AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Forces armées irakiennes

Les Forces armées irakiennes sont les forces armées de l'Irak. Celles-ci ont participé à plusieurs conflits de haute intensité et insurrections depuis l'indépendance de ce pays, ont été dissoutes le 23 mai 2003 par Paul Bremer, à la suite de l'opération liberté irakienne, ce qui sera considéré par la suite comme l'une des plus graves décisions de ce dernier, puis ont été progressivement recréées, sur des bases entiÚrement nouvelles, par les forces de la Coalition militaire en Irak.

Forces armées irakiennes
Drapeau des forces armées
Histoire
Fondation
Cadre
Type
SiĂšge
Pays
Organisation
Effectif
272 000 employĂ©s, 528 500 employĂ©s

Avec son effectif de 260 000 militaires au , elles sont une des composantes des forces de sĂ©curitĂ© de ce pays qui comprend en outre la police nationale, les polices locales et des milices d'autodĂ©fense (80 000 personnes dans ces derniĂšres en fĂ©vrier 2008[1], 92 000 au dĂ©but d'avril 2008) et elles soutiennent actuellement les forces de la Coalition militaire en Irak. Au dĂ©but de 2012, les forces de sĂ©curitĂ© emploient 900 000 personnes, dont 271 400 militaires et 650 000 dĂ©pendant du ministĂšre de l'IntĂ©rieur, et leur budget global s'Ă©lĂšve en 2012 Ă  14,6 milliards de dollars, soit 15 % des dĂ©penses de l’État.

Le budget de la dĂ©fense pour 2008 a Ă©tĂ© de 8 milliards de dollars amĂ©ricains[2] et pour 2009, le budget de la dĂ©fense irakienne a Ă©tĂ©, selon le SIPRI, de 3,814 milliards de $.

T-72 de la nouvelle armée irakienne en 2006. 77 de ces engins ont été donnés par la Hongrie aprÚs remise à niveau en 2005[3]
M1A1M Abrams en service en Irak lors d'un défilé en janvier 2011.

Historique

ScĂšne de capture de soldats irakiens par les Iraniens aprĂšs la reprise de Khorramshahr en 1982.
AML-90 irakien capturé en 1991.

L'armĂ©e de terre irakienne naquit officiellement le , lorsque fut formĂ© le premier bataillon de volontaires. Elle Ă©tait destinĂ©e Ă  remplacer progressivement l'armĂ©e britannique qui rentrait au pays. À la fin de 1922, les forces irakiennes comptaient 4 000 volontaires rĂ©partis en trois bataillons, stationnĂ©s Ă  Mosul, Bagdad et Hilla.

L'armĂ©e continua progressivement Ă  croĂźtre. À la fin de l'annĂ©e 1929, elle comptait dans ses rangs 10 446 hommes, dont 582 officiers. En 1934 fut instaurĂ©e la conscription militaire et en 1941, les effectifs des forces armĂ©es irakiennes s'Ă©levaient Ă  environ 41 000 hommes. AprĂšs la Seconde Guerre mondiale, la rĂ©duction des effectifs ramena ce chiffre Ă  20 000, en comptant les unitĂ©s de la Gendarmerie.

Une sĂ©rie de coups d'État, entre 1939 et 1968, eut pour consĂ©quence la division et la rĂ©organisation des forces armĂ©es irakiennes entre plusieurs factions politiques. Cependant, aprĂšs la prise de pouvoir par le parti Baas en 1968, un contrĂŽle unique de l'armĂ©e fut reformĂ© et renforcĂ©.

L'armée irakienne avait été à l'origine formée sur le modÚle britannique. Mais l'influence grandissante de l'Union soviétique, combinée à l'expérience acquise pendant la guerre Iran-Irak (1980-1988), modifia profondément ce modÚle et les doctrines d'emploi.

Pendant la fin des années 1970 et la premiÚre moitié de la décennie suivante, les forces armées irakiennes connurent plusieurs bouleversements majeurs, et ce à tous les niveaux, dans les effectifs, les structures, l'approvisionnement, la hiérarchie, mais surtout dans le caractÚre politique.

Entre 1980 et 1990, Saddam Hussein fit passer les effectifs de l'armĂ©e de terre de 180 000 Ă  environ un million d'hommes.

En 1987, en tenant compte des rĂ©servistes et des unitĂ©s paramilitaires, l'ArmĂ©e irakienne comptait 1,7 million d'hommes, sept corps d'armĂ©es, trente divisions d'infanterie, cinq divisions blindĂ©es et trois divisions mĂ©canisĂ©es. En aoĂ»t 1990, elle atteignit un maximum avec cinquante divisions, dont 34 d'infanterie et 7 blindĂ©es. Elle Ă©tait devenue, en termes d'effectifs, la quatriĂšme puissance militaire du monde, aprĂšs la Chine, l'Union soviĂ©tique et les États-Unis.

ConsĂ©quence du conflit contre l'Iran, le rĂ©gime baasiste irakien Ă©tait devenu le plus important marchĂ© d'armes et d'Ă©quipements militaires du monde. En plus des fournitures massives d'armes en provenance d'Union soviĂ©tique et de France, Saddam Hussein acheta Ă  la Yougoslavie, l'Allemagne FĂ©dĂ©rale, l'Italie, la Chine, le BrĂ©sil, la Pologne, la TchĂ©coslovaquie et l'Égypte. Il dĂ©veloppa Ă©galement des systĂšmes d'armes conventionnels tels le SystĂšme d'artillerie autopropulsĂ© Al Faw et un programme d'armes de destruction massive. IsraĂ«l, lors de l'opĂ©ration OpĂ©ra ralentira le programme nuclĂ©aire.

Le Arms Control and Disarmament Agency (en) (ACDA), estimait en 1987 que l'Irak avait achetĂ© pour un montant total de 24 milliards de dollars amĂ©ricains de matĂ©riel militaire, pour la seule pĂ©riode allant de 1981 Ă  1985.

AprĂšs sa dĂ©sastreuse guerre du Golfe de 1991, l'armĂ©e irakienne rĂ©duisit drastiquement le nombre de divisions d'active. Elle passa de 5 divisions blindĂ©es, 3 divisions mĂ©canisĂ©es et 20 divisions d'infanterie, en avril 1991, Ă  3 divisions blindĂ©es, 3 divisions mĂ©canisĂ©es et 11 divisions d'infanterie, Ă  la fin de la mĂȘme annĂ©e.

Au dĂ©clenchement de l'invasion par les forces armĂ©es des États-Unis et celle de leurs alliĂ©s le 19 mars 2003 lors de l'opĂ©ration libertĂ© irakienne, l'armĂ©e irakienne comptait 4 "brigades" de la Garde spĂ©ciale rĂ©publicaine (3 "brigades" d'infanterie (lĂ©gĂšre) et 1 "brigade" blindĂ©e en combat rapprochĂ©, chacune militairement Ă©quivalente Ă  un rĂ©giment de la Coalition), 6 "divisions" de la Garde rĂ©publicaine (3 "divisions" blindĂ©es en combat rapprochĂ©[4], 1 "division" mĂ©canisĂ©e en combat rapprochĂ©[5] et 2 "divisions" d'infanterie motorisĂ©e[6], chacune militairement Ă©quivalente Ă  une brigade de mĂȘme nature de la Coalition), et l'armĂ©e rĂ©guliĂšre irakienne comptaient, elle, 17 "divisions" (3 "divisions" blindĂ©es en combat rapprochĂ©[7], 3 "divisions" mĂ©canisĂ©es en combat rapprochĂ©[8], et 11 "divisions" d'infanterie (lĂ©gĂšre)[9], chacune militairement Ă©quivalente Ă  un rĂ©giment de mĂȘme nature de la Coalition), le tout d'un volume total thĂ©orique de 400 000 hommes, en rĂ©alitĂ© trĂšs probablement infĂ©rieur Ă  300 000 hommes. L'armĂ©e rĂ©guliĂšre irakienne fut, contrairement aux espoirs de la Coalition, combattive dans les rares occasions oĂč elle eut Ă  affronter des forces Ă©trangĂšres (voir OpĂ©ration libertĂ© irakienne).

Les gardes républicaines

La Garde rĂ©publicaine spĂ©ciale (en) (GRS) (Special Forces Brigade of the Presidential Palace) Ă©tait plus une unitĂ© paramilitaire qu'une vĂ©ritable force de combat, responsable de la protection rapprochĂ©e de Saddam Hussein, de la sĂ©curitĂ© du Palais prĂ©sidentiel en particulier, et plus largement de celle de Bagdad. Elle Ă©tait Ă©galement engagĂ©e dans la rĂ©pression des coups d'État et des rĂ©bellions.

La GRS Ă©tait la seule unitĂ© militaire autorisĂ©e Ă  circuler dans la capitale. AppelĂ©e Ă©galement la « division dorĂ©e Â», elle regroupait quatre brigades (dont une blindĂ©e), un commandement de la dĂ©fense aĂ©rienne (AD-Com) et un commandement de deux rĂ©giments de chars T-72 (TK-Com) qui lui Ă©taient propre.

Cette unité d'élite a été fondée au début de 1992 par Saddam Hussein. Bien que son nom entraßne parfois une certaine confusion avec la Garde républicaine, c'était une force totalement distincte et autonome, avec des fonctions trÚs différentes.

En 2002, les effectifs de la GSR Ă©taient estimĂ©es Ă  12 000 hommes et 14 bataillons. Chacune des brigades comprenant en gĂ©nĂ©ral 2 500 hommes[10]

La garde républicaine (GR) est une formation d'élite. Elle rassemble les meilleures unités de l'Armée de terre irakienne, ayant reçu un meilleur entrainement et disposant d'un matériel de meilleure qualité que le reste de l'armée réguliÚre.

Cette organisation était initialement destinée à la protection du régime baasiste. Elle a été créée au début de la guerre Iran-Irak et s'est considérablement renforcée pendant les deux derniÚres années du conflit (1986-1988) et représentant alors 20 % des effectifs de l'armée de terre[11].

- corps GR Nord « Allah Akbar » [Al Rachid et Tikrit][12] :

- corps GR Sud "Al Fateh Al Mubin" [Al Hafriah/Hafreia] :

  • division blindĂ©e "Al Nida[15]"[16] [Abi Saidah, Baaquba],
  • 2e division blindĂ©e "Hammurabi"[17] [Al Rachid et Al Taji],
  • 1re division blindĂ©e "Al Medina"[18] [Al Wihdah/Wahda, Al-Suwaira],
  • 6e division d'infanterie motorisĂ©e "Baghdad"[19] [Karbala, Al Khut][20].

Armée de terre irakienne en 1980

À l'ouverture des hostilitĂ©s contre l'Iran et les combats contre l'armĂ©e iranienne et les milices du pays, l'armĂ©e irakienne Ă©tait Ă©quipĂ© d'armes essentiellement soviĂ©tiques et suivait les doctrines de l'armĂ©e soviĂ©tique.

1er Corps d'Armée (secteur entre Rawanduz et Marivan)
  • 7e Division d'Infanterie (QG Souleimaniye, Irak)
  • 11e Division d'Infanterie (QG Suleimaniyeh, Irak) (-) (113e Brigade d'Infanterie)
2e Corps d'Armée (secteur entre Qasr-e Chirin, Ilam et Mehran, blindés déployés entre Mehran et Dezful
  • 6e Division blindĂ©e (QG Bakouba, Irak) 300 (T-62) (BMP-1)
  • 9e Division blindĂ©e (QG Baqubah, Irak) 300 (T-62) (BMP-1)
  • 10e Division blindĂ©e (QG Baqubah, Irak) 300 (T-62) (BMP-1)
  • 2e Division d'Infanterie (QG Kirkouk, Irak)
  • 4e Division d'Infanterie (QG Mossoul, Irak)
  • 6e Division d'Infanterie (QG Baqubah, Irak)
  • 8e Division d'Infanterie (QG Erbil, Irak)
3e Corps d'Armée (QG al-Qurnah, Irak, secteur entre Dezful et Abadan)
  • 3e Division blindĂ©e (QG Tikrit, Irak) 300 (T-62) (BMP-1)
  • 10e Division blindĂ©e (QG Bagdad, Irak) 300 (T-62) (BMP-1)
  • 12e Division blindĂ©e (QG Dahuk, Irak) 300 (T-62) (BMP-1) (en rĂ©serve)
  • 1re Division mĂ©canisĂ©e (QG Divaniyeh, Irak) 200 (T-55) (VĂ©hicule de transport de troupes OT-64/BTR-50 tchĂšque)
  • 5e Division mĂ©canisĂ©e (QG Bassorah, Irak) 200 (T-55) (OT-64 APC/BTR-50 APC tchĂšque)
  • 31e Brigade des forces spĂ©ciales indĂ©pendantes (-) (2 bataillons) (l'un rattachĂ© Ă  la 5e division mĂ©canisĂ©e, l'autre Ă  la 3e division blindĂ©e.
  • 33e Brigade des forces spĂ©ciales indĂ©pendantes
  • 10e Brigade blindĂ©e indĂ©pendante (T-72) (BMP-1)
  • 12e Brigade blindĂ©e indĂ©pendante (T-72) (BMP-1)
  • 113e Brigade d'infanterie (dĂ©tachement de la 11e division d'infanterie)

Armée de terre en 2003

Dans les jours prĂ©cĂ©dant l'invasion de 2003, l'armĂ©e de terre comprenait environ 300 000 militaires, organisĂ© en 5 corps d'armĂ©e comprenant 11 divisions d'infanterie, 3 divisions mĂ©canisĂ©es et 3 divisions blindĂ©es.

  • Char Type 69 irakien en flammes, 2 avril 2003.
    Char Type 69 irakien en flammes, 2 avril 2003.
  • Plusieurs T-54, Type 59 ou Type 69 dĂ©truits en 2003 prĂšs de Diwaniyah.
    Plusieurs T-54, Type 59 ou Type 69 détruits en 2003 prÚs de Diwaniyah.
  • BMP-2 irakien dĂ©truit pendant l'offensive.
    BMP-2 irakien détruit pendant l'offensive.
  • Engin d'assistance blindĂ© dĂ©truit.
    Engin d'assistance blindé détruit.
  • Quelques-uns des centaines de blindĂ©s irakiens, hors d'Ă©tat de combattre faute de piĂšces de rechange, dans le camp militaire de Taji (en).
    Quelques-uns des centaines de blindés irakiens, hors d'état de combattre faute de piÚces de rechange, dans le camp militaire de Taji (en).
  • Deux lance-missiles tactiques SRBM "sol-sol" Laith-90, dĂ©rivĂ© irakien du FROG-7 soviĂ©tique, de 90 km de portĂ©e, mis en Ɠuvre par la Garde RĂ©publicaine, capturĂ©s en 2003.
    Deux lance-missiles tactiques SRBM "sol-sol" Laith-90, dĂ©rivĂ© irakien du FROG-7[21] soviĂ©tique, de 90 km de portĂ©e, mis en Ɠuvre par la Garde RĂ©publicaine, capturĂ©s en 2003.

Ministres de la DĂ©fense depuis 2003

Sultan Hashim Ahmad al-Tai (en) (1944-) à Bagdad en décembre 2004. Il fut ministre de la Défense de 1995 à 2003 (succédant à Ali Hassan al-Majid) sous le régime de Saddam Hussein.

Le ministĂšre de la DĂ©fense (وŰČۧ۱۩ Ű§Ù„ŰŻÙŰ§Űč Ű§Ù„ŰčŰ±Ű§Ù‚ÙŠŰ©) est une agence gouvernementale irakienne ayant sous sa responsabilitĂ© l'ensemble des forces armĂ©es.

  • Ali Allawi (en) (avril-juin 2004)
  • Hazim al-Shaalan (en) (juin 2004-juin 2005)
  • Saadoun al-Dulaimi (en) (juin 2005-mars 2006)
  • Qadir Obeidi (en) (mars 2006-dĂ©cembre 2010)
  • Nouri al-Maliki (dĂ©cembre 2010-aoĂ»t 2011)
  • Saadoun al-Dulaimi (aoĂ»t 2011-octobre 2014)
  • Khaled al-Obaidi (octobre 2014-prĂ©sent)

Forces armées irakiennes depuis 2003

Militaires en patrouille en 2007

L’appellation courante aujourd’hui utilisĂ©e est Forces de sĂ©curitĂ© irakiennes (FSI). Les FSI sont constituĂ©es de l’ArmĂ©e irakienne, qui dĂ©pend du MinistĂšre de la dĂ©fense, et des forces qui dĂ©pendent du MinistĂšre de l’intĂ©rieur. Celui-ci coordonne l’action de la Police irakienne, des unitĂ©s chargĂ©es de la protection des dirigeants et du DĂ©partement des Gardes-frontiĂšres. La Police est organisĂ©e au niveau national ; la Police nationale est une force paramilitaire dont le rĂŽle est de combattre l'insurrection ; elle dĂ©pend alors directement du ministĂšre mais, au niveau local, elle dĂ©pend alors des autoritĂ©s locales.

Selon des chiffres officiels, 225 militaires irakiens ont pĂ©ri dans les violences en 2009 et 429 en 2010[22].

L’ArmĂ©e irakienne, sous l’autoritĂ© du MinistĂšre de la dĂ©fense, est organisĂ©e de la façon suivante :

  • une Force aĂ©rienne (limitĂ©e)
  • une Marine militaire (limitĂ©e)
  • un Corps du gĂ©nie
  • un Commandement du support
  • un Commandement de l’entraĂźnement et de la doctrine
  • un Commandement des forces terrestres

Historique de la reconstruction

AprĂšs la dissolution de l'ancienne armĂ©e ordonnĂ©e par Paul Bremer le [23], les États-Unis et le nouveau gouvernement irakien s'emploie Ă  former de nouvelles forces armĂ©es avec l'aide d'autres nations. Avec comme chef d'Ă©tat-major depuis avril 2004 le gĂ©nĂ©ral kurde Babaker Shawkat B. Zebari (en)[24], elle lutte contre les divers mouvements armĂ©s engagĂ© dans la guerre d'Irak.

Cependant, en 2003, l'administration amĂ©ricaine n'a pas rĂ©ellement de plan pour reconstruire l'armĂ©e irakienne. D'ailleurs ce n'est pas vraiment la prioritĂ©, on pense que la situation sera contrĂŽlĂ©e par des forces de police recrutĂ©es localement. L'AutoritĂ© provisoire de la coalition fait appel Ă  la sociĂ©tĂ© militaire privĂ©e Vinnell (en) pour former et entraĂźner une Nouvelle armĂ©e irakienne de 44 000 hommes. Celle-ci, forte de trois divisions, aurait pour mission de protĂ©ger l'Irak des menaces extĂ©rieures. En outre, pour assurer la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure, un Corps irakien de dĂ©fense civile - qui deviendra la Garde nationale irakienne (en) lors du rĂ©tablissement de la souverainetĂ© nationale - est recrutĂ© localement et placĂ©, elle aussi, sous le commandement des unitĂ©s de la coalition.

Mais la situation en Irak est plus difficile que prĂ©vu, et lors de la bataille de Falloujah en avril 2004, les deux bataillons de la nouvelle armĂ©e irakienne - qui devait au dĂ©part protĂ©ger l'Irak des menaces extĂ©rieures - refusent de se battre contre d'autres Irakiens et « s'Ă©vanouissent Â» au premier accrochage[25]. La coalition prend alors des mesures pour rĂ©organiser les Forces de sĂ©curitĂ© irakiennes (FSI) et c'est Ă  ce moment-lĂ  que le gĂ©nĂ©ral David Petraeus[26] prend le commandement du MNSTC-I (Multi-National Security Transition Command - Iraq), le Commandement multinational pour la transition de la sĂ©curitĂ© en Irak, dont la tĂąche est de former, entraĂźner, conseiller et Ă©quiper les FSI.

À la suite d'un certain nombre de problĂšmes concernant l'engagement des Forces irakiennes (Nouvelle armĂ©e irakienne et Garde nationale, qui n'Ă©taient pas au dĂ©part prĂ©vues pour combattre la guĂ©rilla irakienne) la dĂ©cision est prise de les rĂ©organiser en une force objective de contre-insurrection. La Garde nationale, dont les unitĂ©s Ă©taient au dĂ©part prĂ©vues pour opĂ©rer uniquement dans leurs rĂ©gions d'origine, est dissoute en janvier 2005.

La nouvelle armée irakienne (qui devait comprendre au départ 3 divisions) a servi de base aux 1re (est de la province d'Al-Anbar), 3e (Ninive) et 5e (Diyala) divisions, ainsi qu'a la 9e (Nord de Bagdad) division mécanisée ; ces divisions sont multiethniques et multiconfessionnelles et composées de soldats qui déclarent vouloir se battre pour l'Irak et adhérer à la vision d'un Irak fédéral et multiethnique.

En 2008, l'ArmĂ©e irakienne est standardisĂ©e sur un format de 16 divisions Ă  4 brigades de 3 bataillons de combat plus des Forces d'opĂ©rations spĂ©ciales dont les effectifs sont l’équivalent d’une division supplĂ©mentaire.

Les divisions ont une implantation régionale, chacune étant responsable d'un secteur donné ; cependant le recrutement est maintenant standardisé au niveau national ; plusieurs écoles et centre d'entraßnement forment les soldats et les officiers, qui sont ensuite affectés dans les unités à travers tout le pays.

La 1re division renommĂ©e Force de rĂ©action rapide en 2008 a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e Ă  partir de la Force d'intervention irakienne, qui s'appelait Ă  l'origine Force d'action nationale irakienne ; ses unitĂ©s sont donc composĂ©es de soldats qui sont prĂȘts Ă  aller partout en Irak. C'est ce qui explique que l'unitĂ©, actuellement stationnĂ©e Ă  Falloujah, rĂ©gion sunnite, et bien que composĂ©e dans sa grande majoritĂ© de soldats chiites ou kurdes, se soit bien adaptĂ©e et serait acceptĂ©e par la population. Elle est aujourd’hui composĂ©e de 3 brigades, la 4e ayant rejoint la nouvelle 11e division. Mais une nouvelle 4e brigade doit ĂȘtre formĂ©e au dĂ©but de 2009. Elle est en premiĂšre ligne lors de la bataille de Mossoul et est parfois surnommĂ©e Golden Division dans les mĂ©dias, et de temps en temps Dirty Division car elle serait chargĂ©e de certaines missions moins avouables.

La 3e division, qui fait face Ă  la Syrie et compte encore seulement 3 brigades (la 4e est prĂ©vue mi-2008), est en train de devenir une bonne unitĂ©, qui servira probablement de base Ă  de futures expansions. La 5e division (elle a aussi 3 brigades, la 4e sera formĂ©e au dĂ©but de 2008) est dĂ©ployĂ©e dans la rĂ©gion difficile de Diyala ; c'est la rĂ©gion entre Bagdad et la frontiĂšre iranienne, une zone oĂč certains Ă©lĂ©ments insurgĂ©s (Les Sunnites baasistes, les Sunnites salafistes et les chiites de l'ArmĂ©e du Mahdi soutenant Moqtada Al-Sadr, sans oublier quelques groupuscules qui se situeraient dans la mouvance Al-QaĂŻda) disposent du soutien direct de l'Iran et de ses forces spĂ©ciales (Force Qods) et qui, pour les insurgĂ©s et les Iraniens, ne doit surtout pas ĂȘtre contrĂŽlĂ©e par les FSI. Les rĂ©gions de Diyala, Salah ad-Din, Kirkouk et du sud-est de Bagdad font l'objet de nombreuses opĂ©rations des FSI et de la Coalition, dans le but de dĂ©manteler les rĂ©seaux et d'interrompre le soutien iranien. La 9e division, qui est en train de devenir blindĂ©e, a toujours eu un recrutement national et multiconfessionnel ; elle fait partie des unitĂ©s modĂšles, et ses brigades sont dĂ©ployĂ©es Ă  Bagdad et Ă  Bassora.

Les autres divisions ont elles été créées à partir de la Garde nationale ; elles ont donc un caractÚre local plus marqué, et ont parfois des liens avec les groupes qui souhaitent la partition de l'Irak. Les plus anciennes unités constituées ont le plus de mal à se fondre dans le moule d'une armée nationale, multiethnique et pluriconfessionnelle, qui voudrait défendre l'Irak et l'ensemble de sa population. Mais les jeunes officiers qui sortent des écoles militaire, et les nouvelles brigades qui sont créent ex nihilo, apporteraient avec eux l'esprit d'une nouvelle armée irakienne au service de la nation.

La 2e division, qui compte 4 brigades à 4 bataillons chacune, bien qu'elle soit une unité trÚs expérimentée au niveau militaire (puisque composée d'anciens Peshmergas qui ont une grande expérience des combats), présente certaines caractéristiques décrite ci-dessus. Elle est composée des unités de l'ancienne Garde nationale des provinces de Dahuk et Abril, des unités quasi exclusivement kurdes et trÚs marquées au niveau identitaire. Les unités appartenant à cette division et qui ont été déployées à Bagdad ou dans d'autres régions en 2004 ou 2005 avaient rencontré quelques problÚmes avec les populations locales. Cependant ces problÚmes identitaires s'effaceraient au fur et à mesure que des nouvelles recrues et des nouveaux officiers viennent compléter les effectifs.

La 4e division (4 brigades à effectif complet), qui couvre les provinces de Salah ad-Din, Kirkuk et As-Sulaymaniya et qui a été formé avec les unités de la Garde nationale de ces provinces est, elle, plus multiculturelle, et sert d'ailleurs de base à la formation de la nouvelle 12e division. Les deux unités vont recevoir des chars M60 et des M113 américains ; elles constitueront l'embryon d'un groupement mécanisé qui fera face à l'Iran. Mais cela ne sera réalisé qu'en 2009.

En 2008, 8 000 exemplaires de ces vĂ©hicules appartenant aux forces armĂ©es des États-Unis sont en cours de donation aux forces de sĂ©curitĂ© irakiennes. À Bagdad, la 6e division a absorbĂ© les diffĂ©rentes unitĂ©s de la Garde nationale formĂ©es dans la capitale. C'est pourquoi elle avait des effectifs plus importants que les autres divisions (au dĂ©part 5 brigades Ă  5 bataillons), mais c'est aussi pourquoi certaines de ses unitĂ©s Ă©taient sujettes Ă  caution. Une de ses cinq brigades a servi de base Ă  la nouvelle 11e division, et les problĂšmes de loyautĂ© de la 6e division semblent maintenant rĂ©solus. Il est mĂȘme question de transformer cette unitĂ© en unitĂ© d'Ă©lite type commando ; plusieurs de ses brigades ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© entraĂźnĂ©es aux techniques d'assaut aĂ©rien avec les hĂ©licoptĂšres de l'armĂ©e amĂ©ricaine et aux techniques avancĂ©es de combat d'infanterie. La nouvelle 11e division est en train d'ĂȘtre formĂ©e Ă  partir d'une brigade de la 6e division et d'une autre de la 1re division ; ses deux autres brigades sont mises sur pied, formĂ©es et entraĂźnĂ©es au centre d'entraĂźnement de Besmaya (en) (banlieue de Bagdad) avec de nouvelles recrues, des officiers qui sortent des Ă©coles et des Ă©quipements et armements amĂ©ricains ; on peut noter que ces soldats reçoivent des M-16.

À l'ouest, la 7e division (4 brigades) a Ă©tĂ© formĂ© par le United States Marine Corps Ă  partir des unitĂ©s de la Garde national d'Al-Anbar. Cependant, comme ces unitĂ©s sunnites n'avaient qu'une valeur militaire trĂšs limitĂ©e, la division a quasiment Ă©tĂ© formĂ©e seulement avec de jeunes nouvelles recrues non sunnites venues s'engager dans la nouvelle armĂ©e. C'est aujourd’hui l'une des meilleures unitĂ©s irakiennes, elle aurait "vaincu" les insurgĂ©s sunnites dans la province d'Al-Anbar en 2007 et en 2008 ; des unitĂ©s de la 7e division opĂšrent au sud de Bagdad en appui des autres unitĂ©s de l'armĂ©e irakienne et de la coalition.

Le sud de Bagdad, de la rĂ©gion dĂ©sertique de la frontiĂšre avec l'Arabie saoudite jusqu'Ă  la frontiĂšre avec l'Iran, est la rĂ©gion oĂč sont dĂ©ployĂ©s la 8e division irakienne, les unitĂ©s polonaises et gĂ©orgiennes. La 8e division a Ă©tĂ© formĂ©e Ă  partir des unitĂ©s locales de la Garde nationale ; elle compte aujourd’hui 4 brigades ; la 3e est en fait la 1re brigade de la 10e division, auparavant dĂ©ployĂ©e Ă  Bassora et redĂ©ployĂ© Ă  Kut pour des problĂšmes d'infiltration de l'unitĂ© par les milices chiites. Ces unitĂ©s sont encore peu dĂ©veloppĂ©es (une seule division couvrent un territoire important, et les brigades ne comptent que 2 bataillons de combat), mais la coalition et les autres unitĂ©s de l'ArmĂ©e irakienne (notamment les 7e, 9e et 11e division) lui assurent un appui, et il est probable que de nouvelles unitĂ©s irakiennes seront formĂ©es dans ce secteur.

Au Sud de l'Irak, sous responsabilitĂ© des Forces armĂ©es britanniques, l'armĂ©e irakienne Ă©tait composĂ©e de la 10e division qui regroupait toutes les unitĂ©s de ces rĂ©gions rattachĂ© avant Ă  la garde nationale. Quelques problĂšmes au sein de ces unitĂ©s ont amenĂ© la 1re brigade de la 10e division, stationnĂ© Ă  Bassora et infiltrĂ©e par certains Ă©lĂ©ments chiites, Ă  ĂȘtre dĂ©placĂ©e et devenir la 3e brigade de la 8e division basĂ©e Ă  Kut. Une nouvelle division mĂ©canisĂ©e, la 14e est en cours de formation Ă  Bassora ; elle a intĂ©grĂ© l'ancienne 3e brigade de la 8e division, et a le soutien de la 3e brigade de la 9e division qui est dĂ©ployĂ©e actuellement Ă  Bassora. Cette nouvelle unitĂ©, formĂ©e avec les mĂ©thodes Ă©prouvĂ©es, ne connaĂźt pas de problĂšmes identifiĂ© d'infiltration par des Ă©lĂ©ments extrĂ©mistes chiites[27].

La constitution de la 15e division est prévue pour le sud de Bagdad, elle sera formée à partir de la 8e division (Al Kut) et de la 6e division (Bagdad).

Peshmerga irakien en 2005 avec son équipement américain et son fusil d'assaut de conception soviétique.

Deux autres divisions (16e et 17e) sont en cours de formation dans la rĂ©gion kurde ; ce sont des divisions qui Ă©taient rattachĂ©es au gouvernement rĂ©gional kurde et qui, Ă  la suite d’accords politiques, sont transfĂ©rĂ©es au gouvernement irakien. Le gouvernement rĂ©gional du Kurdistan dispose d'une force armĂ©e connue sous le nom de Gardes rĂ©gionaux kurdes ou Kurdish Regional Guards, qui sont aussi appelĂ©s Peshmergas, mais ceux-ci ont alors uniquement un armement lĂ©ger, et le transfert sous l'autoritĂ© irakienne devait allez de pair avec le rĂ©Ă©quipement de ces unitĂ©s.

Les effectifs en fĂ©vrier 2006 sont de 107 000 militaires[28], de 165 000 militaires en aoĂ»t 2007[29] avec un objectif de 275 000 hommes.

En fĂ©vrier 2010, 20 000 officiers qui avaient Ă©tĂ© dĂ©mis de leurs fonctions aprĂšs la chute du rĂ©gime bassiste en 2003 seront rĂ©intĂ©grĂ©s dans l'armĂ©e[30].

Le choix d’une armĂ©e professionnelle

Le Commandement irakien de l’entraĂźnement et de la doctrine (CIED) : le CIED est l'institution chargĂ©e de superviser la formation et l’entraĂźnement de toutes les branches des Forces armĂ©es irakiennes, ainsi que l'Ă©laboration d'une doctrine de la guerre. La CIED est subdivisĂ© en un Commandement de l’entraĂźnement tactique (qui regroupe diffĂ©rents centres d’entraĂźnement et Ă©coles Ă  travers le pays) et une universitĂ© de la dĂ©fense nationale.

L’universitĂ© de la dĂ©fense nationale est l'institution irakienne pour la formation militaire avancĂ©e (elle regroupe actuellement quatre acadĂ©mies militaires de formation d’officiers, mĂȘme si Ă  terme il est prĂ©vu de les regrouper en une seule). Les dirigeants des forces armĂ©es irakiennes passent par cette Ă©minente institution tout au long de leur carriĂšre Ă  mesure qu'ils progressent Ă  travers les rangs. L'UniversitĂ© de la dĂ©fense nationale est composĂ© du CollĂšge de dĂ©fense nationale, du CollĂšge d’état-major, des Ă©coles militaires, de l’Institut linguistique de la dĂ©fense et de l'Institut d'Ă©tudes de dĂ©fense stratĂ©gique. et diffĂ©rentes Ă©coles et instituts comme les langues ou l’état-major)[31].

Formation de l'armée irakienne

Nouveaux sous-officiers irakiens à leur cérémonie de remise de diplÎme le 1er février 2008.

Elle s'effectue jusqu'en 2010 sous la tutelle du Multi-National Security Transition Command – Iraq (en) (MNSTC-I) commandĂ© en 2008 par le lieutenant gĂ©nĂ©ral James Dubik (en) qui s'occupe de la formation de l'ensemble des forces de sĂ©curitĂ© et de l'administration rĂ©galiene de l'Irak[32].

Le Coalition Military Assistance Training Team (en) (CMATT) crĂ©Ă© durant l'Ă©tĂ© 2003 est spĂ©cifiquement chargĂ© de l'assistance Ă  l'armĂ©e irakienne dans l'organigramme du MNSTC-I oĂč il a Ă©tĂ© intĂ©grĂ© au durant le printemps 2004. Le Coalition Army Advisory Training Team (CAATT) s'occupent de l'armĂ©e de terre et de la marine irakienne et le Coalition Air Force Transition Team (CAFTT) s'occupant de l'armĂ©e de l'air.

Le premier bataillon de la nouvelle armée fût déclaré opérationnelle le [33].

Au niveau des unitĂ©s irakiennes sont intĂ©grĂ©s des Military Interim Transition Teams (MiTT). Un MiTT se situe au niveau de l’état-major de la division irakienne, en liaison permanente avec le commandant de brigade amĂ©ricain se trouvant dans le secteur. Sous elle, 4 MiTT encadrent l’état-major des 4 brigades de ladite division puis 2 MiTT encadrent chaque bataillon irakien, se chargeant de leur entraĂźnement, de la maintenance du matĂ©riel, de l’appui-feu lors des opĂ©rations. Chaque MiTT comprend 18 Ă  20 personnels. Ils peuvent ĂȘtre issus de l’Iraq Assistance Group (en) (IAG), organisme interarmĂ©es basĂ© Ă  Fort Riley au Kansas chargĂ© de former les conseillers militaires, ou d'unitĂ©s amĂ©ricaines sur place.

Le MSTC fonde l’ensemble de l'entrainement sur un cycle de cinq semaines: campagne de recrutement de cinq semaines, puis Ă  l’issue formation sur cinq semaines; l’avantage Ă©tant d’avoir des unitĂ©s dont la cohĂ©sion repose sur l’entrainement reçu plutĂŽt que sur les liens tribaux comme c’était le cas lorsque chaque nouvelle recrue Ă©tait individuellement affectĂ©e Ă  une unitĂ© dĂ©jĂ  existante.

Avec le retrait des forces de combat amĂ©ricaines, le MNSTC-I est remplacĂ© en 2010 par le United States Forces – Iraq puis, Ă  la suite de la fin de l'opĂ©ration New Dawn et du retrait des 18 dĂ©cembre 2011 des derniĂšres unitĂ©s amĂ©ricaines par le Bureau de coopĂ©ration de la sĂ©curitĂ©-Irak (Office of Security Cooperation – Iraq - OSC-I), dĂ©pendant du dĂ©partement d'État des États-Unis.

Celui-ci peut employer un maximum de 763 contractuels civils et 157 militaires pour former les forces irakiennes selon un accord de novembre 2011[34]; En avril 2012, l'OSC-I emploie 154 soldats et 4 912 contractuels (dont environ 600 pour la formation proprement dite, le reste Ă©tant le soutien, la sĂ©curitĂ©, etc)[35].

Une armée réactive et modulable

Les diffĂ©rentes unitĂ©s de l’ArmĂ©e irakienne doivent pouvoir ĂȘtre dĂ©ployĂ©es sur tout le territoire national et une brigade ou un bataillon d’une division doivent pouvoir ĂȘtre rattachĂ©s Ă  une autre unitĂ© sans problĂšme. Ce sont les principes qui sont mis en place dans les Forces armĂ©es amĂ©ricaines par les rĂ©formes actuelles (« Brigade Unit of Action »)[36]. Pour arriver Ă  ce rĂ©sultat il est impĂ©ratif que l’organisation, l’équipement et l’entraĂźnement soient standardisĂ©s.

La crise de 2014-2015

Le monopole Ă©tatique de la violence a Ă©tĂ© Ă  peu prĂšs rĂ©tabli en 2008. Il s’est ensuite effritĂ© au rythme de sa personnalisation croissante. Le Premier ministre Nouri al-Maliki en poste jusqu'en septembre 2014 s’est arrogĂ© la direction de la police et de l’armĂ©e laissant Ă  son fils celle des forces spĂ©ciales de sĂ©curitĂ©, nouvel avatar des anciens services de Saddam Hussein, tandis que les unitĂ©s militaires de Bagdad, les plus puissantes, sont devenues la nouvelle Garde rĂ©publicaine. La milice sunnite du Sahwa a Ă©tĂ© quasiment dissoute et les Peshmergas kurdes ont reçu le moins d'aide possible de Bagdad. Ceux-ci sont dĂ©sormais reconnus quasi officiellement comme une force indĂ©pendante par les gouvernements Ă©trangers.

Au moment du dĂ©part des forces amĂ©ricaines Ă  la fin de 2011, l’armĂ©e irakienne reprĂ©sentait 13 divisions d’infanterie et une division mĂ©canisĂ©e, soit environ 210 000 hommes.

La superposition de ce fractionnement sĂ©curitaire, laissant les unitĂ©s de l'armĂ©e irakienne les plus faibles Ă  la marge du territoire, et du renouveau de la division politico-confessionnelle ont ainsi crĂ©Ă© les conditions d’une nouvelle surprise stratĂ©gique. Celle-ci a pris la forme de l’invasion de la premiĂšre vraie armĂ©e proto-Ă©tatique sunnite, celle de l’État islamique en Irak et au Levant[37].

Le gouvernement irakien a toujours le plus grand mal Ă  assurer le recrutement et la cohĂ©sion de son armĂ©e. Sur 170 000 hommes que comptait thĂ©oriquement celle-ci en 2014, au moins 30 % auraient Ă©tĂ© des "soldats fantĂŽmes" inscrits seulement pour permettre Ă  leurs officiers de toucher leur solde[38]. Lors de la retraite de l'Ă©tĂ© 2014, les forces gouvernementales ont abandonnĂ© un matĂ©riel considĂ©rable, entre autres 2 300 vĂ©hicules blindĂ©s Humvee [39].

En janvier 2015, la capacitĂ© de manƓuvre de l’armĂ©e irakienne est estimĂ© Ă  48 000 hommes, rĂ©parties dans quelques divisions opĂ©rationnelles[40]. En juin 2015, en pleine bataille contre l'État islamique, le Premier ministre HaĂŻder al-Abadi reconnaĂźt que l'armĂ©e irakienne, malgrĂ© des efforts de recrutement, n'avait pu intĂ©grer que 5 000 sunnites et qu'elle devait encore les surveiller pour s'assurer qu'ils ne s'enfuyaient pas aprĂšs avoir reçu de l'argent et des armes[41]. Dans le mĂȘme temps, le parlement irakien est incapable de voter une loi sur la garde nationale[42].

Ordre de bataille des Forces terrestres irakiennes avant la crise de 2014

L'armĂ©e de terre compte, en 2012, un effectif de 193 400 personnes.

Le Commandement des forces terrestres irakiennes (CFTI) (Iraqi Ground Force Command, IGFC) à sous ses ordres, en 2009, huit commandements opérationnels[43].

L’organisation est la suivante :

  • des unitĂ©s de support de l’état-major rattachĂ©es directement au CFTI

Numérotation des unités

En mars 2008, les divisions de l’ArmĂ©e irakienne sont numĂ©rotĂ©es dans l’ordre du 1 au 17. Le numĂ©ro 13 n’est pas attribuĂ© par dĂ©cision du gouvernement irakien.

L’ordre ministĂ©riel 151 du ministĂšre irakien de la dĂ©fense, datĂ© du 19 fĂ©vrier 2008, a renommĂ© les brigades de l’ArmĂ©e irakienne en utilisant actuellement un chiffre individuelle se suivant selon la numĂ©rotation des divisions; de la 1re Ă  la 4e brigades pour la 1re division, de la 5e Ă  la 8e brigades pour la 2e division, ainsi de suite.

Les brigades Ă©taient auparavant numĂ©rotĂ©es en ajoutant le numĂ©ro d’ordre de la brigade devant le numĂ©ro de la division (la 1re brigade de la 1re division est donc la 11e brigade, la 3e brigade de la 14e division est la 314e brigade). Les bataillons ont le mĂȘme systĂšme, le 1er bataillon de la 1re brigade de la 1re division est donc le 111e bataillon d’infanterie.

Brigade standard

Une brigade standard de l’ArmĂ©e irakienne comprend six bataillons organisĂ© comme il suit :

  • un bataillon de troupes spĂ©cialisĂ©es (comprenant l’état-major de la brigade, une unitĂ© du gĂ©nie militaire, une unitĂ© d’éclairage, une unitĂ© de police militaire) reprenant le numĂ©ro de la brigade
  • trois bataillons de combat numĂ©rotĂ© 1 Ă  3 suivi du numĂ©ro de la brigade
  • un bataillon d’appui (mortiers probablement) reprenant le numĂ©ro de la brigade
  • un bataillon de support reprenant le numĂ©ro de la brigade.

Numérotation des brigades

L’ordre ministĂ©riel 151 du ministĂšre irakien de la dĂ©fense, datĂ© du , a renommĂ© les brigades de l’ArmĂ©e irakienne comme il suit (ancienne dĂ©signation entre parenthĂšses) :

  • 1re division : 1re (1-1), 2e (2-1), 3e (3-1), 4e (4-1). La 1re division de l'ArmĂ©e irakienne s'appelle dĂ©sormais "Force de rĂ©action rapide" et ses brigades Force de rĂ©action rapide 1, 2, 3 et 4.
  • 2e division : 5e (1-2), 6e (2-2), 7e (3-2), 8e (4-2).
  • 3e division : 9e (1-3), 10e (2-3), 11e (3-3), 12e (formation prĂ©vue en avril 2008).

(Le numĂ©ro 13 n’est pas attribuĂ© pour les brigades.)

  • 4e division : 14e (1-4), 15e (2-4), 16e (3-4), 17e (prĂ©vue Ă  l’étĂ© 2008).
  • 5e division : 18e (1-5), 19e (2-5), 20e (3-5), 21e (4-5).
  • 6e division : 22e (1-6), 23e (en formation), 24e (3-6), 25e (4-6), 54e (5-6).
  • 7e division : 26e (1-7), 27e (2-7), 28e (3-7), 29e (opĂ©rationnelle depuis le 3 avril 2008).
  • 8e division : 30e (1-8), 31e (2-8), 32e (3-8), 33e (4-8).
  • 9e division : 34e mĂ©canisĂ©e (1-9), 35e blindĂ©e (2-9), 36e blindĂ©e (3-9), 37e (4-9).
  • 10e division : 38e (1-10), 39e (2-10), 40e (3-10), 41e (4-10).
  • 11e division : 42e (2-6 et 1-11), 43e (2-11), 44e (3-11), 45e (prĂ©vue en juin 2008).
  • 12e division (qui sera mise sur pied en juin 2008 par dĂ©doublement de la 4e division, elle sera formĂ©e Ă  partir des anciennes brigades d’infrastructures stratĂ©giques et se verra attribuer la 4e brigade de la 4e division, une nouvelle 4e brigade sera formĂ© pour la 4e division grĂące aux effectifs excĂ©dentaires dans les 3 autres brigades de cette division): 46e (1re brigade d’infrastructures stratĂ©giques), 47e (2e brigade d’infrastructures stratĂ©giques), 48e (9e brigade d’infrastructures stratĂ©giques), 49e (4-4).

(Le numĂ©ro 13 n’est pas attribuĂ© pour les divisions.)

  • 14e division : 50e (5-10 et 1-14), 51e (2-14), 52e (3-14), 53e (formation prĂ©vue en mai 2008).
  • 15e division : en cours de transfert depuis le gouvernement rĂ©gional kurde.
  • 16e division : en cours de transfert depuis le gouvernement rĂ©gional kurde.
  • 17e division : en cours de formation Ă  partir de la 54e brigade.
  • 18e division : Il est possible qu'une 18e DI soit crĂ©Ă©e par dĂ©doublement de la 8e DI.

Structures de commandement

Le territoire irakien est divisé en commandements opérationnels qui assurent la coordination des FSI sur les théùtres d'opération locaux[44].

  • Commandement opĂ©rationnel de Ninive. Quartier gĂ©nĂ©ral Ă  Mossoul.

Le Commandement opĂ©rationnel de Ninive (CON) est l’État-major combinĂ© qui assure la responsabilitĂ© de superviser les unitĂ©s de l’ArmĂ©e irakienne (terrestres, aĂ©riennes ou navales, c’est un Ă©tat-major combinĂ©) opĂ©rant dans la province de Ninive au Nord de l’Irak. Le CON a Ă©tĂ© mis en place en 2008 dans le cadre de la bataille qui oppose les Forces irakiennes et celles de la Coalition Ă  AQI et ses alliĂ©s. Il a sous son commandement la 3e DI (qui opĂšre Ă  la frontiĂšre syrienne) et les unitĂ©s dĂ©ployĂ©es Ă  Mossoul c'est-Ă -dire la 2e DI, les 2e et 4e brigades de la 9e DB et des unitĂ©s de police nationales et locales. Il est possible que le CON ait aussi sous sa responsabilitĂ© les deux divisions rĂ©cemment transfĂ©rĂ©es de l’autoritĂ© de Gouvernement rĂ©gional kurde, celles-ci sont en cours de rĂ©organisation, rĂ©entraĂźnement et rĂ©Ă©quipement aux standards des divisions de l’ArmĂ©e irakienne[45].

  • Commandement opĂ©rationnel de Samarra. Quartier gĂ©nĂ©ral Ă  Samarra.
  • Commandement opĂ©rationnel de Diyala. Quartier gĂ©nĂ©ral Ă  Bakouba
  • Commandement opĂ©rationnel d’Anbar. Quartier gĂ©nĂ©ral Ă  Ramadi.

Le Commandement opĂ©rationnel d’Anbar (COA) est l’état-major combinĂ© qui assurera la responsabilitĂ© de superviser les unitĂ©s de l’ArmĂ©e irakienne (aussi bien terrestres, aĂ©riennes ou navales) opĂ©rant dans la province d’Al-Anbar Ă  l’ouest du pays. Il aura sous son commandement les 1re et 7e DI. Les troupes de la Coalition qui sont dĂ©ployĂ©es dans cette zone relĂšve du Corps des Marines des États-Unis[46].

  • Commandement opĂ©rationnel de Bagdad. Quartier gĂ©nĂ©ral Ă  Bagdad (zone verte).

Le Commandement opĂ©rationnel de Bagdad (COB) est l’élĂ©ment prĂ©pondĂ©rant du « plan de sĂ©curisation de Bagdad »[47]. Le COB contrĂŽle deux commandements intĂ©grĂ©s pour l’ouest et l’est de la capitale, eux-mĂȘmes divisĂ©s en district qui contrĂŽlent les forces dĂ©pendant de l’armĂ©e, de la police nationale et de la police locale[48].

  • Commandement opĂ©rationnel de l'Euphrate. Quartier gĂ©nĂ©ral Ă  Kerbala.

Le Commandement opérationnel de Karbala (COK)[49].

  • Commandement opĂ©rationnel de Dhi Qar. Quartier gĂ©nĂ©ral Ă  Nassiriya.
  • Commandement opĂ©rationnel d'Al-Basra. Quartier gĂ©nĂ©ral Ă  Bassorah.

Commandement opérationnel de la province d'Al-Basra[50] Quartier général à Bassorah

Il est prévu que quatre corps d'armée soit mis en place pour regrouper les unités terrestres. Des brigades leur seront directement rattachées sans dépendre de divisions. D'autre part un certain nombre d'unités sont des unités de réaction rapide non rattachées à des corps d'armée.

1re division de l'armée irakienne (force de réaction rapide) (Habbinayah)

Elle a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e Ă  partir de la Force d'intervention irakienne, qui s'appelait avant Force d'action nationale irakienne au temps oĂč la dĂ©fense irakienne devait ĂȘtre cantonnĂ©e au niveau local. Ses unitĂ©s ont donc Ă©tĂ© composĂ©es dĂšs le dĂ©part de soldats qui Ă©taient prĂȘts Ă  aller partout en Irak. Ils font partie des meilleurs soldats des nouvelles forces armĂ©es irakiennes et plusieurs des cadres de la 1re DAI combattaient aux cĂŽtĂ©s des AmĂ©ricains dĂšs 2003.

  • 1re brigade d’infanterie
  • 2e brigade d’infanterie
  • 3e brigade motorisĂ©e
  • 4e brigade

Au début de 2008, la 1re division de l'armée irakienne est devenue force de réaction rapide (en) (Quick Reaction Force). Ses unités sont engagées dans tous les combats partout en Irak.

Ainsi, au début de 2008, la 3e brigade est détachée dans la province de Diyala sous commandement de la 5e DAI. Elle est en juin 2008 à Bagdad. La 1re brigade à la fait partie des unités envoyées en renfort à Bassorah en avril. La 4e brigade est à Bagdad au cÎté de la 11e DAI, elle participe fin juin aux combats à Sadr City avec les 1re et 3e brigades.

4e division de l'armée irakienne (infanterie) (Kirkouk)

La 4e DAI est une des meilleures unités de l'armée irakienne. Sa base arriÚre se trouve dans la ville de Kirkouk. Elle couvre les provinces de Salah ad-Din, Kirkuk et As-Sulaymaniya et qui a été formé avec les unités de la garde nationale de ces provinces.

  • 14e brigade d'infanterie
  • 15e brigade motorisĂ©e (« les aigles »)
  • 16e brigade motorisĂ©e
  • 17e brigade (constituĂ© en Ă©tĂ© 2008)

Elle sert de base à la formation de la nouvelle 12e DAI. Les deux unités doivent recevoir des chars M60 et des véhicules de transport de troupes M113 américains ; elles constitueraient alors l'embryon d'un groupement mécanisé qui fera face à l'Iran. Mais cela n'est pas prévu avant 2009.

La 4e brigade de la 4e DAI a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e Ă  la 12e DAI, une nouvelle 17e brigade (peut-ĂȘtre sur blindĂ©s Ă  roues) est en cours de formation en juillet 2008.

La 14e brigade a été déployé dans le cadre de l'opération Knight Assault à Bassorah depuis mai 2008.

7e division de l'armée irakienne (infanterie) (Al Asad)

Soldats irakiens tirant à la Kalachnikov RPK (version lourde de l'AKM-59). Les soldats irakiens, notamment ceux de la 7e DAI sont formés à l'école d'infanterie d'Al-Asad.

Cette division a Ă©tĂ© formĂ©e par l’USMC. C'est aujourd’hui une des meilleures unitĂ©s irakiennes, elle a vaincu Al-QaĂŻda en Irak (AQI) dans la province d'Anbar en 2007.

  • 26e brigade d’infanterie
  • 27e brigade d’infanterie
  • 28e brigade d’infanterie
  • 29e brigade de cavalerie (opĂ©rationnelle depuis le 3 avril 2008)

ConformĂ©ment aux standards de formation des forces irakiennes ses brigades ou ses bataillons pourront ĂȘtre engagĂ©s Ă  tous moments au sein d’autres unitĂ©s, ce qui a Ă©tĂ© testĂ© en dĂ©tachants des unitĂ©s de la 7e DAI au sud de Bagdad au dĂ©but de l’annĂ©e 2008. Ses unitĂ©s sont entraĂźnĂ©es aux tactiques les plus modernes avec les marines et notamment Ă  l’insertion hĂ©liportĂ©e avec les nouveaux MV-22. La 29e brigade est la derniĂšre formĂ©e dans le dĂ©sert de l’Ouest irakien, elle est basĂ©e Ă  Rutbah, elle doit ĂȘtre Ă©quipĂ©e de blindĂ©s Ă  roue, comme les 37e ou 17e brigades.

En mai 2008; la 26e brigade a participé aux opérations à Bassorah.

9e division de l'armée irakienne (blindée) (Taji)

Un T-72 de la 34e brigade en exercice de tir le 29 octobre 2008. Il porte sur ses flancs le nouveau drapeau irakien adopté cette année-là.

La 9e DAI a une mission territoriale de sécurisation de la région au nord de Bagdad, mais elle est aussi une des unités principale de réaction rapide des Forces de sécurité irakiennes.

  • 34e brigade mĂ©canisĂ©e (« les lions du dĂ©sert »)
  • 35e brigade blindĂ©e
  • 36e brigade blindĂ©e
  • 37e brigade de cavalerie

Au dĂ©but de l'annĂ©e 2008, des Ă©lĂ©ments de la 9e DAI sont prĂ©sents Ă  Mossoul (2e et 4e brigades), Ă  Diwaniya avec la 8e DAI, Ă  Bassorah avec la 14e DAI (peut-ĂȘtre en vue de la transformation de cette unitĂ© en division mĂ©canisĂ©e), Ă  Bagdad avec la 11e DAI (peut-ĂȘtre en vue de la transformation de cette unitĂ© en division blindĂ©e) et avec la 6e DAI.

À l'origine, quatre rĂ©giments de chars de la 9e division mĂ©canisĂ©e dispose chacun de 35M1A1 et deux vĂ©hicules de dĂ©pannage lourds M-88A2 fournit entre 2009 et 2011[51].

Futur corps d’armĂ©e Nord

Il est probable qu'un corps d'armée regroupant les unités du Nord et de l'Ouest de l'Irak soit mis en place[52].

2e division d’infanterie (Mossoul)

  • 5e brigade motorisĂ©e (« citadelle »)
  • 6e brigade d’infanterie (assaut hĂ©liportĂ©) (« les scorpions »)
  • 7e brigade d’infanterie
  • 8e brigade d’infanterie

La 2e DI est une des plus expĂ©rimentĂ© de l’ArmĂ©e irakienne. Elle a en effet Ă©tĂ© crĂ©Ă©e parmi les premiĂšres divisions irakiennes Ă  partir des unitĂ©s de la Garde nationale (en) stationnĂ©es au Kurdistan irakien et composĂ©es de Peshmerga aguerris. Cependant le fait que les soldats de cette division aient Ă©tĂ© principalement des Kurdes et qu’ils avaient souvent combattu l’ancienne armĂ©e irakienne a causĂ© quelques problĂšmes au dĂ©but. Cependant aujourd’hui les nouvelles recrues et les nouveaux officiers ont homogĂ©nĂ©isĂ© l’unitĂ©.

Elle est aujourd’hui engagĂ©e en totalitĂ© dans la ville de Mossoul pour en assurer la sĂ©curisation. L'opĂ©ration apparaĂźt comme un succĂšs.

3e division d’infanterie (Al Kisik)

  • 9e brigade motorisĂ©e
  • 10e brigade motorisĂ©e (« les lions du dĂ©sert »)
  • 11e brigade motorisĂ©e
  • 12e brigade (formation en avril 2008)

12e division de l'armée irakienne (infanterie) (Tikrit)

La 12e DAI doit ĂȘtre mise sur pied en juillet 2008 par dĂ©doublement de la 4e division. Sa base arriĂšre sera Ă  Tikrit et elle prendra en compte la province de Salah ad-Din. Elle sera formĂ©e Ă  partir de trois anciennes brigades d’infrastructures stratĂ©giques et se verra attribuer la 4e brigade de la 4e division, une nouvelle 4e brigade sera formĂ© pour la 4e division grĂące aux effectifs excĂ©dentaires dans les 3 autres brigades de cette division.

  • 46e brigade motorisĂ© (ex-1re brigade d’infrastructures stratĂ©giques)
  • 47e brigade motorisĂ© (ex-2e brigade d’infrastructures stratĂ©giques)
  • 48e brigade (ex-9e brigade d’infrastructures stratĂ©giques)
  • 49e brigade (ex-4-4)

La 49e brigade, ancienne 4e brigade de la 4e DAI, brigade la plus opérationnelle de la 12e DAI, est actuellement (juillet 2008) déployée à Bagdad pour prendre part aux combats de Sadr City.

15e division de montagne

En cours de transfert depuis l’autoritĂ© du gouvernement rĂ©gional kurde, prĂ©vue pour devenir une division standard Ă  4 brigades de 3 bataillons de combat.

16e division de montagne

En cours de transfert depuis l’autoritĂ© du gouvernement rĂ©gional kurde, prĂ©vue pour devenir une division standard Ă  4 brigades de 3 bataillons de combat.

Futur corps d’armĂ©e Centre

Ce corps d'armée serait le seul qui recoupe un commandement opérationnel, à savoir celui de Bagdad.

5e division de l'armée irakienne (infanterie) (« division de fer ») (Kirkush)

Soldats du 4e bataillon, 19e brigade de la 5e division de l'armée irakienne monte la garde devant un poste de l'armée irakienne à Buhriz (en), Irak, 31 janvier 2007.
Des hommes de la 5e division le 25 juillet 2008 avant le déclenchement de l'opération Bashaer al-Kheir.

La 5e DAI est dĂ©ployĂ©e dans la rĂ©gion difficile de Diyala. C'est la rĂ©gion entre Bagdad et la frontiĂšre iranienne, une zone oĂč certains Ă©lĂ©ments insurgĂ©s (Les Sunnites baasistes, les Sunnites salafistes et les chiites de l'ArmĂ©e du Mahdi soutenant Moqtada Al-Sadr, sans oublier quelques groupuscules qui se situeraient dans la mouvance Al-QaĂŻda) disposent du soutien direct de l'Iran et de ses forces spĂ©ciales (Force Qods) et qui, pour les insurgĂ©s et les Iraniens, ne doit surtout pas ĂȘtre contrĂŽlĂ©e par les FSI. Les rĂ©gions de Diyala, Salah ad-Din, Kirkouk et du sud-est de Bagdad font l'objet de nombreuses opĂ©rations des FSI et de la Coalition, dans le but de dĂ©manteler les rĂ©seaux et d'interrompre le soutien iranien.

  • 18e brigade d'infanterie
  • 19e brigade d'infanterie (« les lions du dĂ©sert »)
  • 20e Brigade motorisĂ©e
  • 21e Brigade motorisĂ©e

La Kirkush Military Training Base (KMTB) est l'une des premiÚres installations construites pour la nouvelle armée irakienne dÚs janvier 2004[53].

Ordre de bataille en juillet 2010 :

  • 18e brigade motorisĂ©e (assaut aĂ©rien)
  • 19e brigade motorisĂ©e (« les lions du dĂ©sert ») (assaut aĂ©rien)
  • 20e Brigade motorisĂ©e
  • 21e Brigade motorisĂ©e

6e division de l'armée irakienne (infanterie) (Old Muthanna)

La 6e DAI est la plus ancienne formation de l’ArmĂ©e irakienne dĂ©ployĂ©e Ă  Bagdad. Elle a Ă©tĂ© constituĂ©e Ă  partir des unitĂ©s de la garde nationale irakienne (en) de la capitale et de toutes les unitĂ©s qui y Ă©taient stationnĂ©es en 2005. Elle rassemblait donc des effectifs beaucoup plus importants que ceux d’une division standard.

C'est une unité d'élite dont plusieurs bataillons ont reçu des formations commando et d'assaut aéromobile, il est probable qu'elle devienne une unité aéromobile de réaction rapide.

  • 22e brigade motorisĂ©e (« les Cobras »)
  • 23e brigade (en formation)
  • 24e brigade motorisĂ©e (« Muthanna »)
  • 25e brigade commando (assaut aĂ©romobile) (« les aigles de Bagdad »)
  • 54e brigade d’infanterie (assaut aĂ©romobile) (« les dĂ©fenseurs de Bagdad »)

Une des meilleures brigades (la 2e) a servi de base Ă  la 11e DAI (c'est aujourd’hui la 42e brigade). La 4e brigade (aujourd’hui 25e), qui a reçu un entraĂźnement commando des Special Forces amĂ©ricaines et une formation d’assaut aĂ©romobile, est en train de former la nouvelle brigade de la Garde prĂ©sidentielle.

Il est probable que la 54e brigade soit rattachée à la nouvelle 15e DAI (future division aéroportée ?) prévue pour Bagdad-Ouest. Celle-ci serait créée avec les unités en excédents de la 25e brigade avec comme base la base d'opération avancée Kalsu à Iskandariyah.

La 6e DAI est responsable du secteur de Bagdad-Ouest.

Ordre de bataille en juillet 2010 :

  • 22e brigade motorisĂ©e (« les cobras »)
  • 24e brigade motorisĂ©e (« Muthanna »)
  • 54e brigade motorisĂ©e (« les dĂ©fenseurs de Bagdad ») (air assault)
  • Deux soldats de l'armĂ©e irakienne montent la garde Ă  Adhamiya (en), prĂšs d'un site de vote pour le rĂ©fĂ©rendum historique d'octobre 2005.
    Deux soldats de l'armée irakienne montent la garde à Adhamiya (en), prÚs d'un site de vote pour le référendum historique d'octobre 2005.
  • Un soldat irakien de la Garde nationale (en) de Bagdad en 2005. Ces unitĂ©s constituent la 6e DAI aprĂšs la dissolution de la Garde nationale.
    Un soldat irakien de la Garde nationale (en) de Bagdad en 2005. Ces unités constituent la 6e DAI aprÚs la dissolution de la Garde nationale.
  • Fantassin du 4e bataillon, 1re brigade, 6e division en 2005.
    Fantassin du 4e bataillon, 1re brigade, 6e division en 2005.
  • 4 vĂ©hicules polonais Dzik-3 de la compagnie de police militaire de la 6e division irakienne; En 2006, 600 exemplaires de ce vĂ©hicule ont Ă©tĂ© commandĂ©s avec une option sur 1 000 autres sous le nom d'Ain Jaria-1.
    4 vĂ©hicules polonais Dzik-3 de la compagnie de police militaire de la 6e division irakienne; En 2006, 600 exemplaires de ce vĂ©hicule ont Ă©tĂ© commandĂ©s avec une option sur 1 000 autres sous le nom d'Ain Jaria-1[54].
  • Groupe de combat de la 6e division irakienne avec un HMMWV en aoĂ»t 2006.
    Groupe de combat de la 6e division irakienne avec un HMMWV en août 2006.
  • Des soldats irakiens s'entraĂźnent au combat aĂ©romobile dans la rĂ©gion de Bagdad en aoĂ»t 2007.
    Des soldats irakiens s'entraßnent au combat aéromobile dans la région de Bagdad en août 2007.
  • Les officiers de la 4e brigade, 6e division donnent leurs ordres avant un assaut aĂ©romobile au sud de Bagdad en juin 2007.
    Les officiers de la 4e brigade, 6e division donnent leurs ordres avant un assaut aéromobile au sud de Bagdad en juin 2007.

11e division d’infanterie (bĂątiment de l'ancien ministĂšre de la DĂ©fense)

Le commandant de la 11e division avec le général américain David Petraeus en 2007
Unité de la 42e brigade affrontant des éléments illégaux de l'Armée du Mehdi à Sadr City le 17 avril 2008
  • 42e brigade d’infanterie (« les tigres ») (ancienne 2-6)
  • 43e brigade d’infanterie
  • 44e brigade d’infanterie
  • 45e brigade d’infanterie (prĂ©vue pour ĂȘtre opĂ©rationnelle en 2008)

La 11e DI a Ă©tĂ© mise en place Ă  la fin de l’annĂ©e 2007 dans le cadre de la politique de « Surge » et du « Plan de sĂ©curisation de Bagdad ». Elle a Ă©tĂ© constituĂ©e Ă  partir de d'une brigade aguerrie, la 2e de la 6e DI (qui est devenue sa 1re brigade) et a reçu le soutien de la 4e de la 1re DI (qui opĂšre toujours Ă  Bagdad au cĂŽtĂ© de la 11e DI), Ă  laquelle se sont ajoutĂ©es deux brigades nouvellement constituĂ©es et une derniĂšre en cours de constitution. Elle assure le contrĂŽle de l’Est de Bagdad. Ses effectifs sont faibles par rapport Ă  ceux d’une division d’infanterie standard et l’on estime qu’elle pourrait devenir une division blindĂ©e.

17e division de l'armée irakienne (commando)

Ordre de bataille en juillet 2010 :

  • 23e brigade commando
  • 25e brigade commando (« les aigles de Bagdad »)
  • 55e brigade commando

Futur corps d’armĂ©e Sud

Commandement opérationnel de la province de Dhi Qar[55] Quartier général à Nassiriya

8e division motorisée (Diwaniya)

Soldats du 1er bataillon, 2e brigade, 8e division à Al Hillah au cours d'un exercice de tir rapproché pour leur graduation à l'issue d'un programme de formation de combattant avancé.

La 8e division motorisée est une unité bien entraßnée, opérationnelle et loyale. Son ancienne 3e brigade est devenue la 1re de la nouvelle 14e DM, et une nouvelle brigade (la 33e) est en cours de formation à la base avancée de Kalsu.

  • 30e brigade motorisĂ©e
  • 31e brigade motorisĂ©e
  • 32e brigade motorisĂ©e
  • 33e brigade motorisĂ©e (En formation Ă  FOB Kalsu)

Ordre de bataille en juillet 2010 :

  • 30e brigade commando
  • 31e brigade commando
  • 32e brigade commando
  • 33e brigade commando

18e division d’infanterie (Al Memona)

En train d'ĂȘtre mise sur pied par dĂ©doublement de la 8e DM. La 33e brigade de la 8e DM possĂšde dĂ©jĂ  6 bataillons de combat (soit 3 de plus que la normale).

Cette division aura l’organisation standard à 4 brigades à 3 bataillons de combat.

10e division d’infanterie (Nassiriya)

  • 38e brigade motorisĂ©e
  • 39e brigade d’infanterie
  • 40e brigade motorisĂ©e
  • 41e brigade motorisĂ©e

14e division motorisée (Mustafa) (Bassorah)

La 52e brigade, 14e division défile à sa cérémonie de graduation le 13 février 2008. Seulement cinq semaines aprÚs, cette brigade a pris part à l'opération Knight's Assault.
  • 50e brigade motorisĂ©e (ancienne 3-8)
  • 51e brigade motorisĂ©e (ancienne 5-10)
  • 52e brigade motorisĂ©e
  • 53e brigade (sera formĂ©e en mai 2008, probablement brigade de cavalerie blindĂ©e)

Force aérienne irakienne

Deux des quinze Beechcraft T-6 Texan II utilisés pour la formation des pilotes irakiens en 2010.

La force aĂ©rienne irakienne (en arabe : Al Quwwa al Jawwiya al Iraqiya, (ar) Ű§Ù„Ù‚ÙˆŰ© Ű§Ù„ŰŹÙˆÙŠŰ© Ű§Ù„ŰčŰ±Ű§Ù‚ÙŠŰ©) a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e le .

Au dĂ©but de la guerre Iran-Irak, elle aligne 30 escadrons et 376 avions de combat (MiG-21, SoukhoĂŻ Su-7, Hawker Hunter...), en 1988, elle dispose de plus de 40 escadrons et 476 avions de combat (MiG-25, SoukhoĂŻ Su-25, Mirage F-1). En 1990, son effectif est d'environ 40 000 personnel et elle dispose de 689 avions de combat[56].

De 2003 Ă  fin 2011, la dĂ©fense aĂ©rienne du territoire irakien est assurĂ©e par les chasseurs amĂ©ricains : l'armĂ©e de l'air de cet État ne disposant depuis sa reconstitution que d'avions de liaisons et de transports et d'hĂ©licoptĂšres, rĂ©partit sur onze bases aĂ©riennes[57].

Fin 2006, elle disposait de 748 aviateurs et de 28 aĂ©ronefs. Fin 2011, son effectif est de plus de 6 000 personnels pour 72 aĂ©ronefs. En 2012, une Ă©tude estime celui-ci Ă  5 050 personnes.

En 2009, le gouvernement dĂ©clare souhaiter acquĂ©rir un escadron de chasseurs F-16 et commencer la formation de ses pilotes avant la fin de 2009, afin que les appareils et leurs pilotes soient opĂ©rationnels dĂšs 2012. L’objectif est alors de disposer de 96 F-16 Block 50/52 Ă  l'horizon 2020[58].

Ce programme a eu du retard. Le 28 septembre 2011, on confirme la signature un premier contrat pour 18 F-16 Block 50/52 (version F-16IQ) et une demande pour un total de 36 F-16[59]. La demande est transmise au CongrĂšs des États-Unis le pour une livraison de 18 F-16IQ avec leurs armements, Ă©quipements, logistique et entrainement pour un contrat de 2,3 milliards de dollars[60].

Fin 2011, 6 premiers candidats pilotes de chasse sont aux États-Unis dont un qui commencera en janvier 2012 les cours d'introduction aux principes fondamentaux de la chasse[61]. Les 4 premiers sont livrĂ©s, avec retard, le 11 juillet 2015[62].

Six C-130J Hercules sont en commande, le premier d'entre eux a fait son premier vol en sortie d'usine au début de septembre 2012[63].

Marine irakienne

La marine irakienne, qui avait Ă©tĂ© quasiment dĂ©truite lors des guerres prĂ©cĂ©dentes, dispose de la base navale de Umm Qasr qui sera agrandie avec l'aide du Corps du gĂ©nie de l'armĂ©e des États-Unis. Son rĂŽle est actuellement limitĂ© Ă  surveillance des cĂŽtes et des installations pĂ©troliĂšres off-shore.

Son effectif est en 2010 de 1 500 marins et officiers, incluant 800 hommes du bataillon naval irakien (infanterie de marine) gardant les plates-formes pĂ©troliĂšres. En 2012, celui-ci est passĂ© Ă  3 600 hommes.

Sa flotte est composée en 2010 des navires suivant :

  • 4 patrouilleurs italiens Saettia dĂ©rivĂ© de la classe Diciotti dĂ©plaçant 393 tonnes pour 53,4 m de long armĂ© d'un Otobreda de 25 mm. immatriculĂ© de PS 702 Ă  PS 704;
  • 5 patrouilleurs Predator chinois (nom local : Al Uboor) achetĂ©s en 2002 sous le rĂ©gime bassiste qui furent livrĂ©s aprĂšs la chute de celui-ci;
  • 15 patrouilleurs Swiftships Model 35PB1208 E-1455 amĂ©ricains de 35 m de long Ă©quipĂ©s d'un canon automatique de 30 mm et de mitrailleuses lourdes livrĂ©s entre le 26 septembre 2010 et 2011;
  • 24 bateaux d'attaque rapides
  • 10 patrouilleurs de riviĂšre (PBR);
  • 26 patrouilleurs Defender;
  • 10 bateaux semi-rigides
  • 1 bateau piquet-radar; le Al Shams.

ProblĂšmes

Cette jeune armée a, en 2008, des problÚmes structurels :

  • problĂšme de logistique : le soutien est essentiellement amĂ©ricain, le MinistĂšre de la DĂ©fense irakien peinant Ă  organiser le transport du ravitaillement jusqu’à des villes comme Mossoul.
  • problĂšme de confiance : les forces irakiennes acceptent d’intervenir en 1er Ă©chelon si elles se sentent soutenues et couvertes par les unitĂ©s de la coalition.
  • problĂšmes institutionnels divers : les rivalitĂ©s entre la Police Nationale et l’ArmĂ©e, entre la premiĂšre et les forces de police locale, entre chefs, entre factions, continuent de miner l’efficacitĂ© opĂ©rationnelle de la 2e division irakienne
  • L’absentĂ©isme est un problĂšme dans la mise sur pied de la nouvelle armĂ©e professionnelle irakienne. Bien que la rĂšgle nationale soit d'une semaine de permission pour trois semaines de service en campagne, certaines unitĂ©s, comme la 2e DI, pratiquent un timing d'une semaine de permission pour deux semaines de service[64].

En 2014, l’offensive des forces de Daech (sunnites) a dĂ©montrĂ© des problĂšmes de motivation de forces supĂ©rieures en nombre qui se sont dĂ©bandĂ©es face Ă  l’ennemi.

Donations et achats de matériels

Trois contrats ont Ă©tĂ© signĂ©s en 2008 avec les États-Unis portant respectivement sur des forces mĂ©canisĂ©es incluant notamment 140 chars M-1A1M de seconde main dont la livraison s'effectue entre aoĂ»t 2010 et le dĂ©but de septembre 2012[65] pour 860 millions de dollars, financĂ©e pour moitiĂ© par les autoritĂ©s irakiennes et pour l’autre grĂące Ă  l’aide financiĂšre amĂ©ricaine. L'objectif est d'en acquĂ©rir finalement 700[66] - [67] - [68] - [69] - [70], des Humvee, des camions HEMTT et des postes de commandement M-577; des transports de troupes (392 8x8 Stryker dont 352 avec tourelle de 25 mm) ; et enfin 24 hĂ©licoptĂšres (Bell 407 ou AH-6), incluant des missiles Hellfire, 565 mortiers de 120 mm, 665 mortiers de 81 mm). L'ensemble reprĂ©sente plus de 7,5 milliards de dollars[71].

Le 25 mars 2009, un contrat d'achat de 24 hĂ©licoptĂšres EC-135 d'Eurocopter pour environ 360 millions d'euros a Ă©tĂ© signĂ©[72].

Les forces amĂ©ricaines ont transfĂ©rĂ© le 5 000e HMMWV le 22 avril 2009 aux forces irakiennes, ils en ont un total de 8 000 en juillet 2009[73].

Le 9 octobre 2012, la Russie annonce qu'une sĂ©rie de contrats d'armements Ă  hauteur de 4,2 milliards de dollars ont Ă©tĂ© signĂ©s. Le quotidien Ă©conomique russe Vedomosti mentionnait notamment 30 hĂ©licoptĂšres Mi-28 et 42 systĂšmes de missiles sol-air Pantsir-S1[74] mais en novembre 2013, ce sont des Mi-24 qui ont commencĂ© Ă  ĂȘtre livrĂ©s.

Armement léger

Les armes de la nouvelle Armée irakienne proviennent d'achats (avant 2003), de « dons » (2003-présent) ou des arsenaux irakiens. La plupart de ces armes ont connu la guerre Iran-Irak, la guerre du Golfe puis la guerre d'Irak et équipent aussi la police nationale irakienne comme les groupes de la guérilla irakienne :

Les G17 et G19 servent aussi dans la PNI.

La plupart de ces FA sont munis de lance-grenade M-203 de 40 mm . Les M16A4/M4A1 sont rĂ©servĂ©s aux Forces spĂ©ciales irakiennes.

Notes et références

  1. (en) http://www.mnf-iraq.com/index.php?option=com_content&task=view&id=16797&Itemid=132 Brig. Gen. Anderson from Camp Liberty, Feb. 1, Multi-National Force-Iraq, 3 février 2008
  2. (en) « Iraq to Spend 5 $ Billion on U.S. Weapons: Deals », sur Defense News,
  3. (en) « Rebuilt T-72 Tanks for the Iraqi Army », sur Defense industry daily,
  4. Une "division" blindĂ©e de la Garde rĂ©publicaine "type 2003", Ă©quipĂ©e en moyenne d'environ 120 chars moyens T-72 de fabrication irakienne ("Lion de Babylone", dont, en particulier, le blindage est de qualitĂ© nettement infĂ©rieure Ă  celui des T-72 de fabrication soviĂ©tique, char Ă©quipĂ© d'un canon Ă  Ăąme lisse de 125 mm, tirant des munitions flĂšche (Kinetic energy penetrator) (OFL), capables de percer une partie des surfaces blindĂ©es des chars lourds de la Coalition, trĂšs dangereux pour les vĂ©hicules ce combat d'infanterie (VCI) de type Bradley ou Warrior, mais dont un obus quelconque n'a de chance raisonnable d'atteindre une cible en mouvement lent qu'Ă  moins de 1 200 m), d'environ 40 (VCI) BMP-2 (vĂ©hicule de combat d'infanterie dont le canon de 30 mm est efficace Ă  1 500 m, susceptible de « neutraliser Â» certains des chars lourds de la Coalition en endommageant certains de leurs accessoires, mais dont les missiles antichar AT-4 Spigot ne percent plus la plus grande partie des surfaces blindĂ©es des chars lourds de la Coalition), de l'Ă©quivalent d'un bataillon d'Ă©clairage Ă©quipĂ© de BRDM, de l'Ă©quivalent d'un bataillon d'artillerie (canons tractĂ©s D-20 et/ou D-30 et de quelques canons automoteurs 2S1 Gvozdika et/ou 2S3 Akatsiya et/ou AuF1 GCT et/ou lance-roquettes multiples BM-21 Grad) et d'un certain nombre de vĂ©hicules de transport, Ă©tait Ă©quivalente Ă  une brigade blindĂ©e Ă©quipĂ©e de AMX-30 B2 (tirant des munitions flĂšche OFL de 105 mm sur objectif mobile) et de vĂ©hicules de combat d'infanterie (VCI) AMX-10 P armĂ©s d'un canon de 20 mm efficace Ă  1 000 m, mais ce, uniquement en combat rapprochĂ© car, Ă  moyenne distance (1000-2 000 m), elle n'avait guĂšre plus de valeur qu'un rĂ©giment d'AMX-30 B2 et, Ă  grande distance (2000-3 000 m), elle devait Ă©quivaloir Ă  un groupement d'escadrons de chars lourds de combat Leclerc (tirant en marche des munitions OFL de 120 mm sur objectif mobile)... Une "division" blindĂ©e de la Garde RĂ©publicaine ne pouvait valablement se battre qu'en zones semi-urbaines.
  5. Une division mĂ©canisĂ©e de l'armĂ©e rĂ©guliĂšre irakienne "type 2003", Ă©quipĂ©e en moyenne d'environ 40 chars moyens T-72 Lion de Babylone (de fabrication irakienne, dont, en particulier, le blindage est de qualitĂ© nettement infĂ©rieure Ă  celui des T-72 de fabrication soviĂ©tique, char Ă©quipĂ© d'un canon Ă  Ăąme lisse de 125 mm, tirant des munitions flĂšche (OFL), capables de percer une partie des surfaces blindĂ©es des chars lourds de la Coalition, trĂšs dangereux pour les vĂ©hicules ce combat d'infanterie (VCI) de type Bradley ou Warrior mais dont un obus quelconque n'a de chance raisonnable d'atteindre une cible en mouvement lent qu'Ă  moins de 1 200 m), d'environ 120 vĂ©hicules de combat d'infanterie (VCI) BMP-1 (vĂ©hicules de combat d'infanterie obsolĂštes, pouvant nĂ©anmoins ĂȘtre considĂ©rĂ©s aujourd’hui comme des vĂ©hicules de transport de troupe bien armĂ©, pouvant appuyer efficacement une infanterie dĂ©barquĂ©e, mais dont le canon "basse pression" de 73 mm, par manque de prĂ©cision, n'est efficace sur un vĂ©hicule qu'Ă  moins de 400 m, et dont les missiles antichar AT-3 Sagger ne percent plus la plus grande partie des surfaces blindĂ©es des chars lourds de la Coalition), de l'Ă©quivalent d'un bataillon d'Ă©clairage Ă©quipĂ© de BRDM, d'un bataillon Ă©quipĂ© de vĂ©hicule de combat Ă  roues (VCR) armĂ©s de missiles antichar HOT de premiĂšre gĂ©nĂ©ration mais capables de percer une partie des surfaces blindĂ©es des chars lourds de la Coalition, de l'Ă©quivalent d'un bataillon d'artillerie (canons tractĂ©s D-20 et/ou D-30 et, peut-ĂȘtre, quelques canons automoteurs 2S1 Gvozdika et/ou 2S3 Akatsiya et/ou AuF1 GCT et/ou lance-roquettes multiples BM-21 Grad) et d'un certain nombre de vĂ©hicules de transport, Ă©tait Ă©quivalente Ă  une brigade d'infanterie mĂ©canisĂ©e Ă©quipĂ©e d'AMX-30 B2 (tirant des munitions flĂšche OFL de 105 mm sur objectif mobile) et de vĂ©hicules de combat d'infanterie (VCI) AMX-10 P armĂ©s d'un canon de 20 mm efficace Ă  1 000 m, mais ce, uniquement en combat rapprochĂ© car, Ă  moyenne distance (1000-2 000 m), elle n'avait guĂšre plus de valeur qu'un groupement d'escadrons d’AMX-30 B2 (tirant des munitions flĂšche OFL de 105 mm sur objectif mobile) et, Ă  grande distance (2000-3 000 m), elle devait Ă©quivaloir Ă  un escadron de chars lourds de combat Leclerc (tirant en marche des munitions OFL de 120 mm sur objectif mobile)... Une "division" mĂ©canisĂ©e de la Garde rĂ©publicaine ne pouvait valablement se battre qu'en zones urbaines ou semi-urbaines.
  6. Une "division" d'infanterie motorisĂ©e de la Garde rĂ©publicaine "type 2003", composĂ©e en moyenne de l'Ă©quivalent de trois RĂ©giments d'infanterie Ă©quivalent chacun Ă  un RĂ©giment d'infanterie de montagne (disposant chacun de l'Ă©quivalent d'une compagnie d'Ă©clairage, d'une compagnie antichar dotĂ©e de missiles antichar Milan de premiĂšre gĂ©nĂ©ration mais capables de percer une partie des surfaces blindĂ©es des chars lourds de la Coalition), d'une compagnie de commandos et une compagnie d'appui Ă©quipĂ©e de mortiers portĂ©s de 81 mm, disposant de vĂ©hicules de transport de troupes (VTT) BTR Ă  roues (Ă©quipĂ©s d'une mitrailleuse lourde de 14,5 mm et d'un fusil mitrailleur de 12,7 mm) organiques, et de l'Ă©quivalent d'un bataillon d'Ă©clairage Ă©quipĂ© de BRDM, d'un bataillon Ă©quipĂ© de vĂ©hicule de combat Ă  roues (VCR) armĂ©s de missiles antichar HOT de premiĂšre gĂ©nĂ©ration mais capables de percer une partie des surfaces blindĂ©es des chars lourds de la Coalition), d'un bataillon de commandos, d'un bataillon d'appui Ă©quipĂ© de mortiers de 120 mm, d'un escadron de chars moyens T-62 (ou T-72 Lion de Babylone de fabrication irakienne, dont, en particulier, le blindage est de qualitĂ© nettement infĂ©rieure Ă  celui des T-72 de fabrication soviĂ©tique, char Ă©quipĂ© d'un canon Ă  Ăąme lisse de 125 mm, tirant des munitions flĂšche (OFL), capables de percer une partie des surfaces blindĂ©es des chars lourds de la Coalition, trĂšs dangereux pour les vĂ©hicules ce combat d'infanterie (VCI) de type Bradley ou Warrior mais dont un obus quelconque n'a de chance raisonnable d'atteindre une cible en mouvement lent qu'Ă  moins de 1 200 m) et d'un certain nombre de vĂ©hicules de transport, correspondait Ă  une Brigade d'infanterie motorisĂ©e de la Coalition. Comme toute unitĂ© d'infanterie non mĂ©canisĂ©e, et comme les irakiens l'avaient appris Ă  leurs dĂ©pens lors du dĂ©sastre militaire qu'ils avaient subi Ă  l'occasion de la guerre du Golfe de 1991, une "division" d'infanterie motorisĂ©e de la Garde rĂ©publicaine ne pouvait se battre qu'en terrain favorable, Ă  savoir en zones urbaines, en zones montagneuses ou en zones couvertes.
  7. Une "division" blindĂ©e de l'armĂ©e rĂ©guliĂšre irakienne "type 2003", Ă©quipĂ©e en moyenne d'environ 120 chars moyens T-54 totalement obsolĂštes (canon Ă  Ăąme rayĂ©e de 100 mm, ne tirant pas de munition flĂšche (OFL), tirant des obus perforants (OP) et des obus Ă  charge creuse(OCC) ne perçant plus la plus grande partie des surfaces blindĂ©es des chars lourds de la Coalition, et dont un obus quelconque n'a de chance raisonnable d'atteindre une cible en mouvement lent qu'Ă  moins de 1 000 m), d'environ 40 (VCI) BMP-1 (vĂ©hicules de combat d'infanterie obsolĂštes, pouvant nĂ©anmoins ĂȘtre considĂ©rĂ©s aujourd’hui comme des vĂ©hicules de transport de troupe bien armĂ©, pouvant appuyer efficacement une infanterie dĂ©barquĂ©e, mais dont le canon « basse pression » de 73 mm, par manque de prĂ©cision, n'est efficace sur un vĂ©hicule qu'Ă  moins de 400 m, et dont les missiles antichar AT-3 Sagger ne percent plus la plus grande partie des surfaces blindĂ©es des chars lourds de la Coalition), disposant de l'Ă©quivalent d'une Compagnie d'Ă©clairage Ă©quipĂ© de BRDM, montĂ©e sur vĂ©hicules lĂ©gers, d'une batterie d'artillerie (canons tractĂ©s D-20 et/ou D-30) et d'un petit nombre de vĂ©hicules de transport ne permettant pas, et de loin, de dĂ©placer l'ensemble de la « division » en une seule fois, Ă©tait Ă©quivalente Ă  un rĂ©giment renforcĂ© de Cavalerie lĂ©gĂšre blindĂ©e Ă©quipĂ© de Sagaie (tirant des munitions OFL de 90 mm, avec tĂ©lĂ©mĂštre laser et calculateur de tir) et ce, uniquement en combat rapprochĂ© car, Ă  moyenne distance (1000-2 000 m), elle n'avait guĂšre plus de valeur qu'un groupement d'escadrons de cavalerie lĂ©gĂšre blindĂ©e Ă©quipĂ© d'AMX-10 RC (tirant des OFL de 105 mm sur objectif mobile) et, Ă  grande distance (2000-3 000 m), elle devait Ă©quivaloir Ă  un escadron de chars lourds de combat Leclerc (tirant en marche des OFL de 120 mm sur objectif mobile)... Une "division" blindĂ©e de l'armĂ©e rĂ©guliĂšre irakienne ne pouvait valablement se battre qu'en zones semi-urbaines.
  8. Une "division" mĂ©canisĂ©e de l'armĂ©e rĂ©guliĂšre irakienne "type 2003", Ă©quipĂ©e en moyenne d'environ 40 chars moyens T-54 totalement obsolĂštes (canon Ă  Ăąme rayĂ©e de 100 mm, ne tirant pas de munition flĂšche (OFL), tirant des obus perforants (OP) et des obus Ă  charge creuse (OCC) ne perçant plus la plus grande partie des surfaces blindĂ©es des chars lourds de la Coalition, et dont un obus quelconque n'a de chance raisonnable d'atteindre une cible en mouvement lent qu'Ă  moins de 1 000 m), d'environ 120 (VTT) MT-LB (vĂ©hicule de transport de troupes dont l’armement principal se limite Ă  un fusil mitrailleur de 7,62 mm), disposant de l'Ă©quivalent d'une compagnie d'Ă©clairage montĂ©e sur vĂ©hicules lĂ©gers, d'une compagnie de missiles anti-char (Ă©quipĂ©e d'un petit nombre de missiles antichar AT-3 Sagger portatifs, demandant un trĂšs grand entraĂźnement des servants pour avoir une probabilitĂ© raisonnable d'atteindre son but, et ne perçant plus la plus grande partie des surfaces blindĂ©es des chars lourds de la Coalition), de deux batteries d'artillerie (canons tractĂ©s D-20 et/ou D-30) et d'un petit nombre de vĂ©hicules de transport ne permettant pas, et de loin, de dĂ©placer l'ensemble de la "division" en une seule fois, Ă©tait Ă©quivalente Ă  un rĂ©giment d'infanterie mĂ©canisĂ©e Ă©quipĂ© d'AMX-30 B2 (tirant des munitions flĂšche OFL de 105 mm sur objectif mobile) et de vĂ©hicules de combat d'infanterie (VCI) AMX-10 P armĂ©s d'un canon de 20 mm et ce, uniquement en combat rapprochĂ© car, Ă  moyenne distance (1000-2 000 m), elle n'avait guĂšre plus de valeur qu'un escadron d’AMX-30 B2 (tirant des munitions flĂšche OFL de 105 mm sur objectif mobile) et, Ă  grande distance (2000-3 000 m), elle devait Ă©quivaloir Ă  un peloton de chars lourds de combat Leclerc (tirant en marche des munitions OFL de 120 mm sur objectif mobile)... Une "division" mĂ©canisĂ©e de l'armĂ©e rĂ©guliĂšre irakienne ne pouvait valablement se battre qu'en zones urbaines ou semi-urbaines.
  9. Une "division" d'infanterie (lĂ©gĂšre) de l'armĂ©e rĂ©guliĂšre irakienne "type 2003", composĂ©e en moyenne de l'Ă©quivalent de trois bataillons d'infanterie lĂ©gĂšre (disposant chacun de quelques moyens d'Ă©clairage, de quelques canons sans recul antichar de 73 (SPG-9) mm (tirant des Ă  obus Ă  charge creuse (OCC) ne perçant plus la plus grande partie des surfaces blindĂ©es des chars lourds de la Coalition) et de quelques mortiers portĂ©s de 60 mm, mais ne disposant pas de moyens de transports organiques) Ă©quivalent chacun Ă  un bataillon d'infanterie de montagne, et de l'Ă©quivalent d'une compagnie d'Ă©clairage montĂ©e sur vĂ©hicules lĂ©gers, d'une compagnie de missiles anti-char (Ă©quipĂ©e d'un petit nombre de missiles antichar AT-3 Sagger portatifs, demandant un trĂšs grand entraĂźnement des servants pour avoir une probabilitĂ© raisonnable d'atteindre son but, et ne perçant plus la plus grande partie des surfaces blindĂ©es des chars lourds de la Coalition), d'une compagnie d'appui Ă©quipĂ©e d'un petit nombre de mortier de 120 mm, et d'un petit nombre de vĂ©hicules de transport ne permettant pas, et de loin, de dĂ©placer l'ensemble de la "division" en une seule fois, Ă©tait Ă©quivalente Ă  un rĂ©giment d'infanterie de montagne. Comme toute unitĂ© d'infanterie non mĂ©canisĂ©e, et comme les Irakiens l'avaient appris Ă  leurs dĂ©pens lors du dĂ©sastre militaire qu'ils avaient subi Ă  l'occasion de la guerre du Golfe de 1991, une division d'infanterie (lĂ©gĂšre) de l'armĂ©e rĂ©guliĂšre irakienne ne pouvait se battre qu'en terrain favorable, Ă  savoir en zones urbaines, en zones montagneuses ou en zones couvertes.
  10. (en) Special Republican Guard (SRG) [Special Forces Brigade of the Presidential Palace], Global Security<
  11. (en) Republican Guard; Global Security
  12. Les unitĂ©s de la Garde rĂ©publicaine ont subi de nombreuses rĂ©organisations et rĂ©affectations, en particulier aprĂšs 1991. Il ne peut donc y avoir, ni organigramme, ni tableau d'affectation unique ; de plus, les unitĂ©s Ă©taient modulables en fonction des missions : les « brigades » pouvaient ĂȘtre rĂ©affectĂ©es Ă  la demande aux diffĂ©rentes « divisions », chaque « division » ayant ainsi un nombre variable de « brigades » et, Ă  l'intĂ©rieur des « divisions », les « rĂ©giments » ou les « bataillons » pouvaient ĂȘtre rĂ©affectĂ©s Ă  la demande aux « brigades », chaque « brigade » ayant ainsi un nombre variable de "rĂ©giments" ou de « bataillons ». Cette trĂšs grande modularitĂ© (peut-ĂȘtre inspirĂ©e par l'exemple amĂ©ricain... ou par l'exemple français) explique, au moins en partie, les organigrammes et les tableaux d'affectation trĂšs divers que l'on trouve, Ă  propos des UnitĂ©s de la Garde rĂ©publicaine, dans la littĂ©rature. Par suite, une « division » blindĂ©e ou une « division » d'infanterie motorisĂ©e pouvait trĂšs rapidement ĂȘtre, par exemple, transformĂ©e en une division" mĂ©canisĂ©e", etc. L'ArmĂ©e rĂ©guliĂšre irakienne, comme l'ArmĂ©e française actuelle, fonctionnait probablement suivant le mĂȘme principe. Les compositions et les lieux d'affectation donnĂ©s ici correspondent Ă  ceux qui auraient Ă©tĂ© ceux de la Garde rĂ©publicaine en 2002 ; il n'est pas exclu que des modifications aient Ă©tĂ© apportĂ©es Ă  celles-ci au dĂ©but de 2003.
  13. Division mécanisée "Adnan"
  14. "division" d'infanterie motorisée "Nabuchodonosor"
  15. "L’appel du Prophùte"
  16. (en) Division blidée "Al Nida"
  17. "division" blindée "Hammurabi" "division" blindée "Hammurabi"
  18. "division" blindée "Al Medina" "division" blindée "Al Medina"
  19. "division" d'infanterie motorisée "Baghdad" "division" d'infanterie motorisée "Baghdad"
  20. (fr) Armée iraquienne en février 2003, site Mara Jade Skywalker
  21. (en) Roquette FROG-7
  22. L'armée irakienne, en pleine reconstruction, célÚbre son 90e anniversaire, AFP, 6 janvier 2010
  23. (en) COALITION PROVISONAL SUTHORITY ORDER NUMBER 2
  24. (fr) INTELLIGENCE ONLINE - Édition française - BAGDAD B. Shawkat Zebari
  25. MinistĂšre de la DĂ©fense, Centre de Doctrine de l'Emploi des Forces : Irak, L'adaptation au son du canon, p. 17
  26. Le gĂ©nĂ©ral David Petraeus, Ă  la diffĂ©rence des autres gĂ©nĂ©raux amĂ©ricains (spĂ©cialistes, eux, de la Blitzkrieg) prĂ©sents Ă  cette Ă©poque en Irak, est un spĂ©cialiste de la guĂ©rilla et de la contre insurrection, forme de guerre qu'il a beaucoup Ă©tudiĂ© dans les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. DĂšs son arrivĂ©e en Irak, le gĂ©nĂ©ral Petraeus avait appliquĂ© dans le secteur Nord dont il Ă©tait responsable, des mĂ©thodes d'occupation totalement diffĂ©rentes des mĂ©thodes « trĂšs brutales Â» appliquĂ©es alors par les autres gĂ©nĂ©raux amĂ©ricains dans les secteurs dont ils Ă©taient responsables (au gĂ©nĂ©ral britannique commandant le secteur d'occupation de Bassorah, qui lui expliquait longuement les multiples problĂšmes auxquels il avait Ă  faire face Ă  Bassorah, le gĂ©nĂ©ral amĂ©ricain commandant un secteur du « triangle sunnite Â», visiblement agacĂ©, n'en tenant plus, lui rĂ©pliqua brutalement, en l'interrompant : « Nous, les AmĂ©ricains, on n'a pas de problĂšme : les problĂšmes, on les Ă©crase ! Â» (bataille de Falloujah)), mĂ©thodes « souples Â» assez voisines de celles qu'appliquaient au mĂȘme moment les Britanniques (fort de l'expĂ©rience qu'ils avaient acquis en Irlande du Nord) dans le secteur de Bassorah ; dans ces deux secteurs, l'insurrection se dĂ©veloppa moins et beaucoup plus lentement que dans les autres secteurs d'occupation.
  27. (en) [PDF]« Stand Up and Be Counted: The Continuing Challenge of Building the Iraqi Security Forces, U.S. House of Representatives, Committee on Armed Services, Subcommittee on Oversight & Investigations, 22 juillet 2007 »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?) (consultĂ© le )
  28. (en) Measuring Stability and Security in Iraq, February 2006
  29. (en) U.S. says Iranians train Iraqi insurgents, Chris Collin, McClatchy Newspapers, 19 août 2007
  30. (fr) Irak : l'armĂ©e va rĂ©intĂ©grer 20 000 officiers de l'Ă©poque de Saddam Hussein, Le Nouvel Observateur, 26 fĂ©vrier 2010
  31. Multi-National Force - Iraq - Professional Education
  32. (en) « Site officiel du Multi National Security Transition Command - Iraq »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?) (consultĂ© le )
  33. (en) Iraqi Military Reconstruction, Global Security
  34. (en) Agence France-Presse, « Up to 763 contractors to train Iraqi forces: U.S. », sur The Raw Story, (consulté le )
  35. Philippe Chapleau, « Former l'armĂ©e irakienne : « peu de soldats amĂ©ricains en uniforme, beaucoup de contractuels Â» », sur Ouest-France, (consultĂ© le )
  36. (en) Unit of Action. L’US Army est dĂ©sormais basĂ©e sur les brigades qui peuvent ĂȘtre engagĂ©es sous le commandement de n’importe quelle division sur le terrain.
  37. Michel Goya, « Les lĂ©gions dangereuses », sur La voie de l’épĂ©e, (consultĂ© le ).
  38. 'Ghost' soldiers haunt Iraqi army , Al-Monitor, 17 novembre 2014.
  39. L'armée irakienne reconnaßt avoir abandonné des milliers de véhicules blindés, Le Monde avec AFP, 1er juin 2015.
  40. Michel Goya, « Détruire Daech, point de situation », sur http://lavoiedelepee.blogspot.fr/, (consulté le ).
  41. Pour le premier ministre irakien, Bagdad manque « de renseignements et de soutien aérien », Le Monde, 2 juin 2015.
  42. Pour le premier ministre irakien, Bagdad manque « de renseignements et de soutien aérien ».
  43. (en) Iraqi Security Forces Five Year Plan: An updated projection
  44. http://www.longwarjournal.org/multimedia/OOBpage9-IAJoint%20forming.pdf
  45. (en) IGFC Mosul Sector
  46. (en) IGFC Ramadi Sector
  47. L'ambassadeur des États-Unis en Irak fait part de son optimisme
  48. (fr) IGFC Baghdad Sector
  49. (en) IGFC Mid-Euphrates Sector
  50. (en) IGFC Basrah Sector
  51. « Fin de livraison des M1A1 Abrams destinés à l'IRAK », (consulté le ).
  52. (en) IGFC Ramadi and Mosul Sectors
  53. (en) Kirkush Military Training Base sur Global Security
  54. (en) Iraqis Take Lead in Tactical Ops With Up-Armored Vehicles, 11 avril 2006, American Forces Press Service
  55. Devant couvrir le sud du pays ?
  56. « La tempĂȘte vu du dĂ©sert », Le Fana de l'aviation, no 506,‎ , p. 20 (ISSN 0757-4169)
  57. Thales veut gérer les bases aériennes, Intelligence Online no 632, 6 janvier 2011
  58. Le renouveau de l'armée de l'air irakienne, TTU, 23 avril 2009
  59. (en) « Iraq Seeks F-16 Fighters », sur Defense Industry, (consulté le )
  60. (en) [PDF]« Iraq F-16 Aircraft », sur Defense Security Cooperation Agency, (consulté le )
  61. (en) Maj. Stacie N. Shafran, « F-16s to strengthen Iraqi air defense, partnership with U.S. », sur U.S Air Force, (consulté le )
  62. « L'Irak prend possession des quatre premiers F-16 américains », sur Le Parisien, (consulté le ).
  63. (en) « Iraq’s First Super Hercules », sur Lockheed Martin, (consultĂ© le )
  64. (en) Walling Mosul, Bill Roggio, The Long War Journal, 11 mars 2008
  65. (en) « Iraq to Receive 140 Abrams Tanks: U.S. », sur Defense News,
  66. (en) « Procurement: Iraq Buys What It Knows », Strategypage.com, (consulté le )
  67. (en) « Iraqi military plans major arms purchase », sur Your Defence News,
  68. (en) « M1 Abrams Tanks for Iraq », sur Defense Industry Daily,
  69. Agence France-Presse, Iraq takes delivery of American tanks, defencetalk.com, (lire en ligne)
  70. Guillaume Belan, « L’Irak reçoit ses derniers chars Abrams », sur Force Operationq Blog, (consultĂ© le )
  71. (fr) L'armée irakienne remonte en puissance, Athéna et moi, 4 août 2008
  72. (fr) Paris et Bagdad renouent des relations commerciales, Le Monde, 25 mars 2009
  73. (en) 5,000th M1114 HMMWV transferred to ISF, 25 avril 2009, multi-national force
  74. « Moscou signe un contrat d'armement de 4,2 milliards de dollars avec Bagdad », sur Le Monde, (consulté le )

Sources

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.