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Bataille de Bassorah (2008)

La bataille de Bassorah débuta le pendant la guerre d'Irak lorsque l'armée irakienne lance l'opération du nom de code Saulat al-Fursan afin de nettoyer la ville de Bassorah de toute présence de l'Armée du Mahdi. Il s'agit de la première opération majeure planifiée et exécutée par les forces gouvernementales depuis l'invasion de 2003.

Bataille de Bassorah
Informations générales
Date 25-
Lieu Bassorah, Irak
Issue Victoire stratégique irakienne
Tactiquement indécise
Commandants
Drapeau de l'Irak Ali Ghaidan Majid
Drapeau de l'Irak Mohan al-Furayji
Drapeau de l'Irak Fadhil Jalil al-Barwari
Moqtada al-Sadr
Shiek Ali al-Sauid
Forces en présence
30 000 hommes
4 hélicoptères Mi-17
2 hélicoptères Bell UH-1 Iroquois
2 avions C-130 Hercules
3 avions de reconnaissance Zenith CH 2000
16 000 hommes
Pertes
30 morts
400 blessés
1 000 à 4 000 déserteurs
1 Mi-17 abattu
1 BMP-1 et 5 AMZ Dzik détruits
9 véhicules blindés capturés
400 morts
600 blessés
155 capturés
(chiffres officiels irakiens[1])
Civils : 50 morts

Guerre d'Irak

CoordonnĂ©es 30° 30′ nord, 47° 48′ est
GĂ©olocalisation sur la carte : Irak
(Voir situation sur carte : Irak)
Bataille de Bassorah

Le premier ministre irakien Nouri al-Maliki supervisa directement les opérations à Bassorah à partir du .

Contexte historique

En 2003, lors de l'opération liberté irakienne, la ville tombe aux mains des Britanniques le .

En , l'armée britannique cède son contrôle à la nouvelle armée irakienne qui concentre ses forces autour de l'aéroport international de Bassorah.

DĂ©roulement de la bataille

Char T-72 de la nouvelle armée irakienne. Les blindés jouèrent un rôle majeur dans la prise de Bassorah.
Un soldat irakien examinant des obus de mortier saisis Ă  Bassorah le 19 avril 2008.

Le , les avions irakiens et de la Coalition scrutent la ville afin d'obtenir des renseignements et de mener des frappes aĂ©riennes contre les positions insurgĂ©es dans le but de soutenir les troupes irakiennes au sol. La forte rĂ©sistance de l'ArmĂ©e du Mahdi dans la ville voit toutefois l'enlisement des 15 000 Irakiens mobilisĂ©s, qui nĂ©cessitent l'appui de l'US Air Force ainsi que de la Royal Air Force et d'artillerie afin d'en venir Ă  bout. Plus de 1 000 pertes sont reportĂ©es en six jours de combats intenses[2].

Après un cessez-le-feu négocié par l'Iran le , Moqtada al-Sadr retire ses miliciens des rues de Bassorah mais avait remporté une victoire politique majeure.

Le , les Irakiens prennent le contrĂ´le du centre-ville[3].

Bilan et conséquences

Les Irakiens perdirent 30 tuĂ©s, 400 blessĂ©s, 1 000 Ă  4 000 dĂ©serteurs ainsi que 1 hĂ©licoptère Mil Mi-17 abattu, 1 BMP-1 et 5 AMZ Dzik dĂ©truits et 9 autres vĂ©hicules blindĂ©s capturĂ©s tandis que les insurgĂ©s eurent 400 tuĂ©s, 600 blessĂ©s et 155 capturĂ©s selon le Ministère de la DĂ©fense irakien[4].

RĂ©actions

L'opération du gouvernement irakien fut soutenue par les partis politiques kurdes et même par l'ambassadeur iranien en Irak, Hasan Kazemi Qomi, qui déclare appuyer le gouvernement irakien contre les « hors-la-loi » à Bassorah alors qu'en même temps celui-ci avait vivement critiqué les opérations américaines à Sadr City, menées également contre l'Armée du Mahdi[5].

Les gouvernements amĂ©ricain et britannique ont exprimĂ© leur soutien Ă  l'opĂ©ration et le ministre de la DĂ©fense du Royaume-Uni Des Browne indique que 4 000 soldats britanniques resteront dĂ©ployĂ©s en Irak[6].

Le groupe chiite Asaïb Ahl al-Haq, mené par Qais al-Khazali, a également pris part aux combats contre l'Armée du Mahdi[7].

Source

Notes et références

  1. (en) Britain and the battle for Basra, BBC News, 30 mars 2008
  2. (en-GB) « Iraq forces battle Basra militias », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. (en-US) James Glanz et Alissa J. Rubin, « Iraqi Army Takes Last Basra Areas From Sadr Force », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  4. (en-GB) « Iraqi cleric calls off militias », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. (en) Agence France Press, « Iran slams US for bombings in Baghdad militia bastion »,
  6. (en) « UK halts troop cuts after Iraq clashes », sur CNN.com (consulté le )
  7. Pierre Barbancey, « Les milices chiites d’Irak,un pouvoir dans le pouvoir », L'Humanité, (consulté le )

Liens externes

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