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Qais al-Khazali

Qais al-Khazali (né en 1974[1]) est le que fondateur et leader de la milice chiite Asaïb Ahl al-Haq (AAH; Arabe: عصائب أهل الحق ‘Aṣayib Ahl al-Haq, Ligue des vertueux). Cette milice est considérée par les États-Unis comme l'une des plus dangereuses d'Irak. Elle a été dirigée de l'extérieur par Qassem Soleimani, le chef de la force iranienne Al-Qods. Elle fut impliquée dans la lutte contre l'armée américaine lors de l'occupation de l'Irak, comme lors de l'attaque du quartier général de la province de Kerbala le [2] - [3], mais également dans des conflits confessionnels avec des groupes sunnites. Ce groupe est régulièrement accusé d'exactions contre les combattants de l’état islamique d'Irak[4]. Asa’ib Ahl al-Haq et ses dirigeants, Qais et Laith al-Khazali, sont reconnus comme terroristes par le Département d’État des États-Unis depuis [5].

Qais al-Khazali
Illustration.
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Sadr City, Bagdad, Irak
Nationalité irakienne
Parti politique Armée du Mahdi, Asa'ib Ahl al-Haq
Religion chiisme

Biographie

Qais al-Khazali est dans un premier temps affilié au groupe de Moqtada al-Sadr, l'Armée du Mahdi, mais il en est exclu en 2004 pour avoir donné des ordres sans le consentement de ses supérieurs. Il fonde alors son propre groupe Asaïb Ahl al-Haq (AAH) aussi appelé « réseau Khazali ».

Pendant la période 2004-2006, avec Hadi al-Ameri, chef de la milice Badr, Qais al-Khazali pratique l'enlèvement et l'assassinat d'intellectuels irakiens. Il incite également les chiites à la violence confessionnelle contre les sunnites.

Il est arrêté en Irak par les forces armées américaines en 2007. Durant sa détention, Akram al-Kaabi (en) le remplace à la tête du groupe Asaïb Ahl al-Haq[6] jusqu'à sa libération en , en échange de la libération de l'otage britannique Peter Moore, qui avait été enlevé en compagnie de quatre gardes du corps par une quarantaine d'hommes appartenant au groupe Asaïb Ahl al-Haq, déguisés en policiers, au sein du ministère des finances à Bagdad[7]. À partir de , deux importants commandants de Groupes spéciaux, Abu Deraa (en) (chef de guerre chiite) et Abu Mustafa al-Sheibani (en), qui sont autorisés cette année-là à revenir en Irak, déclarent qu'ils travailleront avec Khazali[8].

Par la suite, la milice Asaïb Ahl al-Haq dirigée par Qais al-Khazali s'engage dans la lutte contre Daesh et collabore avec le gouvernement irakien en soutien aux forces gouvernementales irakiennes. Depuis le , cette milice, sous la direction de al-Khazali, mène la répression contre le soulèvement de la jeunesse irakienne qui revendique la chute du gouvernement des corrompus. Dans les réseaux sociaux, elle est accusée de participer à l'assassinat d'une centaine des manifestants. Qais al-Khazali est considéré comme terroriste par plusieurs pays.

Notes et références

  1. Iraq Asaib al-Haq leader Qais al-Khazali pledges to lay down arms | News | National Post
  2. Kagan, p. 168-177
  3. Kevin J. Bergner, « MULTI-NATIONAL FORCE - IRAQ: Situational Update », US Forces in Iraq,‎ , p. 16–17 (lire en ligne, consulté le )
  4. State Department Terrorist Designations of Asa’ib Ahl al-Haq and Its Leaders, Qays and Laith al-Khazali
  5. http://www.understandingwar.org/files/reportsAsaib%20Ahl%20al%20Haq%20and%20the%20Khazali%20Special%20Groups%20Network.pdf
  6. Le Monde avec AFP, « L'otage britannique Peter Moore libéré en Irak », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  7. In Iraq, Iran's Special Groups to flourish - UPI.com

Voir aussi

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