Hadi al-Ameri
Hadi al-Ameri est un homme politique irakien, né en 1954 dans la province de Diyala. Député de l'Alliance irakienne unifiée, il dirige l'organisation politique chiite Badr et son groupe armé, la brigade Badr.
Hadi al-Ameri هادي العامري | |
Hadi al-Ameri, le 12 mai 2018 | |
Fonctions | |
---|---|
Député irakien | |
En fonction depuis le (9 ans et 3 jours) |
|
Ministre des Transports (en) | |
– (3 ans, 8 mois et 18 jours) |
|
Président | Fouad Massoum |
Premier ministre | Nouri al-Maliki |
Gouvernement | al-Maliki II (en) |
Prédécesseur | Amer Abdel Jabbar (ar) |
Successeur | Bayane Baqer Soulagh |
Biographie | |
Nom de naissance | Hadi Farhane Abdullah al-Ameri |
Surnom | Abou Hassan |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Diyala (Irak) |
Nationalité | irakienne |
Parti politique | Organisation Badr |
Diplômé de | Université de Bagdad |
Biographie
Hadi al-Ameri se réfugie en Iran jusqu'à la chute de Saddam Hussein. Il y fonde la brigade Badr, branche armée du Conseil suprême de la révolution islamique en Irak, parti politique chiite qui combat le régime irakien durant la guerre Iran-Irak[1] - [2].
Hadi al-Ameri retourne en Irak après la chute de Saddam. Il dirige l'Organisation Badr. Entre 2010 et 2014, il est ministre des Transports du gouvernement irakien. Il est député de l'Alliance irakienne unifiée. Nouri al-Maliki le charge de superviser les opérations militaires menées contre les forces de l'organisation État islamique dans la province de Diyala[1] - [3]. En 2014, il est candidat au poste de ministre de l'Intérieur du gouvernement d'Haïder al-Abadi. Les États-Unis ainsi que plusieurs partis politiques irakiens s'opposent à sa nomination en raison de sa proximité avec l'Iran[1] - [2].
Références
- Hélène Sallon, « Hadi Al-Ameri, l’incontournable chef chiite d’Irak » , Le Monde,
- (en) Hamza Mustafa, « Hadi Al-Ameri: A Militia Leader Torn between Washington and Tehran », Asharq al-Awsat,
- (en) Loveday Morris, « Appointment of Iraq’s new interior minister opens door to militia and Iranian influence », The Washington Post,