4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales
Le 4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales (4e RHFS) est un régiment de l'Armée de Terre constitué en à partir du détachement ALAT des opérations spéciales ou DAOS créé en 1997 ayant rang de bataillon. Il est l'héritier du 4e régiment d'hélicoptères de commandement et de manœuvre.
4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales | |
Insigne régimentaire du 4e RHFS | |
Création | EOS : 1993 - DAOS : 1997 - 4e RHFS : 2009 |
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Pays | France |
Branche | Armée de Terre |
Type | Régiment d'hélicoptères des forces spéciales de l'Armée de terre. |
Effectif | 400 (en 2 016) |
Fait partie de | Commandement des forces spéciales Terre |
Garnison | Pau "Quartier de Rose" |
Ancienne dénomination | Détachement ALAT des opérations spéciales |
Devise | Nulle part sans nous |
Décorations | Croix de la Valeur militaire deux palmes |
Il est basé à Pau. C'est une des unités du commandement des forces spéciales Terre (qui a succédé à la brigade des forces spéciales terre en 2016) et dépendant, pour emploi, du commandement des opérations spéciales (COS).
Deux des escadrilles du régiment, armées respectivement par l'Armée de terre et l'Armée de l'air et implantées sur la base aérienne 107 à Villacoublay, constituent le Groupe interarmées d'hélicoptères (GIH), un organisme à vocation interarmées[1] (OVIA) terre[2] dont la mission principale est l'appui aux forces d'intervention du ministère de l'intérieur, et notamment au GIGN de la Gendarmerie nationale et au RAID de la Police nationale.
Missions
- Transporter et appuyer les forces spéciales françaises sur tous les théâtres d'opérations, de jour comme de nuit et dans n'importe quelle circonstance.
- Transporter et appuyer les forces d'intervention spécialisées du ministère de l'intérieur (GIGN et RAID)
Organisation
Les capacités du régiment ont été augmentées et le nombre de ses escadrilles a été porté à 6, l'effectif passant d'environ 250 militaires lors de sa création à environ 500 en 2016[3].
Le régiment était divisé, en 2016, en 6 escadrilles des opérations spéciales (ou EOS) exploitant le parc aérien suivant[3] :
- EOS 1 : équipée de 10 Cougar;
- EOS 2, fondée en 1997[4] : équipée de 12 Gazelle de divers modèles (canon de 20 mm, minigun M134, Viviane et « lisse »);
- EOS 3 : équipée de 8 Caracal (dont deux de l'Armée de l'air) ;
- EOS 4 : équipée de 5 Puma de l'Armée de terre ;
- EOS 5 : équipée de 2 Puma de l'Armée de l'air ;
- EOS 6 : équipée de 8 Tigre HAP.
Les escadrilles 4 et 5 font partie du Groupe interarmées d'hélicoptères (GIH) basé sur la Base aérienne 107 de Villacoublay dont la principale mission est l'appui et le soutien à certaines missions du GIGN et du RAID de la Police nationale.
- La 7e escadrille, est chargée de l’appui et de l’engagement. (véhicules d'avitaillement)
- La 8e escadrille comprenant 145 personnes dont treize aviateurs, est dédiée au soutien des hélicoptères de manœuvres et l’élaboration de nouvelles tactiques[3].
- Insigne de béret de l'ALAT.
Décorations
- Croix de la Valeur militaire avec 2 palmes : une palme le (au titre de l'opération "Pamir" en Afghanistan) et une palme le (au titre de l'opération "Serval" au Mali).
Sources et bibliographie
- « Hommage de la Nation aux soldats morts pour la France » [archive du ] [PDF], sur lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr, (consulté le ) : « […] les vingt-quatre unités suivantes recevront la Croix de la valeur militaire ultérieurement sur leur emblème. Au titre de l’opération Pamir (Afghanistan) : […] 4e régiment d’hélicoptères des forces spéciales (Pau) », p. 22.
Notes et références
- Une unité interarmées est constituée d'éléments appartenant à des armées différentes (terre, air, mer) alors qu'une unité interarmes est constituée d'éléments provenant de différentes armes d'une même armée (par exemple infanterie et cavalerie pour l'Armée de terre).
- INSTRUCTION No 11/DEF/EMAT/PS/B.ORG/ORG1/312 relative à l’organisation du groupe interarmées d’hélicoptères du 16 janvier 2013. État-major de l'Armée de Terre - bureau organisation.http://circulaires.legifrance.gouv.fr/pdf/2013/10/cir_37578.pdf.
- Emmanuel Huberdeau, « Le 4e RHFS continue de grandir », Air et Cosmos, no 2505, , p. 16-17.
- Jean-Marc Tanguy, « L'EOS2 a 20 ans », sur http://lemamouth.blogspot.com, (consulté le ).