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Groupe socialiste (Assemblée nationale)

groupe parlementaire français à l'Assemblée nationale

Pour les articles homonymes, voir Groupe socialiste.

Socialistes et apparentés
Image illustrative de l’article Groupe socialiste (Assemblée nationale)
Chambre Assemblée nationale
Législature(s) Depuis la VIe de la IIIe République
Ancien(s) nom(s) Socialiste
Fédération de la gauche démocrate et socialiste
Socialiste, radical, citoyen et divers gauche
Socialiste, républicain et citoyen
Socialiste, écologiste et républicain
Nouvelle Gauche
Partis membres Parti socialiste
Génération.s
Mouvement des citoyens
Bâtir le pays Martinique
Divers gauche
Président Valérie Rabault
Députée de Tarn-et-Garonne (1re)
Représentation
29  /  577
Positionnement Centre gauche à gauche
Idéologie Social-démocratie
Socialisme démocratique
Site Web deputes.lessocialistes.fr

Le groupe socialiste (SOC), officiellement dénommé groupe socialistes et apparentés depuis 2018, lors de la XVe législature, est le groupe parlementaire constitué autour du Parti socialiste (PS) à l'Assemblée nationale française. Ayant le plus souvent porté le nom de groupe socialiste, il a parfois pris d'autres appellations au cours de son histoire.

Le groupe est présidé depuis le par Valérie Rabault, députée pour la 1re circonscription de Tarn-et-Garonne.

Historique

Effectifs et dénominations depuis 1958

Année Nom Nombre de députés Évolution Pourcentage
1958 Groupe socialiste (SOC) 47 - 8 %
1962 66 en augmentation 19 14 %
1967 Groupe de la Fédération de la gauche démocrate et socialiste (FGDS) 121 en augmentation 55 25 %
1968 57 en diminution 64 12 %
1973 Groupe du Parti socialiste et des radicaux de gauche (PSRG) 102 en augmentation 43 21 %
1978 Groupe socialiste (SOC) 113 en augmentation 11 23 %
1981 285 en augmentation 172 58 %
1986 212 en diminution 73 37 %
1988 275 en augmentation 63 47,7 %
1993 57 en diminution 218 10 %
1997 250 en augmentation 193 43 %
2002 141 en diminution 109 24 %
2007 Socialiste, radical, citoyen et divers gauche (SRC) 204 en augmentation 63 35 %
2012 Socialiste, républicain et citoyen (SRC)
puis socialiste, écologiste et républicain (SER) à partir de 2016[1]
295 en augmentation 91 51 %
2017 Groupe Nouvelle Gauche (NG)
puis groupe socialistes et apparentés (SOC) à partir de 2018
31 en diminution 264 5 %

En , Olivier Faure, président du groupe parlementaire, annonce que le groupe devient Nouvelle Gauche[2],[3], une dénomination qui, pour la première fois depuis 1958, ne fait pas référence au socialisme[4]. Le groupe abandonne cette dénomination en pour « socialistes et apparentés » (SOC)[5].

Organisation

Présidents depuis 1958

Secrétaires généraux

Identité visuelle

  • 2016 à 2017

  • 2017-2018

  • Depuis 2018

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Composition et orientations

XVe législature

Au début de la législature, le groupe se compose de 28 membres et de 3 apparentés[7].

Malgré l’inscription du groupe dans l'opposition, plusieurs députés qui le composent ont été élus en se réclamant de la majorité présidentielle. C'est le cas d'Ericka Bareigts[8], de Delphine Batho[9], d'Olivier Dussopt[10], de Marietta Karamanli[11], d'Hervé Saulignac[12] et de Christophe Bouillon[11]. D'autres, sans employer cette expression, ont exprimé leur soutien au mouvement d'Emmanuel Macron, comme Hélène Vainqueur-Christophe[13], Joaquim Pueyo[14] ou Guillaume Garot[13].

D'autres enfin, sans apporter de soutien aussi explicite, ont été élus dans des circonscriptions où La République en marche ! (LREM) a choisi de ne pas présenter de candidats face à eux, comme François Pupponi[13], Stéphane Le Foll ou George Pau-Langevin, ou ont demandé à la commission d’investiture de LREM qu’elle renonce à investir un candidat face à eux, comme Jean-Louis Bricout[15].

Lors du vote de confiance au gouvernement Philippe II, alors que le PS appelle à voter contre, 3 députés votent pour la confiance (Guillaume Garot, David Habib et Hélène Vainqueur-Christophe), 23 s'abstiennent, et seuls 5 votent contre (Joël Aviragnet, Luc Carvounas, Alain David, Régis Juanico et Boris Vallaud)[16].

Après un an de législature, le groupe Nouvelle gauche est l'un des deux groupes les moins présents aux votes de l'Assemblée (19 %), avec le groupe Les Républicains (18 %), ce qui s'explique notamment par le fait que tous deux sont en majorité composés de députés sortants[17].

En , il a voté en moyenne 29,3 % des textes de la majorité, contre 15 % pour le groupe LFI et 9,3 % pour le groupe de la Gauche démocrate et républicaine ; ce taux monte à 40,8 % pour les seuls votes solennels (qui valident l'ensemble d'une loi)[18]. A cette date, il a voté favorablement lors de huit scrutins solennels, s'agissant des textes portant sur l'état d'urgence, sur la lutte contre le terrorisme, sur la moralisation de la vie politique, sur la fin de l'exploitation des hydrocarbures, sur le don de congé aux aidants familiaux, sur le droit à l'erreur, sur la protection des données personnelles et sur le transport aérien entre les Etats-Unis et l'Union européenne[18].

Le groupe PS vote intégralement contre la confiance au gouvernement Philippe en . Il s'agit du groupe qui connaît le plus grand changement d'orientation depuis le premier vote de confiance de 2017[19].

Membres

Nom Parti Circonscription
Joël Aviragnet PS 8e circonscription de la Haute-Garonne
Philippe Naillet PS 1re circonscription de La Réunion
Marie-Noëlle Battistel PS 4e circonscription de l'Isère
Gisèle Biémouret PS 2e circonscription du Gers
Jean-Louis Bricout PS 3e circonscription de l'Aisne
Alain David PS 4e circonscription de la Gironde
Laurence Dumont PS 2e circonscription du Calvados
Lamia El Aaraje PS 15e circonscription de Paris
Olivier Faure PS 11e circonscription de Seine-et-Marne
Guillaume Garot PS 1re circonscription de la Mayenne
David Habib PS 3e circonscription des Pyrénées-Atlantiques
Marietta Karamanli PS 2e circonscription de la Sarthe
Jérôme Lambert DVG 3e circonscription de la Charente
Gérard Leseul PS 5e circonscription de la Seine-Maritime
Christine Pirès-Beaune PS 2e circonscription du Puy-de-Dôme
Dominique Potier PS 5e circonscription de Meurthe-et-Moselle
Chantal Jourdan PS 1re circonscription de l'Orne
Claudia Rouaux PS 3e circonscription d'Ille-et-Vilaine
Valérie Rabault PS 1re circonscription de Tarn-et-Garonne
Isabelle Santiago PS 9e circonscription du Val-de-Marne
Hervé Saulignac PS 1re circonscription de l'Ardèche
Sylvie Tolmont PS 4e circonscription de la Sarthe
Cécile Untermaier PS 4e circonscription de Saône-et-Loire
Hélène Vainqueur-Christophe PS 4e circonscription de la Guadeloupe
Boris Vallaud PS 3e circonscription des Landes
Michèle Victory PS 2e circonscription de l'Ardèche

Apparentés

Députés ayant quitté le groupe en cours de mandat

  1. Delphine Batho, députée PS de la deuxième circonscription des Deux-Sèvres, annonce son départ du PS et du groupe le . Elle rejoint le parti Génération écologie et les députés non-inscrits[21].
  2. Stéphane Le Foll, député PS de la quatrième circonscription de la Sarthe démissionne le de son mandat de député à la suite de son élection à la mairie du Mans. Il est remplacé par Sylvie Tolmont.
  3. François Pupponi, député ex-PS de la huitième circonscription du Val-d'Oise annonce avec 15 autres députés la création du Groupe Libertés et territoires le [22].
  4. Christophe Bouillon, député PS de la cinquième circonscription de la Seine-Maritime démissionne le de son mandat de député à la suite de son élection à la mairie de Barentin[23].
  5. Luc Carvounas, député PS de la neuvième circonscription du Val-de-Marne démissionne le de son mandat de député à la suite de son élection à la mairie d'Alfortville.
  6. Ericka Bareigts, députée PS de la première circonscription de La Réunion démissionne le de son mandat de député à la suite de son élection à la mairie de Saint-Denis. Elle est remplacée par Philippe Naillet.
  7. Joaquim Pueyo, député PS de la première circonscription de l'Orne démissionne le de son mandat de député à la suite de son élection à la mairie d'Alençon. Il est remplacé par Chantal Jourdan.
  8. George Pau-Langevin, députée PS de la 15e circonscription de Paris démissionne le de son mandat de député à la suite de sa nomination comme adjointe à la défenseur des droits.
  9. Serge Letchimy, député PPM de la troisième circonscription de la Martinique démissionne le de son mandat de député à la suite de son élection à la présidence du conseil exécutif de Martinique.

Répartition partisane

Parti/étiquette politiques Nombre de députés
Parti socialiste 25
Génération.s 1
Bâtir le pays Martinique 1
Mouvement des citoyens 1
Divers gauche 1

Membres du bureau de l'Assemblée nationale

XIVe législature (2012-2017)

Logo de 2016 à 2017.

Il est le groupe le plus important de la XIVe législature et compte à sa création 295 députés (279 membres et 16 apparentés), soit la majorité absolue. En , il compte 291 députés (275 membres et 16 apparentés). En , le départ de Jean-Pierre Maggi fait passer son effectif total à 288, perdant ainsi la majorité absolue à l'Assemblée nationale[24].

Membres

Apparentés

Députés ayant quitté le groupe en cours de mandat

  1. Thomas Thévenoud, exclu à la suite de ses impôts impayés[25] ;
  2. Philippe Noguès, qui conteste la ligne « sociale-libérale » du PS et rejoint en les non-inscrits[26].
  3. Pouria Amirshahi, frondeur, qui conteste la ligne politique du gouvernement, rejoint les non-inscrits[27].
  4. La frondeuse Dominique Chauvel quitte le groupe socialiste le et rejoint les rangs des non-inscrits[28].
  5. Le frondeur Patrice Prat quitte le groupe socialiste le et rejoint les rangs des non-inscrits[29].

Composition à la fin de la législature

Présidents socialistes de l'Assemblée nationale sous la Cinquième République

Sous la Cinquième République, cinq membres issus du groupe socialiste ont exercé la présidence de l'Assemblée nationale, durant quatre législatures :

Notes et références

  1. Louis Hausalter, « Les députés écolos se font hara-kiri à l'Assemblée », marianne.net, 19 mai 2016.
  2. « À l'Assemblée, le groupe PS se nommera “Gauche Nouvelle” », sur Libération (consulté le )
  3. « Laurence Dumont sera la candidate du groupe Nouvelle gauche (PS) au «perchoir» », sur Libération (consulté le )
  4. RFI
  5. Enora Ollivier, « Les députés socialistes vont à nouveau s'appeler… socialistes », sur Le Monde, (consulté le ).
  6. France-politique.fr www.france-politique.fr
  7. « Groupe Nouvelle Gauche », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  8. « Elections législatives : Ericka Bareigts et Jean-Jacques Morel dans la 1ere circonscription - réunion 1ère », réunion 1ère,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « Législatives en Deux-Sèvres : Delphine Batho restera-t-elle députée de la 2e circonscription ? - France 3 Nouvelle-Aquitaine », France 3 Nouvelle-Aquitaine,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. « Vers une recomposition en marche ? », sur Le Réveil du Vivarais,
  11. « Présidentielle. Des socialistes soulagés et prêts à s'engager... », Ouest France,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. « Polémique autour du candidat d’En Marche dans la première circonscription », Le Dauphiné,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. « Qui sont les candidats PS arrivés en tête et sont-ils Macron-compatibles ? », Libération.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. « Orne. Joaquim Pueyo, candidat ni-ni aux législatives », Ouest France,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. (en) « En Marche! et des croche-pattes », sur Le Courrier Picard (consulté le )
  16. Christophe Gueugneau et Manuel Jardinaud, « A l’Assemblée, les gauches se sentent impuissantes », sur Mediapart, (consulté le ).
  17. Wedodata, « Les députés En marche traînent les pieds », sur Les Jours, (consulté le ).
  18. Wedodata, « La gauche, contre Macron ou tout contre ? », sur Les Jours, (consulté le ).
  19. Caroline Vigoureux, « Edouard Philippe: ce que traduit le vote de confiance des députés », sur lopinion.fr, (consulté le ).
  20. « La voix du citoyen (bulletin du MDC) : article de Christian Hutin p.3 », sur https://www.lemouvementdescitoyens.fr/.
  21. « Delphine Batho : "Je quitte le PS sans regrets" », Le Monde, publié et consulté le 2 mai 2018.
  22. Mathilde Siraud, « Assemblée nationale : création d'un nouveau groupe baptisé «Libertés et territoires» », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  23. « Rives-en-Seine. Le suppléant de Christophe Bouillon démissionne de l'Assemblée nationale », sur Tendance Ouest, (consulté le ).
  24. Marc Simon, « C'est fait, le PS n'a plus la majorité absolue à l'Assemblée nationale », lexpress.fr, (consulté le )
  25. Thomas Thévenoud quitte le Parti socialiste mais reste député, Le Monde, 8 septembre 2014.
  26. « PS. Le député frondeur Philippe Noguès quitte le parti », entretien avec Ouest-France, 24 juin 2015.
  27. « Le député frondeur Pouria Amirshahi quitte le Parti socialiste », sur Le Figaro,
  28. « Modifications », sur Assemblée nationale (consulté le ).
  29. Étienne Girard, « Le député Patrice Prat, bras droit d'Arnaud Montebourg, quitte le PS », lelab.europe1.fr, 12 juillet 2016.
  30. « Bureau groupe décembre 2016 », sur http://www.deputes.lessocialistes.fr (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes