Accueil🇫🇷Chercher

Jean-Pierre Fougerat

Jean-Pierre Fougerat, né le à Poitiers (Vienne) et mort le à Couëron (Loire-Atlantique)[1], est un homme politique français, membre du Parti socialiste.

Jean-Pierre Fougerat
Illustration.
Fonctions
Maire de Couëron
–
(19 ans, 7 mois et 29 jours)
RĂ©Ă©lection

Prédécesseur Serge Ricordeau
Successeur Carole Grelaud
Député français
–
(1 an, 9 mois et 9 jours)
Élection 10 juin 2012
Circonscription 3e de la Loire-Atlantique
Législature XIVe (Cinquième République)
Prédécesseur Jean-Marc Ayrault
Successeur Jean-Marc Ayrault
–
(2 jours)
Élection 17 juin 2007
Législature XIIIe (Cinquième République)
Prédécesseur Jean-Marc Ayrault
Successeur Jean-Marc Ayrault
Vice-président du Conseil général
de la Loire-Atlantique

Elu dans le Canton de Saint-Étienne-de-Montluc
–
(14 ans, 5 mois et 2 jours)
RĂ©Ă©lection
Prédécesseur Jean Redor
Successeur Dominique Uberti
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Poitiers (Vienne)
Date de décès
Lieu de décès Couëron (Loire-Atlantique)
Nationalité française
Parti politique PS
Profession Directeur d'un service des sports

Biographie

Jean-Pierre Fougerat est marié et père de deux enfants.

Il a commencé sa carrière dans l'encadrement sportif, avant de devenir directeur des sports de la commune de Couëron, dans la banlieue ouest de Nantes, dont il est maire depuis 1995. Il est premier vice-président de Nantes Métropole depuis 2001 et a été conseiller général de Loire-Atlantique de 1998 à 2012 avant de devenir Député de la 3e circonscription de Loire-Atlantique le à la suite de la nomination de Jean-Marc Ayrault (dont il est le suppléant) au poste de Premier ministre.

Jean-Pierre Fougerat est reconnu pour être un homme politique de terrain, pour sa proximité et son accessibilité ; ancien maître-nageur, il aimait à dire qu'il avait appris à nager à la moitié de ses concitoyens[2].

Victime de problèmes de dos et malade, il annonce en se mettre en retrait et déléguer une partie de ses fonctions à sa première adjointe, Carole Grelaud[3].

Son décès, des suites d'un cancer, est annoncé le suivant, suscitant des réactions émues parmi les principales personnalités politiques de l'agglomération nantaise. Jean-Marc Ayrault, notamment, se dit « bouleversé et profondément triste », rendant hommage à son parcours et rappelant que ce décès intervient peu après celui de Charles Gautier, autre figure du socialisme nantais[4], tandis que Johanna Rolland, maire de Nantes et présidente de Nantes Métropole, parle d'une « grande figure de notre territoire » qui « aimait les gens »[5].

Parcours politique

Maire de Couëron

Jean-Pierre Fougerat a été élu maire de Couëron le . Il a été réélu lors des élections municipales de 2001. Au cours de cette mandature, entre 2001 et 2008, un groupe d'opposition Vert constituait la particularité de ce Conseil municipal.

Lors des Ă©lections municipales de 2008, les Verts ont rejoint la liste de la majoritĂ©, et sans adversaire, la liste conduite par Jean-Pierre Fougerat a Ă©tĂ© reconduite avec 100 % des suffrages exprimĂ©s.

Pour les Ă©lections municipales de , trois listes se sont affrontĂ©es Ă  CouĂ«ron. Jean-Pierre Fougerat est candidat pour un quatrième mandat avec une Ă©quipe d'union de la gauche qui rĂ©unit Europe Écologie Les Verts, le Parti Communiste, le Parti radical de gauche, l'Union dĂ©mocratique bretonne, les Alternatifs et la sociĂ©tĂ© civile. Face Ă  lui, une nouveautĂ© depuis 1995, une liste divers droite est prĂ©sente Un renouveau pour CouĂ«ron menĂ©e par François Fedini. Le Parti de Gauche a Ă©galement dĂ©cidĂ© de prĂ©senter une liste « CouĂ«ron Ă  gauche autrement » avec Ă  sa tĂŞte GĂ©rard Cossalter (ancien membre du Parti socialiste). Jean-Pierre Fougerat est rĂ©Ă©lu le Ă  la suite de la victoire de la liste qu'il menait au premier tour de l'Ă©lection municipale de 2014[6].

Premier vice-président de Nantes Métropole

En 2001, la commune de Couëron adhère à la communauté urbaine de Nantes Métropole, dont Jean-Pierre Fougerat devient Vice-président et Vice-président délégué dès 2008. Il est alors délégué aux finances, affaires générales, voirie et espace public, voies privées, cimetières communautaires (à l'exception de l'attribution des concessions), contrats de co-développement, lycées et collèges, grands équipements. Il est également membre des Commissions Proximité et Territoires, et Affaires générales. Il appartient à l'intergroupe pour une agglomération solidaire, un développement durable et un progrès partagé.

Conseiller général de Loire-Atlantique

Jean-Pierre Fougerat est élu conseiller général du canton de Saint-Étienne-de-Montluc le . Il est réélu lors des élections cantonales de 2004 et 2011. Dominique Uberti, maire du Temple-de-Bretagne, est sa suppléante.

Il a prĂ©sidĂ© plusieurs commissions du Conseil gĂ©nĂ©ral, principalement liĂ©es Ă  la voirie, et Ă©tait membre de la commission consacrĂ©e aux « Finances, ressources humaines, gestion et Ă©valuation des politiques publiques Â». Dernièrement, il prĂ©sidait la Commission des finances.

Dès sa prise de fonction en tant que député, en , il a décidé de mettre un terme à son mandat de conseiller général de Loire-Atlantique. Sa suppléante Dominique Uberti, est de fait devenue conseillère générale du canton le .

Député de la troisième circonscription de Loire-Atlantique

En , Jean-Marc Ayrault, député de la troisième circonscription de Loire-Atlantique depuis les élections législatives de 1988, choisit Jean-Pierre Fougerat comme suppléant.

NommĂ© Premier ministre le , Jean-Marc Ayrault cesse d'ĂŞtre dĂ©putĂ© un mois plus tard et Jean-Pierre Fougerat le remplace au palais Bourbon pendant les quatre derniers jours de la XIIIe lĂ©gislature du 16 au . Il est Ă  nouveau supplĂ©ant du Premier ministre pour les Ă©lections lĂ©gislatives de . Ce dernier ayant Ă©tĂ© rĂ©Ă©lu dès le premier tour du scrutin avec 56,21 % des voix, et reconduit Ă  Matignon, le , ne pouvant cumuler les deux fonctions, Jean-Pierre Fougerat redevient alors dĂ©putĂ©.

Il est membre de la commission de la Défense nationale et des forces armées et du Groupe Socialiste Républicain et Citoyen à l'Assemblée nationale jusqu'au , un mois après la démission du gouvernement Ayrault et date à laquelle Jean-Marc Ayrault retrouve son mandat de député.

Notes et références

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.