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Couëron

Couëron est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire. Située à l'ouest de Nantes, elle fait partie des 24 communes de Nantes Métropole .

Couëron
Couëron
Le port sur la Loire.
Image illustrative de l’article Couëron
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Nantes
Intercommunalité Nantes Métropole
Maire
Mandat
Carole Grelaud
2020-2026
Code postal 44220
Code commune 44047
Démographie
Gentilé Couëronnais
Population
municipale
22 680 hab. (2020 en augmentation de 11,97 % par rapport à 2014)
Densité 515 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 12′ 56″ nord, 1° 43′ 22″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 74 m
Superficie 44,03 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Nantes
(banlieue)
Aire d'attraction Nantes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Herblain-1
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Couëron
Liens
Site web http://www.ville-coueron.fr/

    Géographie

    Situation

    Couëron est situé sur la rive nord de la Loire, à 16 km à l'ouest de Nantes. Selon le classement établi par l'Insee en 1999, Couëron est une commune urbaine, une des 24 communes[1] de banlieue de l’unité urbaine de Nantes (ou « agglomération », la seconde par la superficie).

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Ses communes limitrophes sont :

    Géologie

    La commune de Couëron est traversée par le Sillon de Bretagne.

    Hydrographie

    La partie sud de la commune longe la Loire et marque l'endroit où le fleuve prend son aspect et son régime d'estuaire[2]. Le fleuve subit largement l’influence des Marées.

    Le nord est arrosé par la Chézine, petit affluent de la Loire.

    Le marais Audubon couvre près de la moitié des 4 400 hectares de la commune. Il communique avec la Loire par les étiers du Dareau, de la Musse et de la Bouma.

    Le lac de Beaulieu situé entre le centre bourg et la Chabossière couvre une superficie de 18 hectares. Il a été créé en 1992 afin de favoriser la reproduction des poissons et le développement de la faune et de la flore, il est principalement alimenté par l'étier de Beaulieu qui forme en aval du lac le marais de Beaulieu[3].

    Topographie

    La commune est bordée au sud par la Loire. La vaste (44,03 km2) superficie de la commune est regroupée en plusieurs espaces :

    • À l’ouest un vaste marais, le marais Audubon, première zone d'expansion de crue de l’estuaire de la Loire à l’aval de Nantes ;
    • En bordure de Loire deux collines, Couëron-bourg (à l’ouest) et la Chabossière (à l’est), qui sont les zones urbanisées. Elles sont séparées par l'étier de Beaulieu (Pont de Retz) qui permet l’écoulement du lac de Beaulieu.
    • enfin un vaste plateau en pente, parsemé de hameaux, qui rejoint au nord le sillon de Bretagne.

    Climat

    Le climat de Couëron est tempéré océanique. Les hivers sont relativement doux (3,6 °C en moyenne) et les étés peu chaud (24 °C). Sur l'ensemble de l'année, les pluies sont fréquentes mais peu intenses. Le département compte une quarantaine de journées chaudes par an[4]

    Les précipitations annuelles sont d'environ 820 mm[5] et peuvent fortement varier d'une année à l'autre.

    Nantes 1981 - 2010
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 3,1 2,9 4,8 6,4 9,9 12,6 14,4 14,2 11,9 9,4 5,7 3,4 8,3
    Température maximale moyenne (°C) 9 9,9 13 15,5 19,2 22,7 24,8 25 22,1 17,5 12,4 9,3 16,7
    Source : données climatiques météo France[6]

    Géographie humaine

    La population de la commune est répartie entre deux secteurs principaux :

    • Couëron Bourg, qui s'étend d'une part au bord de la Loire, d'autre part sur le versant du Sillon de Bretagne ;
    • La Chabossière, un quartier de développement récent, qui est plus proche de Nantes. C'est là qu'ont été installées, au début du XXe siècle, plusieurs cités ouvrières.

    Transports

    Couëron est desservie par 4 lignes de bus (71, 91, 93 et E1) et une navette du marché d'Indre du réseau TAN[7].

    Le nord de la commune est également desservie par la ligne 350 du réseau régional Aléop[8].

    La commune dispose aussi d'une gare ferroviaire desservie par le réseau TER Pays de la Loire.

    Un bac permet de relier Couëron (nord Loire, rive droite) au Pellerin (sud Loire, rive gauche).

    Urbanisme

    Typologie

    Couëron est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [9] - [10] - [11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nantes, une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes[12] et 645 324 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Nantes est la huitième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux et Nice[13] - [14].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15] - [16].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (39,3 %), zones agricoles hétérogènes (22,6 %), zones urbanisées (13,2 %), terres arables (12,1 %), eaux continentales[Note 3] (5,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,2 %), zones humides intérieures (1,1 %), mines, décharges et chantiers (0,7 %), forêts (0,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[18].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Coiron en 849[19].

    D'un type *Corione, radical Cori- + suffixe gaulois et latin -one(m). Le premier élément Cori- représente peut-être un nom de personne latin Corius[20] (comprendre gallo-romain, Corius étant un nom gaulois[21]) ou le gaulois corios « armée », d'où le sens global de « lieu ou propriété de Corius » ou de « lieu de l'armée »> « terrain (d'entrainement) militaire ». À noter que le mot gaulois corionos désigne le « chef d'armée »[22].

    Couëron possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale, écrit Coéron selon l'écriture ELG[23], ou Couéron selon l'écriture MOGA. En gallo, le nom de la commune se prononce [kweʁɔ̃][24]. En breton, la commune est dénommée Koeron.

    Histoire

    Moyen Âge

    Au début du XVe siècle, Couëron passe au moins en partie dans le domaine des ducs de Bretagne. C'est là que le duc François II a signé avec les représentants du roi Charles VIII le traité mettant fin à la guerre franco-bretonne et cédant au roi le contrôle sur la succession de Bretagne. François II meurt à Couëron le 9 septembre suivant (1488), ne laissant qu'une fille : la duchesse Anne.

    Époque moderne

    Durant cette période, Couëron devient un des nombreux points de transbordement des armateurs du port de Nantes, grâce au site de Port-Launay. L'apogée de l'activité portuaire se situe de 1620 à 1740 ; à Port-Launay, il y a outre la cale (encore visible, mais désormais en retrait du fleuve) et un sémaphore, une capitainerie, un poste des douanes et une station de pilotes de Loire.

    Il existe aussi une activité de verrerie, qui prend de l'importance à la fin du XVIIIe siècle avec la création de la verrerie de Jean Nicolas de La Haie Dumény. Elle commence à fonctionner en 1781 et le roi Louis XVI signe le les lettres patentes l'autorisant à fonctionner à condition d'utiliser du « charbon de terre » et non pas de bois. Quelques vestiges de cet établissement, transformé par la suite en savonnerie, subsistent dans la commune.

    Époque contemporaine

    XIXe siècle

    Au XIXe siècle, Couëron est fortement marquée par l'industrialisation, d'une part par les entreprises locales, mais aussi en raison de la proximité d'Indre qui compte deux très grandes usines : l'arsenal d'Indret (1777) et les Forges de Basse-Indre (1822).

    Outre la verrerie, on trouve à Couëron vers 1860 quelques petites entreprises : briqueterie, biscuiterie, etc.[25] ; un changement important est introduit par l'implantation de l'usine métallurgique construite en 1861 le long des bords de Loire par la Société des fonderies et laminoirs de Pontgibaud[26]. Elle traite d'abord le minerai de plomb d'Espagne et de Sardaigne et installera ensuite des laminoirs à laiton et cuivre.

    Environ 25 % de la population de Couëron est alors liée à l'industrie. En 1896, des militants socialistes créent une coopérative ouvrière, « La Fraternité »[27].

    • Vue comparative de Couëron 2012-1850.
      Vue comparative de Couëron 2012-1850.
    • Vue comparative de Coueron 2012-1949.
      Vue comparative de Coueron 2012-1949.
    XXe siècle

    Pendant et après la Première Guerre mondiale, les besoins en main-d'œuvre de Couëron et d'Indre entraînent un afflux de travailleurs coloniaux ou étrangers pour lesquels sont construites les cités de la Chabossière (1920), de Bessonneau (avec des maisons en bois), du Bossis. En 1934, on recense environ 1 500 étrangers, principalement des Polonais (850)[28].

    Les années 1920 sont aussi marquées par l'équipement de la ville en lieux publics, notamment la bibliothèque (1927) et le vélodrome (1928), sur le modèle du Vélodrome d'hiver de Paris, remplaçant des pistes de fortune utilisées depuis 1894, c'est-à-dire peu après l'apparition du cyclisme.

    L'usine métallurgique continue de fonctionner jusque dans les années 1980, en passant sous le contrôle d'autres entreprises : Pontgibaud (Fonderie de Pontgibaud), puis Tréfimétaux. En 1975, une grève des ouvriers métallurgistes de huit semaines aboutit à l'inculpation de douze conjointes d'ouvriers : l'affaire des douze femmes en colère[29]. L'usine cesse définitivement son activité en décembre 1988. La tour à plomb de Couëron est un vestige spectaculaire de ce complexe industriel ancien.

    En 1984, l'entreprise automobile Venturi est créée à Couëron où environ 700 véhicules de la marque seront construits jusqu'en 2000.

    Économie

    La ville de Couëron est dotée d'une bonne activité de commerces de proximité portée par l'association des commerçants et artisans de Couëron (CAC2000).

    On y trouve plusieurs zones d'activités et quelques entreprises, notamment :

    • NGK Berylco, entreprise métallurgique, spécialisée dans l'alliage du cuivre et du béryllium, qui est un reliquat de l'ancienne activité Tréfimétaux. Cette entreprise a en effet été créée en 1971 comme une filiale de Tréfimétaux et de la société américaine Kawecki Berylco Industries sous le nom de Tréfimétaux Berylco SA (TMB) ; en 1978-79, TMB devient filiale d'une autre société américaine Cabot Corporation, puis en 1986 de la société japonaise NGK (de Nagoya). En 1996, le siège social est transféré de Paris à Couëron[30].
    • Sodikart, constructeur de karting créé en 1981, leader mondial du kart de loisirs et de compétition[31].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    août 1944 septembre 1945 Fernand Doceul SFIO Résistant
    septembre 1945 5 juin 1964 Henri Normand[Note 4] SFIO Maire honoraire
    Démissionnaire
    5 juin 1964 26 mars 1971 Cyr Grave[Note 5] SFIO
    puis PS
    Contremaître aux établissements Carnaud
    26 mars 1971 26 mars 1977 Claude Gilardin PS Professeur de sciences économiques
    26 mars 1977 12 mars 1983 Jean-René Morandeau[32] PS Métreur
    Vice-président du SIMAN
    12 mars 1983 23 avril 1993[33] Robert Morin[34] - [Note 6] PS Directeur d'école, adjoint au maire (1977 → 1983)
    23 avril 1993[35] 23 juin 1995 Serge Ricordeau DVD Artisan imprimeur
    23 juin 1995 21 février 2015[36] Jean-Pierre Fougerat[Note 7] PS Chargé de mission retraité
    Député de la Loire-Atlantique (2012 → 2014)
    Conseiller général de Saint-Étienne-de-Montluc (1998 → 2012)
    Suppléant du député Jean-Marc Ayrault (2007 → 2012)
    Décédé en fonction
    7 mars 2015[37] En cours Carole Grelaud[Note 8] PS Retraitée de l'enseignement, ancienne première adjointe
    Conseillère départementale de Saint-Herblain-1 (2015 → )

    Politique de développement durable

    La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2006[38].

    Jumelages

    Villes jumelées avec Couëron
    VillePaysPériode
    Fleurus[39]Belgiquedepuis
    Wexford[39]Irlandedepuis

    Couëron, Wexford et Fleurus constituent un cas de jumelage tripartite.

    Population et société

    Démographie

    Selon le classement établi par l'Insee, Couëron fait partie de l'aire urbaine, de l'unité urbaine, de la zone d'emploi et du bassin de vie de Nantes[40]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « intermédiaire » : 87 % des habitants résidaient dans des zones « intermédiaires » et 13 % dans des zones « peu denses »[41].

    On trouve dans la commune tout un « quartier polonais ». Beaucoup d'Espagnols sont également venus s'installer à la Chabossière pour fuir la guerre civile dans leur pays.

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[42] - [Note 9].

    En 2020, la commune comptait 22 680 habitants[Note 10], en augmentation de 11,97 % par rapport à 2014 (Loire-Atlantique : +7,32 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 8343 2733 7354 0624 0533 9724 2144 5224 338
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 4934 7094 5084 4504 3434 8414 9425 3775 947
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    6 0055 8626 0556 2938 2718 6278 8869 95411 092
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    11 64112 27613 27314 11316 31917 82118 65719 08520 900
    2020 - - - - - - - -
    22 680--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[44].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,3 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 10 676 hommes pour 11 186 femmes, soit un taux de 51,17 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,42 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[45]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4
    90 ou +
    0,9
    5,0
    75-89 ans
    7,4
    14,0
    60-74 ans
    14,7
    21,5
    45-59 ans
    22,7
    21,0
    30-44 ans
    19,7
    16,9
    15-29 ans
    16,0
    21,1
    0-14 ans
    18,6
    Pyramide des âges du département de la Loire-Atlantique en 2018 en pourcentage[46]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,7
    5,8
    75-89 ans
    8,6
    14,7
    60-74 ans
    16
    19,6
    45-59 ans
    18,9
    20,1
    30-44 ans
    19,2
    19,2
    15-29 ans
    17,5
    20
    0-14 ans
    18

    Patrimoine et culture locale

    Lieux et monuments

    • L'espace de la tour à plomb : c'est l'une des rares installations industrielles du XIXe siècle qui subsiste. La tour a été en service de 1878 à 1988. Classé monument historique en 1993, l'espace de la tour à plomb fait aujourd'hui partie du patrimoine de la commune et a été reconverti en espace culturel et associatif (incluant notamment la maison des associations et la médiathèque Victor-Jara, installée dans la grande halle Tréfimétaux depuis le ).
    • Le marais Audubon est un vaste espace naturel s'étendant sur 2 000 ha entre les communes de Couëron et Saint-Étienne-de-Montluc. Il fait partie des zones marécageuses des bords de l'estuaire et est alimenté par un réseau hydraulique important ainsi que des canaux. C'est un espace naturel très riche avec plus de 230 espèces d'oiseaux et environ 700 espèces de plantes, dont de nombreuses sont protégées. Cette zone tire son nom du naturaliste Jean-Jacques Audubon, qui grandit à Couëron (à la Gerbetière) et travailla dans ce marais.
    • Le fief de Beaulieu comportant les restes d'un des plus anciens châteaux de la commune dont l'existence est attestée en 1608.
    • La chapelle de Beaulieu, ex-chapelle du château de Beaulieu. Elle aurait été construite au début du XIXe siècle à côté des vestiges de l'ancienne chapelle.
    • L'ancien château de Bougon, fief de la famille Boux de Bougon (manoir du XVIe siècle).
    • Le domaine du Bois és loups.
    • Le manoir de l'Erdurière (ou « Les Redurieres »)
    • Le domaine de la Vinaudière (XVIIIe siècle), appartenant à la fin du XXe siècle à M. et Mme André Megroz.
    • Le domaine de Landemont, comprenant un manoir et sa chapelle construits à la fin du XVIIe siècle par François Bachelier de Bercy, maître honoraire en la chambre des comptes de Bretagne. Ses descendants conservent la propriété, d'une superficie de plus de 160 hectares, jusqu'au début du XXe siècle où elle est transmise successivement aux familles Georges Bonnet, Yves Touz, Tanquerey. Peu avant la fin du XXe siècle, M. et Mme Joël Tanquerey cèdent la propriété à M. et Mme Jean-Michel Bosc.
      Le manoir actuel correspond à la partie centrale du château d'origine qui a perdu, sans doute à la révolution, les deux pavillons qui le flanquaient de part et d'autre. Il subsiste à l'intérieur un escalier en granit à mur d'échiffre ainsi que quatre cheminées monumentales d'époque.
      À l'extérieur, la cour d'honneur, précédée par le vivier seigneurial, et à laquelle on accède par une longue avenue privée, est encadrée des communs qui forment un « U » avec le logis principal. Ces dépendances se terminent à l'est par la chapelle et, à l'ouest, par un pavillon à croupe tronquée muni d'un remarquable escalier en arche à double volée.
    • Le manoir de la Botardière, appartenant au XVIIe siècle à Pierre Davy, Maître ordinaire en la Chambre des Comptes de Bretagne. Cette même famille y réside encore jusqu'à la révolution sous le nom de Bois David. La demeure appartient à la fin du XXe siècle à la famille Le Masne de Chermont.
    • Le domaine du Champ Guillet.
    • La Bouraudière (XVIIe siècle).
    • L'église paroissiale Saint-Symphorien, reconstruite entre 1872 et 1875.
    • La Maison dans la Loire, œuvre de Jean-Luc Courcoult créée dans le cadre de la manifestation artistique « Estuaire 2012 ».
    • Le site du Port-Launay qui constitue l'avant-port de Nantes jusqu'au XIXe siècle. De ce fait, le port est un lieu particulièrement apprécié des armateurs qui y possèdent leurs demeures.
    • La Gerbetière, propriété acquise en 1781 par Jean Audubon, père de Jean-Jacques Audubon.
    • Les bains-douches et lavoirs, construits en 1927 et servant de bibliothèque municipale jusqu'à l'arrivée de la médiathèque de Couëron en 2014.
    • La verrerie.
    • Le lac de Beaulieu.
    • Plusieurs moulins dont ceux de la Galonnière (1740), de La Roche-Guillet, de la Marsillère ou de la Patissière (non loin du château du même nom).
    • La tour à plomb.
    • Le marais Audubon.
    • Église Saint-Symphorien (centre-bourg).
      Église Saint-Symphorien (centre-bourg).
    • Église polonaise Notre-Dame-de-Miséricorde.
      Église polonaise Notre-Dame-de-Miséricorde.
    • Maison dans la Loire.
      Maison dans la Loire.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Histoire, généralités

    • Jean-Luc Flohic (dir.), Le Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique, t. 2, Charenton-le-Pont, Flohic Éditions, coll. « Le patrimoine des communes de France », , 1383 p. (ISBN 2-84234-040-X), « Couëron », pages 1041-1046
    • Raymond Briant, Histoire de Couëron, Couëron,
    • Raymond Briant, Histoire de Couëron et de la Loire armoricaine, Couëron, Lorisse, coll. « Monographies des Villes et Villages de France », (1re éd. 1982) (ISBN 978-2843734502)
    • Jules Spal, Histoire de Couëron, Lorisse, coll. « Monographies des Villes et Villages de France », (1re éd. 1991) (ISBN 978-2877604857)

    Histoire, sujets particuliers

    • Marie-Madeleine Le Naire, « La métallurgie lourde dans l’estuaire de la Loire », Norois, vol. 6, no 6, , p. 199-207 (ISSN 1760-8546, lire en ligne, consulté le )
      Cet article évoque les usines de Basse-Indre et de Couëron au début des années 1950.
    • De Pontgibaud à Tréfimétaux, Couëron, coll. « Une tour, une histoire », 1997 ;
    • Des machines et des hommes, Couëron, coll. « Une tour, une histoire », 2002
    • L’Usine, 1975-1976. La grève : quand les femmes ont pris la colère, Couëron, coll. « Une tour, une histoire », 1999.
    • Gaston Boucault, La Chabossière de Couëron et ses environs du début du siècle, Nantes, 1986.
    • Peter Dontzow, La Citouche : regard sur la « Navale », Centre d’histoire du travail, Nantes, 1997

    Environnement

    • Guy Lorcy, Atlas des arbres, arbustes, arbrisseaux de Couëron, Couëron, 1996

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Réélu en 1947, 1953 et 1959.
    5. Réélu en 1965.
    6. Réélu en 1989.
    7. Réélu en 2001, 2008 et 2014.
    8. Réélue en 2020.
    9. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

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    2. Élisée Reclus, Nouvelle géographie universelle : La terre et les hommes, t. II, Paris, Hachette et Cie, , p. 554.
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    20. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit..
    21. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Errance, 2003, p. 125.
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    24. « ChubEndret — Motier d non d'endret », Chubri (consulté le ).
    25. Patrimoine, page 1044.
    26. Cf. Le Naire, 1955.
    27. Patrimoine, page 1046.
    28. Ibidem.
    29. Centre d'histoire du travail, « Couëron 1975-1976 : quand les femmes prirent la colère », sur Fragments d'histoire sociale en Pays-de-la-Loire, (consulté le )
    30. Cf site NGK Berylco
    31. ERDF MASTERS KART 2011 Bercy carbure en mode électrique - Laurent Sanson, auto-mag.info, 4 décembre 2011
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