Philippe Bies
Philippe Bies, né le à Saint-Avold (Moselle), est un homme politique français, membre du Parti socialiste. Il est élu député de la 2e circonscription du Bas-Rhin lors des élections législatives de 2012[3].
Philippe Bies | |
Philippe Bies en juin 2013. | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (5 ans) |
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Élection | 17 juin 2012 |
Circonscription | 2e du Bas-Rhin |
Législature | XIVe (Cinquième République) |
Groupe politique | SRC (2012-2016) SER (2016-2017) |
Prédécesseur | Jean-Philippe Maurer |
Successeur | Sylvain Waserman |
Conseiller général du Bas-Rhin | |
– | |
Circonscription | Canton de Strasbourg-8[1] - [2] |
Prédécesseur | Geneviève Werlé |
Successeur | Suzanne Kempf |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Avold (Moselle) |
Nationalité | Française |
Parti politique | PS |
Diplômé de | Institut d'études politiques de Strasbourg |
Parcours
Philippe Bies, adhère au Parti socialiste en 1985, section du Neudorf, alors qu’il est étudiant à l’IEP de Strasbourg en section Service Public.
Secrétaire général adjoint puis secrétaire général de la mairie de Reichshoffen de 1990 à 1996, il devient conseiller technique au cabinet de Catherine Trautmann puis de Roland Ries. De 2001 à 2008, il est directeur de cabinet de Jacques Bigot à la mairie d'Illkirch-Graffenstaden.
Il est Premier Secrétaire de la Fédération PS du Bas-Rhin de 2000 à 2003.
En 2004 et 2011, il est élu conseiller général du canton de Strasbourg-8. Après l'élection de Roland Ries aux municipales en mars 2008, il devient adjoint au Maire de Strasbourg, chargé du quartier de Neudorf et vice-président de la Communauté Urbaine de Strasbourg chargé de l'habitat et du renouvellement urbain.
Son intérêt pour les questions liées au logement l’amènera à présider les Conseils d'Administration de CUS Habitat et d’Habitation moderne, qui gèrent à eux 2 près de 30 000 logements sociaux.
Le , il est élu député de la 2e circonscription du Bas-Rhin et doit céder son siège au Conseil général à sa suppléante Suzanne Kempf. Comme il s'y était engagé pendant la campagne électorale, il quitte également ses fonctions d’adjoint à la Ville de Strasbourg et de vice-président de la CUS.
En tant que député, il est membre de la Commission Développement durable et aménagement du territoire de l’Assemblée Nationale, vice-président de trois groupes d’études (Coordination des droits européens, Économie verte et économie circulaire, Zones et travailleurs frontaliers), il suit également les travaux liés au logement à l’Assemblée Nationale et dans différents organismes (USH, Fédération des OPH…). Il est par ailleurs membre de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe à Strasbourg.
Il est nommé rapporteur pour avis du projet de loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové le .
Le 18 juin 2017, il est battu au deuxième tour des élections législatives par Sylvain Waserman.
En novembre 2019, Philippe Bies annonce qu'il ne sera pas candidat aux Ă©lections municipales de mars 2020[4].
Controverse
Au lendemain de son élection, Philippe Bies quitte ses fonctions de conseiller général du Bas-Rhin et de conseiller municipal chargé du logement. Il conserve toutefois la tête de deux des organismes d'habitations à loyer modéré de la Communauté urbaine de Strasbourg : CUS Habitat[5] et Habitation moderne ainsi que la vice-présidence chargée du logement de la communauté urbaine de Strasbourg[6]. Or, les règles du PS imposent aux nouveaux parlementaires l'abandon des autres mandats exécutifs. Le président de la communauté urbaine de Strasbourg, Jacques Bigot a indiqué qu'il souhaitait que Philippe Bies conserve son mandat de vice-président[7]. Finalement, le député indique quitter ce poste mi-décembre 2012 mais conserver la tête des deux OPH[8].
En , Jacques Bigot annonce que le poste de vice-président de Philippe Bies ne sera pas renouvelé et que ses fonctions seront réparties entre Henry Dreyfus, Mathieu Cahn et Bernard Eglès[9]. Philippe Bies reste néanmoins président de CUS Habitat et d’Habitation Modernes[10].
Après la parution de la liste LREM pour les élections européennes, Philippe Bies demande dans une tribune parue dans les DNA le 4 avril 2018 que le maire Roland Ries retire ses délégations à Alain Fontanel jusqu’à la fin du mandat à cause de son soutien à la liste LREM où se trouve Fabienne Keller[11].
Notes et références
- « Scrutin du 28 mars 2004 BAS RHIN (67) - Strasbourg - Canton de STRASBOURG-8 (39) », sur le site officiel du ministère de l'Intérieur, de l'Outre-mer, des Collectivités Territoriales et de l'Immigration
- « Résultats des élections cantonales de 2011 », sur Le Monde.fr
- « Philippe Bies (Strasbourg-sud) : « Le député doit avoir un rôle moteur » », sur www.dna.fr, (consulté le )
- « Strasbourg. L’ex-candidat à la tête de liste du PS, Philippe Bies, ne figurera pas sur la liste socialiste », sur www.dna.fr (consulté le )
- « Qui sommes-nous ? », sur le site officiel de CUS Habitat
- « Non-cumul, si je veux… », (consulté le )
- « Cumul : Jacques Bigot affirme avoir demandé à Philippe Bies de rester vice-président de la CUS », (consulté le )
- « Philippe Bies répond sur le cumul des mandats », (consulté le )
- « Les fonctions du vice-président de la CUS Philippe Bies redistribuées », Dernières Nouvelles d'Alsace,
- « Conseil grinçant », Dernières nouvelles d’Alsace,‎ , p. 48
- « Strasbourg : Bies (PS) demande que Fontanel (LaREM) ne soit plus 1er adjoint », sur www.dna.fr (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- Jean-Pierre Kintz, « Philippe Bies », dans Nouveau Dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 43, p. 4486
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives Ă la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Site officiel