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Lois pour la confiance dans la vie politique

Les lois pour la confiance dans la vie politique sont des textes législatifs français promulgués en portant sur les collaborateurs des élus et de ministres, ainsi que sur les conflits d'intérêts.

Lois pour la confiance dans la vie politique
Présentation
Titre Loi organique no 2017-1338 du 15 septembre 2017 pour la confiance dans la vie politique
Loi no 2017-1339 du 15 septembre 2017 pour la confiance dans la vie politique
Référence NOR :
JUSC1715752L (loi organique)
JUSC1715753L (loi ordinaire)
Pays Drapeau de la France France
Type Loi organique
Loi ordinaire
Adoption et entrée en vigueur
Législature XVe législature de la Cinquième République française
Gouvernement Gouvernement Édouard Philippe (2)
Adoption 3 août 2017 (loi ordinaire)
9 août 2017 (loi organique)
Promulgation 15 septembre 2017

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Sur LĂ©gifrance :
Loi organique no 2017-1338 du 15 septembre 2017 pour la confiance dans la vie politique,
Loi no 2017-1339 du 15 septembre 2017 pour la confiance dans la vie politique

Élaboration de la loi

Contexte

La campagne prĂ©sidentielle de 2017 est marquĂ©e par plusieurs affaires politico-financières, et les diffĂ©rents candidats se prononcent pour de nouvelles mesures dites de « moralisation de la vie politique Â»[1] - [2]. Après le ralliement avec François Bayrou, le sujet devient prioritaire pour le candidat Emmanuel Macron[3].

Le , soit deux semaines après la prise de fonction du prĂ©sident de la RĂ©publique et du premier gouvernement Édouard Philippe, François Bayrou, garde des Sceaux, prĂ©sente les grandes mesures de la rĂ©forme « pour la confiance dans notre vie dĂ©mocratique Â»[4] dont une partie fera partie des projets de lois pour une dĂ©mocratie plus reprĂ©sentative, responsable et efficace discutĂ©s en 2018.

Les questions de transparence et de conflits d’intĂ©rĂŞts Ă©taient dĂ©jĂ  au cĹ“ur des lois relatives Ă  la transparence de la vie publique de 2013 et de la loi relative Ă  la transparence, Ă  la lutte contre la corruption et Ă  la modernisation de la vie Ă©conomique « Sapin II Â» de 2016.

Dans le cadre de ce projet de loi, le Garde des Sceaux, François Bayrou, s’est entretenu avec René Dosière, député, Daniel Lebègue, président de Transparency International puis avec Jean-Christophe Picard, président d’Anticor[5].

DĂ©bats parlementaires

Les textes « rĂ©tablissant la confiance dans l’action publique Â» sont prĂ©sentĂ©s en Conseil des ministres le (entre les deux tours des Ă©lections lĂ©gislatives) et sont dĂ©posĂ©s le mĂŞme jour devant le SĂ©nat. Certaines mesures sur les collaborateurs du prĂ©sident de la RĂ©publique sont prises immĂ©diatement par dĂ©cret prĂ©sidentiel[6]. Alors que François Bayrou n’est pas reconduit dans le premier gouvernement Édouard Philippe, Ă  cause d’une enquĂŞte sur les comptes du MoDem , sa successeur Nicole Belloubet est chargĂ©e de prĂ©senter les textes lors des dĂ©bats au Parlement. Ceux ci ont lieu jusqu’au dĂ©but du mois d’aoĂ»t, lors d'une session parlementaire extraordinaire Ă©galement consacrĂ©e Ă  la rĂ©forme du code du travail et au projet de loi renforçant la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure et la lutte contre le terrorisme. Les textes sont renommĂ©s « pour la rĂ©gulation de la vie publique Â» après la première lecture au SĂ©nat, et prennent leur nom final « pour la confiance dans la vie politique Â» après la première lecture Ă  l’AssemblĂ©e nationale, afin de justifier les rejets des amendements de l'opposition concernant l'administration[7]. Au total, le projet de loi aura changĂ© de nom une demi-douzaine de fois Ă  partir de l’accord Ă©lectoral entre François Bayrou et Emmanuel Macron[8].

Chronologie des débats parlementaires[9] - [10]
Loi organique Loi ordinaire
  • Première lecture au SĂ©nat du au
  • Première lecture Ă  l'AssemblĂ©e du au (texte modifiĂ©)
  • Commission mixte paritaire le (dĂ©saccord)
  • Nouvelle lecture Ă  l'AssemblĂ©e du 1er au (texte modifiĂ©)
  • Nouvelle lecture au SĂ©nat du 3 au (texte modifiĂ©)
  • Lecture dĂ©finitive de l'AssemblĂ©e le (texte adoptĂ©)
  • Première lecture au SĂ©nat du au
  • Première lecture Ă  l'AssemblĂ©e du au (texte modifiĂ©)
  • Commission mixte paritaire le 1er aoĂ»t (accord)
  • Texte adoptĂ© par l'AssemblĂ©e le
  • Texte adoptĂ© par le SĂ©nat le

En première lecture au Sénat, le texte ordinaire est adopté le par 298 voix pour et 5 contre[11] et le texte organique par 300 voix pour et 2 contre[12].

La suppression de la réserve parlementaire est le sujet qui fait le plus de désaccord. Le Sénat la remplace par une dotation de soutien à l’investissement des petites communes[13]. À l'Assemblée, en amont de l'examen en commission, le président du Groupe LREM Richard Ferrand organise un vote interne à son groupe pour tenter d'obtenir le maintien de la réserve parlementaire, dont la suppression était proposée dans le texte du gouvernement. Un second vote est organisé qui aboutit à une position favorable à l'orientation gouvernementale[14].

Un amendement socialiste d'Olivier Faure visant à interdire aux lobbies de rémunérer des collaborateurs parlementaires est adopté. En revanche, divers amendements qui visaient à étendre la transparence sur les rencontres des lobbyistes au président de la République, aux membres du Conseil constitutionnel et du Conseil d’État sont rejetés[15].

En l'absence du président du groupe majoritaire Richard Ferrand et du président de l'Assemblée François de Rugy, suppléé par le vice-président Hugues Renson, les débats de la séance de nuit du 27 juillet donnent lieu à de nombreux incidents de séance (contestation sur le décompte des voix sur un amendement, rejet « par inadvertance » d'un article[16], annonce du vote le même jour des deux projets de loi en fin de semaine...) provoquant le départ des députés FI puis LR[17].

Dans la nuit du vendredi 28 au samedi , le projet de loi ordinaire est adopté par 319 voix contre 4, puis le projet de loi organique, avec 203 voix contre 37 issus du groupe Les Républicains. Jean-Luc Mélenchon s'abstient car « on ne s’intéresse pas au poids de l’argent » et des conflits d'intérêt[18] - [19] - [20].

Pour Contexte, « les discussions ont été polluées par les postures de tous les groupes, qui ont rallongé indéfiniment l’examen du texte et fait monter la tension. Finalement, la loi n’a été modifiée qu’à la marge par rapport à la version adoptée en commission »[8].

Faute d'accord en commission mixte paritaire, le projet de loi organique dans sa version adoptée par l'Assemblée nationale est rejeté par le Sénat puis adopté définitivement par l'Assemblée nationale le par 412 pour, 74 contre et 62 abstentions. L’obtention de la majorité absolue (289 voix) était nécessaire pour adopter ce projet de loi dit organique, car il précise les conditions d’application de la Constitution[21].

Dès le , le groupe Les Républicains de l’Assemblée nationale saisit le Conseil constitutionnel en contestant l’interdiction des emplois familiaux pour les parlementaires, ministres et président des exécutifs locaux, ainsi que l’obligation de déclarer à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique ou au déontologue de leurs assemblées s’ils emploient des membres de leur famille élargie : frère, sœur, beaux-frères et belles-sœurs, anciens conjoints, neveux et nièces[22].

DĂ©cisions du Conseil constitutionnel

Par ses décisions du , le Conseil constitutionnel s'est prononcé sur la loi organique et la loi ordinaire pour la confiance dans la vie politique, dont il avait été saisi. Le Conseil est tenu d'examiner les lois organiques même en l'absence de saisine parlementaire[23]. Il valide l'essentiel des deux textes mais invalide certaines mesures (voir ci-dessous)[24] - [25].

Promulgation

Le , Emmanuel Macron signe et promulgue les lois devant la presse au palais de l'Élysée en présence de la Garde des sceaux Nicole Belloubet, secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner[26].

Dispositions écartées ou déclarées non conformes à la Constitution

L'exigence initiale d'un casier judiciaire vierge pour être candidat à une élection ne figure pas dans le texte présenté par le gouvernement. Elle est introduite par la commission des lois, avant que l'Assemblée nationale rétablisse la version du Gouvernement[27]. Selon ce dernier, cette mesure n'est pas constitutionnelle. Selon certains commentateurs, le projet de loi voit sa portée amoindrie sans cette mesure[28] - [29].

La suppression du « verrou de Bercy » est proposĂ©e par des sĂ©nateurs, ainsi que par des dĂ©putĂ©s de droite comme de gauche. Le gouvernement s’y oppose en raison de la crĂ©ation d'une mission d'information et les amendements sont rejetĂ©s[30]. Après la remise de ce rapport[31], le « verrou Â» est rĂ©formĂ© par la loi du relative Ă  la lutte contre la fraude[32].

Le texte traite surtout les parlementaires et moins l'exécutif et les hauts fonctionnaires, ce qui est critiqué en séance par des députés de divers bords comme Jean-Luc Mélenchon (FI), Jean-Paul Lecoq (PCF), Julien Aubert (LR) ou Delphine Batho (NG)[33]. L'ONG Transparency International regrette des insuffisances sur les conflits d’intérêts, la loi ne plafonnant pas les revenus annexes des parlementaires sous forme de prestations de conseil et éludant la question des conflits d'intérêts « public-public »[34].

Des mesures annoncées comme la certification des comptes des partis politiques par la Cour des comptes et l'encadrement strict du lobbying ne font pas partie de la loi[35].

Dans la nuit du 24 au , un amendement, soutenu de longue date par la Ligue internationale contre le racisme et l'antisĂ©mitisme (Licra), est finalement adoptĂ© qui enrichit le Code pĂ©nal d'une peine d'inĂ©ligibilitĂ© applicable aux personnes reconnues coupables de racisme, d'antisĂ©mitisme, de nĂ©gationnisme, d'homophobie, d'incitation au terrorisme, d'apologie de crime contre l'humanitĂ© et de toute forme de discrimination[36]. La professeure de droit constitutionnel Anne-Marie Le Pourhiet, marquĂ©e Ă  droite, dĂ©crit le projet de loi comme « parfaitement dĂ©magogique Â» et prĂ©sente cet amendement prĂ©voyant d'Ă©tendre le principe de l'inĂ©ligibilitĂ© aux personnes condamnĂ©es pour racisme, antisĂ©mitisme ou homophobie comme une nouvelle menace pour la libertĂ© d'expression[37]. Cette disposition est censurĂ©e par le Conseil constitutionnel. Selon les juges, « pour condamnables que soient les abus dans la libertĂ© d'expression visĂ©s par ces dispositions, en prĂ©voyant l'inĂ©ligibilitĂ© obligatoire de leur auteur, le lĂ©gislateur a portĂ© Ă  la libertĂ© d'expression une atteinte disproportionnĂ©e ». Cette dĂ©cision est dĂ©plorĂ©e par des associations comme la LICRA. La peine complĂ©mentaire d'inĂ©ligibilitĂ© de cinq ans est validĂ©e pour la provocation Ă  la haine, mais elle rejetĂ©e pour les faits de nĂ©gationnisme, l'injure raciale et la diffamation raciale[38].

Les dispositions suivantes ont également été censurées par le Conseil constitutionnel :

  • La suppression de la rĂ©serve ministĂ©rielle au motif de la sĂ©paration des pouvoirs lĂ©gislatif et exĂ©cutif[23].
  • Pour le mĂŞme motif est Ă©galement censurĂ© un article qui devait imposer au Premier ministre de prendre un dĂ©cret fixant les modalitĂ©s et les limites de la prise en charge des frais de rĂ©ception et de reprĂ©sentation des membres du gouvernement[23].
  • Le Conseil constitutionnel a estimĂ© que le droit de communication de certains documents ou renseignements sur la fiscalitĂ© des parlementaires, qui devait ĂŞtre confĂ©rĂ© Ă  la Haute AutoritĂ© pour la transparence de la vie publique n'Ă©tait pas assorti de garanties suffisantes et par consĂ©quent a Ă©tĂ© censurĂ©[23].
  • L'article qui visait Ă  encadrer la durĂ©e pendant laquelle un ancien membre du gouvernement perçoit son indemnitĂ© a Ă©tĂ© considĂ©rĂ© comme un « cavalier lĂ©gislatif »[23] et a donc Ă©tĂ© censurĂ© Ă©galement.

Contenu des lois

Le contenu de deux lois pour la confiance dans la vie politique est résumé ci-dessous, les dispositions pouvant avoir des dates d'application différentes.

Sur le président de la République

Les candidats aux élections présidentielles doivent déclarer leurs intérêts, en plus de leur patrimoine[loi 1].

Sur les parlementaires

À leur élection, les parlementaires font l'objet de vérification de leur situation fiscale[loi 2].

L'indemnité représentative de frais de mandat est remplacée par un remboursement sur note de frais[loi 3].

De nouvelles incompatibilités avec le mandat de parlementaire sont créés, comme la direction de société de conseil, ou l'activité de représentant d'intérêt[loi 4] - [loi 5].

L'année suivante, pour compléter ces incompatibilités, une loi fut adoptée permettant à une soixantaine de commissions extra-parlementaires d'accueillir des députés et sénateurs[39].

Sur la réserve parlementaire

La réserve parlementaire est supprimée[loi 6].

Inéligibilité

Une peine complémentaire obligatoire d’inéligibilité est créée en cas de crime ou de manquements à la probité[loi 7].

Conflits d'intérêt

Les parlementaires doivent faire cesser les conflits d'intérêts entre un intérêt public et des intérêts privés dans lesquels ils peuvent se trouver selon des règles définies par chaque assemblée. Un registre public recense les cas dans lesquels un parlementaire a estimé devoir ne pas participer aux travaux du Parlement en raison d’une situation de conflit d'intérêts[loi 8].

Collaborateur des Ă©lus et des ministres

Deux niveaux sont prĂ©vus pour les membres du gouvernement, parlementaires et Ă©lus locaux. Les conjoints, parents, enfants ne peuvent faire partie des collaborateurs sous peine de trois ans de prison et 45 000 euros d'amende. Les frères, cousins, anciens conjoints, sont autorisĂ©s mais ils doivent ĂŞtre dĂ©clarĂ©s[loi 9] - [40].

Un statut est créé pour les collaborateurs parlementaires[loi 10] - [41].

Financement des candidats et partis politiques.

Le financement des parti ou campagnes électorales ne peut être alimenté par des prêts d'origine extra-européenne[loi 11].

Un médiateur du crédit aux candidats et aux partis politiques est créé pour faciliter le dialogue entre d'une part, les candidats à un mandat électif et les partis et groupements politiques et, d'autre part, les établissements de crédit et les sociétés de financement[loi 12].

Application

Neuf mois après la promulgation de la loi, le gouvernement aurait pu, par ordonnance, prendre les mesures nĂ©cessaires pour que les candidats et partis politiques puissent, en cas de dĂ©faillance avĂ©rĂ©e du marchĂ©, assurer le financement de campagnes Ă©lectorales pour les Ă©lections prĂ©sidentielle, lĂ©gislatives, sĂ©natoriales et europĂ©ennes par l’obtention de prĂŞts, avances ou garanties[loi 13]. L’ordonnance n’a pas Ă©tĂ© prise, en raison notamment du principe de neutralitĂ© et de « la lourdeur d’un dispositif qui aurait dĂ» respecter toutes les normes en matière d’activitĂ© bancaire Â» selon la ministre de la Justice Nicole Belloubet[42]. Ce dispositif, surnommĂ© « banque de la dĂ©mocratie Â», ne verra pas le jour.

Notes et références

Texte des lois

  1. Article 3 de la loi du 6 novembre 1962 modifié par l'article 1 de la loi organique du 15 septembre 2017 pour la confiance dans la vie politique
  2. Article LO136-4 du code électoral créé par l'article 4 de la loi organique du 15 septembre 2017 pour la confiance dans la vie politique.
  3. Article 20 et 21 de la loi du 15 septembre 2017 pour la confiance dans la vie politique
  4. Article LO146-2 du code électoral créé par l'article 9 de la loi organique du 15 septembre 2017 pour la confiance dans la vie politique.
  5. Article LO146-3 du code électoral créé par l'article 10 de la loi organique du 15 septembre 2017 pour la confiance dans la vie politique.
  6. Article 14 de la loi organique du 15 septembre 2017 pour la confiance dans la vie politique.
  7. Article 131-26-2 du code pénal créé par l'article 1 de la loi du 15 septembre 2017 pour la confiance dans la vie politique
  8. Article 4 quater de l'ordonnance n° 58-1100 du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires modifié par l'article 3 de la loi du 15 septembre 2017 pour la confiance dans la vie politique
  9. Article 11 Ă  17 de la loi du 15 septembre 2017 pour la confiance dans la vie politique
  10. Article 18 et 19 de la loi du 15 septembre 2017 pour la confiance dans la vie politique
  11. Article 26 et 27 de la loi du 15 septembre 2017 pour la confiance dans la vie politique
  12. Article 28 de la loi du 15 septembre 2017 pour la confiance dans la vie politique
  13. Article 30 de la loi organique du 15 septembre 2017 pour la confiance dans la vie politique.

Autres références

  1. Alice Bardo et Alexandre Poussart, « Moralisation de la vie politique : les mesures des candidats à la présidentielle », sur www.publicsenat.fr,
  2. Pauline Moulot, « Non, Macron, n'est pas le seul à vouloir imposer un casier judiciaire vierge aux candidats »,
  3. « François Bayrou va-t-il «moraliser» Emmanuel Macron ? », Libération,‎ (lire en ligne)
  4. « Ce que contient le projet de loi de moralisation de la vie publique présenté par François Bayrou », sur www.francetvinfo.fr,
  5. Rédaction Anticor, « Le Garde des Sceaux s’est entretenu avec le président d’Anticor | ANTICOR » (consulté le )
  6. Décret no 2017-1098 du 14 juin 2017 relatif aux collaborateurs du Président de la République et des membres du Gouvernement
  7. Mathilde Mathieu, « A l'Assemblée, entre esquives et couacs, la moralisation à petits pas », sur Mediapart, (consulté le ).
  8. Diane de Fortanier, « Loi confiance : l’Assemblée nationale en mode tragi-comédie pour pas grand-chose », sur contexte.com, (consulté le ).
  9. « Loi pour la confiance dans la vie politique », sur www.senat.fr
  10. « Loi organique pour la confiance dans la vie politique », sur www.senat.fr
  11. « Scrutin sur l'ensemble du projet de loi rétablissant la confiance dans l'action publique »
  12. « Scrutin sur l'ensemble du projet de loi organique rétablissant la confiance dans l'action publique »
  13. Aurélien Hélias, « Le Sénat veut transformer la réserve parlementaire en dotation aux projets d’équipements ruraux », sur www.courrierdesmaires.fr
  14. Philippe Martinat, « Réserve parlementaire, casier vierge : Ferrand trouble le jeu », leparisien.fr, (consulté le )
  15. Gabriel Nedelec, « Moralisation : les députés interdisent la rémunération des collaborateurs parlementaires par des lobbies », lesechos.fr, (consulté le )
  16. « L'Assemblée rejette un article par inadvertance, le président de séance est consterné », sur Le Huffington Post, (consulté le )
  17. Manon Rescan, « Nouvelle foire d’empoigne à l’Assemblée nationale », lemonde.fr, (consulté le )
  18. « Le projet de loi de moralisation de la vie politique largement adopté par l’Assemblée nationale », lemonde.fr, (consulté le )
  19. « Scrutin public sur l'ensemble du projet de loi pour la confiance dans la vie publique (première lecture) », sur www.assemblee-nationale.fr
  20. « Scrutin public sur l'ensemble du projet de loi organique pour la confiance dans la vie publique (première lecture) », sur www.assemblee-nationale.fr
  21. « Les projets de loi sur la moralisation de la vie politique définitivement adoptés par le Parlement », Le Monde, (consulté le )
  22. « Loi de moralisation : le groupe Les Républicains saisit le Conseil constitutionnel », Le Monde, (consulté le )
  23. « Moralisation de la vie politique : feu vert du Conseil constitutionnel », lesechos.fr, (consulté le )
  24. « Décision n° 2017-753 DC du 8 septembre 2017 », conseil-constitutionnel.fr, (consulté le )
  25. « Décision n° 2017-752 DC du 8 septembre 2017 », conseil-constitutionnel.fr, (consulté le )
  26. Arthur Berdah, « La mise en scène à l'américaine de la signature par Macron de la loi de moralisation », lefigaro.fr, (consulté le )
  27. Manon Roscan, « Loi de moralisation : le gouvernement lâche du lest sur la réserve ministérielle », lemonde.fr, (consulté le )
  28. Les députés français survendent la fin de leurs privilèges, letemps.ch, 3 août 2017
  29. MORALISATION DE LA VIE POLITIQUE : LES 2 PROMESSES DE MACRON QUI NE FIGURENT (FINALEMENT) PAS DANS LA LOI, lci.fr, 29 juillet 2017
  30. Manon Rescan, « Les députés rétablissent d’une courte majorité le « verrou de Bercy » », lemonde.fr, (consulté le )
  31. Rapport d’information déposé par la mission d’information commune sur les procédures de poursuite des infractions fiscales, (lire en ligne)
  32. Article 36 de la loi no 2018-898 du 23 octobre 2018 relative Ă  la lutte contre la fraude
  33. Moralisation de la vie politique : lavage express, liberation.fr, 26 juillet 2017
  34. Renaud Lecadre, « La loi de moralisation : bien mais peut mieux faire », liberation.fr, (consulté le )
  35. Paul Cassia, « Au-delà de la com, la moralisation égarée », Libération,‎ (lire en ligne)
  36. Catherine Lagrange, « Les auteurs de propos racistes bientôt inéligibles ? », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  37. Anne-Marie Le Pourhiet : «La loi de moralisation est démagogique et liberticide», lefigaro.fr, 28 juillet 2017
  38. « Les propos racistes ou homophobes ne rendront pas forcément inéligibles », lexpress.fr, (consulté le )
  39. LOI n° 2018-699 du 3 août 2018 visant à garantir la présence des parlementaires dans certains organismes extérieurs au Parlement et à simplifier les modalités de leur nomination (1), dont l'exposé des motifs.
  40. « Moralisation : les députés votent l'interdiction des emplois familiaux », lepoint.fr, (consulté le )
  41. « Feu vert de l'Assemblée à un statut des collaborateurs parlementaires », lepoint.fr, (consulté le )
  42. « Assemblée nationale, XVe législature, Première session extraordinaire de 2017-2018, Compte rendu intégral de la première séance du lundi 16 juillet 2018 », sur www.assemblee-nationale.fr


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