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RĂ©serve parlementaire

La réserve parlementaire désigne, en France, un ensemble de subventions du budget de l'État qui permettait aux députés et sénateurs de financer des associations et des collectivités de leur circonscription[1].

En 2016 la rĂ©serve reprĂ©sentait 56 millions d'euros pour le SĂ©nat (soit 153 000 € par sĂ©nateur ne faisant pas partie du bureau)[2] et 81 millions d'euros pour l'AssemblĂ©e nationale (soit 130 000 € par dĂ©putĂ© ne faisant pas partie du bureau)[1].

Ayant fait l'objet de nombreuses critiques, cette pratique est abandonnée à compter de .

Historique

La création de la réserve parlementaire est peu documentée. Elle remonterait à la présidence de Georges Pompidou (1969-1974). Elle est ignorée du grand public jusqu'aux années 2000. À ce moment, une partie des parlementaires n'en ont même pas connaissance[3].

Jusqu’en 2002 le président de la commission des finances et le rapporteur décidaient seuls des crédits alloués à chaque député. Ce rôle est ensuite partagé avec les présidents des groupes politiques[4].

Jusqu'en 2007, les critères d’attribution sont la prĂ©sence des Ă©lus, leur implication dans le travail parlementaire, leur anciennetĂ© et les postes occupĂ©s. Un questeur ou un prĂ©sident de commission, Ă  son quatrième ou cinquième mandat, peut avoir jusqu’à 300 000 euros de rĂ©serve, contre Ă  peine 10 000 pour un novice[5].

2013 : Transparence

Hervé Lebreton fonde l'association « Pour une démocratie directe »[6] en 2008. Avec celle-ci, il initie en 2011, une action destinée à obtenir la transparence de l'utilisation de la réserve parlementaire. Il commence par solliciter le député de sa circonscription Jérôme Cahuzac puis la commission d’accès aux documents administratifs et enfin dépose un recours devant le tribunal administratif[7]. Il obtient gain de cause le , quand le tribunal administratif ordonne la publication des données relatives à cette réserve pour l'année 2011 (150 millions d'euros au total)[6] - [8]. Ces milliers de données obtenues, il les analyse, notamment avec l'aide de l'association Regards citoyens[7]. Une représentation graphique de données statistiques a également été créée, subvention par subvention[9] ; elle a été régulièrement citée par les médias.

En 2012, sous l’impulsion de Claude Bartolone, la réserve parlementaire de l’Assemblée nationale est répartie équitablement entre députés de la majorité et ceux de l’opposition et les sommes allouées et de leurs bénéficiaire sont rendus publics[3] - [10].

En , anticipant la loi Ă  venir, des parlementaires publient volontairement leurs financements sur leurs blogs, dont le recensement est effectuĂ©e par le quotidien LibĂ©ration avec 120 donnĂ©es recensĂ©es[11]. Au SĂ©nat, le prĂ©sident de la commission des finances Philippe Marini explique ne pas ĂŞtre favorable Ă  sa publicitĂ© et justifie le disparitĂ©s de son montant : « Que des parlementaires communiquent sur la façon dont ils distribuent leur rĂ©serve, ils en ont parfaitement le droit. Je n’en vois pas l’utilitĂ© et j’estime qu’il y a dĂ©jĂ  beaucoup de littĂ©rature sur ce sujet. Il s’agit d’une très faible fraction des crĂ©dits publics et elle sert Ă  financer des projets locaux ou d’intĂ©rĂŞt gĂ©nĂ©ral. Faisons un peu confiance aux reprĂ©sentants du peuple. On sait que le travail parlementaire repose sur quelques dizaines de dĂ©putĂ©s et de sĂ©nateurs, alors que certains viennent une fois par semaine en rĂ©union de groupe. Tous ne sont pas prĂ©sents et actifs. Il est normal que la rĂ©partition de la rĂ©serve [entre les sĂ©nateurs] tienne compte de l’investissement de chacun[12]. » Le sĂ©nateur Philippe Marini soutient fortement sa ville de Compiègne avec les fonds du SĂ©nat pour une moyenne annuelle de près de 2,5 M€, reprĂ©sentant 14 % des ressources de financement de la collectivitĂ© entre 2005 et 2007, sur un montant total voisin de M€[13].

Avec les lois relatives à la transparence de la vie publique du , votées à la suite de l'affaire Cahuzac, la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) est modifiée pour rendre publique la liste des bénéficiaires de la réserve parlementaire[14].

Début , le ministère de l'intérieur publie deux listes, respectivement pour les années 2011 et 2012, des subventions accordées aux collectivités locales par les parlementaires (députés et sénateurs)[15]. Le Sénat ne publie pour la première fois cette ventilation de ses 53,9 millions d'euros qu'en , quelques jours avant le renouvellement de moitié des sièges du Sénat. La moitié de la réserve est partagée par 60 sénateurs sur 348[16].

2017 : Suppression

Après les élections présidentielles et législatives, les projets de lois pour la confiance dans la vie politique sont présentés. Parmi les mesures, le texte prévoit la suppression de la réserve parlementaire. Une loi organique est nécessaire pour retirer l'obligation de transparence de la LOLF, introduite en 2013[17].

Alors que le reste de cette rĂ©forme fait l'objet d'un relatif consensus politique, la suppression de la rĂ©serve parlementaire gĂ©nère de longs dĂ©bats, le SĂ©nat refuse la suppression et l'AssemblĂ©e nationale vote finalement « au dernier mot Â» la loi organique le .

Les députés Les Républicains contestent auprès du Conseil constitutionnel le caractère normatif de la loi : si la réserve parlementaire n'existe pas dans la loi, il n'est pas utile de la supprimer avec une loi, il suffit que le gouvernement mette un terme à cette pratique[17]. Dans sa décision rendue le , le Conseil valide la suppression de la réserve parlementaire, mais censure la suppression de la réserve ministérielle[18] - [19].

En compensation de cette suppression, l’enveloppe nationale de la dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR, mission « Concours financiers aux collectivitĂ©s territoriales et Ă  leurs groupements Â») est augmentĂ©e de cinquante millions d’euros[20], de plus le fonds de dĂ©veloppement de la vie associative (mission « Jeunesse et vie associative Â») est abondĂ© de vingt-cinq millions d’euros supplĂ©mentaires[21].

Le dispositif

Répartition de la réserve parlementaire par groupe à l'Assemblée nationale pour l'année 2016[22].

Le budget de l’État comporte, dans la mission « Relations avec les collectivités territoriales » des crédits gérés par le ministère de l’Intérieur mais répartis par les parlementaires. Ils sont issus d'amendements gouvernementaux à la loi de finances déposés à la demande des commissions chargées des finances des assemblées parlementaires avec pour objectif, en principe, de « soutenir les collectivités territoriales déstabilisées par des circonstances exceptionnelles ».

En , le ministre de l'Intérieur Manuel Valls indique au député René Dosière la répartition de la « réserve parlementaire » par département. Fin , Manuel Valls, sollicité par le sénateur Jean-Louis Masson, communique le détail des subventions distribuées en 2010 et 2011 dans le département de l’Oise[23].

Le montant cumulé de la réserve parlementaire s'élève chaque année à environ 90 millions d’euros mis à disposition pour les députés et 58 millions pour les sénateurs[24].

Le montant cumulé des réserves parlementaires par département pouvait ainsi fortement varier. En 2010, les plus importantes sont les suivantes[25] :

DépartementMontant alloué en 2010
Val-de-Marne5 361 731 â‚¬
Oise4 134 433 â‚¬
Haute-Savoie3 939 261 â‚¬
Moselle2 836 560 â‚¬
Nord2 723 970 â‚¬
Isère2 655 902 â‚¬
Mayenne2 441 539 â‚¬
Calvados2 299 212 â‚¬

Le montant des subventions versées au titre de la réserve parlementaire est soumis aux règles communes à toutes les subventions de l’État : Le montant des subventions ne peut dépasser 50 % du volume des travaux prévus (HT). Elles peuvent compléter d'autres subventions accordées par les collectivités territoriales, mais l'ensemble ne doit pas dépasser 80 % des travaux[26].

Débats sur la réserve parlementaire

Aspects juridiques

Selon certains juristes, la réserve parlementaire, prévue par aucun texte légal, est une convention constitutionnelle visant à détourner l'article 40 de la Constitution qui interdit aux parlementaires de créer ou d’aggraver une charge publique. Comme les sommes de la réserve sont créées par un amendement du gouvernement, ce système de contournement est efficace, et ne peut pas être sanctionné en droit. Ainsi en 2013, le Conseil constitutionnel estime que la réserve parlementaire ne déroge pas à l’article 40[3] - [27]. C'est un argument repris par le Gouvernement Édouard Philippe (2) lors de la discussion de la loi de 2017[28].

Pour Nicole Belloubet, le rôle du parlementaire selon l'article 24 de la Constitution est de voter la loi, contrôler l’action du Gouvernement, évaluer les politiques publiques. La réserve parlementaire n'entre pas dans ce rôle[29].

En 2017, le Conseil constitutionnel juge que la rĂ©serve parlementaire revient pour le Gouvernement Ă  lier sa compĂ©tence en matière d’exĂ©cution budgĂ©taire et sa suppression vise « Ă  assurer le respect de la sĂ©paration des pouvoirs et des prĂ©rogatives que le Gouvernement tient de l'article 20 de la Constitution pour l'exĂ©cution du budget de l'État. Elles ne sauraient cependant, sans porter atteinte Ă  l’article 44 de la Constitution de la Constitution, ĂŞtre interprĂ©tĂ©es comme limitant le droit d'amendement du Gouvernement en matière financière Â». Par contre la suppression de la rĂ©serve ministĂ©rielle « porte atteinte Ă  la sĂ©paration des pouvoirs et mĂ©connaĂ®t l'article 20 de la Constitution. Â»[19]

Critiques sur son opacité

Une critique récurrente du système de réserve parlementaire est son manque de transparence. En effet, l'utilisation de ces fonds est laissée au pouvoir discrétionnaire du parlementaire, et, jusqu'en 2013, sa répartition pour financer des projets d'aménagement locaux ou des associations est tenue secrète[30]. Seul le montant de l'enveloppe globale, voté dans la loi de finances, est rendu public.

Le système de réserve parlementaire critiqué pour ses inégalités d'attribution d'un député ou sénateur à un autre. Jusqu'à la réforme appliquée pour la première fois en 2013, le montant alloué par parlementaire variait considérablement. En , Hervé Lebreton, président de l'association pour une démocratie directe, obtient par décision du Tribunal administratif de Paris la liste détaillée des versements effectués au titre de la réserve parlementaire pour 2011. En tête de ce classement, le président de l'Assemblée nationale de l'époque Bernard Accoyer avec une dotation de près de 12 millions d'euros, suivi de Gilles Carrez (3,7 millions), alors rapporteur général du budget à l'Assemblée, et Gérard Larcher (3,1 millions), alors président du Sénat[31].

Certains parlementaires ont Ă©galement tendance Ă  privilĂ©gier la commune dont ils sont les maires plutĂ´t que les autres communes de leurs circonscription. Ainsi, en , France-Soir note que le dĂ©putĂ© Nicolas Dupont-Aignan a versĂ© plus de la moitiĂ© des 600 000 € de rĂ©serve parlementaire qui lui Ă©tĂ© allouĂ© en quatre ans, Ă  sa seule ville de Yerres qui bien qu'Ă©tant la commune la plus peuplĂ©e de la 8e circonscription de l'Essonne, ne reprĂ©sente nĂ©anmoins qu'un tiers environ de ses habitants[32].

En 2015, un rapport particulièrement critique de la Cour des comptes établit notamment que sur 550 dossiers étudiés, « plus de 40 % ne comportaient pas toutes les pièces justificatives requises, portaient sur des dépenses inéligibles ou auraient dû appeler une instruction plus approfondie des services de l’Etat sur leur conformité »[33] - [34].

Critiques sur les conflits d'intérêts

Certains journalistes dĂ©noncent l'attribution de subventions provenant de la rĂ©serve parlementaire Ă  des associations servant directement ou indirectement les intĂ©rĂŞts des parlementaires qui les attribuent [35]. François Grosdidier, alors dĂ©putĂ©, est mis en cause pour avoir financĂ© une association Ă©cologiste dont il est le prĂ©sident, 100 000 € en 2009 et 60 000 € 2011. De plus, le seul permanent de l'association n'est autre que son conseiller parlementaire, tandis que sa trĂ©sorière, Marie-Louise Kuntz, fut longtemps sa première adjointe Ă  la mairie de Woippy[36].

Le sĂ©nateur Philippe Marini est critiquĂ© en 2013 pour l'usage des 340 750 € qui lui ont Ă©tĂ© allouĂ©s et ayant servi notamment Ă  financer : d'une part, les travaux d'un centre Ă©questre dont l'un des principaux utilisateurs n'est autre qu'une association dirigĂ©e par son Ă©pouse[37], et d'autre part les fouilles archĂ©ologiques de sa fille en Libye[38].

En 2014, le député Jean-Christophe Lagarde avait utilisé une partie de sa réserve pour aider une association dont le vice-président n’était autre que son assistant parlementaire[38].

Arguments en faveur de la réserve

Lors des dĂ©bats parlementaires du projet de loi pour la confiance dans la vie politique, les dĂ©putĂ©s Les RĂ©publicains soulignaient que la suppression de la rĂ©serve parlementaire allait crĂ©er des dĂ©putĂ©s « hors-sol Â», sans liens avec les territoires, et que toutes les subventions seraient dĂ©sormais centralisĂ©es par les ministères. Les dĂ©putĂ©s socialistes ont eux demandĂ© le maintien de la rĂ©serve, mais avec une dĂ©cision collĂ©giale voire participative de la rĂ©partition des fonds[29].

Réserve ministérielle et réserve présidentielle

Au sein de la mission « Relations avec les collectivitĂ©s territoriales », il existe une action « Aides exceptionnelles aux collectivitĂ©s territoriales » qui peut s'apparenter Ă  une « rĂ©serve ministĂ©rielle Â». Elle reprĂ©sentait 19 millions d’euros en 2013 et 5 millions d’euros en 2017. Lors du dĂ©bat sur loi de confiance dans la vie politique, le texte adoptĂ© par le parlement supprime Ă©galement cette rĂ©serve, mais cette suppression est censurĂ©e par le Conseil constitutionnel[39] - [40] - [19].

De plus, entre 2009 et 2012, près de 70 % de la rĂ©serve ministĂ©rielle ont Ă©tĂ© engagĂ©s Ă  l’initiative de la prĂ©sidence de la RĂ©publique, ce qui peut s'apparenter Ă  une « rĂ©serve prĂ©sidentielle »[41].

Références

  1. « La réserve parlementaire », Assemblée nationale (consulté le )
  2. « Utilisation de la Dotation d'action parlementaire en 2016 », sur www.senat.fr
  3. Elina Lemaire, « La réserve parlementaire sous l’angle du droit constitutionnel », Jus Politicum, no 17,‎ (lire en ligne)
  4. Hélène Constanty et Vincent Nouzille, Députés sous influence, Fayard, 2009, page ??.
  5. « Les députés rendent leur cagnotte plus transparente », Rue89, novembre 2007.
  6. « Hervé Lebreton, prof de maths et chantre du « pouvoir citoyen » », Libération,‎ (lire en ligne).
  7. Sophie Gindensperger, « Hervé Lebreton. Citoyen sans réserve », Libération,‎ (lire en ligne).
  8. « Hervé Lebreton obtient la fin de l'omerta », La Dépêche,‎ (lire en ligne).
  9. « Réserve parlementaire : l'application interactive qui en dévoile les petits secrets », sur reserveparlementaire.fr.
  10. « Les réformes de Bartolone », sur blogs.lexpress.fr/cuisines-assemblee, (consulté le )
  11. « Réserve parlementaire : les cartes de la transparence », Libération, (consulté le )
  12. « Philippe Marini, sénateur UMP : «Je ne vois pas l’intérêt de créer de la jalousie» », Libération, (consulté le )
  13. « Compiègne va devoir se passer des millions du sénateur Marini », Le Parisien, (consulté le )
  14. Article 54 de la loi organique no 2001-692 du relative aux lois de finances modifié par l'article 11 de la loi organique no 2013-906 du relative à la transparence de la vie publique
  15. « Le gouvernement fait la transparence sur la réserve parlementaire », sur la-croix.com, La Croix, .
  16. Adrien Sénécat et Alexandre Sulzer, « La réserve parlementaire du Sénat, une cagnotte bien inégale », lexpress.fr, (consulté le )
  17. Paul Cassia, « Vers la suppression de la suppression de la réserve parlementaire? », sur blogs.mediapart.fr,
  18. Article 14 de la loi organique no 2017-1338 du pour la confiance dans la vie politique
  19. Conseil constitutionnel, DĂ©cision no 2017-753 DC du 8 septembre 2017
  20. « Compensation de la suppression de la réserve parlementaire : Question écrite n° 03259 », de Jean Louis Masson, réponse du Ministère de l'intérieur
  21. « Fonds de développement de la vie associative : Question écrite n° 03829 », de Michel Dagbert, réponse du Ministère de l'éducation nationale
  22. Assemblée Nationale (France), « Répartition de la réserve parlementaire en 2016 », Tableau de la répartition des dépenses de la Réserve parlementaire en 2016 par les députés de l'Assemblée Nationale Française [xls], sur assemblee-nationale.fr, (consulté le ).
  23. « La réserve parlementaire dévoilée... pour un département sur 100 », Médiapart, février 2013.
  24. René Dosière, L’État au régime, gaspiller moins pour dépenser mieux, Seuil, 2012, dans plusieurs pages.
  25. « Question écrite n° 3887 », de René Dosière, réponse du Ministère de l'intérieur
  26. René Dosière, L’État au régime, gaspiller moins pour dépenser mieux, Seuil, 2012, page ??
  27. Conseil constitutionnel, DĂ©cision no 2013-675 du 9 octobre 2013
  28. Etude d'impact de la loi organique rétablissant la confiance dans l'action publique
  29. « Assemblée nationale, XVe législature, Session extraordinaire de 2016-2017, Compte rendu intégral de la deuxième séance du vendredi 28 juillet 2017 »
  30. "Inégalité dans la répartition de la réserve parlementaire", Le Figaro, décembre 2012
  31. Vincent Leblé, « Un contribuable lève le secret de la réserve parlementaire », lanouvellerepublique.fr, (consulté le )
  32. « Nicolas Dupont-Aignan a privilégié pas ses subventions parlementaires la commune de Yerres …dont il est le Maire », francesoir.fr, i 27 mars 2017 (consulté le )
  33. Patrick Roger, « La Cour des comptes déplore les dérives clientélistes de la réserve parlementaire », sur lemonde.fr (consulté le ).
  34. « Les subventions pour travaux divers d’intérêt local », sur www.ccomptes.fr, .
  35. "Les 150 millions égarés de la République", OWNI, novembre 2012
  36. « La drôle d'association de François Grosdidier », leparisien.fr, (consulté le )
  37. « Conflit d’intérêts à Compiègne ? La colère de Philippe Marini », Public Sénat, (consulté le )
  38. « La réserve parlementaire va disparaître. Enfin ! », sur capital.fr, (consulté le )
  39. « Assemblée nationale, XVe législature, Session extraordinaire de 2016-2017, Compte rendu intégral de la deuxième séance du lundi 24 juillet 2017 »
  40. « Loi de confiance dans la vie publique : le gouvernement favorable à la suppression de la "réserve ministérielle" », sur www.europe1.fr, (consulté le )
  41. « Assemblée nationale, XVe législature, Session extraordinaire de 2016-2017, Compte rendu intégral de la troisième séance du vendredi 28 juillet 2017 »

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