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Conservatoire national des arts et métiers

école d’ingénieurs fondée en 1794

Pour les articles homonymes, voir Arts et métiers et CNAM.

Le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) est un grand établissement d’enseignement supérieur et de recherche français placé sous la tutelle du ministère chargé de l'Enseignement supérieur. Il est dirigé par un administrateur général, nommé par le président de la République pour un mandat de cinq ans, renouvelable une fois[6].

Conservatoire national des arts et métiers
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Histoire et statut
Fondation
RĂ©gime linguistique
Fondateur
Président
Devise
Docet omnes ubique (Il enseigne Ă  tous et partout) - latin
Membre de
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Chiffres-clés
Étudiants
69 000[4]
Enseignants
En 2011, 539 permanents et 1 900 vacataires au siège, 130 permanents et 4 350 vacataires pour l'ensemble des centres rĂ©gionaux[3].
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FondĂ© par l'abbĂ© Henri GrĂ©goire Ă  Paris le 19 vendĂ©miaire an III (10 octobre 1794) pour « perfectionner l'industrie nationale Â», il est avec l'École polytechnique et l'École normale supĂ©rieure l'une des trois crĂ©ations de la RĂ©volution française ayant pour but de promouvoir les sciences et les techniques[7]. HĂ©ritier de l'esprit des Lumières et des encyclopĂ©distes, le Cnam a, dès son origine, une vocation multidisciplinaire[8].

Grand établissement d'enseignement supérieur et de recherche, membre de la Conférence des grandes écoles, le Conservatoire national des arts et métiers est l'une des 204 écoles d'ingénieurs françaises accréditées au 1er septembre 2020 à délivrer un diplôme d'ingénieur.

Les formations du Cnam sont notamment destinées aux cadres en activité dans l'industrie, dans les entreprises et dans les services publics qui souhaitent approfondir leurs connaissances, s'initier à de nouvelles disciplines, préparer un diplôme de bac à bac+8[9]. Le Cnam abrite en son sein une école d’ingénieurs, créée en 1922[10], et des instituts délivrant des diplômes autorisant l'exercice de professions réglementées.

Le Cnam forme chaque annĂ©e environ 70 000 Ă©lèves, essentiellement des actifs, appelĂ©s aussi auditeurs.

Le siège du Conservatoire national des arts et métiers est situé à Paris aux 270, 278 et 292 rue Saint-Martin (Paris). Cet ensemble de bâtiments historiques correspond à l'ancien prieuré Saint-Martin-des-Champs. Il abrite le musée des Arts et Métiers autour duquel s'est construite toute l'histoire de l’établissement.

Le Cnam pilote un rĂ©seau rĂ©gional de plus de 200 implantations en France mĂ©tropolitaine et en outre-mer[11], ainsi que plusieurs centres Ă  l'international accueillant près de 9 000 Ă©tudiants (soit 10 % du total), principalement au Liban (3 800 Ă©lèves), au Maghreb et en Afrique francophone (4 000), mais aussi en Asie et en AmĂ©rique. L'Ă©tablissement possède au moins un campus dans chacune des rĂ©gions françaises[3].

Histoire

Serment du Jeu de Paume (1789) par David : l'abbĂ© GrĂ©goire, fondateur du conservatoire national des arts et mĂ©tiers, est reprĂ©sentĂ© au centre.

Fondation par l'Abbé Grégoire en 1794

Le Conservatoire national des arts et mĂ©tiers est crĂ©Ă© au dĂ©but de la Convention thermidorienne, quelques semaines après l’exĂ©cution de Robespierre. L’acte de naissance de la nouvelle institution – un  dĂ©cret de la Convention nationale du 19 vendĂ©miaire an III [10 octobre 1794] – rĂ©sulte d’un rapport très Ă©tayĂ©, en date du 8 vendĂ©miaire an III [29 septembre 1794], Ă©tabli par Henri Baptiste GrĂ©goire (VĂ©ho, -Paris, 28 mai 1831)[12].

Henri GrĂ©goire s’attache particulièrement Ă  la sauvegarde du patrimoine national et Ă  la diffusion de la culture. Il se donne notamment pour but d’engager la Nation dans la voie du progrès, dĂ©fend le principe d’une souverainetĂ© Ă©conomique et propose en ce sens l’établissement d’un Conservatoire « pour les arts et mĂ©tiers Â».

« Au nom des comitĂ©s d’agriculture, des arts et d’instruction publique, je viens vous prĂ©senter des moyens de perfectionner l’industrie nationale Â»[12]

L'abbĂ© GrĂ©goire envisage de rassembler en un mĂŞme lieu machines, outils, instruments et dessins avec l'idĂ©e de :

« marquer un esprit curieux aussi bien qu'un tableau de maĂ®tre peut encourager des vocations d'artistes Â»[13].

Ă€ l’origine, conformĂ©ment aux dĂ©crets des 19 vendĂ©miaire an III [10 octobre 1794] et 9 brumaire an III [30 octobre 1794], des dĂ©monstrateurs composent statutairement un triumvirat de direction[14]. Ces trois figures sont : le mathĂ©maticien et musicologue Alexandre ThĂ©ophile Vandermonde ; le physicien Jean Baptiste Le Roy (tous deux membres de l’ex-AcadĂ©mie des Sciences) ; Nicolas Jacques ContĂ©, chimiste et aĂ©rostier. Un dessinateur est Ă©galement dĂ©signĂ© : François Beuvelot ; puis un certain Gruvel, en qualitĂ© de bibliothĂ©caire. Il s’agit de recevoir des curieux, des artisans, des inventeurs de Paris, de province ou des pays Ă©trangers ; de leur expliquer le fonctionnement des machines sous la forme de dĂ©monstrations, exercice qui se pratiquait dĂ©jĂ  dans les grands cabinets de physique du Siècle des Lumières, tel celui de l’abbĂ© Jean Antoine Nollet, mais d’une manière encore confidentielle et pour un public privilĂ©giĂ©.

Les premières collections du Conservatoire ne sont pas immĂ©diatement fixĂ©es en un lieu. Les modèles, notamment les machines et outils conçus par le mĂ©canicien Jacques Vaucanson (1709-1782)[15] et lĂ©guĂ©s par ce dernier au roi Louis XVI, sont dĂ©posĂ©s Ă  HĂ´tel de Mortagne sous la responsabilitĂ© de Vandermonde[16]. Au Louvre sont entreposĂ©es provisoirement les collections scientifiques de l’ex-AcadĂ©mie des Sciences. Plusieurs dĂ©pĂ´ts parisiens renferment les nombreux objets techniques saisis chez des aristocrates pendant la RĂ©volution. Enfin, dans divers « dĂ©pĂ´ts littĂ©raires Â» s’accumulent les ouvrages Ă  caractère scientifique et technique qui constitueront les premiers fonds de la bibliothèque de l’établissement.

Le 22 prairial an VI [10 juin 1798], sur les instances de Grégoire, le Conseil des Cinq-Cents affecte une partie des bâtiments de Saint-Martin-des-Champs à l’établissement du Conservatoire.

Une institution nationale qui s'enracine sous le Consulat, l'Empire et la Restauration

Ă€ la mort de Vandermonde, un prĂ©sident de l'institution est Ă©lu le 9 fructidor an IV [26 aoĂ»t 1796]. Il s'agit de Jean Baptiste Le Roy. Claude Pierre Molard, nommĂ© secrĂ©taire, y joue dès le dĂ©but du Consulat un rĂ´le capital, assurant notamment une veille technologique essentielle pour maintenir le Conservatoire dans l’élan de sa vocation primitive. Le 28 vendĂ©miaire an IX [20 octobre 1800], moins d’un mois avant son remplacement par Jean Antoine Chaptal, un arrĂŞtĂ© confère Ă  Molard le titre d’ « administrateur du Conservatoire des arts et mĂ©tiers Â»[17].

Une « ordonnance du 16 avril 1817 confirme dans son siège directorial GĂ©rard Joseph Christian, l’homme par lequel Louis XVIII peut affranchir le Conservatoire de ses origines rĂ©publicaines[13]. Â» Dans le mĂŞme temps est instaurĂ© un premier « conseil de perfectionnement Â», placĂ© sous la conduite du duc de La Rochefoucauld-Liancourt, pair de France et inspecteur gĂ©nĂ©ral des Ă©coles d’arts et mĂ©tiers et du Conservatoire. Ce conseil se compose de huit personnalitĂ©s : Jacques Alexandre CĂ©sar Charles, membre de l’Institut ; Antoine Marie HĂ©ron de Villefosse, membre de l’Institut ; Guillaume Louis Ternaux, dit Ternaux aĂ®nĂ©, manufacturier ; Jean Bernard TarbĂ© de Vaux-Clairs, maĂ®tre des RequĂŞtes et inspecteur gĂ©nĂ©ral des Ponts et ChaussĂ©es ; Louis Jacques ThĂ©nard, membre de l’Institut ; GĂ©rard Joseph Christian, second directeur du Conservatoire ; François Emmanuel Molard, frère de Claude Pierre Molard, qui a, quelques mois durant, assurĂ© l’intĂ©rim de la direction, en raison d’une maladie de son frère aĂ®nĂ©, mais qui se contente, depuis la nomination de Christian, de la fonction de « sous-directeur Â». Enfin, Jean Pierre Joseph d’Arcet, qui n’assiste pas Ă  la première sĂ©ance de ce conseil.

Création des trois premières chaires du Cnam

Le 25 novembre 1819, sous l'impulsion du comte Decazes, nouvellement nommĂ© ministre de l’IntĂ©rieur, un haut enseignement constituĂ© de trois chaires est crĂ©Ă© aux Arts et MĂ©tiers : la MĂ©canique appliquĂ©e aux Arts, confiĂ©e Ă  Charles Dupin ; la Chimie appliquĂ©e aux Arts, confiĂ©e Ă  Nicolas ClĂ©ment Desormes ; l’Économie industrielle, attribuĂ©e Ă  Jean Baptiste Say. Il faut entendre ici par « haut enseignement Â» une manière de distinguer ces nouveaux projets didactiques, assortis d’un appareil thĂ©orique dĂ©veloppĂ©, de ceux qui les ont prĂ©cĂ©dĂ©s au Conservatoire et qui relevaient plus d’une forme d’apprentissage : l’École de Dessin ou « Petite École Â», crĂ©Ă©e dès 1798-1799 sous la houlette de François Beuvelot, et l’École de Filature, nĂ©e au dĂ©but de l’Empire.

Avec la crĂ©ation des trois premières chaires, le gouvernement confie au Conservatoire la mission d’assurer un enseignement scientifique et technique de qualitĂ©, mais toujours dans une optique bien spĂ©cifique : la thĂ©orie doit ĂŞtre appliquĂ©e aux « arts Â», ce dernier mot dĂ©signant alors non pas les beaux-arts, mais bien les arts dits « mĂ©caniques Â», c’est-Ă -dire, dans une acception Ă©largie, toutes les techniques qui relèvent du secteur industriel et manufacturier, alors en pleine croissance.

Cet enseignement gratuit, s’adressant Ă  des auditeurs, n’est pas encore diplĂ´mant. Il est destinĂ© surtout aux ouvriers, artisans, curieux, « artistes Â» de tous horizons, souhaitant acquĂ©rir un savoir-faire recherchĂ© et bĂ©nĂ©ficier d’une promotion sociale. Contrairement Ă  l’École polytechnique, autre grande Ă©cole de l’An III, il n’est pas ici question, Ă  cette Ă©poque, de former des ingĂ©nieurs, mais plutĂ´t des chefs d’atelier, des inventeurs potentiels, des contremaĂ®tres et des entrepreneurs aux connaissances solides.

Au cours du XIXe siècle seront encore crĂ©Ă©es plusieurs chaires nouvelles, en 1829, 1836, 1839 et bien d’autres encore… Les figures essentielles de cet enseignement seront Claude Pouillet, Arthur Morin et ThĂ©odore Olivier, qui tous trois assureront la direction de l’établissement ; mais aussi Louis Wolowski, Anselme Payen, Louis Moll, Joseph Ébelmen, Michel Alcan, Edmond Becquerel, Émile TrĂ©lat, Henri Tresca, Jean Persoz, Jean Baptiste Boussingault, ou encore Lucien Magne.

Tandis que, dès la première moitiĂ© du XIXe siècle, les collections parfois vieillissantes deviendront des objets vĂ©nĂ©rables plus que des instruments ou des machines de dĂ©monstration, le musĂ©e du Conservatoire – aujourd’hui musĂ©e des Arts et MĂ©tiers – prendra des orientations patrimoniales. Le Conservatoire dĂ©veloppera parallèlement aux enseignements, dans la seconde moitiĂ© du XIXe siècle, une vocation de recherche et d’expĂ©rimentation longtemps Ă©cartĂ©e de ses missions. La crĂ©ation de l’Institut aĂ©rotechnique de Saint-Cyr,en 1909, sera l’une des multiples manifestations de cet Ă©largissement des champs de compĂ©tence du Conservatoire.

Missions

Médaille du Conservatoire national des arts et métiers, Monnaie de Paris.

Le Conservatoire national des arts et mĂ©tiers est un Ă©tablissement public de l'État Ă  caractère scientifique, culturel et professionnel, dotĂ©, comme le Collège de France, du statut de « grand Ă©tablissement Â». PlacĂ© sous la tutelle du ministère chargĂ© de l'Enseignement supĂ©rieur, il remplit trois missions :

  • la formation tout au long de la vie ;
  • la recherche technologique et l'innovation ;
  • la diffusion de la culture scientifique et technique.

Deux membres de l'Institut de France siègent de façon permanente au conseil d'administration du Conservatoire national des arts et métiers.

La devise du Cnam est « Docet omnes ubique Â» qui signifie « il enseigne Ă  tous et partout Â» en latin. Il est implantĂ© dans plus de 150 villes en France et Ă  l'Ă©tranger.

Organisation : les seize Ă©quipes pĂ©dagogiques nationales

Le 7 juillet 2016, le Conseil d'administration a approuvĂ© la modification du règlement intĂ©rieur, crĂ©ant 16 Ă©quipes pĂ©dagogiques nationales (EPN) en lieu et place des Ă©coles Sciences industrielles et technologies de l’information (Siti) et Management et sociĂ©tĂ© (MS) :

Le Cnam est membre fondateur en 2010 du PĂ´le de recherche et d’enseignement supĂ©rieur HĂ©sam, avec six autres Ă©tablissements : Arts et mĂ©tiers ParisTech, l’École française d’ExtrĂŞme-Orient, l’École des hautes Ă©tudes en sciences sociales, l’École pratique des hautes Ă©tudes, l'ESCP Europe et l'UniversitĂ© Paris-I PanthĂ©on-Sorbonne.

Devenu une communauté d'universités et établissements en 2013, HeSam Université compte actuellement neuf membres (Cnam, Arts et métiers ParisTech, École du Louvre, Institut national d'études démographiques, CNRS, École nationale supérieure d'architecture de Paris-La Villette, École nationale supérieure de création industrielle–Les Ateliers, Institut national du patrimoine, Institut national d'histoire de l'art) et six membres affiliés (France Clusters, CFJ, IFM, Fondation nationale Entreprise et Performance, Cési, Conférence des écoles supérieures d’Arts appliqués de Paris).


Liste des directeurs et administrateurs généraux du Conservatoire national des arts et métiers

N° Nom Début du mandat Fin du mandat
Administrateurs
1 Claude Pierre Molard[18]

(1759-1837)

1800 1817
2 Joseph-GĂ©rard Christian[19]

(1778-1832)

1817 1831
3 Claude Pouillet[20]

(1790-1868)

1831 1849
4 Arthur Morin[21]

(1795-1880)

1849 1852
5 Théodore Olivier[22]

(1793-1853)

1852 1853
Directeurs
7 Arthur Morin[21]

(1795-1880)

1854 1880
8 Hervé Mangon[23]

(1821-1888)

1880 1881
9 Aimé Laussedat[24]

(1819-1907)

1881 1900
10 Gabriel Chandèze[25]

(1846-1926)

1900 1906
11 Louis Bouquet[25]

(1885-1952)

1906 1915
12 Henri Gabelle[25]

(1867-1936)

1915 1931
13 Louis Nicolle[25]

(1876-1945)

1931 1940
14 Louis Ragey[25]

(1895-1970)

1940 1965
15 Paul Guérin[26]

(1928-2018)

1965 1974
16 Laurent Citti[27]

(1938)

1974 1977
17 Francis Cambou[28](1930-2001) 1977 1981
18 Jean Saurel[29]

(1924-2020)

1981 1987
19 Raymond Saint-Paul[30] 1987 1990
Administrateurs Généraux
20 Guy Fleury[31]

(1941-2020)

1990 1998
21 Laurence Paye-Jeanneney[32]

(1944)

1998 2008
22 Christian Forestier[33]

(1944)

2008 2013
23 Olivier Faron[34]

(1959)

2013 2023

Formations

Le Cnam est vouĂ© Ă  la formation tout au long de la vie. Il donne Ă  chacun les moyens de se former Ă  tout moment de sa carrière selon ses projets et ses intĂ©rĂŞts, tout en poursuivant son activitĂ© professionnelle et sociale :

  • Formations Ă  la carte : multidisciplinaires (sans limitation de durĂ©e)[35] ;
  • Le Cnam possède son Ă©cole d'ingĂ©nieur : l'EICnam est l'une des 205 Ă©coles d'ingĂ©nieurs françaises accrĂ©ditĂ©es au Ă  dĂ©livrer un diplĂ´me d'ingĂ©nieur[36]. Elle dĂ©livre le titre d'ingĂ©nieur diplĂ´mĂ© du Conservatoire national des arts et mĂ©tiers, (habilitĂ© par la commission des titres d'ingĂ©nieurs) et des mastères spĂ©cialisĂ©s, labellisĂ© par la ConfĂ©rence des grandes Ă©coles. Le diplĂ´me d'ingĂ©nieur est dĂ©livrĂ© après l'obtention de toutes les unitĂ©s de valeurs (UV), l'entrĂ©e Ă  l'EICnam, la remise et soutenance du travail d'Ă©tude et de synthèse technique (TEST) et la rĂ©daction et soutenance du mĂ©moire d'ingĂ©nieur, rĂ©sultat des 9 Ă  12 mois de stage en entreprise ou en laboratoire. Le diplĂ´me d'ingĂ©nieur peut ĂŞtre validĂ© par une procĂ©dure de validation des acquis de l'expĂ©rience (VAE). Le candidat Ă  une procĂ©dure de VAE peut valider les modules de la formation d'ingĂ©nieur et doit dans la majoritĂ© des cas faire la rĂ©daction et la soutenance du mĂ©moire d'ingĂ©nieur. Cette dernière Ă©tape est identique Ă  la procĂ©dure pour l'obtention du titre d'ingĂ©nieur diplĂ´mĂ© par l'Ă©tat (IDPE). L'Ă©cole d'ingĂ©nieur EICnam organise la validation du titre d'ingĂ©nieur diplĂ´mĂ© par l'État. Cette validation est structurĂ©e en deux modules : « l'Ă©preuve d'Ă©valuation de l'expĂ©rience et des acquis professionnels Â» et « la rĂ©daction d'un mĂ©moire d'ingĂ©nieur IDPE Â». Ă€ l'issue de la prĂ©sentation du mĂ©moire d'ingĂ©nieur, le jury dĂ©cide de valider le titre d'ingĂ©nieur diplĂ´mĂ© par l'État ;
    Entrée principale, rue Saint-Martin à Paris, du Conservatoire national des arts et métiers.
  • Formations diplĂ´mantes : formations en cours du soir (hors temps ouvrable - HTO), initiale ou en alternance. Le Cnam dĂ©livre : environ 500 diplĂ´mes diffĂ©rents d'État ou d'Ă©tablissement, des titres ou des certificats inscrits au RNCP, des diplĂ´mes de bac + 2 Ă  bac +8 ; de nombreux enseignements du Cnam sont au format dit de Bologne ou L-M-D (licence-master-doctorat). Parmi les titres dĂ©livrĂ©s actuellement par le Cnam, on a :
  • Près de 1 200 unitĂ©s d'enseignement proposĂ©es et organisĂ©es en crĂ©dits europĂ©ens (ECTS = European Credit Transfer System);
  • Les unitĂ©s de valeurs (UV) peuvent avoir de 2 Ă  8 ECTS ;
  • 64 000 inscrits dans l'ensemble du rĂ©seau en France et dans le monde ;
  • 1 auditeur sur 10 se forme Ă  distance, grâce aux technologies de l’information et de la communication (Tic) grâce Ă  la plateforme Pleiad Ă©galement ouverte aux auditeurs en prĂ©sentiel.

En 2010, l'École Vaucanson est créée à l'initiative du Cnam. Elle vise à offrir aux bacheliers de l'enseignement professionnel une voie d'excellence dans le supérieur, afin de leur permettre d'obtenir le grade de la licence générale et de continuer vers un master ou bien un diplôme d'ingénieur.

DĂ©cret no 2010-1751 du 30 dĂ©cembre 2010 : constitution du pĂ´le de recherche et d'enseignement supĂ©rieur PRES heSam (hautes Ă©coles Sorbonne arts et mĂ©tiers), comprenant 12 Ă©tablissements d'excellence membres dont : le Conservatoire national des arts et mĂ©tiers, l'ENA, l'EPHE, l'EHESS, Arts et MĂ©tiers ParisTech.

Les enseignements du Cnam sont complĂ©tĂ©s par des sĂ©minaires, des colloques, des confĂ©rences de haut niveau et de nature multidisciplinaire. Ils couvrent tous les domaines : des mathĂ©matiques pures Ă  la physique thĂ©orique, en passant par l'Ă©pistĂ©mologie, les humanitĂ©s et les sciences sociales.

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Recherche

Le Cnam développe de nombreux partenariats avec les entreprises, il participe notamment à l'élaboration de brevets, essais, cessions de licence, processus d'innovation[38], transfert de technologies, incubation d'entreprises…

  • 23 Ă©quipes de recherche et 25 Master habilitĂ©s ou cohabilitĂ©s ;
  • 250 doctorants accueillis et 900 mĂ©moires d'ingĂ©nieur soutenus annuellement ;
  • M€ de contrats R&D par an.

Culture scientifique et technique

Un exemplaire du Cray-2 (1985) est exposé au musée du Conservatoire national des arts et métiers.

Le plan national de diffusion de la culture scientifique et technique dĂ©finit cette mission culturelle comme une prioritĂ©. Le Cnam et son MusĂ©e des arts et mĂ©tiers en sont des acteurs majeurs :

  • 350 rendez-vous, expositions et confĂ©rences ;
  • 50 000 participants aux confĂ©rences ;
  • 200 000 visiteurs au MusĂ©e des arts et mĂ©tiers ;
  • 534 500 consultations de la bibliothèque en ligne et du conservatoire numĂ©rique.

Expositions temporaires

Instituts rattachés, laboratoires, centres de recherche et chaires

Une trentaine d'instituts célèbres et autres laboratoires de recherche bénéficient de la tutelle pédagogique du CNAM. Cette agrégation au CNAM permet à cet établissement dont l'enseignement est professionnel et scientifique, d'être davantage impliqué dans les branches professionnelles par des formations sur mesure, reconnues et permettant des évolutions de carrières directement indexées sur l'obtention des titres de ces instituts.

Parmi lesquels, on peut compter :

Acronymes[39] Descriptifs, remarques
CEDRIC Centre d'Étude et de Recherche en Informatique et Communications (EA4629) : systèmes sĂ»rs, mĂ©dias interactifs et mobilitĂ©, mĂ©thodes statistiques de data-mining et apprentissage, optimisation combinatoire, systèmes d'information et de dĂ©cision, bases de donnĂ©es avancĂ©es, traitement du signal et architectures Ă©lectroniques.
DSO Chaire de dĂ©veloppement des systèmes d'organisation, oĂą nombre de grandes avancĂ©es sur les concepts de la sĂ©curitĂ©, de sĂ»retĂ©, des rĂ©seaux, de l'organisation stratĂ©gique et opĂ©rationnelle, etc. sont rĂ©Ă©valuĂ©s Ă  l'aune des derniers dĂ©veloppements internationaux.
EICNAM École d'ingénieur du Conservatoire national des arts et métiers
ENASS École nationale d'assurances qui délivre un diplôme de niveau I afin d’embrasser une carrière de cadre supérieur dans le secteur de l’assurance.
ENJMIN École nationale du jeu et des médias interactifs numériques, qui délivre un master, un diplôme d'ingénieur, une licence, ainsi qu'un mastère spécialisé (en partenariat avec Gobelins, l'école de l'image)[40].
ESCPI Institut du CNAM, dispensant des formations en génie électronique et informatique, génie mécanique et génie électrique pour le diplôme d'ingénieur.
ESGT École supérieure des géomètres et topographes qui délivre un diplôme d'ingénieur dans les domaines de la géomatique et de la topographie.
HT2S Histoire des Techno-sciences en société, laboratoire d'histoire des sciences et des techniques articulé aux formations STS (Magister, Licence, Certificat).
IAT Institut AéroTechnique, qui met à la disposition des entreprises et de l’industrie ses compétences et ses grands moyens d’essais en aérodynamique industrielle et sciences associées.
ICH Institut des études économiques et juridiques appliquées à la construction et à l'habitation.
ICSV Institut National des Cadres SupĂ©rieurs de la Vente, spĂ©cialiste de la formation « marketing-vente Â» depuis 1956.
IESTO Institut des Études Économiques, Sociales et Techniques de l'Organisation ; organisme crĂ©Ă© en 1958, a Ă©tĂ© rattachĂ© dans les annĂ©es 2002-2010 Ă  l'IIM, et est devenu depuis une des composantes de l'École Management et SociĂ©tĂ© du Cnam. Ses formations de 3e cycle figurent gĂ©nĂ©ralement aux premières loges du classement SMBG.
IHIE Institut d'hygiène industrielle et de l'environnement.
IITBTP Institut d'ingénieur des techniques du bâtiment et des travaux publics, qui propose une formation d'ingénieur par l'alternance.
IIM Institut international du management.
IFFI Institut français du froid Industriel et de génie climatique.
INETOP Institut national d'Ă©tude du travail et d'orientation professionnelle.
INM Institut national de métrologie, qui intervient pour les domaines en métrologie tels que les longueurs, la masse, les rayonnements optiques et la température.
INTD Institut national des techniques de documentation.
DICEN-IDF Dispositifs d’Information et de Communication à l’Ere Numérique (EA 7339[41]) une unité de recherche multi-tutelles entre le Conservatoire national des arts et métiers, l’Université Gustave Eiffel et l’Université Paris-Ouest Nanterre La Défense
INTEC Institut national des techniques économiques et comptables, plus célèbre institut de formation aux diplômes d'État en comptabilité, jusqu'aux postes les plus hauts de la branche comptable.
ISTBTP Institut Supérieur des Techniques du Bâtiment et des Travaux Publics.
LIPS Chaire de prospective industrielle, où les derniers travaux sur les redéploiements des structures innovantes les plus avancées sont données régulièrement.
LISE Laboratoire interdisciplinaire pour la sociologie Ă©conomique.
LIPSOR Laboratoire d’investigation en prospective stratégie et organisation.
LMSSC Laboratoire de Mécanique des Structures et des Systèmes Couplés
PIMM Laboratoire de ProcĂ©dĂ©s et IngĂ©nierie en MĂ©canique et MatĂ©riaux (UMR8006) : procĂ©dĂ©s de mise en Ĺ“uvre, microstructures et propriĂ©tĂ©s des matĂ©riaux, interactions laser-matière, fabrication additive, procĂ©dĂ©s laser, modĂ©lisation numĂ©rique pour les structures, les systèmes et les procĂ©dĂ©s, approches multi-Ă©chelles expĂ©rimentales, thĂ©oriques, et numĂ©riques, durabilitĂ© des matĂ©riaux polymères, matĂ©riaux architecturĂ©s.
STS Centre Science, technologie et société.
UNICNAM Union des ingénieurs du Conservatoire national des arts et métiers
LAFSET Laboratoire du froid et des systèmes énergétiques et thermiques

Partenaires

Publics

Industriels

Etrangers

Fondations

Fondation Louis-de-Broglie

La fondation Louis-de-Broglie est une fondation française pour la recherche fondamentale en physique créée par Louis de Broglie (Prix Nobel de physique). Elle fut accueillie au Conservatoire national des arts et métiers de 1973 à 1988. Les deux premiers Présidents de la Fondation Louis-de-Broglie ont été Louis Néel (Prix Nobel de physique) et René Thom (Médaille Fields).

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Mécénat Besnard de Quelen

Le Mécénat Besnard de Quelen a pour objet d'encourager l'innovation dans la construction. Il est rattaché au Conservatoire national des arts et métiers depuis sa création en 1980. Le Mécénat Besnard de Quelen est dirigé par un conseil réunissant des architectes, des ingénieurs et des professeurs et attribue chaque année un Grand Prix de l'Innovation ouvert à tous (personnes physiques et morales), ainsi que des bourses de voyage et d'études à des étudiants architectes, ingénieurs, auditeurs Cnam en fin de cycle.

Personnalités du Conservatoire national des arts et métiers

  • Henri Alekan, ancien Ă©lève du Conservatoire national des arts et mĂ©tiers, directeur de la photographie.
  • AndrĂ© Allisy, physicien, laboratoire de physique de l'École normale supĂ©rieure, première chaire de mĂ©trologie en France au Conservatoire national des arts et mĂ©tiers.
  • BenoĂ®t Roy, ancien Ă©lève du Conservatoire national des arts et mĂ©tiers, dĂ©putĂ© et chef d'entreprise.
  • Alain Bauer, professeur titulaire de la chaire de criminologie appliquĂ©e depuis mars 2009.
  • Mahammed Dionne, ancien Ă©lève du Conservatoire national des arts et mĂ©tiers, ancien premier ministre du SĂ©nĂ©gal.
  • Pierre BĂ©zier enseigna la productique au Conservatoire national des arts et mĂ©tiers de 1968 Ă  1979.
  • Philippe Binant, ancien Ă©lève du Conservatoire national des arts et mĂ©tiers, prĂ©curseur du cinĂ©ma numĂ©rique[42].
  • LĂ©on Bourgeois, prix Nobel de la paix, prĂ©sident du conseil d'administration du Conservatoire national des arts et mĂ©tiers.
  • Louis de Broglie, prix Nobel de physique, prĂ©sident d'honneur de la Fondation Louis-de-Broglie au Conservatoire national des arts et mĂ©tiers.
  • Sadi Carnot, ancien Ă©lève de l'École polytechnique et du Conservatoire national des arts et mĂ©tiers, physicien, fondateur de la thermodynamique.
  • Nicolas ClĂ©ment Desormes, chimiste.
  • Claude Cohen-Tannoudji, prix Nobel de physique, professeur invitĂ© au Conservatoire national des arts et mĂ©tiers.
  • Nicolas Jacques ContĂ©, physicien, chimiste, aĂ©rostier et portraitiste français, connu pour avoir inventĂ© le crayon mine actuel. Il a participĂ© Ă  la campagne d'Égypte de Bonaparte. Il est l’un des trois premiers dĂ©monstrateurs constituant le triumvirat de direction originelle du conservatoire.
  • Thibault Damour, professeur Ă  l'Institut des hautes Ă©tudes scientifiques, professeur invitĂ© au Conservatoire national des arts et mĂ©tiers.
  • Maurice Daumas, professeur au Conservatoire national des arts et mĂ©tiers, chaire " Histoire des techniques ".
  • Bernard Decomps, ancien Ă©lève de l'École normale supĂ©rieure, membre de l'AcadĂ©mie des technologies, professeur titulaire de la chaire de physique dans ses rapports avec l'industrie.
  • Auguste Deschamps, professeur au Conservatoire national des arts et mĂ©tiers, chaire "Économie politique".
  • Paul Doumer, ancien Ă©lève du Conservatoire national des arts et mĂ©tiers, prĂ©sident de la RĂ©publique[43].
  • Charles Dupin, mathĂ©maticien, ingĂ©nieur (mĂ©canique appliquĂ© aux arts) et homme politique.
  • Philippe Durand, mathĂ©maticien, un des fondateurs du sĂ©minaire de gĂ©omĂ©trie et physique mathĂ©matique du Conservatoire national des arts et mĂ©tiers[44].
  • Pierre Faurre, prĂ©sident du conseil d'administration de l'École polytechnique, professeur invitĂ© au Conservatoire national des arts et mĂ©tiers.
  • Henri Fayol, directeur et professeur d'organisation de 1888 Ă  1918, il dĂ©finit, le premier, les principales fonctions de l'entreprise, qu'il consigna dans son livre l’Administration industrielle et gĂ©nĂ©rale (1917).
  • Jean Ferrat, ancien Ă©lève du Conservatoire national des arts et mĂ©tiers, auteur-compositeur et interprète.
  • Guy Fleury, ancien administrateur gĂ©nĂ©ral du Conservatoire national des arts et mĂ©tiers, fondateur des Cahiers d'histoire du CNAM[45].
  • Jean FourastiĂ©, membre de l'Institut de France, Ă©conomiste et professeur et titulaire de la chaire d'Ă©conomie et statistiques industrielles du Conservatoire national des arts et mĂ©tiers, ayant inventĂ© l’expression des Trente Glorieuses.
  • Christian Forestier, ancien administrateur du Conservatoire national des arts et mĂ©tiers.
  • Marc Fumaroli, membre de l'AcadĂ©mie française et de l'AcadĂ©mie des inscriptions et belles-lettres, professeur invitĂ© au Conservatoire national des arts et mĂ©tiers.
  • François Gernelle, ancien Ă©lève du Conservatoire national des arts et mĂ©tiers, pionnier de la micro-informatique.
  • Nicole Gnesotto, professeure, titulaire de la chaire Union europĂ©enne, institutions et politiques.
  • Gilles Gaston Granger, Ă©pistĂ©mologue, professeur invitĂ© au Conservatoire national des arts et mĂ©tiers.
  • AbbĂ© Henri GrĂ©goire, fondateur du Conservatoire national des arts et mĂ©tiers. En 1795, il collabore Ă  la fondation de l'Institut de France dont il devient membre. Les cendres de l'AbbĂ© GrĂ©goire, de Monge et de Condorcet sont transfĂ©rĂ©es au PanthĂ©on le 12 dĂ©cembre 1989, Ă  l'occasion de la cĂ©lĂ©bration du bicentenaire de la RĂ©volution française.
  • Serge Haroche, prix Nobel de physique, professeur invitĂ© au Conservatoire national des arts et mĂ©tiers.
  • Jean-Paul Hautier, ancien Ă©lève du Conservatoire national des arts et mĂ©tiers, Directeur GĂ©nĂ©ral de l'École nationale supĂ©rieure d'arts et mĂ©tiers.
  • Marc Himbert, ancien Ă©lève de l'École normale supĂ©rieure, membre de l'AcadĂ©mie des technologies, professeur titulaire de la chaire de mĂ©trologie[46].
  • Jean-Paul Kalfaian, mathĂ©maticien[47].
  • Bernard Kouchner, professeur titulaire de la chaire de santĂ© et dĂ©veloppement, de 2003 Ă  2007.
  • Pierre Larousse, ancien Ă©lève du Conservatoire national des arts et mĂ©tiers, encyclopĂ©diste[48].
  • StĂ©phane Le Foll, ancien Ă©lève du Conservatoire national des arts et mĂ©tiers, ancien ministre.
  • Jean Baptiste Le Roy, physicien et membre de l’AcadĂ©mie des Sciences. L’un des trois premiers dĂ©monstrateur du triumvirat de direction Ă  l’origine du conservatoire.
  • Jacques Lesourne, Ă©conomiste et prospectiviste, titulaire de la chaire d'Ă©conomie et statistique industrielles (1974-1998), directeur du journal Le Monde (1991-1994).
  • Pierre-Louis Lions, mĂ©daille Fields, professeur invitĂ© au Conservatoire national des arts et mĂ©tiers.
  • Bruno Lussato, professeur et fondateur de la chaire d'Organisation.
  • Pierre Marry, ancien Ă©lève de l'École normale supĂ©rieure de Saint-Cloud, un des fondateurs du sĂ©minaire de gĂ©omĂ©trie et physique mathĂ©matique du Conservatoire national des arts et mĂ©tiers[49].
  • Francis Mer, ancien Ă©lève de l'École polytechnique, ancien prĂ©sident du conseil d'administration du conservatoire national des arts et mĂ©tiers, ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie de 2002 Ă  2004.
  • Yves Meyer, prix Abel, professeur invitĂ© au Conservatoire national des arts et mĂ©tiers.
  • Alexandre Millerand, prĂ©sident du conseil, prĂ©sident de la RĂ©publique, prĂ©sident du conseil d'administration du Conservatoire national des arts et mĂ©tiers.
  • Alain Monfort, mathĂ©maticien et statisticien, professeur Ă  l'École polytechnique et au Conservatoire national des arts et mĂ©tiers.
  • Claude Pierre Molard : premier administrateur du Conservatoire des Arts et MĂ©tiers.
  • Thierry de Montbrial, membre de l'Institut de France, Ă©conomiste, professeur Ă  l'École polytechnique et au Conservatoire national des arts et mĂ©tiers, fondateur de la World Policy Conference.
  • Arthur Morin d'abord chargĂ© provisoirement de l'administration du Conservatoire Ă  compter du 16 juin 1849. Le 17 octobre de cette mĂŞme annĂ©e 1849, il sera nommĂ© administrateur en titre de l'institution par un dĂ©cret prĂ©sidentiel.
  • Paul PainlevĂ©, prĂ©sident du conseil d'administration du Conservatoire national des arts et mĂ©tiers.
  • Louis Pasteur, ancien Ă©lève de l'École normale supĂ©rieure et du Conservatoire national des arts et mĂ©tiers, chimiste et biologiste.
  • Claude Pouillet, physicien, ancien Ă©lève de l'École normale supĂ©rieure, troisième administrateur et professeur du Conservatoire national des arts et mĂ©tiers.
  • Jean ProuvĂ©, ferronnier et bâtisseur, professeur au Cnam.
  • Terence Quinn, physicien, directeur honoraire du BIPM, Docteur Honoris Causa du Cnam.
  • HervĂ© Reinhard, ancien Ă©lève de l'École polytechnique, mathĂ©maticien, assistant de Laurent Schwartz (mĂ©daille Fields), professeur au Conservatoire national des arts et mĂ©tiers, chaire " mathĂ©matiques pour l'ingĂ©nieur ".
  • Joseph Rotblat, prix Nobel de la paix, professeur invitĂ© au Conservatoire national des arts et mĂ©tiers.
  • AndrĂ© Sainte-LaguĂ«, professeur de mathĂ©matiques gĂ©nĂ©rales en vue des applications au Conservatoire national des arts et mĂ©tiers de 1938 Ă  1950, organisateur de la section de MathĂ©matiques du Palais de la DĂ©couverte, prĂ©sident de la ConfĂ©dĂ©ration des travailleurs intellectuels (1929-1950).
  • Jean Salençon, professeur Ă  l'École polytechnique, prĂ©sident de l'AcadĂ©mie des sciences et de l'Institut de France, membre fondateur de l'AcadĂ©mie des technologies et membre du conseil d'administration du Conservatoire national des arts et mĂ©tiers
  • Jean-Jacques Salomon, Ă©lève de Raymond Aron, fondateur et directeur de la Direction des politiques de la science et de la technologie Ă  l'OCDE, professeur invitĂ© au Massachusetts Institute of Technology, professeur au Conservatoire national des arts et mĂ©tiers, chaire " Technologie et sociĂ©tĂ© ".
  • Alice Saunier-SeĂŻtĂ©, professeur au Conservatoire national des arts et mĂ©tiers, membre de l'Institut de France (AcadĂ©mie des Sciences morales et politique) ancien Ministre des UniversitĂ©s, première femme Ă©lue Ă  une chaire au Cnam.
  • Jean Baptiste Say, ancien Ă©lève du Conservatoire national des arts et mĂ©tiers, Ă©conomiste, professeur au Conservatoire national des arts et mĂ©tiers et au Collège de France.
  • Robert Solow, prix Nobel d'Ă©conomie, professeur invitĂ© au Conservatoire national des arts et mĂ©tiers.
  • Michel Valton, physicien, un des fondateurs du sĂ©minaire de gĂ©omĂ©trie et physique mathĂ©matique du Conservatoire national des arts et mĂ©tiers[50].
  • Alexandre Vandermonde, mathĂ©maticien. Ă€ partir de 1794, Vandermonde il est l'un des trois premiers dĂ©monstrateur du triumvirat de direction Ă  l’origine du conservatoire. Il Ă©tait Ă©galement examinateur au concours d'entrĂ©e de l'École polytechnique (France), professeur Ă  l'École normale supĂ©rieure[51].
  • Jacques de Vaucanson, mĂ©canicien et fabricant d’automate, qui constitue Ă  l’HĂ´tel de Mortagne, dans le faubourg saint Antoine, une importante collection de machines en vraies grandeurs et de modèles de mĂ©canique. Ces objets seront, Ă  sa mort en 1782, lĂ©guĂ©s au roi Louis XVI au moment de la rĂ©volution. Cet ensemble patrimonial constituera l’une des richesses initiales du Conservatoire.
  • LĂ©on Vaudoyer, architecte du Conservatoire au XIXe siècle, a Ă©galement Ă©tĂ© l'architecte de l'Institut de France.
  • Jacques VĂ©lu, ancien Ă©lève de l'École normale supĂ©rieure, mathĂ©maticien, professeur au Conservatoire national des arts et mĂ©tiers, chaire " mathĂ©matiques en vue des applications ".
  • AndrĂ© Wahl, chimiste, professeur au Conservatoire national des arts et mĂ©tiers, chaire " Chimie tinctoriale ", dĂ©portĂ© et assassinĂ© Ă  Auschwitz (1944)[52].
  • Michel Cantal-Dupart, architecte et urbaniste, titulaire de la chaire d'urbanisme de 1998 Ă  2010, professeur Ă©mĂ©rite jusqu'en 2014 et professeur honoraire depuis.

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Notoriété

Grand établissement d'enseignement supérieur et de recherche, membre de la Conférence des grandes écoles, le Conservatoire national des arts et métiers est reconnu pour la qualité de ses anciens élèves[53],[54].

Le Cnam est l'une des 204 écoles d'ingénieurs françaises accréditées au à délivrer un diplôme d'ingénieur[55].

La formation s'appuie sur un corps enseignant de notoriété internationale, un enseignement scientifique pluridisciplinaire de haut niveau et une culture managériale[56]. Le Cnam est fréquemment cité dans les classements publiés dans les journaux spécialisés[57],[58].

Le Conservatoire dispose Ă©galement d'instituts. L'ICH (institut des Ă©tudes Ă©conomiques et juridiques appliquĂ©es Ă  la construction et Ă  l'habitation), accrĂ©ditĂ© par la Royal Institution of Chartered Surveyor (RICS), spĂ©cialisĂ© dans les mĂ©tiers de l'immobilier ; l'Intec (institut national des techniques Ă©conomiques et comptables) qui prĂ©pare Ă  l'expertise comptable. Le CNAM a crĂ©Ă©, en 1820, la première chaire d'Ă©conomie en France.

Les anciens Ă©lèves du Cnam sont prĂ©sents dans des entreprises, privĂ©es ou publiques, comme : AĂ©rospatiale, Airbus, Alcatel, Alstom, Areva, Bull, CEA, CNES, CNRS, Cogema, Commission EuropĂ©enne, Dassault, DGA, École Polytechnique, EDF, Eurocopter, France TĂ©lĂ©com, Gaumont, INSERM, Institut Pasteur, Michelin, Ministère de la DĂ©fense, Ministère de l'Éducation Nationale, ONERA, PSA, Renault, Rhone Poulenc, Sagem, Saint-Gobain, Sanofi, Snecma, TDF, Texas Instruments, Thales, Total[59].

En décembre 1935, la conservatoire accueille, comme cinq autres lieux de la capitale, la première diffusion publique de programmes télévisés en France[60].

Conservatoire national des arts et métiers au cœur de Paris

Plan de l'Ă©glise de Saint-Martin-des-Champs

Le Conservatoire national des arts et mĂ©tiers est situĂ© au cĹ“ur de Paris, sur le cardo, Ă  l’emplacement et en partie dans les bâtiments historiques de l'ancien prieurĂ© bĂ©nĂ©dictin de Saint-Martin-des-Champs. Ce grand monastère clunisien fondĂ© par le roi Henri Ier en 1059-1060 sur des vestiges de l’époque mĂ©rovingienne, est encore aujourd’hui en partie conservĂ©. L’ancien rĂ©fectoire du XIIIe siècle, de style gothique, y est situĂ© et est devenu, au milieu du XIXe siècle, sur l’idĂ©e de LĂ©on Vaudoyer, la bibliothèque de l'Ă©tablissement. Guillaume Postel, l'un des premiers professeurs du Collège de France, est enterrĂ© dans l’église de l’ancien prieurĂ©.

Sont encore visibles : des vestiges de l’enceinte mĂ©diĂ©vale protĂ©geant le prieurĂ© Saint-Martin en regardant la tour Ă  l’angle de la rue Saint Martin et de la rue du Vertbois, un fragment de courtine rue du Vertbois et une tour servant de cage d’escalier au 7, rue Bailly. Le plan du chĹ“ur de l’église Saint-Martin-des-Champs a trouvĂ© son inspiration dans le chĹ“ur de la basilique de Saint-Denis construite quelques annĂ©es plus tĂ´t.

Les cours à Paris ont principalement lieu au 292, rue Saint-Martin mais également dans la rue voisine au 2 rue Conté, dans l’Annexe Montgolfier, ancien bâtiment de l'École centrale des Arts et Manufactures jusqu'en 1969.

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Tradition

Vandermonde a donné son nom à la société secrète des élèves du Conservatoire national des arts et métiers[61].

Dans la littérature

Deux pages manuscrites du poème de Stéphane Mallarmé Un coup de dé jamais n'abolira le hasard exposées au Conservatoire national des arts et métiers devant l'amphi Abbé-Grégoire à l'occasion du Time World 2021.

Au cinéma

RĂ©seau

Le Cnam porte cette triple ambition au sein de la collectivitĂ© grâce Ă  son rĂ©seau, prĂ©sent sur l'ensemble du territoire et Ă  l'Ă©tranger :

  • 150 centres de formation, en mĂ©tropole et dans les DOM-TOM, regroupĂ©s autour de 28 centres rĂ©gionaux ;
  • plusieurs centres associĂ©s Ă  l'Ă©tranger, par exemple au Liban (depuis 1970) et en Espagne (depuis 2002) ;
  • 32 pays partenaires en Europe, au Maghreb, en Afrique, au Proche-Orient, en Asie, en AmĂ©rique latine.

Spécificités du réseau en région

Le centre de Reims sur la campus Moulin de la Housse.
  • Plusieurs centres en province ont obtenu la certification de qualitĂ© ISO 9001, et rĂ©cemment le centre proche de Genève en Suisse a obtenu le label EduQua, certification de qualitĂ© des organismes de formations suisses. L'antenne du Cnam-LĂ©man pour le Bassin LĂ©manique est ainsi le premier Ă©tablissement français Ă  obtenir le prĂ©cieux sĂ©same, gage d'un Ă©change transfrontalier engagĂ© depuis 1970.
  • Les filières d'ingĂ©nieurs du Cnam ont Ă©tĂ© certifiĂ©es par l'organe d'accrĂ©ditation de la QualitĂ© suisse (OAQ) (par la CTI : Commission nationale française des titres d'ingĂ©nieurs)
  • En province : les centres du Cnam et leurs antennes sont soutenues Ă  plus de la moitiĂ© de leur budget par les fonds de la Promotion sociale et professionnelle, fonds allouĂ©s par les conseils rĂ©gionaux dont la formation continue est l'une des attributions.
  • Ă€ Aix-en-Provence, le Cnam est hĂ©bergĂ© par l'Ă©cole nationale supĂ©rieure d'arts et mĂ©tiers, au 2 cours des Arts et MĂ©tiers.
  • En Alsace, le Cnam Alsace dĂ©ploie ses activitĂ©s au bĂ©nĂ©fice d'un millier d'auditeurs, dans 3 centres d'enseignements principaux : Strasbourg, Mulhouse et Colmar, et dans un centre situĂ© en Allemagne (Darmstadt). Il Ĺ“uvre pour la qualification et l’adaptation des compĂ©tences des salariĂ©s et demandeurs d’emploi dans le cadre de projets individuels ou d’entreprises (cours du soir ou du samedi, cours Ă  distance) et pour la professionnalisation des jeunes dans le cadre de l’alternance.

Depuis octobre 2006, le Cnam en RhĂ´ne-Alpes propose — entre autres formations — une licence par alternance (apprentissage, contrat de professionnalisation, CIF, etc.) dans le domaine des Ă©nergies renouvelables : l'Ă©olien et le photovoltaĂŻque. Cette licence, dont plusieurs unitĂ©s d'enseignement ont Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©es en RhĂ´ne-Alpes, est accueillie dans le dĂ©partement de l'Ardèche, très prĂ©cisĂ©ment Ă  Aubenas. Le centre d'enseignement du Cnam en Ardèche propose d'autres licences en alternance dans les domaines de la radioprotection, du gĂ©nie civil (bois; bioclimatique), et des Ă©conomies d'Ă©nergies.

Centres Ă  l'Ă©tranger

Pour approfondir

Bibliographie

  • Recueil des lois, dĂ©crets, ordonnances, arrĂŞtĂ©s, dĂ©cisions et rapports relatifs Ă  l'origine Ă  l’institution, l'organisation et la direction du Conservatoire national des arts et mĂ©tiers et la crĂ©ation des cours publics de cet Ă©tablissement, Imprimerie nationale, (lire en ligne) lire en ligne sur Gallica
  • Michel Yves Bernard, Le Conservatoire national des arts et mĂ©tiers. Vers le XXIe siècle, Eyrolles, Paris, 1994.
  • Nicolas Bourbaki, ÉlĂ©ments d'histoire des mathĂ©matiques [dĂ©tail des Ă©ditions]
  • Michel Le MoĂ«l et Raymond Saint-Paul dir., Le Conservatoire des arts et mĂ©tiers, 1794-1994 (coll. « Paris et son patrimoine Â»), DĂ©lĂ©gation Ă  l'action artistique de la Ville de Paris, 1994, 238 p., ill.
  • Claudine Fontanon, " Les origines du Conservatoire national des arts et mĂ©tiers et son fonctionnement Ă  l'Ă©poque rĂ©volutionnaire (1750-1815) ", Les cahiers d'histoire du Cnam, no 1, Cnam Medias, Paris, 1992, p. 17-44.[2][65]
  • Claudine Fontanon, AndrĂ© Grelon, Les professeurs du Conservatoire national des arts et mĂ©tiers, Collection " Histoire biographique de l'enseignement ", INRP, Paris, 1994.
  • Emmanuel Grison, « L'École de Monge et les Arts et MĂ©tiers Â», Bulletin de la Sabix, no 21, 1999, p. 1-19.[66]
  • Jacqueline Hecht, Un exemple de multidisciplinaritĂ© : Alexandre Vandermonde (1735-1796), Population, 4, 641-676, INED, Paris, 1971.[3][67]
  • Dominique Julia, Les trois couleurs du tableau noir. La RĂ©volution, Éditions Belin, Paris, 1981.
  • Alain Mercier, 1794, l’AbbĂ© GrĂ©goire et la crĂ©ation du Conservatoire national des Arts et MĂ©tiers, Paris, Éditions du MusĂ©e national des Techniques, 1989.
  • Alain Mercier, Les Arts et MĂ©tiers en toutes lettres. Regards d’écrivains sur un musĂ©e technique, Paris, Éditions du MusĂ©e national des Techniques, 1992. 104 pages.
  • Alain Mercier, Un Conservatoire pour les Arts et MĂ©tiers, Paris, DĂ©couvertes/Gallimard, 1994. 128 pages.
  • Alain Mercier, « Les dĂ©buts de la Petite École. Un apprentissage graphique, au Conservatoire, sous l’Empire Â», Cahiers d’Histoire du CNAM, n° 4, juillet 1994.
  • Alain Mercier, « La JournĂ©e des Semelles Â», Revue des Arts et MĂ©tiers, mars 1998.
  • Alain Mercier, « Saint-Martin-des-Techniques Â», Connaissance des Arts, mars 2000.
  • Alain Mercier, « L’abbĂ© GrĂ©goire et les Arts et MĂ©tiers Â», dans [Jean-Pierre Changeux, dir.] La Lumière au Siècle des Lumières et aujourd’hui, Paris, Éditions Odile Jacob, 2005.
  • Alain Mercier, « Un Conservatoire pour les Arts et MĂ©tiers : les origines d’une grande idĂ©e Â», La Revue pour l’histoire du CNRS, n° 27-28, automne-hiver 2010, p. 15-19.
  • Alain Mercier, La Deuxième Fille de Cluny. Grandeurs et misères de Saint-Martin-des-Champs, Paris, Éditions GlĂ©nat / Le Cnam, 2012. 576 pages. 
  • Alain Mercier, Le Conservatoire des Arts et MĂ©tiers, des origines Ă  la fin de la Restauration. 1794-1830, Paris, Éditions Snoeck / Le Cnam, 2018. 640 pages.
  • Michel Nusimovici, Les Ă©coles de l'an III, 2010 [4]
  • LoĂŻc Petitgirard (dir.), Le Cnam et la mĂ©trologie nationale depuis les Trente Glorieuses, Cahiers d'histoire du Cnam, vol. 3, Paris, 2015.[5]
  • Bernard Plongeron, L'abbĂ© GrĂ©goire et la RĂ©publique des savants, Éditions du CTHS, Paris, 2001.

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Stéphane Israël nommé président du conseil d’administration du Cnam
  2. Olivier Faron Administrateur du Conservatoire national des arts et métiers.
  3. Rapport d'évaluation du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) par l'Aeres, mars 2011
  4. Rapport d'évaluation du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) par l'Hceres, juillet 2018
  5. « "Il faut former davantage d'ingĂ©nieurs pour soutenir l'industrie française" Â», sur capital.fr, (consultĂ© le ).
  6. « DĂ©cret n°88-413 du 22 avril 1988 relatif au Conservatoire national des arts et mĂ©tiers - LĂ©gifrance Â», sur www.legifrance.gouv.fr (consultĂ© le )
  7. [PDF] École de l'an III.
  8. Jacqueline Hecht, « Un exemple de multidisciplinaritĂ© : Alexandre Vandermonde (1735-1796) Â» In Population, n° 4, 1971. pp. 641-676. [lire en ligne]
  9. Présentation du Cnam.
  10. Cnam, « Cnam - Ecole d'ingĂ©nieur.e.s Cnam - Ecole d'ingĂ©nieur.e.s: 1000 ingĂ©nieurs diplĂ´mĂ©s chaque annĂ©e en formation continue Â», sur Ecole d'ingĂ©nieur.e.s Cnam (consultĂ© le )
  11. Cnam, « Cnam - RĂ©gions - Accueil Â», sur RĂ©gions (consultĂ© le )
  12. Henri Grégoire, Rapport sur l’établissement d’un Conservatoire des Arts et Métiers, Séance du 8 vendémiaire, l’an 3 de la République une et indivisible,, Paris, Imprimerie nationale, vendémiaire an iii
  13. Alain Mercier, Le Conservatoire des Arts et MĂ©tiers, des origines Ă  la fin de la Restauration. 1794-1830, Paris, Éditions Snoeck / Le Cnam, , 640 p., p. 112-116
  14. « Une pĂ©dagogie par l’objet Â», sur MusĂ©e des arts et mĂ©tiers (consultĂ© le )
  15. « MĂ©tier Ă  tisser les Ă©toffes façonnĂ©es de Vaucanson destinĂ© Ă  remplacer l'ancien mĂ©tier Ă  la tire Â», sur MusĂ©e des arts et mĂ©tiers (consultĂ© le )
  16. Encyclopædia Universalis, « CONSERVATOIRE NATIONAL DES ARTS & MÉTIERS (CNAM) Â», sur Encyclopædia Universalis (consultĂ© le )
  17. ArrĂŞtĂ© mettant le Conservatoire des arts et mĂ©tiers sous l’autoritĂ© d’un administrateur et constituant un conseil de cet Ă©tablissement, Paris, Imprimerie nationale, , p. 44-43
  18. « CNUM - A11476.2 : p.265 - im.266 Â», sur cnum.cnam.fr (consultĂ© le )
  19. Antoine Picon, « CHRISTIAN GĂ©rard-Joseph (1778-1832). Directeur du Conservatoire (1816-1831) Â», Publications de l'Institut national de recherche pĂ©dagogique, vol. 19, no 1,‎ , p. 332–336 (lire en ligne, consultĂ© le )
  20. « CNUM - A11476.2 : p.430 - im.431 Â», sur cnum.cnam.fr (consultĂ© le )
  21. « CNUM - A11476.2 : p.311 - im.312 Â», sur cnum.cnam.fr (consultĂ© le )
  22. « CNUM - A11476.2 : p.326 - im.327 Â», sur cnum.cnam.fr (consultĂ© le )
  23. « CNUM - A11476.2 : p.215 - im.216 Â», sur cnum.cnam.fr (consultĂ© le )
  24. « CNUM - A11476.2 : p.61 - im.62 Â», sur cnum.cnam.fr (consultĂ© le )
  25. Georges-Albert Boutry, Maurice Dumas, Jean Fourastié, Paul Guérin, Jacques Payen et Louis Ragey, 1820-1970 Cent cinquante ans de haut enseignement technique au conservatoire national des Arts et Métiers, Paris,
  26. Claudine Fontanon et AndrĂ© Grelon, « Introduction Â», Publications de l'Institut national de recherche pĂ©dagogique, vol. 19, no 1,‎ , p. 13–59 (lire en ligne, consultĂ© le )
  27. « LE DIRECTEUR DU CONSERVATOIRE DES ARTS ET MÉTIERS A REMIS SA DÉMISSION Â», Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  28. « M. CAMBOU EST NOMMÉ DIRECTEUR DU CNAM Â», Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  29. « Jean Saurel, ancien recteur de CrĂ©teil et fondateur de l'universitĂ© Paris 13, est dĂ©cĂ©dĂ© Â», sur actu.fr (consultĂ© le )
  30. Décret du 3 août 1990 mettant fin aux fonctions du directeur du Conservatoire national des arts et métiers (lire en ligne)
  31. « Disparition de Guy Fleury, ancien prĂ©sident de l'universitĂ© du Havre Â», sur www.paris-normandie.fr (consultĂ© le )
  32. « Laurence PAYE-JEANNENEY: biographie et actualitĂ©s sur EducPros Â», sur www.letudiant.fr (consultĂ© le )
  33. « Forestier Â», sur Centre Inffo, (consultĂ© le )
  34. Cnam, « Cnam - Presse - Olivier Faron, administrateur gĂ©nĂ©ral du Cnam Â», sur Presse (consultĂ© le )
  35. « Formations Ă  la carte : modules capitalisables sans limitation de durĂ©e Â» (Le Cnam Paris en pratique, Conservatoire national des arts et mĂ©tiers, Paris, 2009-2010, p. 4).
  36. Arrêté du 28 janvier 2020 fixant la liste des Écoles accréditées à délivrer un titre d'ingénieur diplômé
  37. Station conçue dans le cadre du bicentenaire du Conservatoire national des arts et métiers (1794-1994).
  38. [PDF] Philippe Binant, Au cœur de la projection numérique, Actions, 29, 12-13, Kodak, Paris, 2007.
  39. En ordre alphabétique
  40. Cnam, « Nos formations | Enjmin | Cnam Â», sur Enjmin (consultĂ© le )
  41. « Le laboratoire DICEN-IdF (EA 7339) | Dicen IdF Â», sur www.dicen-idf.org (consultĂ© le )
  42. Voir Les salles de cinĂ©ma : enjeux, dĂ©fis et perspectives (2013).
  43. Paul Doumer
  44. Voir Algèbre et analyse tensorielle (2007).
  45. Cf. Les cahiers d'histoire du CNAM, no 1, Conservatoire national des arts et mĂ©tiers, Paris, 1992, p. 9-10.
  46. Groupe de travail de l'Académie des sciences sur les unités de base et les constantes fondamentales.
  47. Des équations aux dérivées partielles au calcul scientifique (2007).
  48. Biographie de Pierre Larousse.
  49. Pierre Marry, Géométrie différentielle élémentaire, séminaire de géométrie et physique mathématique, Conservatoire national des arts et métiers, Paris.
  50. Séminaire de géométrie et physique mathématique.
  51. Vandermonde
  52. « AndrĂ© Wahl (1872-1944) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France Â», sur data.bnf.fr (consultĂ© le ).
  53. Stéphane Natkin
  54. Philippe Binant
  55. Arrêté du 25 février 2021 fixant la liste des écoles accréditées à délivrer un titre d'ingénieur diplômé.
  56. Devenez ingĂ©nieur, Conservatoire national des arts et mĂ©tiers, 2010, p. 4.
  57. UsinesNouvelle
  58. 01net
  59. Sources : Cnam Info, 6, Conservatoire national des arts et mĂ©tiers, 1994 ; Lettre, JLR/lm-457/99, Gaumont, 1999 ; Annuaire, UNICNAM, 2009-2010, p. 329-369.
  60. Dounia Hadni, « Il y a 80 ans : Radiovision-PTT diffuse la première Ă©mission de la tĂ©lĂ© française Â», sur radiotsf.fr, 88 dĂ©cembre 2015 (consultĂ© le ).
  61. Vandermonde, sur le site de l'UMR CNRS 7351.
  62. HonorĂ© de Balzac, La maison du chat-qui-pelote, Flammarion GF, 1985, p. 34.
  63. Victor Hugo, Les misĂ©rables, Bibliothèque de la PlĂ©iade, Gallimard, 1951, p. 38-49.[1].
  64. Gustave Flaubert, Bouvard et PĂ©cuchet, Ă©dition Conard, 1910, p. 11.Page:Flaubert - Bouvard et PĂ©cuchet, Ă©d. Conard, 1910.djvu/14
  65. Conservatoire numĂ©rique, CNAM France, « CNUM - P5200.1 : Les Cahiers d'histoire du CNAM - N. 1, [1992] Â», sur CNAM-BIB P 5200 (1) (consultĂ© le )
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