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Le Pouliguen

Le Pouliguen (prononcé [lə.pu.li.gɛ̃]) est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire. Elle fait partie du pays de Guérande, un des pays traditionnels de Bretagne.

Le Pouliguen
Le Pouliguen
Port et promenade sur le grand étier du Pouliguen.
Blason de Le Pouliguen
Blason
Le Pouliguen
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Saint-Nazaire
Intercommunalité Communauté d'agglomération de la Presqu'île de Guérande Atlantique
Maire
Mandat
Norbert Samama
2020-2026
Code postal 44510
Code commune 44135
Démographie
Gentilé Pouliguennais
Population
municipale
4 024 hab. (2020 en diminution de 10,26 % par rapport à 2014)
Densité 917 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 16′ 40″ nord, 2° 25′ 45″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 23 m
Superficie 4,39 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Saint-Nazaire
(banlieue)
Aire d'attraction Le Pouliguen
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de la Baule-Escoublac
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Le Pouliguen
Liens
Site web lepouliguen.fr/

    Le Pouliguen est une station balnéaire de la Côte d'Amour, réputée pour le port de pêche et de plaisance qu'elle partage avec la station voisine de La Baule. Elle compte 4 024 habitants en 2020, mais la population estivale peut atteindre 40 000 habitants[M 1] environ.

    Géographie

    Localisation

    Situation de la commune du Pouliguen dans le département de la Loire-Atlantique.

    La commune du Pouliguen est située sur le littoral de la Loire-Atlantique, sur la partie orientale de la presqu'île du Croisic, à une quinzaine de kilomètres à l'ouest de Saint-Nazaire. La commune appartient à la presqu'île guérandaise[1].

    Les communes limitrophes sont Batz-sur-Mer, Guérande et La Baule-Escoublac.

    Le Pouliguen est bordé :

    • à l'ouest, par la commune de Batz-sur-Mer ;
    • au nord, par les marais salants de Guérande dépendant de la commune de Guérande ;
    • à l'est, par l'étier du Pouliguen qui relie ces marais à l'océan Atlantique et qui, tout en servant de limite avec la commune de La Baule abrite le port des deux cités ;
    • au sud, par le littoral, divisé en deux parties par la pointe de Penchâteau :
      • la partie est qui fait face à la baie du Pouliguen, formé notamment par la plage du Nau, laquelle prolonge la « plage Benoît » à La Baule au-delà de l'étier sur presque 400 mètres avec une structure identique (très large estran). Puis commence une succession de falaises rocheuses et quelques petites plages isolées sur environ 1,5 km jusqu'à la pointe ;
      • la partie ouest de la pointe, commence la Côte Sauvage, ici appelée La Grande Côte, avec là aussi, ses falaises rocheuses et quelques plages ; on atteint le territoire de Batz-sur-Mer à 2,5 km de la pointe au niveau de la baie du Scall.

    Géologie et relief

    Les altitudes sont faibles : hors littoral, on a 3 Ã  4 m le long des marais et 10 Ã  13 m le long de la côte sud ; le point culminant est à 18 m (vers le calvaire et le château d'eau). Le relief est peu vallonné.

    Superficie

    La superficie de la commune est de 4,4 km2 ; son altitude varie de 3 à 13 mètres[2].

    Hydrographie

    L'étier du Pouliguen[N 1] relie les marais salants de Guérande à l'océan Atlantique, tout en servant de limite entre les communes de La Baule et du Pouliguen ; il abrite le port des deux cités.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 12,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[N 2] : 12,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[N 3] : 781 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Guérande », sur la commune de Guérande, mise en service en 1994[9] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[10] - [N 4], où la température moyenne annuelle est de 12,8 °C et la hauteur de précipitations de 654,6 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Nazaire-Montoir », sur la commune de Montoir-de-Bretagne, mise en service en 1957 et à 22 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[13], à 12,3 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,6 °C pour 1991-2020[15].

    Milieux naturels et biodiversité

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[16]. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000[17] : les « marais salants de Guérande, traicts du Croisic et dunes de Pen-Bron », d'une superficie de 4 376 ha[18]. La directive Oiseaux s'applique à 3 622 ha de cette superficie[19].

    Outre sa plage de sable fin (plage du Nau) et son bois, un des atouts majeurs du Pouliguen, il existe sur la côte rocheuse de nombreuses criques, et des grottes qui se découvrent à marée basse. La plus célèbre est la grotte des Korrigans qui conduisait, d'après la légende, jusqu'à Guérande et qui était gardée par un terrible korrigan. On trouve également le rocher du Sphinx qui donna son nom à une anse.

    Urbanisme

    Typologie

    Le Pouliguen est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[N 5] - [20] - [21] - [22]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Nazaire, une agglomération intra-départementale regroupant 17 communes[23] et 189 875 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[24] - [25].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Pouliguen, dont elle est la commune-centre[N 6]. Cette aire, qui regroupe 3 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[26] - [27].

    La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[28]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[29] - [30].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (81,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (79,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (78,4 %), zones agricoles hétérogènes (11,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,5 %), eaux maritimes (3,1 %), zones humides côtières (2,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,4 %)[31].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[32].

    Logement

    En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 6 503, alors qu'il était de 6 251 en 2008[Insee 1].

    Parmi ces logements, 33,7 % étaient des résidences principales, 63,3 % des résidences secondaires et 2,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 56,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 42,9 % des appartements[Insee 2].

    La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 69,3 %, valeur supérieure à celle de 2008 (67,0 %). La part de logements HLM loués vides était de 11,8 % contre 8,5 %, leur nombre étant en progression 259 contre 219[Insee 3].

    Planification de l'aménagement

    La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les parties d'aménagement de l'espace au sein d'un schéma de cohérence territoriale (SCoT), un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT de Cap Atlantique[S 1], approuvé le sur un territoire de 15 communes[33].

    En matière de planification, la commune dispose d'un plan local d'urbanisme approuvé le [M 2].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Poulguen en 1476[34], Polliguen en 1554[34], Polguen en 1561[35], Poulguinen en 1565 (douteux[34]), Poulguen en 1750 et en 1800[34].

    Le nom du Pouliguen vient du breton (KLT) Ar Poulgwenn (Ar Poulig'gwenn en breton vannetais) : « La Petite Anse Blanche », caractérisant la baie du Pouliguen réputée pour son sable blanc très fin[36].

    Histoire

    Préhistoire

    La pointe de Penchâteau est l'objet d'une occupation importante à l'époque protohistorique : on a retrouvé les traces de quatre lignes de remparts qui ont pu être datés[37] assez précisément : autour de 450 av. J.-C. Les fortifications s’étendent sur près de sept hectares[N 7], à la frontière entre les territoires namnètes et vénètes[38]. Le camp est inscrit au titre des monuments historiques en 1979[39], puis fait l'objet d'une inscription complémentaire en 1996 pour la protection des vestiges situés sur d'autres parcelles et découverts après 1979[40]. Parmi ces vestiges, des poteries sont principalement datées d’une période précoce de la culture de La Tène[38]. En 1883, Pitre de Lisle du Dreneuc a également exhumé du mobilier néolithique[38].

    Du mobilier de l’âge du bronze, ancien et moyen, a également été découvert durant la campagne de sondages archéologiques réalisée durant l’été 1994 sur le site de Kerdun[41].

    Moyen Âge

    Durant le Moyen Âge, le territoire actuel de la commune relève de la paroisse médiévale de Batz-sur-Mer[42].

    Temps modernes

    Selon Jean-Charles-Marie Caillo, l’un des premiers écrits mentionnant Le Pouliguen est un procès-verbal d’enquête du ; il concerne le droit de billot dont le produit[N 8] « devait être affecté au parachèvement, augmentation, entretennement [sic] et réparation des ports, havre, cails et chasteau du Croisic et du Pouliguen[44] ».

    « Nous nous transportâmes […] audict lieu et havre de Polguen distant de Guerrande de deux lieux ou environ […] »

    — Archives du Croisic, procès verbal du [35].

    Avant la Révolution, Le Pouliguen est un port de cabotage et d’exportation du sel vers l’Europe[C1 1]. Le havre est également un port de pêche à la sardine, au chalut ou aux casiers[C1 1].

    Les paludiers de la presqu’île de Guérande pratiquent la troque, privilège fiscal qu’ils possèdent depuis le XVe siècle[N 9]. Tout comme celui du Croisic, le port du Pouliguen est la base de départ des caboteurs, petits navires de dix à vingt tonneaux, chargés de sel à destination des ports de Basse-Bretagne— principalement Quimper, mais aussi Hennebont, Pont-Scorff, Pont-Aven, Quimperlé, Pont-l'Abbé, Pont-Croix, Pont-de-Buis ou Port-Launay[B 1]. Ils en rapportent principalement des céréales mais également de la cire et du lin[45].

    Le Pouliguen possède, au XVIIe siècle, des chantiers de construction navale. Ainsi en 1637, un compagnon de Gaston de France relate qu’il vit « au Pouliguen lancé un navire de 250 tonneaux nommé par le prince le Saint-Jean-Baptiste […] et descendre cette machyne avec tant d’impétuosité que nous croyions [dit-il] que le vaysseau et ceux qui estoient dessus fussent abysmés[46] ».

    En , un équipage du Pouliguen et « quelque moussaille », conduits par un capitaine du Croisic, Hubert Le Baud, prennent à l’abordage un vaisseau d’Ostende mouillé dans la baie du Pouliguen, entre Baguenaud et Les Évens[47].

    Époque contemporaine

    Le port du Pouliguen vers 1900.
    Sortie du bateau de sauvetage vers 1900.

    Développement économique

    En 1840, la suppression du privilège de troque est discutée lors de l’élaboration de la « loi sur les sels »[B 2]. Elle est effective en 1863, alors qu’à la suite des restrictions successives, la franchise fiscale n’est plus que de trente kilogrammes par individu[B 2].

    Alors que la communauté paludière fait face à de sérieuses difficultés économiques, résultant indirectement du blocus continental napoléonien, des restrictions sur le commerce du sel et de l’exode rural, de nouvelles activités industrielles voient le jour au Pouliguen[C1 2]. Tenant compte des coûts de transports[N 10] et du droit d’exonération des taxes sur le sel dans les zones franches, dites de franc-salé, telles que le pays de Guérande[N 11], les industriels choisissent de s’installer dans les zones de production de sel[B 3]. Une douzaine de laveries sont en activités en 1917 entre Batz et Le Pouliguen, écart encore dépendant du Bourg-de-Batz[B 4] - [N 12].

    C’est à Joseph-Antoine Benoît[N 13], récent détenteur d'un brevet portant sur un procédé de raffinage des sels utilisant le feu, et compensant donc les aléas de l’ensoleillement[49], que Louis Auguste Levesque, armateur, industriel et ardent défenseur de la profession salicole du pays guérandais, propose en 1823[N 14] de se consacrer au raffinage et au lavage traités dans la presqu’île[B 5]. Outre les sels d’origine locale, Le Pouliguen, tout comme Le Croisic, transforment des sels provenant de l’île de Ré ou du port de Bayonne[N 15].

    L’usine du Pouliguen — de fait, l’établissement est situé sur la rive gauche de l’étier du Pouliguen, c’est-à-dire celle d’Escoublac, sur un terrain de vingt hectares, « les Bôles de Beslon », terres incultes et désertes[N 16] ; elle emploie en majorité du personnel du Pouliguen[C1 2] — est créée par Joseph-Antoine Benoît en 1828[N 17], bientôt rejoint par son frère François, sur une concession acquise en 1825 et située à l’est de l’étier du Pouliguen[50]. Elle devient rapidement un vecteur industriel important, employant en 1840 près de 70 personnes et approvisionnant le département, et par l'intermédiaire d’un dépôt à Nantes, les départements limitrophes, à hauteur de 1 000 tonnes de sels raffinés annuels[B 5]. Près de dix ans plus tard, en 1851, la production de sels raffinés a doublé et celle de sels lavés atteint les 4 000 tonnes annuelles[B 5]. L'activité est reprise par les frères Benoît — Jules, deux fois maire du Pouliguen[B 6], et Édouard — à la mort des deux fondateurs de la rafinerie[B 7].

    En 1832, un moulin à marée est édifié sur la rive droite de l’étier, générant un surcroît d’activité au port du Pouliguen qui, outre les exportations de sel, doit traiter l’importation de blé pour la minoterie et l’exportation de farine qui y est produite[C1 4].

    En 1860, un pont à arche tournante joignant les deux rives de l’étier est mis en service[C2 1]. L’école primaire publique est réceptionnée le [C2 2]. L’église Saint-Nicolas ouverte au culte le n’est achevée qu’en 1896[N 18]. Il faut attendre le pour voir le télégraphe fonctionner[C2 3]. Un premier service d’eau, sur des plans de 1879 de l'architecte François Bougoüin, amène l’eau potable aux usagés[C2 4] et quelques réverbères sont installés dès 1888[C2 4].

    En 1879, la liaison ferroviaire en provenance de Paris, et à destination du Croisic, s’arrête au Pouliguen grâce à l'archarnement du comte d’Esgrigny, alors maire de la commune, soutenu amicalement par le président Mac Mahon[C2 3].

    Mais le principal développement est lié au tourisme balnéaire, dès le milieu du siècle, sous une forme très élitiste (venu au Pouliguen « prendre les bains de mer » en 1830, Balzac y puise l'inspiration de son roman Béatrix[51]), et encore plus à partir de l'arrivée du chemin de fer : l'ouverture de la ligne Saint-Nazaire-Le Croisic a lieu en 1879. Dans les années 1880, le lotissement de la plage Ouest de La Baule est aménagé par Jules Benoît, d'où le nom actuel de plage Benoît, à cette époque, elle est encore appelée Grande plage du Pouliguen et une liaison par bateau est établie à travers l'étier à partir de 1884.

    Création de la commune

    Le territoire actuel du Pouliguen était à l'origine rattaché à la paroisse, puis commune de Batz-sur-Mer. Dès , les représentants de la population du village s’adressent au président de l’assemblée des communes — nom adopté le par le tiers état[52] — pour obtenir leur indépendance administrative[C1 5]. Le Pouliguen devient une succursale de la paroisse de Batz-sur-Mer en 1805, puis une paroisse indépendante en 1820[C1 5].

    Le village, fort de sa puissance économique grandissante, persiste dans sa volonté de se démarquer de la commune de Batz-sur-Mer. Il obtient une route vers Batz en 1842[C1 6], et un bureau de distribution postal en 1846[C1 5]. L'accès à l’usine de sel, et à la conserverie de poisson (la confiserie) de l'autre côté de l’étier s’effectue par l'intermédiaire d’un bac et la nécessité d’un pont se fait pressante[C1 6].

    Jules Benoît, aidé du comte d’Esgrigny et soutenu par l’épiscopat nantais favorable à la construction d'une nouvelle église, prépare une requête adressée au préfet de la Loire-inférieure :

    « Le , les habitants de la section du Pouliguen ont présenté une requête tendant à obtenir que cette circonscription territoriale fut distraite de Batz pour être érigée en commune séparée. Les motifs invoqués par les pétitionnaires […] peuvent être résumés de la manière suivante : le port du Pouliguen reçoit chaque année, mille ou douze cents navires et barques ; le mouvement commercial amène une affluence d’étrangers qui commande de placer, dans le village de ce nom, une administration municipale pour protéger les transactions et prévenir ou réprimer les délits qui se renouvellent chaque année, faute de surveillance. Les enfants de la section ne peuvent se rendre au chef-lieu pour suivre les cours de l’école communale […] Enfin, cette section contribue, dans une large proportion, aux dépenses communes, sans recevoir aucun avantage en compensation ; les sommes qu’elle verse dans la caisse municipale suffiraient pour faire face à toutes les dépenses de la nouvelle commune »

    — Pétition du au préfet de Loire-Inférieure[C1 7].

    Le conseil municipal du de Batz rejette la demande de séparation formulée par le sous-préfet de Savenay[C1 8].

    Néanmoins, par application de la loi du , la commune est créée en réunissant les sections du Pouliguen (le port), de Kerdin et de Penchâteau[C1 9] - [C1 10]. Le , Jules Benoît est nommé maire du Pouliguen par le préfet de Loire-Inférieure[C1 9].

    Première Guerre mondiale

    La Première Guerre mondiale voit le maire de la commune, Philippe Delaroche-Vernet, partir au front. Il est substitué par Louis Loday[C2 5], jusqu’au retour du titulaire en 2018[C2 6]. La maison Saint-René, maison de repos pour religieux, est transformée en hôpital de convalescence et accueille, en 1915, une trentaine de soldats[C2 5].

    Un monument aux morts est érigé à l’entrée de la promenade qui longe l’étier, et inauguré le [C2 6].

    « Le , date du dernier jour de la guerre, qui a libéré l’humanité, est déclaré fête nationale. »

    — Projet de loi déposé à la Chambre des Députés par Philippe Delaroche-Vernet, maire du Pouliguen, adopté par la loi du [C2 6] - [53].

    Seconde Guerre mondiale

    En 1941, les troupes allemandes réquisitionnent les écoles et nombre de villas[C2 7]. Le , la police allemande arrête vingt-deux Juifs, qui sont déportés le suivant[C2 7].

    À la fin de la Seconde Guerre mondiale, en raison de l'existence de la poche de Saint-Nazaire, l'occupation allemande se prolonge au Pouliguen comme sur l'ensemble des localités voisines de l'estuaire durant neuf mois, d' au [C2 8] - [N 19].

    Le 1er bataillon de chasseurs à pied — 650 hommes, soit plus de 10 % de la population recensée en 1946 à 5 148 habitants — s’installe au Pouliguen à compter de la libération du la poche[C2 9]. Il y demeure cinq mois, jusqu’en [C2 9].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune appartient au canton de La Baule-Escoublac, qui compte six communes et 43 561 habitants en 2013 ; depuis mars 2015, Gatien Meunier et Danielle Rival sont les conseillers départementaux. La commune est rattachée à l'arrondissement de Saint-Nazaire et à la 7e circonscription de la Loire-Atlantique, dont le député est Christophe Priou (UMP), depuis 2002[55].

    Élections municipales et communautaires

    La ville du Pouliguen est traditionnellement ancrée à droite, tendance qui se confirme lors des différents scrutins nationaux ou locaux où les partis de droite remportent une majorité des suffrages exprimés dans la commune.

    Élection municipale la plus récente

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 3 500 et 4 999, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de 27[56].

    Lors des élections municipales de 2014, les 27 conseillers municipaux ont été élus à l'issue du second tour ; le taux de participation était de 70,06 %. Trois conseillers ont été élus au conseil communautaire. Les trois listes en présence se présentaient avec les étiquettes Union pour un mouvement populaire (UMP) d'une part et deux listes divers droite (LDVD) d'autre part[57]. La liste UMP a obtenu 19 des 27 sièges au conseil municipal à pourvoir.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[58]
    Période Identité Étiquette Qualité
    juin 1945 6 février 1969 Louis Loday[N 20] - [59] RPF puis DVD Boulanger, ancien combattant et résistant
    Conseiller général du Croisic (1949 → 1958)
    Réélu en 1947, 1953, 1959 et 1965, démissionnaire
    17 mars 1969 14 mars 1971 Jean-Claude Labarre[N 21] Conseiller technique au cabinet d'Olivier Guichard[60]
    14 mars 1971 6 mars 1983 Félix Monville[N 22] - [61] DVG (app. PS) Médecin généraliste
    Conseiller général du Croisic (1976 → 1982)
    Réélu en 1977
    6 mars 1983 18 mars 1989 René Debatisse[N 23] SE-DVG Chef de service retraité
    18 mars 1989 25 juin 1995 Andrée Rochefort[N 24] - [62] Retraitée
    25 juin 1995 19 mars 2001 René Chotard[N 25] - [63] - [64] Technicien du bâtiment retraité
    19 mars 2001 9 mars 2008 Christian Canonne RPR puis UMP Entrepreneur
    Conseiller général du Croisic (2002 → 2015)
    Vice-président de Cap Atlantique
    9 mars 2008 4 juillet 2020 Yves Lainé UMP → LR Médecin généraliste
    3e vice-président de Cap Atlantique (2014 → 2020)
    Réélu en 2014
    4 juillet 2020 En cours Norbert Samama[65] Centre droit Chef de projets et de développement
    10e vice-président de Cap Atlantique (2020 → )

    Élection présidentielle la plus récente

    Lors du second tour des élections présidentielles de 2012, François Hollande (PS), élu, a recueilli 38,17 % des suffrages et Nicolas Sarkozy (UMP), 61,83 % des suffrages ; le taux de participation était de 84,32 %[66].

    Jumelages

    Au , Le Pouliguen est jumelée avec[M 3] :

    Équipements et services publics

    Justice, sécurité, secours et défense

    Dans le ressort de la cour d'appel de Rennes, Le Pouliguen relève de Saint-Nazaire pour toutes les juridictions, à l'exception du tribunal administratif, de la cour administrative d'appel et de la cour d’assises, situés tous les trois à Nantes[67].

    La commune se trouve dans la zone de compétence de la police nationale et le commissariat le plus proche est situé à la Baule-Escoublac[68]. La brigade de sapeurs-pompiers de Batz-sur-Mer et du Pouliguen est basée au Pouliguen[69].

    Population et société

    Démographie

    Selon le classement établi par l'Insee en 2020, Le Pouliguen fait partie de l'aire d'attraction du Pouliguen et de l'unité urbaine, de la zone d'emploi et du bassin de vie de Saint-Nazaire[70].

    Évolution démographique

    La commune est créée en 1854 par démembrement de Batz-sur-Mer.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1856. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[71]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[72].

    En 2020, la commune comptait 4 024 habitants[Note 1], en diminution de 10,26 % par rapport à 2014 (Loire-Atlantique : +7,32 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    8689211 0149691 0121 1821 1841 2221 404
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 5051 5211 6901 7462 0132 1402 2505 1484 037
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    3 6583 7884 2764 3834 9125 2655 4015 3084 977
    2014 2019 2020 - - - - - -
    4 4844 0154 024------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[73] puis Insee à partir de 2006[74].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 14,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 59,5 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 1 853 hommes pour 2 292 femmes, soit un taux de 55,3 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,42 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[75]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    2,9
    90 ou +
    5,2
    20,0
    75-89 ans
    24,0
    32,5
    60-74 ans
    33,7
    17,5
    45-59 ans
    17,8
    8,3
    30-44 ans
    7,9
    9,7
    15-29 ans
    5,0
    9,1
    0-14 ans
    6,4
    Pyramide des âges du département de la Loire-Atlantique en 2018 en pourcentage[76]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,7
    5,8
    75-89 ans
    8,6
    14,7
    60-74 ans
    16
    19,6
    45-59 ans
    18,9
    20,1
    30-44 ans
    19,2
    19,2
    15-29 ans
    17,5
    20
    0-14 ans
    18

    Sports et loisirs

    Au Pouliguen, se situe l'un des plus grands clubs de voile français, le Cercle nautique La Baule Le Pouliguen Pornichet (CNBPP) dont sont issus de nombreux grands champions et marins dont le plus connu est probablement Loïck Peyron.

    La commune partage avec celle de Batz-sur-Mer un club de basket-ball : l'« Espérance Mouette Basket Club », né en 2003 de la fusion club de « l'Espérance » de Batz-sur-Mer et de « la Mouette » du Pouliguen[77].

    Vie associative

    La vie associative de la commune s’articule autour de six pôles : culture, loisirs et animations ; sport ; cadre de vie et environnement ; solidarités ; vie extra-scolaire ; associations patriotiques[M 4].

    La structure Micro-Folie, inaugurée le et animée par l’association « Culture en Folie[M 5] », fait partie du réseau des Micro-Folies du parc de la Villette. Ce réseau, soutenu par l’État, supervisé par le ministère de la Culture et issu de la collaboration d’entre autres, le Centre Pompidou, le château de Versailles, l’Institut du monde arabe, du Louvre ou de l’Opéra de Paris[78], propose de découvrir des collections d'art ou des événements musicaux grâce à un musée numérique[79]. La structure dispose également d’un Fab lab[79].

    Économie

    Emploi

    En 2019, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 1 646 personnes, parmi lesquelles on comptait 71,3 % d'actifs dont 68,0 % ayant un emploi et 10,2 % de chômeurs[Insee 4].

    On comptait 1 234 emplois dans la zone d'emploi, contre 1 562 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 1 046, l'indicateur de concentration d'emploi est de 118 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un peu plus d'un emploi pour un habitant actif[Insee 5].

    Entreprises et commerces

    Au , Le Pouliguen comptait 235 Ã©tablissements : 5 dans l'industrie, 17 dans la construction, 191 dans le commerce-transports-services divers, 22 relatifs au secteur administratif, mais zéro dans l’agriculture-sylviculture-pêche[Insee 6].

    En 2021, 82 entreprises ont été créées au Puliguen[Insee 7], dont 57 par des autoentrepreneurs[Insee 8].

    Il existe le projet d’un important parc éolien en mer au large de la Grande Côte du Pouliguen, en direction du sud-ouest, composé de 80 éoliennes d'une capacité unitaire de MW, soit une puissance totale de 480 MW, sur une zone de 78 km2 localisée à un peu plus de douze kilomètres du littoral. La phase active des travaux devrait se dérouler à partir de 2016, pour une mise en service programmée en 2018.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine civil

    • Hôtel de ville
      Hôtel de ville
    • Villa
      Villa
    • Villa
      Villa
    • Villa
      Villa
    • Villas le long de la plage
      Villas le long de la plage
    • Musée Bernard-Boesch
      Musée Bernard-Boesch

    Patrimoine religieux

    Patrimoine culturel

    Bateaux de pêche au Pouliguen. Tableau de Paul Signac (1928).

    Le Pouliguen au cinéma

    Le film La Baule-les-Pins (1990) de Diane Kurys a été, en partie, tourné au Pouliguen.

    Personnalités liées à la commune

    • Luglien de Jouenne d'Esgrigny (1806-1888), homme de Lettres, maire de la ville, créateur de la plage, écrivait dans la revue Mélanges occitaniques.
    • Alexandre Laugier (1863-1945) : contre-amiral, y est mort.
    • Bernard Boesch (1914-2005) : architecte et peintre. Il a participé à la reconstruction après la Seconde Guerre mondiale. Il a légué à la ville de La Baule-Escoublac sa villa, située au Pouliguen, transformée en musée.
    • Pierre Deshayes (1918-2011), résistant français, Compagnon de la Libération, est inhumé dans la commune.
    • María Salvo (1920-2020), résistante espagnole, fut incarcérée pendant deux ans au camp du Pouliguen, avant d'être livrée au régime franquiste[81].
    • Les frères Peyron — Bruno, né le , Loïc, né le [82], et Stéphane, né le — navigateurs français, sont originaires du Pouliguen.

    Héraldique

    Blason Blasonnement :
    D'azur à la nef contournée d'or, habillée et gréée du même, voguant sur une tierce ondée d'argent, au chef d'hermine.
    Commentaires : Navigation et construction navale furent des activités importantes (en 1626, Gaston d'Orléans, frère du roi de France Louis XIII, assistait au lancement d'un navire de 250 tonneaux, le Saint-Jean-Baptiste). La nef est contournée, car il faut d'abord prendre vers l'est et doubler la pointe de Penchâteau avant de prendre le large. Le chef d'hermine évoque le blasonnement d'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance de la ville au duché de Bretagne. Blason conçu par Marcel Baudry (délibération municipale du [83] - [84]), enregistré le (Archives de France).

    Devise

    La devise du Pouliguen : Duc In Altum (« va au large[85] »).

    Logotype

    Logo du Pouliguen.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

    Ouvrages

    • Gildas Buron, Bretagne des marais salants : 2000 ans d'histoire, Morlaix, Skol Breizh, , 175 p. (ISBN 2-911447-37-9, BNF 37102418). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
    • Jules Desmars, La presqu'île guérandaise et les bains de mer de la côte : guide du touriste : Saint-Nazaire, Pornichet, Le Pouliguen, Le Bourg-de-Batz, Le Croisic, La Turballe, Piriac, etc., Paris, le Livre d'histoire, coll. « Monographies des villes et villages de France », (1re éd. 1869), 181 p. (ISBN 978-2-7586-0987-2, BNF 45427157). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
    • Renée Guillemin et Gérard Locu, Le Pouliguen : port et ville, La Baule, Édition des Paludiers, , 98 p. (BNF 34659916).
    • Jean-Luc Flohic (dir.), Le Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique., t. 1, Charenton-le-Pont, Flohic éditions, coll. « Le patrimoine des communes de France », , 637 p. (ISBN 2-8423-4040-X, BNF 37351408), p. 105-118, La Baule. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
    • Christian Ménard, Jean-Pierre Casaubon, Joël Thiévin et al., Le patrimoine des communes de la Loire-Atlantique, t. 1, Charenton-le-Pont, Flohic éditions, coll. « Le Patrimoine des communes de France », , 1383 p. (ISBN 2-84234-040-X, BNF 37200392), p. 352-357.
    • Aristide Monnier, Études et souvenirs : Le Pouliguen et ses environs, Paris, le Livre d'histoire, coll. « Monographies des villes et villages de France », (1re éd. 1891), 434 p. (ISBN 2-84435-163-8).
    • Ouvrage collectif, La Baule de A à Z : petite histoire d'une grande station, La Baule-Escoublac, publication sous l’égide de la mairie, coll. « Patrimoine de La Baule », , 214 p. (ISBN 2-9512-8790-9, BNF 37046006). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
    • Jean-Bernard Vighetti, La Baule et la presqu'île guérandaise : XIXe siècle, la naissance des bains de mer, t. 1, Nantes, Siloé, , 166 p. (ISBN 2-8423-1255-4, BNF 39054886). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

    Périodiques

    • Les Greniers de la mémoire (Le Pouliguen), Les Carnets du Pouliguen, Le Pouliguen (no 1), (ISSN 2555-8412, BNF 45310458). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
    • Les Greniers de la mémoire (Le Pouliguen), Les Carnets du Pouliguen, Le Pouliguen (no 2), (ISSN 2555-8412, BNF 45310458). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
    • Les Greniers de la mémoire (Le Pouliguen), Les Carnets du Pouliguen, Le Pouliguen (no 3), (ISSN 2555-8412, BNF 45310458). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
    • Les Greniers de la mémoire (Le Pouliguen), Les Carnets du Pouliguen, Le Pouliguen (no 4), (ISSN 2555-8412, BNF 45310458). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
    • Les Greniers de la mémoire (Le Pouliguen), Les Carnets du Pouliguen, Le Pouliguen (no 6), (ISSN 2555-8412, BNF 45310458). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    1. Un étier est un canal parcouru par la marée et qui amène l’eau de mer aux marais salants[C3 1].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Un relief émergé est toujours visible, de trois mètres de hauteur sur une longueur de 400 mètres[38].
    8. « Six deniers par pot de vin vendu dans la paroisse de Batz[43] ».
    9. Selon Gildas Buron, citant des auteurs de l’Ancien Régime, les origines du droit de troque remontent aux années 1420[B 1].
    10. Les raffineries produisent du gros sel à partir de sel marin dissous recristallisé en cristaux blancs et plus fins. Elles sont installées à proximité des marchés (et non des sites de production) comme à Dinan, à Rennes, à Rouen ou à Ostende[B 3].
    11. L’impôt est perçu sur le poids de sel livré à la consommation et non sur le produit brut, la différence pouvant atteindre près de 15 % du poids initial[B 4].
    12. Avant 1931, le nom officiel de la commune de Batz-sur-Mer était Bourg-de-Batz ; ce changement de nom a eu lieu pour éviter des confusions avec la commune de l'Île-de-Batz et, surtout, pour promouvoir le développement balnéaire de la commune[48].
    13. Joseph-Antoine Benoît est contrôleur à la formation des sels de la saline de Moyenvic (Moselle) et fils du directeur des salines de Saulnot (Haute-Saône)[B 5].
    14. Joseph-Antoine Benoît rencontre Louis Levesque à l’Exposition des produits de l'industrie française de 1823 à Paris[C1 3].
    15. Lorsque les récoltes de sel du pays guérandais ne suffisent pas pour satisfaire les engagements commerciaux, des sels de l’île de Ré ou en provenance du port de Bayonne sont achetés par les négociants locaux[B 5].
    16. Il s’agit de mamelons de vase et de sable partiellement ravinés par les mouvements des marées[49].
    17. L'accord entre Louis Auguste Levesque et Joseph-Antoine Benoît date de 1826, résultant en une association à parts égales dans la société « Levesque et Benoît » ; il est renouvelé le pour une durée de quinze ans. L'activité de raffinage du sel est bientôt complétée par une presse à sardines dans le cadre d’une industrie de conserverie développée également au Pouliguen[49].
    18. Le curé François Chevalier écrit en 1864 « l’église n'avait pour voûte que les ardoises de son toit et pour dallage la poussière du sol […] et les murs sans crépissage présentaient encore les trous des échafaudages[C2 2]. »
    19. La reddition effective des 30 000 soldats allemands occupant la poche de Saint-Nazaire intervient trois jours après la capitulation de l'Allemagne le [54].
    20. Louis François Marie Loday, né le 18 juillet 1894 au Pouliguen, décédé le 18 février 1973 au Pouliguen.
    21. Jean-Claude Henri Labarre, né le 23 décembre 1932 à Paris 20e, décédé le 30 mai 2004 à Vaux-sur-Mer (Charente-Maritime).
    22. Paul Léon Félix Monville, né le 29 juin 1907 à Fort-de-France (Martinique), décédé le 8 avril 1991 à Guémené-Penfao.
    23. Jules Alphonse René Debatisse, né le 7 janvier 1907 à Labbeville (Seine-et-Oise), décédé le 26 avril 1998 à La Baule-Escoublac.
    24. Andrée Rochefort, née Andrée Germaine Leontine Ouvrard le 16 novembre 1921 à Rocheservière (Vendée), décédée le 1er octobre 2012 au Croisic.
    25. René Joseph Chotard, né le 14 avril 1923 à Herbignac, décédé le 10 février 2015 au Pouliguen.

    Sources institutionnelles

    • Sites et pages de la mairie [site de la mairie (page consultée le 29 septembre 2022)]
    1. « Le chiffre », le Pouliguen mag, no 10,‎ , p. 7 (lire en ligne).
    2. « Le PLU du Pouliguen » [PDF] (consulté le ).
    3. « Jumelages » (consulté le ).
    4. « L’annuaire des associations » (consulté le ).
    5. « Venez découvrir la Micro-Folie du Pouliguen ! » (consulté le ).
    1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
    2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
    3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
    4. EMP T1 - Population de 15 Ã  64 ans par type d'activité.
    5. EMP T5 - Emploi et activité.
    6. RES T1P - Établissements actifs employeurs par secteur d'activité agrégé et taille au .
    7. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
    8. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2021.

      Sources privées

      • Ouvrage collectif, La Baule de A à Z : petite histoire d'une grande station, publication sous l’égide de la mairie, .
        • Gildas Buron, Bretagne des marais salants : 2000 ans d'histoire, .
        1. Buron 1999, p. 124.
        2. Buron 1999, p. 134.
        3. Buron 1999, p. 154.
        4. Buron 1999, p. 156.
        5. Buron 1999, p. 157.
        6. Buron 1999, p. 159.
        7. Buron 1999, p. 158.
        • Jean-Luc Flohic, Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique, Flohic éditions, .
          • Jean-Bernard Vighetti, La Baule et la presqu'île guérandaise : XIXe siècle, la naissance des bains de mer, t. 1, Siloé, .
            • Les Greniers de la mémoire (Le Pouliguen), Les Carnets du Pouliguen (no 1),
            • Les Greniers de la mémoire (Le Pouliguen), Les Carnets du Pouliguen (no 2),
            • Les Greniers de la mémoire (Le Pouliguen), Les Carnets du Pouliguen (no 3),
            1. Gildas Buron, p. 39.
            • Les Greniers de la mémoire (Le Pouliguen), Les Carnets du Pouliguen (no 4),
              • Les Greniers de la mémoire (Le Pouliguen), Les Carnets du Pouliguen (no 6),
                • Autres références.
                1. Marie Rouzeau, Du pays de Guérande à la Côte d'Amour, Plomelin, Éd. Palatines,, coll. « Histoire et géographie contemporaine », , 226 p. (ISBN 978-2-35678-023-2, BNF 42167321).
                2. Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes, [lire en ligne].
                3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
                4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
                5. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le ).
                6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
                7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
                8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
                9. « Station Météo-France Guérande - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
                10. « Orthodromie entre Le Pouliguen et Guérande », sur fr.distance.to (consulté le ).
                11. « Station Météo-France Guérande - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
                12. « Orthodromie entre Le Pouliguen et Montoir-de-Bretagne », sur fr.distance.to (consulté le ).
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