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Parc de la Villette

Le parc de la Villette, situé dans le 19e arrondissement de Paris (quartier du Pont-de-Flandre), est établi sur le site des abattoirs de la Villette, construits en 1867 sur décision de Napoléon III et du préfet Haussmann et détruits en 1974. Il s'étend sur 55 hectares dont 33 d'espaces verts, ce qui en fait le plus grand espace vert de la capitale, devant le jardin des Tuileries (25,5 ha)[1], le parc des Buttes-Chaumont (25 ha)[2] et le jardin du Luxembourg (23 ha)[3].

Parc de la Villette
Image illustrative de l’article Parc de la Villette
GĂ©ographie
Pays Drapeau de la France France
Commune Paris
Arrondissement 19e
Quartier Pont-de-Flandre
Superficie 55 ha
Histoire
Création 1987
Gestion
Lien Internet
Accès et transport
Métro (M) (5) Porte de Pantin
(M) (7) Porte de la Villette
Tramway (T) (3b) Porte de Pantin, Ella Fitzgerald-Grands Moulins de Pantin, Porte de la Villette
Localisation
CoordonnĂ©es 48° 53′ 35″ nord, 2° 23′ 27″ est
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Parc de la Villette
GĂ©olocalisation sur la carte : 19e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 19e arrondissement de Paris)
Parc de la Villette

Le parc est inauguré en présence de François Mitterrand le .

Présentation

Emplacement

Le parc de la Villette est traversé en son milieu par le canal de l'Ourcq, entre la porte de la Villette au nord à la porte de Pantin au sud. Deux passerelles piétonnes enjambent le canal, qui font la liaison entre le nord et le sud. Depuis 2008, un pont flottant mobile est installé en été, à mi-chemin entre ces deux passerelles, pour faciliter le passage des promeneurs, des cyclistes et des personnes à mobilité réduite.

Projet

L'architecture du parc a été confiée en 1983 à Bernard Tschumi, architecte français d'origine suisse, à la suite du concours international pour la conception architecturale du parc lancé en 1982. La particularité essentielle du parc est de ne pas rompre la perspective du nord au sud. Une promenade cinématique fait apparaître des jardins à thème qui sont autant d'aires de jeux, de théâtres où la nature est mise en scène. Une galerie rectiligne couverte d'un toit en forme d'onde fait la liaison entre le nord et le sud. Le parc est fortement ponctué par une trame systématique d'édifices rouges appelés « folies ».

Programmation

La Cité de la musique, conçue par Christian de Portzamparc et inaugurée en 1995.

Situé dans le XIXe arrondissement de Paris, le parc se trouve à proximité du département de la Seine-Saint-Denis avec pour communes limitrophes, Pantin et Aubervilliers. La Villette est un des premiers établissements culturels à proposer une programmation pluridisciplinaire. En effet, depuis plus de vingt ans, La Villette offre tout au long de l'année de nombreuses occasions de divertissements : concerts (jazz, musiques du monde, électroniques, classique, contemporaine, pop et rock), cirque contemporain, expositions, théâtre, danse, cinéma en plein air…

Le festival de musique Villette Sonique se tient au parc de la Villette et la Grande Halle depuis juin 2006. Jazz Ă  la Villette est un festival de musique co-produit par la Villette et la Philharmonie de Paris depuis 2002. CinĂ©ma en Plein Air est un festival de cinĂ©ma qui, depuis 1990, projette des films les soirs d'Ă©tĂ© sur un Ă©cran en plein air sur la prairie du Triangle entre le ZĂ©nith de Paris et la Grande Halle. Le SMMMILE-Vegan Pop Festival est un Ă©vĂ©nement autour de la musique et de la culture vĂ©gane. La première Ă©dition eut lieu du 16 au et rĂ©unit 10 000 personnes dans le parc.

Le parc de la Villette s'Ă©tend sur 55 hectares, dont :

  • 16 hectares de surfaces vertes sur 35 hectares non-bâtis ;
  • 8 hectares de pelouses accessibles au public ;
  • 3 hectares de jardins.

Gouvernance

Établissement public du parc et de la grande halle de la Villette (EPPGHV).

Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) placé sous tutelle du ministère de la culture et de la communication, il a été créé en 1993 à la suite de la fusion de l’Établissement public du parc de la Villette (EPPV), de l’Association de la Grande Halle (AGH) et de la Société d’économie mixte de la Villette (SEMVI).

Didier Fusillier en est le président, nommé par le décret du .

Historique

La Villette est à l'origine le nom d'une commune du département de la Seine, annexée à Paris en 1859.

La grande halle de La Villette, qui abritait les abattoirs.

Le , le gouvernement Messmer annonce la fin des activitĂ©s industrielles et commerciales de la Villette et de ses abattoirs, prĂ©cisant seulement l'imminence d'une « opĂ©ration d'urbanisme de grande envergure » ; il n'est pas encore question de parc, plutĂ´t de logements, d'Ă©quipements sociaux et collectifs[4]. Les abattoirs et le marchĂ© aux bestiaux sont mis hors service le 15 mars 1974[5]. Pendant la pĂ©riode de transition qui suit cette fermeture, la SociĂ©tĂ© d'Ă©conomie mixte d'amĂ©nagement et de gestion du marchĂ© d'intĂ©rĂŞt national de Paris la Villette (SEMVI) veut montrer que les halles peuvent ĂŞtre rĂ©utilisĂ©es. Elle ouvre peu Ă  peu l’espace au public et organise de nombreux concerts dans l’ancienne Halle aux moutons. La Villette accueille notamment David Bowie, les Rolling Stones et Miles Davis.

En 1975, Jean Sérignan, directeur de la SEMVI, rédige une proposition d’aménagement du secteur de La Villette, dans laquelle il suggère que le site des abattoirs soit converti en parc urbain. Cette idée lui est venue après avoir observé, durant l’année d’expérimentation, les citadins s’emparant et transformant cette friche industrielle en un lieu de promenade. Il envisage de donner une dimension culturelle à ce parc en observant les pratiques spontanées qui s’y développent. Des expositions photos sont notamment organisées dans des baraques de chantiers et un skate park est construit par un industriel lors de tests de construction à partir de parois légères en béton.

L'État lance en 1976 un concours d'idées organisé par l'Atelier parisien d'urbanisme (APUR) concernant le réaménagement de la Villette non abouti faute de crédits.

Le , un décret crée l'établissement public du parc de la Villette (EPPV), dirigé par l'ex-préfet de la région parisienne Paul Delouvrier[4].

Le projet de crĂ©ation d'un musĂ©e et d'un parc est alors adoptĂ© sous la prĂ©sidence de ValĂ©ry Giscard d'Estaing[4], puis continuĂ© après l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 1981 portant la gauche, et François Mitterrand, au pouvoir[4]. Une CitĂ© de la musique s'ajoute alors au projet d'un MusĂ©e des sciences et des techniques[4]. Selon l'historienne Danièle Voldman, « La marque socialiste s'exprime dans la volontĂ© plus nette de rĂ©Ă©quilibrer Paris vers l'est avec des Ă©quipements culturels de haut niveau ; en ce sens, La Villette ne se comprend pas sans l'OpĂ©ra de la Bastille »[4].

Le canal de l'Ourcq, au fond les Grands Moulins de Pantin et Ă  droite le toit gonflable du ZĂ©nith, une salle de concerts, deux folies (en rouge).

Le concours est officiellement lancé le à l'initiative de Jack Lang, alors ministre de la Culture. Les élus ne veulent « ni d'un square, ni d'un bois aux portes de la ville, ni de logements sociaux ou de prestige au milieu de pelouses et de bosquets. L'idée du zoning des années cinquante et soixante est révolue »[4]. Le parc de la Villette se distingue par son absence d'enclos, étant ouvert jour et nuit[4]. La plaquette de présentation du concours commence par une citation de Hegel, « La nature se trouvant ainsi transformée en une vaste demeure sous le ciel ouvert… »[4], ce qui fait dire à D. Nordmann que « le futur parc est moins conçu comme un équipement urbain que comme une réflexion théorique et conceptuelle sur la place de la nature dans une ville de l'âge post-industriel »[4]. La plaquette cite aussi la devise de Rabelais et de l'abbaye de Thélème, « Fay ce que voudras »[4].

Le jury rassemble les architectes Vittorio Gregotti et Renzo Piano, les paysagistes Pierre Dauvergne et Paul Friedberg, des politiques (François Barré de l'EPPV et Simone Robert, conseillère générale de la Seine-Saint-Denis) ainsi que des historiens (Françoise Choay) et des théoriciens (Joseph Rykwert), un sculpteur, des sociologues, un peintre et le biologiste Henri Laborit[4]. N'arrivant pas à désigner un seul lauréat, le jury propose à neuf finalistes de participer à une seconde phase du concours pour les départager. Bernard Tschumi, jusqu'alors connu davantage comme théoricien que comme constructeur, est finalement désigné maître d'œuvre général du projet le [4] - [6]. À noter que Bernard Tschumi n'est pas le seul à avoir inclus dans son projet le concept des folies[4].

En 1993, l'Établissement public du parc et de la grande halle de la Villette (EPPGHV) naît de la fusion de l'EPPV, de la SEMVI et de l'Association de la Grande Halle. Par ses statuts, il est à la fois chargé de l'aménagement des espaces bâtis et paysagers du parc et de la programmation culturelle de la Grande Halle, de l'espace Chapiteaux, du pavillon Paul-Delouvrier, du WIP Villette ainsi que des espaces de plein air. En parallèle, d'autres institutions culturelles coexistent sur le parc : la Cité de la musique, le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, la Cité des sciences et de l'industrie et le théâtre Paris-Villette, etc. (cf. liste ci-dessous).

Architecture et urbanisme

Plan du parc et ses 26 folies (en rouge).

Principes de conception de Bernard Tschumi

Allée de déambulation au sein du parc.

L’architecte Bernard Tschumi a conçu le parc de la Villette à partir d’un système de points, de lignes et de surfaces[7] - [8].

  • Des lignes : la galerie de l’Ourcq et la galerie de la Villette. Deux grands axes traversent le parc : l’un nord-sud, la galerie de la Villette, caractĂ©risĂ©e par sa couverture en forme de vague. L’autre est-ouest, la galerie de l’Ourcq, qui borde le canal du mĂŞme nom. Une piste cyclable longeant le canal permet notamment de se rendre Ă  la Villette depuis la place de Stalingrad. La promenade cinĂ©matique, chemin sinueux de 3 km, est bordĂ©e d’aires de jeux, de jardins paysagers et d’espaces intimistes aux ambiances aquatiques et agrĂ©mentĂ©s d'Ĺ“uvres d’art, comme le jardin des bambous conçu par Alexandre Chemetoff qui accueille le Cylindre Sonore de Bernhard Leitner et la Diagonale pour des bambous de Daniel Buren.
  • Des surfaces : les prairies et les espaces. Les huit hectares de pelouse du parc sont divisĂ©s en surfaces dĂ©limitĂ©es, dont l’une est circulaire — la prairie du cercle, coupĂ©e diamĂ©tralement par le canal — et une autre triangulaire, la prairie du triangle qui borde la Grande Halle. Enfin, l’espace Chapiteaux est rĂ©servĂ© Ă  l’accueil des spectacles de cirque et le Magic Mirror Ă©phĂ©mère devenu le Cabaret sauvage.
  • Des points : les folies, au nombre de 26, qui quadrillent le parc[7] - [8].

Les 26 Folies

Au XVIIIe siècle, on nommait « folie » les petits pavillons disposĂ©s dans les jardins français qui servaient de lieux de plaisance. C’est le nom que Bernard Tschumi a donnĂ© aux 26 bâtiments rouges de formes variĂ©es, mais tous construits sur la base d’un cube de 10,80 mètres de cĂ´tĂ©, qui quadrillent le parc selon un espacement de 120 mètres. Beaucoup de ces bâtiments remplissent des fonctions très variĂ©es liĂ©es Ă  leur situation sur le parc[7] - [8].

Les 26 Folies du parc sont :

  • Folie Douce (N7) Surface 84 m2.
  • Folie Accueil-Information (L1) marque l’entrĂ©e du parc au nord.
  • EntrĂ©e CitĂ© de la musique (N9).
  • Folie Argonaute (P4), ancien sous-marin de la Marine nationale.
  • Folie Little Villette (L7), devant le pavillon Paul-Delouvrier. Surface : 53 m2.
  • Petite Folie (P5) Sa terrasse donne sur la berge du canal de l’Ourcq. Surface : 202 m2.
  • Folie belvĂ©dère (P6) Surface : 30 m2.
  • Folie billetterie du ZĂ©nith (R6), situĂ©e Ă  l’entrĂ©e de la salle de concerts.
  • Folie cafĂ© (P7), rĂ©habilitĂ©e et agrandie en 2012, abrite le restaurant de sandwichs Goutu. Surface : 141 m2.
  • Folie de l’aventure (N5), surface : 365 m2.
  • Folie des Anges (R5), sert de point de transition entre le parc, la galerie de l’Ourcq et la passerelle permettant de franchir le canal Ă  l’est du parc. Surface : 27 m2.
  • Folie de l'Ă©cluse (L3) marque l’accès au parc depuis l’écluse du canal Saint-Denis. Surface : 29 m2.
  • Folie du bout du monde (R4) donne sur les jardins de la CitĂ© des sciences et de l’industrie.
  • Folie horloge (N1).
  • Folie information-billetterie (L9), c’est le point d’entrĂ©e sur le parc cĂ´tĂ© porte de Pantin. Elle a vocation Ă  accueillir et orienter des visiteurs. Surface : 598 m2.
  • Folie Janvier (N8), bâtiment administratif de La Villette.
  • Folie kiosque (L4), surface : 60 m2.
  • Folie (L2), Ă€ la folie Paris, restaurant-bar. Surface : 660 m2.
  • Folie des fĂŞtes (N6) Surface : 338 m2.
  • Folie Philharmonie (P8).
  • Folie observatoire (N4), situĂ©e Ă  proximitĂ© du radiotĂ©lescope installĂ© il y a une trentaine d’annĂ©es. Surface 73 m2.
  • Folie rond-point des canaux (J5), elle marque l’entrĂ©e ouest du parc et permet l’accès Ă  la passerelle est-ouest qui longe le canal.
  • Folie du théâtre (L8) indique le théâtre Paris-Villette.
  • Folie des vents et des dunes (L6), qui sert de sas d’entrĂ©e au jardin des vents et des dunes. Surface : 169 m2.
  • Folie des merveilles (L5), situĂ©e au rond-point des canaux et accolĂ©e au restaurant My Boat. Surface : 587 m2.
  • Trabendo (R7) : salle de concert d’environ 720 m2.

Architectes-paysagistes et artistes du parc

Jardin de la Treille.

Jardins passagers

CrĂ©Ă©s en 2001, les jardins passagers ont Ă©tĂ© inspirĂ©s par l’exposition « Le Jardin planĂ©taire », prĂ©sentĂ©e en 1999 dans la Grande Halle par le paysagiste Gilles ClĂ©ment. Ă€ l’emplacement de l’ancienne Halle aux moutons, cet Ă®lot Ă©cologique de 3 000 m2 abrite des Ă©cosystèmes variĂ©s : bosquet, friche, mare et mur en pierres sèches. Jardins Ă©cologiques Ă  vocation pĂ©dagogique et solidaire, les jardins passagers servent de supports Ă  des ateliers pĂ©dagogiques de sensibilisation Ă  la biodiversitĂ©.

C’est un espace de culture et de pédagogie autour des thèmes de l’écologie. En 2010, les jardins passagers ont reçu le label espaces verts écologiques (EVE), certifié par Ecocert et maintenue depuis. Les jardins passagers ont été agrandis en 2011 puis mis en accessibilité en 2012. Ils veulent illustrer une approche intégrée de l'accessibilité dans un jardin public qui se traduit notamment par la réalisation de mobilier de jardinage adapté et de choix de revêtement de sol naturel. À ce titre, les jardins passagers sont labellisés Tourisme et handicaps.

La Villette aujourd’hui

Différentes structures du parc

  • La grande halle de la Villette : bâtiment rĂ©habilitĂ© en 1985, composĂ©e de la nef (9 000 m2), de l’espace Charlie-Parker (4 000 m2), de 4 studios et 8 balcons, de la salle Boris-Vian.
  • La CitĂ© des sciences et de l'industrie , conçue par Adrien Fainsilber et ouverte en 1986.
  • La GĂ©ode, cinĂ©ma implantĂ© dans un bâtiment de type dĂ´me gĂ©odĂ©sique en 1985.
  • La CitĂ© de la musique, par Christian de Portzamparc[9] (salle de concert inaugurĂ©e en 1995 et musĂ©e de la musique en 1996), intĂ©grĂ©e en 2015 Ă  la Philharmonie de Paris.
  • Le Conservatoire national supĂ©rieur de musique et de danse de Paris (inaugurĂ© en 1990).
  • Little Villette, anciennement pavillon Paul-Delouvrier.
  • Le ZĂ©nith de Paris : installation de 1984 initialement provisoire, pĂ©rennisĂ©e finalement Ă  la suite de son succès.
  • La Philharmonie de Paris, crĂ©Ă©e en 2015.
  • L’espace Chapiteaux avec le ChapithĂ´tel (inaugurĂ© en 2013) pour hĂ©berger les artistes.
  • Un sous-marin : l'Argonaute.
  • Le Trabendo : salle de spectacle (initialement appelĂ©e « Hot Brass » et ouverte au dĂ©but de 1994).
  • Le Cabaret Sauvage, Magic Mirror devenu salle de spectacle permanente en 1997.
  • Le théâtre Paris-Villette, installĂ© en 1986 dans l'ancien Pavillon de la bourse aux cuirs.
  • Le Hall de la chanson, installĂ© dans le pavillon du Charolais, derrière la Grande Halle[10].
  • Le WIP Villette (inaugurĂ© en 1987 sous le nom de la Maison de la Villette).
  • La Halle aux cuirs : lieu de rĂ©sidences d’artistes.
  • L’espace PĂ©riphĂ©rique : lieu de rĂ©sidences d’artistes.
  • Le Cinaxe : cinĂ©ma ouvert en 1991 et fermĂ© en 2011.
  • Un centre Ă©questre.
  • Le pavillon Janvier.
  • Le bâtiment d'exploitation en remplacement de l'ancienne CitĂ© Jardin - Conçu par Atelier du Pont Architectes
  • Un radiotĂ©lescope.
  • Les jardins thĂ©matiques : jardins passagers, jardin des bambous, jardin des frayeurs enfantines, jardin de la treille, jardin des Ă©quilibres, jardin des Ă®les, jardin des miroirs, jardin des dunes et des vents, jardin des voltiges, jardin du dragon, jardin des ombres, jardin des dessins.

Recensement

Le parc compte 3 000 arbres, 70 espèces et variĂ©tĂ©s diffĂ©rentes, un verger de 23 arbres fruitiers, trois hectares de massifs arbustifs, 3 000 m2 de jardin labellisĂ© espace vĂ©gĂ©tal Ă©cologique, quatre ruches (40 000 Ă  50 000 abeilles dans chaque ruche) et quatre moutons noirs du Velay en Ă©co-pâturage.

Le parc de la Villette accueille dix millions de visiteurs par an. En 2014, 603 000 personnes ont assistĂ© aux spectacles et aux expositions organisĂ©es par La Villette et 50 000 enfants et adultes ont participĂ© Ă  plus de 1 500 Ateliers Villette et Ă  400 actions de mĂ©diation. Plus de 1 500 artistes ont Ă©tĂ© programmĂ©s, et 121 projets ont Ă©tĂ© accueillis en rĂ©sidence.

Notes et références

  1. « Une promenade au jardin des Tuileries à Paris », a-paris.net.
  2. « Parc des Buttes-Chaumont », www.bonnefoy-michel.com.
  3. « Quartier du Luxembourg », www.histoire-en-ligne.com.
  4. Danièle Voldman, « Le parc de la Villette entre Thélème et Disneyland », Vingtième Siècle, revue d'histoire, vol. 8, no 1,‎ , p. 19-30 (lire en ligne).
  5. « Le marché de Sancoins : des échanges commerciaux depuis 40 ans… », www.marchedesancoins.fr/presentation (consulté le 10 juillet 2016).
  6. Michèle Champenois, « Le jury de La Villette désignera dans trois mois l'architecte du parc », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  7. Jean-Jacques Larrochelle, « Les folies heureuses de La Villette », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  8. Anne Malary, « Bernard Tschumi à La Villette, « faire un parc pour le XXIe siècle » », sur beauxarts.com,
  9. Présentation du site, www.christiandeportzamparc.com.
  10. « Le Hall de la chanson prend ses nouveaux quartiers », sur irma.asso.fr.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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