Alexandre Laugier
Alexandre François Gabriel Laugier (Claviers, -Le Pouliguen, ), est un officier de marine français.
Alexandre Laugier | |
Nom de naissance | Alexandre François Gabriel Laugier |
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Naissance | Claviers |
Décès | (à 81 ans) Le Pouliguen |
Origine | Français |
Allégeance | France |
Arme | Marine nationale |
Grade | Contre-amiral |
Années de service | 1882 – 1923 |
Commandement | Ernest Renan Condorcet |
Conflits | Expédition du Tonkin Première guerre balkanique Première Guerre mondiale |
Hommages | Grand officier de la LĂ©gion d'honneur |
Autres fonctions | Chef du cabinet du ministre Chef d'état-major des frontières maritimes de la Manche et de la mer du Nord |
Biographie
Fils d'un mécanicien de la marine, il entre à l'École navale en et en sort aspirant de 1re classe en . Il sert alors sur le cuirassé Dévastation à Toulon avant d'embarquer sur le Volta sous les ordres de François Ernest Fournier à destination de l'Extrême-Orient. Il s'y fait remarquer brillamment avec Auguste Boué de Lapeyrère en prenant part au torpillage d'une frégate chinoise à Fou-Tchéou, ce qui lui vaut d'être proposé par Amédée Courbet au grade d'enseigne de vaisseau, chose faite en .
Il participe aux opérations autour de Formose puis devient officier de manœuvre puis second de la Fanfare en campagne au Cambodge (janvier-) et au Tonkin (-).
Lieutenant de vaisseau (), il fait l’École de canonnage sur la Couronne dont il sort breveté et commande alors une escouade d'apprentis canonniers. Officier canonnier du croiseur Alger en escadre du Nord (), il rédige alors une étude sur l'utilisation des mortiers sur les bâtiments de guerre dont il est remercié par le ministre.
Officier canonnier sur le cuirassé Triomphante en Extrême-Orient (), il participe l'année suivante aux opérations contre le Siam et passe en sur l'Amiral Charner puis en 1895 fait l’École des défenses sous-marines et obtient le brevet de torpilleur. En 1896, il sert comme officier canonnier sur le croiseur Friant en escadre du Nord puis passe en 1897 sur le cuirassé Neptune en Méditerranée et est reçu en novembre à l’École des hautes études de la marine dont il sort breveté d'état-major.
Envoyé sur le cuirassé Jauréguiberry puis sur l'Amiral Baudin () comme aide de camp de Touchard en escadre du Nord, il passe sur le Formidable puis est nommé en 1900 commandant du contre-torpilleur Espingole en Méditerranée. En , il sert à la 3e section de l’État-major général et est promu capitaine de frégate en .
Chef d'état-major de Georges Leygues à la 2e division de l'escadre du Nord sur le Bouvines (1904), il commande en la Bombarde et l'escadrille des contre-torpilleurs de l'escadre du Nord. En 1907, il est détaché au Maroc et participe activement aux opérations de Casablanca (août-septembre) avant de devenir en , officier d'ordonnance du président de la République Armand Fallières.
Capitaine de vaisseau (), il commande en le croiseur Ernest Renan en escadre de Méditerranée et mérite en un témoignage de satisfaction pour son efficacité dans l'occupation de Scutari d'Albanie lors de la guerre gréco-turque.
En , il commande le cuirassé Condorcet en armée navale, prend part aux opérations de Méditerranée et est nommé chef d'état-major du préfet maritime de Rochefort en 1916.
Chef du cabinet du ministre (), contre-amiral (), membre du Comité technique (), il est le commandant en de la marine à Bordeaux puis en de la division des écoles de l'Océan sur la Justice. En , il commande la marine en Algérie puis devient en chef d'état-major des frontières maritimes de la Manche et de la mer du Nord à Dunkerque. Il prend sa retraite en .
Distinctions
- Chevalier (), Officier (), Commandeur () puis Grand Officier de la LĂ©gion d'honneur ().
Bibliographie
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Paris, Tallandier, coll. « Dictionnaires », , 537 p. [détail de l’édition] (ISBN 978-2847340082)