Philippe de Gaulle
Philippe de Gaulle, né le à Paris, est un officier général de marine et homme politique français.
Philippe de Gaulle | |
Philippe de Gaulle en 1976. | |
Fonctions | |
---|---|
Sénateur français | |
– (17 ans, 11 mois et 28 jours) |
|
Élection | 28 septembre 1986 |
RĂ©Ă©lection | 24 septembre 1995 |
Circonscription | Paris |
Groupe politique | RPR (1986-2002) UMP (2002-2004) |
Successeur | Philippe Dominati |
Inspecteur général des forces maritimes et aéronavales | |
– (2 ans, 1 mois et 27 jours) |
|
Prédécesseur | Jean Tardy |
Successeur | GĂ©rard de Castelbajac |
Biographie | |
Nom de naissance | Philippe Henri Xavier Antoine de Gaulle |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Paris 15e (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | RPR (1984-2002) UMP (2002-2004) MIL (depuis 2006) |
Père | Charles de Gaulle |
Mère | Yvonne Vendroux |
Fratrie | Élisabeth de Gaulle Anne de Gaulle |
Conjoint | Henriette de Montalembert de Cers |
Enfants | Charles de Gaulle Yves de Gaulle Jean de Gaulle Pierre de Gaulle |
Diplômé de | École navale Royal Naval College École supérieure de Guerre navale Collège de défense de l'OTAN Centre des hautes études militaires Institut des hautes études de Défense nationale |
Profession | Officier général de la Marine nationale Écrivain |
Religion | Catholicisme |
Fils d'Yvonne de Gaulle et du général Charles de Gaulle, issu de l'École navale (promotion 1940), passé par l'Aéronautique navale, il termine sa carrière militaire en 1982 aux rang et appellation d'amiral. Il est ensuite sénateur de Paris de 1986 à 2004.
Biographie
Enfance
Né le au 99, bd de Grenelle dans le 15e arrondissement de Paris, Philippe Henri Xavier Antoine de Gaulle est baptisé le en l'église Saint-François-Xavier. Il a pour marraine Marguerite Vendroux, sa grand-mère maternelle. Son parrain est son oncle paternel, Xavier de Gaulle[1].
Enfant, il suit ses parents en Allemagne et au Liban, au gré des affectations de son père, et fait ses études au collège Saint-Nicolas à Paris. Très tôt, il se reconnaît une vocation de marin. Il est élevé en vertu des principes de l'éducation d'alors : « Chez nous, on ne parlait jamais d'argent… Un jour, j'ai osé demander à table : « Combien papa gagne-t-il ? » Je devais avoir huit ans ou dix ans. On m'a immédiatement rétorqué : « On ne parle pas d'argent à table, et de toute façon, les enfants n'ont rien à en dire car, n'en gagnant pas, ça ne les regarde pas »[2].
Carrière militaire
Philippe de Gaulle | ||
Philippe de Gaulle pendant la Seconde Guerre mondiale. | ||
Surnom | « Sosthène » (par Le Canard enchaîné) | |
---|---|---|
Origine | France | |
Allégeance | France libre France |
|
Arme | Marine | |
Grade | Amiral | |
Années de service | 1940 – 1982 | |
Commandement | Flottille 6F Suffren (D602) Escadre de l'Atlantique Inspecteur général de la marine |
|
Conflits | Seconde Guerre mondiale Guerre d'Indochine |
|
Faits d'armes | Bataille de l'Atlantique Libération de la France Libération de Paris Campagne de Lorraine Bataille des Vosges Bataille d'Alsace Poche de Colmar Poche de Royan et de la pointe de Grave |
|
Distinctions | Grand-croix de la Légion d'honneur Grand-croix de l'ordre national du Mérite Commandeur de l'ordre du Mérite maritime Croix de guerre 1939-1945 Médaille de l'Aéronautique Ordre de la Guerre patriotique (URSS) 1re classe Prix d'Académie de l’Académie Française (1988) prix Louis-Marin (1998) prix Saint-Simon (2004) prix Honneur et Patrie (2004) |
|
Autres fonctions | Sénateur français Écrivain |
|
Philippe de Gaulle est élève du collège Stanislas en 1939. Se destinant à l'École navale, il suit la préparation militaire supérieure. Le concours d’admission à l’École navale de 1940 est interrompu par l’avancée des Allemands en France et de ce fait non validé. Il quitte Brest le à bord d'un cargo avec sa famille. Il n'entend pas l'appel du 18 Juin lancé par son père, mais en a connaissance le lendemain à son arrivée à Falmouth en Grande-Bretagne.
D'après Geoffroy Chodron de Courcel, il fut le premier compagnon de son père[3] mais le titre de Compagnon de la Libération ne lui sera pas accordé, le décès d'Hubert Germain en 2021 emportant le dernier compagnon officiel[4] - [5].
Il s'engage le dans les Forces navales françaises libres (FNFL). Il sert comme matelot sans spécialité, et comme pompier auxiliaire à Londres pendant la bataille d'Angleterre. Ayant été reçu comme élève au concours d'admission de l'École navale, promotion 1940, il embarque à bord du cuirassé Courbet en , à Portsmouth. Avec d'autres futurs élèves-aspirants, il est affecté à la défense contre-avions (DCA), et y suit six mois de cours[6] dont un mois de formation militaire au camp britannique de Camberley du au , puis cinq mois à bord du Président Théodore Tissier à Portsmouth du au . Il en sort second maître-élève aspirant à l'examen de sortie, en .
Après avoir participé à de nombreuses sorties à la mer le long des côtes anglaises, à bord des goélettes Belle Poule et Étoile, annexes de l'École navale, il est nommé aspirant en . Il participe à plusieurs stages d'armes dans les écoles britanniques dont le Royal Naval College de Dartmouth. Il est promu enseigne de vaisseau de 2e classe en .
Embarqué sur la corvette Roselys, de février à (bataille de l'Atlantique), il est affecté successivement sur le chasseur CH.11 qui effectue escortes et patrouilles en Manche, puis à la 23e flottille de Motor Torpedo Boat (MTB) de à où il est l'officier en second de la vedette lance-torpilles MTB.96. Il effectue vingt patrouilles en Manche, participe à trois engagements avec l'ennemi. Il est promu enseigne de vaisseau de 1re classe en , puis embarque sur la frégate La Découverte, de à (bataille de l'Atlantique).
Il participe ensuite à la Libération de la France (1944-1945) où il commande un peloton du régiment blindé de fusiliers-marins[7] de la 2e DB et combat à Alençon, Argentan et Antony. Le , il participe à la libération de Paris, de la porte d'Orléans en passant par l’École militaire, la rue Royale, le palais du Luxembourg, la gare du Nord, la gare de l’Est, Saint-Denis, Le Bourget et Stains. Il est envoyé depuis la gare Montparnasse pour porter l'ordre de reddition aux Allemands retranchés au palais Bourbon dans les locaux de l'Assemblée nationale[8]. Il doit négocier seul et désarmé, au milieu d'eux, au risque de se faire tuer si les choses tournent mal. Il participe ensuite à la campagne de Lorraine, la bataille des Vosges, la bataille d'Alsace, la poche de Colmar, la poche de Royan et de la pointe de Grave pour terminer au Berghof à Berchtesgaden pendant l'hiver 1944-1945.
Durant la Seconde Guerre mondiale, il a reçu six blessures légères. Pour avoir été combattant pendant l'ensemble du conflit, notamment la bataille de l'Atlantique et la campagne de la Manche, il reçoit au début d' à Argenton-sur-Creuse la Croix de guerre 1939-1945 avec trois citations, des mains du général Leclerc. En , comme les deux tiers de ses camarades anciens élèves de l’École navale en Grande-Bretagne, il poursuit sa carrière dans la Marine nationale française. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur à la fin de l'année 1946.
Il est titulaire des brevets de Nageur de combat, Brevet d’escouade commando, Brevet d'instructeur parachutiste, de fusilier marin au Royal Naval College[9]. Par ailleurs il obtient les brevets de pilote d'ULM, de planeur, de deltaplane, de ballons, et d'autogire obtenus pendant la Seconde Guerre mondiale au Royal Naval College[9]. À la sortie de la Seconde Guerre mondiale, il suit, du au , à la base aéronavale de Chapel Hill[10] en Caroline du nord (États-Unis) les cours de pilote de chasse et en sort breveté. Après un stage à l'école de l'aviation embarquée de la BAN Cuers du au , il est breveté pilote d'aéronautique et poursuit une carrière dans l'aéronavale. D'abord affecté à la base d'aéronautique navale (BAN) d'Hyères (Le Palyvestre) le , à la flottille 4 F puis à la flottille 3 F, dotées de Douglas SBD-5 en novembre 1946[9]. Le , il est responsable du service intérieur et capitaine de compagnie[9]. Il effectue de 1946 à 1948 et de 1952 à 1954 deux campagnes de guerre en Indochine dans l'aviation embarquée, avec appontages sur porte-avions, de jour comme de nuit, durant deux ans et demi[9].
Lieutenant de vaisseau le . Le , il est affecté comme officier en second de l'escadrille 50 S, l'escadrille d'instruction de l'École navale (basée à Lanvéoc). En 1948, il obtient le brevet de pilote d'hydravion[9]. En 1951, il est l’un des premiers pilotes d’hélicoptères français en obtenant son brevet de pilote aux États-Unis auprès de Sikorsky, l’un des développeurs des premiers hélicoptères[9].Le , il est affecté comme chef du service d'instruction, puis officier en second à la flottille 2 F à la BAN Port-Lyautey comme officier en second de la 2 F, équipée de d'avions de patrouilles maritimes Lancaster[9].En 1952, il obtient le brevet de pilote de ligne[9].
Entre le et le , il devient officier en second de la flottille 6 F, affectée à la BAN de Lartigue (Oranie) (avions embarqués Grumman équipée de bombardiers-torpilleurs TBM[11] - [12]. Du au , il est le commandant de la flottille 6F. Du au , il embarque à bord du porte-avions La Fayette en tant que chef du service pont d'envol-hangar (PEH). Durant cette période, il effectue deux missions en Indochine dans l'aéronavale, embarqué sur porte-avions, avec appontage de jour et de nuit (guerre d'Indochine)[9].
Capitaine de corvette le . Du au , il est chef du service instruction de la BAN Hyères-Le Palivestre. Du au , il est affecté au 3e bureau de l'état-major de la marine. Du au , il est stagiaire à l'école supérieure de guerre navale. Du au , il est affecté au 3e bureau section aéronautique de l'état-major de la marine[9].
Du au [9], il est adjudant de la 2e division d'escorteurs d'escadre (DEE2), à bord de l'EE Duperré. Du au , il prend le commandement de l'escorteur rapide Le Picard et brièvement en fin d'embarquement il est chef de la 3e division d'escorteurs rapides : la 3e DER[9].
Capitaine de frégate le , il débarque du Picard le . Il est élève du Collège de défense de l'OTAN entre le et le [9]. D'abord du au [9], il est affecté à la division emploi de l'État-Major des armées, puis du au [9], commande l'aéronautique navale de la région parisienne à Dugny-Le Bourget.
Capitaine de vaisseau le . Du au , il est affecté à la division Armements navals, à l'État-major des armées. Il commande la frégate lance-missiles Suffren du au . Entre le et le , il fait ensuite partie du groupe de travail sur l'avenir de la Marine (État-major de la Marine). Il est auditeur au Centre des hautes études militaires (CHEM) et à l'Institut des hautes études de Défense nationale (IHEDN) entre le et le . Il commande ensuite l'aéronautique navale de la 2e région maritime (Brest) entre le et le . Entre le et le , il est chef de la division Études générales à l'État-major des Armées.
Contre-amiral le et commande le Groupe naval d'essais et de mesures (GROUPEM) du au , hissant sa marque sur le bâtiment réceptacle Henri Poincaré. Il commande ensuite l'aviation de patrouille maritime (ALPATMAR) à la BAN Dugny-Le Bourget entre le et le .
Vice-amiral le , il commande l'escadre de l'Atlantique du au .
Élevé au rang et appellation de vice-amiral d'escadre le , il préside la commission permanente des essais entre le et le .
Élevé au rang et appellation d'amiral, le , Philippe de Gaulle termine sa carrière au poste d'inspecteur général de la Marine du au avant d'être admis en deuxième section, le [9].
Par ailleurs il enseigne à l’École supérieure de Guerre navale (1958-1959, 1962-1967, 1968-1982), au Centre des hautes études militaires (1969-1982), a l’Institut des hautes études de Défense nationale (1969-1982) et au Collège de défense de l'OTAN (1962-1967)[9]. Il est membre du Conseil supérieur de la Marine à partir de 1977[9]. Il dirige la délégation française lors des négociations de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, convention conclue à Montego Bay (Jamaïque) le après 9 ans de discussions[9]. Celle-ci prévoyant la création du Tribunal international du droit de la mer et de l’Autorité internationale des fonds marins[9].
Parcours politique
Certains écrits de Charles de Gaulle évoquent la possibilité d'une carrière politique pour son fils. Il écrit le : « Je sais qu'à Port-Lyautey, comme ailleurs, tu feras honneur à tout ce que, désormais, notre famille représente et qui sera un jour sans doute ta propre charge » ; puis, le : « Si je suis mort ou hors de course lors de l'éruption du volcan, c'est toi, mon fils, qui devras devenir le De Gaulle du nouveau drame ». Dans une lettre du , on trouve : « Les événements m'amènent à réfléchir à ce qui pourra peut-être prolonger ou reprendre ce que j'ai entrepris à la tête de notre pays et, par là même, Philippe de Gaulle ne manque pas de m'occuper ». Le , le général donne à son fils ces instructions :
« S'il devait arriver que je disparaisse prochainement sans avoir directement fait connaître qui, dans les circonstances présentes, je souhaite que le peuple français élise pour mon successeur immédiat comme Président de la République, je te confie le soin de publier aussitôt la déclaration ci-jointe. Je dis : mon successeur immédiat, parce que j'espère qu'ensuite c'est toi-même qui voudras et pourras assumer à ton tour la charge de conduire la France[13]. »
À la fin des années 1960, un parti gaulliste « légitimiste », le Centre des républicains libres se constitue. Mené par Joseph Bozzi, cousin du député Jean Bozzi, il préconisait le recours à l'amiral Philippe de Gaulle comme seul héritier possible du gaullisme. Son influence demeura néanmoins très faible.
Philippe de Gaulle est membre du Bureau Politique du RPR entre 1984 et 2002, Secretaire national aux relations extérieures (1989-1994)[9]. Il est élu Conseiller de Paris (1983-2008), adjoint au Maire de Paris chargé des relations extérieures (1983-2001), et Conseiller régional d'Île-de-France (1986-2004), second vice-président chargé des affaires internationales et européennes (1986-1998)[9]. Il est élu sénateur de Paris le 28 septembre 1986 puis réélu le , membre de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, rapporteur du Budget de La Défense (1986-2004) , et président de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (1986-2004)[9].
En 2006, il devient membre du comité d'honneur du Mouvement initiative et liberté. Philippe de Gaulle est également président honoraire du comité d'honneur du syndicat étudiant UNI[14].
Carrière artistique
Dès 1946, il commence à exposer régulièrement aux salons de Bretagne et au Salon de la Marine[15] - [16] où il obtient successivement la lettre de félicitations du ministre de la Marine (1946), la médaille de bronze du Salon de la Marine (1948), la médaille d'argent du Salon de la Marine (1950), la médaille d'or du Salon de la Marine (1952)[9].
En 1952 le jury du Salon de la Marine lui attribue une commande de tapisserie pour le bar des officiers situé rue Royale (1952)[9]. Sa première exposition a lieu en 1952 à Brest[9]. En 1956, le musée néocalédonien de Nouméa expose ses peintures[9]. Il peint des panneaux décoratifs pour dix unités de la marine nationale (pour les porte-avions Clemenceau et Foch, le porte-hélicoptères Jeanne d'Arc, les avisos Victor Schœlcher et E.V. Henry)[9]. En 1962, il réalise un panneau intitulé Jean Bart pour l'appartement Flandres du paquebot France[9].
Après avoir dessiné le logo de la mythique Calypso, le navire de recherche océanographique du commandant Cousteau, il réalise et conçoit en 1989 l'épée en cristal pour l'entrée de ce dernier à l'Académie française[9].
Son œuvre est complétée par des affiches, des calendriers, des plaquettes (Vous serez marins, une brochure de la Marine nationale, 1961), des dépliants, des cartes postales, des cartes de vœux, divers films d'instruction... pour la Marine nationale (Décor du cercle de Borda à l'École navale de Lanvéoc-Poulmic), les Phares et balises, la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM), la SNCF, Air France (Châteaux de France, onze panneaux pour les Boeing 707), et diverses compagnies aériennes, des panneaux indélébiles sur toile comme Un courtier maritime aux Indes au XVIIIe siècle pour la Société Socomet, un panneau décoratif Grand planisphère pour les Messageries maritimes, une décoration du cargo Jumièges pour la compagnie maritime Worms[9]...
Il illustre de nombreux livres (Jean Raynaud, Chefs de mer, 1950; A.E.N., Chansons Baille, 1952; Jean-François Navard, Les Fistots, 1954; Charles Maurel, S.O.S. patrons pêcheurs, 1956; Roger Coindreau, L'Argot Baille, 1957; Jacques Mordal, La Marine en bois, 1975; Roger Vercken, Marine et bons usages, 1986) ainsi que de nombreux articles pour Le Figaro, la Revue maritime, L'Écho du marin, Cols bleus[9]...
Il est aussi l'auteur de tapisseries : Antilles (1948), L'Astrolabe et la Zélée (1949), L'Homme en jaune (1958), Fête sur la Sophie (1962), Antarctique (1966), Venise (1970), Moscou (1972), Chasse à la baleine (1975), Le port de Rochefort (1984), Attaque du Gloria Regis par un chébec (1986), Quadriptyque Extrême-Orient, les Quatre saisons avec Yang-Tsé Kiang (automne) (1988), Japon (printemps) (1990), Baie d'Along (été) (1992), Pékin (hiver) (1994)[9].
En 1966, il est invité d'honneur du Salon des armées[9]. Il est admis en 1973 à la Société nationale des beaux-arts en qualité de sociétaire[9]. Il conçoit le monument aux morts de l'AEN à l'École navale en 1981[9]. En 1984, il conçoit la crypte du souvenir à l’École navale. En 1985, il devient membre de la Commission supérieure des monuments historiques et membre du comité culturel de la commission française de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO)[9]. En 1987, il conçoit des panneaux décoratifs pour le bureau du ministre de la Défense nationale, du ministre des Anciens combattants et victimes de guerre, du chef d'État-Major des Armées, du chef d'État-Major de la Marine, du chef d'État-Major de l'Armée de l'air, du chef d'État-Major de l'Armée de terre et du chef d'État-Major particulier du président de la République[9]. Une rétrospective lui est consacrée en 1988 au Crédit mutuel de Bretagne[9]. Il est président de la Société nationale des beaux-arts entre 1988 et 1990[9]. Une rétrospective lui est consacré au Musée national de la Marine en 2001-2002[9].
Il devient peintre agréé au corps des Peintres officiels de la Marine en 1954, peintre titulaire dans le corps des Peintres Officiels de la Marine en 1966, président du jury du Salon de la Marine (1972-1982), président de l'association des Peintres officiels de la Marine (1968-1988)[9].
Associations et Sociétés Savantes
Il est élu membre de la Société de géographie (1973)[9], de la Société des explorateurs français (1973)[9]. Il est élu correspondant (1973) puis membre de l’Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux (1976)[9], de la Société nationale académique de Cherbourg (1976)[9], de l’Académie des belles-lettres, sciences et arts de La Rochelle (1976)[9], de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen (1976)[9], de l’Académie de Marseille (1977)[9], de l’Académie du Var (1977)[9], de l’Académie de marine (1977, trésorier 1979-1982, secretaire perpétuel adjoint 1982-1984, secrétaire perpétuel 1984-1998, vice-président 1998-2000, président 2000-2002)[9], du Bureau des longitudes (1978)[9]. Il est élu correspondant (1976) puis membre de l’Académie des sciences d’outre-mer (1978, vice-président 1986-1988, président 1988-1990)[9], de l’Académie royale des sciences navales de Suède[9] (1979), de l'Académia de Marinha du Portugal (1979)[9], et de l'Académie des sciences (1980)[9]. Il est élu membre de l'Association des écrivains combattants (1980)[9]. Il est membre fondateur de l’Académie de l’air et de l’espace (1983, vice-président de 1987 à 1991, président de 1991 à 1995)[9].
Il est administrateur du Musée national de la Marine de Paris (1971-1979), de la Caisse nationale militaire de sécurité sociale[9], de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre[9], de l’Institution de gestion sociale des armées (1971-1982)[9], du CNEXO (1977-1984) devenu Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (1984-1987)[9], de la Fondation Albert Ier, Prince de Monaco (1977-1983)[9], et de la Fédération nationale du Crédit maritime (1983-1986)[9]. Il est président du conseil d'administration du Musée national de la Marine de Paris[9] (1979-1998), du Comité de documentation historique de la marine (1980-2000)[9], de la Commission française d’histoire maritime[9] (1981-2000), de l'Association des amis du Musée de la mer pour l'Atlantique (1982-2000)[9], de l’Association des anciens élèves de l’École navale (1983-1987, 1989-1993)[9], de l'Institut français de navigation (1984-1996)[9], de la Fondation Albert Ier, prince de Monaco (1983-1999)[9], de la Société nationale de sauvetage en mer (1984-1996)[9], du Yacht Club de France[9] (1986-1996), de la Société française d'histoire militaire (2000-2004)[9].
Vie privée
Le , Philippe de Gaulle épouse à Poncin dans l'Ain, Henriette de Montalembert de Cers (1929-2014), de la famille de Montalembert et filleule du comte de Paris[13]. Le mariage religieux est béni par l'amiral Georges Thierry d'Argenlieu (en religion : père Louis de la Trinité, carme déchaux) en la chapelle du Château d'Épierre (Ain) à Cerdon le [17]. L'amiral de Gaulle dit d'elle : « Elle est le contraire de ces femmes sophistiquées et artificielles dont le genre ne me séduit guère ».
Le couple a eu quatre fils, et à , six petits-enfants et deux arrière-petits-enfants[18] :
- Charles de Gaulle (Dijon, ), avocat d'affaires, d'abord parlementaire européen sous les étiquettes UDF et RPR, il rejoint en [19] le Front national ;
- Yves de Gaulle (Rabat au Maroc, ), énarque, secrétaire général de GDF-SUEZ, conseiller d'État[20] ;
- Jean de Gaulle (Bourg-en-Bresse, ), ancien député des Deux-Sèvres et de Paris (1986-2007, démissionnaire), il est nommé conseiller-maître à la Cour des comptes ;
- Pierre de Gaulle (Suresnes, ).
Philippe de Gaulle fĂŞte son 100e anniversaire le [21].
Bien que Philippe de Gaulle ait rejoint son père dès le lendemain de son célèbre appel, le , sans d'ailleurs avoir entendu celui-ci, il ne sera jamais nommé membre de l'ordre de la Libération et c'est Hubert Germain décédé en , qui sera considéré par l'Histoire comme le dernier représentant des compagnons de la Libération[21].
MĂ©moires
Philippe de Gaulle est l'auteur de Mémoires accessoires (2001) et d'un ouvrage en deux tomes intitulé De Gaulle, mon père (2003 et 2004), publiés sous la forme d'entretiens avec l'écrivain Michel Tauriac. Cet ouvrage, qui a obtenu un succès en librairie et bénéficié d'une couverture médiatique, est sujet à de nombreuses controverses, notamment en ce qui concerne la guerre d'Algérie. Philippe de Gaulle a ainsi été condamné le par la cour d'appel de Montpellier à verser un euro de dommages et intérêts ainsi que 1 500 euros de frais de justice à chacun des trois harkis plaignants, pour « diffamation envers des agents de l'autorité publique ». Il avait en effet écrit : « Et puis, tout le monde ne voulait pas partir comme ces 100 000 harkis qui ont rejoint l'armée algérienne ». La cour a estimé qu'il insinuait par là que les harkis assassinés étaient morts par leur propre faute ou leur erreur de choix. Dans un arrêt du , la Cour de cassation a annulé cette condamnation au motif que « les propos en cause ne visaient pas des personnes formant un groupe suffisamment restreint pour qu'un soupçon plane sur chacun de ses membres et leur donne le droit de demander réparation du préjudice résultant de l'infraction dénoncée »[22].
D'autres passages ont été également dénoncés, tel celui attribuant les événements de Mai 68 à l'action occulte de services secrets étrangers. Lorsqu'il évoque les propos de son père sur le peuple juif, on a pu noter qu'il n'emploie pas une seule fois le terme de génocide.
Certains historiens ont également été critiques à son égard. Pierre Nora par exemple, a écrit que l'amiral avait « maréchalisé » et « pétainisé » le Général. Il a fait relever par Jean Lacouture et Éric Roussel les grossières erreurs factuelles commises par Philippe de Gaulle[23]. Néanmoins, l'ouvrage De Gaulle, mon père reste une source d'informations de première main sur le Général, dans sa vie privée et dans sa vie politique. L'amiral relate les entretiens qu'il a eus avec son père tout au long de sa vie, tant sur les actions que celui-ci a menées que sur les raisons de ses prises de décisions. L'intérêt de ces entretiens entre père et fils est que, pour chacun d'eux, Philippe de Gaulle en retrace les lieux, les dates et les circonstances, souvent par rapport à ses permissions militaires ou ses congés, ne rencontrant généralement son père que quelquefois par an.
L'amiral a également été longtemps critiqué pour son refus d'ouvrir les archives de son père (à la disposition du public depuis peu). On peut y voir une certaine pudeur du fils envers son père qui n'aurait certainement pas voulu que fût livrée au public la totalité de ses archives telles que des brouillons de discours, les fréquentes notes de réflexion pesant le pour et le contre avant une prise de décision, ainsi que des documents d'ordre privé tels des actes notariés, de la correspondance privée. Il publia les Lettres, Notes et Carnets de Charles de Gaulle en 13 tomes entre 1980 et 1997.
Publications
- De Gaulle, Paris, Plon, , 173 p. (BNF 35064778).
- MĂ©moires accessoires 1921-1946, Paris, Plon, (ISBN 225918586X).
- MĂ©moires accessoires 1947-1979', Paris, Plon, (ISBN 2259185878).
- Avec Michel Tauriac, Les Trente Jours qui ont fait de Gaulle, Paris, Economica, (ISBN 2-7178-4352-3).
- Avec Michel Tauriac, De Gaulle, mon père, Paris, Plon, 2003-2004 (ISBN 226614331X et 2266143301)2 tomes, prix Honneur et Patrie 2004.
- Avec Michel Tauriac, Mon père en images, Paris, Michel Lafon, (ISBN 2-7499-0547-8).
- Mémoires, Bouquins, (ISBN 978-2-38292-182-1)Réédition de ses mémoires en un tome, retouchées.
Distinctions
- Grand-croix de la LĂ©gion d'honneur (2005) ; Grand officier (1980) ; Commandeur (1967) ; Officier (1956) ; Chevalier (1946)[9].
- Grand-croix de l'ordre national du MĂ©rite (1984).
- Commandeur de l'ordre du MĂ©rite maritime.
- Croix de guerre 1939-1945 avec trois citations.
- MĂ©daille de l'AĂ©ronautique.
- Ordre de la Guerre patriotique (URSS) 1re classe en 1985, pour les 40 ans de la Victoire[24] (distinction qu'il partage, dans la même promotion, avec Henri Rol-Tanguy et de nombreuses personnalités communistes du comité parisien de la Libération).
- Lauréat du Prix d'Académie de l’Académie française (1988)[25].
- Lauréat du prix Louis-Marin (1998)[26].
- Lauréat du Prix Honneur et Patrie 2004[27].
- Lauréat du prix Saint-Simon 2004[28].
- Une plaque rappelant sa participation à la libération du palais Bourbon en 1944 est apposée dans un salon de l'hôtel de Lassay le [29].
Le général de Gaulle n'a jamais fait son fils compagnon de la Libération, sans doute par refus de prêter le flanc à d'éventuelles accusations de népotisme[30]. Philippe de Gaulle ne se vit pourtant même pas remettre la médaille de la Résistance, son père lui ayant dit incidemment qu'au comité chargé de l'attribution de cette distinction : « On ne t'a pas proposé »[31].
Notes et références
- Michel Tauriac, De Gaulle avant de Gaulle – La construction d'un homme, Paris, Plon, 2013, 471 p., chap. 16.
- Philippe de Gaulle, De Gaulle mon père, Plon, 2004.
- François-Guillaume Lorrain, « L’amiral de Gaulle souffle ses cent bougies », sur Le point,
- Le Figaro avec AFP, « Décès de l'un des trois derniers compagnons de la Libération, Pierre Simonet », sur Le Figaro.fr, (consulté le ).
- Philippe-Jean Catinchi, « L’ancien résistant Daniel Cordier, secrétaire de Jean Moulin pendant la seconde guerre mondiale, est mort », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- « histoire de l’École navale des Forces navales françaises libres », sur École navale (consulté le ).
- « régiment blindé de fusiliers marins », sur rbfm-leclerc.com (consulté le ).
- Stéphane Hoffmann, « Sept morts oubliés. Un épisode peu connu de la guerre 39-45 », Le Figaro Magazine, semaine du 15 novembre 2019, p. 106.
- « Ecole Navale / Espace tradition / Officiers célèbres », sur ecole.nav.traditions.free.fr (consulté le )
- U.S. Navy Pre-Flight School, Chapel Hill, N.C.
- « flottille 6 F », sur enpa-capmatifou.org (consulté le ).
- « Flotille 6F », sur netmarine (consulté le )
- Joseph Valynseele en collaboration avec Nicole Dreneau (préf. Alain Peyrefitte), La Parentèle de Charles et Yvonne de Gaulle, éditions de L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, .
- « présentation de l'union-inter-universitaire pour la rentrée 2011 », sur slideshare.net (consulté le ).
- Jean-Noël Marchand, Dictionnaire des peintres français de la mer et de la Marine, Paris, Arts et Marine, , p. 24
- Gaël Hautemulle, « La mer inspire les peintres officiels de la Marine », Ouest-France, no 23265,‎ , Mer (ISSN 0999-2138, lire en ligne, consulté le )
- « Carnet de l'Association », Revue de la France libre, no 5,‎ , p. 29.
- Caroline Pigozzi, « De Gaulle : Le dernier adieu de son fils », sur parismatch.com, .
- 53 membres de la famille de Gaulle rédigeront un article dans Le Monde intitulé « Non », sous l'impulsion de Rémi de Gaulle.
- Décret du 15 septembre 2016 portant nomination d'un conseiller d'État en service extraordinaire.
- Fraçous Guillaume Lorrain, « L’amiral de Gaulle souffle ses cent bougies », Le Point,‎ (lire en ligne)
- Cour de cassation, criminelle, Chambre criminelle, 29 janvier 2008, 06-86.474, Publié au bulletin, (lire en ligne).
- « Dossier : Qui était Charles de Gaulle ? », Le Débat,‎ (lire en ligne).
- Google Livre "L'Accord secret de Baden-Baden Comment de Gaulle et les Soviétiques ont mis fin à mai 68" de Henri-Christian Giraud, consulté le 16 décembre 2020
- « Prix d’académie », sur académie-française.fr (consulté le ).
- « Prix M. et Mme Louis-Marin 1998 pour les Mémoires accessoires de l’Amiral Philippe de Gaulle », sur www.lesecrivainscombattants.fr (consulté le ).
- « Prix honneur et patrie », sur Jacques Chiracasso.fr (consulté le ).
- « Lauréats du prix Saint Simon », sur saint-simon-la-ferte-vidame.fr (consulté le ).
- Solenn de Royer, « L'amiral de Gaulle enfin honoré à l'Assemblée nationale », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- « Son père, Jacques Chirac, la Libération : Philippe de Gaulle "se souvient" », sur parismatch.com, : « Quelques jours après que mon père a clôturé l'Ordre, en 1946, décernant 1 061 croix et réservant une médaille à Churchill, il m'a confié : "Je ne peux pas te décerner une décoration de l'Ordre que j'ai créé. Tout le monde sait que tu es le premier des compagnons." »
- Philippe de Gaulle, MĂ©moires accessoires (1947-1979), Paris, Plon, , 329 p. (ISBN 2-259-18587-8, lire en ligne), p. 37.
« Naturellement, je ne pouvais pas, toi mon fils, te faire compagnon de la Libération. Sinon à titre posthume ou si tu étais revenu gravement mutilé, et encore ! D'ailleurs, j'ai nommé un conseil de l'Ordre qui ne me l'a pas proposé et maintenant c'est terminé… sauf pour la Croix qu'on réserve à Churchill. »
Bibliographie
Éditeur scientifique
- Œuvres complètes de Charles de Gaulle, en 21 volumes, Paris, plon 1971-1972.
- DISCOURS ET MESSAGES : 1) - pendant la guerre - - tome 2 - dans l'attente (- ) - tome 3 - avec le renouveau (- ) - tome 4 - pour l'effort (aout 1962- ) - tome 5 - vers le terme ( - ) - cette édition illustrée comprend le texte intégral des discours et messages, 1971.
- Les voix de la liberté :1) dans la nuit- 2) le monde en feu - 3) la fin du commencement - 4) la forteresse Europe- 5) la bataille de France, 1971.
- Œuvres : La discorde chez l'ennemi, Le fil de l'épée, Vers l'armée de métier, La France et son armée, Mémoires de guerre (le salut, l'appel, l'unité), 1972.
- Chronologie de sa vie 1890-1970, Dictionnaire commenté de son œuvre en 2 volumes, Mémoires d'espoir (le renouveau l'effort), Études et correspondance 1908-1946, Film d'une vie (535 photos noir et blanc), 1972.
- Coffret de 12 disques 33 tours des discours de Charles de Gaulle, 1971.
- Lettres, Notes et Carnets de Charles de Gaulle :
- Tome 1 : 1905-1918, Plon, 1980 (ISBN 2-259-00647-7).
- Tome 2 : 1919-, Plon, 1980 (ISBN 2-259-00648-5).
- Tome 3 : -, Plon, 1981 (BNF 36255731).
- Tome 4 : -, Plon, 1982 (ISBN 2-259-00920-4).
- Tome 5 : -, Plon, 1983 (ISBN 2-259-01083-0).
- Tome 6 : -, Plon, 1984 (ISBN 2-259-01184-5).
- Tome 7 : -, Plon, 1985 (ISBN 2-259-01306-6).
- Tome 8 : -, Plon, 1985 (ISBN 2-259-01409-7).
- Tome 9 : -, Plon, 1986 (ISBN 2-259-01447-X).
- Tome 10 : -, Plon, 1986 (ISBN 2-259-01581-6).
- Tome 11 : -, Plon, 1987 (BNF 36256658).
- Tome 12 : -, Plon, 1988 (ISBN 2-259-01820-3).
- Tome 13 : Compléments de 1924 à 1970, Plon, 1997 (ISBN 2-259-18808-7).
- Charles de Gaulle (préf. Philippe de Gaulle), Le Fil de l'épée et autres récits, Paris, Plon, , 813 p. (ISBN 2-259-02397-5). Contient Vers l'armée de métier, La France et son armée, La discorde chez l'ennemi, trois études, le mémorandum et divers articles.
- Charles de Gaulle, Mémoires d'espoir, Paris, Plon, , 1163 p. (ISBN 2-259-00098-3) suivi d'un choix d'Allocutions et de Messages sur la IVe et la Ve République (1946-1969) réalisé par Philippe de Gaulle.
- Charles de Gaulle (préf. Philippe de Gaulle), Mémoires, Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », , 1505 p. (ISBN 2-07-011583-6 et 978-2070115839) en collaboration avec Jean-Louis Crémieux-Brilhac, Jean-Luc Barré et Marius-François Guyard, pour l'établissement de cette édition des Mémoires de guerre présentée, établie, anotée avec une chronologie et un relevé des variantes.
- Charles de Gaulle (choix de discours prononcés entre 1944 et 1969), Discours d'état, Paris, Perrin, , 215 p. (ISBN 978-2-262-03289-0).
- Charles de Gaulle (préf. Jean-Luc Barré, réédition en 3 volumes des 13 volumes), Lettres, notes et carnets, Paris, Plon, coll. « Bouquins », (BNF 42299395).
- Charles de Gaulle (préf. Philippe De Gaulle, avec une présentation conjointe avec Hervé Gaymard), Le Fil de l'épée, Paris, Perrin, , 177 p. (ISBN 978-2-262-03383-5).
- Charles de Gaulle (préf. Philippe de Gaulle, suivi de l'histoire des troupes du levant avec une présentation conjointe avec Hervé Gaymard), La France et son armée, Paris, Perrin, , 374 p. (ISBN 978-2-262-03382-8).
Avant-propos, préfaces, introductions et postfaces
- Luc-Marie Bayle (capitaine de frégate), Les corvettes FNFL, de leur armement au , Paris, Service Historique de la Marine, 1966.
- La 23e flottille de MTB FNFL 1942-1945, TĂ©moignages des officiers, Paris, Service Historique de la Marine, 1967.
- Les opérations des sous-marins FNFL, Paris, Service Historique de la Marine, 1967.
- Marie-Agnès Cailliau-de Gaulle, Souvenirs personnels, Les Plans-sur-Bex (Suisse)/Paris, Plon, , 131 p. (ISBN 2-84573-516-2).
- Edmond Michelet, La querelle de la fidélité. Peut-on être gaulliste aujourd'hui ? Entretiens avec Alain Duhamel, Fayard, 1971
- Muracciole (capitaine de frégate), Historique de la combattante, torpilleur des FNFL, Paris, Service Historique de la Marine, 1971.
- Christian Fouchet, Au service du général de Gaulle, Plon, 1971.
- Léon Noël, Comprendre de Gaulle, Plon, 1972
- Christian Fouchet, Les lauriers sont coupés, Plon, 1973.
- Jacques Vendroux , Cette chance que j'ai eue (1920-1957), Plon,
- Jacques Vendroux , Ces grandes années que j'ai connues (1958-1970), Plon, .
- Pierre Lefranc (en collaboration avec Paul Durand), De Gaulle raconté aux jeunes, Éditions G.P, .
- Pierre Messmer, Le Service militaire, débat avec Jean-Pierre Chevènement, Balland, 1977.
- Michel Debré, Le Gaullisme, avec Jean-Louis Debré, Plon (Tribune libre), Paris, 1977. (ISBN 2259003303).
- Jacques Debû-Bridel, De Gaulle et le CNR, Éditions France-Empire, 1978.
- François Flohic (préf. Philippe de Gaulle), Souvenirs d'outre-Gaulle, Paris, Plon, , 245 p.
- Olivier Guichard, Mon Général, 1980.
- Maurice Schumann, Un certain , Plon, 1980 – Prix Aujourd'hui.
- Jacques Vendroux , Yvonne de Gaulle, ma sœur, Plon, .
- Louis Joxe, Victoires sur la nuit mémoires 1940-1946, Flammarion, (ISBN 2-08-064390-8).
- Michel Bertrand, La Marine française au combat : 1939-1945, Paris-Limoges, Charles-Lavauzelle, 1982.
- Michel Debré, Trois républiques pour une France. Mémoires, avec la collaboration d'Odile Rudelle, Albin Michel, Paris, 1984–1994, 5 volumes : Combattre, 1984 (ISBN 2226020667) ; Agir (1946–1958), 1988 (ISBN 2226033424) ; Gouverner (1958-1962), 1988 (ISBN 2226034579) ; Gouverner autrement (1962–1970), 1993 (ISBN 2226062076) ; Combattre toujours (1969-1993), 1994 (ISBN 2226075364).
- Pierre Messmer, Les Écrits militaires de Charles de Gaulle : essai d'analyse thématique, Presses universitaires de France, 1985 (en collaboration avec le professeur Alain Larcan).
- François Flohic, Ni chagrin ni pitié, Paris, Plon, , 263 p. (ISBN 2-259-01289-2)
- Gaston Palewski, MĂ©moires d'action 1924-1974, Paris, Plon, 1988.
- Pierre Louis Blanc, Charles de Gaulle au soir de sa vie, Fayard, .
- Vice-amiral d'escadre Émile Chaline et Capitaine de vaisseau Pierre Santarelli (tomes 1 à 5), Historique des Forces Navales Françaises Libres, Service historique de la marine :
- Historique des Forces Navales Françaises Libres, t. 1 : du 18 juin 1940 au 3 août 1943, , 461 p. (ISBN 978-2-11-096321-5).
- Historique des Forces Navales Françaises Libres, t. 2 : du 4 août 1943 au 7 mai 1945, , 580 p.
- Historique des Forces Navales Françaises Libres, t. 3 : annuaire biographique des officiers des FNFL, , 640 p. (ISBN 2-11-091147-8 (édité erroné), BNF 37087891).
- Historique des Forces Navales Françaises Libres, t. 4 : la flotte française de la liberté ; la marine marchande FNFL, Vincennes, Service historique de la marine, , 221 p. (ISBN 2-11-091851-9).
- Capitaine de vaisseau André Bouchi-Lamontagne, Historique des Forces Navales Françaises Libres, t. 5 : mémorial, , 1094 p. (ISBN 978-2-11-128957-4).
- Pierre Lefranc, De Gaulle, un portrait, Flammarion, .
- Michel Debré, Entretiens avec le général de Gaulle (1961-1969), Albin Michel, Paris, 1993 (ISBN 2226066608)
- Pierre Lefranc, De Gaulle Ă Londres, Ă©ditions Lie Ernest Flam, .
- Pierre Lefranc, La tentation de Charles de Gaulle, Flammarion, .
- Pierre Messmer, Après tant de batailles : mémoires, Albin Michel, 1992 (18e Prix Fondation Pierre-Lafue 1994).
- Bernard Le Marec, Les Français libres et leurs emblèmes, éditions Lavauzelle, .
- Philippe Ragueneau et Guy Sabatier, Dictionnaire du Gaullisme, Albin Michel, .
- Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, éditions Ouest-France, , 428 p. (ISBN 2-7373-1129-2).
- Alain Peyrefitte (3 volumes), C'Ă©tait de gaulle, Ă©ditions de Fallois-Fayard, 1994-2000.
- Pierre Maillard, De Gaulle et l'Europe : entre la nation et Maastricht, Paris, Tallandier, coll. « Approches » (no 22), 1995, 370 p. (ISBN 2-235-02131-X) (notice BnF no FRBNF37481255).
- Claude Guy, En Ă©coutant de Gaulle. Journal. 1946-1949, Paris, Grasset, .
- Jean-Louis Crémieux-Brilhac, La France libre : de l'appel du 18 juin à la Libération, Paris, Gallimard, , 969 p. (ISBN 978-2-07-073032-2, OCLC 36062471).
- Jacques Foccart, Journal de l'Élysée, Fayard-Jeune Afrique :
- Tome 1 : Tous les soirs avec De Gaulle (1965-1967), 1997, 813 p. (ISBN 2-213-59565-8).
- Tome 2 : Le Général en mai (1968-1969), 1998 (ISBN 2-213-60057-0).
- Tome 3 : Dans les bottes du Général, (1969-1971), 1999, 787 p. (ISBN 2-213-60316-2).
- Tome 4 : La France pompidolienne (1971-1972), 2000 (ISBN 2-213-60580-7).
- Tome 5 : La fin du gaullisme (1973-1974), 2001.
- Jacques Chaban-Delmas, MĂ©moires pour Demain, Flammarion, 1997.
- Olivier Guichard, Vingt ans en 40, Fayard, 1999.
- Jacques Baumel, Résister, Histoire secrète des années d'occupation, éditions Albin Michel, 1999.
- Geneviève de Gaulle Anthonioz, La Traversée de la nuit, Seuil, coll. « Points », (ISBN 978-2-02-051654-9).
- Pierre De Morsier, Les corvettes de la France libre, Paris, Service Historique de la Marine, 2002.
- Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d’Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0).
- Jean-Luc Barré (d'après les archives inédites de Charles de Gaulle), Devenir de Gaulle, Paris, Perrin, , 432 p. (ISBN 2-262-01586-4).
- Jacques Baumel, La Liberté guidait nos pas, Plon, 2004
- Jacques Baumel (avec François Delpla), La Libération de la France, édition l'Archipel, 2004.
- Pierre Louis Blanc, Valise Diplomatique, Éditions du Rocher, .
- Pierre Lefranc, D'une Résistance l'autre : 1940-1947, Éditions François-Xavier de Guibert-Œil, .
- Alain Larcan, De Gaulle : le soldat écrivain, Paris, Textuel, coll. « Passion », , 191 p., 29 cm (ISBN 2-84597-115-X).
- Jean Foyer, Sur les chemins du droit avec le Général : mémoires de ma vie politique — 1944-1988, avec la collaboration de Sabine Jansen, Fayard, 2006.
- Claire Andrieu, Philippe Braud et Guillaume Piketty, Dictionnaire de Gaulle, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1265 p. (ISBN 2-221-10280-0).
- Olivier Rochereau (dir.), Mémoire des Français libres : du souvenir des hommes à la mémoire d'un pays, Nouveau monde éditions, , 321 p. (ISBN 2-84736-190-1).
- Yves Guéna, De Gaulle, Gründ, coll. « Histoire sur le vif », , 64 pages, illustrations couleurs, plus de 60 fac-similés (ISBN 978-2-7000-1696-3 et 2-7000-1696-3).
- François Broche, Georges Caïtucoli et Jean-François Muracciole, La France au combat : de l'Appel du 18 juin à la victoire, Paris, Perrin & scérÉn (CNDP), , 848 p. (ISBN 978-2-262-02530-4).
- Pierre Lefranc, Avec de Gaulle, pendant et après : 1947-2005, Fayard, .
- Pierre Lefranc (en collaboration avec Geneviève Moll), Gouverner selon de Gaulle, Fayard, .
- Michel Tauriac (préf. Philippe de Gaulle), Vivre avec de Gaulle-Les derniers témoins racontent l'homme, Paris, Plon, , 609 p. (ISBN 978-2-259-20721-8).
- Michel Tauriac (préf. Philippe de Gaulle), Dictionnaire amoureux de De Gaulle, Paris, Plon, coll. « dictionnaire amoureux », , 514 p. (ISBN 978-2-259-21040-9) .
- Yves Guéna, Mémoires d'Outre-Gaulle, 2010.
- François Flohic, De Gaulle intime : un aide de camp raconte, Paris, l'archipel, , 156 p. (ISBN 978-2-8098-0385-3).
- François Broche, Georges Caïtucoli et Jean-François Muracciole (dir.) ((avant-propos de Philippe de Gaulle, introduction de Max Gallo, et préface de Jean-Louis Crémieux-Brilhac, postface de Jean-François Sirinelli)), Dictionnaire de la France libre, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , XXV-1606 p. (ISBN 978-2-221-11202-1).
- Pierre Louis Blanc, Retour à Colombey, Éditions Pierre Guillaume de Roux, .
- Alain Boulaire, La Marine française : De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui, Quimper, éditions Palantines, , 383 p. (ISBN 978-2-35678-056-0).
- Michel Tauriac (préf. Philippe de Gaulle), De gaulle avant de gaulle : la construction d'un homme, Paris, Plon, , 505 p. (ISBN 978-2-259-21657-9).
- Patrick Harismendy et Erwan Le Gall (dir.), Pour une histoire de la France Libre, Presses Universitaires de Rennes, .
- Dominique Lormier, Histoire générale de la résistance française, La Geneytouse, éd. Lucien Souny, , 620 p. (ISBN 978-2-84886-383-2).
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Paris, Tallandier, (ISBN 978-2-84734-008-2).
- Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4).
Sur Philippe de Gaulle
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Dominique Frémy, Quid des présidents de la République-- et des candidats (Biographie), Paris, Robert Laffont, , 717 p. (ISBN 978-2-221-05360-7).
- Joseph Valynseele (en collaboration avec Nicole Dreneau), préface d'Alain Peyrefitte, La Parentèle de Charles et Yvonne de Gaulle, éditions de L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, 1990.
- Christine Clerc, Les De Gaulle, une famille française, Nil éditions, 2000 (ISBN 2-84111-153-9).
- Henri-Christian Giraud (dir.), RĂ©plique Ă l'amiral de Gaulle, Paris-Monaco, Le Rocher, 2004 (ISBN 2-268-05131-5).
- Jean Mauriac, Les erreurs de l'amiral de Gaulle, Le Monde, .
- Pierre Nora (dir.), Du Général à l'Amiral, Le Débat, mars-.
- Éric Roussel, Les étranges vérités de l'Amiral de Gaulle, Le Débat, mars-.
- Émile Chaline avec Pierre Santarelli, Historique des Forces navales françaises libres, 5 tomes, Service historique de la marine, 1990 à 2006.
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Paris, Tallandier, , 573 p. (ISBN 2-84734-008-4)
Voir aussi
Filmographie
- 2005 : Le Grand Charles de Bernard Stora ; le rôle de Philippe de Gaulle est interprété par Paul de Launoy.
- 2005 : De Gaulle intime, film-documentaire de René-Jean Bouyer avec les textes de Philippe de Gaulle et de Michel Tauriac et la voix de Jean Rochefort sur des images animées en noir et blanc et en couleur, images d'archives (BNF 40073213) [présentation en ligne].
- 2008 : Adieu de Gaulle, adieu de Laurent Herbiet ; le rôle de Philippe de Gaulle est interprété par Georges Siatidis.
- 2020 : De Gaulle de Gabriel Le Bomin ; le rôle de Philippe de Gaulle est interprété par Félix Back.
- 2020 : De Gaulle, l'éclat et le secret de François Velle, scénario de Jacques Santamaria et de Patrice Duhamel ; le rôle de Philippe de Gaulle est interprété par Pierre Rochefort.
Discographie
- 2005 : entretien de l'amiral de Gaulle par Michel Tauriac, enregistrement sonore, productions Frémeaux et associés, La Plaine Saint-Denis (BNF 40055202).
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la littérature :
- Ressource relative Ă la vie publique :
- Ressource relative Ă l'audiovisuel :
- (en) IMDb
- « Philippe de Gaulle », sur ecole.nav.traditions.free.fr (consulté le ).
- « Philippe Henri Xavier Antoine de Gaulle », sur francaislibres.net (consulté le ).