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Musée national de la Marine de Paris

Le musée national de la Marine est issu d'une collection offerte au roi Louis XV par Henri Louis Duhamel du Monceau installée au Louvre de 1752 à 1793, puis de 1827 à 1939. La collection permanente du musée est exposée depuis 1943 dans l'aile Passy du Palais de Chaillot à Paris. Le musée est un établissement public à caractère administratif depuis 1971 et possède des antennes à Brest, Rochefort, Toulon et Port-Louis. Il traite aujourd'hui de toutes les marines à travers ses collections et ses expositions temporaires. Cet espace muséal est temporairement fermé pour travaux de rénovation depuis le , jusqu'en 2023.

Musée national de la Marine
Informations générales
Type
Musée de la marine (d)
Ouverture
Visiteurs par an
86 966 (2016)
28 810 (2017)
Site web
Collections
Collections
Collections maritimes
Bâtiment
Architectes
Protection
Localisation
Pays
Commune
Adresse
Palais de Chaillot
17, place du Trocadéro
75116 Paris
Coordonnées
48° 51′ 43″ N, 2° 17′ 15″ E
Carte

Le musée de la marine de Paris

Le musĂ©e de la Marine Ă  Paris conserve 30 000 objets et Ĺ“uvres d’art, dont l'essentiel de la sĂ©rie des Vues des ports de France de Joseph Vernet, des figures de proue, ainsi que 2 822 modèles de navires de toutes les Ă©poques, notamment de navires de guerre Ă  voile des XVIIe siècle, XVIIIe siècle et XIXe siècle.

On y trouve également deux pièces importantes :

  • Le canot impĂ©rial de NapolĂ©on Ier, construit en 1810, remaniĂ© en 1858 pour NapolĂ©on III.
    Le canot impérial de Napoléon Ier, construit en 1810, remanié en 1858 pour Napoléon III.
  • ThĂ©odore Gudin, NapolĂ©on III visite le port de GĂŞnes dans le canot impĂ©rial.
    Théodore Gudin, Napoléon III visite le port de Gênes dans le canot impérial.
  • Poupe de la RĂ©ale, galère extraordinaire de Louis XIV lancĂ©e en 1694.
    Poupe de la Réale, galère extraordinaire de Louis XIV lancée en 1694.
  • Anonyme, La RĂ©ale retournant au port (vers 1694).
    Anonyme, La RĂ©ale retournant au port (vers 1694).

Le XVIIIe siècle

Henri Louis Duhamel du Monceau (1700-1782), botaniste et ingénieur nommé au poste d'inspecteur des constructions navales en 1739, offre en 1748 à Louis XV sa collection de modèles de navires et de machines d'arsenaux mais il demande en contrepartie que cette collection soit installée au Louvre pour servir à l'instruction des élèves de l'école d'ingénieurs-constructeurs qu'il dirige[o 1]. Installée en 1752 au premier étage de l'aile Lescot du Louvre, près de la salle de l'Académie des sciences, la collection prend le nom de « Salle de Marine ». Elle est ouverte aussi aux amateurs d'objets techniques ou de beaux objets, à la manière d'un cabinet de curiosités[o 1].

En 1793, la salle de marine au Louvre est fermée et une grande partie de la collection réunie par Duhamel du Monceau depuis 1748 rejoint un grand ensemble regroupant les anciennes collections du roi, celles du Ministère de la Marine et les saisies révolutionnaires avec notamment la collection du duc d'Orléans[o 1]. L'existence d'un fonds patrimonial spécifique, à vocation nationale et placé sous la responsabilité de l'administration de la Marine, est reconnu. Mais cette reconnaissance, en partie théorique, ne débouche pas sur la création effective d'un musée.

Le XIXe siècle

En 1801, une galerie navale ouvre ses portes dans les locaux du Ministère de la Marine, aujourd'hui connu comme Hôtel de la Marine. Des œuvres d'art telles que la série des Vues des ports de France de Joseph Vernet complètent la collection de maquettes et d'objets techniques. Cette galerie n'aura qu'une brève existence puisqu'elle ferme dès 1803[o 2].

En 1810, Napoléon Ier demande à l'ingénieur Jacques-Noël Sané de réunir des modèles de navires pour orner la galerie des Cotelle au Grand Trianon (Versailles). Cet ensemble est connu sous le nom de « collection Trianon »[r 1].

En raison des vicissitudes politiques et administratives, les collections de marine sont à plusieurs reprises regroupées puis dispersées jusqu'à la création, par Charles X, d'un musée naval installé au Louvre en 1827[n 1]. Celui-ci prend le nom de « Musée Dauphin » en l'honneur du Duc d'Angoulême, grand amiral de France. Son premier conservateur, Pierre-Amédée Zédé, rassemble les collections navales se trouvant à Paris, au Grand Trianon et dans les salles de sculpture et de modèles des arsenaux[o 2] - [a 1]. Pierre Zédée fait aussi aménager un atelier de construction et de restauration de modèles au sein du musée[a 2]. Les salles de modèles et des salles de sculptures des arsenaux de Cherbourg, Brest, Lorient, Rochefort et Toulon demeurent sous l'autorité directe de la Marine. À la suite de la Révolution de Juillet, le musée prend le nom de musée naval ou de musée de marine. Il est alors placé sous l'autorité des Beaux-Arts[r 2].

À l'origine, le musée naval est conçu comme un musée de modèles de navires, d'objets scientifiques et de sculptures présentant la marine de guerre sous ses aspects techniques et historiques. Léon Morel-Fatio, peintre de la Marine et conservateur au musée naval de 1849 à sa mort en 1871, publie pour la première fois le catalogue du musée en 1853[o 3]. Il rassemble et inventorie un fonds d'objets ethnographiques et il fait entrer dans les collections de nouveaux modèles de navires militaires, fabriqués par les ateliers de modèles des arsenaux et par l'atelier du musée.

Poursuivant la même politique d'acquisition, l'amiral François-Edmond Pâris, conservateur du musée de 1871 à 1893, explorateur considéré comme le fondateur de l'ethnographie nautique, fait construire par l'atelier du musée près de deux cents modèles d'embarcations traditionnelles d'Océanie, d'Asie mais aussi d'Europe, à partir de plans relevés par lui-même ou par son fils Armand lors de leurs navigations[r 3]. Il diversifie la collection du musée et l'enrichit peu à peu de tableaux et d'œuvres d'art. C'est ainsi qu'en 1875, il commande aux peintres François Geoffroi Roux et Édouard Adam la réalisation pour le musée de portraits de navires de guerre, de commerce ou de pêche[o 4].

Le XXe siècle

Jean Destrem[n 2], écrivain et journaliste, effectue à la tête du musée un travail scientifique d'inventaire, de récolement et d'identification des collections qui donne lieu à la publication d'un catalogue raisonné en 1909[o 5]. Le développement et l'organisation de la bibliothèque du musée sont pour lui des préoccupations constantes. À partir de 1905, le musée cesse de gérer les collections ethnographiques qui sont réparties entre plusieurs établissements. Un décret du signé du président de la République rattache le musée naval du Louvre au Ministère de la Marine[r 4]. À partir de ce moment, le musée naval prend le nom de musée de la Marine.

Il bénéficie du programme architectural de l'exposition internationale de 1937 qui prévoit la construction des palais de Chaillot, Tokyo et d'Iéna destinés à accueillir plusieurs musées. Le Musée de la Marine doit ainsi partager l'aile de Passy du palais de Chaillot avec le tout nouveau Musée de l'Homme. Les collections de la Marine rejoignent progressivement le palais de Chaillot à partir de 1939 et le musée ouvre ses portes en août 1943[r 5] - [r 6] - [r 7]. Il est chargé d'assurer la conservation, la présentation et l'enrichissement de ses collections dans tous les domaines de la marine. Pour la première fois depuis le début de son histoire, il dispose d'espaces et de moyens propres ce qui lui permet notamment d'organiser des expositions temporaires d'envergure; la première d'entre elles, La Marine au combat est inaugurée en décembre 1944[r 8].

C'est à cette époque que le capitaine de Vaisseau Jacques Vichot, directeur du musée de 1943 à 1971, décide de créer un grand centre de documentation accessible au public. À cet effet il lance une campagne photographique dans plusieurs institutions liées à la marine. Un laboratoire photographique est associé au musée pour la réalisation de prises de vues et de tirages.

À partir de 1947, les musées de Brest, Toulon et Rochefort et Port-Louis sont officiellement rattachés au musée de Paris créant ainsi un véritable réseau national. On comptera ainsi jusqu'à onze antennes avec les musées du Pouldu, de Bordeaux, Lorient, Saint-Martin-de-Ré, Camaret, Le Croisic, Antibes, La Seyne-sur-Mer, Nice, Saint-Tropez et la Tour Royale à Toulon. Ces petits musées navals ont été fermés successivement entre 1977 et 2003.

En 1971, le musée devient établissement public à caractère administratif[n 3]. Luc-Marie Bayle, directeur de 1972 à 1980 et peintre de la Marine, organise les premières grandes expositions consacrées aux beaux-arts comme l'exposition Joseph Vernet [n 4]. Il met aussi sur pied une exposition intitulée Loisirs sur l'eau [n 5] qui fera date sur l'histoire de la plaisance en France.

Dans les années 1980-1990, le musée se professionnalise avec la formation de nouveaux services. C'est sous François Bellec, peintre officiel de la Marine, directeur de 1980 à 1997, que sont créés le Service des collections et un service d'accueil du public. François Bellec ouvre le musée au monde universitaire, au grand public et aux gens de mer. Parmi les expositions proposées, on peut citer : A la rencontre de Sindbad, la route maritime de la soie[n 6] ou encore La généreuse et tragique expédition de Lapérouse[n 7].

Le XXIe siècle

Les réserves quittent en 2000 les espaces restreints de Chaillot. De grandes expositions comme Les Trésors du Musée national de la Marine qui circule à partir de 2000 entre le Québec et les États-Unis ou Les Génies de la mer exposition réalisée en 2001 en partenariat avec le Musée national des Beaux-Arts du Québec et présentée en 2003 au musée maritime de Sydney[o 6].

Le musée de la Marine, qui a fermé en 2017 pour être entièrement rénové par les cabinets d'architectes Snøhetta et h2o, sous la direction de Vincent Campredon et du conservateur général Denis-Michel Boëll[r 9], est appelé à devenir le musée « du fait maritime ». Il abordera les thématiques suivantes : la conquête des mers, la liberté des mers, la richesse des mers, l'aventure du siècle, la fragilité du monde et l'avenir de la Terre. Sa réouverture est prévue en 2023[r 10]. Les réserves, situées depuis 2000 au fort de Romainville, ont déménagé en 2016 vers un nouveau site à Dugny, où ont été également transférées les collections exposées le temps des travaux, l'ensemble faisant l'objet d'un chantier des collections[r 11].

Galerie

Notes et références

Notes

  1. AN 0³ 1428 : Archives nationales, archives postérieures à 1789, série LH grande chancellerie de la légion d'honneur, maison du roi et de l'empereur, sous-série 03 maison du roi (restauration)
  2. Directeur de 1901 Ă  1929
  3. Décret no 71-963 du 3 décembre 1971 relatif au Musée de la Marine
  4. Du 15 octobre 1976 au 9 février 1977
  5. Du 17 novembre 1978 au 28 janvier 1979
  6. Du 18 mars au 15 juin 1974
  7. Du 13 juin au 11 septembre 1989

Références

  1. Maquettes de la Marine impériale Site officiel du château de Versailles
  2. Notice des collections du musée de marine exposées dans les Galeries du musée impérial du Louvre, par L. Morel-Fatio (1855) lire en ligne sur Gallica
  3. Son travail a fait l'objet d'une exposition. Tous les Bateaux du Monde — La fabuleuse collection de l'amiral Pâris, exposition au Musée national de la Marine en 2010 (consulté le )
  4. Le musée de marine du Louvre Gazette des beaux-arts (1919)
  5. Après une escale de 110 années au Louvre le musée de la Marine jette l'ancre dans une aile du palais de Chaillot L'Ouest-Éclair (24/05/1943) lire en ligne sur Gallica
  6. Le canot de l'empereur venu de Brest par chemin de fer est amarré près du Trocadéro Le Matin (24/05/1943) lire en ligne sur Gallica
  7. Réouverture du musée de la Marine Le Matin (14/08/1943) lire en ligne sur Gallica
  8. [PDF] SÉRIES X Expositions Archives des musées nationaux p. 31
  9. « Le MusĂ©e de la Marine fera peau neuve de 2017 Ă  2020 Â», meretmarine.com
  10. Les chiffres clés, blog du musée consacré à la rénovation. Consulté le 19 septembre 2022.
  11. [PDF] Newsletter sur la rénovation du musée, musee-marine.fr, p. 18-19. Consulté le 4 mai 2017.

Ouvrages

  1. Musée national de la Marine, Trésors du Musée national de la Marine, Paris, Réunion des Musées nationaux, , p. 11.
  2. Musée national de la Marine, Trésors du Musée national de la Marine, Paris, Réunion des Musées nationaux, , p. 12.
  3. Notice des collections du Musée de Marine exposées dans les Galeries du Musée impérial du Louvre : 1re partie : Musée naval, par L. Morel-Fatio (1853) disponible sur la bibliothèque numérique de l’Institut national d'histoire de l'art.
  4. Musée national de la Marine, Trésors du Musée national de la Marine, Paris : Réunion des musées nationaux, 2006, p. 13
  5. Catalogue raisonné du Musée de la Marine par Jean Destrem & Georges Clerc-Rampal (1909) disponible sur la bibliothèque numérique de l’Institut national d'histoire de l'art.
  6. Les Génies de la mer : chefs-d'œuvre de la sculpture navale du Musée national de la Marine à Paris, Musée national de la Marine, Québec : Musée du Québec, 2001, 166 p.

Articles

  1. Alain Niderlinder, « Le musée national de la Marine et ses collections : éléments chronologiques », Neptunia, no 194,‎ , p. 57.
  2. Niderlinder, Alain, Le musée national de la Marine et ses collections : éléments chronologiques, in Neptunia, no 194, p. 55

Voir aussi

Bibliographie (monographie)

  • Les gĂ©nies de la mer : chefs-d'Ĺ“uvre de la sculpture navale du MusĂ©e national de la Marine Ă  Paris, [exposition] prĂ©sentĂ©e au MusĂ©e du QuĂ©bec, Ă  QuĂ©bec, du au et au MusĂ©e national de la Marine, Ă  Paris, en 2003. QuĂ©bec, MusĂ©e du QuĂ©bec ; Paris : MusĂ©e national de la Marine, 2001, 166 p.
  • Natascha Abriat-Baudin, François-Edmond Pâris, conservateur du MusĂ©e de Marine : 1871-1893, [s.l.], [s.n.], 2001, 53 p.
  • GĂ©raldine Barron-Fortier, sous la direction de Marie-NoĂ«lle Bourget, Entre tradition et modernitĂ© : itinĂ©raire d'un marin, Edmond Pâris (1806-1893), p. 553-814
  • Luc-Marie Bayle, Jacques Mordal, Le MusĂ©e de la Marine, Rennes, Ed. Ouest-France, 1980, 32 p.
  • Jean Boudriot, Modèles historiques au musĂ©e de la Marine, Paris, Ancre, 1997, 254 p.
  • Jean Boudriot, Modèles historiques au MusĂ©e de la Marine, tome 2, Nice, Ancre, 2006, 287 p.
  • Paul-Émile Miot, Promenade au MusĂ©e de la Marine, Paris, Librairies-Imprimeries RĂ©unies, [1898], 32 p. disponible sur l'Institut national d'histoire de l'art
  • MusĂ©e national de la Marine, TrĂ©sors du MusĂ©e national de la Marine, Paris, RĂ©union des musĂ©es nationaux, 2006, 164 p.
  • MusĂ©e national de la Marine, La collection du roi, 1748, Paris, MusĂ©e national de la Marine, Paris, RĂ©union des musĂ©es nationaux, 2006, 164 p.
  • Virginie Serna, La diffusion d'un savoir maritime au musĂ©e national de la Marine (1943-1971), Nantes, [s.n.], 1999, p. 289-305

Bibliographie (articles)

  • « DĂ©cret du portant sur l'organisation du MusĂ©e de la Marine et des MusĂ©es des ports », in Neptunia, , no 34, p. 36
  • « Du Louvre Ă  Chaillot : le MusĂ©e de la Marine dans la tourmente », in Neptunia, , no 1, p. 2-10
  • François Bellec, « La recherche d'une information modulable », in Neptunia, , no 153, p. 40-44
  • François Bellec, « Le MusĂ©e de la Marine », in Neptunia, , p. 1-8
  • François Bellec, « Le MusĂ©e de la Marine », in MusĂ©es & collections publiques de France, 2e trimestre 1996, no 211, p. 6-9
  • François Bellec, « Quel musĂ©e pour quelle marine ? », in Modèle rĂ©duit de bateaux, , no 289, p. 21-22
  • Marie-Pierre Demarcq, « La bibliothèque du MusĂ©e national de la Marine : le fonds ancien », in Neptunia, , no 181, p. 52-54
  • Marie-Pierre Demarcq, « La bibliothèque », in Neptunia, , no 192, p. 65
  • Michel Herrero, Alain Niderlinder, « RĂ©trospective des catalogues des collections du MusĂ©e national de la Marine : catalogues et livrets - guides destinĂ©s aux visiteurs, publiĂ©s de 1858 Ă  1982 », in Neptunia, , no 238, p. 40-43
  • JĂ©rĂ´me Legrand, « Le service d'Ă©tude et de documentation », in Neptunia, , no 192, p. 66-67
  • JĂ©rĂ´me Legrand, « La photographie au MusĂ©e national de la Marine : activitĂ©s et acquisitions », in Neptunia, ,p. 38-42
  • Marjolaine Mourot, Mario Beland, « Les gĂ©nies de la mer au musĂ©e de QuĂ©bec et au MusĂ©e national de la Marine », in Neptunia, , no 228, p. 4-12
  • Marjolaine Mourot, « L'inventaire administratif des collections du MusĂ©e de la Marine », in Neptunia, , no 214, p. 22-32
  • Marjolaine Mourot, « Quelques Ĺ“uvres de François Roux au MusĂ©e de la Marine », in Neptunia, , no 225, p. 64-66
  • Alain Niderlinder, « Le musĂ©e de la Marine et ses collections : Ă©lĂ©ments chronologiques », in Neptunia, no 193, p. 44-51
  • Alain Niderlinder, « Le musĂ©e de la Marine et ses collections : Ă©lĂ©ments chronologiques », in Neptunia, no 194, p. 49-47
  • Alain Niderlinder, « Le musĂ©e de la Marine et ses collections : Ă©lĂ©ments chronologiques », in Neptunia, no 195, p. 41-57
  • Alain Niderlinder, « Le musĂ©e de la Marine et ses collections : Ă©lĂ©ments chronologiques », in Neptunia, no 197, p. 33-40
  • Georges Prud'homme, « Le musĂ©e de la Marine et le patrimoine maritime », in Les cahiers de Mars, 2e trimestre 1998, no 157, p. 68-73
  • Virginie Serna, « L'Ă©laboration des collections documentaires au MusĂ©e national de la Marine », in Neptunia, no 220, p. 33-42
  • Jacques Vichot, « Organisation d'une centrale documentaire d'iconographie maritime », in Neptunia, no 3, p. 6-15

Articles connexes

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