Les Sables-d'Olonne (ancienne commune)
Les Sables-dâOlonne sont une ancienne commune de l'Ouest de la France situĂ©e dans le dĂ©partement de la VendĂ©e et la rĂ©gion des Pays de la Loire. Elle se situe au cĆur de l'arc atlantique, Ă mi-distance de Nantes et de La Rochelle (environ 100 kilomĂštres).
Les Sables-dâOlonne | |
Une vue aĂ©rienne des Sables-dâOlonne en 2010. | |
Blason |
Logo |
Administration | |
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Pays | France |
Code postal | 85100 |
Code commune | 85194 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Sablais |
Population | 14 233 hab. (2016 ) |
Densité | 1 636 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 46° 29âČ 50âł nord, 1° 47âČ 00âł ouest |
Altitude | 10 m Min. 0 m Max. 26 m |
Superficie | 8,70 km2 |
Historique | |
Fondation | |
Dissolution | |
Commune(s) d'intégration | Les Sables-d'Olonne |
Localisation | |
Ancienne paroisse du Bas-Poitou, elle devient au cours des XIXe et XXe siĂšcles la principale ville de la CĂŽte de LumiĂšre. Importante station balnĂ©aire, port de pĂȘche, de commerce et de plaisance, la ville possĂšde deux casinos et accueille le VendĂ©e Globe tous les quatre ans.
La commune compte 13 940 habitants au sein dâune agglomĂ©ration comprenant 43 080 habitants, dâune aire urbaine comptant 49 914 habitants et dâune zone dâemploi de 68 323 habitants selon le dĂ©coupage de lâInsee en 2010.
Le , elle fusionne avec ChĂąteau-dâOlonne et Olonne-sur-Mer et devient une commune dĂ©lĂ©guĂ©e de la commune nouvelle des Sables-dâOlonne. La commune dĂ©lĂ©guĂ©e est supprimĂ©e par dĂ©cision du conseil municipal du .
GĂ©ographie
Le territoire municipal des Sables-dâOlonne sâĂ©tend sur 870 hectares. Lâaltitude moyenne de la commune est de 10 mĂštres, avec des niveaux fluctuant entre 0 et 26 mĂštres[1] - [2].
Communes limitrophes
La commune dĂ©lĂ©guĂ©e des Sables-d'Olonne est bordĂ©e Ă l'est par la commune de ChĂąteau-dâOlonne et au nord par la commune d'Olonne-sur-Mer. Avec la commune de L'Ăle-d'Olonne, elles forment le pays des Olonnes[3].
La commune dĂ©lĂ©guĂ©e des Sables-d'Olonne appartient aux Sables-d'Olonne-AgglomĂ©ration en tant que partie de la commune nouvelle des Sables-dâOlonne[4].
Climat
Le tableau ci-dessous indique les moyennes relevées de 1971 à 2020 à la station La Roche-sur-Yon, située à 35 km dans les terres. Le climat des Sables-d'Olonne est plus doux l'hiver, moins pluvieux et plus ensoleillé que celui de La Roche-sur-Yon, avec notamment plus de 2 100 heures d'ensoleillement par an[5].
Le tableau ci-dessous indique les moyennes relevées à la station « La Roche-sur-Yon - Les Ajoncs » depuis 1971.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,4 | 2,5 | 3,5 | 5,1 | 8,8 | 11,3 | 13,5 | 13,1 | 11,1 | 8,5 | 4,8 | 3,2 | 7,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,1 | 9,8 | 12,1 | 14,3 | 18,6 | 22 | 24,7 | 24,8 | 22 | 17,2 | 11,8 | 9,1 | 16,2 |
Record de froid (°C) date du record |
â14,9 1985 |
â15,4 1986 |
â10,3 2005 |
â4,1 1996 |
â0,3 1995 |
2,8 2006 |
7,2 1996 |
5,1 1986 |
3 2002 |
â4,5 1997 |
â7,1 1988 |
â9,5 1996 |
|
Record de chaleur (°C) date du record |
15,6 2007 |
20,6 1998 |
24,1 2005 |
28,1 2005 |
30,7 2001 |
38,8 2019 |
36,6 2006 |
38,7 2003 |
33,7 2005 |
28,4 1997 |
19,7 1988 |
18,7 2000 |
|
Ensoleillement (h) | 73 | 99 | 147 | 154 | 196 | 210 | 229 | 231 | 171 | 116 | 75 | 54 | 1 756 |
Précipitations (mm) | 94,4 | 77,4 | 54,1 | 76,4 | 51,1 | 49 | 45,3 | 40 | 85,2 | 102,2 | 110,5 | 98,7 | 884,3 |
Nombre de jours avec précipitations | 12 | 11 | 10 | 10 | 11 | 8 | 7 | 6 | 9 | 12 | 12 | 14 | 122 |
Voies routiĂšres
En provenance de Paris par l'A11, via Le Mans, Angers, et par l'A87 via Cholet, La Roche-sur-Yon jusqu'aux Sables ;
En provenance de Bordeaux par l'A10, via Saintes par l'A837, La Rochelle par la D 105 et la D 949 ;
En provenance de Saint-Nazaire via Pornic, Beauvoir-sur-Mer, Saint-Jean-de-Monts, Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Brem-sur-Mer, la GirviĂšre ;
En provenance de Challans via L'Aiguillon-sur-Vie, Vairé et Olonne-sur-Mer.
Transports ferroviaires
La commune est desservie par la gare des Sables-d'Olonne qui accueille des trains TER Pays de la Loire quotidiens Ă destination ou en provenance de Nantes ou La Roche-sur-Yon et des TGV quotidiens Ă destination ou en provenance de Paris-Montparnasse, via Nantes et La Roche-sur-Yon. Les premiers TGV Ă arriver aux Sables-d'Olonne Ă©taient tractĂ©s par des motrices Diesel le temps que la ligne reliant Nantes aux Sables-dâOlonne via La Roche-sur-Yon soit Ă©lectrifiĂ©e[8]. Les TGV tractĂ©s ont ensuite Ă©tĂ© remplacĂ©s par des TER de 2004 Ă 2008, annĂ©e oĂč le TGV a Ă©tĂ© rĂ©introduit grĂące Ă l'Ă©lectrification de la ligne[9].
Transports aériens
Par avion privĂ© Ă l'aĂ©rodrome des Sables-d'Olonne-Talmont ou par aviation de ligne, aĂ©roports de Nantes-Atlantique et de La Rochelle-Ăle-de-RĂ©.
Port
La ville des Sables-d'Olonne est tournée vers la mer, ce qui se traduit par la présence de trois ports :
Le port de pĂȘche, huitiĂšme de France, avec une criĂ©e, pĂȘche artisanale (soles, seiches, moruesâŠ) ;
Le port de commerce, la Cabaude ;
Le port de plaisance, Port Olona, accueille de nombreuses manifestations nautiques dont la plus prestigieuse est le Vendée Globe.
Le port des Sables-d'Olonne est doté de plusieurs phares et balises qui jalonnent le chenal d'entrée : le phare de l'ArmandÚche, le phare de la Potence, le phare des Barges, le phare de la Jetée-Saint-Nicolas (ou Grande-Jetée) et le phare de la Chaume dit aussi de la tour d'Arundel.
Le bassin olonnais accueille de nombreux chantiers dont Alubat, Kirié, PrivilÚge Marine, Océa et Tresco.
Codes
Les bateaux de pĂȘche immatriculĂ©s aux Sables-d'Olonne ont pour code LS, selon la liste des quartiers maritimes.
Transports en commun
Les Sables-d'Olonne disposent au sein des Sables-d'Olonne-AgglomĂ©ration d'un rĂ©seau de transport en commun baptisĂ© OlĂ©ane, anciennement Tusco (pour Transports urbains des Sables-dâOlonne, du ChĂąteau dâOlonne et dâOlonne-sur-Mer)[10], exploitant 9 lignes de mini-bus urbains (3 le dimanche), 13 lignes de bus urbains, ainsi qu'un bac desservant trois dĂ©barcadĂšres dans le port[11].
On peut également noter que, par le passé, de 1898 à 1925, la ville bénéficiait des services du tramway des Sables-d'Olonne, un tramway électrique qui circulait sur le remblai et qui, sur une distance de six kilomÚtres, reliait les casinos à la gare. La mauvaise gestion de la compagnie fondée par le directeur du Grand Casino fera abandonner ce mode de transport[12].
Toponymie
Le nom de la commune est liĂ© Ă lâĂźle d'Olonne. Le nom est attestĂ© sous les formes Portus Ollone en 1007 et Portus Olonae en 1182[13].
Histoire
L'histoire des Sables-d'Olonne est liée au monde de la mer depuis la fondation en 1218 du havre d'Olonne par Savary Ier de Mauléon, seigneur de Mauléon, sénéchal de Poitou et prince de Talmont, sur un cordon de sable entre La Chaume et le marais d'Olonne.
Une histoire aux racines lointaines
Le pays dâOlonne est occupĂ© par lâhomme depuis les temps les plus reculĂ©s comme en tĂ©moignent les nombreux vestiges dĂ©couverts dans la rĂ©gion.
La mer recouvrait Ă lâĂ©poque une grande partie de la contrĂ©e : Ol-ona, hauteur au-dessus de lâeau, serait peut-ĂȘtre dâorigine celtique et aurait donnĂ© son nom Ă quatre des six communes qui composent la rĂ©gion. Ă cette Ă©poque, câest Olonne qui rĂšgne en maĂźtre. Sous lâEmpire romain, Olonne devient un carrefour important grĂące Ă son petit port du Havre dâOlonne, situĂ© au fond dâune baie bien abritĂ©e par la longue Ăźle Vertime (l'actuelle cĂŽte sauvage et forĂȘt dâOlonne). La crĂ©ation des marais salants et des vignobles Ă lâĂle dâOlonne daterait de cette Ă©poque et fera la richesse de cette rĂ©gion pendant 2 000 ans[14].
Du Ve au IXe siĂšcle, le pays est ravagĂ© par de nombreuses invasions, les Normands Ă©tant prĂ©sents jusquâau Xe siĂšcle. Puis, par le mariage dâAliĂ©nor dâAquitaine et Henri II PlantagenĂȘt, la rĂ©gion passe pendant plus de cinquante ans sous domination anglaise. Richard CĆur de Lion, leur fils, fait de Talmont sa rĂ©sidence privilĂ©giĂ©e, et des terres dâOrbestier son terrain de chasse favori. Câest au Moyen Ăge, sous lâimpulsion des seigneurs dâOlonne, que le pays connaĂźt un vĂ©ritable essor Ă©conomique. Il sâensuivra lâĂ©mergence dâun fabuleux patrimoine religieux[14].
Les Sables-dâOlonne prennent leur essor
Ă la fin du Moyen Ăge, les Ă©changes maritimes se dĂ©veloppent et le pays dâOlonne florissant exporte vers le nord de lâEurope son sel et son vin, les bourgades environnantes (ChĂąteau-d'Olonne, VairĂ©, Ste Foy) se consacrent Ă une activitĂ© plus agricole, terres de seigneuries[14].
Le XIIIe siĂšcle verra sortir de lâombre, ou plutĂŽt du sable, une petite sĆur cadette : les Sables-dâOlonne. En effet, pour remplacer le port de Talmont qui sâenvase, le prince Savary de MaulĂ©on dĂ©cide de dĂ©velopper le havre dâOlonne. Il accorde au quartier de La Chaume en 1218 des terres et des droits pour y installer un ensemble urbain[14].
Louis XI, en 1472, sĂ©pare Les Sables-dâOlonne de la ville dâOlonne pour en faire le port principal du pays. En effet, d'aprĂšs un conseil de Philippe de Commynes, le roi ordonne la fortification de la ville de sorte que son port s'accroisse, le , en dĂ©pensant 5 000 livres tournois pour cinq ans[15] - [16]. La paroisse des Sables-dâOlonne naĂźt au XVIIe siĂšcle, la construction dâune Ă©glise est dĂ©cidĂ©e. Les guerres de Religion freinent lâexpansion de la ville. Les Sablais, fidĂšles au catholicisme, affrontent les Chaumois, convertis au protestantisme[14].
LâĂąge dâor et les prĂ©mices du tourisme
Le XVIIe siĂšcle marque lâapogĂ©e de la ville des Sables-dâOlonne, devenu premier port morutier du royaume. Plus de cent bateaux arment pour la pĂȘche Ă la morue sur les bancs de Terre Neuve[14]. Puis un long dĂ©clin sâamorce au XVIIIe siĂšcle, qui ne disparaĂźtra quâavec le dĂ©veloppement de la pĂȘche et du tourisme Ă la fin du XIXe siĂšcle.
Pendant la RĂ©volution, la rĂ©gion est restĂ©e rĂ©publicaine avec pas moins de six prisons aux Sables-dâOlonne, une guillotine et un tribunal rĂ©volutionnaire. Sous lâEmpire, la ville doit faire face au blocus continental instaurĂ© par NapolĂ©on Ier, ainsi quâĂ la menace des vaisseaux de guerre anglais[14].
DĂšs 1845, le port se modernise. La pĂȘche Ă la sardine et au thon assure lâessor des conserveries (appelĂ©es confiseries). Les chantiers de construction navale, sur les quais de la Cabaude, fabriquent des dundees et autres sardiniers.
Quant au tourisme, si les premiĂšres rĂ©glementations de bains remontent Ă 1816, il faut attendre 1825 pour voir apparaĂźtre les premiers Ă©tablissements de bains et les bathing machine (en) importĂ©es sur le modĂšle anglais par le nĂ©gociant PĂźtre Raguet[17] - [18]. Les Sables-dâOlonne deviennent une station mondaine frĂ©quentĂ©e par lâaristocratie et lâĂ©lite artistique et se dote alors de son premier casino : le casino des Bains de Mer (actuel casino des Atlantes). Câest la Belle Ăpoque sablaise[14].
LâarrivĂ©e du chemin de fer en 1866 dynamise le tourisme avec « les trains de plaisir » reliant Paris Ă la « plus belle plage dâEurope ». La grande vogue des bains de mer est nĂ©e.
DĂ©but 1881, la ville est endeuillĂ©e par une tempĂȘte oĂč pĂ©rissent cinquante-deux marins-pĂȘcheurs[19].
Un deuxiÚme casino apparaßt en 1898, le casino des Pins, et en 1900 on compte plus de 35 hÎtels à proximité du Remblai[14].
Dates clés
En 1472, Louis XI sépare les Sables-d'Olonne de la ville d'Olonne.
En 1630, François L'Olonnais (Jean David Nau) nait dans Les Sable D'Olonne.
Au XVIIe siĂšcle, le port des Sables-d'Olonne est le premier port morutier de France et compte prĂšs de 14 000 habitants.
En 1754, La Chaume est rattachĂ©e aux Sables-d'Olonne (arrĂȘt royal du ).
Pendant la Révolution française, la ville est acquise à la République. Elle est assiégée à plusieurs reprises pendant la guerre de Vendée et résiste grùce au ravitaillement par la mer.
Le , bataille des Sables-d'Olonne entre les Français et les Anglais.
En 1816, premier arrĂȘtĂ© municipal rĂ©glementant les bains sur la plage.
En 1825, les premiers établissements de bains apparaissent, la ville devient une station balnéaire.
Le , le chemin de fer arrive aux Sables en provenance de La Roche-sur-Yon, Bressuire, Saumur, Tours, ligne qui reliera la ville Ă Paris en train express jusqu'en 1971.
En 1925, la ligne de chemin de fer à voie métrique Bourgneuf - Saint-Gilles-Croix-de-Vie est prolongée jusqu'aux Sables-d'Olonne deux ans aprÚs son inauguration.
Du à 8 h 30 au , la ville est occupée par l'armée allemande[20].
Dans la nuit du 27 au , l'armée allemande d'occupation évacue la ville, laissant des installations portuaires détruites et des plages minées.
EmblĂšmes
HĂ©raldique
Blasonnement :
Dâazur au vaisseau Ă©quipĂ© et habillĂ© dâargent voguant sur une mer de sinople mouvant de la pointe, surmontĂ© de la Vierge aussi dâargent, les bras croisĂ©s sur la poitrine et au voile mouvant Ă senestre, posĂ©e sur une nuĂ©e du mĂȘme, accostĂ©e de deux chĂ©rubins aux ailes dĂ©ployĂ©es dâargent cantonnĂ©s lâun en barre Ă dextre, lâautre en bande Ă senestre.
Commentaires : Les armes de la ville et la devise « Advocata nostra, ora pro nobis » (« Notre avocate, priez pour nous ») remontent Ă la deuxiĂšme moitiĂ© du XVIIIe siĂšcle. Sous la RĂ©volution, on a supprimĂ© ce qui rappelait lâidĂ©e religieuse, mais on revint plus tard aux anciennes armoiries. |
Devise
La devise des Sables-d'Olonne : « Advocata Nostra Ora Pro Nobis. » « à notre médiatrice, intercÚde pour nous. »
Logotype
En 1988, le graphiste Patrick Riegert conçoit un premier logotype pour la commune. Celui-ci est amĂ©liorĂ© en 2003 par la direction de la Communication de la mairie, lâoffice de tourisme et lâAgence Bertaud[21] - [22].
Le , une sĂ©rie harmonisĂ©e de nouvelles identitĂ©s visuelles est prĂ©sentĂ©e par SEV Communication notamment pour la future commune nouvelle et la communautĂ© dâagglomĂ©ration crĂ©Ă©e en [23].
- Logotype de 1988 Ă 2003.
- Logotype dâ Ă 2017.
- Logotype depuis le .
Politique et administration
Le , elle constitue une commune nouvelle avec Chùteau-d'Olonne et Olonne-sur-Mer[24]. Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire des Sables-d'Olonne sont les suivantes :
Ălection | Territoire | Titre | Nom | Tendance politique | - | DĂ©but de mandat | Fin de mandat |
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Municipales | Les Sables-d'Olonne | Maire des Sables-d'Olonne | Didier Gallot | DVD | mars 2014 | janvier 2019 | |
Départementales | Canton des Sables-d'Olonne | Conseillers départementaux | Gérard Faugeron et Florence Pineau | LR | 2015 | 2021 | |
Législatives | TroisiÚme circonscription de la Vendée | Député | Stéphane Buchou | LREM | |||
Régionales | Pays de la Loire | Présidente du conseil régional | Christelle Morançais | LR | 2021 | ||
Présidentielle | France | Président de la République | Emmanuel Macron | LREM |
Liste des maires
Liste des maires délégués
Le , le conseil municipal de la commune nouvelle des Sables-dâOlonne supprime la commune dĂ©lĂ©guĂ©e[31] - [32].
DĂ©mographie
En été, la population double de par la présence des estivants[33].
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[34] - [Note 1].
En 2016, la commune comptait 14 233 habitants[Note 2], en diminution de 2,53 % par rapport à 2010 (Vendée : +4,62 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des Ăąges
La population de la commune est relativement ùgée. Le taux de personnes d'un ùge supérieur à 60 ans (49,6 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (25,1 %). à l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (56,3 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'ùge est, en 2007, la suivante :
- 43,7 % dâhommes (0 Ă 14 ans = 10,6 %, 15 Ă 29 ans = 13,7 %, 30 Ă 44 ans = 13,2 %, 45 Ă 59 ans = 19,8 %, plus de 60 ans = 42,6 %) ;
- 56,3 % de femmes (0 Ă 14 ans = 8 %, 15 Ă 29 ans = 8,3 %, 30 Ă 44 ans = 10,8 %, 45 Ă 59 ans = 18 %, plus de 60 ans = 54,9 %).
Ăconomie
Tourisme
GrĂące Ă ses plages et Ă ses ports, la ville exploite depuis le XIXe siĂšcle un fort potentiel touristique qui engendre une activitĂ© marquĂ©e par une forte saisonnalitĂ©. En 1900, on comptait 35 hĂŽtels Ă proximitĂ© du remblai et les particuliers ont vite vu l'intĂ©rĂȘt de louer tout ou partie de leurs maisons en Ă©tĂ©. Aujourd'hui, la capacitĂ© hĂŽteliĂšre reste importante et il y a deux campings en activitĂ© malgrĂ© un territoire communal exigu. Les locations en meublĂ©s sont Ă©galement trĂšs rĂ©pandues.
Commerce
Sur le territoire de la commune, on trouve trois supermarchés (dont un à la Chaume), trois marchés couverts (dont un à la Chaume) et de nombreux magasins spécialisés. Les principales zones commerciales sont le Centre (entre le Cours Dupont et le quartier du Passage), le Remblai et le quartier Arago. Les communes limitrophes exercent une forte attraction commerciale grùce à leur centres commerciaux constitués autour d'hypermarchés.
Restauration
GrĂące au tourisme et Ă la prĂ©sence d'une population importante mĂȘme hors saison, la ville dispose de nombreux restaurants et bars ouverts toute l'annĂ©e, principalement sur le Remblai, le port de pĂȘche et Ă la Chaume.
Port
Le port de plaisance, Port Olona, accueille de nombreuses manifestations nautiques dont la plus prestigieuse est le Vendée Globe.
Codes
Les bateaux de pĂȘche immatriculĂ©s aux Sables-d'Olonne ont pour code LS, selon la liste des quartiers maritimes.
Ăcologie
En 1999, pour faire face à l'érosion du rivage, la municipalité, pionniÚre en France, a fait appel à Ecoplage, une société sise en Loire-Atlantique, qui installe des drains afin que les vagues des marées n'emportent plus le sable au large[39]. Le procédé permet aussi de récupérer l'eau filtrée pour une piscine. Plusieurs stations balnéaires dont Sainte-Maxime (Var) ont adopté ce systÚme. Le coût est de 1 500 à 3 000 euros le mÚtre installé et 15 000 euros d'entretien par an pour la ville.
MĂ©dias
Presse :
- Journal des Sables (hebdomadaire)
- Ouest-France (édition Vendée Ouest)
- Vendée-Matin (édition locale du quotidien régional Presse-Océan, aujourd'hui disparu)
Télévision locale
- Telesables (web télévision municipale)
- Télévision Vendée ( TV Vendée )
Personnalités liées aux Sables-d'Olonne
- Savary Ier de Mauléon, (1181 - ), il fonda la ville en 1218.
- François l'Olonnais (1630 - 1669), l'un des pirates des Caraïbes les plus cruels et sanguinaires.
- Marc Gaspard Abraham Paulet de La Bastide (1769-1805), général des armées de la République y est décédé.
- Corneille Lamandé (1776-1837), architecte et ingénieur
- Jean-Jacques Audubon (1785-1851), naturaliste (à cause de son pÚre Jean Audubon, capitaine de navires né aux Sables en 1744).
- Adolphe d'Hastrel (1805-1874), officier et artiste, auteur d'une sĂ©rie de lithographies sur la ville oĂč il vĂ©cut.
- Ămile RouillĂ© (1821-1897), homme politique français, nĂ© et mort aux Sables-d'Olonne.
- Georges Espitallier (1849-1923), vulgarisateur et romancier français
- Jean MauclÚre (1887-1951), journaliste et auteur de romans populaires. Il a souvent évoqué Les Sables-d'Olonne et sa région dans des études savantes et des récits fictifs.
- LĂ©on David (1867-1962), chanteur lyrique.
- André Dechezelles (1909-1997), magistrat, premier président de la cour d'appel de Paris, membre du comité de l'ONU pour l'élimination des discriminations raciales.
- Yves Dechezelles (1912-2007), avocat, défenseur des droits de l'homme, ancien résistant, compagnon du 42.
- Florelle, chanteuse et actrice de trÚs grande renommée dans les années 1930.
- Marcel Hamel (1933-2009), artiste peintre, vécut aux Sables-d'Olonne.
- Marcel Hordenneau, résistant, président ce l'amicale sablaise des déportés (1922-2020)[40].
- Jean Huguet, écrivain, auteur de trÚs nombreux ouvrages régionaux et historiques, éditeur.
- Philippe Hurteau, artiste-peintre.
- Paul Imbert, marin pĂȘcheur, esclave du pacha de Marrakech Ammar el Feta[41].
- Philippe Jeantot, fondateur du Vendée Globe.
- Jean Launois, artiste-peintre.
- Bryan Nauleau, cycliste chez Europcar.
- Paul-Ămile Pajot, artiste peintre.
- Bernard Philippeaux, artiste-peintre.
- EugÚne Raguet, un architecte et sculpteur, et secrétaire général de la Société nationale des Beaux Arts, 1898-1908
- Nathalie Renoux, journaliste et animatrice de télévision française.
- Odette Roux, maire de la commune à la Libération.
- Paco Rabanne (1934-2023), couturier, réfugié aux Sables-d'Olonne avec sa mÚre à cause de la guerre civile espagnole. Il sera élÚve au lycée de l'Abbaye Sainte-Croix.
- Claude Robin (1941-2010), international français de football
- Robert Shennon (1946-), poĂšte
- Patrick Buisson (1949-) journaliste, conseiller en communication, y possĂšde une maison.
- Bénédicte des Mazery (1962-), écrivain.
- Jean Pateau (1966), moine bénédictin français, abbé de l'abbaye Notre-Dame de Fontgombault depuis 2011.
- Dimitri Rataud (1972-), acteur
- Laëtitia Tignola (1972-), judokate,
- Sylvie Tellier, directrice générale de la Société Miss France et de Miss Europe Organisation.
- Alexis Thébaux (1985-), gardien de but du Paris Football Club.
- Raphaël Toussaint, peintre de la Vendée (ayant travaillé sur le thÚme du Vendée Globe et de la ville des Sables).
Lieux et monuments
Environnement naturel
- Les plages : la grande plage, la plage des Présidents, la plage de Tanchet, la cÎte sauvage, plage naturiste à Sauveterre[42].
- La forĂȘt domaniale dâOlonne et les marais.
- La dune de la Cassotte[43].
Ville fleurie
- Les Sables-d'Olonne ont été récompensés par trois fleurs au Concours des villes et villages fleuris (palmarÚs 2007).
Les Sables
- Le Remblai (promenades Lafargue et Clemenceau), bordé de nombreuses villas du XIXe siÚcle, faisant face à la mer et figurant à l'inventaire des monuments historiques[44] ainsi que plusieurs autres disséminées dans le centre-ville.
- Ses trois ports :
- le port de pĂȘche et la criĂ©e ;
- le port industriel en bassin Ă flot ;
- le port de plaisance, abritant le départ du Vendée Globe.
- Plusieurs lieux de culte, dont :
- l'Ă©glise Notre-Dame-de-Bon-Port, place de l'Ăglise, construite entre 1646 et le XVIIIe siĂšcle, sa façade ouest Ă©voque la Renaissance ; Ă la RĂ©volution, elle devient le temple de la Raison avant d'ĂȘtre un grenier Ă grain puis elle retrouve sa vocation en 1800[45], situĂ©e en plein centre ;
- l'Ă©glise Saint-Pierre, rue des Deux-Phares ;
- l'Ă©glise Saint-Michel, rue Gambetta ;
- l'Ă©glise Saint-Nicolas et Sainte-Anne, place Sainte-Anne de la Chaume ;
- l'abbaye Sainte-Croix, rue de Verdun, construite de 1633 Ă 1639, elle abrite, aprĂšs le dĂ©part des sĆurs, l'hĂŽpital militaire, un camp d'internement, un centre de perfectionnement militaire, est rĂ©quisitionnĂ©e par les Allemands puis, rachetĂ©e par la municipalitĂ©, c'est un centre culturel, le musĂ©e des Sables, l'Ă©cole de musique, et, actuellement, la mĂ©diathĂšque [46] - [47] ;
- la chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Espérance, dite Notre-Dame-des-Marins, construite en 1850, abrite une statue de la Vierge en bois polychrome, ancienne figure de proue d'un navire, qui aurait sauvé la vie de Flandrine de Nassau, naufragée au large de Bourgenay. Elle se trouve au 37 de la rue de l'Amidonnerie ;
- La chapelle de la communauté des Béatitudes, rue du Petit Montauban de la Chaume.
- La chapelle du SacrĂ©-CĆur, rue Flandrine de Nassau.
- le temple protestant, au 14 du cours Blossac.
- Le cimetiĂšre, dans le quartier Arago, avec des tombes du XIXe siĂšcle.
- Le quartier du Passage, entre port et plage, avec ses maisons anciennes et ses ruelles Ă©troites, dont :
- la rue du Paradis (actuellement rue Manuel) ;
- la rue de l'Enfer, figurant au Livre Guinness des records de 1987 comme Ă©tant la rue la plus Ă©troite du monde avec 40 cm au sol ;
- la rue RapideâŠ
- Le quartier de l'ßle Penotte, ruelles piétonnes et façades ornées de mosaïques de coquillages.
- Ses halles et marchés :
- Le musĂ©e de l'abbaye Sainte-Croix, le MASC (art moderne et contemporain) : avec des Ćuvres de Victor Brauner, Gaston Chaissac, Philippe CognĂ©e, Claude Viseux, Robert Combas, RenĂ© Leleu, Albert Marquet, Peter SaulâŠ, salle consacrĂ©e aux arts populaires et aux pratiques balnĂ©aires, cycle de confĂ©rences sur l'art moderne organisĂ© par la SociĂ©tĂ© des amis du musĂ©e, prĂ©sidĂ©e par Jacques Masson[48].
- Le Conservatoire de musique Marin-Marais, situé derriÚre l'abbaye Sainte-Croix.
- Le zoo des Sables-d'Olonne, à la RudeliÚre, dans une végétation luxuriante et fleurie.
Les quartiers de la Chaume et de l'Aubraie
- Le chùteau Saint-Clair qui abrite au sommet de son donjon le phare dit « de la tour d'Arundel ».
- Le prieuré Saint-Nicolas, Corniche du Nouch, lieu d'expositions. à proximité, le mémorial des Péris en mer, mosaïque de Jacques Launois.
- La Paracou, découverte de la faune et de la flore de l'estran, son ancienne écluse à poissons.
- Musée du Coquillage.
- Le chĂąteau Saint-Clair dans le quartier de La Chaume.
- Le prieuré Saint-Nicolas.
- Le musée du Coquillage.
Environs des Sables
- Les marais salants de L'Ăle-d'Olonne.
- L'abbaye Saint-Jean d'Orbestier (construite au XIIe siĂšcle), au sud-est des Sables-d'Olonne.
- L'église Notre-Dame d'Olonne-sur-Mer surmontée d'une flÚche octogonale de 45 mÚtres.
- L'Ă©glise Saint-Martin-de-Vertou Ă L'Ăle-d'Olonne, bĂątie vers 1200 et dĂ©couvrant du haut de son clocher un magnifique panorama.
- Le chùteau de Pierre-Levée à Olonne-sur-Mer, bùti au XVIIIe siÚcle dans le style du Petit Trianon de Versailles.
- L'observatoire d'oiseaux de L'Ăle-d'Olonne.
- Le musée automobile de Vendée, au sud des Sables, route de Talmont-Saint-Hilaire.
- L'association du musée du Sable[49] (prÚs de 15 000 échantillons de sables provenant de toute la planÚte).
- La roseraie de la MĂ©riniĂšre.
- La cÎte sauvage au nord et au sud de la baie des Sables, réputée des surfers pour ses plages et reef breaks.
Loisirs
DĂ©tente et sports
Les Sables-d'Olonne sont la seule station balnéaire française de la cÎte Atlantique à posséder deux casinos : « Les Pins », dans le quartier de la RudeliÚre, aménagé dans le style Louisiane ; il propose des soirées avec groupes musicaux et dispose d'un minigolf ; et « Les Atlantes », situé dans le Palais des CongrÚs, sur le Remblai.
- Le cinéma multiplexe Le Grand Palace (capacité totale de 800 places).
- Le stade de la RudeliĂšre : football (TVEC Les Sables-d'Olonne), rugby Ă XV (Rugby Club Sablais Les Sables-d'Olonne), athlĂ©tisme et aux Sauniers le handball avec le club des Sables Ătudiants Club Handball.
- Les Tennis du Casino des Sports, fondĂ©s dans les annĂ©es 1930, furent un centre tennistique particuliĂšrement dynamique pendant plusieurs dĂ©cennies, recevant mĂȘme pour leurs tournois d'Ă©tĂ© les meilleurs joueurs nationaux français. Le Tennis-Club Sablais, situĂ© de l'autre cĂŽtĂ© du boulevard, Ă deux pas, fut crĂ©Ă© au dĂ©but des annĂ©es 1970. SituĂ© prĂšs du lac de Tanchet, mitoyen du parc boisĂ© de la RudeliĂšre, le club est ouvert Ă l'annĂ©e et comporte 10 terres battues et 6 quicks (dont 2 couverts, un court en terre battue synthĂ©tique et 4 mini-tennis).
- La piscine d'eau de mer sur le Remblai, ouverte à l'année, agrémentée d'une salle balnéo, d'une salle jacuzzi et d'un hammam.
- Un boulodrome couvert.
- Hippodrome de la Malbrande à Talmont-Saint-Hilaire : courses hippiques de trot, de galop et de haies de juin à septembre (diurnes et nocturnes) organisée par la Société des courses des Sables-d'Olonne.
- Le golf des Olonnes Ă Olonne-sur-Mer, et le golf de Bourgenay Ă Talmont-Saint-Hilaire.
- L'aĂ©roclub de la VendĂ©e au ChĂąteau d'Olonne : baptĂȘmes de l'air.
- Le Poisson à Roulettes, café-concerts.
- Le Club hippique sablais à La Malbrande juste à cÎté de l'hippodrome sur la route de Talmont-Saint-Hilaire accueille petits et grands.
- L'association Les Tables d'Olonne : une association de jeux de société, qui accueille toute l'année les joueurs, débutants ou passionnés.
- Le Grand Prix des Sables-dâOlonne automobile, ayant fait partie de l'histoire de la ville entre 1951 et 1956.
Le nautisme
- ARMADA, association des professionnels de Port olona, pÎle nautique regroupant accastilleurs (AD, Big Ship, U Ship), mécaniciens, voiliers, distributeurs de marques vendéennes (Jeanneau, Beneteau), bateaux-écoles et loueurs de voiliers et de bateaux moteurs.
- L'institut Sport Océan.
- Sports nautiques sablais.
- Club de chars Ă voile des Olonnes.
- Club Canoë-Kayak CÎte de LumiÚre (CKCL)
- La Golden Globe Race 2018 est une course nautique qui célÚbre le 50e anniversaire de la Golden Globe Challenge.
- Le Vendée Globe est une course nautique autour du monde en solitaire, organisée tous les quatre ans, et qui met la ville en effervescence pendant plusieurs mois. Lauréat 2016-2017 : Armel Le Cléac'h, Dauphin : Alex Thomson, TroisiÚme : Jérémie Beyou.
- La Course CroisiÚre EDHEC en 2005 et du 19 au (40e édition). 1er évÚnement étudiant européen rassemblant plus de 6000 étudiants autour d'une semaine de régate, de raid sportif et d'animation sur un village.
- Course nautique de voiliers Mini 6.50, Classe Mini : «Les Sables-Les Açores (Horta)-Les Sables»
- Course nautique de voiliers de 40 pieds, Class40 : «Les Sables-MadÚre-Les Sables» en 2007 et «Les Sables-Horta-Les Sables» en 2009 et 2011.
- L'Amicale Plaisance de Port Olona, association qui regroupe les propriétaires de bateaux de plaisance et propose des programmes de navigation permettant à chacun d'élargir avec plus de sécurité son programme de navigation.
- La pratique du funboard, du surf et du kite-surf.
ĂvĂ©nements
- Le Vendée Globe
- La Saison Culturelle (octobre Ă mai) aux Atlantes et Ă l'Auditorium.
- Le festival Simenon : tous les printemps, au mois de juin, une association locale organise un festival centrĂ© sur l'Ćuvre de Georges Simenon. Films, piĂšces de thĂ©Ăątre, discussions au palais de justice, repas « bien arrosĂ©s » dans les rues et animations diverses.
- Le Festival de la nouvelle chanson française (début avril).
- Le festival du jeu des Sables d'Olonne (au mois d'avril depuis 2013) : une grande animation multi-jeux (jeux de société, jeux vidéo, jeux de rÎles, jeux de figurines, etc.) au centre des congrÚs des Atlantes.
- Vague de Jazz est un festival de Jazz crĂ©Ă© en 2002 par l'association du mĂȘme nom situĂ©e dans la ville de Longeville-sur-Mer ainsi qu'aux Sables-d'Olonne et La Tranche-sur-Mer.
- Art sur Mer : événement artistique sur la plage (réalisation de fresques par des peintres et graffeurs).
- Les Mots à la Bouche, apéritif-lecture.
- La fĂȘte des vieux mĂ©tiers, Ă L'Ăle-d'Olonne, Ă la mi-juillet.
- Chant'Appart (février-mars). Association Chants-sons présidée par Christian Gervais.
- Le Souffleur d'Arundel, festival de la comédie amateur et professionnel (35 dates en été, depuis 2006).
- La Grande BordĂ©e, organisĂ©e par la Commune Libre de la Chaume Ă©voque la vie du port de pĂȘche d'autrefois, un hommage est rendu aux pĂ©ris en mer et une parade de bateaux a lieu dans le chenal.
- Le Premier Bain de l'AnnĂ©e, organisĂ© par la marque 4-20-5 tous les 1er janvier aux Sables-d'Olonne, invite les plus courageux Ă se baigner dans l'ocĂ©an pour fĂȘter le nouvel an.
Depuis 1993, la ville est animée au printemps et en été par le festival « La Déferlante ». Diverses manifestations culturelles gratuites sont organisées par l'association éponyme dans neuf stations balnéaires de la région Pays de la Loire : Saint-Brevin-les-Pins, Pornic, Barbùtre, Notre-Dame-de-Monts, Saint-Jean-de-Monts, Saint-Hilaire-de-Riez, Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Les Sables-d'Olonne et La Tranche-sur-Mer (du nord au sud)[50].
Jumelages
Notes et références
Notes
- Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de nâafficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă 1999, que les populations correspondant Ă une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par lâInsee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références
- « Commune 10482 », GĂ©ofla, version 2.2, base de donnĂ©es de lâInstitut national de lâinformation gĂ©ographique et forestiĂšre (IGN) sur les communes de la France mĂ©tropolitaine, 2016 [lire en ligne].
- « Les Sables-dâOlonne », RĂ©pertoire gĂ©ographique des communes, fichier de lâInstitut national de lâinformation gĂ©ographique et forestiĂšre (IGN) sur les communes de la MĂ©tropole, 2015.
- « Le pays des Olonnes », sur www.lessablesdolonne.com (consulté le )
- « Les Sables-d'Olonne-Agglomération », sur www.lessablesdolonne.fr (consulté le )
- « Climat-Vendée - Toute l'info météo en Vendée (85) - Le climat Vendéen », sur climat-vendee.fr (consulté le )
- (fr) « Normales - Station de La Roche-sur-Yon » sur le site officiel de Météo-France, consulté le 8 juillet 2009
- (fr) « Records à La Roche-sur-Yon » sur lameteo.org, consulté le 8 juillet 2009
- « Le TGV des Sables-d'Olonne sera lent et sans électricité. Afin d'éviter aux vacanciers un changement de train, Villiers exige une solution aberrante. La SNCF renùcle. », sur Libération.fr (consulté le )
- « L'arrivée du chemin de fer aux Sables d'Olonne », sur www.lessablesdolonne.fr (consulté le )
- Site officiel d'Oléane
- Passage d'eau, site officiel des « passeurs » de la ville des Sables-d'Olonne (consulté le 19 juillet 2015).
- « La voie ferrée du tramway électrique des Sables d'Olonne », notice no IA85000013, base Mérimée, ministÚre français de la Culture
- [187=187 Les Sables-d'Olonne], Dictionnaire toponymique de la Vendée.
- « Histoire et géographie du canton des Sables d'Olonne en Vendée / Patrimoine, monuments, quartiers typiques des Sables d'Olonne en Vendée / Agenda, restos, marchés, sports, visites aux Sables d'Olonne en Vendée / Les Sables d'Olonne », sur all.ot-lessablesdolonne.fr (consulté le )
- Lettres patentes de Louis XI, le 10 novembre 1472 (lire en ligne).
- Lettres patentes de Louis XI, Meaux, le 2 juillet 1474 (lire en ligne).
- Notice no IA85000069, base Mérimée, ministÚre français de la Culture
- « Histoire des bains de mer », sur le site de la ville des Sables d'Olonnes
- Voir le poÚme d'Adrien Dézamy La Catastrophe, consacré à ce drame.
- « L'Occupation allemande (1940-1944) », sur www.olona-histoire.fr
- « Un nouveau logo, plus jeune, plus dynamique », Ouest-France,â .
- « Les armoiries des Sables-dâOlonne » sur le site de la commune [lire en ligne].
- « Les Sables-dâOlonne : nouvelle identitĂ© graphique », Ouest-France,â .
- . La ville comptera alors prÚs de 50 000 habitants. La nouvelle commune ainsi formée se nommera "Les Sables d'Olonne".Commune nouvelle : ce qui se passera en 2019, www.lechateaudolonne.fr
- « M. Louis Guédon (U.D.F.), ùgé de quarante ans, a été élu, dimanche 20 janvier, maire des Sables-d'Olonne. Il succÚde à Albert Prouteau, décédé. »
- [PDF] Site officiel de la préfecture de la Vendée - Liste des maires
- « Ălections municipales aux Sables : Didier Gallot, Ă©lu maire », Ma ville, les Sables d'Olonne - Ouest-France,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Les Sables-dâOlonne. Lâancien juge Didier Gallot candidat aux Ă©lections municipales », Ma ville, les Sables d'Olonne - Ouest-France,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Marylise Kerjouan, « Coup de tonnerre aprĂšs la fusion aux Sables », Ouest-France,â .
- Laurence Monard, « Yannick Moreau a âla fusion heureuseâ », Ouest-France,â .
- Franck Hermel, « La ville nouvelle des Sables-dâOlonne nâaura plus de maires dĂ©lĂ©guĂ©s », Le Journal des Sables,â (lire en ligne).
- Jean-Marie Le Provost, « Le conseil tire un trait sur Olonne et Le ChĂąteau », Ouest-France,â .
- Lâhiver en ville, lâĂ©tĂ© Ă la plage, Ămilie Dequidt, INSEE.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
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- L'homme des villes de sable, texte d'Edith de Cornulier-LuciniĂšre, illustrations de Sara, Ă©ditions Chandeigne, 2014
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- « Site des Amis du musée de l'Abbaye Sainte-Croix »(Archive.org ⹠Wikiwix ⹠Archive.is ⹠Google ⹠Que faire ?), sur amisdumasc (consulté le )
- Site de l'association du Musée du Sable
- (fr) « Présentation » sur le site officiel du festival « La Déferlante », consulté le 2 juillet 2009
Pour approfondir
Bibliographie
- Michel Brossard, Maisons d'armateurs des Sables d'Olonne, Beaupré, 2008, 240 p.
- Michel Brossard, Petit Dictionnaire sentimental et fantaisiste des Sables d'Olonne, Beaupré, 2010, 240 p.
- Michel Brossard, Petit Dictionnaire sentimental et fantaisiste de La Chaume, Beaupré, 2015, 240 p.
- Philippe Courage, Les chemins de fer aux Sables-d'Olonne : 144 ans d'histoire des trains et des tramways, Le Poiré-sur-Vie, Vents et marais, 1997, 125 p.
- Magali Grandet, James Fortune, Un hiver aux Sables-d'Olonne : le temps d'un VendĂ©e Globe, Montreuil-Bellay, Ăditions CMD, 1998, 68 p.
- J.-J. Meunier, Guide historique et pittoresque du baigneur aux Sables d'Olonne, 1854.
- Roland Mornet, Cent ans de l'histoire du port des Sables d'Olonne : De la fin du XIXe siĂšcle Ă la fin du XXe siĂšcle, Geste Ă©ditions, 2013, 424 p.
- Hervé Retureau (photographies d'Antoine Tatin), Les Sables-d'Olonne, La CrÚche, Geste éditions, collection « 365 jours », 2015, 280 p. (ISBN 978-2-36746-270-7)
- Hervé Retureau, Petite Histoire des Sables d'Olonne, La CrÚche, Geste éditions, collection « Petite histoire », 2013, 213 p.
- Louise Robin, Michel Brossard, Alain-Pierre Daguin, Villas et édifices balnéaires des Sables d'Olonne, Beaupré, 2011, 384 p.
- Mathias Tranchant, Les origines des Sables-d'Olonne : Ă la conquĂȘte des eaux et des sables, La CrĂšche, Geste Ă©ditions, 2012, 243 p.
- Les Sables d'Olonne autour de la révolution, piÚces marquantes, 18e et 19e siÚcles, Ville des Sables d'Olonne.
- Le guide de l'Ă©tranger aux Sables d'Olonne et aux environsâŠ, E. Serpeau-Delidon.