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Georges Espitallier

Georges Espitallier (né le aux Sables d'Olonnes, mort le à La Chapelle-d'Aligné) est un ingénieur militaire et vulgarisateur français, promoteur des ballons dirigeables au début du XXe siècle. Il est également l'un des premiers auteurs de manuel de béton armé pour le calcul des ossatures de bâtiment.

Georges Espitallier
Lazaret mobile : conception de G. Espitallier (cliché Popular Science Monthly, vol. 42, 1893).
Biographie
Naissance
Décès
Pseudonyme
Georges BĂ©thuys
Nationalité
Formation
École polytechnique (à partir de )
Activités
Parentèle
Jean-Arthur Varoquaux (d) (gendre)

Biographie

Polytechnicien et officier du corps du génie, il est promu capitaine à sa prise de poste à Haïphong, au mois d'octobre 1875. Chargé vers 1887 de créer une compagnie d’aérostiers au régiment du génie de Grenoble, il quitte le service actif avec le grade de lieutenant-colonel en 1897. Pionnier de la préfabrication et de la construction par ossatures tubulaires[1], c'est un proche de Gustave Eiffel[2]. Rendu à la vie civile, il se tourne vers l'enseignement : professeur de béton armé à l'École d'application de Fontainebleau (1911) et à l'École Spéciale des Travaux Publics d'Eyrolles, il conserve une passion pour les « moins lourds que l'air » et collabore avec Charles Renard aux ateliers de dirigeables de Chalais-Meudon. Il est secrétaire-général puis vice-président de la Commission permanente internationale d'aéronautique, et représente cette institution au 5e Congrès d'aérostation scientifique[3] (1906, Congrès de Milan).

Il a Ă©crit des romans de science-fiction et d'anticipation sous le pseudonyme de Georges BĂ©thuys.

Romans et essais

  • G. Espitallier, Les ballons et leur emploi Ă  la guerre (1887)
  • G. BĂ©thuys, Les aĂ©rostiers militaires[3] (1889)
  • G. Espitallier, Les Constructions dĂ©montables et leurs emplois militaires (1893), Ă©d. Berger-Levrault (35 p.)
  • Pratique des ascensions aĂ©rostatiques (Paris: G. Maison, 1900)
  • G. Espitallier, Le rĂ´le de l'ingĂ©nieur colonial et les travaux aux colonies (2e Ă©d. 1904), Ă©d. Challamel, Paris (122 p.)
  • G. Espitallier et F. Durand, Ponts improvisĂ©s, ponts militaires et ponts coloniaux (1909), Ă©d. Doin, Paris et Liège
  • G. BĂ©thuys. L'Homme en nickel (1910)
  • G. Espitallier, La technique du ballon (1917)
  • G. Espitallier, Cours de bĂ©ton armĂ© (2 vol.), Ă©d Eyrolles, 10e Ă©d. 1925 (rĂ©Ă©d. et rĂ©v. par M. Regimbal en 1931 et 1950)

Notes

  1. Hélène Vacher, « Les terrains de la guerre et la « construction instantanée » à la fin du XIXe siècle : Georges Frédéric Espitallier et la culture constructive du génie militaire », Ædificare, Revue internationale d’histoire de la construction, vol. 1, no 1,‎ .
  2. Jean-René Cussenot et Jean-François Pautex, « Fiche 1560 : Varoquaux, Jean-Arthur », sur Faculté des sciences de Nancy,
  3. Georges Blanchet, « Portraits d'Aéronautes Contemporains: Lieutenant-Colonel Georges Espitallier », L'Aérophile, 16e Année no 15,‎ , p. 285 (lire en ligne).

Liens externes

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