Jean Pateau
Jean Pateau, né en 1966[2] aux Sables-d'Olonne (Vendée, France), est un moine et théologien bénédictin français, abbé de l'abbaye Notre-Dame de Fontgombault depuis 2011.
| Jean Pateau | ||
 Jean Pateau lors du pèlerinage de Chartres, en 2016. | ||
| Biographie | ||
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| Naissance | Les Sables-d'Olonne (France) |
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| Ordre religieux | Ordre de Saint-Benoît | |
| Abbé de l'Église catholique | ||
| Bénédiction abbatiale | par Armand Maillard | |
| Abbé de l'abbaye Notre-Dame de Fontgombault | ||
| Depuis le | ||
| Autres fonctions | ||
| Fonction religieuse | ||
| Administrateur de l'abbaye Saint-Paul de Wisques (2013-2016). | ||
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| Modo geniti infantes[1] | ||
Biographie
Organiste dans sa paroisse des Sables-d'Olonne, il est séduit par le monachisme au travers du chant grégorien alors qu'il est encore au lycée.
En 1988, il enseigne la physique au Collège Stanislas, à Paris après avoir obtenu une agrégation de physique.
Il entre Ă l'abbaye Notre-Dame de Fontgombault en 1990[3].
Il est ordonné prêtre en 1998, devient chantre et prieur de l'abbaye, avant d'en être élu l'abbé le , succédant ainsi à Antoine Forgeot[4]. Il reçoit la bénédiction abbatiale des mains d'Armand Maillard, archevêque métropolitain de Bourges, le suivant, au cours d'une messe célébrée selon la forme extraordinaire du rite romain[5].
Conformément à sa nomination par l'abbé de Solesmes — Philippe Dupont —, Pateau est parallèlement installé comme administrateur de l'abbaye Saint-Paul de Wisques le , en présence de Jean-Paul Jaeger[6]. Son mandat prend fin le . Lui succède alors Philippe Germain de Montauzan, qui devient le sixième abbé du monastère[7].
Prises de position
Mariage homosexuel
En 2013, Jean Pateau soutient le maire de Fontgombault, Jacques Tissier, qui prévient qu'il démissionnerait dans le cas où il devrait être contraint de célébrer un mariage homosexuel. L'abbé précise : « si l'État a légiféré en estimant qu'offrir à des homosexuels la possibilité d'un « mariage » est un plus, il n'aurait pas été au moins hors de propos de respecter la conscience de la personne qui aurait la responsabilité de les déclarer mariés. Ce dernier est un homme, responsable de ses actes et de ce qu'il dit, non un robot. De par sa dignité, il ne doit pas être contraint d'agir contre sa conscience ou de déclarer vrai ce qu'il sait n'être que parodie »[8].
Concile Vatican II
Sur le IIe concile œcuménique du Vatican, il écrit : « s'il est vrai que le concile n'a proposé aucune doctrine au moyen d'un acte définitif, cela ne signifie pas pour autant que le concile transmettait simplement une doctrine provisoire ou encore des opinions autorisées. Il est clair que les affirmations du concile qui reprennent des vérités de foi ou des enseignements ayant été antérieurement proposés comme définitifs par l'Église requièrent une adhésion pleine et définitive. Les autres enseignements doctrinaux du concile requièrent des fidèles un assentiment religieux de la volonté et de l'intelligence qui est de l'ordre de l'obéissance »[9].
Ĺ’uvre
- Jean Pateau, Le salut des enfants morts sans baptême, Paris, Artège, 2017.
Références
- « Benedizione abbaziale di Dom Jean Pateau O.S.B. », sur blogspot.com (consulté le ).
- Artège Éditions, « Artège éditions », sur www.editionsartege.fr (consulté le )
- Jean-Claude Bésida, « Dom Jean Pateau : le nouveau visage de Fontgombault », Famille chrétienne, no 1761,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- N.S., « Dom Jean Pateau élu abbé de Fontgombault », La Croix,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Cor. NR, Annie Gourdin, « Fontgombault : bénédiction du père Dom Jean Pateau », sur lanouvellerépublique.fr, (consulté le )
- Jean-Claude Bésida, « Mort et résurrection à l’abbaye Saint-Paul de Wisques », Famille chrétienne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- F.W., « La bénédiction abbatiale du sixième abbé du monastère de Wisques », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Jean-Claude Bésida, « Dom Pateau : « Le maire de Fontgombault est un homme, pas un robot » », Famille chrétienne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- P. Augustin-Marie Aubry, Obéir ou assentir ? : De la “soumission religieuse” au magistère simplement authentique, Paris, éd. Desclée de Brouwer, , 376 p. (lire en ligne).