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Saint-Médard-d'Excideuil

Saint-Médard-d'Excideuil est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Saint-Médard-d'Excideuil
Saint-Médard-d'Excideuil
Le village de Saint-Médard-d'Excideuil.
Blason de Saint-Médard-d'Excideuil
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Nontron
Intercommunalité Communauté de communes Isle-Loue-Auvézère en Périgord
Maire
Mandat
Éric Villemaine
2020-2026
Code postal 24160
Code commune 24463
Démographie
Population
municipale
542 hab. (2020 en augmentation de 4,43 % par rapport à 2014)
Densité 30 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 20′ 24″ nord, 1° 04′ 19″ est
Altitude Min. 145 m
Max. 332 m
Superficie 18,35 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Excideuil
(banlieue)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Isle-Loue-Auvézère
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Médard-d'Excideuil
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Saint-Médard-d'Excideuil
Liens
Site web www.st-medard-excideuil.fr

    La commune est localement célèbre pour son usine Repetto[1], le célèbre confectionneur de chaussons de danse de la rue de la Paix à Paris.

    Géographie

    Généralités

    Dans le nord-est du département de la Dordogne et du Périgord central, la commune de Saint-Médard-d'Excideuil est arrosée par la Loue et bordée au nord par son affluent, la Haute Loue.

    Le bourg de Saint-Médard-d'Excideuil, implanté entre la route départementale (RD) 705 et la Loue, se situe, en distances orthodromiques, deux kilomètres à l'est d'Excideuil et sept kilomètres au sud-ouest de Lanouaille.

    La commune est également desservie au sud par la RD 76 et à l'est par la RD 704.

    Communes limitrophes

    Saint-Médard-d'Excideuil est limitrophe de huit autres communes, dont Cherveix-Cubas au sud, par un quadripoint. Son territoire est limitrophe de celui d'Anlhiac en deux endroits disjoints séparés par la commune de Preyssac-d'Excideuil : par un quadripoint à l'est, et sur environ trois kilomètres au sud-est. À l'ouest, le territoire de Saint-Martial-d'Albarède est distant d'environ 560 mètres.

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Médard-d'Excideuil est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs[2].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque et du Paléozoïque, ainsi que de roches métamorphiques. La formation la plus ancienne, notée δψ, fait partie de l'Unité supérieure des gneiss (USG) et est composée d'éclogites et amphibolites dérivées, en petits corps ou bancs minces (Cambrien à Silurien). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 735 - Thiviers » et « no 736 - Saint-Yrieix-la-Perche » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3] - [4] et leurs notices associées[5] - [6].

    Carte géologique de Saint-Médard-d'Excideuil.

    Relief et paysages

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 145 mètres[7] à l'ouest, près du lieu-dit la Tuilière, au niveau du pont de la route départementale 705, là où la Loue quitte la commune et entre sur celle d'Excideuil, et 332 mètres[7] à l'est, au lieu-dit Rezonzac, en bordure des communes d'Anlhiac, Preyssac-d'Excideuil et Lanouaille[8].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [9]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] - [10]. La commune est dans l'unité paysagère du « Périgord limousin » qui correspond à la région naturelle du Nontronnais. Ce territoire forme un plateau collinaire aux pentes douces et sommets arasés, d’altitude moyenne autour des 300 m dont le point culminant est également celui de la Dordogne. Ce plateau cristallin est vallonné et dominé par les prairies aux horizons boisés. Il est entaillé de vallées profondes aux versants forestiers[11] - [12].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 18,35 km2[7] - [13] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 18,95 km2[4].

    Réseau hydrographique

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[16]. Elle est drainée par la Loue, la Haute-Loue, le Pontillou, et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 22 km de longueur totale[17] - [Carte 1].

    La Loue, d'une longueur totale de 50,87 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Saint-Yrieix-la-Perche et se jette dans l'Isle en rive gauche à Coulaures[18] - [19]. Elle traverse la commune du nord-ouest au sud-ouest sur près de sept kilomètres, lui servant de limite naturelle sur 350 mètres, face à Lanouaille.

    La Haute Loue (ou Coulon dans sa partie amont), d'une longueur totale de 18,6 km, prend sa source dans la commune de Payzac et se jette dans la Loue en rive gauche, en limite de Lanouaille et Saint-Médard-d'Excideuil[20] - [21]. Elle borde le territoire communal au nord-est sur deux kilomètres et demi, face à Lanouaille.

    Affluent de rive droite de la Loue, le ruisseau du Pontillou arrose l'ouest de la commune sur 1,2 km dont 850 mètres en limite d'Excideuil.

    • La Loue en amont du moulin de Bouc.
      La Loue en amont du moulin de Bouc.
    • La Loue en amont du pont de la RD 705.
      La Loue en amont du pont de la RD 705.
    • Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
      Réseaux hydrographique et routier de Saint-Médard-d'Excideuil.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[22]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [23].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[24]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[25].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[24]

    • Moyenne annuelle de température : 12,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 7,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 5] : 966 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[28] complétée par des études régionales[29] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Yrieix la Pe », sur la commune de Saint-Yrieix-la-Perche, mise en service en 1994[30] et qui se trouve à 22 km à vol d'oiseau[31] - [Note 6], où la température moyenne annuelle est de 11,6 °C et la hauteur de précipitations de 1 164,2 mm pour la période 1981-2010[32]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, dans le département de la Corrèze, mise en service en 1987 et à 41 km[33], la température moyenne annuelle évolue de 12,7 °C pour la période 1971-2000[34], à 12,7 °C pour 1981-2010[35], puis à 13,0 °C pour 1991-2020[36].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Médard-d'Excideuil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [37] - [38] - [39]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Excideuil, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[40] et 2 419 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[41] - [42]. La commune est en outre hors attraction des villes[43] - [44].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (41,2 %), forêts (31,1 %), prairies (13 %), terres arables (5,5 %), cultures permanentes (4,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,9 %), zones urbanisées (0,4 %)[45].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

    Villages, hameaux et lieux-dits

    Outre le bourg de Saint-Médard-d'Excideuil proprement dit, la commune se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[46] :

    • Beau
    • Bois du Caillou
    • Bois de la Garenne
    • le Bosquet
    • le Bourdeix
    • las Brandas
    • les Bruyères
    • la Cerise
    • le Chadeau
    • le Charreau
    • le Clos du Faure
    • la Croix Baumade
    • la Croix de l'Arbre
    • la Croix de Fayolle
    • Essendiéras
    • la Farge
    • Fayolle
    • les Fourches
    • la Gacherie
    • Gandumas
    • la Garenne
    • les Gissoux
    • le Grand Claud
    • le Grand Pré
    • la Guichardie
    • la Jarissade
    • la Jaurie
    • Lambertie
    • le Long
    • Maison Neuve
    • le Martinet
    • le Montanet
    • Moulin du Bouc
    • le Moulin des Fourches
    • Petit Brouillac
    • Petit Teillac
    • les Petites Terres
    • Pierregrelière
    • la Pigeonnière
    • le Plantier
    • Puy de Dôme
    • les Rivailles
    • les Roches
    • le Ruisseau
    • Tourenne
    • Tout Vent
    • la Tuilière
    • Vauzelle
    • la Vigerie.

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Saint-Médard-d'Excideuil est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[47]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[48].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Loue et la Haute Loue. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2007 et 2008[49] - [47].

    Saint-Médard-d'Excideuil est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[50]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[51] - [52].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Médard-d'Excideuil.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[53]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[54]. 27 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8] - [55].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[47].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Médard-d'Excideuil est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[56].

    Toponymie

    Le nom de la commune fait référence à saint Médard, évêque de Noyon au VIe siècle[57], et à la proximité d'Excideuil[58].

    En occitan, la commune porte le nom de Sent Medard d'Eissiduelh[59].

    Histoire

    Révélée dans le testament de saint Yrieix, la première mention écrite connue d'une ancienne église du lieu date du VIe siècle, sous la forme Cella in honore S. Medardi (« église en l'honneur de saint Médard »)[58].

    En 1120, une bulle du pape Calixte II précise que l'église de Saint-Médard, citée sous la forme Capella S. Medardi infra muros Exidolii (« Chapelle (ou église) Saint Médard à l'intérieur d'Excideuil »)[58], dépend de l'abbaye de Tourtoirac[60].

    Jusqu'au début du XIVe siècle, l'église était celle d'une abbaye et le lieu portait le nom de « Saint-Médard l'Abbaye »[61]. Lors de ce même siècle, Saint Médard devient archiprêtré à la place d'Excideuil[57], et administre jusqu'à 66 paroisses à la veille de la Révolution française[61].

    Aux XVIIe et XVIIIe siècles, deux des cinq moulins à papier de la vallée de la Loue dans la châtellenie d’Excideuil sont situés à Saint-Médard d’Excideuil[62].

    En 1792, la commune de Gandumas fusionne avec Saint-Médard-d'Excideuil. La commune porta, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), le nom de Médard sur la Loue[63] - [64].

    En 1943, deux groupes du groupement 28 des Chantiers de la jeunesse se sont implantés sur la propriété de la famille Pouquet, notamment au moulin du Bouc[65].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune de Saint-Médard-d'Excideuil a, dès 1790, été rattachée au canton d'Excideuil qui dépendait du district d'Excideuil jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Périgueux[7].

    Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[66]. La commune est alors rattachée au canton d'Isle-Loue-Auvézère.

    En 2017, Saint-Médard-d'Excideuil est rattachée à l'arrondissement de Nontron[67] - [68].

    Intercommunalité

    Fin 2009, Saint-Médard-d'Excideuil intègre la communauté de communes du Pays de Lanouaille, neuf ans après la création de cette dernière. Celle-ci, agrandie en 2017, prend le nom de communauté de communes Isle-Loue-Auvézère en Périgord.

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[69] - [70].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1989 ? juin 1998 ? Jean-Robert Cousty[Note 9] Apparenté PCF
    juin 1998 ? mai 2016[71] Jean-Jacques Boyer[Note 9] SE[72] Agriculteur
    mai 2016
    (réélu en mai 2020[73])
    En cours Éric Villemaine

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Saint-Médard-d'Excideuil relève[74] :

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[75]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[76].

    En 2020, la commune comptait 542 habitants[Note 10], en augmentation de 4,43 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9509941 0097406748818377641 091
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0561 2109719319021 0131 0091 008968
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    922930915840805783774756698
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    700667658641665622616615540
    2017 2020 - - - - - - -
    546542-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee à partir de 2006[77].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    L'usine Repetto de Saint-Médard-d'Excideuil.

    Emploi

    En 2015[78], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 232 personnes, soit 43,9 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (vingt-trois) a légèrement diminué par rapport à 2010 (vingt-cinq) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 10,0 %.

    Établissements

    Au , la commune compte quarante-huit établissements[79], dont dix-huit au niveau des commerces, transports ou services, douze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, neuf dans la construction, six dans l'industrie, et trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[80].

    Entreprises

    Les ateliers de l'usine Repetto de Saint-Médard-d'Excideuil produisent 85 % des chaussons de danse et des ballerines de la marque[81]. L'usine, qui s'est agrandie fin 2012, emploie 170 personnes sur le site[82], et possède son propre centre de formation. Au printemps 2021, à la suite de la crise économique provoquée par la pandémie de Covid-19, le groupe Repetto supprime 50 emplois dont 31 sur le site de Saint-Médard-d'Excideuil qui n'emploie plus que 110 personnes[83] ; en septembre 2021, l'usine passe en activité partielle[83].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Du château des Charreaux, il ne subsiste plus qu'une tour, inscrite en 1948 au titre des monuments historiques[84].
    • Château d'Essendiéras, composé de deux bâtiments, un manoir des XVe et XVIIe siècles et un castel du XIXe siècle[85]. Propriété de la famille de Simone de Caillavet, épouse d'André Maurois, qui lui servit de cadre pour une partie de son œuvre (notamment pour son roman Climats, en 1928[86]) et où fut planté un verger de pommiers.
    • Château de la Farge, au bord de la Loue, ancien logis du XVIIIe siècle des maîtres de forges[87].
    • Manoir des Gissous[88].
    • Château de la Guichardie, dépendant du domaine d'Essendiéras[89].
    • Manoir de la Jorie[90].
    • Église Saint-Médard, romane à coupole[58], avec retable du XVIIe siècle[86].
    • Le village de Gandumas est partagé avec la commune de Dussac, et son église Saint-Loup[91], tout comme le cimetière distant d'environ 300 mètres, sont situés sur le territoire de Saint-Médard-d'Excideuil[92].
    • Le jardin d'Hélys-œuvre est labellisé jardin remarquable[93]. Datant des années 1830, ce parc rassemble sur douze hectares un millier d'arbres ou d'arbustes de 137 espèces différentes, dont une trentaine d'arbres remarquables[94] - [95]. Bâtiments et parc servent de décors à des œuvres artistiques décalées[95].
    • La tour du château des Charreaux.
      La tour du château des Charreaux.
    • Les deux châteaux d'Essendiéras.
      Les deux châteaux d'Essendiéras.
    • Le clocher de l'église Saint-Médard.
      Le clocher de l'église Saint-Médard.
    • L'église Saint-Loup de Gandumas.
      L'église Saint-Loup de Gandumas.

    Patrimoine naturel

    La Loue à Saint-Médard-d'Excideuil, en amont du moulin du Bouc.

    En amont du lieu-dit la Farge, les vallées de la Loue et de son affluent, la Haute Loue, constituent une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1 à dominante boisée, partagée avec huit autres communes[96] - [97].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason de Saint-Médard-d'Excideuil Blason
    D'or à la fasce ondée d'azur accompagnée, en chef, d'un fer de moulin de sable et, en pointe, d'un tourteau du même ; au chef d'azur chargé d'une crosse d'or mouvant du trait du chef.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[14] - [15]
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[26].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[27].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
      • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
    9. Démissionnaire.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
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