Coulaures
Coulaures est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Coulaures | |||||
Le bourg de Coulaures. | |||||
Logo | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Dordogne | ||||
Arrondissement | Nontron | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Isle-Loue-AuvézÚre en Périgord | ||||
Maire Mandat |
Corinne Ducrocq 2020-2026 |
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Code postal | 24420 | ||||
Code commune | 24137 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Coulaurois | ||||
Population municipale |
725 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 25 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 45° 18âČ 26âł nord, 0° 58âČ 50âł est | ||||
Altitude | Min. 117 m Max. 275 m |
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Superficie | 28,87 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
Départementales | Canton d'Isle-Loue-AuvézÚre | ||||
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Dordogne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | mairiecoulaures.fr | ||||
GĂ©ographie
Généralités
La commune de Coulaures est située au nord-est du département de la Dordogne.
Traversé par la route départementale 705 (ancienne route nationale) à cinq kilomÚtres au sud-ouest d'Excideuil, le bourg de Coulaures est établi sur les deux rives de la Loue, un peu en amont de sa confluence avec l'Isle.
La commune est également desservie par les routes départementales 73 et 74.
Communes limitrophes
Coulaures est limitrophe de huit autres communes.
GĂ©ologie
SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Coulaures est situĂ©e dans le deuxiĂšme gradin Ă partir du nord-est, un plateau formĂ© de roches calcaires trĂšs dures du Jurassique que la mer a dĂ©posĂ©es par sĂ©dimentation chimique carbonatĂ©e, en bancs Ă©pais et massifs[1]. Elle est Ă la fois dans le causse de Cubjac et le causse de Savignac, qui, avec le causse de Thenon, forment un ensemble de collines karstifiĂ©es dans les calcaires liasiques et jurassiques Ă l'est de PĂ©rigueux jusqu'Ă Excideuil et Thenon, d'environ 30 km N-S et 15 km O-E, coupĂ© par les vallĂ©es de l'Isle, de l'AuvĂ©zĂšre et de la Loue.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée j3a-b, date du Bathonien inférieur à moyen, une alternance de calcaires micritiques gris cryptocristallins avec des argiles parfois ligniteuses ou des marnes noires (formation d'Ajat). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 759 - Périgueux (est) » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2] - [3] et sa notice associée[4].
Ăre | PĂ©riode | Ăpoque | Formations gĂ©ologiques | ||||||||||
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CĂ©nozoĂŻque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
HolocĂšne |
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PléistocÚne |
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NĂ©ogĂšne (2.58 - 23.03) |
non présent | ||||||||||||
PaléogÚne (23.03 - 66.0) |
OligocĂšne |
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ĂocĂšne | non prĂ©sent | ||||||||||||
PaléocÚne | non présent | ||||||||||||
MĂ©sozoĂŻque (66.0 - 252.17) |
CrĂ©tacĂ© (66.0 - â145.0) |
non présent | |||||||||||
Jurassique (â145.0 - 201.3) |
Supérieur | non présent | |||||||||||
Moyen |
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Jurassique inférieur | non présent | ||||||||||||
Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | ||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
non présent |
Relief et paysages
Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m Ă Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă elle entre 117 m et 275 m[5] - [6].
Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise dâouvrage de lâĂtat et publiĂ© en [7]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] et 14 sous-unitĂ©s[8]. La commune fait partie du PĂ©rigord central, un paysage vallonnĂ©, aux horizons limitĂ©s par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemĂ©s de prairies et de petits champs[9].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 28,87 km2[5] - [10] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 30,12 km2[3].
RĂ©seau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[13]. Elle est drainée par l'Isle, la Loue et le Ravillou, qui constituent un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[14] - [Carte 1].
L'Isle, d'une longueur totale de 255,29 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Janailhac et se jette dans la Dordogne â dont elle est le principal affluent â en rive droite face Ă Arveyres, en limite de Fronsac et de Libourne[15] - [16]. Elle traverse la commune du nord au sud sur prĂšs de six kilomĂštres et demi, servant de limite naturelle sur un kilomĂštre face Ă Mayac.
La Loue, d'une longueur totale de 50,87 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Saint-Yrieix-la-Perche et se jette dans l'Isle en rive gauche Ă Coulaures[17] - [18]. Elle traverse la commune de l'est au centre sur trois kilomĂštres, en passant par le bourg.
Le Ravillou, d'une longueur totale de 13,13 km, prend sa source dans la commune de Dussac et se jette dans la Loue en rive droite, en limite de Coulaures et Saint-Pantaly-d'Excideuil[19]. Il sert de limite Ă l'est sur 700 mĂštres avec la commune de Saint-Pantaly-d'Excideuil.
- L'Isle au pont de la RD 705.
- Pont sur la Loue Ă Coulaures.
- Le Ravillou en limite de Coulaures et Saint-Pantaly-d'Excideuil.
- RĂ©seaux hydrographique et routier de Coulaures.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ćuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[20]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [21].
La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours dâeau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de lâeau et lâAgence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[22]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[23].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[26] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[27] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « La Coquille », sur la commune de La Coquille, mise en service en 1982[28] et qui se trouve Ă 26 km Ă vol d'oiseau[29] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 199 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[30]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, dans le dĂ©partement de la CorrĂšze, mise en service en 1987 et Ă 46 km[31], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[32], Ă 12,7 °C pour 1981-2010[33], puis Ă 13,0 °C pour 1991-2020[34].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[35] - [36].
La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 24 000 km2 reconnu réserve de biosphÚre par l'UNESCO en et se situe à la fois dans sa « zone tampon » et dans sa « zone de transition »[37].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 7].
Aucun site Natura 2000 n'a été défini sur la commune[39].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
L'inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire.
En 2022, deux ZNIEFF sont recensĂ©es sur la commune dâaprĂšs l'INPN[40].
Ces ZNIEFF de type 2[Note 8] sont des zones calcaires boisées :
- le « causse de Cubjac » concerne les coteaux en rive droite de l'AuvĂ©zĂšre et ceux en rive gauche de l'Isle et de son affluent, la Loue, sur treize communes, depuis Escoire au sud-ouest jusqu'Ă Saint-RaphaĂ«l au nord-est, et notamment en rive gauche de la Loue et de l'Isle, les coteaux au sud de la commune s'Ă©tendant sur prĂšs de 16 km2[41]. L'intĂ©rĂȘt majeur de cette ZNIEFF rĂ©side dans la prĂ©sence d'une espĂšce dĂ©terminante de plantes, la SpirĂ©e Ă feuilles de millepertuis (Spiraea hypericifolia subsp. obovata), et une autre espĂšce de plantes protĂ©gĂ©e au titre de la Directive habitats de l'Union europĂ©enne, le Poirier Ă feuilles en cĆur (Pyrus cordata)[42] ;
- le « causse de Savignac » concerne les coteaux en rive droite de l'Isle, sur huit communes, depuis Sarliac-sur-l'Isle au sud-ouest jusqu'Ă NĂ©grondes au nord, et notamment les coteaux au nord-ouest de la commune s'Ă©tendant sur environ 7 km2[43]. L'intĂ©rĂȘt majeur de cette ZNIEFF rĂ©side dans la prĂ©sence de la mĂȘme espĂšce dĂ©terminante de plantes : la SpirĂ©e Ă feuilles de millepertuis[44].
Urbanisme
Typologie
Coulaures est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9] - [45] - [46] - [47]. La commune est en outre hors attraction des villes[48] - [49].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (54,1 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (54,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (51 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (32,4 %), prairies (11,5 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (3,1 %), terres arables (2 %)[50].
L'Ă©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Coulaures est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[51]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[52].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Isle, la Loue et le Ravillou. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1993, 1997, 1999, 2007 et 2008[53] - [51].
Coulaures est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. LâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts dâincendie. Ă ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[54]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[55] - [56].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[57]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[58]. 41,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 10] - [59].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 1992 et par des mouvements de terrain en 1999[51].
Toponymie
En occitan, la commune porte le nom de ColĂČures[60], dĂ©rivant du latin colubra (« couleuvre »).
Histoire
La dĂ©couverte dâoutils prĂ©historiques dans la grotte de Contie[61] atteste, par leur datation, que le site Ă©tait dĂ©jĂ occupĂ© par lâhomme Ă lâĂ©poque du MĂ©solithique, c'est-Ă -dire environ 10 000 ans avant notre Ăšre. Les outils, pointes et micro-burins, dĂ©couverts dans cette grotte en 1943 et 1947 sont de type « Sauveterrien » (forme triangulaire) et « Tardenoisien » (forme trapĂ©zoĂŻdale).
Possession de l'abbaye de Tourtoirac, la paroisse de Coulaures dépendait de la chùtellenie d'Excideuil et de la Vicomté de Limoges jusqu'au début du XVIe siÚcle[62].
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, on trouve la graphie Coulaure.
En 1943, l'infirmerie-hÎpital du groupement 28 des Chantiers de la jeunesse s'est installée au chùteau de Chardeuil[63].
La commune a été décorée de la croix de guerre 1939-1945 le , distinction également attribuée à dix-huit autres communes de la Dordogne[64].
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
La commune de Coulaures a, dĂšs 1790, Ă©tĂ© rattachĂ©e au canton de Savignac qui dĂ©pendait du district d'Excideuil jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton de Savignac, renommĂ© en canton de Savignac-les-Ăglises, est rattachĂ© Ă l'arrondissement de PĂ©rigueux[5].
Dans le cadre de la rĂ©forme de 2014 dĂ©finie par le dĂ©cret du 21 fĂ©vrier 2014, le canton de Savignac-les-Ăglises disparaĂźt aux Ă©lections dĂ©partementales de mars 2015[65]. La commune est alors rattachĂ©e Ă©lectoralement au canton d'Isle-Loue-AuvĂ©zĂšre.
En 2017, Coulaures est rattachée à l'arrondissement de Nontron[66] - [67].
Intercommunalité
Fin 2003, Coulaures intĂšgre dĂšs sa crĂ©ation la communautĂ© de communes Causses et RiviĂšres en PĂ©rigord. Celle-ci est dissoute le et ses communes â hormis Savignac-les-Ăglises qui rejoint Le Grand PĂ©rigueux â sont rattachĂ©es Ă la communautĂ© de communes du Pays de Lanouaille qui la mĂȘme annĂ©e prend le nom de communautĂ© de communes Isle-Loue-AuvĂ©zĂšre en PĂ©rigord.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[68] - [69].
Liste des maires
Ăquipements et services publics
Enseignement
Selon le classement Ă©tabli par l'Ăducation nationale en 2022, le lycĂ©e public Chardeuil-MĂ©tiers-du-BĂątiment prĂ©sente un taux de rĂ©ussite de 72 % au bac gĂ©nĂ©ral et technologique[73].
Justice
Dans le domaine judiciaire, Coulaures relĂšve[74] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de PĂ©rigueux ;
- du pÎle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[75]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[76].
En 2020, la commune comptait 725 habitants[Note 14], en diminution de 3,33 % par rapport Ă 2014 (Dordogne : â0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Manifestations culturelles et festivités
Depuis des dĂ©cennies, Coulaures organise une fĂȘte patronale le 15 aoĂ»t de chaque annĂ©e. Depuis 2009, cette derniĂšre met en avant la culture locale mais Ă©galement les diffĂ©rentes cultures du monde entier. En effet, la « fĂȘte de l'oie » voit son animal emblĂ©matique voyager de pays en pays au fil des ans : des Ătats-Unis au BrĂ©sil en passant par la PolynĂ©sie française. En 2015, c'est un voyage de l'Inde Ă l'Orient Ă travers la danse qui est proposĂ©[78]. Lors de cette journĂ©e sont Ă©galement organisĂ©s un marchĂ© gourmand, un vide-greniers et un dĂ©filĂ© de chars aquatiques sur la Loue, la fĂȘte se terminant par un feu d'artifice[78].
En octobre se tient le Salon du livre régional (14e édition en 2021 avec une quarantaine d'auteurs, dont Michel Testut, parrain de cette édition)[79].
Ăconomie
Emploi
En 2015[80], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 311 personnes, soit 41,6 % de la population municipale. Le nombre de chÎmeurs (quarante) a augmenté par rapport à 2010 (vingt-cinq) et le taux de chÎmage de cette population active s'établit à 12,9 %.
Ătablissements
Au , la commune compte soixante-deux Ă©tablissements[81], dont vingt-huit au niveau des commerces, transports ou services, quinze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, onze dans la construction, sept relatifs au secteur administratif, Ă l'enseignement, Ă la santĂ© ou Ă l'action sociale, et un dans l'industrie[82].
Culture locale et patrimoine
Patrimoine civil ou militaire
- Chùteau de Conty, ancienne résidence de la famille de Lestrade.
- ChĂąteau de Chardeuil, aujourd'hui Ă©cole technique du bĂątiment.
- Chùteau de la Cousse, XIVe et XVIIIe siÚcles, inscrit aux monuments historiques depuis 1962[83], propriété privée.
- Pigeonnier de la Cousse.
- Chùteau de Glane, XVe et XVIIe siÚcles, inscrit depuis 1988[84], propriété privée.
- Chùteau de la Reille, XVIe siÚcle, inscrit depuis 1975[85], propriété privée.
- Tour de la Giboulie, propriété privée.
- Pigeonnier de Verdeney avec deux toits superposés dont un en lauzes.
Le chĂąteau de Conty. Le chĂąteau de Chardeuil et sa tour sud-est. Ancienne tour sud-ouest du chĂąteau de Chardeuil. - Le chĂąteau de la Cousse.
Le pigeonnier de la Cousse. Le chĂąteau de Glane. Le chĂąteau de la Reille. - La tour de la Giboulie.
Le pigeonnier de Verdeney.
Patrimoine religieux
- Chapelle Notre-Dame-du-Pont, XIIIe siĂšcle, inscrite aux monuments historiques depuis 1938[86]
- Ăglise Saint-Martin, XIIe et XVe siĂšcles, inscrite depuis 1948[87]
- Ancien temple protestant
La chapelle
Notre-Dame du Pont.L'Ă©glise Saint-Martin. Le temple protestant.
Pour approfondir
Bibliographie
- Annie Herguido, Coulaures entre causse et riviĂšres du PĂ©rigord, Ăditions du Roc de Bourzac, 2009, (ISBN 978-2-87624-136-7)
Articles connexes
Liens externes
- Coulaures sur le site AuvézÚre.com
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
- La superficie publiĂ©e par lâInsee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă la surface gĂ©ographique[11] - [12]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[24].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[25].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[38].
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Décédé en fonctions.
- DĂ©missionnaire.
- Révoqué par le régime de Vichy. Source : Michel Pitout, L'hommage à Sylvain Bordas sur sud ouest.com édition Grand Périgueux du 14 décembre 2009. Consulté le 21 décembre 2009
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
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