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NĂ©grondes

Négrondes est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

NĂ©grondes
NĂ©grondes
Le bourg de NĂ©grondes.
Blason de NĂ©grondes
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Dordogne
Arrondissement Nontron
Intercommunalité Communauté de communes Périgord-Limousin
Maire
Mandat
Françoise Decarpentrie
2020-2026
Code postal 24460
Code commune 24308
DĂ©mographie
Gentilé Négrondais
Population
municipale
792 hab. (2020 en diminution de 5,15 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 39 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 20â€Č 43″ nord, 0° 51â€Č 54″ est
Altitude Min. 155 m
Max. 232 m
Superficie 20,15 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction PĂ©rigueux
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Thiviers
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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NĂ©grondes
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NĂ©grondes
Liens
Site web www.negrondes.fr

    GĂ©ographie

    Généralités

    La commune de NĂ©grondes est incluse dans l'aire urbaine de PĂ©rigueux[1] et fait partie du canton de Thiviers.

    Situé 21 kilomÚtres au nord-est de Périgueux et 9 kilomÚtres au sud-sud-ouest de Thiviers, le bourg de Négrondes est implanté au croisement de la route nationale 21 et de la route départementale 73. Il est également desservi par la ligne de chemin de fer Limoges - Périgueux.

    Communes limitrophes

    Carte de Négrondes et des communes avoisinantes en 2015, avant la création de la commune nouvelle de Sorges et Ligueux en Périgord.

    NĂ©grondes est limitrophe de six autres communes.

    GĂ©ologie

    SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă  son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. NĂ©grondes est situĂ©e dans le deuxiĂšme gradin Ă  partir du nord-est, un plateau formĂ© de roches calcaires trĂšs dures du Jurassique que la mer a dĂ©posĂ©es par sĂ©dimentation chimique carbonatĂ©e, en bancs Ă©pais et massifs[2]. Elle est Ă  la fois dans le causse de Cubjac et le causse de Savignac, qui, avec le causse de Thenon, forment un ensemble de collines karstifiĂ©es dans les calcaires liasiques et jurassiques Ă  l'est de PĂ©rigueux jusqu'Ă  Excideuil et Thenon, d'environ 30 km N-S et 15 km O-E, coupĂ© par les vallĂ©es de l'Isle, de l'AuvĂ©zĂšre et de la Loue.

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire et de roches sĂ©dimentaires datant pour certaines du CĂ©nozoĂŻque, et pour d'autres du MĂ©sozoĂŻque. La formation la plus ancienne, notĂ©e j3a-b, date du Bathonien infĂ©rieur Ă  moyen, une alternance de calcaires micritiques gris cryptocristallins avec des argiles parfois ligniteuses ou des marnes noires (formation d'Ajat). La formation la plus rĂ©cente, notĂ©e CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indiffĂ©renciĂ©es de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altĂ©rites. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans la feuille « no 759 - PĂ©rigueux (est) » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine[3] - [4] et sa notice associĂ©e[5].

    Carte géologique de Négrondes.

    Relief et paysages

    Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă  la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă  Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m Ă  Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă  elle entre 155 mĂštres et 232 mĂštres[6] - [7].

    Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise d’ouvrage de l’État et publiĂ© en [8]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] - [9]. La commune fait partie du PĂ©rigord central, un paysage vallonnĂ©, aux horizons limitĂ©s par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemĂ©s de prairies et de petits champs[10].

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l'Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rence dans toutes les statistiques, est de 20,15 km2[6] - [11] - [Note 2]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 20,83 km2[4].

    RĂ©seau hydrographique

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de NĂ©grondes.

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Beauronne[15] - [Carte 1].

    La Beauronne, d'une longueur totale de 28,16 km, prend sa source dans la commune et se jette dans l'Isle en rive droite Ă  Marsac-sur-l'Isle[16]. En amont de cette confluence, son bras oriental marque la limite avec PĂ©rigueux. Elle traverse le sud-ouest du territoire communal sur prĂšs d'un kilomĂštre et demi.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ɠuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[17]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [18].

    La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours d’eau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[19]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[20].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[19]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,8 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,8 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15,2 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 5] : 997 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,9 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[23] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[24] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « La Coquille », sur la commune de La Coquille, mise en service en 1982[25] et qui se trouve Ă  24 km Ă  vol d'oiseau[26] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 199 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[27]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, dans le dĂ©partement de la CorrĂšze, mise en service en 1987 et Ă  56 km[28], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[29], Ă  12,7 °C pour 1981-2010[30], puis Ă  13,0 °C pour 1991-2020[31].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[32] - [33].

    La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 24 000 km2 reconnu rĂ©serve de biosphĂšre par l'UNESCO en et se situe dans sa « zone de transition »[34].

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 7].

    Aucun site Natura 2000 n'a été défini sur la commune[36].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L'inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    En 2022, deux ZNIEFF sont recensĂ©es sur la commune d’aprĂšs l'INPN[37] :

    • une ZNIEFF de type 2[Note 8], le « causse de Savignac » zone calcaire boisĂ©e qui concerne les coteaux en rive droite de l'Isle, sur huit communes, depuis Sarliac-sur-l'Isle au sud-ouest jusqu'Ă  NĂ©grondes au nord, et notamment ceux au sud-est de la commune s'Ă©tendant sur environ 2,5 km2[38]. L'intĂ©rĂȘt majeur de cette ZNIEFF rĂ©side dans la prĂ©sence d'une espĂšce dĂ©terminante de plantes, la SpirĂ©e Ă  feuilles de millepertuis (Spiraea hypericifolia subsp. obovata)[39] ;
    • une ZNIEFF de type 1[Note 9], les « vallĂ©es du rĂ©seau hydrographique de la Tardoire et du Trieux », qui ne peut en aucun cas concerner NĂ©grondes, cette ZNIEFF Ă©tant Ă©loignĂ©e du territoire communal d’une trentaine de kilomĂštres au nord-ouest[40] ; la confusion semble due Ă  une erreur de code Insee (24308 pour NĂ©grondes au lieu de 24328 pour PiĂ©gut-Pluviers).

    Urbanisme

    Typologie

    Négrondes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 10] - [41] - [42] - [43].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de PĂ©rigueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 11]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[44] - [45].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (54,8 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (54,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (42,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (30,4 %), terres arables (23,1 %), zones urbanisĂ©es (2,9 %), prairies (1,3 %)[46].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 3].

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de NĂ©grondes est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[47]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[48].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Beauronne. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1999 et 2007[49] - [47]. Le risque inondation est pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais du plan de prĂ©vention des risques inondation (PPRI) de la « vallĂ©e de la Beauronne et de l'Alemps », couvrant 7 communes et approuvĂ© le , pour les crues de la Beauronne. Le dĂ©bit centennal de la Beauronne retenu pour l'Ă©laboration du PPRI est de 72 m3/s[50] - [51].

    NĂ©grondes est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. L’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts d’incendie. À ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[52]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[53] - [54].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Négrondes.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[55]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[56]. 45,4 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 12] - [57].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 2003, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[47].

    Toponymie

    En occitan, la commune porte le nom de Negrondes[58].

    Histoire

    Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Negronde.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La commune de NĂ©grondes a, dĂšs 1790, Ă©tĂ© rattachĂ©e au canton de Savignac qui dĂ©pendait du district d'Excideuil jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton de Savignac, renommĂ© en canton de Savignac-les-Églises, est rattachĂ© Ă  l'arrondissement de PĂ©rigueux[6].

    Dans le cadre de la rĂ©forme de 2014 dĂ©finie par le dĂ©cret du 21 fĂ©vrier 2014, le canton de Savignac-les-Églises disparaĂźt aux Ă©lections dĂ©partementales de mars 2015[59]. La commune est alors rattachĂ©e Ă©lectoralement au canton de Thiviers.

    En 2017, Négrondes est rattachée à l'arrondissement de Nontron[60] - [61].

    Intercommunalité

    Le , la commune adhĂšre Ă  la communautĂ© de communes des Villages truffiers des portes de PĂ©rigueux. Cette intercommunalitĂ© Ă©tant dissoute au , NĂ©grondes rejoint la communautĂ© de communes du Pays thibĂ©rien le [62]. Au , celle-ci est dissoute et ses communes — hormis Sorges et Ligueux en PĂ©rigord — rejoignent la communautĂ© de communes des Marches du PĂ©rig'Or Limousin Thiviers-Jumilhac[63] qui, en octobre 2017 prend le nom de communautĂ© de communes PĂ©rigord-Limousin[64].

    Administration municipale

    La population de la commune Ă©tant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont Ă©tĂ© Ă©lus en 2020[65] - [66].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    janvier 1881 ? LĂ©on Bost
    mai 1884 mai 1892 Élie Piquet
    mai 1892 mai 1896 Adrien DĂ©croisant
    mai 1896 mai 1904 Sylvain Tronche
    mai 1904 mars 1907 Adrien DĂ©croisant[Note 13]
    mars 1907 décembre 1919 Charles Goursolle
    décembre 1919 (1920 ou aprÚs)[Note 14] Marc Joussely
    [Note 14]?
    (1925 ou avant)[Note 14] octobre 1944 Alphonse Lacombe NĂ©gociant
    octobre 1944 1960 Antoine Sudreau
    mars 1960 mars 1971 Henri Lhote
    mars 1971 mars 2008 Henri Marsaud
    mars 2008[67] mai 2020 Claude Camelias SE[68] puis DVG[69] Directeur de CFA retraité
    mai 2020 En cours Françoise Decarpentrie DVG[70]

    Politique environnementale

    Dans son palmarÚs 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[71].

    Équipements et services publics

    Justice

    Dans le domaine judiciaire, NĂ©grondes relĂšve[72] :

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[73]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[74].

    En 2020, la commune comptait 792 habitants[Note 15], en diminution de 5,15 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    774623755950912960915906914
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9329279399821 0111 068976991947
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    885968970817884798772831691
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    635603565578664659782816833
    2018 2020 - - - - - - -
    797792-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee Ă  partir de 2006[75].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Sport

    En septembre est organisée « La TruffiÚre », une randonnée en VTT ou pédestre ou en trail loisirs (9e édition en 2019)[76].

    En 2015, les trois clubs de rugby d'Excideuil, Négrondes et Thiviers fusionnent, formant le « XV Haut Périgord »[77], évoluant en Régionale 2 pour la saison 2021-2022 et montant en Régionale 1 lors de la saison suivante[78].

    Économie

    Emploi

    En 2015[79], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs reprĂ©sentent 382 personnes, soit 44,9 % de la population municipale. Le nombre de chĂŽmeurs (quarante-trois) a augmentĂ© par rapport Ă  2010 (vingt-huit) et le taux de chĂŽmage de cette population active s'Ă©tablit Ă  11,2 %.

    Établissements

    Au , la commune compte 77 Ă©tablissements[80], dont trente-trois au niveau des commerces, transports ou services, quatorze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, douze dans l'industrie, dix dans la construction, et huit relatifs au secteur administratif, Ă  l'enseignement, Ă  la santĂ© ou Ă  l'action sociale[81].

    Entreprises

    Parmi les entreprises dont le siÚge social est en Dordogne, quatre sociétés implantées à Négrondes se classent parmi les cinquante premiÚres de leur secteur d'activité quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016 :

    • dans le BTP, la SARL Dessoubzdanes Dumont travaux publics (travaux de terrassement), 15e, avec 5 401 k€[82] ;
    • dans l'agroalimentaire, la SARL des Maines (culture et Ă©levage associĂ©s), 30e, avec 2 681 k€[83] ;
    • dans l'industrie, SociĂ©tĂ© d'exploitation des CarriĂšres d'Aquitaine (extraction de pierres) : 47e, avec 4 347 k€[84] ;
    • dans les services, Allo artisans - Maisons Tradimat (activitĂ©s de soutien aux entreprises), 48e, avec 2 802 k€[85].

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine civil

    • ChĂąteau de l'Age ou chĂąteau de Lage et son pigeonnier, dans un site inscrit depuis 1987[86].
    • ChĂąteau de Barbary.
    • Fontaine-lavoir du bourg avec ses Ă©tranges bacs Ă  laver en forme de petits sarcophages et planche Ă  laver sculptĂ©e dans la pierre.
    • Le chĂąteau de Lage
      Le chĂąteau de Lage
    • Le pigeonnier de Lage
      Le pigeonnier de Lage
    • La fontaine-lavoir du bourg
      La fontaine-lavoir du bourg
    • L'un des trois bacs de la fontaine-lavoir
      L'un des trois bacs de la fontaine-lavoir

    Patrimoine religieux

    • Église Saint-Pierre-Ăšs-Liens, nĂ©ogothique du XIXe siĂšcle.
    • Le portail sud du cimetiĂšre actuel serait celui d'une chapelle de l'ancien cimetiĂšre proche de la mairie.
    • L'Ă©glise Saint-Pierre-Ăšs-Liens
      L'Ă©glise Saint-Pierre-Ăšs-Liens
    • Les vitraux du chƓur
      Les vitraux du chƓur
    • La nef
      La nef
    • La tribune
      La tribune
    • Portail sud du cimetiĂšre.
      Portail sud du cimetiĂšre.
    • Blason de la famille de Fars sur le portail sud du cimetiĂšre.
      Blason de la famille de Fars sur le portail sud du cimetiĂšre.

    HĂ©raldique

    Blason de NĂ©grondes Blason
    D’or Ă  trois fasces ondĂ©es de sable.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Marie-Ginette Faure, À l'Ombre et Ă  la LumiĂšre du Clocher de NĂ©grondes, 1999, (ISBN 2951367708)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
    2. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[12] - [13]
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[21].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[22].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[35].
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    10. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    11. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    12. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    13. DĂ©missionnaire.
    14. Registre des délibérations communales absent de 1920 à 1925.
    15. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
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    Références

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    86. [PDF] DIREN Aquitaine - Site de Lage
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