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Jean Dutourd

Jean Dutourd, né le à Paris et mort le dans la même ville, est un écrivain français, membre de l'Académie française.

Résistant et évadé à deux reprises, il commence sa carrière après-guerre dans les journaux. Il y écrira toute sa vie, dans le quotidien France-Soir en particulier, où il est éditorialiste pendant trente ans.

Il est l’auteur de soixante-dix romans et essais, dont Au bon beurre, portrait au vitriol d'une famille de crémiers pendant l'occupation allemande qui rencontre un grand succès et remporte le prix Interallié.

Il acquiert une grande popularité par ses chroniques dans la presse pendant près de 40 ans et par sa participation à l'émission radiophonique Les Grosses Têtes pendant 30 ans.

Élu à l’Académie française en 1978, il s’y est illustré par sa défense de la langue française.

Biographie

Jeunesse

Jean Hubert Dutourd nait dans le 17e arrondissement de Paris[1], le , de François Dutourd, chirurgien-dentiste, et d’Andrée Haas[2]. Il perd sa mère à l’âge de sept ans et effectue sa scolarité au lycée Janson-de-Sailly[3].

Il est mobilisé à vingt ans, et fait prisonnier au bout de quinze jours de guerre. Il s’évade six semaines plus tard, revient à Paris et passe une licence de philosophie à la Sorbonne. Licence incomplète, car il ne parvient jamais à décrocher le certificat de psychologie.

Il rencontre Gaston Bachelard à la Sorbonne : le philosophe est témoin de son mariage avec Camille Lemercier (1922-2003)[4], le [5]. Le couple aura deux enfants : Frédéric (1943)[6] et Clara (1945-1980)[7].

Ensuite de quoi il entre dans la Résistance et occupe l'appartement de la famille de Pierre Brossolette partie à Londres. Arrêté au début de 1944, il s’évade et participe à la libération de Paris.

Un romancier fécond

Son premier ouvrage, Le Complexe de César, paraît en 1946 et obtient le prix Stendhal : « un maître livre où se révèlent d'un coup un vigoureux esprit et un écrivain admirable », écrit alors Roger Caillois[8].

Dutourd ne cesse alors plus de publier. En 1950, Une tête de chien obtient le prix Courteline[9]. En 1952, Au bon beurre rencontre un très grand succès, et remporte le prix Interallié. Ce portrait au vitriol d'une famille de crémiers pendant l'occupation allemande, provocateur, réjouit un public heureux de pouvoir enfin prendre au second degré quatre années de souffrances et de malheurs. Il lui vaut une réputation de polémiste, de romancier satiriste et poil à gratter[9].

Il est conseiller littéraire chez Gallimard de 1950 à 1966.

Le , Jean Dutourd est élu à l’Académie française, au fauteuil de Jacques Rueff (31e fauteuil).

Dix ans après, il est également élu à l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux, où il est reçu le .

Il est membre du département de langues et de littérature de l’Académie serbe des sciences et des arts[10].

DĂ©buts

Libérateur de l'immeuble de Paris-Presse en , aujourd'hui siège du Figaro, Jean Dutourd a commencé sa carrière dans les journaux. Administrateur-adjoint de Libération de 1944 à 1947, il dirige deux programmes français à la BBC de 1947 à 1950[9].

France Soir : 1963-1999

Il écrit dans France Soir pendant plus de trente ans. Il y tient une critique dramatique de 1963 à 1970, puis un éditorial de 1970 jusqu'en 1999. Un recueil de ces chroniques est publié en 2001, Le Siècle des lumières éteintes, que Jean Dutourd présente ainsi :

« Ayant pendant des dizaines d'années contemplé le monde afin de le décrire ou plutôt de le crayonner dans les journaux, j'ai pu constater l'extinction progressive des feux, ainsi que l'influence obscurantiste de la science et des techniques. Tout au long de son existence, l'humanité s'était principalement occupée de son esprit et de son âme. D'où la place que tenaient les lettres, les arts et la religion, instruments majeurs de la connaissance spirituelle. Soudain, au XXe siècle, l'humanité, pour la première fois de son existence, ne s'était plus intéressée qu'au corps, à sa commodité, à son bien-être, à la puissance ou à la vitesse que les objets ou les savoirs nouveaux pouvaient lui donner. Il s'est ensuivi une curieuse retombée en enfance[11]. »

De janvier à , il met sa chronique quotidienne dans France Soir au service de la défense de la famille Portal, jouant ainsi un rôle déterminant dans la médiatisation de l'affaire Portal.

Dans la nuit du 13 au à 2h30, son appartement du 63, avenue Kléber à Paris est plastiqué alors qu'il se trouve en vacances à Antibes. Une charge d'au moins un kilo de plastic ou de dynamite a été déposée sur le palier du premier étage, devant son appartement. La cage d'escalier s'est effondrée, les murs sont lézardés, son appartement est pratiquement détruit ; sous l'onde de choc, des cloisons se sont effondrées dans les immeubles contigus. L'attentat est revendiqué par un appel téléphonique à la presse par la "Section franco-arabe du refus" (SFAR) dans ces termes : "Nous avons détruit le repaire du provocateur Jean Dutourd, homme de plume au service de la presse juive. Ce premier avertissement aux intellectuels devrait faire réfléchir tous les nationalistes revanchards français[12]."

Les Grosses TĂŞtes : 1977-2008

Il participe à l'émission radiophonique Les Grosses Têtes, sur RTL, dès l'année de sa création en 1977. Il en est un des participants principaux. Il ébahit les participants et le public par son érudition, sa repartie et son humour, donnant des réponses extraordinaires avec le plus grand naturel[13] - [14]. Selon le père de l'émission Philippe Bouvard, « Il a donné aux « Grosses Têtes » leurs lettres de noblesse »[15].

À partir de 2001, il répond tous les jours par téléphone à deux questions posées par Philippe Bouvard et, une fois dans l’année, se rend à l’émission en qualité d’invité d’honneur. Il arrête sa participation quotidienne à l’émission en . Sa participation fut critiquée par l'Académie.

Radio Courtoisie : 1999-2007

Après son éviction de France Soir en 1999 et jusqu'en 2007, il tient une chronique hebdomadaire d'un quart d'heure sur Radio Courtoisie, dans le Libre journal de Jean Ferré puis dans celui d'Henry de Lesquen. Il y parle surtout de littérature, souvent interrogé par l'écrivain Alain Paucard, et fait revivre les écrivains qu'il a connus. Ainsi, le 28 janvier 2002, il célèbre Léopold Sédar Senghor (qui vient de mourir) comme un des plus grands poètes de langue française et déplore que les dirigeants français de l'époque, Lionel Jospin et Jacques Chirac, n'aient pas rendu au grand écrivain et homme d’État sénégalais l'hommage qu'il méritait.

Un ton pamphlétaire sous lequel pointe le moraliste

Réputé pour son franc-parler et son anticonformisme[16], il est influencé par le duc de Saint-Simon, Stendhal et Jean Giono[5].

Dans une uchronie baptisée Le Feld-Maréchal von Bonaparte et publiée en 1996, Jean Dutourd imagine ce que serait devenus la France et Napoléon Bonaparte si Louis XV n'avait pas racheté la Corse à la République de Gênes en 1768. Cette idée est la matière d'une réflexion sur les causes de la grandeur et de la décadence des Français, c'est aussi un pamphlet adressé à la démocratie. Le critique Renaud Matignon en écrit alors :

« Personne ne sait comme Jean Dutourd manier le paradoxe mêlé de bougonnerie, le naturel combiné à l'élégance, le sacrebleu et le saperlipopette ponctués de subjonctifs, avec des crudités, des familiarités savantes, et parfois une tournure rare, ressouvenue des meilleures garde-robes de la langue française, de La Fontaine à Saint-Simon[9]. »

Dans sa réponse au discours de réception de Jean Dutourd à l'Académie française, Maurice Schumann s'adresse à lui ainsi, soulignant la profondeur de vue des chroniques qu'il écrit dans la grande presse :

« Car ce dont on fait grief, en vérité, au journaliste Jean Dutourd, c’est au contraire de ne pas être un polémiste, mais un écrivain qui dépeint et critique les mœurs d’une époque puis, à partir de là, développe ses réflexions sur la nature humaine ; c’est, en un mot, de rester moraliste[17]. »

Il est président d'honneur du Club des Ronchons, fondé par Alain Paucard, qui considérait que dans une époque de blague, les gens sérieux sont des blagueurs, et les blagueurs sont les seuls gens sérieux[18]. Dutourd le définissait comme le « jockey-club de l'esprit »[19]. Le Club des Ronchons a publié une dizaine d'ouvrages collectifs, à certains desquels Jean Dutourd a contribué.

Gaulliste de cœur

De sensibilité monarchiste, Jean Dutourd est membre du comité de soutien du mouvement L'Unité capétienne, où l’on trouve les noms de Marcel Jullian, André Castelot, Gonzague Saint-Bris, Reynald Secher ou encore Georges Bordonove. Il se prononce contre le Manifeste des 121 en 1960, en qualifiant le choix de ses signataires d'« aberrant »[20].

Fervent admirateur du général de Gaulle, il se présente sous les couleurs de l’Union démocratique du travail (mouvement des Gaullistes de gauche) aux élections législatives de 1967, dans la circonscription de Rambouillet mais est battu par la députée sortante, la radicale Jacqueline Thome-Patenôtre. Par la suite, dans les années 1980 et 1990, sa critique de la politique menée par François Mitterrand lui vaut une réputation d'homme de droite. En 2002, il soutient la candidature de Jean-Pierre Chevènement à la présidence de la République.

En , il cosigne l'« appel aux enseignants » lancé par l'Institut d'études occidentales après la démission de Robert Flacelière de la direction de l'École normale supérieure[21].

En 1999, il signe la pétition « Les Européens veulent la paix »[22], initiée par le collectif Non à la guerre[23], pour s'opposer à la guerre en Serbie.

Défenseur de la langue française

Jean Dutourd s'est illustré par sa défense de la langue française. Selon ses propres mots : « J'avais déjà, bien avant d'être académicien, l'amour de la langue française. Je l'aime comme un artiste aime la matière de son art. Comme un homme aime l'âme que Dieu lui a donnée[9]. »

Il voit dans son recul un des signes les plus révélateurs de l'abandon de l'époque à la facilité et à une forme d'infantilisme : « A la fin du siècle des Lumières, l'Europe parlait français, sachant ou sentant que cette langue était la plus apte à explorer l'inconnu. À la fin du siècle des Lumières éteintes, l'Europe jargonne un sabir américanoïde incapable (et d'ailleurs ne l'ambitionnant pas) d'exprimer autre chose que des besoins élémentaires et des idées convenues[11]. »

Tombe de Jean Dutourd au cimetière du Montparnasse (division 9).

Il fonde en 1958[24] l’association Défense de la langue française, qu'il préside jusqu’en 2009. C’est alors son confrère de l’Académie Angelo Rinaldi qui le remplace[25].

Mort

Il meurt le , à 91 ans dans le 6e arrondissement de Paris[1]. Ses obsèques se déroulent le , en l'église Saint-Germain-des-Prés à Paris, puis au cimetière du Montparnasse[26]. Y assistent notamment Philippe Bouvard, de nombreux académiciens, dont les écrivains Alain Decaux et Max Gallo, et l'historienne Hélène Carrère d’Encausse. L’éditeur Raphaël Sorin, l'avocat Paul Lombard, les hommes politiques Charles Millon et Jean Tiberi sont également présents à la cérémonie[27].

Le , Michael Edwards, poète anglais, est élu à son fauteuil à l'Académie française, le n°31.

Ĺ’uvre

  • 1946 : Le Complexe de CĂ©sar, essai (Gallimard)
  • 1947 : Le DĂ©jeuner du lundi, roman (Robert Laffont)
  • 1947 : Galère, poèmes (Éditions des Granges-Vieilles, Jean Gouttebaron)
  • 1948 : L'Arbre, théâtre (Gallimard)
  • 1950 : Le Petit Don Juan, traitĂ© de la sĂ©duction (Robert Laffont)
  • 1950 : Une tĂŞte de chien, roman (Gallimard)
  • 1952 : Au bon beurre, scènes de la vie sous l'Occupation, roman (Gallimard)
  • 1955 : Doucin, roman (Gallimard)
  • 1956 : Les Taxis de la Marne, essai (Gallimard)
  • 1958 : Le Fond et la Forme, essai alphabĂ©tique sur la morale et sur le style, tome I (Gallimard)
  • 1959 : L'Ă‚me sensible, essai (Gallimard)
  • 1959 : Les Dupes, contes (Gallimard)
  • 1960 : Le Fond et la Forme, tome II (Gallimard)
  • 1963 : Rivarol, essai et choix de textes (Mercure de France)
  • 1963 : Les Horreurs de l'amour, roman (Gallimard)
  • 1964 : La Fin des Peaux-Rouges, moralitĂ©s (Gallimard)
  • 1965 : Le Fond et la Forme, tome III (Gallimard)[28]
  • 1965 : Le Demi-Solde (Gallimard)
  • 1967 : Pluche ou l'Amour de l'art, roman (Flammarion)
  • 1969 : Petit Journal, 1965-1966 (Julliard)
  • 1970 : L'École des jocrisses, essai (Flammarion)
  • 1971 : Le CrĂ©puscule des loups, moralitĂ©s (Flammarion)
  • 1971 : Le Paradoxe du critique, essai (Flammarion)
  • 1972 : Le Paradoxe du critique, suivi de Sept Saisons, critique dramatique (Flammarion)
  • 1972 : Le Printemps de la vie, roman (Flammarion)
  • 1973 : Carnet d'un Ă©migrĂ© (Flammarion)
  • 1975 : 2024, roman (Gallimard)
  • 1977 : Mascareigne, roman (Julliard)
  • 1977 : Cinq ans chez les sauvages, essai (Flammarion)
  • 1978 : Les MatinĂ©es de Chaillot, essai (S.P.L.)
  • 1978 : Les Choses comme elles sont, entretiens (Stock)
  • 1979 : Ĺ’uvres complètes, tome I (Flammarion)
  • 1980 : Le Bonheur et autres idĂ©es, essai (Flammarion)
  • 1980 : Discours de rĂ©ception Ă  l'AcadĂ©mie française (Flammarion)
  • 1980 : MĂ©moires de Mary Watson, roman (Flammarion)
  • 1981 : Un ami qui vous veut du bien (Petit manuel Ă  l'usage des auteurs de lettres anonymes) (Flammarion)
  • 1982 : De la France considĂ©rĂ©e comme une maladie (Flammarion)
  • 1983 : Henri ou l'Éducation nationale, roman (Flammarion)
  • 1983 : Le Socialisme Ă  tĂŞte de linotte (Flammarion)
  • 1984 : Ĺ’uvres complètes, tome II (Flammarion)
  • 1984 : Le Septennat des vaches maigres (Flammarion)
  • 1985 : Le Mauvais Esprit, entretiens avec J.-E. Hallier (Orban)
  • 1985 : La Gauche la plus bĂŞte du monde (Flammarion)
  • 1986 : Contre les dĂ©goĂ»ts de la vie (Flammarion)
  • 1986 : Le Spectre de la rose (Flammarion)
  • 1987 : Le SĂ©minaire de Bordeaux, roman (Flammarion)
  • 1989 : Ça bouge dans le prĂŞt-Ă -porter (Flammarion)
  • 1990 : Conversation avec le GĂ©nĂ©ral (Flammarion)
  • 1990 : Les PensĂ©es (Éditions du Cherche-Midi)
  • 1990 : Loin d'Édimbourg (Éditions de Fallois)
  • 1991 : Portraits de femmes, roman (Flammarion)
  • 1991 : Alexis Hinsberger (Éditions de la Galerie Dutilleul, Albi)
  • 1992 : Vers de circonstance (Éditions du Cherche-Midi)
  • 1992 : Ĺ’uvres complètes, tome III (Flammarion)
  • 1993 : L'Assassin, roman (Flammarion)
  • 1994 : Domaine public (Flammarion)
  • 1994 : Le Vieil Homme et la France (Flammarion)
  • 1995 : Le Septième Jour, rĂ©cits des temps bibliques (Flammarion)
  • 1996 : Le Feld-MarĂ©chal von Bonaparte, uchronie (Flammarion)
  • 1996 : Scènes de genre et tableaux d'Ă©poque (Guy TrĂ©daniel)
  • 1997 : Trilogie française (Le SĂ©minaire de Bordeaux, Portraits de femmes, L'Assassin) (Flammarion)
  • 1997 : Scandale de la vertu (Éditions de Fallois)
  • 1997 : Journal des annĂ©es de peste, 1986-1991 (Plon)
  • 1998 : Grand chelem Ă  cĹ“ur (Éditions du Rocher)
  • 1999 : Ă€ la recherche du français perdu (Plon)
  • 2000 : Jeannot : mĂ©moires d'un enfant, souvenirs (Plon)
  • 2001 : Le Siècle des lumières Ă©teintes (Plon)
  • 2003 : Les voyageurs du Tupolev (Plon)
  • 2003 : Les cinq Ă  sept de Fernand Doucin (Plon)
  • 2004 : Journal intime d'un mort (Plon)
  • 2006 : Les perles et les cochons (Plon) (ISBN 978-2259204217)
  • 2007 : Leporello (Plon) (ISBN 2259206050)
  • 2008 : La grenade et le suppositoire (Plon) (ISBN 9782259208000)
  • 2009 : La chose Ă©crite (Flammarion)
Traductions

Distinctions

RĂ©compenses

DĂ©corations

Notes et références

  1. Insee, « Extrait de l'acte de décès de Jean Hubert Dutourd », sur MatchID
  2. Who's Who in France, Édition 1991-1992, page 640.
  3. Il évoque ses souvenirs scolaires dans Jeannot : mémoires d'un enfant, souvenirs paru aux éditions Plon en 2000.
  4. Camille Lemercier sera par la suite son secrétaire, et elle est elle-même auteur de deux romans d’inspiration autobiographique: La Séduction même Grasset 1971, et Les Fanas du ciné, Flammarion 1977. Elle est aussi la traductrice de Washington Square, roman d'Henry James.
  5. « Jean Dutourd rencontre pour Service littéraire », sur Votre Journal (consulté le ).
  6. Frédéric Dutourd est aussi l’auteur d’un roman : La vie en deux, Julliard 1985.
  7. « Dutourd – GénéaFrance », sur geneafrance.com (consulté le )
  8. « Le Complexe de César », sur gallimard.fr (consulté le ).
  9. Nicolas d'Estienne d'Orves, « La mort de Jean Dutourd, « l'éternel réfractaire » », Le Figaro, vol. 1,‎ (lire en ligne)
  10. (en) Liste des membres du département de langues et de littérature de l’Académie serbe des sciences et des arts
  11. « Le siècle des lumières éteintes » [livre], sur croquelinottes.fr (consulté le ).
  12. L'Écho républicain de la Beauce et du Perche des 15 at 16 juillet 1978 : "Attentat contre Dutourd"
  13. Émission hommage diffusée sur RTL le 18 janvier 2011 de 16 h à 18 h.
  14. AFP, « Plus jamais de Grosses-têtes avec Jean Dutourd », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. « Jean Dutourd, Immortelle grosse tête pensante », sur parismatch.com (consulté le )
  16. Le Parisien, « Mort à 91 ans de l'académicien Jean Dutourd », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. « Réponse au discours de réception de Jean Dutourd », sur xn--acadmie-franaise-npb1a.fr (consulté le ).
  18. « ledilettante.com/auteur-164.ht… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  19. Club des Ronchons, Les Ronchons Flingueurs, L'Age d'Homme, (lire en ligne), Avant-Propos
  20. (en) Jean-Pierre Rioux,Jean-François Sirinelli, « La Guerre d'Algérie et les intellectuels français », sur books.google.fr, (consulté le )
  21. « L'Institut d'études occidentales lance un appel aux enseignants », sur lemonde.fr, .
  22. « Liste des personnalités signataires de l'Appel », sur nonguerre.chez.com.
  23. Renaud Dély, « L'extrême droite ratisse large contre les frappes de l'Otan. Le «Collectif non à la guerre» a tenu une réunion proserbe hier soir », sur liberation.fr, .
  24. La Croix, « L'académicien Jean Dutourd est mort », La Croix,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. AG du 28/03/2009
  26. « Hommage à M. Jean Dutourd », par Hélène Carrère d’Encausse, secrétaire perpétuel, en l'église Saint-Germain-des-Prés, le vendredi 21 janvier 2011.
  27. « Jean Dutourd : ses obsèques à Saint-Germain-des-prés et sa tombe à Montparnasse », Celemondo.com, 24 janvier 2011.
  28. Critique par Philippe Brunetière dans Livres de France, revue littéraire mensuelle no 2 : Françoise Mallet-Joris, février 1966, p. 19-20
  29. Archives des nominations et promotions dans l'ordre des Arts et des Lettres.

Voir aussi

Bibliographie

Dans la fiction
  • Jean-Michel Royer, François Mitterrand Ă©lu Ă  l'AcadĂ©mie française. François Mitterrand est Ă©lu au fauteuil de Jean Dutourd et prononce son Ă©loge.

Liens externes

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