Réorganisation des corps d'infanterie français (1803)
Réorganisation des corps d'infanterie français en 1803 | |
Drapeau du 95e régiment d'infanterie de ligne | |
Création | 1803 |
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Dissolution | 1814 |
Pays | Empire français |
Branche | Infanterie |
Le Premier Consul prescrit, par décret du 1er vendémiaire an XII (), une nouvelle réorganisation de l'armée révolutionnaire française; cette troisième réorganisation de la période Révolutionnaire est également connue sous les noms de réorganisation de 1803 ou réorganisation de l'an XII, afin de réorganiser l'infanterie.
L'article comprend également :
- les régiments créés par décret du (du 114e régiment au 120e régiment)
- les régiments créés par décret du (du 121e régiment et 122e régiment)
- les régiments créés par décret du (du 123e régiment au 126e régiment)
- les régiments créés par décret des , et (du 127e régiment au 134e régiment)
- les régiments créés par décret du (du 135e régiment au 156e régiment[1] - [2])
Sommaire
Historique
Après un premier amalgame consistant en une réorganisation des deux armées françaises composées des régiments d'Ancien Régime et bataillons de volontaires nationaux en 1793 puis un second amalgame, en 1796, afin de mettre de l'ordre dans la confusion des corps d'infanterie, le Premier Consul prescrivit, par décret du 1er vendémiaire an XII (), la réorganisation et le remaniement de l'ensemble des bataillons et leur fusion, éventuelle, dans 90 régiments d'infanterie de ligne et 27 régiments d'infanterie légère. Ainsi un certain nombre de régiments fut laissé vacant en raison des fusions et leur numéro ne fut pas attribué.
Cet arrêté pris par Napoléon Bonaparte permettait ainsi une professionnalisation de l'armée et rendait possible de disposer d'une troupe mieux instruite, mieux encadrée et mieux gérée qu'auparavant.
Cette organisation subsista jusqu'à la Restauration du moins quant aux régiments.
Ils éprouvèrent toutefois quelques modifications dans leur organisation intérieure, mais il n'y eut plus d'amalgame général.
Les principaux changements apportés dans l'organisation des régiments furent ceux prescrits par le décret impérial du qui réorganise toute l'infanterie afin de constituer dans chaque régiment une partie active à 3 bataillons de guerre et un dépôt à 2 bataillons destiné à instruire les recrues et fournir un bataillon prêt à entrer dans les formations nouvelles. Chaque régiment du se former à 5 bataillons dont 4 bataillons à 6 compagnies chacun (une de grenadiers, une de voltigeurs, quatre de fusiliers) et le 5e bataillon, le bataillon de dépôt proprement dit, à 4 compagnies de fusiliers :
Chaque régiment d'infanterie de ligne et légère eut donc :
- 5 bataillons :
- 4 bataillons de guerre de 6 compagnies chacun avec
- 2 compagnies d'élite (1 de grenadiers et 1 de voltigeurs)
- 4 compagnies de fusiliers
- 1 bataillon de dépôt (le 5e bataillon) composé de 4 compagnies.
- 4 bataillons de guerre de 6 compagnies chacun avec
En 1809 et 1810, 30 demi-brigades, également appelé régiments provisoires, furent organisées :
- 8 demi-brigades d'active furent incorporées dans l'armée d'Allemagne
- 22 demi-brigades de réserve furent incorporées dans l'armée d'Espagne
Une partie de ces formations commencèrent à se dissoudre en 1810, et les détachements qui les avaient formés rejoignirent les régiments auxquels ils appartenaient.
L'autre partie concourut à la formation de 5 légions de réserve, ou de cohortes, et plusieurs bataillons auxiliaires, créés vers le même temps, rentrèrent également dans les corps d'où ils avaient été tirés, ou contribuèrent, comme une partie des corps provisoires, à l'organisation des régiments de nouvelle formation.
Le décret impérial relatif à la levée et à l'organisation de 88 cohortes de Gardes Nationales, en date du , permet la création de 22 régiments (du no 135 au no 156).
De 1808 à 1813 ce sont donc 44 nouveaux régiments d'infanterie de ligne (du no 113 au no 156) et 6 nouveaux régiments d'infanterie légère (du no 32 au no 37) qui furent créés.
Il y eut jusqu'à 156 régiments de ligne et 37 d'infanterie légère.
L'ordonnance du 12 mai 1814, la 4e réorganisation, conserve 90 régiments de ligne et 15 régiments d'infanterie légère.
Infanterie de ligne
Il est essentiel de faire remarquer, pour faire comprendre comment, souvent le même régiment avait en même temps des bataillons en Allemagne, en Espagne et en Portugal, ou dans d'autres pays de l'Europe, que, depuis 1808, quelques régiments comptaient jusqu'à 6 bataillons disséminés, par un ou par deux, dans des garnisons lointaines et dans les diverses armées mises sur pied depuis cette date jusqu'en 1815.
En 1808, Napoléon ordonna qu'à l'avenir les régiments de ligne n'aurait qu'une seule Aigle, placée au 1er bataillon et que les régiments d'infanterie légère auraient seulement des enseignes, une par bataillon à l'exception des bataillons de dépôt. L'honneur de porter l'enseigne revenait à un sous-officier choisi par le chef de bataillon dans une de ses compagnies.
1er régiment
Le 1er régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
Historique
Le 1er régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII, de l'an XIII, de l'an XIV et de 1806 à l'armée d'Italie ou il combat à Caldiero, Civita-del-Tronto et Galiano, celle de 1807 à l'armée de Naples, celles de 1808, 1809 et 1810 aux armées de Naples et d'Italie et combat à Sacile, celle de 1812 au corps d'observation de Réserve, celle de 1813 à l'armée de Portugal et à la Grande Armée, celle de 1814 aux armées des Pyrénées et d'Italie et celle 1815 au 2e corps de la Grande Armée.
2e régiment
Le 2e régiment d'infanterie de ligne est formé à 4 bataillons avec les :
- 2e demi-brigade de deuxième formation (2 bataillons)
- 78e demi-brigade de deuxième formation (2 bataillons)
Historique
Le 2e régiment d'infanterie de ligne est embarqué sur l'escadre de Toulon de l'an XII à l'an XIV puis il fait la campagne de 1806 à l'armée d'Italie, celle de 1807 au corps d'observation de la Grande Armée, celles de 1808 à la Grande Armée et au corps d'observation des Pyrénées, celle de 1809 aux armées d'Espagne et d'Allemagne celle de 1810 aux armées d'Allemagne, d'Espagne, de Catalogne et au corps d'observation de Hollande, celle de 1811 à l'armée de Catalogne, celle de 1812 au corps d'observation de l'Elbe et à la Grande Armée et celles de 1813 et 1814 à l'armée de Portugal et à la Grande Armée, celle de 1814 au 2e corps de la Grande Armée, dans les garnisons de Custrin et de Magdebourg et au corps d'observation de Meden et celle de 1815 à la Grande Armée.
3e régiment
Le 3e régiment d'infanterie de ligne est formé à 4 bataillons avec les :
- 3e demi-brigade de deuxième formation (2 bataillons)
- 1er et 2e bataillons de la 83e demi-brigade de deuxième formation (2 bataillons)
Historique
Le 3e régiment d'infanterie de ligne, alors rattaché à l'armée des côtes de l'Océan, fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII aux camps de Bayonne et de Saint-Omer, celles l'an XIV et de 1806 au 4e corps de la Grande Armée, celles de 1807 et de 1808 à la Grande Armée, celles de 1809 et de 1810 au 2e corps d'Allemagne de l'armée du Rhin, celle de 1812 à l'armée d'Espagne, celle de 1813 aux armées d'Espagne, de Portugal et 1 bataillon rattaché à la Grande Armée était en garnison à Dantzig, celle en 1814 à la Grande Armée en garnison à Hambourg puis elle participa à la campagne de France en 1815 à la bataille de Waterloo.
4e régiment
Le 4e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 4e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 4e régiment d'infanterie de ligne, alors rattaché à l'armée des côtes de l'Océan, fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII au camp de Saint-Omer, celles l'an XIV à 1808 à la Grande Armée avec 1 bataillon en garnison à Dantzig. Il fait la campagne de 1810 à l'armée du Rhin et est de 1810 à 1812 au camp de Boulogne. En 1813 et 1814 il est à la Grande Armée et est en France en 1815.
5e régiment
Le 5e régiment d'infanterie de ligne est formé à 4 bataillons avec la :
- 5e demi-brigade de deuxième formation (2 bataillons)
- 87e demi-brigade de deuxième formation (2 bataillons)
Historique
Le 5e régiment d'infanterie de ligne, alors rattaché à l'armée des côtes de l'Océan, fait les campagnes de l'an XII, de l'an XIII et de l'an XIV à l'armée d'Italie, celles 1806 à 1809 aux armées d'Italie et de Dalmatie, celle de 1810 aux armées d'Italie et d'Illyrie, celles de 1811, 1812 et 1813 à l'armée de Catalogne, celle de 1814 à l'armée de Réserve du Midi et celle de 1815 au 6e corps de la Grande Armée.
6e régiment
Le 6e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 6e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 6e régiment d'infanterie de ligne, fait les campagnes de l'an XII à 1806 dans le royaume de Naples. De 1807 à 1810 il est en opération dans les îles Ioniennes et prend garnison à Corfou. De 1811 à 1813 le 6e est à Corfou et à l'île d'Elbe, en 1814 à Corfou et à l'armée d'Italie et en 1815 au corps d'observation du Jura.
7e régiment
Le 7e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons[3] avec les :
- 1er et 2e bataillons de la 7e demi-brigade de deuxième formation (2 bataillons incomplets)
- 2e bataillon de la 20e demi-brigade de deuxième formation (1 bataillon incomplet)
- 3e bataillon de la 23e demi-brigade de deuxième formation (1 bataillon incomplet)
- 1er bataillon de la 31e demi-brigade de deuxième formation (1 bataillon)
- 3e bataillon de la 38e demi-brigade de deuxième formation (1 bataillon incomplet)
- 3e bataillon de la 68e demi-brigade de deuxième formation (1 bataillon incomplet)
- 2e bataillon de la 79e demi-brigade de deuxième formation (1 bataillon incomplet)
Historique
Partie dans le cadre de l'Expédition de Saint-Domingue, la 7e demi-brigade de deuxième formation est faite prisonnière, lors de l'évacuation du Cap-Français le 9 frimaire an XII (), après la bataille de Vertières.
En application de l'arrêté du 12 floréal an XI () une nouvelle 7e demi-brigade à 3 bataillons est créée, avec l'amalgame des 1er et 2e bataillons de la 7e demi-brigade, du 2e bataillon de la 20e demi-brigade, du 3e bataillon de la 23e demi-brigade, du 1er bataillon de la 31e demi-brigade, du 3e bataillon de la 68e demi-brigade et du 2e bataillon de la 79e demi-brigade. Cette nouvelle 7e demi-brigade reste en poste à Saint-Domingue à la disposition du ministère de la Marine jusqu'à l'évacuation complète de l'ancienne colonie.
De retour en France, le 7e régiment d'infanterie de ligne est créé à Blaye dans le mois de fructidor an XII ().
Le 7e régiment d'infanterie de ligne, ainsi constitué, fait la campagne de 1806 au camp volant de la Vendée, celle de 1807 à l'armée d'Italie, celle de 1808 au corps d'observation des Pyrénées, celle de 1809 à 1812 aux armées d'Espagne, de Catalogne et d'Aragon. En 1813 le 7e est à la Grande Armée, en 1814 à l'armée d'Italie, au corps d'observation de réserve du Midi et à l'armée de Lyon et en 1815 au 7e corps de la Grande Armée.
8e régiment
Le 8e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 8e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 8e régiment d'infanterie de ligne, fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII à l'armée de Hanovre et celle de l'an XIV à 1807 au 1er corps de la Grande Armée. Le 8e fait la campagne de 1808 en partie à Dantzig et en partie en Espagne. En 1809 et en 1810, il est aux armées d'Espagne et du Rhin en 1811 et 1812 à l'armée d'Espagne, en 1813 à l'armée d'Espagne au corps d'observation de Mayence et au corps d'observation de Bavière. En 1814 il est attaché à la Grande Armée et combat à Bar-sur-Aube () et Arcis-sur-Aube, avec un bataillon qui défendra les places fortes de Dantzig, Cuxhaven et Venlo ou il sera fait prisonnier de guerre. Durant la campagne des Cent-Jours, en 1815, le 8e RI est rattaché à la 4e division du 1er corps de Grande Armée, et combat à Ligny puis à Waterloo.
9e régiment
Le 9e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 9e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 9e régiment d'infanterie de ligne, fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII sur la flottille de Boulogne, à l'avant-garde de l'armée des côtes de l'Océan en Valais et à l'armée d'Italie. De l'an XIV à 1811 il est à l'armée d'Italie, en 1812 à l'armée d'Italie et au 4e corps de la Grande Armée, en 1813 et 1814 à la Grande Armée et au corps d'observation d'Italie et tient garnison à Glogau et Magdebourg et en 1815, il est au 9e corps de la Grande Armée.
10e régiment
Le 10e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 10e demi-brigade de deuxième formation (2 bataillons)
- 1er bataillon de la 82e demi-brigade de deuxième formation (1 bataillon)
Historique
Le 10e régiment d'infanterie de ligne, fait les campagnes de l'an XII à l'an XIV à l'armée d'Italie, celle de 1806 à 1810 aux armées d'Italie et de Naples, celles de 1811 et 1812 au corps d'observation de réserve de l'armée d'Espagne, au corps d'armée de l'Ebre et à l'armée d'Aragon, celle de 1813 à l'armée d'Aragon et au 11e corps de la Grande Armée, celle de 1814 à l'armée des Pyrénées, à l'armée de réserve du Midi et à l'armée d'Italie et celle de 1815 au 6e corps de la Grande Armée.
11e régiment
Le 11e régiment d'infanterie de ligne est formé à 4 bataillons avec la :
- 11e demi-brigade de deuxième formation (2 bataillons)
- 104e demi-brigade de deuxième formation (2 bataillons)
Historique
Le 11e régiment d'infanterie de ligne, fait les campagnes de l'an XII à l'an XIV dans l'armée de Batavie au camp d'Utrecht, celle de l'an XIV et de 1806 à la Grande Armée, aux armées de Dalmatie et d'Italie, en 1809 aux armées d'Italie et de Dalmatie et au 11e corps de l'armée d'Allemagne, en 1810 à l'armée d'Illyrie, celles de 1811, 1812 et 1813 aux armées de Catalogne et d'Aragon, en 1814 aux armées de Lyon et des Pyrénées et en 1815 au 6e corps de la Grande Armée.
12e régiment
Le 12e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 12e demi-brigade de deuxième formation (2 bataillons)
- 3e bataillon de la 86e demi-brigade de deuxième formation (1 bataillon).
Historique
Le 12e régiment d'infanterie de ligne, fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII au camp de Bruges, celles de l'an XIV, de 1806 et de 1807 au 3e corps de la Grande Armée, celles de 1808, 1810 et 1811 aux armées du Rhin, d'Allemagne et en garnison à Dantzig. En 1812 le 12e est au corps d’observation de l'Elbe, en 1813 il est au 1er corps de la Grande Armée et en 1814 au 7e corps de la Grande Armée et une portion du 12e est fait prisonnier de guerre à Anvers. En 1815 il est au 3e corps de la Grande Armée
13e régiment
Le 13e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 13e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 13e régiment d'infanterie de ligne, fait les campagnes de l'an XII et de l'an XII sur la flottille de Boulogne (en), celles de l'an XIV, 1806, 1807 et 1808 aux armées du Frioul et d'Italie, celle de 1809, 1810, 1811 et 1812 à l'armée d'Italie, celle de 1813 aux armées d'Illyrie et d'Italie et en 1814 à l'armée d'Italie. En 1815, il est au 9e corps de la Grande Armée
14e régiment
Le 14e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 14e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 14e régiment d'infanterie de ligne, fait les campagnes de l'an XII et de l'an XII au camp de Saint-Omer, celle de l'an XIV, 1806 et 1807 aux 4e puis 8e corps de la Grande Armée. Pour les campagnes de 1808, 1810 et 1811 le 14e est à l'armée d'Espagne, celle de 1812 aux armées de Catalogne, d'Aragon et au corps d'observation de l'Ebre et celle de 1813 à l'armée d'Aragon. En 1814, le régiment est à l'armée d'Allemagne, en garnison à Dantzig, à l'armée des Pyrénées et au corps de réserve du Midi. En 1815, il est au 7e corps de la Grande Armée.
15e régiment
Le 15e régiment d'infanterie de ligne est formé à 4 bataillons avec les :
Historique
Le 15e régiment d'infanterie de ligne, est de l'an XII à 1806 en garnison à Brest. En 1807 il au 6e corps de la Grande Armée puis au corps d'observation de la Gironde, en 1808 à l'armée de Portugal et à la division d'observation des Pyrénées-Occidentales, en 1809 aux armées d'Espagne et de Portugal. De 1810 à 1812 le 15e est aux armées de Portugal et d'Espagne. En 1813 le régiment est aux armées d'Espagne et de Portugal, au 6e corps de la Grande Armée et au corps d'observation de Bavière. En 1814 et 1815 il est à la Grande Armée.
16e régiment
Le 16e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 16e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 16e régiment d'infanterie de ligne, fait la campagne de l'an XII à l'armée d'Italie en garnison à Alexandrie. En l'an XIII, XIV et 1806, il est embarqué sur l'escadre de Toulon, en 1807 il est à l'armée d'Italie et au corps d'observation de la Grande Armée. En 1808 le 16e est au 4e corps de la Grande Armée et au corps d'observation des Pyrénées-Occidentales, en 1809 et 1810 il est au 7e corps de l'armée d'Espagne, au 4e corps de l'armée d'Allemagne, au corps d'observation de la Hollande et à l'armée de Catalogne, en 1811 et 1812 aux armées de Catalogne et d'Aragon, en 1813 à l'armée d'Aragon et en 1814 6e corps de la Grande Armée, sous Lyon, à l'armée d'Italie et à l'armée de réserve du Midi. En 1815 il est au 9e corps de la Grande Armée.
17e régiment
Le 17e régiment d'infanterie de ligne est formé à 4 bataillons avec les :
- 17e demi-brigade de deuxième formation (2 bataillons)
- 41e demi-brigade de deuxième formation (2 bataillons)
Historique
Le 17e régiment d'infanterie de ligne, fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII aux camps d'Utrecht et de Bruges, celle de l'an XIV au 3e corps de la Grande Armée, celles de 1806, de 1807 et de 1808 au 3e corps de la Grande Armée, à l'armée des Côtes et au camp de Boulogne, celles de 1809 et 1810 au 3e corps de l'armée d'Allemagne. Le 17e fait les campagnes de 1811 et 1812 à l'armée d'Allemagne et au corps d'observation de l'Elbe, celle de 1813 au 1er corps de la Grande Armée et tient garnison à Stettin et en 1814 à la Grande Armée en Allemagne ou il est fait prisonnier de guerre. En 1815 il est au 1er corps de la Grande Armée.
18e régiment
Le 18e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 18e demi-brigade de deuxième formation (2 bataillons)
Historique
Le 18e régiment d'infanterie de ligne, fait les campagnes de l'an XIV, 1806 et à 1807 au 4e corps de la Grande Armée, celle de 1808 au 4e corps de la Grande Armée et en garnison à Dantzig, celles de 1809 et 1810 aux armées du Rhin et d'Allemagne celle de 1811 au 4e corps de l'armée d'Allemagne, au corps d'observation de Hollande et au camp d'Utrecht, celles de 1812 et 1813 au 3e corps de la Grande Armée et celle de 1814 au 2e corps de la Grande Armée et en garnison à Magdebourg. En 1815 il est au 5e corps de l'armée du Rhin.
19e régiment
Le 19e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 19e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 19e régiment d'infanterie de ligne, fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII au camp de Saint-Omer et à l'armée de Hanovre, celle de l'an XIV et de 1806 aux armées de Hanovre, de Hollande et à l'armée des Côtes, celles de 1807 et 1808 au camp de Boulogne, au corps d'observation de la Gironde et au corps du prince de Ponte-Corvo. De 1807 à 1811 une portion du 19e régiment fut détaché au camp de Boulogne. Le 19e fait les campagnes de 1809, 1810 et 1811 aux armées d'Allemagne, d'Espagne et de Portugal, celles de 1812, 1813 et 1814 au 2e corps de la Grande Armée, au corps d'observation de l'Elbe et est en garnison à Custrin et à Magdebourg. En 1815, il est au 1er corps de la Grande Armée
20e régiment
Le 20e régiment d'infanterie de ligne est formé à 4 bataillons avec les :
- 20e demi-brigade de deuxième formation (2 bataillons)
- 91e demi-brigade de deuxième formation (2 bataillons)
Historique
Le 20e régiment d'infanterie de ligne, est organisé le 1er ventôse an XII () et fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII à l'ile d'Elbe, en Corse, en Ligurie et à Gênes, celle de l'an XIV à l'armée d'Italie, celle de 1806, au 8e corps de la Grande Armée, à l'armée d'Italie et à l'armée de Naples, celles de 1807, 1808 et 1810 aux armées de Naples et d'Italie, celle de 1811 au corps d'observation de réserve de l'armée d'Espagne, celles de 1812 et 1813 au corps d'observation de l'Ebre, aux armées de Catalogne et d'Aragon et celle de 1814 aux armées des Pyrénées, d'Italie et de Lyon. En 1815, il est au 7e corps de la Grande Armée.
21e régiment
Le 21e régiment d'infanterie de ligne est formé à 4 bataillons avec les :
- 21e demi-brigade de deuxième formation (2 bataillons)
- 109e demi-brigade de deuxième formation (2 bataillons)
Historique
Le 21e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII à l'armée de Hollande et au camp de Bruges, celles de l'an XIV, 1806, 1807 et 1808 au 5e corps de la Grande Armée, celles de 1809 et 1810 aux armées du Rhin et d'Allemagne, celles de 1811, 1812 et 1813 au 1er corps de la Grande Armée, à Hambourg et au corps d'observation de l'Elbe et celle de 1814, en garnison à Anvers et à Juliers ou il est fait prisonnier de guerre. En 1815, il est au 1er corps de la Grande Armée.
22e régiment
Le 22e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 22e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 22e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII au camp de Saint-Omer, celle de l'an XIV et de 1806 au corps d'armée du centre et à l'armée du Nord, celles de 1807 et 1808 aux 8e et 4e corps de la Grande Armée et en garnison à Dantzig. En 1809 le 22e est à l'armée du Rhin, au 10e corps de la Grande Armée et à l'armée d'Espagne, en 1810, 1811 et 1812 il est aux armées d'Espagne et de Portugal, en 1813 aux armées de Portugal et du Nord de l'Espagne et en 1814 il est à l'armée de Hollande et en garnison à Maestricht. En 1815, il est au 3e corps de la Grande Armée et participe à la bataille de Waterloo.
23e régiment
Le 23e régiment d'infanterie de ligne est formé à 4 bataillons avec les :
- 23e demi-brigade de deuxième formation (2 bataillons)
- 73e demi-brigade de deuxième formation (2 bataillons)
Historique
Le 23e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII sur l'escadre de Toulon, celle de l'an XIV, de 1806, de 1807 et 1808 aux armées d'Italie et de Dalmatie, celle de 1809 au 11e corps de la Grande Armée, celles de 1810, 1811, 1812 et 1813 aux armées d'Illyrie, d'Espagne, de Catalogne et au corps d'observation de l'Ebre, celle de 1814 aux armées sous Mayence et de Lyon. En 1815 le 23e est aux 2e et 3e corps de la Grande Armée.
24e régiment
Le 24e régiment d'infanterie de ligne est formé à 4 bataillons avec les :
- 24e demi-brigade de deuxième formation (2 bataillons)
- 1er et 2e bataillons de la 49e demi-brigade de deuxième formation (2 bataillons)
Historique
Le 24e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII au camp de Brest et à l'île d'Ouessant, celle de l'an XIV, 1806 et 1807 au 7e corps de la Grande Armée, celle de 1808 à la Grande Armée et à l'armée d'Espagne; une portion du 24e resta attachée au 7e corps de la Grande Armée et tint garnison à Dantzig de 1808 à 1814 ou elle fut faite prisonnière de guerre. Le 24e régiment fait les campagnes de 1809, 1810, 1811, 1812 et 1813 à l'armée d'Espagne et celle de 1814 à l'armée de Lyon. En 1815 le 24e est au 7e corps de la Grande Armée.
25e régiment
Le 25e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 25e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 25e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII au camp de Bruges, celle de l'an XIV au 3e corps de la Grande Armée, celle de 1806 à l'armée des côtes et au 3e corps de la Grande Armée. Le détachement attaché à l'armée des côtes fit partie du camp de Boulogne de 1807 à 1809, époque à laquelle il se rendit en Allemagne. Le 25e fait les campagnes de 1809 et 1810 aux armées d'Allemagne et d'Espagne, celles de 1811 et 1812 aux armées de Portugal, d'Espagne et au corps d'observation de l'Elbe, celle de 1813 au 1er corps de la Grande Armée et en garnison à Stettin et celle de 1814 1er et 6e corps de la Grande Armée et est fait prisonnier de guerre à Landrecies.
26e régiment
Le 26e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec les :
- 26e demi-brigade de deuxième formation (2 bataillons)
- 1er bataillon la 74e demi-brigade de deuxième formation (1 bataillon)
Historique
Le 26e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII au camp de Bayonne et dans les cantonnements de Saintes, d'Angoulême et de Périgueux. Embarqué sur l'escadre d'Aix, le 21 nivôse an XIII (), pour la Guadeloupe et la Martinique, le régiment reste aux colonies jusqu'en 1811. En 1810, le régiment est renforcé par une partie de la 89e demi-brigade revenue de Saint-Domingue[4].
La portion de ce corps rentrée en France à la fin de 1806, fit, sur le continent, la campagne de 1807 au corps d'observation de la Gironde; celles de 1808, 1809, 1810, 1811 et 1812 aux armées d'Espagne et de Portugal, celle de 1813 à l'armée d'Aragon et au corps d'observation de Bavière, celle de 1814 au 2e corps de la Grande Armée, à Mayence et à l'armée des Pyrénées. En 1815 il est à l'armée de la Vendée et à la bataille des Échaubrognes.
27e régiment
Le 27e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 27e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 27e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII à l'armée d'Helvétie et au camp de Montreuil, celle de l'an XIV, 1806 et 1807 au 6e corps de la Grande Armée et pour celle de 1808 une partie du régiment est en garnison à Dantzig et une autre partie à l'armée d'Espagne. Pour les campagnes de 1809 et 1810 le 27e est aux armées d'Espagne, de Portugal et d'Allemagne, celles de 1811 et 1812 aux armées d'Espagne, de Portugal et au camp de Bayonne, celle de 1813 aux armées de Portugal, d'Espagne, au corps d'observation de Mayence et au corps d'observation de Bavière et celle de 1814 à l'armée des Pyrénées. En 1815, après la bataille de Waterloo, il est fait prisonnier à Givet.
28e régiment
Le 28e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 28e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 28e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII au camp de Saint-Omer, celle de l'an XIV, de 1806 et 1807 au 4e corps de la Grande Armée, à l'armée des côtes et au camp de Boulogne ou une portion du régiment reste dans le camp de 1807 à 1812. Le 28e fait les campagnes de 1809, 1810, 1811 et 1812 aux armées d'Espagne, de Portugal et au camp de Bayonne, celle de 1813 à l'armée d'Espagne, à la Grande Armée, au corps d'observation de Mayence et au corps d'observation de Bavière, celle de 1814 au 8e et au 7e corps de la Grande Armée et il estf fait prisonnier de guerre à Saint-Omer). En 1815 il est au 1er corps de la Grande Armée.
29e régiment
Le 29e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 29e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 29e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII dans le Piémont et dans la Ligurie, celle de l'an XIII à 1810 aux armées de Naples et d'Italie, celle de 1812 à 1815 à la Grande Armée et celle de 1814 à Dantzig et à Hambourg. En 1815 il est au 1er corps de la Grande Armée.
30e régiment
Le 30e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 30e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 30e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII au camp de Bruges, celle de l'an XIV, 1806 et 1807 au 3e corps de la Grande Armée celle de 1808 en partie au 5e corps de la Grande Armée et en partie à Dantzig, celle de 1809, 1810 et 1811 aux armées du Rhin et d'Allemagne, celles de 1812 et 1813 au corps d'observation de l'Elbe et celle de 1814 à Hambourg et à Luxembourg. En 1815 il est à l'armée de la Moselle[5].
31e régiment
Le 31e régiment d'infanterie de ligne n'a pas été formé, le no 31 est resté vacant.
Historique
Le 1er bataillon de la 31e demi-brigade de deuxième formation ayant été incorporé dans le 7e régiment et le 2e régiment dans le 105e régiment, le no 31 resta vacant.
32e régiment
Le 32e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 32e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 32e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII au camp de Montreuil, celles de l'an XIV et de 1806 au 3e corps de la Grande Armée, celle de 1807 au 1er corps de la Grande Armée, au camp de Saint-Malo et au corps d'observation de la Gironde, celle de 1808 au 1er corps de la Grande Armée, en garnison à Dantzig, aux armées de Portugal et d'Espagne, celle de 1809, 1810 1811 et 1812 à l'armée d'Espagne, celle de 1813 à l'armée du midi, d'Espagne, au corps d'observation de Mayence et au corps d'observation de Bavière et pour celle de 1814 une partie à l'armée de réserve du Midi de l'Espagne et à l'armée des Pyrénées et une autre partie est faite prisonnière de guerre à Mayence. En 1815 il est à l'armée du Rhin et au 5e corps de la Grande Armée.
33e régiment
Le 33e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 33e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 33e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII au camp de Bruges, celle de l'an XIV, 1806, 1807 et 1808 au 5e corps de la Grande Armée et en garnison à Dantzig, celle de 1809 et 1810 à l'armée d'Allemagne, celles de 1811, 1812 et 1813 au corps d'observation de l'Elbe et lors de celle de 1814, il est fait prisonnier de guerre à Luxembourg. En 1815 il est au 5e corps de la Grande Armée.
34e régiment
Le 34e régiment d'infanterie de ligne est formé à 4 bataillons avec les :
- 34e demi-brigade de deuxième formation (2 bataillons)
- 80e demi-brigade de deuxième formation (2 bataillons)
Historique
Le 34e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII au camp de Saint-Omer, celle de l'an XIV, 1806, 1807 et 1808 au 5e corps de la Grande Armée et en garnison à Dantzig, celles de 1809, 1810, 1811, 1812 et 1813 aux armées d'Espagne et de Portugal et au camp de Bayonne et celle 1814 à l'armée des Pyrénées. En 1815 il est fait prisonnier de guerre à Givet.
35e régiment
Le 35e régiment d'infanterie de ligne est formé à 4 bataillons avec les :
- 35e demi-brigade de deuxième formation (2 bataillons)
- 71e demi-brigade de deuxième formation (2 bataillons)
Historique
Le 35e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII au camp d'Utrecht, celles de l'an XIV au 2e corps de la Grande Armée, celle de 1806 à l'armée d'Italie, celle de 1807 aux armées du Frioul et d'Italie, celles de 1808, 1809, 1810 et 1811 à l'armée d'Italie, celle de 1812 au 5e corps de la Grande Armée et celles de 1813 et 1814 à la au Grande Armée.
36e régiment
Le 36e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 36e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 36e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII au camp de Saint-Omer, celles de l'an XIV, 1806, 1807 et 1808 au 4e corps de la Grande Armée, celles de 1809 à 1813 aux armées d'Espagne et de Portugal.
Une portion de corps est resté au camp de Boulogne de 1807 à 1812. Celui-ci rejoignit à la fin de 1812 le 3e corps de la Grande Armée.
Le 36e fait la campagne de 1814 à l'armée des Pyrénées ou il est fait prisonnier de guerre et en 1815 il est à l'armée du Rhin.
37e régiment
Le 37e régiment d'infanterie de ligne est formé à 4 bataillons avec les :
- 37e demi-brigade de deuxième formation (2 bataillons)
- 38e demi-brigade de deuxième formation (2 bataillons)
Historique
Le 37e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII au camp de Brest. Embarqué en l'an XIII, sur l'escadre ralliée dans le port de Brest, il débarque en Italie en 1806 et fait la campagne suivante au corps d'observation de la Grande Armée, celle de 1808 au 4e corps de l'armée d'Espagne et au 5e corps de l'armée des Pyrénées-Orientales, celle de 1809 aux armées d'Espagne (4e corps) et d'Allemagne(7e corps, celle de 1810 aux armées d'Espagne, de Catalogne, d'Allemagne et au corps d'observation de Hollande, celle de 1811 à l'armée de Catalogne, celles de 1812 et 1813 au 2e corps d'observation de l'Elbe et celles de 1814 et 1815 au 2e corps de la Grande Armée.
38e régiment
Le 38e régiment d'infanterie de ligne n'a pas été formé, le no 38 est resté vacant.
Historique
La 38e demi-brigade de deuxième formation ayant été incorporée dans le 37e régiment, le no 38 resta vacant.
39e régiment
Le 39e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 39e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 39e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII au camp de Montreuil, celles de l'an XIV, 1806 et 1807 au 6e corps de la Grande Armée, celle de 1808 à l'armée d'Espagne, à la Grande Armée et à la garnison de Dantzig, celle de 1809 aux armées d'Espagne, à l'du Rhin et au 2e corps de l'armée d'Allemagne, celle de 1810 aux armées d'Espagne, de Portugal et au 2e corps de l'armée d'Allemagne, celles de 1811 et 1812 aux armées de Portugal, d'Espagne et au camp de Bavonne, celle de 1813 aux armées de Portugal, d'Espagne et au corps d'observation de Mayence et celle de 1814 à l'armée des Pyrénées, à Mayence, à Dantzig et à Landau ou il est fait prisonnier de guerre. En 1815 il est au 5e corps de l'armée du Rhin.
40e régiment
Le 40e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 40e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 40e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII au camp de Saint-Omer, celles de l'an XIV, 1806, 1807 et 1808 au 5e corps de la Grande Armée et à la garnison de Dantzig(1808), celles de 1809 et 1810 à l'armée d'Espagne et au 2e corps de l'armée d'Allemagne, celle de 1811, 1812 et 1813 à l'armée d'Espagne et au 14e corps de la Grande Armée et en 1814 à l'armée des Pyrénées et au 6e corps de la Grande Armée. En 1815 il est au 6e corps de l'armée du Rhin et au 5e corps de l'armée du Nord.
41e régiment
Le 41e régiment d'infanterie de ligne n'a pas été formé, le no 41 est resté vacant.
Historique
La 41e demi-brigade de deuxième formation ayant été incorporé dans le 17e régiment, le no 41 resta vacant.
42e régiment
Le 42e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 42e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 42e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII, de l'an XIII de l'an XIV et de 1806 à l'armée de Naples, celle de 1807 aux armées de Naples et d'Italie, celle de 1808 et de 1809 aux armées d'Italie (5e corps et d'Espagne (7e corps), celles de 1810, 1811 et 1812 aux armées de Catalogne et d'Aragon, celle de 1813 à l'armée de Catalogne et au corps d'observation d'Italie et celle de 1814 aux armées des Pyrénées et d'Italie. En 1815 il est au 7e corps de la Grande Armée.
43e régiment
Le 43e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 43e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 43e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de l'an XII, au camp de Saint-Omer, celui de l'an XIII au corps d'armée du centre, celui de l'an XIV au corps d'armée du centre et au 4e corps de la Grande Armée, celles de 1806 et 1807 au 4e corps de la Grande Armée et à l'armée des Côtes, celle de 1808 aux camps de Boulogne et de Rennes, et au corps de réserve de l'armée d'Espagne, celles de 1809, 1810, 1811 et 1812 à l'armée d'Espagne, celle de 1813 à l'armée d'Espagne et au 4e corps de la Grande Armée et celle de 1814 à l'armée des Pyrénées, au corps de réserve du Midi et au 6e corps de la Grande Armée. En 1815 il est au 8e corps de l'armée du Rhin.
44e régiment
Le 44e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 44e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 44e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII aux camps de Montreuil et de Brest, et au corps d'Irlande, celles de l'an XIV, 1806 et 1807(1) aux 7e et 10e corps de la Grande Armée, celle de 1808 à l'armée d'Espagne, aux camps de Boulogne et de Rennes, celle de 1809 à 1813 aux armées d'Espagne et d'Aragon et celle de 1814 à Hambourg, à l'armée des Pyrénées et au corps de réserve du Midi. En 1815 il est au 4e corps de l'armée de la Moselle.
45e régiment
Le 45e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec les :
- 3e bataillon de la 7e demi-brigade de deuxième formation (1 bataillon)
- 45e demi-brigade de deuxième formation (2 bataillons)
Historique
Le 45e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII dans le Hanovre, celle de l'an XIV, 1806 et 1807 au 1er corps de la Grande Armée, celle de 1808 et 1809 au 1er corps de la Grande Armée, aux armées d'Espagne et au 2e corps de l'armée du Rhin, celle de 1810 à 1813 à la Grande Armée et à l'armée d'Espagne et celle de 1814 à l'armée des Pyrénées et en Hollande ou il est fait prisonnier de guerre à Maestricht. En 1815 il est au 1er corps de la Grande Armée.
46e régiment
Le 46e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 46e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 46e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII au camp de Saint-Omer, celles de lan XIV à 1808 au 4e corps de la Grande Armée, à l'armée des Côtes et au camp de Boulogne, celles de 1809, 1810 et 1811 au camp de Boulogne, aux armées d'Allemagne (4e corps), d'Espagne et de Portugal, celle de 1812 au camp de Boulogne et au 3e corps de la Grande Armée, celle de 1813 au 3e corps de la Grande Armée et au 2e corps du corps d'observation de Minden et en 1814 à la au 2e et 6e corps de la Grande Armée et à la garnison de Magdebourg. En 1815 il est au 1er corps de la Grande Armée.
47e régiment
Le 47e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 47e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 47e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII au camp de Brest, et en l'an XIII et 1806 il est embarqué à Lorient. En 1807, il est au corps d'observation de la Gironde, en 1808 au corps d'observation des Pyrénées et aux armées d'Espagne et de Portugal, en 1809 à l'armée d'Espagne, en 1810 aux armées d'Espagne et de Portugal, en 1811 et 1812 à l'armée de Portugal, en 1813 aux armées de Portugal, d'Espagne et au corps d'observation de Bavière et en 1814 à l'armée des Pyrénées et à Mayence. En 1815 il est au 6e corps de la Grande Armée.
48e régiment
Le 48e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 48e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 48e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII dans le Hanovre, au camp de Bruges, à Anvers et à Berg-op-Zoom, celles de l'an XIV et de 1806 au 3e corps de la Grande Armée, celle de 1807 et 1808 au 3e corps de la Grande Armée et au corps d'observation de l'Escaut, celles de 1809 et 1810 au 3e corps de réserve de l'armée d'Allemagne, celles de 1811 et 1812 à l'armée d'Allemagne, au corps d'observation de l'Elbe et au 1er corps de la Grande Armée et celle de 1814 à Hambourg et 1er corps de la Grande Armée. En 1815, il est au 4e corps de l'armée de la Moselle.
49e régiment
Le 49e régiment d'infanterie de ligne n'a pas été formé, le no 49 est resté vacant.
Historique
La 49e demi-brigade de deuxième formation ayant été incorporé dans le 24e régiment, le no 49 resta vacant.
50e régiment
Le 50e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 50e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 50e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de l'an XII aux armées de Hanovre et de Batavie, celle de l'an XIII sur la flottille d'Anvers et au camp de Montreuil. Lors de cette campagne les 1er et 2e bataillons furent rattachés au 3e corps de la Grande Armée et le 3e bataillon fut rattaché à l'armée des Côtes. Le 50e fait les campagnes de 1806 et 1807 au 6e corps de la Grande Armée et à l'armée des Côtes, celles de 1808 et 1809 au 6e corps de la Grande Armée, à l'armée d'Espagne et au camp de Boulogne, celle de 1810 aux armées d'Espagne, de Portugal, et au corps de réserve de l'armée d'Allemagne, celles de 1811 et 1812 aux armées d'Espagne, de Portugal, celle de 1813 aux 5e et 14e corps de la Grande Armée et aux armées d'Espagne, de Portugal et celle de 1814 à l'armée des Pyrénées et au 6e corps de la Grande Armée. En 1815, il est au 4e corps de l'armée de la Moselle.
51e régiment
Le 51e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 51e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 51e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII au camp de Bruges, celles de l'an XIV, 1806 et 1807 aux 5e, 3e et 2e corps de la Grande Armée, celle de 1808 au corps de réserve de l'armée d'Espagne, au camp de Boulogne et aux garnisons de Magdebourg et de Dantzig. Une partie du 51e resta détaché au camp de Boulogne jusqu'en 1812.
Le régiment fait ensuite les campagnes de 1809, 1810 et 1811 à l'armée d'Espagne, celle de 1812 ; 1812 à l'armée d'Espagne et au 3e corps de la Grande Armée, celle de 1813 à l'armée d'Espagne, aux 9e, 6e et 1er corps de la Grande Armée et au corps d'observation de Bavière et celle de 1814 au 1er corps de la Grande Armée, à l'armée des Pyrénées et tient les garnisons de Wesel et d'Anvers ou il est fait prisonnier de guerre. En 1815, il est au 1er corps de l'armée de la Moselle.
52e régiment
Le 52e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 52e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 52e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII à l'armée d'Italie, celles de l'an XIV et de 1806 aux armées d'Italie et de Naples, celle de 1807 à l'armée de Naples, celle de 1808 aux armées de Naples et d'Italie, celles de 1809 et 1810 à l'armée d'Italie, celles de 1811 et 1812 à la division de réserve de l'armée d'Espagne. Une partie du régiment fut rattaché de 1812 à 1814 à la division active du Piémont. Le 52e fait la campagne de 1813 à l'armée d'Espagne et aux 12e et 7e corps de la Grande Armée et celle de 1814 à l'armée d'Italie et est fait prisonnier de guerre à Gênes. En 1815, il est au 6e corps d'observation du Jura.
Le 3e bataillon du 52e régiment sera l'une des composantes qui formera, le à Mayence, le 104e régiment d'infanterie de ligne.
53e régiment
Le 53e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 53e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 53e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII à 1811 au 8e corps de l'armée d'Italie, celle de 1812 au 4e corps de l'armée d'Italie et celles de 1813 et 1814 au corps d'observation de l'Adige. En 1815, il est au 7e corps de la Grande Armée.
54e régiment
Le 54e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 54e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 54e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII dans le Hanovre, celles de l'an XIV, 1806 et 1807 au 1er corps de la Grande Armée, celle de 1808 au 1er corps de l'armée d'Espagne et à la garnison de Dantzig. Le bataillon du 54e qui était détaché à Dantzig y tint garnison jusqu'en 1814 ou il fut fait prisonnier de guerre. Le régiment fait les campagnes de 1809 et 1810à l'armée d'Espagne et au 2e corps de l'armée d'Allemagne, celles de 1811 et 1812 à l'armée d'Espagne, celle de 1813 à l'armée d'Espagne, au corps d'observation de Mayence, au corps d'observation de Bavière et au 14e corps de la Grande Armée et celle de 1814 au 7e corps de la Grande Armée et dans les garnisons de Mayence et de Maestricht. En 1815, il est au 1er corps de la Grande Armée.
55e régiment
Le 55e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec les :
- 55e demi-brigade de deuxième formation (2 bataillons)
- 1er bataillon de la 110e demi-brigade de deuxième formation (1 bataillon)
Historique
Le 55e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII au camp de Saint-Omer, celle de l'an XIV à l'armée des Cotes et au 4e corps de la Grande Armée, celle de 1806 au 4e corps de la Grande Armée, celle de 1807 au 4e corps de la Grande Armée et au camp de Boulogne, celle de 1808 au camp de Boulogne et au 2e corps de l'armée d'Espagne, celles de l809, 1810 et 1811 à l'armée d'Espagne, celle de 1812 à l'armée d'Espagne, aux 3e et 9e corps de la Grande Armée, celle de 1813 à l'armée d'Espagne, aux 9e, 6e et 1er corps de la Grande Armée et au corps d'observation de Bavière et en 1814 à l'armée des Pyrénées et aux garnisons de Wesel et de Dunkerque ou il est fait prisonnier de guerre. En 1815, il est au 1er corps de la Grande Armée.
56e régiment
Le 56e régiment d'infanterie de ligne est formé à 4 bataillons avec les :
- 56e demi-brigade de deuxième formation (2 bataillons)
- 1er et 2e bataillons de la 68e demi-brigade de deuxième formation (2 bataillons)
Historique
Le 56e régiment d'infanterie de ligne était à Genève en l'an XII, forma la réserve des camps. Il fit les campagnes de l'an XIII, de l'an XIV et de 1806 à l'armée d'Italie, celle de 1807 à l'armée d'Italie et au corps d'observation de la Grande Armée, celle de 1808 au corps d'observation de la Grande Armée et au 5e corps des Pyrénées-Orientales, celle de 1809 au 7e corps de l'armée d'Espagne et au 4e corps de l'armée d'Allemagne, celle de 1810 à l'armée de Catalogne, au 4e corps de l'armée d'Allemagne et au corps d'observation de Hollande, celle de 1811 à l'armée de Catalogne et au camp d'Utrecht, celle de 1812 au corps d'observation de l'Elbe et au 2e corps de la Grande Armée et celles de 1813 et 1814 au 2e corps de la Grande Armée. En 1815, il est au 3e corps de la Grande Armée.
57e régiment
Le 57e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 57e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 57e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII au camp de Saint-Omer et celles de l'an XIV, 1806, 1807 et 1808 au 4e corps de la Grande Armée. Un bataillon de ce régiment tint garnison à Dantzig de 1808 à 1814 date à laquelle il fut fait prisonnier de guerre.
Le 57e fait la campagne de 1809 au 1er corps de l'armée du Rhin et au 2e corps de l'armée d'Allemagne, celle de 1810 au 3e corps de l'armée d'Allemagne, celle de 1811 au 5e corps de l'armée d'Allemagne et au corps d'observation de l'Elbe, celle de 1812 au 1er corps de la Grande Armée et au corps d'observation de l'Elbe, celle de 1813 au 1er corps de la Grande Armée et à la garnison de Stettin et celle de 1814 à Strasbourg ou il est fait prisonnier de guerre. En 1815, il est au 5e corps de l'armée du Rhin.
58e régiment
Le 58e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 58e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 58e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII à l'armée de réserve des camps, celles de l'an XIV et de 1806 aux 3e et 5e corps de la Grande Armée, celle de 1807 à la Grande Armée, au camp de Saint-Lô et au corps d'observation de la Gironde, celle de 1808 au corps d'observation de la Grande Armée, aux armées d'Espagne et de Portugal, celles de 1809 à 1812 à l'armée d'Espagne, celle de 1813 à l'armée d'Espagne, au corps d'observation de Mayence, au 14e corps de la Grande Armée et au corps d'observation de Bavière et celle de 1814 à la Grande Armée et à l'armée des Pyrénées ou il est fait prisonnier de guerre. En 1815, il est au 5e corps de l'armée du Rhin.
59e régiment
Le 59e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 59e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 59e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII au camp de Montreuil et celle de l'an XIV, 1806, 1807 et 1808 au 6e corps de la Grande Armée. Un bataillon de ce régiment tint garnison à Dantzig de 1808 à 1814 date à laquelle il fut fait prisonnier de guerre.
Le 59e fait la campagne de 1809 aux armées d'Espagne, du Rhin et d'Allemagne, celle de 1810 au 2e corps de l'armée d'Allemagne, aux armées d'Espagne et de Portugal, celle de 1811 armées d'Espagne, de Portugal et au camp de Bayonne, celles de 1812 et 1813 aux armées d'Espagne, de Portugal et au 14e corps de la Grande Armée et celle de 1814 à l'armée des Pyrénées. En 1815, il est au 4e corps de l'armée de la Moselle.
60e régiment
Le 60e régiment d'infanterie de ligne est formé à 4 bataillons avec les :
- 60e demi-brigade de deuxième formation (2 bataillons)
- 97e demi-brigade de deuxième formation (2 bataillons)
Historique
Le 60e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII, de l'an XIII et de l'an XIV à l'armée d'Italie, celle de 1806 au 8e corps de la Grande Armée, à l'armée d'Italie et à l'armée de Dalmatie, celles de 1807 et 1808 aux armées de Dalmatie et d'Italie, celle de 1809 à l'armée de Dalmatie et au 11e corps de l'armée d'Allemagne, celle de 1810 à l'armée d'Illyrie, celles de 1811 et 1812 à l'armée de Catalogne, celle de 1813 à l'armée de Catalogne et au 14e corps de la Grande Armée et celle de 1814 aux armées de Lyon et des Pyrénées ou il est fait prisonnier de guerre. En 1815 il est au 8e corps de la Grande Armée.
Le 60e régiment d'infanterie de ligne reprend, le , le nom de 64e régiment d'infanterie de ligne.
Il est licencié le suivant.
61e régiment
Le 61e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 61e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 61e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII au camp de Bruges, celle de l'a XIV au 5e corps de la Grande Armée et celles de 1806, 1807 et 1808 au 5e corps de la Grande Armée. Un bataillon de ce régiment tint garnison à Dantzig de 1808 à 1814 date à laquelle il fut fait prisonnier de guerre. Le 61e fait les campagnes de 1809 et 1810 à l'armée du Rhin et au 3e corps de l'armée d'Allemagne, celles de 1811 et 1812 au corps d'observation de l'Elbe et au 1er corps de la Grande Armée, celle de 1813 aux 1er et 13e corps de la Grande Armée et fut en garnison de Stettin et celle de 1814 à Hambourg et à Sarrelouis. En 1815 il est au 2e corps de la Grande Armée.
62e régiment
Le 62e régiment d'infanterie de ligne est formé à 4 bataillons avec les :
- 62e demi-brigade de deuxième formation (2 bataillons)
- 99e demi-brigade de deuxième formation (2 bataillons)
Historique
Le 62e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII, de l'an XIII et de l'an XIV à l'armée d'Italie, celle de 1806 aux armées d'Italie et de Naples, celles de 1807 à 1810 à l'armée de Naples, celle de 1811 à l'armée de Naples et au corps d'observation d'Espagne, celle de 1812 à l'armée de Portugal, celle de 1813 aux armées de Portugal, d'Espagne et au corps d'observation de Bavière et celle de 1814 au 6e corps de la Grande Armée et à l'armée d'Italie. En 1815 il est au 6e corps de la Grande Armée et à l'armée du Jura.
63e régiment
Le 63e régiment d'infanterie de ligne est formé à 4 bataillons avec les :
- 63e demi-brigade de deuxième formation (2 bataillons)
- 1er bataillon de la 66e demi-brigade de deuxième formation (1 bataillon)
Historique
Le 63e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII aux camps de Montreuil et de Brest et au corps d'Irlande, celle de l'an XIV, 1806 et 1807 au 7e corps de la Grande Armée, celle de 1808 au 1er corps de la Grande Armée. Un bataillon de ce régiment tint garnison à Dantzig de 1808 à 1814 date à laquelle il fut fait prisonnier de guerre.
Le 63e fait les campagnes de 1809 et 1810 aux armées d'Espagne et d'Allemagne, celles de 1811 et 1812 à l'armée d'Espagne, celle de 1813 à l'armée d'Espagne, au corps d'observation de Mayence, au 14e corps de la Grande Armée et au corps d'observation de Bavière et celle de 1814 à Mayence et à l'armée des Pyrénées ou il est fait prisonnier de guerre. En 1815 il est au 4e corps de l'armée de la Moselle.
64e régiment
Le 64e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 64e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 64e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII au camp de Saint-Omer, celles de l'an XIV, 1806, 1807 et 1808 au 5e corps de la Grande Armée, celles de 1809 et 1810 aux armées d'Espagne et d'Allemagne, celles de 1811 et 1812 à l'armée d'Espagne, celle de 1813 à l'armée d'Espagne, au corps d'observation de Mayence et au 14e corps de la Grande Armée et celle de 1814 à l'armée des Pyrénées et au corps de réserve du Midi ou il est fait prisonnier de guerre. En 1815 il est aux 2e et 3e corps de la Grande Armée.
Le , le 64e régiment d'infanterie de ligne est licencié et versé au 60e régiment d'infanterie de ligne.
Conformément à l'article 2 de l'ordonnance du 12 mai 1814 il est reformé le même jour à Metz avec les :
65e régiment
Le 65e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 65e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 65e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII au camp de Brest et au corps d'Irlande, celle de 1806 aux armées du Nord et de Batavie et prend garnison à Anvers celle de 1807 au 3e corps de la Grande Armée et au corps d'observation de l'Escaut, celle de 1808 au 3e corps de la Grande Armée et en garnison à Dantzig, celle de 1809 au 5e corps de l'armée d'Allemagne à l'armée d'Espagne, celles de 1810, 1811 et 1812 aux armées d'Espagne et de Portugal, celle de 1813 aux armées d'Espagne, de Portugal et au 14e corps de la Grande Armée et celle de 1814 aux 1er et 6e corps de la Grande Armée, au corps de réserve du Midi et à l'armée des Pyrénées. En 1815 il est aux 6e corps de la Grande Armée
66e régiment
Le 66e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec les :
Historique
Le 66e régiment d'infanterie de ligne est réorganisé à la Rochelle, par arrêté du 12 floréal an XII ().
Le 66e fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII à la Guadeloupe, tout en gardant son dépôt à la Rochelle, celle de 1806 à la Guadeloupe et au camp volant de la Vendée, celle de 1807 à la Guadeloupe et au corps d'observation de la Gironde, celle de 1808 à la Guadeloupe et à l'armée de Portugal, celles de 1809 et 1810 à la Guadeloupe, aux armées d'Espagne et de Portugal. En 1810, le régiment est renforcé par une partie de la 89e demi-brigade revenue de Saint-Domingue[4].
Il fait les campagnes de 1811 et 1812 à la Guadeloupe et à l'armée de Portugal, celle de 1813 aux armées d'Espagne, de Portugal et au corps d'observation de Bavière et celle de 1814 au 6e corps de la Grande Armée et à l'armée des Pyrénées ou il est fait prisonnier de guerre. En 1815 il est aux 8e corps de la Grande Armée.
67e régiment
Le 67e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 67e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 67e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII dans la Ligurie. Le 2e bataillon est embarqué sur l'escadre de Toulon dans le mois de germinal an XIII (). Le régiment fait les campagnes de l'an XIV et 1806 à l'armée d'Italie, au camp volant d'Alexandrie, celle de 1807 à l'armée d'Italie et au corps d'observation de la Grande Armée, celles de 1808 et 1809 à l'armée d'Espagne et au 4e corps de la Grande Armée, celle de 1810 aux armées d'Espagne, de Catalogne, au 4e corps de l'armée d'Allemagne et au corps d'observation de Hollande, celles de 1811 et 1812 à l'armée de Catalogne, celle de 1813 à l'armée de Catalogne et au 7e corps de la Grande Armée et celle de 1814 à l'armée d'Italie. En 1815 il est aux 7e et 8e corps de la Grande Armée.
Le 3e bataillon du 67e régiment sera l'une des composantes qui formera, le à Mayence, le 104e régiment d'infanterie de ligne.
68e régiment
Le 68e régiment d'infanterie de ligne n'a pas été formé, le no 68 est resté vacant.
Historique
Les 1er et 2e bataillon de la 68e demi-brigade de deuxième formation ayant été incorporé dans le 56e régiment, le no 68 resta vacant.
69e régiment
Le 69e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 69e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 69e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII au camp de Montreuil, celles de l'an XIV, 1806 et 1807 au 6e corps de la Grande Armée, celle de 1808 au 6e corps de la Grande Armée, en garnison à Dantzig et à l'armée d'Espagne, celles de 1809 et 1810 aux armées d'Espagne et de Portugal et au 2e corps de l'armée d'Allemagne, celles de 1811 et 1812 aux armées d'Espagne, de Portugal et au camp de Bayonne, celle de 1813 aux armées d'Espagne, de Portugal et au 14e corps de la Grande Armée et celle de 1814 à l'armée des Pyrénées et au corps de réserve du Midi. En 1815 il est au 4e corps de l'armée de la Moselle et au 4e corps de l'armée du Nord
70e régiment
Le 70e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 70e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 70e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII au camp de Brest, celle de l'an XIV et de 1806 à l'armée des côtes de Brest, celle de 1807 au corps d'observation de la Gironde, celle de 1808 aux armées d'Espagne, de Portugal et au corps d'observation des Pyrénées-Occidentales, celles de 1809 et 1810 à l'armée d'Espagne, celles 1811 et 1812 à l'armée de Portugal, celle de 1813 aux armées de Portugal, d'Espagne, au 6e corps de la Grande Armée et au corps d'observation de Bavière et celle de 1814 au 6e corps de la Grande Armée et à l'armée des Pyrénées. En 1815 il est au 3e corps de la Grande Armée.
71e régiment
Le 71e régiment d'infanterie de ligne n'a pas été formé, le no 71 est resté vacant jusqu'en 1840.
Historique
La 71e demi-brigade de deuxième formation ayant été incorporée dans le 35e régiment, le no 71 resta vacant.
72e régiment
Le 72e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 72e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 72e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII au camp de Saint-Omer, celles de l'an XIV et de 1806 à l'armée du Nord et en garnison à Anvers, celle de 1807 au 8e corps de la Grande Armée et au corps d'observation de l'Escaut, celle de 1808 au 4e corps de la Grande Armée et en garnison à Dantzig, celles de 1809, 1810 et 1811 au 4e corps de la Grande Armée. Une portion du régiment fit partie du camp de Boulogne de 1810 à 1812. En 1814 le 72e est au 3e corps de la Grande Armée et en 1815 au 2e corps de l'armée du Nord.
73e régiment
Le 73e régiment d'infanterie de ligne n'a pas été formé, le no 73 est resté vacant.
Historique
La 73e demi-brigade de deuxième formation ayant été incorporée dans le 23e régiment, le no 73 resta vacant.
74e régiment
Le 74e régiment d'infanterie de ligne n'a pas été formé, le no 74 est resté vacant.
Historique
Le 1er bataillon de la 74e demi-brigade de deuxième formation ayant été incorporé dans le 26e régiment, et le 2e bataillon ayant été incorporé dans le 89e régiment, le no 74 resta vacant.
75e régiment
Le 75e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 75e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 75e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII au camp de Saint-Omer, celle de l'an XIV au 4e corps de la Grande Armée celles de 1807 et 1808 au 4e corps de la Grande Armée et à l'armée des côtes, celle de 1808 au 4e corps de la Grande Armée et à l'armée d'Espagne, celles de 1809, 1810 et 1811 aux armées d'Espagne, de Portugal et au corps de réserve de l'armée d'Allemagne, celle de 1812 à l'armée d'Espagne, celle de 1813 à l'armée d'Espagne et au 4e corps de la Grande Armée et celle de 1814 à l'armée des Pyrénées et à l'armée de réserve du Midi ou il est fait prisonnier de guerre. En 1815 il est au 4e corps de la Grande Armée.
76e régiment
Le 76e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 76e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 76e régiment d'infanterie de ligne[6] fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII à l'armée de Hanovre, celle de l'an XIV, 186 et 1807 au 6e corps de la Grande Armée, celle de 1808 à l'armée d'Espagne avec un bataillon en garnison à Dantzig, celles de 1809 et 1810 aux armées d'Espagne, de Portugal et au 2e corps de l'armée d'Allemagne, celles de 1811 et 1812 aux armées de Portugal, d'Espagne et au camp de Bayonne, celle de 1813 aux armées de Portugal, d'Espagne et au 14e corps de la Grande Armée et celle de 1814 à l'armée des Pyrénées et garnison de Sarrelouis ou il est fait prisonnier de guerre. En 1815 il est au 4e corps de l'armée de la Moselle.
77e régiment
Le 77e régiment d'infanterie de ligne n'a pas été formé, le no 77 est resté vacant.
Historique
La 77e demi-brigade de deuxième formation ayant été incorporé dans le 79e régiment, le no 77 resta vacant.
78e régiment
Le 78e régiment d'infanterie de ligne n'a pas été formé, le no 78 est resté vacant.
Historique
La 78e demi-brigade de deuxième formation ayant été incorporé dans le 2e régiment, le no 78 resta vacant.
79e régiment
Le 79e régiment d'infanterie de ligne est formé à 4 bataillons avec les :
- 77e demi-brigade de deuxième formation (2 bataillons)
- 79e demi-brigade de deuxième formation (2 bataillons)
Historique
Le 79e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII au camp de Bayonne, celles de l'an XIV, 106, 1807 et 1808 au 8e corps de la Grande Armée, aux armées d'Italie et de Dalmatie, celle de 1809 au 11e corps de l'armée d'Allemagne, celle de 1810 à l'armée d'Illyrie, celles de 1811 et 1812 à l'armée de Catalogne, celle de 1813 à l'armée de Catalogne et au 14e corps de la Grande Armée et celle de 1814 aux armées des Pyrénées et de Lyon ou il est fait prisonnier de guerre. En 1815 il est au 8e corps de la Grande Armée.
80e régiment
Le 80e régiment d'infanterie de ligne n'a pas été formé, le no 80 est resté vacant.
Historique
La 80e demi-brigade de deuxième formation ayant été incorporé dans le 34e régiment, le no 80 resta vacant.
81e régiment
Le 81e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 81e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 81e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de l'an XII (1803) à l'armée d'Italie, celle de l'an XIII (1804) à l'armée de Réserve et sur la flottille du Havre, celle de l'an XIV (1805) à l'armée d'Italie, celle de 1806 au 8e corps de la Grande Armée, aux armées d'Italie et de Dalmatie, celles de 1807, 1808 et 1809 aux armées de Naples et de Dalmatie, celle de 1810 aux armées d'Illyrie et d'Italie, celles de 1811 et 1812 à l'armée de Catalogne et au corps d'observation de réserve, celle de 1813 aux armées de Catalogne, d'Aragon et au 4e corps de la Grande Armée, celle de 1814 aux armées des Pyrénées et de Lyon ou il est fait prisonnier de guerre. En 1815 il est au 8e corps de la Grande Armée.
82e régiment
Le 82e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec les :
- 3e bataillon de la 37e demi-brigade de deuxième formation (1 bataillon incomplet)
- 3e bataillon de la 82e demi-brigade de deuxième formation (1 bataillon incomplet)
- 3e bataillon de la 84e demi-brigade de deuxième formation (1 bataillon incomplet)
- 2e bataillon de la 107e demi-brigade de deuxième formation (1 bataillon incomplet)
Historique
Le 82e régiment d'infanterie de ligne commença à se réorganiser aux Sables-d'Olonne dans le mois de frimaire an XII (). Le 82e fait la campagne de 1807 au corps d'observation de la Gironde, celle de 1808 à l'armée de Portugal, celle de 1809 à l'armée d'Espagne, celle de 1810 aux armées d'Espagne et de Portugal. En 1810, le régiment est renforcé par une partie de la 89e demi-brigade revenue de Saint-Domingue[4].
Il fait les campagnes de 1811 et 1812 à l'armée de Portugal, celle de 1813 à l'armée d'Espagne et au corps d'observation de Bavière et celle de 1814 à l'armée des Pyrénées ou il est fait prisonnier de guerre. En 1815 il est au 8e corps de la Grande Armée.
Une portion du 82e régiment d'infanterie de ligne est restée dans les colonies, et y a fait les campagnes de l'an XII à 1814.
83e régiment
Le 83e régiment d'infanterie de ligne n'a pas été formé, le no 83 est resté vacant.
Historique
Les 1er et 2e bataillons de la 83e demi-brigade de deuxième formation ayant été incorporé dans le 3e régiment, et le 3e bataillon ayant été incorporé dans le 89e régiment d'infanterie de ligne le no 83 resta vacant.
84e régiment
Le 84e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec les :
Historique
Le 84e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII, de l'an XII et de l'an XIV à l'armée de Batavie et au camp d'Utrecht, celle de 1806 à la Grande Armée, aux armées de Batavie et d'Italie, celles de 1807 à 1811 à l'armée d'Italie, celle de 1812 à l'armée d'Italie et au 4e corps de la Grande Armée, celle de 1813 au 4e corps de la Grande Armée et en garnison à Glogau et celle de 1814 à l'armée d'Italie. En 1815 il est au 6e corps de la Grande Armée.
85e régiment
Le 85e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 85e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 85e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII au camp de Bruges, celles de l'an XIV, 1806, 1807 et 1808 au 3e corps de la Grande Armée. Un bataillon du 85e resta à Dantzig, de 1808 à 1814.
Le régiment fait les campagnes 1809 et 1810 à l'armée du Rhin, devenue 3e corps de l'armée d'Allemagne, celles de 1811 et 1812 au corps d'observation de l'Elbe et au 1er corps de la Grande Armée, celle 1813 au 1er corps de la Grande Armée et celle de 1814 au 6e corps de la Grande Armée où il est fait prisonnier de guerre. En 1815 il est au 1er corps de la Grande Armée.
86e régiment
Le 86e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec les :
- 1er et 2e bataillons de la 86e demi-brigade de deuxième formation (2 bataillons incomplet)
- 2e et 3e bataillons de la 110e demi-brigade de deuxième formation (2 bataillons incomplets)
- 3e bataillon de la 71e demi-brigade de deuxième formation (1 bataillon incomplet)
- 3e bataillon de la 90e demi-brigade de deuxième formation (1 bataillon incomplet)
Historique
Réorganisé à Pau et à Bayonne, le 12 floréal an XII (), le 86e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de l'an XIV au camp volant de la Vendée, celle de 1807 au corps d'observation de la Gironde, celle de 1808 aux armées de Portugal, d'Espagne et au corps d'observation des Pyrénées-Occidentales, celle de 1809 à l'armée d'Espagne, celle de 1810 aux armées d'Espagne et de Portugal, celle de 1811 à l’armée de Portugal et au corps d'observation de Bayonne, celles de 1812 et 1813 aux armées de Portugal, de réserve de Bayonne et au corps d'observation de Bavière et celle de 1814 à l'armée des Pyrénées et aux 2e et 6e corps de la Grande Armée. En 1815 il est au 3e corps de la Grande Armée.
87e régiment
Le 87e régiment d'infanterie de ligne n'a pas été formé, le no 87 est resté vacant.
Historique
La 87e demi-brigade de deuxième formation ayant été incorporée dans le 5e régiment d'infanterie de ligne le no 87 resta vacant.
88e régiment
Le 88e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 88e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 88e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII au camp de Saint-Omer, celle de l'an XIV au 5e corps de la Grande Armée, celles de 1806 et 1807 aux 3e, 4e et 5e corps de la Grande Armée, celle de 1808 au 5ecorps de la Grande Armée et en garnison à Dantzig. La portion du 88e restée à Dantzig y séjourna de 1808 à 1814. Le régiment fait les campagnes de 1809 et de 1810 aux armées d'Espagne, du Rhin et au 2e corps de l'armée d'Allemagne, celles de 1811 et de 1812 à l'armée d'Espagne, celle de 1813 à l'armée d'Espagne et au corps d'observation de Bavière et celle de 1814 au 6ecorps de la Grande Armée. En 1815 il est au 3e corps de la Grande Armée.
89e régiment
La réorganisation de ce corps est confuse, les sources n'étant pas franchement très claires :
1 - Une première source[7] indique :
Le 89e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec les :
- 2e bataillon de la 74e demi-brigade de deuxième formation (1 bataillon incomplet)
- 3e bataillon de la 49e demi-brigade de deuxième formation (1 bataillon incomplet)
- 3e bataillon de la 60e demi-brigade de deuxième formation (1 bataillon incomplet)
- 3e bataillon de la 74e demi-brigade de deuxième formation (1 bataillon incomplet)
- 3e bataillon de la 83e demi-brigade de deuxième formation (1 bataillon incomplet)
- 3e bataillon de la 98e demi-brigade de deuxième formation (1 bataillon incomplet)
Il n'est pas indiqué si le no 89 devient vacant.
2 - Une deuxième source[8] indique :
La 89e demi-brigade ayant été incorporée dans les corps coloniaux, le no 89 resta vacant à l'organisation de l'an XII.
Les hommes non incorporés de l'ancienne 89e rentrèrent en France en , et rejoignirent le 86e régiment.
Le cadre revenu de Saint-Domingue depuis cette époque fut réparti dans les 26e, 66e et 82e régiments d'infanterie de ligne. On eut le projet de réorganiser ce corps en 1811, à Besançon, où un cadre s'était déjà rendu, mais cette mesure resta sans exécution.
Le no 89 devient vacant.
3 - Une troisième source[9] indique :
Le 1er bataillon, resté en France, est versé dans le 84e régiment d'infanterie de ligne[10]. Les 2e et 3e bataillons, de ce corps ont participé à l'expédition de Saint-Domingue. Ces bataillons entrèrent dans la composition de la nouvelle 89e demi-brigade formée aux colonies () et mis à la disposition du ministre de la Marine et composée de
- 3e bataillon de la 60e demi-brigade
- 2e bataillon de la 74e demi-brigade[11]
- Un détachement de la 77e demi-brigade.
- 3e bataillon de la 83e demi-brigade
pour former une nouvelle 89e demi-brigade, qui est versée, en , dans la 5e demi-brigade[12].
Le no 89 devient vacant.
4 - Une quatrième source[13] indique :
Le 89e régiment, lors de sa rentrée en France en 1810 a été incorporé dans les 26e, 66e et 82e régiments d'infanterie de ligne.
Le no 89 devient vacant.
- Conclusion
Quel que soit l'amalgame de cette unité, les sources sont concordantes pour indiquer, finalement, que le no 89 resta (ou devint vacant, comme le confirme l'ordonnance du 12 mai 1814.
90e régiment
Le 90e régiment d'infanterie de ligne n'a pas été formé, le no 90 est resté vacant.
Historique
Les 1er et 2e bataillons de la 90e demi-brigade de deuxième formation ayant été incorporés dans le 93e régiment d'infanterie de ligne et le 3e bataillon ayant été incorporé dans le 86e régiment d'infanterie de ligne, le no 90 resta vacant.
91e régiment
Le 91e régiment d'infanterie de ligne n'a pas été formé, le no 91 est resté vacant.
Historique
La 91e demi-brigade de deuxième formation ayant été incorporée dans le 20e régiment d'infanterie de ligne, le no 91 resta vacant.
92e régiment
Le 92e régiment d'infanterie de ligne est formé à 4 bataillons avec les :
- 92e demi-brigade de deuxième formation (2 bataillons)
- 98e demi-brigade de deuxième formation (2 bataillons)
Historique
Le 92e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII au camp d'Utrecht, celle de l'an XIV au 2e corps de la Grande Armée, celles de 1806 et 1807 aux armées du Frioul et d'Italie, celles de 1808 à 1811 à l'armée d'Italie, celle de 1812 au 4e corps de la Grande Armée, celle de 1813, 1814 et 1815 à la Grande Armée.
93e régiment
Le 93e régiment d'infanterie de ligne est formé à 4 bataillons avec les :
- 90e demi-brigade de deuxième formation (2 bataillons)
- 93e demi-brigade de deuxième formation (2 bataillons)
Historique
Le 93e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII, de l'an XIII, de l'an XIV et de 1806 à l'île de Ré, celle de 1807 à l'armée d'Italie et au corps d'observation de la Grande Armée, celle de 1808 au corps d'observation de la Grande Armée, à l'armée d'Espagne et au corps d'observation des Pyrénées-Orientales, celles de 1809 et 1810 aux armées d'Espagne et de Catalogne, au 4e corps de l'armée d'Allemagne et au corps d'observation de Hollande, celle de 1811 à l'armée de Catalogne et aux camps d'Utrecht et de Wesel, celles de 1812 et 1813 au 3e corps de la Grande Armée et au corps d'observation de Minden et celle de 1814 à la Grande Armée et à la garnison de Magdebourg. En 1815 il est au 2e corps de la Grande Armée.
94e régiment
Le 94e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 94e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 94e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII, de l'an XIII à l'armée de Hanovre, celle de l'an XIV, 1806 et 1807 au 1er corps de la Grande Armée, celles de 1808 à 1812 à l'armée d'Espagne, celles de 1813 et 1814 à l'armée d'Espagne et au corps d'observation de Bavière. En 1815 il combat en France.
95e régiment
Le 95e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 95e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 95e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII (1803), de l'an XIII (1804) à l'armée de Hanovre, celle de l'an XIV (1805), 1806 et 1807 au 1er corps de la Grande Armée, celle de 1808 au 1er corps de la Grande Armée, à l'armée d'Espagne et en garnison à Dantzig. Un bataillon de ce régiment fit partie de la garnison de Dantzig de 1808 à 1814 date à laquelle il fut fait prisonnier de guerre.
Le 95e fait les campagnes de 1809 et 1810 aux armées d'Espagne, du Rhin et au 2e corps de l'armée d'Allemagne, celles de 1811 et 1812 à l'armée d'Espagne, celle de 1813 à l'armée d'Espagne, au corps d'observation de Mayence, au 14e corps de la Grande Armée et au corps d'observation de Bavière et celle de 1814 à l'armée des Pyrénées et en garnison à Mayence. En 1815 il est au 1er corps de la Grande Armée.
96e régiment
Le 96e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 96e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 96e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII, de l'an XIII au camp de Montreuil, celles de l'an XIV et de 1806 au 6e corps de la Grande Armée, celles de 1807 et 1808 au 1er corps de la Grande Armée, à l'armée d'Espagne et en garnison à Dantzig. Un bataillon de ce régiment fit partie de la garnison de Dantzig de 1808 à 1814 date à laquelle il fut fait prisonnier de guerre.
Le 96e fait les campagnes de 1809 et 1810 aux armées d'Espagne, du Rhin et au 2e corps de l'armée d'Allemagne, celles de 1811 et 1812 à l'armée d'Espagne, celle de 1813 à l'armée d'Espagne et au 14e corps de la Grande Armée et celle de 1814 à l'armée des Pyrénées et en garnison à Mayence. En 1815 il est au 4e corps de l'armée de la Moselle.
97e régiment
Le 97e régiment d'infanterie de ligne n'a pas été formé, le no 97 est resté vacant.
Historique
La 97e demi-brigade de deuxième formation ayant été incorporée dans le 60e régiment d'infanterie de ligne, le no 97 resta vacant.
98e régiment
Le 98e régiment d'infanterie de ligne n'a pas été formé, le no 98 est resté vacant.
Historique
La 98e demi-brigade de deuxième formation ayant été incorporée dans le 92e régiment d'infanterie de ligne, le no 98 resta vacant.
99e régiment
Le 99e régiment d'infanterie de ligne n'a pas été formé, le no 99 est resté vacant.
Historique
La 99e demi-brigade de deuxième formation ayant été incorporée dans le 62e régiment d'infanterie de ligne, le no 99 resta vacant.
100e régiment
Le 100e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 100e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Formé en , le 100e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII, de l'an XIII à l'armée de Hanovre, celle de l'an XIV, 1806, 1807 et 1808 au 5e corps de la Grande Armée, celles de 1809 et 1810 à l'armée d'Espagne et au 2e corps de l'armée d'Allemagne, celles de 1811 et 1812 à l'armée d'Espagne, celle de 1813 à l'armée d'Espagne, au corps d'observation de Mayence et au 14e corps de la Grande Armée et celle de 1814 à l'armée des Pyrénées ou il est fait prisonnier de guerre. En 1815 il est au 2e corps de la Grande Armée.
101e régiment
Le 101e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 101e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 101e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII, de l'an XIII à l'armée d'Italie, celle de l'an XIV à 1810 aux armées d'Italie et de Naples, celle de 1811 aux armées de Naples, d'Espagne et au corps d'observation de réserve, celle de 1812 à l'armée de Portugal, celle de 1813 aux armées de Portugal, d'Espagne et au 12e corps de la Grande Armée et celle de 1814 au 7e corps de la Grande Armée, en garnison à Gênes et à l'armée d'Italie. En 1815 il est en France.
Les 2e et 3e bataillons du 101e régiment seront l'une des composantes qui formera, le à Mayence, le 104e régiment d'infanterie de ligne.
102e régiment
Le 102e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 102e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 102e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de l'an XII en Piémont, celle de l'an XIII, de l'an XIV, de 1806 et 1807 aux armées d'Italie et de Naples, celles de 1808 et 1809 aux armées de Naples et d'Italie, celle de 1810 en Piémont, celles de 1811 et 1812 à l'armée de Catalogne, celle de 1813 à l'armée de Catalogne et au corps d'observation d'Italie et celle de 1814 aux armées des Pyrénées et d'Italie. En 1815 il est au 6e corps de la Grande Armée et au corps d'armée du Jura.
Le , le 29e régiment d'infanterie légère est licencié et distribué conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Le 102e régiment d'infanterie de ligne prend le no 83.
103e régiment
Le 103e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 103e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 103e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de l'an XII à l'armée de Hanovre, celle de l'an XIII à l'armée de Hollande, celle de l'an XIV à 1808 au 5e corps de la Grande Armée, celle de 1809 au 10e corps de l'armée d'Allemagne, celle de 1810, 1811 et 1812 à l'armée d'Espagne, celle de 1813 à l'armée d'Espagne et au 5e corps de la Grande Armée et celle de 1814 à l'armée des Pyrénées et à la garnison de Mayence ou il est fait prisonnier de guerre. En 1815 il est en France au 5e corps de l'armée du Nord.
104e régiment
La 104e demi-brigade de deuxième formation ayant été incorporée dans le 11e régiment d'infanterie de ligne, le no 104 resta vacant jusqu'en .
Le , le 104e régiment d'infanterie de ligne est créé, à Mayence et formé à 4 bataillons à partir des :
- 3e bataillon du 52e régiment d'infanterie de ligne (1 bataillon)
- 3e bataillon du 67e régiment d'infanterie de ligne (1 bataillon)
- 2e et 3e bataillon du 101e régiment d'infanterie de ligne (2 bataillons)
Historique
Après la bataille de Leipzig alors que les troupes alliées repoussent l'armée française sur ses frontières. Le 104e régiment d'infanterie de ligne est créé, dans la forteresse de Mayence avec 4 bataillons de 3 régiments tenant garnison dans la place.
Le 104e participera à la défense de Mayence du au . En 1815 il est en France au 5e corps de l'armée du Nord.
105e régiment
Le 105e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec les :
Historique
Le 105e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII aux camps de Bayonne et de Brest, celle de l'an XIV au 1er corps de la Grande Armée, celle de 1806 au 7e corps de la Grande Armée, celles de 1807 et 1808 au 4e corps de la Grande Armée et à la garnison de Dantzig. Le bataillon de ce régiment resté à Dantzig de 1808 à 1814 y fut fait prisonnier de guerre.
Le régiment fait les campagnes de 1809 et 1810 à l'armée du Rhin et au 2e corps de l'armée d'Allemagne, celles de 1811 et 1812 au corps d'observation de réserve de l'armée d'Espagne, au corps de réserve de Bayonne et à l'armée de Portugal, celle de 1813 aux armées de Portugal et d'Espagne et celle de 1814 au 7e corps de la Grande Armée, en garnison à Hambourg et à l'armée de réserve du midi. En 1815 il est 1er corps de la Grande Armée.
106e régiment
Le 106e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec les :
Historique
Le 106e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII, de l'an XIII et de l'an XIV à l'armée d'Italie, celles de 1806 et 1807 aux armées d'Italie et du Frioul, celles de 1808 à 1812 à l'armée d'Italie et aux 8e et 4e corps de la Grande Armée, celle de 1813 au corps d'observation de l'Adige et celle de 1814 à l'armée d'Italie. En 1815 il est 9e corps de la Grande Armée.
107e régiment
Les 1er et 3e bataillons de la 107e demi-brigade de deuxième formation ayant été incorporée dans le 15e régiment d'infanterie de ligne, et 2e bataillon ayant incorporé le 82e régiment d'infanterie de ligne, le no 107 resta vacant jusqu'en .
Le , le 107e régiment d'infanterie de ligne est créé, à Wesel et formé à 4 bataillons à partir des :
- 3e bataillon du 6e régiment d'infanterie de ligne (1 bataillon)
- 4e bataillon du 10e régiment d'infanterie de ligne (1 bataillon)
- 6e bataillon du 20e régiment d'infanterie de ligne (1 bataillon)
- 4e bataillon du 102e régiment d'infanterie de ligne (1 bataillon)
Historique
Le 107e régiment d'infanterie fera la et fait la campagne de 1814 en France, dans le 11e corps de la Grande Armée. En 1815 il est en Belgique au 6e corps de l'armée du Nord.
108e régiment
Le 108e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec la :
- 108e demi-brigade de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 108e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII au camp de Bruges, celles de l'an XIV et de 1806 au 3e corps de la Grande Armée, celle de 1807 au corps d'observation de l'Escaut, celle de 1808 au 3e corps d'observation de l'armée d'Allemagne, celles de 1809 et 1810 aux armées du Rhin et d'Allemagne et au 3e corps de réserve, celle de 1811 à l'armée d'Allemagne et au corps d'observation de l'Elbe, celle de 1812 au corps d'observation de l'Elbe et au 1er corps de la Grande Armée, celle de 1813 au 1er corps de la Grande Armée et celle de 1814 en garnison à Hambourg. En 1815 il est au 2e corps de l'armée du Nord.
109e régiment
Le 109e régiment d'infanterie de ligne n'a pas été formé, le no 109 est resté vacant.
Historique
Les 1er et 2e bataillons de la 109e demi-brigade de deuxième formation ayant été incorporés dans le 21e régiment d'infanterie de ligne, et le 3e bataillon pour l'Inde en l'an X (1802) avant de concourir à la formation du régiment de l'Île-de-France[14] en 1805 (an XIII), le no 109 resta vacant.
110e régiment
Le 110e régiment d'infanterie de ligne n'a pas été formé, le no 110 est resté vacant.
Historique
Le 1er bataillon de la 110e demi-brigade de deuxième formation ayant été incorporé dans le 55e régiment d'infanterie de ligne, et les 2e et 3e bataillons ayant été incorporés dans le 86e régiment d'infanterie de ligne, le no 110 resta vacant.
111e régiment
Le 111e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec les :
Historique
Le 111e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de l'an XII, de l'an XIII au camp de Bruges, celle de l'an XIV au 5e corps de la Grande Armée, celle de 1806 aux 3e et 2e corps de la Grande Armée et à l'armée de réserve, celles de 1807 et 1808 au 2e corps de la Grande Armée et en garnison à Dantzig. Le bataillon de ce corps est resté à Dantzig de 1808 à 1814.
Le 111e fait les campagnes de 1809 et 1810 à l'armée du Rhin et au 3e corps de l'armée d'Allemagne, celles de 1811, 1812 et 1813 au corps d'observation de l'Elbe et au 1er corps de la Grande Armée et celle de 1814 en garnison à Hambourg. En 1815 il est au 4e corps de l'armée de la Moselle et au 4e corps de l'armée du Nord .
112e régiment
Le 112e régiment d'infanterie de ligne est formé à 3 bataillons avec les[15] :
Historique
Le 112e régiment d'infanterie de ligne est créé à Bruxelles, le à partir des 1er, 2e et 4e bataillons de la 112e demi-brigade de deuxième formation qui avait été créée le , par le colonel Jean-Baptiste L'Olivier, avec des conscrits et volontaires Flamands, Wallons et Bruxellois[16].
Le 3e bataillon est, quant à lui, incorporé dans le 111e régiment d'infanterie de ligne
Le 112e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de 1807 à l'armée de réserve d'Italie, celles de 1808 et 1809 aux armées d'Espagne et d'Italie, celles de 1810 et 1811 aux armées d'Italie et de Catalogne, celle de 1812 aux armées d'Espagne et d'Italie, celle de 1813 au 11e corps de la Grande Armée et celle 1814 aux armées de Lyon et d'Italie.
113e régiment
Le 113e régiment d'infanterie de ligne est formé le , à 4 bataillons, avec les :
- Troupes à pied du grand-duché de Toscane également appelé régiment Toscan
Historique
Le 113e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de 1808 à 1811 à l'armée d'Espagne, celle de 1812 au 11e corps de la Grande Armée et à l'armée d'Espagne, celle de 1813 à l'armée d'Espagne.
Les 3e et 4e bataillons font la campagne de 1812 en Russie dans le 11e corps et 34e division de la Grande Armée et la campagne de 1813 dans la garnison de Dantzig.
Les 1er et 2e bataillons font la campagne de 1813 au corps d'observation de Mayence et au corps d'observation de Bavière et celle de 1814 ils sont en garnison à Wurtzbourg. le 113e est présent à la bataille de Montmirail durant la campagne de France.
Le , le régiment est incorporé dans les 4e, 14e et 72e régiments d'infanterie de ligne[13].
Le , le 113e régiment d'infanterie de ligne est licencié, et conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Le 1er bataillon est amalgamé dans le 66e régiment d’infanterie de ligne
- Le 2e bataillon est amalgamé dans le régiment de Monsieur
- Les 3e, 4e et 5e bataillons sont amalgamés dans le 14e régiment d'infanterie de ligne.
114e régiment
Le 114e régiment d'infanterie de ligne est formé, au camp de Miranda de Ebro en Espagne, le avec les :
Historique
Le 114e régiment d'infanterie de ligne, créé par décret du , fait les campagnes de 1808, 1809 et 1810 au 3e corps de l'armée d'Espagne, celles de 1811, 1812 et 1813 aux armées d'Espagne, d'Aragon et au camp de Bayonne et celle de 1814 aux armées des Pyrénées et de réserve du Midi.
Le , le 114e régiment d'infanterie de ligne est licencié, et conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Le 1er bataillon est amalgamé dans le régiment d'Angoulême
- Le 2e bataillon est amalgamé dans le régiment Colonel-Général
- Les 3e et 6e bataillons sont amalgamés dans le 56e régiment d'infanterie de ligne
- Le 4e bataillon est amalgamé dans le 11e régiment d'infanterie de ligne
- Le 5e bataillon est amalgamé dans le 41e régiment d'infanterie de ligne
115e régiment
Le 115e régiment d'infanterie de ligne est formé, au camp d'Arminon en Espagne, le avec les :
Historique
Le 115e régiment d'infanterie de ligne, créé par décret du , fait les campagnes de 1808, 1809 et 1810 au 3e corps de l'armée d'Espagne, celle de 1811 au 3e corps de l'armée d'Espagne, à l'armée d'Aragon et au camp de Bayonne, celle de 1812 aux armées de Catalogne, d'Espagne, au camp de Bayonne et au corps d'observation de l'Ebre, celle de 1813 à l'armée de Catalogne, au corps de réserve de Bayonne et à l'armée d'Espagne et celle de 1814 aux armées des Pyrénées et de Lyon.
Le , le 115e régiment d'infanterie de ligne est licencié, et conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Les 1er et 2e bataillons sont amalgamés dans le 79e régiment d'infanterie de ligne
- Les 3e, 4e et 5e bataillons sont amalgamés dans le 80e régiment d'infanterie de ligne
- Le 6e bataillon est amalgamé dans le 49e régiment d'infanterie de ligne
116e régiment
Le 116e régiment d'infanterie de ligne est formé le avec les :
Historique
Le 116e régiment d'infanterie de ligne, créé par décret du , fait les campagnes de 1808, 1809 et 1810 au 3e corps de l'armée d'Espagne, celles de 1811 aux armées d'Espagne, d'Aragon et au camp de Bayonne, celle de 1812 aux armées d'Aragon, de Catalogne d'Espagne et sur les frontières des Pyrénées, celle de 1813 aux armées de Catalogne et d'Aragon et celle de 1814 aux armées de Lyon, des Pyrénées et de réserve du Midi.
Le , le 116e régiment d'infanterie de ligne est licencié, et conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Le 1er bataillon est amalgamé dans le 72e régiment d'infanterie de ligne
- Le 2e bataillon est amalgamé dans le 76e régiment d'infanterie de ligne
- Le 3e bataillon est amalgamé dans le 77e régiment d'infanterie de ligne
- Le 4e bataillon est amalgamé dans le 82e régiment d'infanterie de ligne
- Le 5e bataillon est amalgamé dans le 13e régiment d'infanterie de ligne
- Le 6e bataillon est amalgamé dans le 37e régiment d'infanterie de ligne
117e régiment
Le 117e régiment d'infanterie de ligne est formé, à Haro en Espagne, le avec les :
Historique
Le 117e régiment d'infanterie de ligne, créé par décret du , fait les campagnes de 1808, 1809 et 1810 au 3e corps de l'armée d'Espagne, celles de 1811 et 1812 aux armées d'Espagne, d'Aragon et au camp de Bayonne, celle de 1813 à l'armée d'Espagne et celle de 1814 aux armées des Pyrénées et de réserve du Midi.
Le , le 117e régiment d'infanterie de ligne est licencié, et conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Les 1er, 2e, 3e et 6e bataillons sont amalgamé, à La Rochelle, dans le 71e régiment d'infanterie de ligne
- Le 4e bataillon est amalgamé, à Montlouis, dans le 70e régiment d'infanterie de ligne
- Les 5e et 7e bataillons sont amalgamés, à Toulouse, dans le 69e régiment d'infanterie de ligne
118e régiment
Le 118e régiment d'infanterie de ligne est formé avec les :
- 11e régiment provisoire de l'armée d'Espagne[17]
- 3 bataillons du dépôt général du camp de Bayonne
Historique
Le 118e régiment d'infanterie de ligne, créé par décret du , fait les campagnes de 1808, 1809 et 1810 au 2e corps de l'armée d'Espagne, celle de 1811 à l'armée d'Espagne et au camp de Bayonne, celles de 1812 et 1813 aux armées d'Espagne, de Portugal et au corps de réserve de Bayonne, celle de 1814 à l'armée des Pyrénées et au 7e corps de la Grande Armée.
Le , le 118e régiment d'infanterie de ligne est licencié, et conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Hypothèse no 1[18] - [19] :
- Les 1er, 2e et 3e bataillons sont amalgamé dans le 81e régiment d'infanterie de ligne
- Le 4e bataillon est amalgamé dans le régiment Colonel-Général
- Le 5e bataillon est amalgamé, dans le 83e régiment d'infanterie de ligne
- Le 6e bataillon est amalgamé, dans le 41e régiment d'infanterie de ligne
- Hypothèse no 2[13] - [20] :
- Une première partie du régiment est amalgamé dans le 10e régiment d'infanterie de ligne[21]
- Une deuxième partie du régiment est amalgamé dans le 41e régiment d'infanterie de ligne[22]
- Une troisième partie du régiment est amalgamé dans le 86e régiment d'infanterie de ligne[23]
- Une quatrième partie du régiment est amalgamé dans le 89e régiment d'infanterie de ligne[24]
119e régiment
Le 119e régiment d'infanterie de ligne est formé, le à Pradanos de Bureba, en Espagne, avec les :
Historique
Le 119e régiment d'infanterie de ligne, créé par décret du , fait les campagnes de 1808, 1809 et 1810 au 2e corps de l'armée d'Espagne, celle de 1811 à l'armée d'Espagne et au camp de Bayonne, celles de 1812 aux armées de Portugal, d'Espagne et au corps de réserve de Bayonne, celle de 1813 au corps de réserve de Bayonne et celle de 1814 à l'armée des Pyrénées.
Le , le 119e régiment d'infanterie de ligne est licencié, et conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Les 1er et 4e bataillons sont amalgamés, le , dans le 74e régiment d'infanterie de ligne
- Les 2e et 3e bataillons sont amalgamés, le , dans le 78e régiment d'infanterie de ligne
- Le 5ebataillon (bataillon de dépôt) est amalgamé, le , dans le 63e régiment d'infanterie de ligne
120e régiment
Le 120e régiment d'infanterie de ligne est formé avec les :
Historique
Le 120e régiment d'infanterie de ligne, créé par décret du , fait les campagnes de 1808, 1809 et 1810 au 2e corps de l'armée d'Espagne, celle de 1811 à l'armée d'Espagne et au camp de Bayonne, celles de 1812 aux armées d'Espagne, de Portugal et au camp de Bayonne, celle de 1813 aux armées de Portugal, d'Espagne et au corps de réserve de Bayonne et celle de 1814 à l'armée des Pyrénées et au corps de Réserve du Midi.
Le , le 120e régiment d'infanterie de ligne est licencié, et conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Les 1er et 2e bataillons sont amalgamés, le , dans le 84e régiment d'infanterie de ligne
- Les 3e, 5e et 6e bataillons sont amalgamés, le , dans le 62e régiment d'infanterie de ligne
- Le 4ebataillon (bataillon de dépôt) est amalgamé, le , dans le 87e régiment d'infanterie de ligne
121e régiment
Le 121e régiment d'infanterie de ligne est formé, à Tudela en Espagne, le avec les :
- 4e bataillon de la 1re légion de réserve
- 1er, 2e, 3e et 4e bataillons de la 2e légion de réserve
Historique
Le 121e régiment d'infanterie de ligne, créé par décret du , fait les campagnes de 1809 et 1810 à l'armée d'Espagne, celle de 1811 aux armées d'Espagne et d'Aragon celle de 1812 aux armées d'Aragon, d'Espagne et au camp de Bayonne, celle de 1813 à l'armée d'Aragon, au corps de réserve de Bayonne, au 6e corps de la Grande Armée et au corps d'observation de Bavière et celle de 1814 au 6e corps de la Grande Armée, à l'armée des Pyrénées et au corps de Réserve du Midi.
Le , le 121e régiment d'infanterie de ligne est licencié, et conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Le 1er bataillon est amalgamés dans le 11e régiment d'infanterie de ligne
- Le 2e bataillon est amalgamés dans le 13e régiment d'infanterie de ligne
- Les 3e, 4e, 5e et 6e bataillons (bataillon de dépôt) sont amalgamés, dans le 27e régiment d'infanterie de ligne
122e régiment
Le 122e régiment d'infanterie de ligne est formé, à Versailles, avec les :
- 3e et 4e bataillons de la 3e légion de réserve
- 4e bataillon de la 4e légion de réserve
- 4e bataillon de la 5e légion de réserve
Historique
Le 122e régiment d'infanterie de ligne, créé par décret du , fait les campagnes de 1809 et 1810 à l'armée d'Espagne et au camp de Bayonne, celles de 1811 et 1812 aux armées d'Espagne, de Portugal et au corps de réserve de Bayonne, celle de 1813 aux armées de Portugal, d'Espagne, au corps de réserve de Bayonne et au corps d'observation de Bavière et celle de 1814 à la Grande Armée.
Le , le 122e régiment d'infanterie de ligne est licencié, et conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Hypothèse no 1[25] - [19] :
- Le 2e bataillon est amalgamé dans le 64e régiment d'infanterie de ligne
- Les 3e et 5e bataillons sont amalgamés dans le 66e régiment d'infanterie de ligne
- Hypothèse no 2[13] - [20] :
- Une première partie du régiment est amalgamé dans le 8e régiment d'infanterie de ligne.
- Une deuxième partie du régiment est amalgamé dans le 64e régiment d'infanterie de ligne[26]
- Une troisième partie du régiment est amalgamé dans le 66e régiment d'infanterie de ligne[27]
- Personnalités
123e régiment
Le 123e régiment d'infanterie de ligne est formé en , avec les :
- 2e régiment d'infanterie de ligne hollandais (2 bataillons)
- 2e bataillon du 6e régiment d'infanterie de ligne hollandais (1 bataillon)
- Débris des 1er, 2e et 3e bataillons du 125e régiment d'infanterie de ligne début 1813
- Dépôt du 126e régiment d'infanterie de ligne, le .
Historique
Le 123e régiment d'infanterie de ligne, créé par décret du , après l'annexion du Royaume de Hollande, et fait les campagnes de 1810 aux armées de Hollande et d'Espagne, celle de 1811 à l'armée d'Espagne et au camp de Boulogne, celle de 1812 au corps d'observation de l'Elbe et au 2e corps de la Grande Armée pour la campagne de Russie ou il participe à la première bataille de Polotsk puis il est presque anéanti au passage de la Bérézina. Le 123e est reconstitué à Mayence, avec les débris des 1er, 2e et 3e bataillons du 125e régiment d'infanterie de ligne et l'apport du Dépôt du 126e régiment d'infanterie de ligne, il fait la campagne de 1813 à la Grande Armée et au corps d'observation de Mayence et celle de 1814 aux armées de Hollande et d'Allemagne ou il est fait prisonnier de guerre.
Le , le 123e régiment d'infanterie de ligne est licencié, et conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Le 1er bataillon est amalgamés, le , dans le 17e régiment d'infanterie de ligne
- Les 4e et 5e bataillons sont amalgamés, le , dans le 28e régiment d'infanterie de ligne
124e régiment
Le 124e régiment d'infanterie de ligne est formé le , avec les :
- 3e régiment d'infanterie de ligne hollandais
- 1er bataillon du 7e régiment d'infanterie de ligne hollandais
Historique
Le 124e régiment d'infanterie de ligne, créé par décret du , après l'annexion du Royaume de Hollande, et fait les campagnes de 1810 et 1811 aux armées de Hollande et au camp d'Utrecht celle de 1812 au corps d'observation de l'Elbe et au 2e corps de la Grande Armée pour la campagne de Russie, ou il participe à la première bataille de Polotsk puis celle de la Moskova et est presque anéanti au passage de la Bérézina. Reconstitué à Mayence, il fait la campagne de 1813 au corps d'observation de Mayence et celle de 1814 aux armées de Hollande et d'Allemagne ou il est fait prisonnier de guerre.
Le , le 124e régiment d'infanterie de ligne est licencié, et conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Le l'ensemble du régiment est amalgamé, le , dans le 25e régiment d'infanterie de ligne[28]
125e régiment
Le 125e régiment d'infanterie de ligne est formé le , avec les :
- 4e régiment d'infanterie de ligne hollandais
- 2e bataillon du 7e régiment d'infanterie de ligne hollandais
Historique
Le 125e régiment d'infanterie de ligne, créé par décret du , après l'annexion du Royaume de Hollande, et fait la campagne de 1810 à l'armée de Hollande, celle de 1811 au camp de Suid-Laurem, celle de 1812 au 3e corps de la Grande Armée pour la campagne de Russie où il est anéanti après avoir participé aux batailles de Smoliani, Borisov et au passage de la Bérézina.
Le régiment est dissous le [13] et les éléments restants sont versés dans[29] :
- Les débris des 1er, 2e et 3e bataillons sont versés, dans le 123e régiment d'infanterie de ligne
- Les 4e et 5e bataillons sont versés, dans le 134e régiment d'infanterie de ligne
126e régiment
Le 126e régiment d'infanterie de ligne est formé à Haarlem en Hollande le , avec les :
- 5e régiment d'infanterie de ligne hollandais
- 1er bataillon du 8e régiment d'infanterie de ligne hollandais
Historique
Le 126e régiment d'infanterie de ligne, créé par décret du , après l'annexion du Royaume de Hollande, et fait la campagne de 1810 à l'armée de Hollande, celle de 1811 au camp de Boulogne, celle de 1812 au camp de Boulogne au 9e corps de la Grande Armée pour la campagne de Russie et est fait en très grande partie prisonnier ou détruite à la bataille de Borisov[13].
Le régiment est dissous le [13] et les éléments survivants sont versés, le dans[30] :
- Les débris des 1er, 2e et 3e bataillons sont versés, dans le 123e régiment d'infanterie de ligne
- Les 4e et 5e bataillons sont versés, dans le 134e régiment d'infanterie de ligne
127e régiment
Le 127e régiment d'infanterie de ligne est formé le , avec les :
- Éléments de la Légion Hanovrienne
- La garde de la ville de Hambourg[31]
- La garde de la ville de Lübeck
Historique
Le 127e régiment d'infanterie de ligne, créé par décret du , après l'annexion de l'électorat de Hanovre, et fait la campagne de 1811 en garnison à Hambourg et Lunebourg, celle de 1812 au 1er corps de la Grande Armée pour la campagne de Russie et après avoir participé aux batailles de la Moskova, de Malojaroslawetz et au passage de la Bérézina elle est pratiquement anéantie.
En 1813, le régiment est réorganisé à Mayence, avec l'apport, le , d'une partie des débris du 129e régiment, et fait ensuite la campagne de 1813 au 1er corps de la Grande Armée et au corps d'observation de Mayence et celle de 1814 aux armées de Hollande et d'Allemagne.
Le , le 127e régiment d'infanterie de ligne est licencié, et conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Le 1er bataillon est amalgamé dans le 19e régiment d'infanterie de ligne
- Le 3e bataillon est amalgamé dans le 86e régiment d'infanterie de ligne
- Les 4e et 5e bataillons sont amalgamés, dans le 89e régiment d'infanterie de ligne
128e régiment
Le 128e régiment d'infanterie de ligne est formé le à Brême, avec les :
- Éléments de la Légion Hanovrienne
- La garde de la ville de Brême
- De conscrits du département des Bouches-du-Weser,
- De conscrits du département des Bouches-de-l'Elbe
- De conscrits du département de l'Ems-Supérieur
- D'éléments divers de l'armée westphalienne.
Historique
Le 128e régiment d'infanterie de ligne, créé par décret du , après l'annexion de l'électorat de Hanovre, et fait la campagne de 1812 au corps d'observation de l'Elbe et au 2e corps de la Grande Armée pour la campagne de Russie et après avoir participé à la première bataille de Polotsk il est pratiquement anéanti au passage de la Bérézina.
En 1813, le régiment est réorganisé à Mayence, avec l'apport, le , d'une partie des débris du 129e régiment, et fait ensuite la campagne de 1813 au 2e corps de la Grande Armée et au corps d'observation de Mayence et celle de 1814 à l'd'Allemagne et est fait prisonnier de guerre à Mayence.
Le , le 127e régiment d'infanterie de ligne est licencié, et conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Les 1er, 4e et 5e bataillons sont amalgamés, dans le 53e régiment d'infanterie de ligne
- Les 2e et 3e bataillons sont amalgamés, dans le 38e régiment d'infanterie de ligne
129e régiment
Le 129e régiment d'infanterie de ligne est formé le à Brême, avec les :
- Éléments de la Légion Hanovrienne
- Détachement du régiment de la garde royale du duché d'Oldenbourg
- Détachement des chasseurs de la garde royale du duché d'Oldenbourg
- Détachement du 2e régiment d'infanterie de ligne westphalien
- Détachement du 3e régiment d'infanterie de ligne westphalien
- Détachement du 4e régiment d'infanterie de ligne westphalien
- Détachement du 5e régiment d'infanterie de ligne westphalien
- Détachement du 6e régiment d'infanterie de ligne westphalien
- Détachement du 1er régiment d'infanterie légère westphalien
- Un certain nombre de gradés et de conscrits français viennent compléter les effectifs.
Historique
Le 129e régiment d'infanterie de ligne, créé par décret du , après l'annexion de l'électorat de Hanovre, et fait la campagne de 1812 au 3e corps de la Grande Armée pour la campagne de Russie, après avoir participé aux batailles de Krasnoï et de la Bérézina, et celle de 1813 à la Grande Armée et au corps d'observation de Mayence avant d'être amalgamé, le , pour compléter les effectifs des 127e et 128e régiments d'infanterie de ligne durement éprouvés par la campagne de Russie.
130e régiment
Le 130e régiment d'infanterie de ligne est formé le , avec les :
- 1er bataillon auxiliaire de l'armée du Nord[32], formé à Versailles le
- 3e bataillon auxiliaire de l'armée du Nord[32], formé à Versailles le
- 6e bataillon auxiliaire de l'armée du Nord[32], formé à Versailles le
- 2e bataillon expéditionnaire de La Rochelle[33]
Historique
Le 130e régiment d'infanterie de ligne, créé par décret du , fait les campagnes de 1811 et de 1812 aux armées d'Espagne et de Portugal, celle de 1813 à l'armée d'Espagne et au corps de Réserve de Bayonne et celle de 1814 aux armées du Midi et des Pyrénées et au 7e corps de la Grande Armée. Le , le 130e régiment d'infanterie de ligne est licencié, et conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Hypothèse no 1[25] :
- Les 1er et 4e bataillons sont amalgamés, dans le 46e régiment d'infanterie de ligne
- Les 2e et 3e bataillons sont amalgamés, dans le 67e régiment d'infanterie de ligne
- Les 5e et 6e bataillons sont amalgamés, dans le 60e régiment d'infanterie de ligne
- Hypothèse no 2[13] :
- Les 1er et 4e bataillons sont amalgamés, dans le 43e régiment d'infanterie de ligne
- Les 2e et 3e bataillons sont amalgamés, dans le 67e régiment d'infanterie de ligne
- Les 5e et 6e bataillons sont amalgamés, dans le 60e régiment d'infanterie de ligne
131e régiment
Le 131e régiment d'infanterie de ligne est formé le , avec le :
Historique
Le 131e régiment d'infanterie de ligne, créé par décret du , fait la campagne de 1812 au 11e corps de la Grande Armée ou durant la campagne de Russie il est engagé dans la bataille de la Bérézina. Il fait la campagne de 1813 au 7e corps de la Grande Armée et est engagé dans les batailles de Lützen, de Bautzen, de Gross-Beeren, de Dennewitz, de Leipzig et de Hanau. En 1814, il est à la Grande Armée et combat au passage du Mincio, à l'exception du 2e bataillon qui est versé dans la 31e demi-brigade provisoire dans l'armée d'Italie.
Le , le 131e régiment d'infanterie de ligne est licencié, et conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Les 1er et 5e bataillons sont amalgamés, dans le 75e régiment d'infanterie de ligne
- Le 3e bataillon est amalgamé, dans le 22e régiment d'infanterie de ligne
- Le 4e bataillon est amalgamé, dans le 33e régiment d'infanterie de ligne
- Les 6e et 7e bataillons sont amalgamés, dans le 17e régiment d'infanterie de ligne
132e régiment
Le 132e régiment d'infanterie de ligne est formé, le avec le :
- Régiment de l'Île-de-Ré formé de conscrits réfractaires[35]
Historique
Le 132e régiment d'infanterie de ligne, créé par décret du , fait la campagne de 1812 au 11e corps de la Grande Armée, celle de 1813 au 7e corps de la Grande Armée et est engagé dans les batailles de Bautzen, de Gross-Beeren, de Dennewitz, de Leipzig, de Hanau et de Caldiero et tient garnison aux Îles d'Aix et de Ré. En 1814, il est à la Grande Armée et combat au passage du Mincio, et durant la campagne de France, aux batailles de Saint-Dizier, La Rothière, de Champaubert, de Vauchamps, de Laon, de Fère-Champenoise et de Paris. Le 2e bataillon est versé dans la 31e demi-brigade provisoire dans l'armée d'Italie.
Le , le 131e régiment d'infanterie de ligne est licencié, et conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Les 1er, 3e, 4e, 5e, 6e et 7e bataillons sont amalgamés, dans le 26e régiment d'infanterie de ligne
- Le 2e bataillon est amalgamé, dans le 48e régiment d'infanterie de ligne
133e régiment
Le 133e régiment d'infanterie de ligne est formé à Toulon, le avec le :
- 2e régiment de la Méditerranée formé de conscrits réfractaires des départements italiens de l'Empire[36]
Historique
Le 133e régiment d'infanterie de ligne, créé par décret du , fait la campagne de 1812 au 11e corps de la Grande Armée, celle de 1813 au 7e corps de la Grande Armée et est engagé dans les batailles de Bautzen, de Gross-Beeren, de Dennewitz, de Leipzig et de Hanau et en garnison à Modlin ou le 1er bataillon est fait prisonnier de guerre. En 1814, il est à la Grande Armée à l'armée d'Italie. Une partie du régiment sera faite prisonnière de guerre et l'autre tiendra garnison à Mayence et Landau.
Le , le 131e régiment d'infanterie de ligne est licencié, et conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Hypothèse no 1[25] - [19] :
- Le 2e bataillon est amalgamé, dans le 48e régiment d'infanterie de ligne
- Les 3e, 4e et 5e bataillons sont amalgamés, dans le 37e régiment d'infanterie de ligne
- Hypothèse no 2[13] - [20] :
- Une partie du régiment est amalgamé, dans le 39e régiment d'infanterie de ligne
- Une autre partie du régiment est amalgamé, dans le 52e régiment d'infanterie de ligne
134e régiment
Le 134e régiment d'infanterie de ligne est formé à Paris avec les :
Historique
Le 134e régiment d'infanterie de ligne est créé après le licenciement des 1er et 2e régiments d'infanterie de la garde de Paris, après la tentative de coup d'état du général Malet, et renforcé des 4e et 5e bataillons du 125e régiment d'infanterie de ligne. Le régiment fait la campagne de 1813 à l'armée d'Allemagne et dans le 5e corps de la Grande Armée avec lequel il combat aux batailles de Lützen et Bautzen avant de défendre Magdebourg assiégée par les Alliés et qui capitulera en 1814.
Le , le 134e régiment d'infanterie de ligne est licencié, et conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Les 1er, 2e, 3e, 5e et 6e bataillons sont amalgamés, dans le 33e régiment d'infanterie de ligne.
135e régiment
Le 135e régiment d'infanterie de ligne est formé à Paris, le avec les[38] :
- 1re cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département de la Seine[1]
- 8e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département de la Meuse
- 9e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département des Forêts
- 11e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département des Vosges
Historique
Le 135e régiment d'infanterie de ligne, créé par décret du , fait la campagne de 1813 dans le 5e corps de la Grande Armée et combat à Lützen, Leipzig, Goldberg et Hanau et celle de 1814 dans les 2e et 6e corps de la Grande Armée ou il participe, durant la campagne de France aux batailles de Mormant, Montereau et Bar-sur-Aube[38].
Le , le 135e régiment d'infanterie de ligne est licencié, et conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Les 1er et 2e bataillons sont amalgamés, dans le 54e régiment d'infanterie de ligne.
- Le 3e bataillon est amalgamé, dans le régiment du Roi.
136e régiment
Le 136e régiment d'infanterie de ligne est formé à Paris, le avec les :
- 12e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département du Bas-Rhin[1]
- 13e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département du Haut-Rhin
- 14e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département de l'Ain
- 67e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département de la Mayenne
Historique
Le 136e régiment d'infanterie de ligne, créé par décret du , fait la campagne de 1813 dans le 3e corps de la Grande Armée et combat à Lützen, Bautzen et Leipzig et celle de 1814 dans le 6e corps de la Grande Armée ou il participe, durant la campagne de France, aux batailles de Montmirail, de Vauchamps, de Meaux et de Paris[39].
Le , le 136e régiment d'infanterie de ligne est licencié, et conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Les 1er et 2e bataillons sont amalgamés, dans le 55e régiment d'infanterie de ligne.
- Les 3e, 4e et 5e bataillons sont amalgamés, dans le 12e régiment d'infanterie de ligne.
137e régiment
Le 137e régiment d'infanterie de ligne est formé avec les :
- 2e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département de l'Aisne[1]
- 84e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département du Taro
- 85e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans les départements de Gênes et de Montenotte
- 86e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans les départements de l'Arno, de la Méditerranée et de l'Ombrone
Historique
Le 137e régiment d'infanterie de ligne, créé, à Vérone en Italie, par décret du , fait la campagne de 1813 au 4e corps de la Grande Armée et combat à Lützen, Bautzen, Würschen, Dennewitz, Leipzig et Hanau durant la campagne d'Allemagne et celle de 1814 dans les garnisons de Mayence[40] et de Gènes[41].
Le , le 137e régiment d'infanterie de ligne est licencié, et conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Le 1er bataillon est amalgamé à Verdun dans le 32e régiment d'infanterie de ligne.
- Le 2e bataillon est amalgamé dans le régiment de Monsieur.
- Le 3e bataillon est amalgamé dans le 85e régiment d'infanterie de ligne.
- Les 4e et 5e bataillons sont amalgamés, dans le 24e régiment d'infanterie de ligne.
138e régiment
Le 138e régiment d'infanterie de ligne est formé à Paris le avec les :
- 44e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département de la Seine-Inférieure[1] - [42]
- 45e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département de l'Eure
- 46e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département de la Somme
- 64e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département de la Haute-Vienne
Historique
Les 4 premiers bataillons du 138e régiment d'infanterie de ligne, créé par décret du , sont formés à Paris, le , tandis que le 5e, le bataillon de dépôt, est formé à Cherbourg le 1er avril suivant.
Le 138e fait les campagnes de 1813 et de 1814 aux 3e et 6e corps de la Grande Armée et combat à Lützen, Bautzen, Dessau, Leipzig et Hanau durant la campagne d'Allemagne et à La Rothière, Champaubert, Montmirail, Vauchamps et Paris durant la campagne de France.
Le , le 138e régiment d'infanterie de ligne est licencié à Tours, et conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Les 1er, 2e et 5e bataillons sont amalgamés, dans le 27e régiment d'infanterie de ligne.
139e régiment
Le 139e régiment d'infanterie de ligne est formé à Paris le avec les :
- 16e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département de la Haute-Saône[1]
- 17e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département de l'Isère
- 65e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans les départements d'Indre-et-Loire et de Loir-et-Cher
- 66e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département de Maine-et-Loire
Historique
Le 139e régiment d'infanterie de ligne, créé par décret du , est formé à Paris, le et fait les campagnes de 1813 et de 1814 au 5e corps de la Grande Armée. Il combat à Lützen, Bautzen, Katzbach, Leipzig et Hanau durant la campagne d'Allemagne et à Châlons-sur-Marne, Château-Thierry, Arcis-sur-Aube, Saint-Dizier et Paris durant la campagne de France.
Le , le 139e régiment d'infanterie de ligne est licencié à Lisieux, et conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Le 1er bataillon est amalgamé dans le 47e régiment d'infanterie de ligne.
- Le 2e bataillon est amalgamé dans le 42e régiment d'infanterie de ligne.
- Les 3e et 5e bataillons sont amalgamés, dans le 57e régiment d'infanterie de ligne.
140e régiment
Le 140e régiment d'infanterie de ligne est formé à Paris le avec les :
- 40e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département du Morbihan[1]
- 41e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département du Calvados
- 42e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département de la Manche
- 43e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département de l'Orne
Historique
Les 4 premiers bataillons du 140e régiment d'infanterie de ligne, créé par décret du , sont formés à Paris, le , tandis que le 5e, le bataillon de dépôt, est formé à Brest le .
Le 140e fait la campagne de 1813 en Allemagne aux 3e et 5e corps de la Grande Armée et combat à Lützen, Bautzen, Leipzig et Hanau et celle de 1814 au 11e corps de la Grande Armée durant la campagne de France et se trouve engagé à Juliers.
Le , le 140e régiment d'infanterie de ligne est licencié à Brest, et conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Les 1er et 2e bataillons sont amalgamés, dans le 15e régiment d'infanterie de ligne.
- Le 5e bataillon est amalgamé dans le 65e régiment d'infanterie de ligne.
141e régiment
Le 141e régiment d'infanterie de ligne est formé à Paris le avec les :
- 37e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département du Finistère[1]
- 39e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département d'Ille-et-Vilaine
- 62e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans les départements du Cher et de la Nièvre
- 63e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans les départements de la Creuse et de l'Indre
Historique
Le 141e régiment d'infanterie de ligne, créé par décret du , fait la campagne de 1813 en Allemagne aux 3e et 5e corps de la Grande Armée et combat à Lützen, Bautzen, Würschen, Leipzig et Hanau et celle de 1814 au 11e corps de la Grande Armée durant la campagne de France et se trouve engagé à la bataille de Paris.
Le , le 141e régiment d'infanterie de ligne est licencié à Brest, et conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Les 1er, 2e et 3e bataillons sont amalgamés, dans le 73e régiment d'infanterie de ligne.
- Le 5e bataillon est amalgamé dans le 40e régiment d'infanterie de ligne.
142e régiment
Le 142e régiment d'infanterie de ligne est formé à Paris le avec les :
- 5e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département de Seine-et-Marne[1]
- 36e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département de la Vienne
- 38e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département des Côtes-du-Nord
- 61e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans les départements du Lot et de Lot-et-Garonne
Historique
Les 4 premiers bataillons du 142e régiment d'infanterie de ligne, créé par décret du , sont formés à Paris, le , tandis que le 5e, le bataillon de dépôt, est formé à Tours le .
Le 142e fait les campagnes de 1813 et 1814 aux 3e et 6e corps de la Grande Armée et combat à Lützen, Bautzen, Dresde et Hanau durant la campagne d'Allemagne et à Rosnay[43], Nogent[44], Champaubert et Montmirail durant la campagne de France.
En , le 142e régiment d'infanterie de ligne est licencié, et conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Les 1er, 2e et 5e bataillons sont amalgamés, dans le 35e régiment d'infanterie de ligne.
143e régiment
Le 143e régiment d'infanterie de ligne est formé à Puigcerdà en Espagne le , avec les :
- 28e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans les départements des Hautes-Pyrénées et du Gers[1]
- 29e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le Département de Tarn-et-Garonne
- 30e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans les départements de l'Aude et des Pyrénées-Orientales
- 31e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le Département de la Gironde
Historique
Les 5 premier bataillons du 143e régiment d'infanterie de ligne, créé par décret du , sont formés à Puigcerda en Espagne, le , tandis qu'un 6e bataillon est créé, à Alès dans le Gard par décret du .
Le 143e fait les campagnes de 1813 et 1814 à l'armée de Catalogne et combat à Ribas[45] et Molins del Rey[46].
Le , le 143e régiment d'infanterie de ligne est licencié, et conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Le 1er bataillon est amalgamé, dans le 60e régiment d'infanterie de ligne.
- Le 2e bataillon est amalgamé, dans le 68e régiment d'infanterie de ligne.
- Les 3e et 4e bataillons sont amalgamés, dans le 59e régiment d'infanterie de ligne.
- Le 5e bataillon est amalgamé, dans le 70e régiment d'infanterie de ligne.
- Le 6e bataillon est amalgamé, dans le 13e régiment d'infanterie de ligne.
144e régiment
Le 144e régiment d'infanterie de ligne est formé à Metz le , avec les :
- 32e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département des Landes[1]
- 33e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département des Basses-Pyrénées
- 34e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans les départements de Charente-Inférieure et des Landes
- 35e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département de la Loire-Inférieure
Historique
Les 4 premiers bataillons du 144e régiment d'infanterie de ligne, créé par décret du , sont formés à Metz, le , tandis que le bataillon de dépôt est créé, à Châlons dans la Marne le de la même année.
Le 144e fait les campagnes de 1813 et 1814 aux 3e et 6e corps de la Grande Armée et combat à Lützen, Bautzen, Katzbach, Leipzig et Hanau durant la campagne d'Allemagne et à La Rothière, Champaubert, Montmirail, Vauchamps, Laon, Reims, Fère-Champenoise et Paris durant la campagne de France.
Le , le 144e régiment d'infanterie de ligne est licencié, et conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Les 1er et 5e bataillons sont amalgamés, dans le 46e régiment d'infanterie de ligne.
- Le 2e bataillon est amalgamé, dans le 23e régiment d'infanterie de ligne.
145e régiment
Le 145e régiment d'infanterie de ligne est formé, le , avec les :
- 6e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département de Seine-et-Oise[1]
- 23e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département de l'Hérault
- 24e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département de l'Aveyron
- 25e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département de l'Ardèche
Historique
Le 145e fait les campagnes de 1813 et 1814 aux 3e et 2e corps de la Grande Armée et combat à Möckern, Lützen, Wurschen, Katzbach, Dessau, Leipzig et Hanau durant la campagne d'Allemagne et à La Rothière, Pont de Dienville, Champaubert, Montmirail, Vauchamps, Saint-Julien[47] et Limonest durant la campagne de France.
Le , le 145e régiment d'infanterie de ligne est licencié, et conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Le 1er bataillon est amalgamé, dans le 50e régiment d'infanterie de ligne.
- Les 2e et 5e bataillons sont amalgamés, dans le 16e régiment d'infanterie de ligne.
146e régiment
Le 146e régiment d'infanterie de ligne est formé, le , avec les :
- 3e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans les départements d'Eure-et-Loir et du Loiret[1]
- 76e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département de la Roer
- 77e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département de l'Ourthe
- 88e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département de la Frise
Historique
Le 146e fait la campagne de 1813 au 5e corps de la Grande Armée et combat à Wurschen, Lowenberg, Goldberg et Hirschberg.
En raison des pertes subies, les effectifs restants du 146e sont incorporés entre septembre et novembre 1813 dans le 153e régiment d'infanterie de ligne.
147e régiment
Le 147e régiment d'infanterie de ligne est formé, le , avec les :
- 15e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département du Jura[1]
- 71e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département de l'Escaut
- 78e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département de Sambre-et-Meuse
- 87e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans les départements de Rome et de Trasimène
Historique
Le 147e fait la campagne de 1813 au 5e corps de la Grande Armée et combat à Wurschen, Neukirchen, Plagwitz et Goldberg.
En raison des pertes subies, les effectifs restants du 147e sont incorporés entre septembre et novembre 1813 dans le 154e régiment d'infanterie de ligne.
148e régiment
Le 148e régiment d'infanterie de ligne est formé, le , avec les :
- 72e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département de Jemmapes[1]
- 73e cohorte du premier ban de la garde nationale formée, aussi, dans le département de Jemmapes
- 74e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département des Deux-Nèthes et de l'arrondissement de Breda
- 75e cohorte du premier ban de la garde nationale
Historique
Le 148e fait la campagne de 1813 au 5e corps de la Grande Armée et combat à Lowenberg, Bober et Goldberg.
En raison des pertes subies, les effectifs restants du 148e sont incorporés les et dans le 25e régiment d'infanterie de ligne.
149e régiment
Le 149e régiment d'infanterie de ligne est formé, le , avec les :
- 47e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département du Nord[1]
- 48e cohorte du premier ban de la garde nationale formée, également, dans le département du Nord
- 49e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département de la Lys
- 79e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département du Mont-Tonnerre
Historique
Le 149e fait les campagnes de 1813 et 1814 aux 5e et 11e corps de la Grande Armée et combat à Bautzen, Lowenberg, Goldberg et Drebnitz durant la campagne d'Allemagne et à Fère-Champenoise durant la campagne de France.
Le , le 149e régiment d'infanterie de ligne est licencié, et conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Les 3e et 4e bataillons sont amalgamés, dans le 74e régiment d'infanterie de ligne.
- Les 1er, 2e et 5e bataillons sont amalgamés, dans le 88e régiment d'infanterie de ligne.
150e régiment
Le 150e régiment d'infanterie de ligne est formé, à Mayence en Allemagne, le , avec les :
- 68e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département de la Sarthe[1]
- 69e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans les départements de la Dyle et des Bouches-de-l'Escaut
- 80e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département de Rhin-et-Moselle
- 81e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département de la Sarre
Historique
Les 4 premiers bataillons du 150e régiment d'infanterie de ligne, créé par décret du , sont formés à Mayence en Allemagne, le , tandis que le bataillon de dépôt est créé, à Liège en Belgique le de la même année.
Le 150e fait les campagnes de 1813 et 1814 au 5e corps de la Grande Armée et combat à Zobten, Goldberg, Katzbach, Putzchau, Wachau, et Leipzig durant la campagne d'Allemagne et en 1814 à Maestricht.
Le , le 150e régiment d'infanterie de ligne est licencié, et conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Les 1er, 2e et 5e bataillons sont amalgamés, dans le 29e régiment d'infanterie de ligne.
151e régiment
Le 151e régiment d'infanterie de ligne est formé le , avec les[48] :
- 7e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans les départements des Bouches-du-Weser, des Bouches-de-l'Elbe et de l'Ems-Supérieur situés dans l'ex-royaume de Hollande
- 50e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département du Nord
- 51e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département du Nord
- 52e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département de la Lys
Historique
Le 151e fait les campagnes de 1813 et 1814 aux 5e corps de la Grande Armée et combat à Wettin, Halle, Linenau, Weissig, Wurschen, et Hanau durant la campagne d'Allemagne et en 1814 il est assiégé à Glogau et capitule avec le reste de la garnison en avril.
Le , le 151e régiment d'infanterie de ligne est licencié, et conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Le 1er bataillon est amalgamé, dans le 59e régiment d'infanterie de ligne.
- Le 2e bataillon est amalgamé, dans le 68e régiment d'infanterie de ligne.
- Les 3e et 5e bataillons sont amalgamés, dans le 21e régiment d'infanterie de ligne.
152e régiment
Le 152e régiment d'infanterie de ligne est formé le , avec les :
- 18e cohorte du premier ban de la garde nationale[49] formée dans les départements de la Drôme et des Hautes-Alpes[1]
- 19e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans les départements de Léman et de Mont-Blanc
- 53e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans les départements de la Haute-Marne et de l'Aube
- 54e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département de Saône-et-Loire
Historique
Le 152e fait les campagnes de 1813 et 1814 à la 16e division du 5e corps et au 11e corps de la Grande Armée et combat à Bremeriehe, Lunebourg, Harbourg, Katzbach et Leipzig durant la campagne d'Allemagne et en 1814, durant la campagne de France il est au siège de Strasbourg et à la bataille de Paris.
Le , le 152e régiment d'infanterie de ligne est licencié, et conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Les 1er et 2e bataillons sont amalgamés, dans le 73e régiment d'infanterie de ligne.
- Les 3e et 4e bataillons sont amalgamés, dans le 45e régiment d'infanterie de ligne.
- Le 5e bataillon est amalgamé, dans le 18e régiment d'infanterie de ligne.
153e régiment
Le 153e régiment d'infanterie de ligne est formé, à Brême en Allemagne, le , avec les :
- 55e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département de l'Yonne[1]
- 56e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans les départements du Rhône et de la Loire
- 57e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans les départements du Cantal et de Haute-Loire
- 58e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département du Puy-de-Dôme
Historique
Les 4 premiers bataillons du 153e régiment d'infanterie de ligne, créé par décret du , sont formés à Brême en Allemagne, le , tandis que le bataillon de dépôt est créé le 1er avril de la même année.
Le 153e fait les campagnes de 1813 et 1814 aux 5e et 11e corps de la Grande Armée et combat à Wetting, Halle, Lindenau, Weissig, Würschen, Haynau-Michelsdorf, Lowenburg, Goldberg, Katzbach, Borna, Wachau, Leipzig et Hanau durant la campagne d'Allemagne et en 1814, durant la campagne de France il sera renforcé par les débris du 146e régiment.
Le , le 153e régiment d'infanterie de ligne est licencié, et conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Le 1er bataillon est amalgamé, le à Montmédy, dans le 52e régiment d'infanterie de ligne.
- Le 2e bataillon est amalgamé, le au Havre, dans le 88e régiment d'infanterie de ligne.
- Le 5e bataillon est amalgamé, le à Dunkerque, dans le 51e régiment d'infanterie de ligne.
154e régiment
Le 154e régiment d'infanterie de ligne est formé, à Münster en Allemagne, le , avec les :
- 4e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département de l'Oise[1]
- 20e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département des Bouches-du-Rhône
- 21e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans les départements des Alpes-Maritimes et des Basses-Alpes
- 22e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département du Var
Historique
Les 4 premiers bataillons du 154e régiment d'infanterie de ligne, créé par décret du , sont formés à Münster en Allemagne, le , tandis que le bataillon de dépôt est créé le de la même année à Besançon.
Le 154e fait la campagne de 1813 au 5e corps de la Grande Armée et combat à Mockern, Danning-Kow, Weissig, Würschen, Lowenberg, Goldberg, Katzbach, Drebnitz, Liebertwolkwitz et Leipzig durant la campagne d'Allemagne et en 1814, durant la campagne de France il sera renforcé par les débris du 147e régiment.
Le , le 154e régiment d'infanterie de ligne est licencié, et conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Les 1er, 2e, 3e et 4e bataillons sont amalgamés, le à Condé-en-Brie, dans le 42e régiment d'infanterie de ligne.
- Le 5e bataillon est amalgamé, le à Besançon, dans le 36e régiment d'infanterie de ligne.
155e régiment
Le 155e régiment d'infanterie de ligne est formé le avec les :
- 10e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département de la Meurthe[1]
- 59e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans les départements de Charente et de la Dordogne[1]
- 60e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département de la Corrèze
- 70e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans le département de l'Escaut
Historique
Le 155e fait la campagne de 1813 au 14e corps de la Grande Armée et, durant la campagne d'Allemagne, combat à Weissig, Würschen, Goldberg, Katzbach, Drebnitz, Leipzig et Hanau et en 1814, durant la campagne de France il combat à Pagny, La Ferté-sous-Jouarre et Orléans.
Le , le 155e régiment d'infanterie de ligne est licencié, et conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Les 1er, 2e, 3e et 5e bataillons sont amalgamés, le , dans le 50e régiment d'infanterie de ligne.
156e régiment
Le 156e régiment d'infanterie de ligne est formé le avec les :
- 26e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans les départements du Gard et du Tarn[1]
- 27e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans les départements de l'Ariège et de Haute-Garonne
- 82e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans les départements de Doire, du Pô et de Sesia
- 83e cohorte du premier ban de la garde nationale formée dans les départements de Marengo et de Stura
Historique
Le 156e fait la campagne de 1813 aux 12e et 7e corps de la Grande Armée et, durant la campagne d'Allemagne, combat à Bautzen, Lukau, Trebbin, Wilmersdorf, Tragun, Juterbock, Dennewitz, Kosen, Hoff et Hocheim et durant la campagne de France en 1814, à l'armée de Lyon, il combat à Voreppe et Paris.
Le , le 155e régiment d'infanterie de ligne est licencié, et conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Le 1er bataillon est amalgamé, le , dans le 30e régiment d'infanterie de ligne.
- Le 2e bataillon est amalgamé, le , dans le 12e régiment d'infanterie de ligne.
- Le 3e bataillon est amalgamé, le , dans le 20e régiment d'infanterie de ligne.
Infanterie légère
Comme pour l'infanterie de ligne, il est essentiel de faire remarquer, pour faire comprendre comment, souvent le même régiment avait en même temps des bataillons en Allemagne, en Espagne et en Portugal, ou dans d'autres pays de l'Europe, que, depuis 1808, quelques régiments comptaient jusqu'à 6 bataillons disséminés, par un ou par deux, dans des garnisons lointaines et dans les diverses armées mises sur pied depuis cette date jusqu'en 1815.
En 1808, Napoléon ordonna qu'à l'avenir les régiments de ligne n'aurait qu'une seule Aigle, placée au 1er bataillon et que les régiment d'infanterie légère auraient seulement des enseignes, une par bataillon à l'exception des bataillons de dépôt. L'honneur de porter l'enseigne revenait à un sous-officier choisi par le chef de bataillon dans une de ses compagnies.
Dans la pensée de l'Empereur, les régiments légers destinés aux avant-gardes et aux avant-postes, appelés à mettre parfois toute leur fraction en ligne dès le début de l'engagement, combattant donc souvent sans réserve, n'avaient pas besoin d'Aigle. C'était d'ailleurs un ancien usage de ne pas donner de drapeaux aux troupes légères.
1er régiment léger
Le 1er régiment d'infanterie légère est formé, à 3 bataillons, le avec la :
- 1re demi-brigade légère de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Les 1er, 2e et 3e bataillons du 1er léger[50] fait les campagnes de l'an XII, de l'an XIII, de l'an XIV et de 1806 à l'armée de Naples celle de 1807 aux armées de Naples et d'Italie, celle de 1808 à l'armée d'Italie et au 5e corps de l'armée d'Espagne, celles de 1809 à l'armée d'Italie et au 7e corps de l'armée d'Espagne, celle de 1810 au 7e corps de la Grande Armée, aux armées de Catalogne et d'Italie, celles de 1811 et 1812 aux armées de Catalogne et d'Aragon et au corps d'observation de l'Elbe, celle de 1813 à l'armée d'Aragon et au 12e corps de la Grande Armée et celle de 1814 aux armées de Lyon, d'Italie et au corps de réserve du Midi.
En 1815 il est au 2e corps de la Grande Armée.
Après avoir tenu garnison dans plusieurs villes italiennes[6], le 1er léger est laminé à la bataille de Maida. Après cette cuisante défaite, en 1806, il combat les insurgés Calabrais à Lago Negro et Scigliano puis en 1807 à Strongoli. En 1808, le régiment est envoyé en Espagne et après avoir marché sur Barcelone il se distingue à la Molins de Rey puis guerroie durant les années 1809-1810 en Catalogne participant aux combats, batailles et sièges à Valls, Reus, Tarragone, Gérone, Santa Coloma de Farners, Armancias, Collsuspina, Vich. En 1811, passé à l'armée d'Aragon, le régiment combat à Montblanc, Tarragone et Montserrat. Début 1812, il est en garnison à Gérone qu'il quitte pour Barcelonne puis Valence ou il combat dans la région s'illustrant particulièrement, en 1813, à Biar.
Le , le 1er régiment d'infanterie légère est licencié, et conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Le 1er régiment d'infanterie légère prend le nom de Régiment léger du Roi.
2e régiment léger
Le 2e régiment d'infanterie légère, à 3 bataillons, avec la :
- 2e demi-brigade légère de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 2e léger fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII à l'armée de réserve des camps et sur la flottille de Boulogne, celles de l'an XIV et de 1806 au 5e corps de la Grande Armée, celle de 1807 au corps d'armée de Réserve et au corps d'observation de la Gironde, celle de 1808 à l'armée de Portugal et au corps de réserve de l'armée d'Espagne, celles de 1809 à l'armée d'Espagne, celles de 1810 et de 1811 aux armées d'Espagne et de Portugal, celle 1812 à l'armée de Portugal, celles de 1813 aux armées de Portugal et d'Espagne et celle de 1814 au 6e corps de la Grande Armée et en garnison à Dantzig.
En 1815 il est au 2e corps de la Grande Armée[51].
En l'an XIV, le régiment se distingue à Ulm, Wertingen, Hollabrunn et Austerlitz, en 1807 aux batailles d'Heilsberg et de Friedland, en 1808 à Vimeiro, Rio-Seco et Gamonal.
3e régiment léger
Le 3e régiment d'infanterie légère est formé, à 4 bataillons, avec les :
Historique
Le 3e léger fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII à l'armée de réserve des camps et sur la flottille de Boulogne pour celle de l'an XIV il est en garnison à Gênes. Il effectue la campagne de 1806 au camp volant d'Alexandrie et au 5e corps de la Grande Armée, celle de 1807 à l'armée d'Italie et au corps d'observation de la Grande Armée, celle de 1808 à l'armée d'Italie, au corps d'observation de la Grande Armée et à l'armée d'Espagne, celles de 1809 et 1810 au 7e corps de l'armée d'Espagne et au 4e corps de l'armée d'Allemagne, celle de 1811 à l'armée de Catalogne, celle 1812 aux armées de Catalogne et d'Aragon, celle de 1813 à l'armée d'Aragon et au 11e corps de la Grande Armée et celle de 1814 aux armées d'Espagne et d'Italie. En 1815 il est au 8e corps de la Grande Armée[52].
4e régiment léger
Le 4e régiment d'infanterie légère est formé avec la :
Historique
Le 4e léger fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII à l'armée de réserve des camps, celle de l'an XIV au 5e corps de la Grande Armée, celle de 1806 au 8e corps de la Grande Armée, celle de 1807 au 8e corps de la Grande Armée, au corps d'observation de la Grande Armée et au corps d'observation de la Gironde, celle de 1808 aux armées de Portugal et d'Espagne, celle de 1809 à l'armée d'Espagne, celle de 1810 et 1811 aux armées d'Espagne et de Portugal, celle de 1812 à l'armée d'Espagne, celle de 1813 à l'armée d'Espagne et au 14e corps de la Grande Armée et celle de 1814 au 6e corps de la Grande Armée en garnison à Dantzig et à Anvers et à l'armée d'Espagne. En 1815 il est au 2e corps de la Grande Armée.
5e régiment léger
Le 5e régiment d'infanterie légère a été formé, à Pau, en l'an XIII avec les troupes qui étaient à Saint-Domingue, à la Guadeloupe et à la Martinique :
- 5e demi-brigade légère formée aux colonies à la suite de l'arrêté du 12 floréal an XI (1er bataillon de la 5e demi-brigade légère de deuxième formation, 2e bataillon de la 3e demi-brigade légère de deuxième formation, 3e bataillon de la 7e demi-brigade légère de deuxième formation et 1er bataillon de la 14e demi-brigade légère de deuxième formation)
- 11e demi-brigade légère formée aux colonies à la suite de l'arrêté du 12 floréal an XI (1er et 2e bataillons de la 11e demi-brigade légère de deuxième formation, 1er bataillon de la 19e demi-brigade légère de deuxième formation, Détachement de la 28e demi-brigade légère de deuxième formation et 3e bataillon de la 30e demi-brigade légère de deuxième formation)
Historique
Le 5e léger fait la campagne de l'an XIV au camp volant de la Vendée, celle de 1806 à l'armée du Nord, celle de 1807 au 8e corps de la Grande Armée, au corps d'observation de la Grande Armée et au corps d'observation de la Gironde, celle de 1808 au corps d'observation de la Grande Armée, au corps d'observation de la Gironde et à l'armée d'Espagne, celle de 1809 aux armées d'Espagne, d'Allemagne et tient garnison dans les villes hanséatiques, celle de 1810 à l'armée d'Espagne et au 4e corps de l'armée d'Allemagne, celle de 1811 à l'armée d'Espagne, celle de 1812 au corps d'observation de réserve de l'armée d'Espagne et à l'armée d'Aragon, celle de 1813 aux armées d'Espagne, d'Aragon et au corps d'observation de Bavière et celle de 1814 au 2e corps de la Grande Armée, en garnison à Mayence et à l'armée d'Espagne. En 1815 il est au 6e corps de la Grande Armée.
6e régiment léger
Le 6e régiment d'infanterie légère est formé avec la :
Historique
Le 6e léger fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII au camp de Montreuil, celles de l'an XIV, 1806 et 1807 au 6e corps de la Grande Armée, en garnison à Dantzig et à l'armée d'Espagne. Le bataillon affecté à Dantzig y séjourna de 1808 à 1814. Le reste du régiment fait les campagnes de 1809 et 1810 aux armées d'Espagne et de Portugal, au 2e corps de l'armée d'Allemagne et à l'armée du Rhin, celles de 1811 et 1812 aux armées d'Espagne et de Portugal, celle de 1813 à l'armée d'Espagne, celle de 1813 au 14e corps de la Grande Armée aux armées d'Espagne et de Portugal et celle de 1814 au 6e corps de la Grande Armée en garnison à Anvers et à l'armée d'Espagne. En 1815 il est au 7e corps de la Grande Armée et à l'armée de la Moselle.
7e régiment léger
Le 7e régiment d'infanterie légère est formé, à 4 bataillons, avec les :
- 7e demi-brigade légère de deuxième formation (2 bataillons)
- 20e demi-brigade légère de deuxième formation (2 bataillons)
Historique
Le 7e léger fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII aux camps de Boulogne, de Brest et de Saint-Malo celles de l'an XIV, 1806 et 1807 aux 7e et 3e corps de la Grande Armée, celle de 1808 au 3e corps de la Grande Armée et à la garnison de Dantzig, celles de 1809 et 1810 au 3e corps de l'armée d'Allemagne, à l'armée du Rhin, celles de 1811 et 1812 au corps d'observation de l'Elbe, celle de 1813 au 1er corps de la Grande Armée et en 1814 il est fait prisonnier lors du siège de Huningue. En 1815 il est au 5e corps de la Grande Armée et à l'armée du Rhin[53].
8e régiment léger
Le 8e régiment d'infanterie légère est formé, à 3 bataillons, avec les :
- 8e demi-brigade légère de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 8e léger fait les campagnes de l'an XII, de l'an XIII et de l'an XIV à l'armée d'Italie, celles de 1806, 1807 et 1808 aux armées d'Italie et de Dalmatie, celle de 1809 aux armées de Dalmatie, d'Italie et au 11e corps de la Grande Armée, celle de 1810 à l'armée d'Illyrie, celles de 1811 et 1812 aux armées d'Illyrie, de Catalogne et au 4e corps de la Grande Armée, celle de 1813 au 4e corps de la Grande Armée et au corps d'observation de Mayence et celle de 1814 aux armées de Mayence, de Lyon. En 1815 il est au 6e corps de la Grande Armée[54].
9e régiment léger
Le 9e régiment d'infanterie légère est formé, à 3 bataillons, avec les :
- 9e demi-brigade légère de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 9e léger fait les campagnes de l'an XII, de l'an XIII au camp de Montreuil, celles de l'an XIV, 1806 et 1807 au 6e corps de la Grande Armée, celle de 1808 à l'armée d'Espagne, au 1er corps de la Grande Armée et en garnison à Dantzig, celles de 1809 et 1810 à l'armée d'Espagne, au 2e corps de l'armée d'Allemagne, celles de 1811 et 1812 à l'armée d'Espagne, celle de 1813 à l'armée d'Espagne et au 3e et 14e corps de la Grande Armée et celle de 1814 au 6e corps de la Grande Armée, aux armées d'Espagne et de réserve du Midi. En 1815 il est à l'armée de la Moselle.
Le 9e régiment d'infanterie légère s'est particulièrement distingué lors de la bataille de Mohrungen, le , ou après avoir perdu son drapeau dans la mêlée, il s'élança sur l'ennemi et avec le courage du désespoir il récupéra son drapeau.
10e régiment léger
Le 10e régiment d'infanterie légère est formé, à 3 bataillons, avec les :
- 10e demi-brigade légère de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 10e léger fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII au camp de Saint-Omer, celles de l'an XIV, 1806, 1807 et 1808 au 4e corps de la Grande Armée et en garnison à Mayence. Un bataillon du régiment resta en garnison à Mayence de 1808 à 1814, date à laquelle il fut fait prisonnier de guerre. Le régiment fait les campagnes de 1809 et 1810 au 2e corps de l'armée d'Allemagne et à l'armée du Rhin, celles de 1811 et 1812 au corps d'observation de réserve de l'armée d'Espagne et aux 3e et 9e corps de la Grande Armée, celle de 1813 à l'armée d'Espagne, aux 9e et 14e corps de la Grande Armée et au corps d'observation de Mayence et celle de 1814 au 7e corps de la Grande Armée. En 1815 il est au 5e corps de la Grande Armée.
11e régiment léger
Le 11e régiment d'infanterie légère n'est pas formé, lors de la réorganisation de l'an XII.
Le numéro reste vacant jusqu'en 1811.
Le le 11e régiment d'infanterie légère est formé, à Cherbourg, à 5 bataillons, avec les :
- Bataillon de Tirailleurs Corses[55]
- Bataillon de Tirailleurs du Pô
- Bataillon valaisan
- Des conscrits Corses et Piémontais
- Des détachements et le bataillon de dépôt de la Légion de Midi
Historique
Le , à la suite de l'arrêté du 12 floréal an XI, les 1er et 2e bataillons de la 11e demi-brigade légère de deuxième formation, en poste aux Antilles, sont incorporés dans la 11e demi-brigade légère formée aux colonies qui entre, lors de la réorganisation de 1803, dans la formation du 5e régiment d'infanterie légère.
Le 3e bataillon de la 11e demi-brigade légère de deuxième formation, en poste en France métropolitaine, entre dans la formation de la 28e demi-brigade légère de deuxième formation qui entrent, lors de la réorganisation de 1803, dans la formation du 28e régiment d'infanterie légère.
Le numéro 11 reste vacant jusqu'en 1811.
Recréé à Cherbourg le , le 11e léger est immédiatement envoyé à Wesel et il fait les campagnes de 1812, 1813 et 1814 au corps d'observation de l'Elbe et au 2e corps de la Grande Armée.
En 1815 il est au 2e corps de la Grande Armée.
12e régiment léger
Le 12e régiment d'infanterie légère est formé avec la :
Historique
Le 12e léger fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII au corps de réserve des Camps, celles de l'an XIV et 1806 au 5e corps de la Grande Armée, celle de 1807 au 8e et 10e corps de la Grande Armée, au camp de Saint-Lô et au corps d'observation de la Gironde, celle de 1808 aux armées d'Espagne et de Portugal, celles de 1809, 1810, 1811 et 1812 à l'armée d'Espagne, celle de 1813 à l'armée d'Espagne et au 14e corps de la Grande Armée et celle de 1814 au 2e corps de la Grande Armée et à l'armée d'Espagne. En 1815 il est au 2e corps de la Grande Armée.
13e régiment léger
Le 13e régiment d'infanterie légère est formé avec la :
Historique
Le 13e léger fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII au camp de Bruges, celles de l'an XIV, 1806 et 1807 au 5e corps de la Grande Armée et en 1807 au corps d'observation de l'Escaut, celle de 1808 au 3ecorps de la Grande Armée, celle de 1809 à l'armée du Rhin et au 3e corps et au corps de réserve de l'armée d'Allemagne, celle de 1810 au 3ecorps de la Grande Armée, celles 1811, 1812 et 1813 au corps d'observation de l'Elbe et au 1ercorps de la Grande Armée et celle de 1814 aux garnisons d'Ostende et d'Anvers ou il est fait prisonnier de guerre. En 1815 il est au 1er corps de la Grande Armée.
14e régiment léger
Le 14e régiment d'infanterie légère est formé avec la :
Historique
Le 14e léger fait les campagnes de l'an XIII et de l'an XIV à l'armée d'Italie, celles de 1806, 1807 et 1808 à l'armée de Naples et celles de 1809 à 1814 en garnison à Corfou et un détachement tint garnison à l'île d'Elbe de 1811 à 1813. En 1815 il est au 9e corps de la Grande Armée.
15e régiment léger
Le 15e régiment d'infanterie légère est formé avec la :
Historique
Le 15e léger[56] fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII sur la flottille du Havre, celles de l'an XIV et 1806 aux 8e et 3e corps de la Grande Armée et au corps d’observation de la Gironde, celle de 1808 au 3e corps de la Grande Armée et à l'armée de Portugal, celles de 1809 et 1810 au 3e corps de l'armée d'Allemagne et à l'armée d'Espagne, celle de 1811 aux armées d'Espagne, de Portugal et au corps d'observation de l'Elbe, celle de 1812 au corps d'observation de l'Elbe et au 1er corps de la Grande Armée, celle de 1813 aux 1er et 13e corps de la Grande Armée et celle de 1814 au 2e corps de la Grande Armée et en garnison à Hambourg et Anvers.
En 1815 il est aux 2e et 3e corps de la Grande Armée.
16e régiment léger
Le 16e régiment d'infanterie légère est formé, à 4 bataillons, avec les :
- 16e demi-brigade légère de deuxième formation (2 bataillons)
- 29e demi-brigade légère de deuxième formation (2 bataillons)
Historique
Le 16e léger fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII au camp de Brest, celles de l'an XIV, 1806 et 1807 au 7e corps de la Grande Armée, celle de 1808 au 1er corps de la Grande Armée, à la garnison de Dantzig et à l'armée d'Espagne, celles de 1809 et 1810 au 1er corps de l'armée d'Espagne et au 2e corps de l'armée d'Allemagne, celles de 1811 et 1812 à l'armée d'Espagne, celle de 1813 à l'armée d'Espagne et au 14e corps de la Grande Armée et celle de 1814 au 6e et 7e corps de la Grande Armée et il est fait prisonnier de guerre à Dantzig.
17e régiment léger
Le 17e régiment d'infanterie légère est formé, à 3 bataillons, avec le :
- 17e demi-brigade légère de deuxième formation (3 bataillons)
Historique
Le 17e léger fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII au camp de Saint-Omer, celles de l'an XIV au 4e corps de la Grande Armée, celles de 1806, 1807 et 1808 au 5e corps de la Grande Armée, celle de 1809 à l'armée d'Espagne, celles de 1810, 1811 et 1812 à l'armée de Portugal et celles de 1813 et 1814 aux armées d'Espagne et des Pyrénées.
18e régiment léger
Le 18e régiment d'infanterie légère est formé, avec le :
Historique
Le 18e léger fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII au camp d'Utrecht, celles de l'an XIV et de 1806 au 2e corps de la Grande Armée et à l'armée d'Italie, celle de 1807 à l'armée de Dalmatie, celle de 1808 aux armées de Dalmatie, d'Italie et au 11e corps de l'armée d'Allemagne, celle de 1810 à l'armée d'Illyrie, celle de 1811 aux armées d'Illyrie et de Catalogne, celle de 1812 au 4e corps de la Grande Armée, à l'armée de Catalogne et corps d'observation de l'Ebre, celle de 1813 à l'armée de Catalogne et à la Grande Armée et celle de 1814 aux armées des Pyrénées, de Lyon et l'armée de réserve du Midi.
19e régiment léger
La 19e demi-brigade légère de deuxième formation ayant été dissoute, de fait, par les différents amalgames, le 19e régiment d'infanterie légère n'est pas formé, lors de la réorganisation de l'an XII.
Le numéro reste vacant jusqu'en 1813.
Le le 19e régiment d'infanterie légère est formé, à Mayence, à 5 bataillons, avec les :
Historique
Le 19e léger fait la campagne de 1814 aux 2e et 11e corps de la Grande Armée.
20e régiment léger
La 20e demi-brigade légère de deuxième formation ayant été incorporée, durant cette réorganisation, dans le 7e régiment d'infanterie légère, le 20e régiment d'infanterie légère n'est pas formé.
Le numéro reste vacant.
21e régiment léger
Le 21e régiment d'infanterie légère est formé, avec la :
Historique
Le 21e léger fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII au camp de Bruges, celle de l'an XIV à l'armée des Côtes-du-Nord, celles de 1806 et 1807 au 5e corps de la Grande Armée, celle de 1808 au 5e corps de la Grande Armée et en garnison à Dantzig. La portion du 21e léger qui fut mise en garnison à Dantzig y resta de 1808 à 1814 ou elle fut faite prisonnière de guerre. Le régiment fit ensuite les campagnes de 1809 et 1810 à l'armée d'Espagne et au 2e corps de l'armée d'Allemagne, celles de 1811 et de 1812 à l'armée d'Espagne, celle de 1813 à l'armée d'Espagne, au 14e corps de la Grande Armée et au corps d'observation de Bavière et celle de 1814 à l'armée des Pyrénées et aux garnisons de Juliers et de Mayence ou il est faite prisonnier de guerre.
22e régiment léger
Le 22e régiment d'infanterie légère est formé, avec la :
Historique
Le 22e léger fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII au corps de réserve des camps, celle de l'an XIV à l'armée d'Italie, celles de 1806 à 1809 aux armées de Naples et d'Italie 5e corps de la Grande Armée, celle de 1810 aux armées de Naples, de Calabre et d'Illyrie, celle de 1811 à l'armée de Naples et au corps d'observation de l'Italie méridionale, celle de 1812 au corps d'observation de l'Italie méridionale et à la Grande Armée, celle de 1813 au 11e corps de la Grande Armée et celle de 1814 à la garnison de Gênes.
23e régiment léger
Le 23e régiment d'infanterie légère est formé, avec la :
Historique
Le 23e léger fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII en Corse, celle de l'an XIV à l'armée d'Italie, celles de 1806 et 1807 à l'armée de Naples, celles de 1808 et 1809 aux armées de Naples et d'Italie, celle de 1810 à l'armée d'Italie, celle de 1811 à l'armée de Catalogne et au corps de réserve de l'armée d'Espagne, celle de 1812 aux armées de Catalogne et de Portugal, celle de 1813 à l'armée de Catalogne et au 6e corps de la Grande Armée et celle de 1814 au 6e corps de la Grande Armée et à l'armée de Lyon.
24e régiment léger
Le 24e régiment d'infanterie légère est formé, avec la :
Historique
Le 24e léger fait la campagne de l'an XIII au camp de Saint-Omer, celles de l'an XIV à 1807 au 4e corps de la Grande Armée, celle de 1808 au 4e corps de la Grande Armée et à la garnison de Dantzig, celle de 1809 à l'armée du Rhin et aux 2e et 4e corps de l'armée d'Allemagne, celle de 1810 au corps d'observation de Hollande, celle de 1812 au corps d'observation de l'Elbe et au 3e corps de la Grande Armée, celle de 1813 aux 3e et 2e corps de la Grande Armée et celle de 1814 au 2e corps de la Grande Armée et à la garnison de Magdebourg.
25e régiment léger
Le 25e régiment d'infanterie légère est formé, à 4 bataillons, avec les :
- 25e demi-brigade légère de deuxième formation (2 bataillons)
- 1er et 2e bataillons de la 30e demi-brigade légère de deuxième formation (2 bataillons)
Historique
Le 25e léger fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII au camp de Montreuil, celle de l'an XIV à l'armée des côtes de l'Océan, celles de 1806 et 1807 au 6e corps de la Grande Armée, celle de 1808 au 6e corps de la Grande Armée, à la garnison de Dantzig et à l'armée d'Espagne, celles de 1809 et 1810 à l'armée d'Espagne et au 2e corps de l'armée d'Allemagne, celle de 1811 aux armées d'Espagne et de Portugal, celle de 1812 à l'armée de Portugal et à la Grande Armée, celle de 1813 aux armées de Portugal, d'Espagne et au corps d'observation de Bavière et celle de 1814 aux armées des Pyrénées et de Mayence ou il est fait prisonnier de guerre.
26e régiment léger
Le 26e régiment d'infanterie légère est formé, avec la :
Historique
Le 26e léger fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII au camp de Saint-Omer, celles de l'an XIV à 1808 au 4e corps de la Grande Armée, celle de 1809 à l'armée d'Allemagne, celle de 1810 à la garnison de Berg-op-Zoom, celle de 1811 au corps d'observation de Hollande et à la garnison d'Anvers, celles de 1812, 1813 et 1814 au 2e corps de la Grande Armée.
27e régiment léger
Le 27e régiment d'infanterie légère est formé, avec la :
Historique
Le 27e léger fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII à l'armée de Hanovre, celles de l'an XIV à 1807 au 1er corps de la Grande Armée, celle de 1808 à l'armée d'Espagne, au 1er corps de la Grande Armée et à la garnison de Dantzig, celles de 1809 et 1810 à l'armée d'Espagne, au 2e corps de l'armée d'Allemagne et à l'armée du Rhin, celle de 1811 à l'armée d'Espagne et au 1er corps de la Grande Armée, celle de 1812 à l'armée d'Espagne, celle de 1813 à l'armée d'Espagne, au corps d'observation de Mayence et au 14e corps de la Grande Armée et celle de 1814 à l'armée des Pyrénées et au 1er corps de la Grande Armée ou il est fait prisonnier de guerre.
28e régiment léger
Le 28e régiment d'infanterie légère est formé, avec les :
Historique
Le 28e léger fait les campagnes de l'an XII et de l'an XIII à l'armée de réserve des Camps, celle de l'an XIV à l'armée des côtes de l'Océan, celle de 1806 au 8e corps de la Grande Armée, celles de 1807 et 1808 au 5e corps de la Grande Armée et à la garnison de Dantzig, celles de 1809 et 1810 aux armées d'Espagne, du Rhin et au 2e corps de la Grande Armée, celle de 1811 et 1812 à l'armée d'Espagne, celle de 1813 à l'armée d'Espagne et au 14e corps de la Grande Armée et celle de 1814 à l'armée des Pyrénées, au 2e corps de la Grande Armée et à la garnison de Maastricht ou il est fait prisonnier de guerre.
Durant la campagne d'Autriche, en 1805, le régiment se distingue aux batailles de Wertingen et d'Hollabrunn puis à la Campagne de Pologne en 1807 à la bataille de Friedland. Envoyé en Espagne en 1808, il participe au Siège de Saragosse puis aux batailles d'Essling et de Wagram campagne d'Allemagne et d'Autriche en 1809 avant de revenir en Espagne ou il se distingue, en 1811, au siège de Badajoz et aux batailles de Fuentes-d'Onoro et d'Albuera. En 1813, durant la campagne de Saxe le régiment est aux batailles de Lützen, de Wurschen, de Dresde, de Kulm et de Leipzig, à la bataille de Vitoria en Espagne et au siège de Bayonne. En 1814, lors de la campagne de France il est à la bataille de Toulouse.
Le , le 28e régiment d'infanterie légère est licencié et distribué conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Les 1er, 3e et 5e bataillons sont amalgamés, dans le 13e régiment d'infanterie légère.
- Les 2e et 6e bataillons sont amalgamés, dans le 12e régiment d'infanterie légère.
29e régiment léger
La 29e demi-brigade légère de deuxième formation ayant été incorporée, durant cette réorganisation, dans le 16e régiment d'infanterie légère, le 29e régiment d'infanterie légère n'est pas formé.
Le numéro reste vacant jusqu'en 1811.
En le 29e régiment d'infanterie légère est formé, à Brest, à 5 bataillons, avec :
- Des conscrits
- Des réfractaires à la conscription
- Des détachements de retour des colonies.
Historique
Le 29e léger fait la campagne de 1812 au 9e corps de la Grande Armée, celle de 1813 au 9e corps de la Grande Armée, au corps d'observation de Mayence et au corps d'observation de Bavière et celle de 1814 au 9e corps de la Grande Armée et à la garnison de Mayence ou il est fait prisonnier de guerre.
Durant la campagne de Russie, en 1812, le régiment se distingue aux batailles de Smoliani et de Borissov puis lors de la campagne d'Allemagne en 1813 aux batailles de Lützen, Wurschen, Buntzlau, Dresde et Leipzig et durant la campagne de France en 1814 aux batailles de La Rothière, Nogent, Vauchamps, Montereau et Troyes.
Le , le 29e régiment d'infanterie légère est licencié et distribué conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Les 4e, 5e, 6e et 7e bataillons sont amalgamés, dans le 11e régiment d'infanterie légère.
30e régiment léger
Les 1er et 2e bataillons de la 30e demi-brigade légère de deuxième formation sont incorporés, durant cette réorganisation, dans le 25e régiment d'infanterie légère et le 3e bataillon, envoyé en Guadeloupe, étant entré dans la composition de la 11e demi-brigade légère organisée aux colonies, le 30e régiment d'infanterie légère n'est pas formé.
Le numéro reste vacant.
31e régiment léger
Le 31e régiment d'infanterie légère est formé, avec la :
Historique
Le 31e léger fait la campagne de l'an XII à l'armée de réserve des Camps, celle de l'an XIII sur la flottille du Havre, celles de l'an XIV et 1806 à l'armée des côtes de l'Océan, celle de 1807 au 6e corps de la Grande Armée et au corps d'observation de la Gironde, celle de 1808 aux armées de Portugal et d'Espagne, celle de 1809 à l'armée d'Espagne, celle de 1810 aux armées d'Espagne et de Portugal, celle de 1811 à l'armée de Portugal et au camp de Bayonne, celle de 1812 au camp de Bayonne et aux armées de Portugal et d'Espagne, celle de 1813 aux armées de Portugal, d'Espagne, de Catalogne et au corps de réserve de Bayonne et celle de 1814 à l'armée des Pyrénées[57].
Durant la campagne de Pologne en 1807, le 31e léger se distingue à la bataille de Friedland. Envoyé en Espagne et au Portugal le régiment participe, de 1809 à 1812 aux batailles de La Corogne, d'Oporto, de Gebora, de Busaco, de Fuentes de Oñoro et aux Arapiles avant de combattre sur le sol Français en 1813 et 1814 lors des batailles de Bayonne, d'Orthez et de Toulouse.
Le , le 31e régiment d'infanterie légère est licencié et distribué conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Les 1er, 2e, 3e, 4e et 5e bataillons sont amalgamés, dans le 3e régiment d'infanterie légère qui prendra la dénomination de régiment léger de Dauphin.
- Personnalités
- Constantin Denis Bourbaki alors major puis colonel
32e régiment léger
Le 32e régiment d'infanterie légère est formé, le , avec :
- Des troupes d'infanterie du grand-duché de Toscane
Historique
Les troupes toscanes qui ont formé le 32e léger avaient fait la campagne de 1806 à l'armée de Naples et celle de 1807 au corps d'observation de la Gironde.
Par le traité secret de Fontainebleau, du , le royaume d'Étrurie est cédé à la France, prend le nom de grand-duché de Toscane et est intégré, en 1808, dans l'Empire français.
Le 32e léger fait la campagne de 1808 aux armées de Portugal et d'Espagne, celle de 1809 à l'armée d'Espagne, celle de 1810 aux armées d'Espagne, de Portugal et de Catalogne, celle de 1811 aux armées de Portugal et de Catalogne, celle de 1812 à l'armée de Catalogne, celle de 1813 à l'armée de Catalogne, au 6e corps de la Grande Armée et au corps d'observation de Bavière et celle de 1814 à l'armée de Lyon.
Durant l'insurrection espagnole et la campagne de Portugal de 1808 à 1810, le bataillon se trouve aux sièges de Saragosse et de Gérone, aux batailles d'Oporto, de Bussaco et au Blocus d'Almeida. Durant la Campagne d'Allemagne en 1813, le régiment combat aux batailles de Lützen, de Bautzen, de Wurschen, de Dresde et de Leipzig et en 1814, lors de l'invasion de la France, lors de la bataille de Lyon.
Le , le 32e régiment d'infanterie légère est licencié et distribué conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Les 1er et 2e bataillons sont amalgamés, dans le 9e régiment d'infanterie légère.
- Le 5e bataillon est amalgamé, dans le 14e régiment d'infanterie légère.
33e régiment léger
Un premier 33e régiment d'infanterie légère est formé, à Mont-de-Marsan, en juillet ou [58], avec les :
Historique
Ce premier 33e régiment léger, dont l'effectivité de la mise sur pied est douteuse[59], est dissous en et ses éléments intègrent d'autres régiments d'infanterie légère de l'armée d’Espagne.
Un deuxième 33e régiment d'infanterie légère est formé en Hollande, en 1810, avec les :
- 1er régiment de chasseurs à pied hollandais
- 1er bataillon du 6e régiment d'infanterie de ligne hollandais
- De troupes Hollandaises diverses
Ce deuxième 33e régiment léger fait les campagnes de 1811 et 1812 à l'armée d'Allemagne, au 1er corps de la Grande Armée et au corps d'observation de l'Elbe et celles de 1813 et 1814 au 1er corps de la Grande Armée.
Durant la Campagne de Russie en 1812, le régiment se distingue à la Bataille de Krasnoï et durant le siège de Hambourg lors de la Campagne d'Allemagne.
Le , le 33e régiment d'infanterie légère est licencié et distribué conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Les 1er, 2e, 3e et 4e bataillons sont amalgamés, dans le 3e régiment d'infanterie légère qui prendra la dénomination de régiment léger de Dauphin.
- Les 5e et 6e bataillons sont amalgamés, dans le 68e régiment d'infanterie de ligne.
34e régiment léger
Le 34e régiment d'infanterie légère est formé, le , avec les :
- 2e bataillon auxiliaire de l'armée d'Espagne
- 4e bataillon auxiliaire de l'armée d'Espagne
- 5e bataillon auxiliaire de l'armée d'Espagne
- 7e bataillon auxiliaire de l'armée d'Espagne
Historique
Le 34e léger fait les campagnes de 1811 et 1812 à l'armée d'Espagne, celle de 1813 à l'armée d'Espagne et au corps de réserve de Bayonne et celle de 1814 à l'armée des Pyrénées.
Durant la campagne de Castille en 1811-1812, le régiment combat aux Siège de Ciudad Rodrigo puis lors de la campagne de Vitoria et des Pyrénées en 1813-1814 aux batailles de Bayonne, d'Orthez et de Toulouse.
Le , le 35e régiment d'infanterie légère est licencié et distribué conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Les 1er, 2e, 3e, 4e et 5e bataillons sont amalgamés, dans le 8e régiment d'infanterie légère.
35e régiment léger
Le 35e régiment d'infanterie légère est formé, le , par transformation du :
- 1er régiment de la Méditerranée formé de conscrits réfractaires des départements italiens de l'Empire[36]
Historique
Le 35e léger fait la campagne de 1813 à la Grande Armée et au corps d'observation de l'armée d'Italie. En , le 1er bataillon est utilisé pour former le 19e régiment d'infanterie légère. Le régiment fait la campagne de 1814 aux armées d'Italie et de Lyon.
Durant la Campagne d'Allemagne en 1813, le régiment combat aux batailles de Kalisch, de Wurschen, de Gross-Beeren, de Leipzig et de Hanau.
Le , le 35e régiment d'infanterie légère est licencié et distribué conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Les 1er et 3e bataillons sont amalgamés, dans le 53e régiment d'infanterie de ligne.
- Les 4e et 6e bataillons sont amalgamés, dans le 52e régiment d'infanterie de ligne.
- Les 5e et 8e bataillons sont amalgamés, dans le 42e régiment d'infanterie de ligne.
36e régiment léger
Le 36e régiment d'infanterie légère est formé, en , par transformation du :
- Régiment de Belle-Île[60]
Historique
Le 36e léger fait la campagne de 1812 au 11e corps de la Grande Armée, celle de 1813 à la Grande Armée et au corps d'observation de l'armée d'Italie et celle de 1814 à l'armée d'Italie.
Durant la Campagne d'Allemagne en 1813, le régiment combat aux batailles de Kalisch, de Gross-Beeren, de Leipzig et de Hanau.
Le , le 36e régiment d'infanterie légère est licencié, et conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Les 1er et 4e bataillons sont distribués, dans le 9e régiment d'infanterie légère.
- Les 2e et 3e bataillons sont distribués dans le 14e régiment d'infanterie légère.
- Le 5e bataillon est distribué dans le 47e régiment d'infanterie de ligne.
- Le 6e bataillon est distribué dans le 67e régiment d'infanterie de ligne.
37e régiment léger
Le 37e régiment d'infanterie légère est formé, le , par
- Des détachements provenant du fond des compagnies de réserve
Historique
Le 37e léger fait les campagnes de 1813 et 1814 au 6e corps de la Grande Armée. Durant la Campagne d'Allemagne en 1813, le régiment combat aux batailles de Lützen, de Bautzen, de Dresde, de Leipzig et de Hanau et en 1814 durant la campagne de France aux batailles de La Rothière, de Brienne, de Champaubert, de Vauchamps, de Reims et de Paris.
Le , le 37e régiment d'infanterie légère est licencié, et conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
- Les 1er, 3e, 4e et 5e bataillons sont distribués, dans le 5e régiment d'infanterie légère qui prendra la dénomination de Régiment d'Angoulême.
- Les 2e et 7e bataillons sont distribués dans le 9e régiment d'infanterie de ligne qui prendra la dénomination éphémère de régiment de Bourbon.
Décret du 1er vendémiaire an XII
Le 1er vendémiaire an 12 (), les diverses armes sont réorganisées par un décret du Premier Consul dont le titre IV est ainsi conçu[61] :
Article 1
Les corps d'infanterie sont désignés désormais sous le nom de régiment, les chefs de brigade prendront le titre de colonel.
Article 2
Il n'y aura plus de corps d'infanterie à 2 bataillons. À cet effet les demi-brigades à 2 bataillons seront réunies pour que 2 forment un régiment à 4 bataillons.
Article 3
En conséquence, l'infanterie sera composée de 90 régiments de ligne et de 27 régiments d'infanterie légère.
Des 90 régiments d'infanterie de ligne, 19 seront à quatre bataillons et 71 à trois bataillons.
Des 27 régiments d’infanterie légère, 3 seront à quatre bataillons et 24 à trois bataillons.
Les numéros des demi-brigades réunies à d'autres resteront vacants jusqu'à nouvel ordre.
Article 4
Il y aura dans chaque régiment un major dont le grade sera intermédiaire entre celui de colonel et celui de chef de bataillon.
Le major portera les épaulettes de colonel. Le fond de l'épaulette et la frange seront de deux métaux différents. La frange sera toujours du même métal que les boutons.
Le chef de bataillon chargé du détail sera supprimé.
Article 5
Le major jouira d’un traitement annuel de 4 300 livres. Il sera spécialement chargé des détails de l'instruction, de la tenue, de la discipline, de la police et de la comptabilité des corps et compagnies. Il sera chargé de la tenue des contrôles dont il sera le dépositaire. Il remplira au Conseil d'Administration les fonctions de rapporteur, même lorsqu'il le présidera. Il commandera le régiment en l'absence du colonel.
Article 6
Dans le courant de vendémiaire le ministre de la Guerre fera opérer la réunion en 4 bataillons des demi-brigades à 2 bataillons, prescrites par l'article 2 du présent décret.
Le tiercement se fera immédiatement après, et de manière que le premier chef de bataillon soit attaché au 1er bataillon, le second au deuxième et ainsi de suite.
Le premier capitaine au 1er bataillon, le second au deuxième et ainsi de suite.
Chaque compagnie suivra le sort de son capitaine.
Article 7
Les capitaines et les lieutenants seront classés de la manière suivante :
- Dans les régiments à 4 bataillons
- 4 capitaines de 1re classe
- 16 capitaines de 2e classe
- 16 capitaines de 3e classe
- 18 lieutenants de 1re classe
- 18 lieutenants de 2e classe
- Dans les régiments à 3 bataillons
- 3 capitaines de 1re classe
- 12 capitaines de 2e classe
- 12 capitaines de 3e classe
- 14 lieutenants de 1re classe
- 13 lieutenants de 2e classe
Article 8
Les conseils d'administration des régiments à 4 bataillons seront organisés de la même manière que ceux des régiments à 3 bataillons.
On suivra à cet égard la disposition de l'arrêté du 15 germinal an XI (), sauf ce qui concerne les fonctions attribuées au major.
Article 9
La force et la composition des bataillons à l'état de paix sera la même en l'an XII qu'en l'an XI.
Article 10
Les régiments à 3 bataillons recevront en l'an XII un supplément de 100 hommes par bataillon à titre de premier complément de guerre. Ce supplément sera réparti de manière que les compagnies soient d'égale force.
Articles connexes
- Régiments français d'Ancien Régime
- Régiments étrangers au service de l'Ancien Régime
- Volontaires nationaux pendant la Révolution
- Réorganisation des corps d'infanterie français en 1793
- Réorganisation des corps d'infanterie français en 1796
- Réorganisation des corps d'infanterie français du 12 mai 1814
- Réorganisation des corps d'infanterie français en 1815 (Légions départementales)
- Réorganisation des corps d'infanterie français en 1820
- Amalgame militaire
- Histoire de l'armée de terre française
- Armée française en 1814
- Armée du Nord (Cent-Jours)
Bibliographie
- Nouveau dictionnaire des origines, inventions et découvertes, volume 4 par François-Joseph-Michel Noël
- Dictionnaire de l'armée de terre par le général Eugène Bardin
- Histoire de l'armée et de tous les régiments par Adrien Pascal
- Histoire de l'infanterie en France par Victor Louis Jean-François Belhomme
- Les Italiens dans l'armée française : Recrutement et incorporation (1796-1814) par Francesco Frasca
- Un régiment à travers l'histoire, le 76e, ex-1er léger par Henri Victor Dollin du Fresnel et Henri Victor Dollin du Fresnel
- Avantages d'une bonne discipline, et moyens de l'entretenir dans les corps (pages 257 et suivantes) par Jean-Baptiste Avril.
- Jean Hanoteau et Émile Bonnot : Bibliographie des historiques des régiments français
Notes et références
- Les corps d'observation sont des troupes destinées, chargées, de la surveillance des activités de l'ennemi.
- Les ouvrages cités en bibliographie
- Projet de décret sur l'Organisation de la Garde nationale.
- Sénatus Consulte concernant la division de la Garde nationale et l'appel de cent cohortes sur le 1er ban et autres pages 100 à 114
- Les bataillons de l'ensemble des unités étaient incomplets
- 89e régiment d'infanterie de ligne. 1806-1810.
- Le 30e régiment d'infanterie de ligne de 1796 à 1815
- Un régiment à travers l'histoire, le 76e, ex-1er léger Par Henri Victor Dollin du Fresnel à lire en ligne
- Nouveau dictionnaire des origines, inventions, découvertes... par Fr. Noël, Carpentier et Puissant tome 4, article régiment page 590
- Histoire de l'armée et de tous les régiments par Adrien Pascal, tome 4 page XXXV (ou 591)
- Historique du 89e Régiment d’Infanterie de Ligne à lire en ligne
- Peut-être s'agit-il du 3e au lieu du 1er?
- Qui avait reçu, précédemment, les débris du 3e bataillon de la 98e demi-brigade
- L'ensemble des données indiquées par ce site sont confirmés comme on le constatera à la lecture des liens internes
- « GR 21 YC 1 à 963. Registres matricules des sous-officiers et hommes de troupe de l'infanterie de ligne (1802-1815) », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr.
- Régiment d'outre mer, du nom d'Île-de-France devenue Île Maurice
- 112e régiment d'infanterie de ligne d'Empire
- Le 112e régiment d'infanterie de ligne d'Empire
- Les régiments de marche de l'armée d'Espagne
- Selon le site empire.histofig.com
- Le site indique le numéro des unités Après application de l'ordonnance de 1814
- Le site indique le numéro des unités Avant application de l'ordonnance de 1814
- Le site indique qu'il est versé dans le 10e régiment, qui correspond au Régiment Colonel-Général après la réorganisation
- Le site indique qu'il est versé dans le 44e régiment, qui correspond au régiment qui prend le no 41
- Le site indique qu'il est versé dans le 105e régiment, qui correspond au régiment qui prend le no 86
- Le site indique qu'il est versé dans le 108e régiment, qui correspond au régiment qui prend le no 89
- Selon le site empire.histofig.com
- Le site indique qu'il est versé dans le 69e régiment, qui correspond au régiment qui prend le no 64
- Le site indique qu'il est versé dans le 72e régiment, qui correspond au régiment qui prend le no 66
- Le site indique les 1er, 3e et 5e bataillons
- le 125e RIL
- le 126e RIL
- La ville de Hambourg avait 57 compagnies de gardes bourgeoises qui étaient d'environ 300 hommes par compagnie
- Il s'agit du 5e corps de l'armée d'Espagne qui prend alors le nom d'armée du Nord
- Il s'agit d'un bataillon colonial encore en poste en France
- Le régiment de Walcheren est créé le 24 juin 1811
- Le régiment de l'Île-de-Ré est créé le 24 janvier 1811
- le 8 juin 1808 un bataillon est créé en Corse. Celui-ci, prend le nom, en août 1809, de bataillon de la Méditerranée. Le 11 mars 1811, le 2e régiment de la Méditerranée est créé.
- Le régiment d'infanterie de la Garde de Paris est créé par décret du 12 février 1812 et formé le 1er avril suivant de la fusion des 1er et 2e régiments d'infanterie de la garde de Paris
- 135e régiment d'infanterie de ligne, 14 janvier 1813-7 juillet 1813 (matricules 1 à 4 152) : SHD/GR 21 YC 916, Magimel (lire en ligne), p.2.
- 136e régiment d'infanterie de ligne, formation au 26 janvier 1813 (matricules 1 à 3 000).SHD/GR 21 YC 918, page 2
- Les 1er, 2e et 3e bataillons
- Les 4e et 5e bataillons
- 138e régiment d'infanterie de ligne, 1er février 1813-28 avril 1813 (matricules 1 à 3 000). SHD/GR 21 YC 923, page 2
- Il s'agit de Rosnay-l'Hôpital
- Il s'agit de Nogent-sur-Seine
- Il s'agit de Ribas de Freser
- Molins del Rey ou Molins de Rei
- Saint-Julien-en-Genevois
- Au crépuscule De l’Empire; l’exemple du 151e régiment d’infanterie de ligne
- Alain Pigeard : La conscription sous le Premier Empire
- La 1re Demi-brigade/1er Régiment d'Infanterie légère de 1797 à 1815
- Histoire du 2e régiment d'infanterie légère par Alexandre Dumas
- Historique du 3e léger sur histoire-empire.org
- Historique du 82e régiment d'infanterie de ligne et du 7e régiment d'infanterie légère, 1684-1876 par Paul Arvers
- Historique du 8e régiment d'infanterie légère sur www.ancestramil
- Le 11e Régiment d'Infanterie Légère
- Histoire du 90e régiment d'infanterie de ligne, ex-15e léger par Victor-Louis-Jean-François Belhomme
- Le 31e Régiment d'Infanterie Légère 1801-1815
- Les mois sont différents selon les sources
- Didier Davin, « Le 33e Régiment d'Infanterie légère, 1810-1814 »
- Le Régiment de Belle-Île est créé en 1811
- Le décret du 1er vendémiaire an XII à lire en ligne sur ancestramil.fr
Liens externes
- Arrêté du 1er vendémiaire an 12 à lire en ligne sur 1789-1815.com
- Armée française 1803-1804 (an XII) sur 1789-1815.com
- Les régiments d'infanterie sur empire.histofig.com
- Les demi-brigades et régiments d'infanterie sur ancestramil.fr
- Revue du Souvenir napoléonien par Jean-Paul Bertaud
- Les Demi-brigades, régiments d'infanterie de ligne et légers sur empire.histofig.com
- French Infantry Regiments and the Colonels who Led Them: 1791 to 1815
- French Light Infantry Officer Casualties of the Napoleonic Wars
- GR 21 YC 1 à 963. Registres matricules des sous-officiers et hommes de troupe de l'infanterie de ligne (1802-1815) sur memoiredeshommes
- La conscription sous le Premier Empire
- Matricules Napoléoniens 1802-1815/Série