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Lacapelle-Marival

Lacapelle-Marival (en occitan La madra Marival) est une commune française, située dans l'est du département du Lot en région Occitanie, dans l'ancienne province du Quercy. Elle est également dans la Limargue, une région naturelle occupant une dépression verdoyante entre les causses du Quercy et le Ségala quercynois.

Lacapelle-Marival
Lacapelle-Marival
Mairie à côté du château.
Blason de Lacapelle-Marival
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Lot
Arrondissement Figeac
Intercommunalité Communauté de communes Grand-Figeac
Maire
Mandat
Pascal Lewicki
2020-2026
Code postal 46120
Code commune 46143
Démographie
Population
municipale
1 285 hab. (2020 en diminution de 1,91 % par rapport à 2014en diminution de 1,91 % par rapport à 2014)
Densité 111 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 43′ 47″ nord, 1° 55′ 36″ est
Altitude Min. 353 m
Max. 596 m
Superficie 11,61 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Lacapelle-Marival
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Lacapelle-Marival
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Lacapelle-Marival
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Lacapelle-Marival
Liens
Site web Site officiel

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Ouysse, le Drauzou, le Francés et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Lacapelle-Marival est une commune rurale qui compte 1 285 habitants en 2020. Ses habitants sont appelés les Marivalois ou Marivaloises.

    La communauté de Saint-Maurice-en-Quercy s'est séparée de Lacapelle-Marival en 1772[1].

    Géographie

    Situation

    Lacapelle-Marival est un village entouré au nord-est de collines boisées des premiers contreforts du Massif central. Le bourg est traversé par un petit ruisseau, le Francès, qui se perd au contact du Causse de Gramat, huit kilomètres plus au sud-ouest, à Théminettes. Les eaux forment ensuite l'Ouysse souterraine.

    Au sud, s'élève la colline du pech des Peyrades, dont le relais de télécommunication est visible des alentours. La source dite du Bois Bordet y a été captée sur son versant nord.

    Lacapelle-Marival se situe dans le nord-est du département du Lot, sur la D 653 qui relie Cahors à Aurillac et à environ trois kilomètres au nord-est de l'axe Brive-Rodez (D840).

    Communes limitrophes

    Carte de la commune de Lacapelle-Marival et des proches communes.

    Lieux-dits

    La commune de Lacapelle-Marival inclut les villages de Bens, Bétille, Catalo, le Fourson, Gibrat, Lasfargues, Laveyrière, Marcou, le Poteau, Poutiac, Rouget, le Vacant, ainsi que les hameaux du Lac, de la Milhade, de la Verdonie, de Marcel et de Poujatel.

    Géologie

    Lacapelle-Marival se situe à la limite du Ségala et du Limargue. On trouve en allant des hauteurs du Ségala (nord-est) aux parties basses du Limargue (sud-ouest)[2] - [3] :

    • à l'extrême nord-est, des terrains composés de roches métamorphiques et magmatiques qui s'élèvent jusqu'à 588 mètres d'altitude en direction de Saint-Maurice-en-Quercy ;
    • au nord-est, des poudingues, grès et argilites (mélange d'argile et de quartz) du Trias et de l'Infra-Lias. À l'est, ces terrains forment la colline du Pech des Peyrades culminant à 498 mètres ;
    • vers le sud-ouest, des calcaires, dolomies et cargneules du Lias inférieur sont utilisés comme pâturages ;
    • dans la vallée du Francès et de son affluent venant des environs du lieu-dit Causse de Dièze, des alluvions récentes datant du Quaternaire. Les points les plus bas s'y trouvent : 359 mètres.

    Précipitations

    Graphique montrant les précipitations annuelles de 1961 à 2006 d'après les mesures de Charles Sourzac (1961 à 1999) et d'Alain Paupert (à partir de 2000), habitants à Lacapelle-Marival.

    Cliquez dessus pour agrandir.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de température : 11,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 191 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Latronquière », sur la commune de Latronquière, mise en service en 1976[9] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[10] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,3 °C et la hauteur de précipitations de 1 342,5 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et à 43 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 12,4 °C pour la période 1971-2000[13], à 12,7 °C pour 1981-2010[14], puis à 13,1 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Lacapelle-Marival est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [16] - [17] - [18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19] - [20].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (56,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (45,4 %), forêts (31,7 %), zones urbanisées (12,5 %), zones agricoles hétérogènes (10,4 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Lacapelle-Marival est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Ouysse, le Drauzou et le Francés. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[24]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1993, 1994 et 1999[25] - [22].

    Lacapelle-Marival est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[26].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lacapelle-Marival.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des glissements de terrain[27].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 12,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 695 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 128 sont en en aléa moyen ou fort, soit 18 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[22].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Lacapelle-Marival est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[30].

    Toponymie

    L'ancien nom du lieu était Lacapelle-Merlival[1]. Lacapelle était parfois écrit en deux mots La Capelle[31]. On trouve aussi l'ancienne dénomination La Chapelle-Merlival.

    Le toponyme Lacapelle-Marival est basé, pour sa première partie, sur le latin capella qui désigne une chapelle. Marival est basé sur merli issu du pré-indo-européen merl qui désigne un cours d'eau et sur val[32].

    Histoire

    Les temps anciens

    Lors de l'occupation romaine, une voie de communication aurait traversé la région de Lacapelle. Elle reliait Lyon à Bordeaux en passant par Clermont, Aurillac et Agen[33].

    Le docteur Labat rapporte la légende de la Marie del Val[33]. Ce nom serait celui d'une jeune bergère qui aurait été martyrisée par un groupe de musulmans lors de leur retraite en 732 à la suite de leur défaite face à Charles Martel à la bataille de Poitiers. Une petite chapelle aurait été bâtie à cet endroit : la capelle de la Marie del Val, dont les vestiges auraient été découverts en 1957.

    Au Moyen Âge, la féodalité

    Au Xe siècle, Lacapelle-Marival est mentionnée dans les écrits liés à la vie de saint Géraud. Cet évêque et comte d'Aurillac possédait en Quercy de grands domaines incluant Saint-Cirgues, Le Bourg et Lacapelle.

    Avant la fin de la vie de Saint Géraud, pendant une période trouble, les premiers comtes du Quercy étendirent leurs domaines et établirent la maison de Cardaillac. En 1064, Hugues de Cardaillac, dans son hommage à son seigneur le comte de Toulouse, déclara posséder la contrée autour de Cardaillac : Aynac, Leyme, Molières, Gorses, Prendeignes, Camburat et Lacapelle. Au XIIe siècle, Lacapelle possédait un donjon au milieu de bâtisses en bois dans un réduit fortifié.

    Dans son testament en 1266, Bertrand III de Cardaillac, partagea son héritage entre ses trois fils. Son fils aîné Géraud Ier reçut le château de Cardaillac, les terres de Saint-Maurice-en-Quercy, Lacapelle, Rudelle, Camboulit.. Il fut le fondateur de la seigneurie de Lacapelle-Marival. Vers 1270, il édifia le château en forme de donjon, spacieux et tout à fait habitable[34]. Il améliora les fortifications du château et du bourg qui ne comptait alors qu'une centaine d'habitants[33].

    À la mort de Géraud Ier en 1293, son unique fils Géraud II rédigea un acte qui accordait des libertés aux habitants des terres de Lacapelle. Les habitants du bourg de Lacapelle et de Saint-Maurice-en-Quercy n'en bénéficièrent qu'au XIVe siècle[1]. Quatre consuls, deux pour Lacapelle et deux pour Saint-Maurice-en-Quercy représentèrent les habitants. Son fils aîné, Bertrand Ier, lui succéda,

    Puis ce fut Bertrand II, fils aîné du précédent, qui se maria en 1313. C'est à cette époque (1348-1349) que l'épidémie de peste noire emporta dans la contrée un habitant sur huit.

    Bertrand III, second fils, épousa le Dauphine d'Arillac. Durant la guerre de Cent Ans, il lutta contre les Anglais. Malgré des alliances avec les seigneurs voisins de Castelnau, Thémines et Gramat, la ville tomba en 1388[33] ou 1389[1] entre les mains de routiers anglais.

    Guillaume II, fils unique de Bertrand III, lui succéda, il épousa en 1386 Mathée de Cornac. Son fils (ou celui de sa veuve avec Bernard de Castrie ?) Guisbert devint le nouveau seigneur de Cardaillac et Lacapelle. Il rendit hommage au roi le . Il organisa la justice à Lacapelle en 1465. La population avait été tellement réduite durant cette période d'agitation que Guisbert de Cardaillac, dut faire venir de nombreux colons d'Auvergne, du Rouergue et du Gévaudan.

    À la Renaissance

    Fin du XVe siècle, sous les règnes de Charles VIII et Louis XII, le seigneur de Lacapelle, Astorg de Cardaillac, participe aux guerres d'Italie avec Galiot de Genouillac seigneur d'Assier. Il favorise l'implantation d'une verrerie qui acquit une grande réputation. Les frères Colomb, originaires de Laguépie, s'enrichissent et furent anoblis.

    Sous le règne de François Ier, le fils aîné d'Astorg, Jean de Cardaillac, lieutenant d'artillerie, fut tué en 1521. Il n'eut qu'une seule fille Françoise. Gilibert, frère de Jean, s'empara de la succession malgré les actions en justice devant le Parlement de Toulouse des trois tuteurs de Françoise. Gilibert, paisible seigneur, mourut en 1536.

    Pendant les Guerres de religion

    Le château de Lacapelle-Marival.

    Lors des Guerres de religion, le second fils de Gilibert de Cardaillac, Antoine, devint le seigneur de Lacapelle. Chevalier de l'ordre du Roi, il fut aussi sénéchal du Quercy et gentilhomme ordinaire du roi Charles IX. Le , il vendit sa charge de sénéchal et entreprit l'agrandissement du château de Lacapelle et la réfection de l'église après destruction de l'ancienne église romane du XIIe siècle.

    Le Quercy fut alors le théâtre de féroces affrontements entre catholiques et protestants. Antoine de Cardaillac soutenait la cause des catholiques alors que ses parents de Cardaillac et de Latronquière s'était convertis à la religion réformée. Les habitants durent rejoindre les villes où leur parti était le plus fort. Antoine de Cardaillac sut préserver ses possessions et, gouverneur de Figeac il repoussa les protestants en 1569. Il mourut en 1586 et fut inhumé dans l'église de Notre-Dame de Lacapelle.

    Charpente du château de Lacapelle-Marival.

    Après l'Édit de Nantes, Lacapelle servit de refuge aux catholiques et Cardaillac aux protestants.

    Le fils aîné d'Antoine, François reçut la succession. Il épousa le Madeleine de Bourbon Malause, fille du chambellan du roi de France. Ils eurent 18 enfants. François repris l'agrandissement du château. Il continua à défendre la royauté et le catholicisme. Blessé lors d'un affrontement avec le clan des protestants à Fons le , il décéda le lendemain. Son meurtrier fut tué par son fils Henry-Victor de Cardaillac.

    L'éloignement des Cardaillac et la vente de la seigneurie

    Henri-Victor de Cardaillac passa sa vie à la cour de Louis XIII. Il disposait de revenus très importants pour l'époque : plus de 15000 livres. Il épousa, le , Elizabeth de Pluvinel, fille d'Antoine de Pluvinel, maître d'équitation et sous-gouverneur de Louis XIII. Vers 1630, la peste frappa à nouveau la région et emporta de nombreux habitants. La seigneurie de Lacapelle fut érigée en marquisat par Louis XIV, le 15 mai 1645 pour les services rendus par Henri-Victor lors de campagnes militaires. Une grande tapisserie aux armes d'alliance Cardaillac-Pluvinel, surmontée de la couronne de marquis, est conservée au musée départemental de la tapisserie d'Aubusson. Sa mort vers 1661 semble marquer la fin d'une période plutôt heureuse pour Lacapelle et ses habitants.

    Son héritier et troisième fils, le marquis Thomas Jean-Baptiste de Cardaillac, intenta à ses parents de nombreux procès. Les habitants durent subir les différends des deux parties, avec, par exemple le paiement en double des droits seigneuriaux, ou le siège du château en 1661. La fortune familiale fut engloutie dans ces querelles. Thomas Jean-Baptiste décéda en 1695 sans descendant, en conflit avec tous les tenanciers de ses terres. Il institua son épouse Paule de Gondrin, marquise de Lacapelle, légataire pendant la durée de sa vie.

    Un de ses neveux, Bertrand de Cardaillac, lui succéda. Il hérita aussi des procès engagés, qu'il réussit à arrêter par de fortes sommes le . Il eut alors de gros problèmes financiers. À sa mort, il laissa la seigneurie à son frère Thomas II Jean-Baptiste. Ne pouvant plus faire face aux nombreuses charges, ce dernier vendit les terres et les titres de Lacapelle le à messire François Emmanuel de Loupiac, seigneur de la Deveze, maréchal de camp des armées du roi, pour la somme de 120 000 livres.

    Le maréchal de la Deveze vécut à Paris et mourut en 1732. Son petit-fils, messire Joseph de Glandié, seigneur de Vareix, chevalier de Saint-Louis, lieutenant-Colonel d'un régiment d'artillerie royale.. se montra intraitable en demandant aux habitants mécontents les services et redevances en vigueur au Moyen Âge. Il mourut le à 84 ans sans voir l'issue des procès engagés et sans enfant. Il fut inhumé dans la chapelle Saint-Roch de l'église de Lacapelle.

    Son frère, l'abbé de Vareix, devint à la fois marquis et prêtre de Lacapelle à l'âge de 84 ans. Il poursuivit les actions engagées en justice et gagna les procès. La communauté de Lacapelle dut lui verser plus de 8000 livres. L'abbé mourut à 91 ans.

    Période de la Révolution

    Le neveu par alliance de l'abbé de Vareix, Alfonse-Louis du Montet hérita de la terre et du château de Lacapelle en 1767. Les difficultés ne firent qu'empirer. En 1772, Saint-Maurice-en-Quercy obtint contre l'avis de la communauté de Lacapelle la séparation. Un orphelinat fut créé le .

    Jean-Romain du Montet, son 3e fils lui succéda. Ce fut le dernier seigneur de Lacapelle. Pendant la révolution, il s'enfuit. Le château subit plusieurs pillages pendant la Terreur. Le maire de l'époque, Antoine Bedou, fit inscrire ses propriétés sur la liste des biens nationaux. Le docteur Cadiergues[35] déclara que le citoyen Dumontet-Cardaillac, s'il avait quitté Lacapelle, n'avait jamais émigré. Ses biens furent mis aux enchères le 30 floréal de l'an IV. Sa sœur, Françoise de Gasc, loua le château pour 580 livres par an et acheta les autres articles sous des prête-noms.

    Ce ne fut que le 8 floréal de l'an VIII que le citoyen Dumontet-Cardaillac put reprendre possession de ses biens, mais bien vite, il les vendit à des particuliers de Lacapelle.

    Période moderne

    Au XIXe siècle, Lacapelle accueillit de nombreuses foires agricoles où s'échangeaient des céréales et des noix du Limargue, des châtaignes du Ségala, des bovins, des moutons et des volailles. L'industrie resta modeste : les verriers du XVe avaient disparu et seule une tuilerie ainsi que deux moulins subsistaient près du Francès. De nombreuses auberges étaient liées au petit commerce. Des travaux routiers furent entrepris vers 1860 pour la déviation de l'actuelle D 940 par Le Bourg.

    Le couvent des Bénédictines de Notre-Dame-du-Calvaire s'installa à nouveau au bourg de Lacapelle en 1843 sur l'instigation de l'abbé Pierre Cadiergues. Les religieuses créèrent, au château du Galaup, une école de jeunes filles qui ferma en 1905. Avec l'aide de la population et de la municipalité, elles firent bâtir le monastère du Moutier-Notre-Dame dans lequel elles géraient une ferme. Leur nombre atteignit plus de 110 religieuses à la fin du XIXe siècle.

    En 1879, l'orphelinat, créé en 1779, fut dirigé par les sœurs de Saint-Vincent-de-Paul.

    La vie politique fut parfois agitée : le , le député Louis Rozière fut agressé à coup de pied et reçu un coup d'arme blanche à l'arcade. Il soutenait Émile Laparra à l'élection du conseil général du et fut pris à partie par des partisans de Robert Fraysse, à cette époque maire de Lacapelle et candidat[36].

    Plaque commémorative de la rafle du 11 mai 1944.

    La commune resta rurale durant le XXe siècle. Une tentative d'exploitation des eaux thermales de la source du bois Bordet échoua au début du siècle.

    Seconde Guerre mondiale

    Lors de la seconde Guerre mondiale, le , à 6 heures du matin, de nombreux véhicules de la 2e division SS Das Reich bloquent les issues du village. Ils demandent au maire, le docteur Cadiergues, de rassembler tous les hommes, de 16 à 60 ans sur la place du village. À 18 heures, après un tri arbitraire, 86 furent chargés sur des camions et dirigés vers Cahors et furent déportés, 10 ne revinrent jamais[37].

    Le à 15 heures, plusieurs camions de maquisards ayant attaqué les allemands s'arrêtèrent une heure dans la commune pour se ravitailler et se rafraîchir. A 18 heures, arrivent leurs poursuivants : des soldats et des hommes de la Gestapo. Après avoir interrogé pendant vingt minutes le docteur Cadiergues sous la menace d'un revolver, ils repartent vers Figeac[37].

    Un jour de foire, le vers 18 heures, les habitants sont avertis de l'arrivée d'un groupe d'allemands et s'enfuient. M. Barrès est blessé d'une balle de fusil mitrailleur. Il est relevé par ses voisins MM. Sainte-Marie et Nastorg. Le maire plaide pour qu'il soit soigné à l'hôpital de Figeac où il décédera après son opération. Ses deux voisins furent emmenés à Tulle. Ils furent contraints d'assister aux pendaisons avant d'être libérés[37].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[33]
    Période Identité Étiquette Qualité
    2008 Pascal Lewicki Professeur de Physique, Conseiller Départemental
    1977 2008 René Delluc Agriculteur
    1970 1977 Jean-Gabriel Costes Fils de Gilbert Costes

    (Tableau version 11/11/2006)

    Politique environnementale

    Une nouvelle chaufferie, utilisant principalement le bois, et un réseau de chaleur de plus de 4 kilomètres de longueur ont été inaugurés le pour un coût de 2 650 000 Euros. L'installation, définie et gérée par le Syndicat Départemental d’Élimination des Déchets (SYDED) du Lot, comporte une chaudière consommant 1 500 tonnes de Plaquette forestière pour une puissance de 1 500 kW. Elle est assistée par temps froid et en cas de maintenance par deux unités à fioul de 1 500 kW chacune. Le réseau dessert 124 échangeurs répartit dans des logements, maisons de retraite, établissements d'enseignement et divers lieux publics pour une énergie annuelle de 4 140 MWh. Ce dispositif permettra d'économiser annuellement 800 tonnes équivalent pétrole et d'éviter le rejet de 1 200 tonnes de dioxyde de carbone[38].

    La déchèterie de Lacapelle-Marival est située au lieu-dit Pech Boudie à 1,5 km au Nord-Est du bourg. Elle dépend du Syndicat Départemental d’Élimination des Déchets (SYDED) du Lot[39].

    Finances locales

    Cette section est consacrée aux finances locales de Lacapelle-Marival de 2000 à 2018[Note 5].

    Les comparaisons des ratios par habitant sont effectuées avec ceux des communes de 500 à 2 000 habitants de 500 à 2 000 hab appartenant à un groupement fiscalisé, c'est-à-dire à la même strate fiscale.

    Budget général

    Pour l'exercice 2018, le compte administratif du budget municipal de Lacapelle-Marival s'établit à 2 365 330 en dépenses et 2 527 060 en recettes :

    • les dépenses se répartissent en 916 470 de charges de fonctionnement et 1 448 860 d'emplois d'investissement ;
    • les recettes proviennent des 1 391 420 de produits de fonctionnement et de 1 135 640 de ressources d'investissement.

    Fonctionnement

    T1p - Section de fonctionnement de Lacapelle-Marival en 2018
    Lacapelle-Marival
    (€/hab.)
    Strate
    (€/hab.)
    Résultat comptable 363 146 Picto disque bleu : écart fort
    Charges de personnels 353 274 Picto cercle bleu : écart moyen
    Achats et charges ext. 235 198 Picto cercle bleu : écart moyen
    charges financières 25 18 Picto disque bleu : écart fort
    subventions versées 20 26 Picto cercle bleu : écart moyen
    contingents 0 45 Picto disque bleu : écart fort
    Impôts locaux 445 307 Picto disque bleu : écart fort
    dotation globale de fonctionnement 205 147 Picto disque bleu : écart fort
    Autres impôts 21 51 Picto disque bleu : écart fort
    Écart par rapport à la moyenne de la strate :
    Picto disque blanc : écart nul de 0 à 10 % ; Picto cercle bleu : écart moyen de 10 à 30 % ; Picto disque bleu : écart fort supérieur à 30 %

    Pour Lacapelle-Marival en 2018, la section de fonctionnement[Note 6] se répartit en 916 470 de charges (700 par habitant) pour 1 391 420 de produits (1 062 par habitant), soit un solde de la section de fonctionnement de 474 950 (363 par habitant) :

    • le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 7] pour une valeur de 462 000 (50 %), soit 353 par habitant, ratio supérieur de 29 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (274 par habitant). Pour la période allant de 2014 à 2018, ce ratio fluctue et présente un minimum de 344 par habitant en 2016 et un maximum de 394 par habitant en 2014. Viennent ensuite les groupes des achats et charges externes[Note 8] pour 34 %, des charges financières[Note 9] pour 4 %, des subventions versées[Note 10] pour 3 % et finalement celui des contingents[Note 11] pour des sommes inférieures à 1 % ;
    • la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 12] pour une somme de 583 000 (42 %), soit 445 par habitant, ratio supérieur de 45 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (307 par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 408 par habitant en 2014 et un maximum de 444 par habitant en 2018. Viennent ensuite de la dotation globale de fonctionnement (DGF)[Note 13] pour 19 % et des autres impôts[Note 14] pour 4 %.

    La dotation globale de fonctionnement est quasiment égale à celle versée en 2017.

    G1b1 - Évolution des charges de personnel et externes pour Lacapelle-Marival
    Valeurs en millier d'euros (k€)
    Lacapelle-Marival, Valeur totale : Point bleu Charges de personnel Point rouge achats et charges externes
    G1b2 - Évolution des charges financières et des subventions versées pour Lacapelle-Marival
    Valeurs en millier d'euros (k€)
    Lacapelle-Marival, Valeur totale : Point vert charges financières Point noir subventions versées

    Fiscalité communale

    T2p - Fiscalité de Lacapelle-Marival en 2018
    Lacapelle-Marival
    (%)
    Strate
    (%)
    Taxe d'habitation 14,45 12,34 Picto cercle bleu : écart moyen
    Taxe foncière sur le bâti 25,09 15,41 Picto disque bleu : écart fort
    Taxe foncière sur le non bâti 196,61 43,70 Picto disque bleu : écart fort
    Écart par rapport à la moyenne de la strate :
    Picto disque blanc : écart nul de 0 à 10 % ; Picto cercle bleu : écart moyen de 10 à 30 % ; Picto disque bleu : écart fort supérieur à 30 %

    Le tableau T2p compare les taux d'imposition locaux à ceux des autres communes de la même strate fiscale.

    Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Lacapelle-Marival. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2017 :

    G2a - Évolution de la taxe d'habitation et foncière sur le bâti pour Lacapelle-Marival
    Valeurs en %
    Lacapelle-Marival, Taux : Point bleu taux taxe habitation Point rouge taux foncier bâti
    taux moyen pour la strate : Point vert taux taxe habitation Point noir taux foncier bâti

    Investissement

    T3p - Investissement de Lacapelle-Marival en 2018
    Lacapelle-Marival
    (€/hab.)
    Strate
    (€/hab.)
    Dépenses d'équipement 1 063 307 Picto disque bleu : écart fort
    Remboursements d'emprunts 41 68 Picto disque bleu : écart fort
    subventions reçues 268 81 Picto disque bleu : écart fort
    fctva 151 36 Picto disque bleu : écart fort
    Nouvelles dettes 0 70 Picto disque bleu : écart fort
    Écart par rapport à la moyenne de la strate :
    Picto disque blanc : écart nul de 0 à 10 % ; Picto cercle bleu : écart moyen de 10 à 30 % ; Picto disque bleu : écart fort supérieur à 30 %

    Cette section détaille les investissements[Note 15] réalisés par la commune de Lacapelle-Marival.

    Les emplois d'investissement en 2018 comprenaient par ordre d'importance :

    • des dépenses d'équipement[Note 16] pour une somme de 1 393 000 (96 %), soit 1 063 par habitant, ratio supérieur de 246 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (307 par habitant). En partant de 2014 et jusqu'à 2018, ce ratio fluctue et présente un minimum de 254 par habitant en 2015 et un maximum de 1 063 par habitant en 2018 ;
    • des remboursements d'emprunts[Note 17] pour une valeur totale de 54 000 (4 %), soit 41 par habitant, ratio inférieur de 40 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (68 par habitant).

    Les ressources en investissement de Lacapelle-Marival se répartissent principalement en :

    • subventions reçues pour 352 000 (31 %), soit 268 par habitant, ratio supérieur de 231 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (81 par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 66 par habitant en 2016 et un maximum de 268 par habitant en 2018 ;
    • fonds de Compensation pour la TVA pour une valeur totale de 197 000 (17 %), soit 151 par habitant, ratio supérieur de 319 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (36 par habitant).
    G3a - Évolution des emplois d'investissement pour Lacapelle-Marival
    Valeurs en millier d'euros (k€)
    Lacapelle-Marival, Valeur totale : Point bleu Dépenses d'équipement Point vert Remboursements d'emprunts
    G3b - Évolution des ressources d'investissement pour Lacapelle-Marival
    Valeurs en millier d'euros (k€)
    Lacapelle-Marival, Valeur totale : Point rouge Nouvelles dettes Point bleu subventions reçues Point vert Fonds de compensation pour la TVA

    Endettement

    T4p - Endettement et capacité d'autofinancement de Lacapelle-Marival en 2018
    Lacapelle-Marival
    (€/hab.)
    Strate
    (€/hab.)
    Encours de la dette 813 615 Picto disque bleu : écart fort
    annuité de la dette 66 86 Picto cercle bleu : écart moyen
    Capacité d'autofinancement 370 156 Picto disque bleu : écart fort
    Écart par rapport à la moyenne de la strate :
    Picto disque blanc : écart nul de 0 à 10 % ; Picto cercle bleu : écart moyen de 10 à 30 % ; Picto disque bleu : écart fort supérieur à 30 %

    L'endettement de Lacapelle-Marival au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 18], l'annuité de la dette[Note 19] et sa capacité de désendettement[Note 20] :

    • l'encours de la dette pour 1 065 000 , soit 813 par habitant, ratio supérieur de 32 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (615 par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 543 par habitant en 2016 et un maximum de 836 par habitant en 2017 ;
    • l'annuité de la dette pour une somme de 86 000 , soit 66 par habitant, ratio inférieur de 23 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (86 par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 65 par habitant en 2018 et un maximum de 73 par habitant en 2017 ;
    • la capacité d'autofinancement (CAF) pour une valeur totale de 485 000 , soit 370 par habitant, ratio supérieur de 137 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (156 par habitant). Sur la période 2014 - 2018, ce ratio fluctue et présente un minimum de 317 par habitant en 2015 et un maximum de 370 par habitant en 2018. La capacité de désendettement est d'environ 2 années en 2018. Sur une période de 19 années, ce ratio présente un minimum d'environ un an en 2008 et un maximum d'environ 7 années en 2002.

    Les courbes G4a et G4b présentent l'historique des dettes de Lacapelle-Marival.

    G4a - Capacité d'autofinancement et encours total de la dette de Lacapelle-Marival
    Valeurs en euros
    Lacapelle-Marival, Par habitant : Point bleu CAF Point rouge Encours total de la dette
    G4b - Nombre d'années pour rembourser la dette en fonction de la CAF de Lacapelle-Marival
    Valeurs en années
    Lacapelle-Marival, : Point bleu Ratio = Encours de la dette / CAF

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[41].

    En 2020, la commune comptait 1 285 habitants[Note 21], en diminution de 1,91 % par rapport à 2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8541 0131 1561 2261 2401 3311 3511 6101 462
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4501 4521 3421 5271 4751 5481 5511 4681 307
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0731 0281 0398728788519259581 005
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    9429931 1511 2021 2011 2471 3171 3201 328
    2015 2020 - - - - - - -
    1 2871 285-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Lacapelle-Marival possède une école maternelle publique, une école primaire publique[44], le collège Jean-Monnet et un lycée professionnel agricole.

    Maison des services

    Une maison des services offre à la population des permanences depuis 2014 :

    • de l'assistante sociale[45] ;
    • du centre médico-social Ségala Limargue[46] ;
    • de l'ADMR[46] ;
    • de la bibliothèque[47] ;
    • d'une école de musique[48];
    • du Réseau d'Assistantes Maternelles (RAM)[46].

    Sports

    • Club de Football : Union Foot Marivalois évoluant en ligue Midi-Pyrénées, championnat de Promotion Ligue ;
    • Club de rugby à XV le Stade Marivalois évoluant dans le championnat de France de 3e division fédérale pour la saison 2006-2007 ;
    • Club de voitures radio commandées : Racing Club Marivalois 46 (RCM 46), affilié à ligue 14 de la fédération française de voitures radio commandées sous le numéro 905. Le club dispose d'une piste TT 18 (Tout Terrain à l'échelle un huitième) près de l'étang de Lasfargue[49] ;
    • Piste de BMX en cours de construction. La terre, issue des travaux de construction de la centrale thermique voisine, a été mise en forme les 14 et grâce à une bourse de la Direction de la jeunesse et des sports du Lot[50] ;
    • Club de moto-cross : Motoclub Lacapelle-Marival créé en 1953 par Georges Filhol. Le club organise depuis 1998 des manifestations nationales et internationales dans les catégories 125 cm3, side-car cross, MX3.. Le club gère un circuit de 1 680 mètres situé au-dessus de l'étang de Lasfargue et disposant d'une boucle de chronométrage, d'une grille de départ à 40 éléments et d'une aire de lavage[51].

    Économie

    Emplois et ressources

    Certaines activités restent liées à l'agriculture :

    De nombreuses personnes âgées sont venues dans le Lot et constituent une grande partie de la population de Lacapelle[52]. Des services adaptés se sont développés :

    • l'association d'Aide à Domicile en Milieu Rural (ADMR) pour le portage des repas, 50 emplois à temps partiel en 2007 ;
    • le Service de Soins Infirmiers à Domicile (SSIAD), 7 emplois ;
    • deux maisons de retraite dont une qui occupe l'ancien couvent du Moutiers-Notre-Dame : 60 emplois ;
    • des structures médicales et médico-sociales dépendant de l'Institut Camille-Miret qui emploie 750 personnes à Leyme.

    On trouve aussi :

    • des commerces et supermarchés ;
    • des services liés à l'automobile ;
    • des antennes de services publics : EDF, le service territorial routier, dépendant du conseil général du Lot (ex-DDE) ;
    • une station d'embouteillage de l'eau captée non loin de la source du Bois Bordet, commercialisée sous le nom La Marivaloise.

    Tourisme

    Le riche passé historique de la ville est symbolisé par le château érigé par la famille de Cardaillac et par la vieille ville avec ses maisons en pierre de taille.

    La commune offre aux visiteurs les services d'un office de tourisme situé à côté de l'Arbol, de nombreux gites ainsi que le camping municipal du Bois de Sophie.

    Une des branches des chemins de pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle venant du Puy-en-Velay passe par Lacapelle[53]. Cet itinéraire est aussi un sentier de grande randonnée : le GR6.

    Le village a fait partie de l'association « Les Plus Beaux Villages de France », mais n'est plus labellisé à ce jour.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • La façade sud du château.
      La façade sud du château.
    • L'église de l'Assomption-de-la-Sainte-Vierge de Lacapelle-Marival du XVe siècle.
      L'église de l'Assomption-de-la-Sainte-Vierge de Lacapelle-Marival du XVe siècle.
    • Détail de la charpente de la halle.
      Détail de la charpente de la halle.
    • Porte de l'Arbol vers la place du Fort.
      Porte de l'Arbol vers la place du Fort.
    • Porte de l'Arbol vue depuis la place du Fort.
      Porte de l'Arbol vue depuis la place du Fort.
    • La place du Fort.
      La place du Fort.
    • Le lac.
      Le lac.
    • Le lavoir près du lac.
      Le lavoir près du lac.

    Personnalités liées à la commune

    • Certains membres de la famille de Cardaillac ont joué un rôle d'importance pendant le Moyen Âge et la Renaissance : sénéchal du Quercy, membres de l'entourage des rois de France comme Antoine de Cardaillac gentilhomme de Charles IX, Henry-Victor de Cardillac à la cour de Louis XIII et Louis XIV, plusieurs ont exercé des commandements militaires importants (Voir la partie Histoire). Leur devise : "Toto Noscuntur In Orbe" qui signifie "Ils furent connus dans le monde entier".
    • Filles du Calvaire
    • Jean-Henri d'Ardenne de Tizac dit Jean Viollis, y est né le , écrivain naturaliste et sinologue.
    • Lucien Vanel était un grand restaurateur bien connu dans la région Midi-Pyrénées. Après avoir exercé cette activité pendant plus de 20 ans à Lacapelle-Marival (46), où il était né, il est parti pour s’installer à Toulouse en 1973, rue Maurice Fonvieille. Il devient le chef emblématique de la ville durant vingt ans, pendant lesquels il ne cessa de défendre une cuisine de qualité, respectueuse des produits et des saisons. Le prix Lucien Vanel est attribué à l’établissement obtenant la meilleure appréciation générale (prix, créativité, accueil, service, cadre…). Lucien Vanel est décédé le à Toulouse.
    • Maurice Reygasse (1881-1965), né à Lacapelle d’un père pharmacien, préhistorien, fit l’essentiel de sa carrière en Algérie, maître de conférences à Alger. En , il guida, dans le nord de l’Algérie, son ami l’abbé Henri Breuil, qui, 30 ans plus tôt, avait poursuivi la découverte de la grotte du Mas-d'Azil.

    Héraldique

    Blason de Lacapelle-Marival

    « De gueules à la chapelle d'argent. »

    Annexes

    Bibliographie

    • André Niederlender, La préhistoire dans la région de Lacapelle-Marival (Lot), p. 143-148, dans Bulletin de la Société des études littéraires, scientifiques et artistiques du Lot, 1954, tome 75

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. Cette section est réalisée à partir des données des données du site https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global du ministère de l'Économie et des Finances. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 3.0.0 : Yin Yang Sigma a effectué la synthèse des tableaux du site https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global concernant Lacapelle-Marival. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
    6. La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune. Y figure aussi le remboursement des intérêts des emprunts. Elle enregistre également les recettes fiscales, les dotations et participations de l’État ainsi que les recettes d’exploitation des services municipaux.
    7. Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
    8. Le poste « achats et charges externes » regroupe les achats non stockés de matières et fournitures (eau, énergie...), le petit matériel, les achats de crédits-bails, les locations, primes d'assurances...
    9. Les « charges financières » correspondent à la rémunération des ressources d'emprunt.
    10. Les « subventions versées » rassemblent l'ensemble des subventions à des associations votées par le conseil municipal.
    11. Les « contingents » représentent des participations obligatoires d'une commune au financement de services départementaux, notamment aux sapeurs-pompiers du département.
    12. Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
    13. Les « dotations globales de fonctionnement » désignent, en France, des concours financiers de l'État au budget des collectivités territoriales.
    14. Les « autres impôts » couvrent certains impôts et taxes autres que les impôts locaux.
    15. La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
    16. Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
    17. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
    18. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
    19. L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
    20. La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dettecapacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Lacapelle-Marival.
    21. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Edmond Albe, Gérard Peyrot et Paulette Aupoix, Monographies des paroisses autour de Thémines, Brive la gaillarde, Éditions du Ver Luisant et municipalité d'Alvignac, coll. « Publications Racines », , 347 p. (ISBN 2-84701-174-9), « Lacapelle-Merlival et Saint-Maurice », p. 203-213
    2. J.C. Soulé, J.G. Astruc et R. Vernet, CARTE HYDROGEOLOGIQUE DU LOT ET DES CAUSSES DU QUERCY A 1/100 000 (EDV-HYD080) - Carte au 1/100000e avec fond topographique de l'IGN, Éditions BRGM (présentation en ligne)
      Sur le site BRGM : Cartes diverses / Cartes hydrogéologiques / Page 3.
    3. Carte IGN 2237 Ouest - Lacapelle-Marival - 1/25000
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Latronquière - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Lacapelle-Marival et Latronquière », sur fr.distance.to (consulté le ).
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