Laguépie
Laguépie est une commune française située dans le nord-est du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le causse de Caylus, au sud du causse de Limogne, occupant une situation de carrefour à la limite du Quercy et du Rouergue.
Laguépie | |||||
La Mairie et l'Ăglise Saint-Amans de LaguĂ©pie | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Occitanie | ||||
DĂ©partement | Tarn-et-Garonne | ||||
Arrondissement | Montauban | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Quercy Rouergue et des gorges de l'Aveyron | ||||
Maire Mandat |
Emmanuel Cros 2020-2026 |
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Code postal | 82250 | ||||
Code commune | 82088 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Guépiens | ||||
Population municipale |
620 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 42 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 44° 08âČ 43âł nord, 1° 58âČ 14âł est | ||||
Altitude | 157 m Min. 140 m Max. 387 m |
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Superficie | 14,86 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Quercy-Rouergue | ||||
LĂ©gislatives | PremiĂšre circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Tarn-et-Garonne
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
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Liens | |||||
Site web | laguepie.fr | ||||
ExposĂ©e Ă un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par l'Aveyron, le Viaur et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallĂ©es du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »), un espace protĂ©gĂ© (le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn ») et cinq zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Laguépie est une commune rurale qui compte 620 habitants en 2020, aprÚs avoir connu un pic de population de 1 520 habitants en 1886. Ses habitants sont appelés les Guépiens ou Guépiennes.
GĂ©ographie
Localisation
Commune située sur l'ancienne route nationale 122 entre Villefranche-de-Rouergue et Gaillac entre le Viaur et l'Aveyron, limitrophe des départements du Tarn et de l'Aveyron.
Du fait de son positionnement au confluent de deux riviÚres, Laguépie est sujette aux crues. La derniÚre a eu lieu en 2018. La crue historique remonte à 2003 et avait atteint plus de 6 m de hauteur[1].
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Najac, Saint-André-de-Najac, Le Riols, Saint-Martin-Laguépie et Varen.
Hameaux
Puech-Mignon...
Hydrographie
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par l'Aveyron, le Viaur, le ruisseau de Bonnaval, le ruisseau de la Fage, le ruisseau de la Grelle, le ruisseau de la Roquette, le ruisseau de lez, le ruisseau de Puech Méja, le ruisseau de TéouliÚre et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 22 km de longueur totale[4] - [Carte 1].
L'Aveyron, d'une longueur totale de 291 km, prend sa source dans la commune de Sévérac d'Aveyron et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Barry-d'Islemade, aprÚs avoir traversé 60 communes[5].
Le Viaur, d'une longueur totale de 168 km, prend sa source dans la commune de Vézins-de-Lévézou et s'écoule d'est en ouest. Il se jette dans l'Aveyron sur le territoire communal, aprÚs avoir traversé 30 communes[6].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[11] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[12] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Ginals », sur la commune de Ginals, mise en service en 2000[13] et qui se trouve Ă 10 km Ă vol d'oiseau[14] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,2 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 914 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[15]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et Ă 51 km[16], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,6 °C pour 1981-2010[17] Ă 14 °C pour 1991-2020[18].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[19] - [20].
Un espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn », objet d'un arrĂȘtĂ© de protection de biotope, d'une superficie de 1 262,3 ha[21].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallĂ©es du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »[23], d'une superficie de 17 144 ha, s'Ă©tendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles prĂ©sentent une trĂšs grande diversitĂ© d'habitats et d'espĂšces dans ce vaste rĂ©seau de cours d'eau et de gorges. La prĂ©sence de la Loutre d'Europe et de la moule perliĂšre d'eau douce est Ă©galement d'un intĂ©rĂȘt majeur[24].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensĂ©es sur la commune[25] :
- la « basse vallée du Viaur » (3 509 ha), couvrant 11 communes dont cinq dans l'Aveyron, cinq dans le Tarn et une dans le Tarn-et-Garonne[26] ;
- la « forĂȘt de puech Mignon » (204 ha), couvrant 3 communes dont une dans l'Aveyron et deux dans le Tarn-et-Garonne[27] ;
- la « riviÚre Aveyron » (3 500 ha), couvrant 63 communes dont 38 dans l'Aveyron, cinq dans le Tarn et 20 dans le Tarn-et-Garonne[28] ;
et deux ZNIEFF de type 2[Note 7] - [25] :
- la « vallée de l' Aveyron » (14 644 ha), couvrant 68 communes dont 41 dans l'Aveyron, cinq dans le Tarn et 22 dans le Tarn-et-Garonne[29] ;
- la « vallée du Viaur et ses affluents » (27 587 ha), couvrant 56 communes dont 45 dans l'Aveyron, dix dans le Tarn et une dans le Tarn-et-Garonne[30].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Laguépie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [31] - [I 1] - [32]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (55,3 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (54,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (41,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (31,9 %), prairies (23,4 %), zones urbanisĂ©es (3,6 %)[33].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 2].
Voies routiĂšres
Laguépie est traversée par les routes départementales D922 (du Lot prÚs de Figeac jusqu'à Gaillac), D958 (de Montauban à Laguépie) et D106bis (du GrÚs Haut, lieu-dit de la commune de Najac, à Laguépie).
Une véloroute inachevée, la véloroute « Vallée et gorges de l'Aveyron »[34], doit relier Montauban à Laguépie en 81,9 km. Toutefois, le tronçon des gorges de l'Aveyron (23 km) est difficile et non sécurisé[35].
Cars
Quatre lignes de transport scolaire sont gérées par la région Occitanie :
- de Laguépie à Caussade, pour les maternelles et primaires
- de Laguépie à Caussade, pour les lycéens
- à l'intérieur de Laguépie
- de Laguépie à Montauban.
Laguépie n'est pas desservie par les lignes de car réguliÚres liO de la région Occitanie.
De 1938 Ă 1972, un autocar privĂ© reliait Montauban Ă LaguĂ©pie. Le lundi, l'autocar amenait les usagers au marchĂ© de Caussade; les mardi, mercredi, jeudi, c'Ă©tait Montauban, et le vendredi, Carmaux. Les fins de semaine, l'autocar transportait les jeunes au football, aux fĂȘtes environnantes[36].
Rail
La gare de Laguépie est une halte voyageurs du réseau TER Occitanie, desservie par des trains express régionaux des relations : Aurillac - Figeac - Toulouse (ligne 3) et Albi-Ville - Gaillac - Figeac (ligne 4).
Cette ligne a ouvert (depuis Lexos) en 1858 jusqu'Ă Capdenac, en 1862 jusqu'Ă Brive, en 1864 jusqu'Ă Toulouse.
De 1858 Ă 1955, la ligne de Lexos Ă Montauban permettait Ă©galement d'aller en train jusqu'Ă Montauban.
Le lundi 28 octobre 1895, vers 10 h 15, une collision a eu lieu entre deux trains sur la voie unique entre Lexos et Laguépie. Les chiffres oscillent entre une quinzaine et une quarantaine de blessés, dont certains gravement. Le train en provenance de Paris contenait notamment trois députés socialistes se rendant à Carmaux (Tarn) pour la grÚve des verriers, dont Jean JaurÚs, député de Carmaux depuis 1893[37].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de LaguĂ©pie est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage, et Ă un risque particulier : le risque de radon[38]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[39].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Aveyron et le Viaur. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan Ătat-rĂ©gion, visant Ă informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque dâinondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[40]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1999, 2003 et 2021[41] - [38].
LaguĂ©pie est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt du fait de la prĂ©sence sur son territoire . Le dĂ©partement de Tarn-et-Garonne prĂ©sentant toutefois globalement un niveau dâalĂ©a moyen Ă faible trĂšs localisĂ©, aucun Plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les risques dâincendie de forĂȘt (PFCIF) n'a Ă©tĂ© Ă©laborĂ©. Le dĂ©broussaillement aux abords des maisons constitue lâune des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 9] - [42].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[43].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 37 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (92 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 493 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 329 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 67 %, Ă comparer aux 96 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[44] - [Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[45].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2003, 2005 et 2007 et par des mouvements de terrain en 1999[38].
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible dâavoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[46].
La commune est en outre situĂ©e en aval des barrages de Pareloup et de Pont-de-Salars, des ouvrages de classe A[Note 10], dans l'Aveyron et disposant d'une retenue de respectivement de 169 et 20,6 millions de mĂštres cubes[48] - [49]. Ă ce titre elle est susceptible dâĂȘtre touchĂ©e par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture d'un de ces ouvrages[50].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de LaguĂ©pie est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[51].
Toponymie
En occitan, le nom de la commune est La Guépia.
Histoire
LaguĂ©pie est un village trĂšs ancien dont les origines remontent peut-ĂȘtre Ă l'Ă©poque romaine. Le village voit le jour entre 1251 et 1261[52]. LaguĂ©pie s'est considĂ©rablement dĂ©veloppĂ©e au Moyen Ăge, sur les deux rives du Viaur, ne formant qu'une seule communautĂ©
Laguépie faisait partie de la province du Rouergue. Lors de la création des départements français en 1790, elle est rattachée au département de l'Aveyron.
Avant 1806, l'ancienne commune éphémÚre de Puech-Mignon est rattachée à Laguépie.
En 1808, la région de Saint-Antonin, Laguépie et Parisot fut détachée de l'Aveyron pour contribuer à la formation du nouveau département de Tarn-et-Garonne.
Politique et administration
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[55].
En 2020, la commune comptait 620 habitants[Note 11], en diminution de 6,49 % par rapport Ă 2014 (Tarn-et-Garonne : +3,86 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăcologie
En 2018, la commune a obtenu le label Pavillon bleu, qui récompense la bonne gestion des déchets et la qualité des eaux[58].
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 304 mĂ©nages fiscaux[Note 12], regroupant 557 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 18 680 âŹ[I 4] (20 140 ⏠dans le dĂ©partement[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 6] | 10,4 % | 9,8 % | 9,2 % |
DĂ©partement[I 7] | 8,4 % | 10,2 % | 10,3 % |
France entiĂšre[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 313 personnes, parmi lesquelles on compte 67,3 % d'actifs (58 % ayant un emploi et 9,2 % de chÎmeurs) et 32,7 % d'inactifs[Note 13] - [I 6]. En 2018, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 279 emplois en 2018, contre 346 en 2013 et 316 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 184, soit un indicateur de concentration d'emploi de 152 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 37,6 %[I 10].
Sur ces 184 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 120 travaillent dans la commune, soit 65 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 66,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,5 % les transports en commun, 19,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 13 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Secteurs d'activités
80 établissements[Note 14] sont implantés à Laguépie au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15] - [I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 80 | ||
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 11 | 13,8 % | (9,6 %) |
Construction | 12 | 15 % | (14,9 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 28 | 35 % | (29,7 %) |
Activités financiÚres et d'assurance | 4 | 5 % | (3,4 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 14 | 17,5 % | (14,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 5 | 6,3 % | (13,6 %) |
Autres activités de services | 6 | 7,5 % | (9,3 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 35 % du nombre total d'établissements de la commune (28 sur les 80 entreprises implantées à Laguépie), contre 29,7 % au niveau départemental[I 14].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[59] :
- Societe Annic, fabrication de chaussures (24 375 kâŹ)
- SARL Concept Sur Mesure, ingĂ©nierie, Ă©tudes techniques (934 kâŹ)
- SARL Societe Philippe Et Fils, production d'Ă©lectricitĂ© (852 kâŹ)
- Sicep, ingĂ©nierie, Ă©tudes techniques (528 kâŹ)
- SARL Le Moulin De Contillou, production d'Ă©lectricitĂ© (79 kâŹ)
Agriculture
La commune est dans le Rouergue, une petite région agricole située dans le nord-est du département de Tarn-et-Garonne[60]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 5]. Neuf exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 18] (25 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 619 ha[62] - [Carte 6] - [Carte 7].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ăglise de la NativitĂ©-de-Notre-Dame de Puech-Mignon. L'Ă©difice a Ă©tĂ© inscrit au titre des monuments historiques en 1997[63].
- Ăglise de la NativitĂ©-de-Notre-Dame de Lez. L'Ă©difice est rĂ©fĂ©rencĂ© dans la base MĂ©rimĂ©e et Ă l'Inventaire gĂ©nĂ©ral RĂ©gion Occitanie[64]. Plusieurs objets sont rĂ©fĂ©rencĂ©s dans la base Palissy[64].
- Ăglise Saint-Amans de LaguĂ©pie. L'Ă©difice est rĂ©fĂ©rencĂ© dans la base MĂ©rimĂ©e et Ă l'Inventaire gĂ©nĂ©ral RĂ©gion Occitanie[65]. Plusieurs objets sont rĂ©fĂ©rencĂ©s dans la base Palissy[65].
Personnalités liées à la commune
- Hugues Colomb, maĂźtre-chirurgien Ă LaguĂ©pie, dĂ©cĂ©dĂ© en 1619 Ă Rieupeyroux (Ă©poux de Jeanne Frespuech native de Najac), ancĂȘtre d'une lignĂ©e de mĂ©decins et apothicaires Ă©tablis Ă Montbazens puis Rodez au XVIIIe siĂšcle. En 1409 et jusqu'en 1469, on connaĂźt Ă La GuĂ©pie des maĂźtres-verriers du nom de COLOMB, Jean en 1409, Pierre en 1424. Ils Ă©tablissent, en 1469, une verrerie Ă Lacapelle-Marival dans le Lot[66] - [67].
- Andrée Marty-Capgras (1898-1963), enseignante, journaliste et femme politique, née à Laguépie.
- Didier Bienaimé (1961-2004), acteur, mort à Laguépie.
HĂ©raldique
Blason | D'or Ă une fasce d'azur |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[10].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[22].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Le principe dâun dĂ©broussaillement efficace consiste Ă couper et Ă©liminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sĂšches 50 mĂštres autour des habitations et 2 mĂštres de part et dâautre des voies, Ă©laguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situĂ©s dans la zone Ă dĂ©broussailler pour Ă©viter que le feu ne se propage dâarbre en arbre, Ă©liminer les arbustes sous les grands arbres pour Ă©viter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se dĂ©barrasser des vĂ©gĂ©taux coupĂ©s par compostage, par Ă©vacuation en dĂ©charge autorisĂ©e ou par incinĂ©ration en respectant la rĂ©glementation sur le brĂ»lage et entretenir rĂ©guliĂšrement la zone dĂ©broussaillĂ©e, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans Ă proximitĂ© de lâhabitation
- Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[47].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[61].
- Cartes
- « Carte hydrographique de Laguépie » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021).
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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Autres sources
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- Carte IGN sous GĂ©oportail
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- Sandre, « l'Aveyron (affluent du Tarn) »
- Sandre, « le Viaur »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
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