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Caurel (CĂŽtes-d'Armor)

Caurel [kɔʁɛl] (Kaorel en breton) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement des CĂŽtes-d'Armor en rĂ©gion Bretagne.

Caurel
Caurel (CĂŽtes-d'Armor)
Vue aérienne de Caurel et du lac de Guerlédan ; au centre le Bois de Caurel ; à droite l'anse de Landroanec.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement CĂŽtes-d'Armor
Arrondissement Saint-Brieuc
IntercommunalitĂ© LoudĂ©ac CommunautĂ© − Bretagne Centre
Maire
Mandat
Jean-Louis Martigné
2020-2026
Code postal 22530
Code commune 22033
DĂ©mographie
Gentilé Caurellois
Population
municipale
361 hab. (2020 en diminution de 1,1 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 31 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 13â€Č 01″ nord, 3° 02â€Č 14″ ouest
Altitude 300 m
Min. 120 m
Max. 308 m
Superficie 11,65 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Guerlédan
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Caurel
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Caurel
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Caurel

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune fait partie du territoire breton traditionnel du pays Fañch. Le village de Caurel se trouve Ă  vol d'oiseau Ă  4,5 km au nord-ouest de la ville de MĂ»r-de-Bretagne (dĂ©sormais commune de GuerlĂ©dan) et est Ă  une cinquantaine de km au sud de Saint-Brieuc.

    Carte de la commune de Caurel et des communes avoisinantes.



    Description, relief et hydrographie

    • voir la lĂ©gende ci-aprĂšs
      Carte en couleurs de la commune de Caurel.

    La commune présente un relief particuliÚrement accidenté. Au nord-est, l'altitude atteint 308 mÚtres sur une butte sur laquelle se trouve l'allée couverte de Corn er Houët et les 5 éoliennes du parc éolien de Caurel-Saint-Mayeux. La vallée du Blavet a été engloutie sous les eaux du lac artificiel de Guerlédan, dont la surface de l'eau est à 126 mÚtres d'altitude (le fond de la vallée du Blavet était vers 90 mÚtres d'altitude avant la création du lac), à la suite de la construction du barrage sur le cours de la riviÚre plus en aval. Les sites des anciennes ardoisiÚres, situés dans la vallée, ont été ennoyés. Mais le lac a aussi permis la création d'activités touristiques lacustres, notamment aux alentours de Beau Rivage. Le bourg est en situation centrale vers 190 mÚtres d'altitude.

    • voir la lĂ©gende ci-aprĂšs
      Carte topographique de la commune de Caurel.

    L'essentiel du finage communal, en pente assez forte, est en situation d'adret, car exposĂ© au sud, ce qui explique que la commune bĂ©nĂ©ficie d'un micro-climat favorable, abritĂ© des vents du nord, Ă  l'exception de l'extrĂȘme-nord du territoire communal (hameaux de BĂ©zĂ©nan et Kermabbihan, situĂ©s au-delĂ  de la ligne de crĂȘte, et exposĂ©s au nord.

    La commune Ă©tait limitĂ©e au sud par le Blavet (dĂ©sormais par le lac de GuerlĂ©dan), Ă  l'est par le ruisseau du Guer, affluent de rive gauche du Blavet, qui se jette dĂ©sormais dans le lac de GuerlĂ©dan et forme la limite communale avec l'ancienne commune de MĂ»r-de-Bretagne (dĂ©sormais GuerlĂ©dan); Ă  l'extrĂȘme-nord le ruisseau de Kermabbihan, affluent du Daoulas, est aussi un sous-affluent du Blavet et forme un temps la limite communale avec Saint-Mayeux.

    Camille Vallaux a dĂ©crit les gorges de Caurel telles qu'elles Ă©taient avant la construction du barrage de GuerlĂ©dan et leur ennoiement sous les eaux du lac ; il Ă©crit que le canal n'est plus, pour la Bretagne intĂ©rieure, « un Ă©lĂ©ment d'activitĂ© Ă©conomique. Il est un Ă©lĂ©ment de beautĂ© avec les sinuositĂ©s de ses eaux noires et profondes, ses Ă©cluse multiples, ses dĂ©versoirs, son halage. Il l'est, en particulier, dans la traversĂ©e des gorges Ă©troites et tortueuses de Caurel, oĂč il emprunte le cours du Blavet sur 14 km, de l'abbaye de Bon-Repos Ă  Saint-Aignan. Et ce sont ces gorges qu'on va noyer, sur 12 km, et sous une Ă©paisseur de 2 Ă  45 mĂštres, le reflux des eaux retenues au barrage de GuerlĂ©dan »[1].

    GĂ©ologie

    Les schistes noirs ardoisiers ((« schistes Ă  CalymĂšnes (en) » des auteurs anciens) datant de l'ordovicien moyen (-470 et -453 millions d’annĂ©es) ont Ă©tĂ© exploitĂ©s en particulier Ă  Saint-Gelven, Caurel et MĂ»r-de-Bretagne[2]. En 1884 Alphonse Debauve Ă©crit que les carriĂšres de Saint-Gelven fournissent alors environ 5 millions d'ardoises par an et celles de MĂ»r-de-Bretagne et Caurel environ 3 millions[3].

    De la limonite, disséminée en rognons dans des terrains datant du silurien a été exploitée par le passé dans une bande de 200 mÚtres d'épaisseur passant de l'ouest vers l'est par Kerauter, Kerdaniel (en Plélauff), Rosquelfen (en Laniscat), Saint-Gelven, Bézénan et Bois-des-Houx [Bodenhours] (en Caurel pour les deux derniers lieux-dits cités)[4].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[6].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,7 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,8 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 1,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 11,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 996 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 15,5 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[9] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[10] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et mise en service en 1999 permet de connaĂźtre l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[11]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.

    Statistiques 1981-2010 et records CAUREL-EDF (22) - alt : 150 m 48° 12â€Č 24″ N, 3° 03â€Č 00″ O
    Statistiques établies sur la période 1999-2010 - Records établis sur la période du 01-07-1999 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 3,3 3,4 4,5 5,7 9 11,7 13,4 13,4 11,3 9,2 6 3,2 7,9
    Température moyenne (°C) 6,2 6,7 8,5 10,4 13,6 16,9 18,3 18,2 16,1 12,9 9,2 6,1 12
    Température maximale moyenne (°C) 9 10 12,5 15,1 18,1 22,1 23,1 23 21 16,6 12,4 9,1 16
    Record de froid (°C)
    date du record
    −7,7
    04.01.09
    −8,1
    11.02.12
    −6,3
    01.03.05
    −2
    07.04.08
    −0,8
    13.05.10
    3,9
    11.06.11
    5,3
    31.07.15
    6
    21.08.14
    3,7
    24.09.03
    −0,7
    28.10.03
    −4,2
    29.11.10
    −6,1
    29.12.05
    −8,1
    2012
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    16,6
    27.01.03
    20,5
    04.02.04
    22,8
    30.03.21
    26,5
    20.04.18
    30
    28.05.01
    34,5
    22.06.03
    35,2
    19.07.16
    39
    09.08.03
    30,6
    04.09.13
    28,4
    02.10.11
    19,4
    01.11.15
    16
    19.12.15
    39
    2003
    PrĂ©cipitations (mm) 129,7 105,1 97,7 80,6 73 46,9 65,9 65,9 58,6 118 136,8 134 1 112,2
    Source : « Fiche 22033001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Paysages et habitat

    Caurel présente un paysage agraire traditionnel de bocage avec un habitat dispersé en écarts formés de hameaux (villages) et fermes isolées ; les principaux hameaux sont Kergoff, Keriven, la Ville Neuve, Porz Guer, les Granges, Kerscouarnec, Kerbranic, Porz Pohon et Bézénan.

    Le bois de Caurel et la vallée du Blavet (lac de Guerlédan).

    Le bois de Caurel occupe une situation quasi-péninsulaire entre la partie principale du lac de Guerlédan et sa partie annexe de l'anse de Landroanec ; culminant à 168 mÚtres, son pourtour est pentu car il correspond aux anciens versants encaissés du Blavet et du ruisseau du Guer, désormais pour leurs parties les plus basses ennoyés sous les aux du lac dont la surface est à 126 mÚtres d'altitude.

    Transports et Ă©nergie

    L'ancienne gare de Caurel.

    La route nationale 164, amĂ©nagĂ©e en voie express (axe de Rennes, via Montauban-de-Bretagne Ă  ChĂąteaulin) contourne le village de Caurel par le nord en passant Ă  flanc de coteau (Caurel est desservi par l'Ă©changeur de Ty Bris, situĂ© dans a commune voisine de Saint-Gelven). Elle a remplacĂ© l'ancienne Route nationale 164bis, dĂ©sormais dĂ©classĂ©e en route dĂ©partementale 2164 qui traversait le bourg de Caurel, Ă©tirĂ© en longueur le long de cette route dans le sens est-ouest. Les liaisons routiĂšres nord-sud sont plus difficiles, la ligne de crĂȘte au nord et le lac de GuerlĂ©dan, trĂšs Ă©tirĂ© en longueur dans le sens est-ouest, au sud, formant des obstacles notables : il faut contourner le lac via MĂ»r-de-Bretagne Ă  l'est, ou via l'abbaye de Bon-Repos Ă  l'ouest, pour aller vers le sud, par exemple vers Pontivy.

    La ligne de Chemin de fer de Carhaix à Loudéac, mise en service en 1902 pour son tronçon Rostrenen - Loudéac), qui faisait partie de l'étoile ferroviaire de Carhaix, a desservi Caurel jusqu'à sa fermeture en 1967.

    Le canal de Nantes à Brest (Blavet canalisé) qui formait la limite sud de la commune, a vu sa navigabilité cesser lors de la construction du barrage de Guerlédan ; 17 écluses ont été englouties alors en 1929, dont de nombreuses situées en Caurel[12], dont par exemple l'écluse no 122, dite de Caurel[13] ; mais une navigation de croisiÚre sur le lac a été développée à partir de Beau-Rivage et, aux alentours de ce village, des hébergements et activités touristiques ont vu le jour. Des assecs ont été effectués en 1985 et en 2015 pour vérifier l'état du barrage.

    L'ancien Blavet canalisé lors de l'assec de 2015
    • L'ancienne Ă©cluse no 121 dite de Castel-Finans en Caurel.
      L'ancienne Ă©cluse no 121 dite de Castel-Finans en Caurel.
    • L'Ă©cluse no 124, dite de Pouldu, en Caurel.
      L'Ă©cluse no 124, dite de Pouldu, en Caurel.
    • L'ancienne Ă©cluse no 125 dite de Baraval en Caurel.
      L'ancienne Ă©cluse no 125 dite de Baraval en Caurel.
    • L'anse de Landroanec lors de l'assec de 2015 ; le barrage de GuerlĂ©dan est visible Ăą gauche de la photographie.
      L'anse de Landroanec lors de l'assec de 2015 ; le barrage de Guerlédan est visible ù gauche de la photographie.
    • Lac de GuerlĂ©dan : assec de 2015 : vue du Blavet et des Ă©cluses gĂ©nĂ©ralement ennoyĂ©es depuis Caurel (vue vers l'ouest).
      Lac de Guerlédan : assec de 2015 : vue du Blavet et des écluses généralement ennoyées depuis Caurel (vue vers l'ouest).
    • Lac de GuerlĂ©dan : assec de 2015 : vue du Blavet d'habitude ennoyĂ© depuis Caurel.(vue vers l'est).
      Lac de Guerlédan : assec de 2015 : vue du Blavet d'habitude ennoyé depuis Caurel.(vue vers l'est).
    • Lac de GuerlĂ©dan (Caurel) : une des Ă©cluses ennoyĂ©es visible lors de l'assec de 2015.
      Lac de Guerlédan (Caurel) : une des écluses ennoyées visible lors de l'assec de 2015.

    La rive nord du lac de Guerlédan, située en partie en Caurel, est longée par le GR 37.

    Le lac de Guerlédan vu de Caurel et le site de Beau-Rivage
    • Le lac de GuerlĂ©dan vu de Beau-Rivage en Caurel.
      Le lac de Guerlédan vu de Beau-Rivage en Caurel.
    • Lac de GuerlĂ©dan (Caurel) : le port de Beau-Rivage.
      Lac de Guerlédan (Caurel) : le port de Beau-Rivage.
    • Lac de GuerlĂ©dan (Caurel) : le ponton de Beau-Rivage.
      Lac de Guerlédan (Caurel) : le ponton de Beau-Rivage.
    • Lac de GuerlĂ©dan (Caurel) : le complexe touristique et la plage de Beau-Rivage vus depuis le lac.
      Lac de Guerlédan (Caurel) : le complexe touristique et la plage de Beau-Rivage vus depuis le lac.
    • Le lac de GuerlĂ©dan vu des environs de Keriven (GR 37) en Caurel.
      Le lac de Guerlédan vu des environs de Keriven (GR 37) en Caurel.

    SituĂ©es en bordure de crĂȘte Ă  300 m d'altitude, les cinq Ă©oliennes du parc de Caurel-Saint-Mayeux ont 75 mĂštres de hauteur ; chacune produit 850 kilowatts, soit entre 8 et 9 millions de kwh par an, soit l'Ă©quivalent de la consommation hors chauffage d'une localitĂ© de 4 000 habitants[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Caurel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [15] - [16] - [17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18] - [19].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (58 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (59,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (27,7 %), forĂȘts (23,7 %), prairies (21,8 %), eaux continentales[Note 5] (10,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (8,5 %), zones urbanisĂ©es (4 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (3,9 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[21].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Correllum en 1190, Kaurel en 1204[22].

    Selon Hervé Abalain, le nom serait dérivé de corylus (coudrier)[22].

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    Le menhir de Ty Min (carte postale Émile Hamonic).

    La présence humaine sur le territoire de la commune est attestée dÚs le Néolithique comme en témoignent quelques menhirs encore visibles (menhir de Ty Min, alignement de Bel-Air) et des sépultures (Allée couverte de Corn-er-Houët), ainsi que de nombreux outils trouvés aux alentours, et datant aussi du Néolithique.

    La voie romaine allant de Condate (Rennes) Ă  Vorgium (Carhaix) passe Ă  550 mĂštres du bourg ; elle passait par MĂ»r-de-Bretagne, Kergoff, la chapelle Saint-Golven en Caurel, KervĂ©gan, la chapelle Notre-Dame-des-Champs, l'Ă©glise de Saint-Gelven, la lande de Lan-Izelan [Lan-Uvelan] (oĂč la voie a Ă©tĂ© retrouvĂ©e sur plus d'un kilomĂštre) et la colline de la Voie Blanche, puis par Stang-er-Mel (en Gouarec) et Kerlan (en Canihuel), oĂč se dresse encore, au centre du village, une borne milliaire anĂ©pigraphe[Note 6], surmontĂ©e d'une petite croix[23].

    Moyen Âge et Temps modernes

    Caurel proviendrait du démembrement de la paroisse de l'Armorique primitive de Plussulien ; elle est citée pour les premiÚres fois en 1204 et 1241 dans des chartes de l'abbaye de Bon-Repos (en 1219 un seigneur local, Jean de Caurel, abandonna ses droits sur la terre et le bois de Caurel à cette abbaye).

    Caurel Ă©tait sous l'Ancien RĂ©gime une trĂšve de Saint-Mayeux et dĂ©pendait de l'Ă©vĂȘchĂ© de Cornouaille.

    Une chapelle dédiée à Notre-Dame existait déjà sous ce vocable en 1245 ; elle fut endommagée lors de la Guerre de succession de Bretagne et fut restaurée aprÚs 1393[24].

    Selon un aveu de 1471 la chùtellenie de Corlay , un des trois membres de la vicomté de Rohan comprenait 12 paroisses ou trÚves : « Corlé [Corlay] (résidence seigneuriale), Saint-Martin-des-Prés, Merléac, le Quilio, Saint-Mayeuc, Saint-Gilles-Vieux-Marché, Caurel, Laniscat, Saint-Guelven, Rosquelfen, Saint-Igeau, Plussulien »[25].

    Dans la nuit du 21 au , dix hommes masquĂ©s, avec Ă  la tĂȘte le prieur de l'abbaye de Bon-Repos, (ils avaient l'habitide de commettre des actes de brigandage) assaillirent la maison des Ă©pox Bertho, dans le village de Keriven : « aprĂšs avoir enfoncĂ© plusieurs portes, ils pĂ©nĂ©trĂšrent dans la chambre des Ă©poux qu'ls arrachĂšrent de leur lit, et traĂźnĂšrent en chemise sur le chemin de la chapelle Saint-Gelven (...) Ils s'apprĂȘtaient Ă  violer [l'Ă©pouse] quand les habitants des maisons voisines, attirĂ©s par les cris, forcĂšrent les misĂ©rables Ă  s'Ă©loigner »[26].

    La chapelle est reconstruite au milieu du XVIIIe siÚcle, seul le porche sud de l'ancienne chapelle étant conservé ; le clocher et la tour ouest datent de 1788[24].

    Le XIXe siĂšcle

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Caurel en 1843 :

    « Caurel (sous l'invocation de la Vierge), commune formĂ©e de l'une des anciennes trĂšves de Saint-Mayeux, aujourd'hui succursale. (...) À 2 km du bourg est une jolie chapelle qui a pour patron saint Golven, Ă©vĂȘque de LĂ©on. Cette chapelle est de 1666, et l'on pense que l'Ă©glise paroissiale est de 1654, Ă©poque Ă  laquelle remontent les registres de paroisse. La dĂźme Ă©tait [due] autrefois pour moitiĂ© au roi et Ă  l'abbaye de Bon-Repos. Sur les confins de la commune, du cĂŽtĂ© de Saint-Mayeux, il y a un menhir, haut d'environ 3 m hors de terre. Les ardoisiĂšres sont une des principales ressources de cette localitĂ© ; la principale, qui est situĂ©s sur le bord du Canal de Nantes Ă  Brest, est exploitĂ©e par plus de 80 familles. Chaque semaine elle exporte, de fĂ©vrier Ă  novembre, plus de 60 000 ardoises. Cette ardoisiĂšre est la propriĂ©tĂ© de trois villages qui l'entourent, et tout habitant de ceux-ci a le droit d'y travailler pour son compte. Bien dirigĂ©e en commun, cette ardoisiĂšre serait un immense produit pour cette petite localitĂ©. On remarque en Caurel une futaie qui est, dit-on, admirable : elle se compose d'environ 300 hectares de chĂȘnes, fort anciens et fort beaux. GĂ©ologie : phyllades tĂ©gulaires ; schistes argileux. On parle le breton[27]. »

    Description en 1889 des conditions d'exploitation de l'ardoisiĂšre possĂ©dĂ©e par Mme Le Denmat Ă  Caurel (journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest).
    La mise en vente de la principale ardoisiĂšre de Caurel en 1894 (journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest).

    Joachim Gaultier du Mottay décrit ainsi Caurel en 1862 :

    « Caurel (...) ; traversĂ©e par la route impĂ©riale n° 164 bis, et dans l'est par la route impĂ©riale n° 167 ; rĂ©unie Ă  MĂ»r pour l'instruction des garçons, 14 Ă©lĂšves ; dĂ©pend de la perception de MĂ»r ; ancienne trĂšve de Saint-Mayeux. On parle le breton. Le territoire de cette commune est trĂšs accidentĂ© ; ses terres sont lĂ©gĂšres , elles seraient assez productives si on les cultivait avec plus de soin. Quant au bois de Caurel, il a une Ă©tendue d'environ 200 hectares, couverte en majeure partie de chĂȘnes fort anciens. L'agriculture est la principale [activitĂ©] de la commune. Cependant l'activitĂ© des ardoisiĂšres, qui produisent environ 1 500 Ă  1 800 milliers d'ardoises par an, occupe 80 ouvriers. Le canal sert Ă  exporter une grande partie de ces matĂ©riaux. (...). La principale ardoisiĂšre de Caurel a de 65 Ă  70 mĂštres de profondeur[28]. »

    Les ardoisiÚres de Keriven employaient vers 1860 au moment de leur activité maximale 200 personnes et produisaient chaque année de 1 500 000 à 1 800 000 ardoises, exportées en grande partie par le canal de Nantes à Brest[29]. Les ardoisiers habitaient principalement les villages de Kergoff et de Keriven ; le travail était trÚs pénible[30]. Le déclin de la production s'amorça à partir de 1870 en raison de la diminution de la qualité des ardoises (le gisement s'épuisant) et de la concurrence croissante des ardoisiÚres d'Anjou[31]. Cette ardoisiÚre, appartenant antérieurement à la commune de Caurel et exploitée à leur gré par les habitants des hameaux proches, fut vendue dans la décennie 1860 à Mme Le Denmat, laquelle exposa lors de l'exposition universelle de 1889[32], mais finit par mettre en vente son entreprise en 1894.

    La Belle Époque

    En 1902 une épidémie de fiÚvre typhoïde survnit dans les communes de Mûr-de-Bretagne, Caurel, Saint-Caradec, Saint-Gilles-Vieux-Marché et Saint-Guen[33].

    Alfred Ély-Monbet, sculpteur et Ă©bĂ©niste, ouvrit un atelier Ă  Caurel en 1906 qu'il dĂ©nomma Atelier de Saint-GuĂ©nolĂ©, et se lança dans la production de meubles et sculptures de style breton, ouvrant Ă©galement un atelier-Ă©cole d'Ă©bĂ©nisterie ; il fut aussi actif dans les mouvements rĂ©gionalistes bretons, notamment au sein de l'Union rĂ©gionaliste bretonne. Capitaine de rĂ©serve, il est mort pour la France le Ă  Langemark (Belgique)[34].

    La PremiĂšre Guerre mondiale

    La plaque commémorative située dans l'église de Caurel porte les noms de 84 soldats morts pour la France pendant la PremiÚre Guerre mondiale ; parmi eux 5 sont morts en Belgique, dont 3 (Joseph Auffret à Sambreville, Jean Le Hallay et Julien Videlo à Maissin) dÚs le ; un autre Joseph Auffret est mort en Serbie en 1918 ; Golven Henri est mort en captivité en Allemagne ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français, dont Jean Paulou, tué le à Bezonvaux (Meuse), soit deux jours avant l'armistice et Mathurin Le Doran, mort de maladie à l'hÎpital maritime de Cherbourg le , donc aprÚs l'armistice[35].

    Julien Audren, né en 1887 à Caurel, soldat au 102e régiment d'infanterie, fut fusillé pour l'exemple le à Villers-Marmery (Marne) pour « abandons de poste à répétition »[36].

    L'Entre-deux-guerres

    • L'Ă©glise de Caurel vers 1920 (carte postale).
      L'Ă©glise de Caurel vers 1920 (carte postale).
    • Le bourg de Caurel vu depuis les hauteurs surplombant le bourg (carte postale Émile Hamonic, vers 1920).
      Le bourg de Caurel vu depuis les hauteurs surplombant le bourg (carte postale Émile Hamonic, vers 1920).
    • Le bourg de Caurel vers 1920 (carte postale).
      Le bourg de Caurel vers 1920 (carte postale).
    • Le lac de GuerlĂ©dan vu depuis le bourg de Caurel vers 1925 (carte postale).
      Le lac de Guerlédan vu depuis le bourg de Caurel vers 1925 (carte postale).

    Un projet d'adduction et de distribution d'eau potable est évoqué à Caurel en 1931[37].

    La Seconde Guerre mondiale

    La plaque commĂ©morative situĂ©e dans l'Ă©glise de Caurel porte les noms de 8 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi eux Hyacinthe Galiot et Pierre Le Boudec, tuĂ©s Ă  l'ennemi au printemps 1940 lors de la campagne de France ; Mathurin Le Baron, mort en captivitĂ© en Allemagne ; Émilienne Treussard, tuĂ©e par un soldat allemand qui avait tentĂ© d'abuser d'elle[35].

    L'aprĂšs-Seconde-Guerre-mondiale

    L'ancien musée de Caurel : intérieur en style breton (carte postale).

    L'activité des carriÚres d'ardoises, concurrencée par les ardoisiÚres d'Anjou, cesse peu aprÚs la Seconde Guerre mondiale.

    Trois soldats originaires de Caurel (Pascal Jan, Francis Julou[38], Fernand Pincivy) sont morts pendant la guerre d'Indochine et deux (Ernest Capitaine, Gérard Le Nagard) pendant la guerre d'Algérie[35].

    Un atelier d'Ă©bĂ©nisterie et de sculptures bretonnes, dit "atelier Saint-GuĂ©nolĂ©", tenu par Julien Bacon (qui reprit l'ancien atelier d'Alfred Ély-Monbet), a ouvert dans les dĂ©cennies 1950 et 1960 Ă  Caurel ; il prĂ©sentait aussi un "musĂ©e d'art breton"[39].

    Le XXIe siĂšcle

    Le Caurel, qui faisait partie de l'arrondissement de Guingamp, est transférée dans l'arrondissement de Saint-Brieuc[40].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1793 1816 Yves Audren
    1816 1826 Gilbert Jegoux[Note 7]
    1827 1846 Pierre Guilloux[Note 8]
    1846 1852 Auguste Quinio[Note 9] Laboureur.
    1852 1863 Yves Lemarchand[Note 10]
    1863 1873 Auguste Quinio DĂ©jĂ  maire entre 1846 et 1852
    1873 1876 Ernest Le Peltier[Note 11]
    1877 1888 Louis Carel[Note 12] Laboureur. CĂ©libataire.
    1888 1891 Pierre Chevance[Note 13] DĂ©bitant.
    1891 1900 François Devalan[Note 14]
    1900 1903 Marc Bourdois[Note 15] Parti radical Laboureur.
    1903 1910 Étienne Martail[Note 16] Distillateur.
    1910 1920 Marc Bourdois Parti radical DĂ©jĂ  maire entre 1900 et 1903
    1920 aprĂšs 1920 Louis Carel
    1992 2001 Jacqui Le Doran Retraité de la fonction publique. Conseiller général.
    2001 2002 Daniel Rougé Démissionne en raison de zizanies au sein du conseil municipal[41].
    décembre 2002 mars 2014 Patricia Drolez-Cosson Retraitée
    mars 2014 En cours
    (au 31 mai 2020)
    Jean Louis Martigné [42]
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026
    SE cadre
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    633663698633705669740817811
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    753763799821876921995949958
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0431 005873833833788729608522
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    526434358376384387384379378
    2015 2020 - - - - - - -
    359361-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee Ă  partir de 2006[44].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Entre 1851 et 1999 la commune de Caurel est passée de 811 à 383 habitants, en bonne partie à cause du déclin, puis de la fermeture, des ardoisiÚres. La diminution de la population s'est poursuivie depuis (358 habitants en 2018), mais à un rythme plus lent.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le dolmen de Corn-er-HouĂ«t.
      Le dolmen de Corn-er-Houët.
    • Le dolmen de Corn-er-HouĂ«t.
      Le dolmen de Corn-er-Houët.
    • Le monument aux morts qui a la particularitĂ© d'ĂȘtre bilingue : breton et français.
    • La chapelle Saint-Golven, dĂ©diĂ©e Ă  saint Golven car celui-ci, Ă©vĂȘque de Saint-Pol-de-LĂ©on, se serait arrĂȘtĂ© lĂ  lors de son voyage vers Saint-Didier (dans l'actuel dĂ©partement d'Ille-et-Vilaine) oĂč il se retira pour mener une vie d'ermite ; la chapelle date du XVIIe siĂšcle. Le pardon des carriers se dĂ©roulait traditionnellement dans cette chapelle[46].
    • La chapelle Saint-Golven.
      La chapelle Saint-Golven.
    • L'Ă©glise paroissiale Notre-Dame : elle date du XVIIIe siĂšcle, mais avec rĂ©emploi d'Ă©lĂ©ments du XVIe siĂšcle.
    • Église paroissiale Notre-Dame : vue extĂ©rieure d'ensemble.
      Église paroissiale Notre-Dame : vue extĂ©rieure d'ensemble.
    • Église paroissiale Notre-Dame : le chƓur.
      Église paroissiale Notre-Dame : le chƓur.
    • Église paroissiale Notre-Dame : autel latĂ©ral et retable de la Vierge.
      Église paroissiale Notre-Dame : autel latĂ©ral et retable de la Vierge.
    • Église paroissiale Notre-Dame : autel latĂ©ral et retable du Christ.
      Église paroissiale Notre-Dame : autel latĂ©ral et retable du Christ.
    • Église paroissiale Notre-Dame : statue de saint Corentin.
      Église paroissiale Notre-Dame : statue de saint Corentin.
    • Église paroissiale Notre-Dame : statue de saint Golven.
      Église paroissiale Notre-Dame : statue de saint Golven.
    • Caurel : le calvaire datant de 1636.
      Caurel : le calvaire datant de 1636.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[8].
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    6. C'est-Ă -dire sans inscription.
    7. Gilbert Jegoux, né le à Caurel.
    8. Pierre Guilloux, né à Sainte-Brigitte, marié en 1813 à Caurel, décédé le à Caurel.
    9. Auguste Quinio, né le à Brest,décédé le à Caurel
    10. Yves Lemarchand, décédé aprÚs 1873.
    11. Ernest Le Peltier, né le à Saint-Brieuc, décédé le à Caurel.
    12. Louis Marie Carel, né le à Caurel, décédé le à Caurel
    13. Pierre Marie Chevance, né vers 1861.
    14. François Marie Devalan, né le à Caurel, décédé le à Caurel.
    15. Marc Bourdois, né le à Caurel, décédé le à Caurel.
    16. Étienne Martail, nĂ© le Ă  Saint-Gelven, dĂ©cĂ©dĂ© le Ă  Caurel.

    Références

    1. Camille Vallaux, « Souvenir des gorges de Caurel », Journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    2. MĂ©langes bretons et celtiques offerts Ă  M. J. Loth, membre de l'Institut, professeur au CollĂšge de France, Rennes, Plihon et Hommay, (lire en ligne).
    3. Alphonse Debauve, Procédés et matériaux de construction, t. 3, (lire en ligne).
    4. P. de Brun, « Essai de minĂ©ralogie du dĂ©partement des CĂŽtes-du-Nord », Bulletin de la SociĂ©tĂ© scientifique et mĂ©dicale de l'Ouest,‎ , p. 183 et 184 (lire en ligne, consultĂ© le ).
    5. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    6. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    7. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    8. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    9. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    10. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    11. « Fiche du Poste 22033001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, (consulté le )
    12. « 17 Ă©cluses englouties N°120 Ă  N°136(Barrage de Guerledan) », sur e.monsite.com (consultĂ© le ) et « Écluses noyĂ©es, n° 120 Ă  136 (Saint-Gelven fusionnĂ©e en Bon Repos sur Blavet en 2017) », sur patrimoine.region-bretagne.fr, (consultĂ© le )
    13. « Site d'écluse de Caurel n°122 (Caurel) », sur patrimoine.bzh, (consulté le ).
    14. Clarisse Lucas (AFP), « Parc éolien de Caurel-Saint Mayeux, un exemple d'adoption des nouvelles éoliennes », sur batiactu.com, (consulté le ).
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale-dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
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    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    21. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    22. HervĂ© Abalain, Noms de lieux bretons, Éditions Jean-Paul Gisserot (ISBN 2877474828, lire en ligne), p. 62.
    23. André Chastagnol, Actes du quatre-vingt-onziÚme CongrÚs national des sociétés savantes : Rennes, 1966, Section d'archéologie : Quelques travaux récents sur l'histoire de l'Armorique antique, BibliothÚque nationale, (lire en ligne), page 436.
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    28. Joachim Gaultier du Mottay, Géographie départementale des CÎtes-du-Nord, (lire en ligne), pages 800 et 801.
    29. E. Gautier, L'émigration bretonne, "Bulletin de l'entr'aide bretonne de la région parisienne", 1953.
    30. Conseil GĂ©nĂ©ral des CĂŽtes d’Armor, Direction Agriculture Espaces Ruraux et Naturels, Service RandonnĂ©e et Espaces Naturels, Au pays de l’ardoise bleue, janvier 2010, p.13-45
    31. Jacques Garreau, Bernard Tanguy et Yves-Pascal Castel, "Bretagne intérieure", éditions Privat, 1995, (ISBN 2-7089-9082-9).
    32. Louis Menneret, « La Bretagne Ă  l'exposition », Journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    33. « CĂŽtes-du-Nord. LoudĂ©ac », Journal La DĂ©pĂȘche de Brest et de l'Ouest,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
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    36. HervĂ© QueillĂ©, « Guerre 14-18.  Ces Bretons fusillĂ©s « pour l’exemple » » AccĂšs payant, sur letelegramme.fr, Le TĂ©lĂ©gramme, (consultĂ© le ).
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    38. Francis Julou, capitaine à la Légion de marche de la Garde républicaine, décédé des suites de ses blessures le à My Tho (Cochinchine) ; décoré de la Légion d'honneur et de la Croix de guerre, voir sa fiche individuelle sur Memorialgenweb.org.
    39. « Atelier de sculptures bretonnes Saint-Guénolé. », sur francearchives.fr (consulté le ).
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    41. « Caurel. DĂ©missions du maire et d'un conseiller municipal », Journal Le TĂ©lĂ©gramme,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
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    43. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    44. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    45. « Allée couverte de Corn-er-Houët », notice no PA22000001, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    46. http://fr.topic-topos.com/chapelle-saint-golven-caurel

    Liens externes

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