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Canal de la Haute-Seine

Le canal de la Haute-Seine est un cours d'eau artificiel français traversant les départements de l'Aube et de la Marne entre la confluence de l’Aube et de la Seine, près de Romilly-sur-Seine, et Troyes.

Canal de la Haute-Seine
Illustration.
Le bassin du canal depuis les quais Ă  Troyes
GĂ©ographie
Pays Drapeau de la France France
DĂ©but Bar-sur-Seine
48° 06′ 53″ N, 4° 22′ 35″ E
Fin Marcilly-sur-Seine
48° 33′ 39″ N, 3° 43′ 04″ E
Traverse Aube, Marne
Caractéristiques
Statut actuel Radié, aliéné partiellement
Longueur 76 km
Altitudes DĂ©but : 153 m
Fin : 68 m
Maximale : 153 m
Minimale : 68 m
DĂ©nivelĂ© 85 m
Gabarit Freycinet
Mouillage m
Hauteur libre 3,70 m
Infrastructures
Écluses 32
Histoire
Année début travaux 1805
Année d'ouverture 1846
Concepteur Pierre-Olivier Lebasteur

Projeté dès le XVIIIe siècle, mais décidé sous l’Empire, le canal est mis en service en 1846. Il est intégralement fermé à la navigation depuis 1968.

Présentation et localisation

Le canal de la Haute-Seine est situĂ© en rĂ©gion Champagne-Ardenne. Long de 76 km, seuls 44 km furent utilisĂ©s pour la navigation[1].

Ce cours d'eau est composé de deux parties :

  • Le canal de la Haute-Seine proprement dit traverse la ville de Troyes jusqu'Ă  celle de Marcilly-sur-Seine ;
  • La partie dite du « canal sans eau », situĂ©e entre Bar-sur-Seine et Troyes, n'a jamais Ă©tĂ© mise en service.

Des projets de raccordement au canal de Bourgogne et au canal latéral à la Marne ont été abandonnés[1].

Histoire

Plan des portes à secteurs utilisées sur les onze canaux de dérivation.

Ancienne navigation

À la fin du XVIIe siècle, la navigation ne pouvait remonter la Seine au-delà de Nogent-sur-Seine. En 1655, une compagnie formée par Hector Boutheroüe de Bourgneuf obtient de Louis XIV des lettres patentes qui sont renouvelées en 1676, lui accordant pour vingt ans l'exclusivité de la navigation sur la partie du fleuve qu'elle aurait rendue navigable[2]. En 1703, la liaison est établie jusqu'à Troyes au moyen de onze canaux de dérivation[3]. À cette occasion sont expérimentées des portes de pertuis à secteurs, inventées par Artus Gouffier de Roannez, dont la manœuvre est facile et rapide[4]. Le succès ne fut qu'éphémère. Les ouvrages réalisés furent gravement endommagés pendant l'hiver de 1709 et en 1746, ils étaient en ruine[5]. Plusieurs projets de rétablissement de la navigation échouèrent jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. De ces dérivations subsistent le canal Saint-Étienne et le canal de Sauvage.

Le vœu de l'empereur

Le premier bassin du canal Ă  Troyes sur le plan de 1839.

En visite à Troyes le , Napoléon Ier déclare : « Je veux qu'avant six ans, les coches et bateaux puissent remonter et descendre la Seine depuis Paris jusqu'à Bar-sur-Seine et au-delà... »[5] - [6]. Cette annonce est rapidement confirmée par un décret du précisant les aménagements à réaliser jusqu'à Châtillon-sur-Seine[7].

Les travaux dĂ©marrent en 1806 par la construction de l'Ă©cluse de descente dans la Seine Ă  MĂ©ry-sur-Seine[8]. Cependant le projet de l'administration s'arrĂŞte Ă  Troyes. Il comprend la rĂ©alisation depuis Marcilly-sur-Seine, de sept dĂ©rivations ainsi que d'une branche alimentaire navigable de km rejoignant l'Aube Ă  Anglure[9]. Pour satisfaire au dĂ©cret de l'empereur, les Ă©cluses auront de grandes dimensions (7,8 m x 40 m) comme sur la Seine en aval[10] - [11]. Par manque de pierres disponibles Ă  proximitĂ©, elles seront Ă©difiĂ©es entièrement en bois[7]. Afin d'accĂ©lĂ©rer la construction, on ne rĂ©alisera le plus souvent que des pertuis (Ă©cluses simples fermĂ©es par une seule paire de portes)[12]. Il faudra franchir 39 Ă©cluses se dĂ©composant en 33 pertuis et 6 Ă©cluses Ă  sas[5]. Ce système, extrĂŞmement consommateur d’eau, n’autorisera que la navigation par convois en alternat. Les terrassements des dĂ©rivations entre Troyes et MĂ©ry-sur-Seine sont rĂ©alisĂ©s de 1808 Ă  1812, mais l'exĂ©cution des Ă©cluses est ajournĂ©e. Sept ponts en bois sont construits[5]. Le premier bassin du canal Ă  Troyes[13] est creusĂ© en 1812. RetardĂ© par la chute de l'Empire, le projet ne fut rĂ©alisĂ© que partiellement et finalement abandonnĂ© en 1823[14].

Par une loi du [15], l'État tente la concession de la navigation de la Haute-Seine depuis Courcelles-les-Rangs jusqu'à Nogent-sur-Seine. Cette loi restera sans exécution[5].

Achèvement

Le port de Troyes en 1860

AutorisĂ© avec un budget de 3 500 000 francs par la loi du [16], le projet est repris par l'ingĂ©nieur Pierre-Olivier Lebasteur. Il renonce Ă  l’ancien système et opte pour un « canal latĂ©ral Ă  eaux dormantes »[5] indĂ©pendant du cours de la Seine. Deux nouveaux biefs sont construits entre Vallant-Saint-Georges et Saint-Oulph, Ă©vitant la traversĂ©e de MĂ©ry dans le lit de la Seine[17]. Ă€ l'exception de la branche d'Anglure qui est abandonnĂ©e, les dĂ©rivations dĂ©jĂ  creusĂ©es sont Ă©largies et raccordĂ©es pour former un canal continu comprenant 15 Ă©cluses[5]. Cinq ponts-canaux sont Ă©difiĂ©s. Les dimensions des Ă©cluses sont rĂ©duites Ă  5,2 m x 34 m, mais les bateaux peuvent se croiser en tout point du canal. Ce gabarit, un peu plus long que celui dĂ©fini par le plan Becquey, a Ă©tĂ© choisi pour sa compatibilitĂ© avec le canal de Bourgogne auquel le canal pourrait ĂŞtre raccordĂ© Ă  l'avenir. Les Ă©cluses sont construites en pierre avec des portes mĂ©talliques[5]. Les travaux commencent en 1840. L'architecte troyen Louis-Henri Boulanger[18] - [19], alors jeune conducteur des ponts et chaussĂ©es, y prend part. Le canal est ouvert Ă  la navigation de MĂ©ry Ă  Marcilly le [20].

L’entrée de l'eau de la Seine en 1846 à Troyes marque la fin des travaux. Le canal est mis en service le [6].

L'Ă©chec du prolongement

Écluse disparue des Bas-Trévois à Troyes. Aucun bateau ne l'a jamais franchie.
Extrémité amont à Bar-sur-Seine comblée pour faire place à la route nationale 71.

En 1844, les travaux entre Troyes et Marcilly-sur-Seine sont en voie d’achèvement et déjà sont envisagés le prolongement et la liaison avec le canal de Bourgogne. Au sein du conseil général de l'Aube, deux options s’affrontent. L’une recommande que la liaison s’opère au port de Charrey (Marolles-sous-Lignières), l’autre que le canal de jonction soit dirigé par Polisy, Les Riceys, Laignes et Ravières[21]. Cette dernière a la préférence de l'administration qui entreprend les études[22]. La préparation du projet est terminée en 1847 entre Troyes et Polisy[23].

Pour faire face Ă  la crise Ă©conomique consĂ©cutive Ă  la rĂ©volution de 1848, le gouvernement demande au conseil gĂ©nĂ©ral des ponts et chaussĂ©es de lui proposer des travaux susceptibles d'employer les nombreux ouvriers parisiens au chĂ´mage. Ce conseil approuve le projet de prolongement du canal de la Haute-Seine jusqu'Ă  Bar-sur-Seine le [24]. Le ministre des travaux publics Ulysse TrĂ©lat soumet Ă  l'AssemblĂ©e nationale lors de la sĂ©ance du un projet de dĂ©cret concernant diffĂ©rents travaux de canalisation dont le prolongement amont du canal de la Haute-Seine. Il n'envisage dans l'immĂ©diat que l'exĂ©cution des trois premiers biefs depuis Troyes sur km[25]. Le dĂ©cret du y affecte un crĂ©dit de 500 000 francs[26]. Dès le , 300 ouvriers, issus des ateliers nationaux, partent pour le chantier[27]. Jusqu'Ă  1 500 ouvriers sont progressivement affectĂ©s aux travaux de terrassement du canal. Dans l'urgence, les travaux sont entrepris jusqu'Ă  Bar-sur-Seine[24]. En 1849, ils sont bien avancĂ©s sur toute la longueur, mais les ateliers sont dissous et le chantier est abandonnĂ©[28] - [24]. Les crĂ©dits ouverts en 1848 ayant Ă©tĂ© employĂ©s presque exclusivement au paiement des salaires[29], l'indemnisation des propriĂ©taires des terrains occupĂ©s est rĂ©gularisĂ©e par un nouveau crĂ©dit de 650 000 francs ouvert par la loi du [30].

Le ministre des travaux publics approuve en principe, par dĂ©cision du , les projets prĂ©sentĂ©s pour l'achèvement du canal entre Troyes et Bar-sur-Seine[31]. La dĂ©pense totale est estimĂ©e Ă  2 700 000 francs, mais aucun crĂ©dit n’est affectĂ©[32].

Un dĂ©cret du autorise l'exĂ©cution de l'avant-projet dressĂ© pour le prolongement du canal de la Haute-Seine jusqu'aux Maisons-Blanches (Buchères) seulement[33]. Son coĂ»t est Ă©valuĂ© Ă  1 400 000 francs, et la construction sera Ă©chelonnĂ©e suivant les ressources disponibles[34]. En 1862, un premier crĂ©dit de 50 000 francs permet de commencer les travaux[35]. Ils seront poursuivis, au grĂ© des financements obtenus, jusqu’à leur achèvement en 1876. Lors des premiers essais de mise en eau, d’importantes infiltrations sont constatĂ©es[36]. Il ne pourrait y ĂŞtre remĂ©diĂ© qu’au prix de coĂ»teux travaux d’étanchement.

Par dĂ©cision ministĂ©rielle du , le projet d'achèvement du canal de la Haute-Seine entre les Maisons-Blanches et Bar-sur-Seine, est approuvĂ©[37] et financĂ© Ă  hauteur de 2 500 000 francs[36]. Les travaux reprennent.

La circulaire ministĂ©rielle du [38] prĂ©conise un nouveau gabarit (gabarit Freycinet). Or les Ă©cluses, en aval de Troyes ainsi que sur la partie terminĂ©e entre Troyes et les Maisons-Blanches, ont des dimensions insuffisantes[39]. Sur cette dernière partie, les travaux d’étanchĂ©itĂ© Ă  l’étude nĂ©cessitent en certains endroits le bĂ©tonnage de la cuvette (2 350 m)[40]. Ils ne peuvent ĂŞtre envisagĂ©s que simultanĂ©ment Ă  l’allongement des Ă©cluses et Ă  l’approfondissement de la cuvette. Sur la partie en construction, les nouvelles dimensions de la cuvette et des Ă©cluses conduisent Ă  des augmentations de coĂ»ts. Pour rester dans le budget prĂ©vu, l'administration a dĂ©cidĂ© l’ajournement de certains travaux. La construction des perrĂ©s dans les ports, du pont-canal de la Sarce, de l’écluse de L'Enclos qui le jouxte (Virey-sous-Bar)[41] et des portes des Ă©cluses sont diffĂ©rĂ©s sine die[42].

En 1881, les travaux sont interrompus, car les crédits sont épuisés, mais le canal n’est pas terminé entre Troyes et Bar-sur-Seine. L'administration a pris conscience que le canal nécessite aussi des travaux d’amélioration depuis les Maisons-Blanches jusqu'à Marcilly-sur-Seine pour le porter au gabarit Freycinet. Un avant-projet global est étudié pour l’achèvement et l’amélioration du canal sur toute sa longueur. Son coût est évalué à millions de francs[43]. Les travaux ne seront pas entrepris et la partie inachevée entre Troyes et Bar-sur-Seine sera nommée ironiquement « canal sans eau ».

Un canal en impasse

Carte de 1878 montrant le projet de canal de grande ceinture.

Depuis la mise en service du canal, la navigation ne peut se poursuivre en amont de Troyes. Cette situation ne permet pas un dĂ©veloppement considĂ©rable de l'activitĂ© ; aussi la nĂ©cessitĂ© d'une liaison Ă  d'autres voies navigables est apparue immĂ©diatement. Le choix initial de poursuivre le canal latĂ©ral jusqu'Ă  Bar-sur-Seine conduisait Ă  prĂ©voir la jonction au canal de Bourgogne. Les Ă©tudes prĂ©liminaires de l'administration envisageaient en 1845 le raccordement Ă  Ravières par un canal Ă  bief de partage. La rĂ©gion de Châtillon-sur-Seine serait desservie par une branche alimentaire navigable de 15 km partant de Sainte-Colombe-sur-Seine. Le bief de partage comprendrait un tunnel de 1 500 m. De Troyes Ă  Ravières, le canal aurait une longueur de 93 km et comporterait 66 Ă©cluses[22]. InachevĂ© de Troyes Ă  Bar-sur-Seine et non entrepris au-delĂ , le projet fut abandonnĂ©.

Le , un projet d'envergure nationale dit « canal de grande ceinture » intĂ©grant le canal de la Haute-Seine est prĂ©sentĂ© Ă  l'AssemblĂ©e nationale par Jean-Baptiste Krantz[44] - [45]. Cette grande artère passerait par ou près de Chauny, Laon, Reims, Châlons-en-Champagne, Vitry-le-François, Arcis-sur-Aube, Troyes, Joigny et Montargis[46]. Une partie Ă  construire, longue de 120 km, relierait le canal de Bourgogne Ă  Germigny au canal latĂ©ral Ă  la Marne Ă  Vitry-le-François. Les ouvrages d'art notables en seraient 36 Ă©cluses seulement, une tranchĂ©e de 1 200 m et un tunnel de 600 m[44]. Le nouveau canal croiserait le canal de la Haute-Seine Ă  Verrières, lui offrant un dĂ©bouchĂ© Ă  la fois vers le nord et vers le sud. Ce projet, discutĂ© jusqu'après la Première Guerre mondiale, ne recevra aucune exĂ©cution.

Amélioration de la navigation sur la Seine en aval

Barrage mobile sur la Petite-Seine Ă  Conflans-sur-Seine

Au XIXe siècle, le canal de la Haute-Seine favorisa le développement du transport fluvial, mais n’apporta pas la prospérité espérée.
Après des débuts encourageants, l'activité du canal fut pénalisée par son envasement et par la mauvaise navigabilité de la Petite-Seine entre Nogent-sur-Seine et Montereau-Fault-Yonne[47]. Elle subit la concurrence du chemin de fer après l'ouverture en 1848 de la ligne de Montereau à Troyes.

La navigabilité de la Petite-Seine et du canal seront améliorées progressivement par la réalisation de nombreux ouvrages :

À la fin du siècle, la navigation peut remonter la Petite-Seine, dans des conditions satisfaisantes, jusqu'à l'entrée du canal de la Haute-Seine à Marcilly-sur-Seine, mais le gabarit du canal (Gabarit Becquey) est désormais insuffisant pour les bateaux modernes.

L'abandon au XXe siècle

Écluse disparue de Troyes, située à côté de l'actuel théâtre de Champagne.
Autre point de vue sur l'écluse de Troyes, avec le temple protestant à l'arrière-plan.

À cause de son gabarit insuffisant, qui ne permet pas la circulation des péniches du Nord dont l'emploi se généralise[49], et en l'absence de débouché au sud, l'activité du canal devient si faible que la ville de Troyes demande, par une délibération du conseil municipal du , la restitution de son emprise sur tout le territoire communal, en vue de la création de nouvelles artères[50].

La Première Guerre mondiale, par la pénurie des transports qu'elle engendre, induit un regain d'activité du canal[49]. L'État s'est ainsi rendu compte que les canaux peuvent encore rendre des services et reprend dès 1919, l'étude d'un projet devant relier Vitry-le-François à Montargis[51]. L'un des tracés possibles joindrait le canal de Bourgogne vers Saint-Florentin au canal latéral à la Marne à Vitry-le-François et rencontrerait le canal de la Haute-Seine aux Maisons-Blanches[52] - [53]. Le canal de la Haute-Seine retrouverait une utilité et l'aliénation envisagée est ajournée.

Le projet étant abandonné, le « canal sans eau » est rayé de la nomenclature des voies navigables, mais maintenu dans le domaine public, entre Troyes et Bar-sur-Seine par un décret du [54]. La ville de Troyes obtient le , la remise de la partie située en amont du port aux bois et y établit le boulevard Jules Guesde[55]. La commune de Saint-Julien-les-Villas procède de même pour construire l'avenue des Sapins qui le prolonge.

Le canal connaît encore une certaine activité à partir du port de Méry-sur-Seine vers l'aval, qui justifie l'allongement au gabarit Freycinet de ses 5 dernières écluses en 1936[56].

En 1942, le canal est radié des voies navigables de Troyes à La Chapelle-Saint-Luc[57], puis en 1957 jusqu'à Méry-sur-Seine[58]. En 1968, la section comprise entre Méry-sur-Seine et Marcilly-sur-Seine, bien que toujours classée navigable, est fermée à la navigation[59]. En 1974, il fut décidé par arrêté la fin du canal de Troyes[60]. L'avenue Chomedey de Maisonneuve, l'avenue Georges Vanier[61] et la pénétrante nord sont construites sur son emprise. Sous les voies, a aussi été établie la conduite d'évacuation des égouts de Troyes jusqu'à la station d'épuration de Barberey-Saint-Sulpice. À Troyes, seuls l'ancien port, nommé à présent bassin de la préfecture, et une partie du premier bief aval, situés dans le secteur sauvegardé, seront maintenus en eau[62].

Ă€ Bar-sur-Seine, l'extrĂ©mitĂ© amont est comblĂ©e en 1956 pour faire place au contournement du centre-ville par la route nationale 71[63]. La partie amont du canal jusqu'Ă  Troyes ne sera intĂ©gralement et officiellement dĂ©classĂ©e que tardivement en 1976[64]. Au sud-est de Troyes, une partie de la rocade entre BrĂ©viandes et Buchères empreinte le tracĂ© de l'ancien canal sur 3,5 km depuis 1985[65]. Deux anciens ponts routiers du canal y ont Ă©tĂ© conservĂ©s et le pont-canal de l'Hozain a Ă©tĂ© converti en pont routier.

Un espace de loisir redécouvert

Les quais du canal Ă  Troyes

Dans le but de rendre le canal plus touristique, des aménagements ont été effectués par le Conseil général de l'Aube depuis 2000[6]. Il a été décidé :

Le dĂ©partement de l'Aube obtient de l'État, le transfert de propriĂ©tĂ© de la partie du canal situĂ©e sur son territoire jusqu'Ă  MĂ©ry-sur-Seine, par un arrĂŞtĂ© prĂ©fectoral du [67]. Les travaux de la voie verte entre Barberey-Saint-Sulpice et Saint-Oulph, sont rĂ©alisĂ©s de 2008 Ă  2010 pour un montant de 12 600 000 â‚¬[68]. La voie verte est inaugurĂ©e le .

En 2010, la ville de Troyes propose la rĂ©ouverture du canal sur une longueur de 115 m dans la partie comprise entre les quais Dampierre et des Comtes-de-Champagne[69]. Ce projet, financĂ© pour 570 000 â‚¬, est achevĂ© fin 2011.

Du Ă  l'Ă©tĂ© 2014, le Conseil gĂ©nĂ©ral de l'Aube rĂ©nove les 7 Ă©cluses situĂ©es entre Barberey-Saint-Sulpice (Ă©cluse No 4 de Vannes) et MĂ©ry-sur-Seine (Ă©cluse No 10 de MĂ©ry)[70]. Le coĂ»t des travaux, s'Ă©lève Ă  1 100 000 â‚¬.

Du Ă  , le Conseil gĂ©nĂ©ral de l'Aube prolonge la voie verte du canal depuis Barberey-Saint-Sulpice jusqu'Ă  La Chapelle-Saint-Luc, la raccordant Ă  la voie verte de la Seine de l'agglomĂ©ration troyenne. Ces travaux d'un montant de 1 800 000 â‚¬ comprennent la restauration du pont-canal de Barberey-Saint-Sulpice[71].

De Ă  la fin de l'annĂ©e 2019, le conseil dĂ©partemental de la Marne prolonge la voie verte du canal depuis Saint-Oulph vers l'aval sur 20 km. Cet amĂ©nagement complète la vĂ©loroute jusqu'Ă  l'extrĂ©mitĂ© du canal Ă  Marcilly-sur-Seine et la poursuit sur les berges de la Seine, puis le long du canal de dĂ©rivation de Bernières Ă  Conflans jusqu'Ă  Crancey. Le coĂ»t des travaux s'Ă©lève Ă  4 641 000 â‚¬[72] - [73]. La vĂ©loroute est inaugurĂ©e le [74].

Fonctionnement du canal

Les embarcations

Une flûte de Bourgogne de la compagnie HPLM à l'écluse de Villacerf en 1910.

Les bateaux circulant sur le canal Ă©taient de type margotat[75] - [76] ou flĂ»te de bourgogne[11] - [77]. Ils portaient jusqu'Ă  150 t[75]. Ils Ă©taient tirĂ©s depuis la berge. Le halage humain (Ă  la bricole) Ă©tait parfois pratiquĂ©. La traction animale utilisait des chevaux qui Ă©taient logĂ©s dans une Ă©curie Ă  bord du bateau ou Ă©tait effectuĂ©e par des charretiers indĂ©pendants « aux longs jours ». Ă€ partir de 1913, des tracteurs motorisĂ©s ont Ă©tĂ© utilisĂ©s par la Compagnie GĂ©nĂ©rale de Navigation Le Havre-Paris-Lyon-Marseille pour le halage de ses bateaux[78] - [79]. Le voyage de Troyes Ă  Paris durait de 4 Ă  5 jours Ă  la descente et 7 jours Ă  la remonte[75].

Le flottage était également pratiqué. Les bois de charpente ou de chauffage étaient assemblés en quatre brelles formant un train de flottage. Le voyage de Troyes jusqu'à Paris durait de 20 à 25 jours[80].

De 1855[81] à 1876[75], des bateaux automoteurs à vapeur ont assuré une liaison rapide de Troyes à Paris. Ils effectuaient le parcours en deux jours dans chaque sens[82].

À partir de [83], la compagnie générale de navigation HPLM assure un service régulier entre Troyes et Paris. Elle dispose d'une halle de stockage dans le port de Troyes et propose deux départs par semaine dans chaque sens[80].

Le « Dixit », automoteur à vapeur, chargé d'une cargaison de sucre sera le dernier bateau à atteindre le port de Troyes le [80]. De Mery-sur-Seine à Marcilly-sur-Seine, le trafic se poursuivra jusqu'en 1968.

Le personnel du canal

Pendant son exploitation commerciale, le canal employait le personnel nécessaire à son fonctionnement.

La police et l'administration du canal étaient assurées par deux garde-ports basés à Troyes et Méry-sur-Seine[13] - [80].

Quatorze éclusiers étaient chargés du fonctionnement des écluses. Ils étaient logés dans de petites maisons toutes identiques comprenant un séjour, une cuisine, deux chambres à l'étage, une cave et un four à pain. Ils disposaient également d'un jardin et d'un puits[80]. Les écluses étaient souvent tenues par des femmes qui bénéficiaient d'un salaire modeste et du logement de leur famille dans la maison éclusière[84] - [85].

L'entretien du canal était réalisé par sept cantonniers qui effectuaient notamment trois faucardages par an[80].

Communes desservies

Dans la Marne

Clesles, Bagneux, Saint-Just-Sauvage, Saron-sur-Aube, Marcilly-sur-Seine

Partie qui fut naviguée

Troyes, La Chapelle-Saint-Luc, Barberey-Saint-Sulpice, Sainte-Maure, Saint-Lyé, Saint-Benoît-sur-Seine, Payns, Savières, Chauchigny, Rilly-Sainte-Syre, Saint-Mesmin, Vallant-Saint-Georges, Droupt-Sainte-Marie, Méry-sur-Seine, Saint-Oulph

Partie dite du « canal sans eau » jamais mise en service

Bar-sur-Seine, Bourguignons, Virey-sous-Bar, Fouchères, Chappes, Saint-Parres-lès-Vaudes, Vaudes, Clerey, Saint-Thibault, Buchères, Bréviandes, Saint-Julien-les-Villas, Troyes.

Ouvrages d'art

Écluses

Les écluses sont au nombre de 32 (15 dans la partie mise en service et 17 dans le « canal sans eau »[1]). Certaines ont disparu. Le tableau ci-dessous les présente de l'aval vers l'amont[5] - [86]. Les écluses du « canal sans eau » ont été vendues à des particuliers, ce qui a permis la préservation des maisons éclusières. Elles sont pour la plupart, toujours habitées.

NomRemarqueChuteDimensionsÉtat actuelCoordonnées géographiques
Liste des Ă©cluses.
Écluse de MarcillyPartie
qui fut
naviguée
4,05 m5,20 x 39 mÉcluse conservĂ©e. Maison Ă©clusière disparue48° 33′ 39″ N, 3° 43′ 09″ E
Écluse infĂ©rieure de Saint-Just2,50 m5,20 x 39 mÉcluse conservĂ©e. Maison Ă©clusière disparue48° 33′ 39″ N, 3° 47′ 27″ E
Écluses accolĂ©es de Saint-Just2 x 2,40 m5,20 x 39 mComplète. Écluse double48° 33′ 27″ N, 3° 47′ 49″ E
Écluse de Saint-Oulph2,40 m5,20 x 39 mComplète48° 30′ 47″ N, 3° 52′ 34″ E
Écluse de MĂ©ry2,40 m5,20 x 34 mÉcluse conservĂ©e. Maison Ă©clusière disparue48° 30′ 37″ N, 3° 53′ 17″ E
Écluse de Vallans2,43 m5,20 x 34 mComplète48° 27′ 55″ N, 3° 55′ 10″ E
Écluse de Saint-Mesmin2,40 m5,20 x 34 mComplète48° 26′ 44″ N, 3° 56′ 38″ E
Écluse du Melda (Savières)2,79 m5,20 x 34 mÉcluse conservĂ©e. Maison Ă©clusière disparue48° 25′ 25″ N, 3° 57′ 11″ E
Écluse de Villacerf2,20 m5,20 x 34 mÉcluse conservĂ©e. Maison Ă©clusière disparue48° 23′ 29″ N, 3° 58′ 58″ E
Écluse de Riancey2,20 m5,20 x 34 mÉcluse conservĂ©e. Maison Ă©clusière disparue48° 22′ 18″ N, 4° 00′ 16″ E
Écluse de Vannes2,20 m5,20 x 34 mComplète48° 21′ 29″ N, 4° 01′ 32″ E
Écluse infĂ©rieure de Barberey2,40 m5,20 x 34 mÉcluse disparue. Maison Ă©clusière conservĂ©e48° 20′ 32″ N, 4° 02′ 24″ E
Écluse supĂ©rieure de Barberey2,85 m5,20 x 34 mÉcluse conservĂ©e. Ruines de la maison Ă©clusière48° 20′ 09″ N, 4° 02′ 44″ E
Écluse de Troyes2,40 m5,20 x 34 mDisparue. Avenue Chomedey de Maisonneuve48° 18′ 05″ N, 4° 04′ 30″ E
Écluse des Bas-Trévois« Canal
sans
eau »
?5,20 x 34 mDisparue. Boulevard Jules Guesde48° 17′ 31″ N, 4° 04′ 56″ E
Écluse de la Grande-Ruelle ?5,20 x 34 mDisparue. Boulevard Jules Guesde48° 17′ 03″ N, 4° 05′ 01″ E
Écluse de la Saulte (Saint-Julien-les-Villas) ?5,20 x 34 mDisparue48° 16′ 04″ N, 4° 05′ 30″ E
Écluse de Villebertin (Marots) ?5,20 x 39 mSas conservĂ©. ZAC Écluse des Marots48° 13′ 22″ N, 4° 08′ 09″ E
Écluse de Saint-Thibault ?5,20 x 39 mSas et maison Ă©clusière conservĂ©s48° 12′ 55″ N, 4° 08′ 48″ E
Écluse de la Rompure (Terres Rouges) ?5,20 x 39 mSas et maison Ă©clusière conservĂ©s48° 12′ 13″ N, 4° 09′ 46″ E
Écluse de la Vacherie ?5,20 x 39 mMaison Ă©clusière conservĂ©e48° 11′ 37″ N, 4° 10′ 36″ E
Écluse de la Fontaine-Sainte-Claire ?5,20 x 39 mMaison Ă©clusière conservĂ©e48° 11′ 03″ N, 4° 11′ 25″ E
Écluse de la Plaine-de-Vaudes ?5,20 x 39 mMaison Ă©clusière conservĂ©e48° 10′ 26″ N, 4° 12′ 15″ E
Écluse de Saint-Parres-lès-Vaudes ?5,20 x 39 mMaison Ă©clusière conservĂ©e48° 10′ 02″ N, 4° 13′ 05″ E
Écluse de la Voie-Pousse ?5,20 x 39 mSas et maison Ă©clusière conservĂ©s48° 09′ 34″ N, 4° 14′ 11″ E
Écluse de Fouchères ?5,20 x 39 mMaison Ă©clusière conservĂ©e48° 08′ 50″ N, 4° 15′ 57″ E
Écluse de la Fontaine-aux-Dames (Morte Vieille) ?5,20 x 39 mSas et maison Ă©clusière conservĂ©s48° 08′ 35″ N, 4° 17′ 16″ E
Écluse de l'Enclos ?5,20 x 39 mJamais construite de mĂŞme que le pont-canal attenant48° 08′ 30″ N, 4° 18′ 08″ E
Écluse de Virey-sous-Bar ?5,20 x 39 mMaison Ă©clusière conservĂ©e48° 08′ 23″ N, 4° 19′ 13″ E
Écluse de Foolz ?5,20 x 39 mSas et maison Ă©clusière conservĂ©s48° 07′ 55″ N, 4° 20′ 23″ E
Écluse de Bourguignons ?5,20 x 39 mMaison Ă©clusière conservĂ©e48° 07′ 39″ N, 4° 21′ 36″ E

Gares de chargement et déchargement

Les gares correspondent à un élargissement du canal plus ou moins étendu permettant aux péniches de charger et décharger sans gêner la navigation. 6 gares principales sont aménagées entre Troyes et Marcilly[5].

NomLocalisationCoordonnées géographiques
Bassin de TroyesTroyes48° 17′ 49″ N, 4° 04′ 49″ E
Gare de Barberey (assĂ©chĂ©e)Barberey-Saint-Sulpice48° 20′ 22″ N, 4° 02′ 34″ E
Gare de Saint-MesminRilly-Sainte-Syre48° 26′ 48″ N, 3° 56′ 38″ E
Gare de Droupt-Sainte-MarieDroupt-Sainte-Marie48° 29′ 33″ N, 3° 55′ 10″ E
Gare de MĂ©ryMĂ©ry-sur-Seine48° 30′ 39″ N, 3° 53′ 08″ E
Gare de SaronSaron-sur-Aube48° 33′ 40″ N, 3° 44′ 37″ E

Ponts-canaux

Les ponts-canaux sont au nombre de quatre[1] et sont situés dans les communes de : Barberey-Saint-Sulpice ; Riancey ; Chauchigny ; Droupt-Sainte-Marie.

Prises d'eau

Prise d'eau du Melda Ă  Chauchigny

4 prises d’eau sont établies à partir de Troyes[5].

  • La première apporte l’eau de la Seine et le trop-plein du canal des TrĂ©vois au bassin de Troyes (48° 17′ 44″ N, 4° 04′ 53″ E).
  • La deuxième prend son origine dans la retenue d’un moulin sur la Seine et aboutit en dessous de l’écluse infĂ©rieure de Barberey, en suivant le tracĂ© originel de la dĂ©rivation de Payns sur 500 m (48° 20′ 18″ N, 4° 02′ 30″ E).
  • La troisième prend son eau dans le Melda (dĂ©rivation de la Seine) près du pont-canal homonyme, en amont d’un petit barrage, et la donne au canal en dessous de l’écluse de Saint-Mesmin par une rigole de 2,6 km (48° 25′ 26″ N, 3° 57′ 16″ E).
  • La quatrième est Ă©tablie dans l’ancienne dĂ©rivation de Clesles sur 300 m depuis la Seine jusqu’à l’aval de l’écluse de Saint-Oulph (48° 30′ 42″ N, 3° 52′ 42″ E).
  • Le canal du Docteur, aboutissant en dessous de l'Ă©cluse infĂ©rieure de Saint-Just, aurait constituĂ©, s'il avait Ă©tĂ© terminĂ©, une alimentation supplĂ©mentaire (48° 33′ 41″ N, 3° 47′ 26″ E).

Vestiges du « canal sans eau »

Le canal a été en grande partie comblé en amont de Troyes. Cependant de nombreux vestiges subsistent le long de la route RD 671 de Troyes à Bar-sur-Seine. On peut encore voir douze maisons éclusières, six ponts ainsi que quelques tronçons encore en eau.

Environnement naturel

Zones naturelles

Le canal longe ou traverse quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique délimitées dans les vallées de la Seine et de l'Aube[87].

  • La ZNIEFF de type 1 intitulĂ©e « Bois et marais du confluent de la Seine et de l'Aube Ă  Marcilly-sur-Seine »[88] d'une superficie de 93 ha.
  • La ZNIEFF de type 2 incluant la prĂ©cĂ©dente intitulĂ©e « Milieux naturels et secondaires de la VallĂ©e de la Seine (BassĂ©e auboise) »[89] d'une superficie de 8 930 ha.
  • La ZNIEFF de type 2 intitulĂ©e « Basse vallĂ©e de l'Aube de Magnicourt Ă  Saron-sur-Aube »[90] d'une superficie de 9 278 ha.
  • La ZNIEFF de type 2 intitulĂ©e « VallĂ©e de la Seine de La Chapelle-Saint-Luc Ă  Romilly-sur-Seine »[91] d'une superficie de 7 236 ha.

Flore

Le milieu traversé est essentiellement forestier. Des frênaies et chênaies sont généralement rencontrées. Des frênes à feuilles étroites, ormes, peupliers, érables sycomore et platanes sont également présents. Les rives du canal comprennent de nombreuses roselières[92].

Faune

Les mammifères rencontrés sont les ragondins. Les oiseaux sont représentés par les rousseroles, fauvettes, colverts, hérons cendrés, poules d'eau et cygnes. Les eaux du canal sont peuplées de perches, brèmes, brochets et sandres[93].

VĂ©loroute et voie verte

Les départements intéressés ont aménagé pour les loisirs des berges du canal sur toute sa longueur. Dans l'Aube l'itinéraire est nommé « Voie verte du canal de la Haute-Seine » ; dans la Marne, la « Véloroute du canal de la Haute-Seine » le prolonge. Les deux parcours font partie de la Véloroute V33.

Voie verte du canal de la Haute-Seine

La voie verte Ă  Vallant-Saint-Georges

Le canal, resté à l'abandon pendant soixante-dix ans sur cette section, a nécessité d'importants travaux réalisés par le département de l'Aube. Six ponts, busés ou vétustes, ont été reconstruits à neuf et quatre autres ont reçu une rénovation esthétique[94]. Sept écluses ont été restaurées.

La voie verte s'Ă©tend de Barberey-Saint-Sulpice Ă  Saint-Oulph sur 25 km en site propre. Une piste avec revĂŞtement enrobĂ© lisse est accessible Ă  bicyclette, en rollers ainsi qu'aux personnes Ă  mobilitĂ© rĂ©duite. Elle suit le chemin de halage en rive gauche. Le chemin de contre-halage en rive droite est enherbĂ©. Il est rĂ©servĂ© aux marcheurs, aux cavaliers et aux pĂŞcheurs. Grâce au passage sous les ponts, les croisements routiers Ă  niveau sont Ă©vitĂ©s. Le parcours est agrĂ©mentĂ© de quarante bancs, deux pontons d’observation et trente-et-un pontons pĂŞcheurs. Le canal peut ĂŞtre parcouru en canoĂ«. Seize escaliers permettent la mise Ă  l’eau des embarcations et le franchissement des Ă©cluses[95].

Sept zones de stationnement sont réparties sur le parcours.

  • Ă€ Barberey-Saint-Sulpice (48° 20′ 33″ N, 4° 02′ 20″ E).
  • Ă€ Payns (48° 23′ 37″ N, 3° 58′ 47″ E).
  • Ă€ Savières (48° 24′ 45″ N, 3° 57′ 45″ E).
  • Ă€ Saint-Mesmin (48° 26′ 44″ N, 3° 56′ 36″ E).
  • Ă€ Vallant-Saint-Georges (48° 28′ 18″ N, 3° 54′ 37″ E).
  • Ă€ Droupt-Sainte-Marie (48° 29′ 36″ N, 3° 55′ 05″ E).
  • Ă€ Saint-Oulph (48° 31′ 02″ N, 3° 51′ 38″ E).

La voie verte est raccordée au sud à la voie verte de la Seine conduisant jusqu'à Troyes.

La continuité rétablie du canal ainsi que les écluses rénovées préparent à terme, une réouverture à la navigation de plaisance.

VĂ©loroute du canal de la Haute-Seine

La véloroute à Clesles

La partie aval du canal de Saint-Oulph Ă  Marcilly-sur-Seine est fermĂ©e Ă  la navigation depuis 1968, mais demeure dans le domaine public fluvial gĂ©rĂ© par Voies navigables de France. De Marcilly-sur-Seine Ă  Crancey, la voie d'eau est toujours en service. Les travaux rĂ©alisĂ©s par le dĂ©partement de la Marne ont nĂ©cessitĂ© la consolidation des berges sur 2 200 m ainsi que la construction de deux passerelles, l'une Ă  Marcilly-sur-Seine et l'autre Ă  Conflans-sur-Seine.

La vĂ©loroute s'Ă©tend de Saint-Oulph Ă  Crancey sur 20 km en site propre. La piste avec revĂŞtement enrobĂ© lisse est rĂ©servĂ©e aux modes de dĂ©placement doux. Elle suit le chemin de halage du canal en rive gauche jusqu'Ă  Marcilly-sur-Seine puis les berges de la Seine et se poursuit sur le chemin de halage du canal de dĂ©rivation de Bernières Ă  Conflans en rive droite jusqu'Ă  Crancey. Grâce au passage sous les ponts, les croisements routiers Ă  niveau sont peu nombreux.

Cinq aires de repos sont réparties sur le parcours[73].

  • Ă€ Conflans-sur-Seine (48° 32′ 40″ N, 3° 41′ 23″ E).
  • Ă€ Marcilly-sur-Seine (48° 33′ 20″ N, 3° 42′ 43″ E).
  • Ă€ Saron-sur-Aube (48° 33′ 38″ N, 3° 44′ 18″ E).
  • Ă€ Saint-Just-Sauvage (48° 33′ 28″ N, 3° 47′ 45″ E).
  • Ă€ Clesles (48° 32′ 19″ N, 3° 49′ 43″ E).

Trois zones de stationnement sont prévues.

  • Ă€ Conflans-sur-Seine (48° 32′ 40″ N, 3° 41′ 23″ E).
  • Ă€ Marcilly-sur-Seine (48° 33′ 20″ N, 3° 42′ 43″ E).
  • Ă€ Saint-Just-Sauvage (48° 33′ 28″ N, 3° 47′ 45″ E).

Le prolongement jusqu'à Nogent-sur-Seine par le département de l'Aube est en projet.

PĂŞche de loisir

Le canal est ouvert à la pêche de loisir sur toute sa longueur[96] - [97]. C'est un cours d'eau de deuxième catégorie. Le peuplement piscicole est composé de brochets, perches, carpes, sandres et cyprinidés. L'achigan à grande bouche a été introduit sur le premier bief du canal à Barberey-Saint-Sulpice qui constitue un parcours en no-kill. Différentes associations agréées de pêche et de protection des milieux aquatiques gèrent les parcours de pêche.

Liste des parcours de pĂŞche.
AAPPMA gestionnaireLimite amontLimite avalLongueur
du parcours
Peuplement piscicole
TroyesBassin de la Préfecture
48° 17′ 44″ N, 4° 04′ 53″ E
Rond-point Pierre-Olivier Lebasteur
48° 18′ 02″ N, 4° 04′ 33″ E
688 mBrochet, perche, carpe, sandre, cyprinidĂ©s
Prise d’eau de Barberey
48° 20′ 18″ N, 4° 02′ 30″ E
RD 91
48° 20′ 32″ N, 4° 02′ 24″ E
503 mBrochet, perche, cyprinidĂ©s
RD 91
48° 20′ 32″ N, 4° 02′ 24″ E
Écluse de Vannes
48° 21′ 29″ N, 4° 01′ 32″ E
2 067 mBrochet, perche, carpe, cyprinidĂ©s,
achigan (parcours no-kill)
Écluse de Vannes
48° 21′ 29″ N, 4° 01′ 32″ E
Écluse de Villacerf
48° 23′ 29″ N, 3° 58′ 58″ E
4 799 mBrochet, perche, carpe, cyprinidĂ©s
Vallant-Saint-GeorgesÉcluse de Villacerf
48° 23′ 29″ N, 3° 58′ 58″ E
Pont-canal de Beauregard
48° 29′ 22,8″ N, 3° 55′ 07,2″ E
12 602 m
Romilly-sur-Seine/MĂ©ryPont-canal de Beauregard
48° 29′ 22,8″ N, 3° 55′ 07,2″ E
Limite départements Aube/Marne
48° 31′ 24″ N, 3° 51′ 00″ E
6 712 m
La noquette de SĂ©zanne
SĂ©zanne/Anglure
Limite départements Aube/Marne
48° 31′ 24″ N, 3° 51′ 00″ E
Écluse double de Saint-Just
48° 33′ 27″ N, 3° 47′ 49″ E
5 450 m
L'Ă©puisette Saint Justoise
Saint-Just-Sauvage
Écluse double de Saint-Just
48° 33′ 27″ N, 3° 47′ 49″ E
Pont de Saron-sur-Aube
48° 33′ 40″ N, 3° 44′ 21″ E
4 400 m
La noquette de SĂ©zanne
SĂ©zanne/Anglure
Pont de Saron-sur-Aube
48° 33′ 40″ N, 3° 44′ 21″ E
Écluse de Marcilly
48° 33′ 39″ N, 3° 43′ 09″ E
1 480 m

Voir aussi

Bibliographie

  • Guillaume Du Verger, « Navigation de la rivière de Seine (1721) », dans SociĂ©tĂ© acadĂ©mique de l'Aube, Annuaire administratif, statistique et commercial du DĂ©partement de l'Aube, Bouquot, , 246 p. (lire en ligne), p. 3-22, 2e partie.
  • Pierre-Jean Grosley, MĂ©moires historiques et critiques pour l'histoire de Troyes, Duchesne, (lire en ligne), « Navigation de la Seine », p. 19.
  • Joseph JĂ©rĂ´me Lefrançois de Lalande, Des Canaux de navigation et spĂ©cialement du canal de Languedoc, Veuve Desaint (Paris), , 588 p. (lire en ligne), « Marne, Seine », p. 273-278.
  • NapolĂ©on Ier, Correspondance de NapolĂ©on Ier, t. X, Plon, Dumaine, , 622 p. (lire en ligne), « no 8509 Ă  M. Champagny, », p. 281-282.
  • SĂ©bastien Michel Courtin, Travaux des ponts-et-chaussĂ©es depuis 1800, Goeury, libraire des IngĂ©nieurs, et de l'Ecole ImpĂ©riale des Ponts-et-ChaussĂ©es, , 348 p. (lire en ligne), « Navigation de la Seine jusqu'Ă  Châtillon », p. 204-205.
  • Joseph-Michel Dutens, Histoire de la navigation intĂ©rieure de la France, Auguste Sautelet, , 651 p. (lire en ligne), « Navigation de la Haute-Seine ou canal de Troyes », p. 577-582.
  • Annales du parlement français, t. II : sessions de 1839 Ă  1848, Firmin Didot, (lire en ligne), « Canal de la Haute-Seine », p. 633-635.
  • Administration GĂ©nĂ©rale des Ponts et ChaussĂ©es et des Mines, Situation des travaux : 1840, Imprimerie royale, , 549 p. (lire en ligne), « Canal de la Haute-Seine », p. 193-197.
  • Administration GĂ©nĂ©rale des Ponts et ChaussĂ©es et des Mines, Situation des travaux : 1841, Imprimerie royale, , 539 p. (lire en ligne), « Canal de la Haute-Seine », p. 171-173.
  • Administration GĂ©nĂ©rale des Ponts et ChaussĂ©es et des Mines, Situation des travaux : 1842, Imprimerie royale, , 680 p. (lire en ligne), « Canal de la Haute-Seine », p. 163-165.
  • Administration GĂ©nĂ©rale des Ponts et ChaussĂ©es et des Mines, Situation des travaux : 1843, Imprimerie royale, , 628 p. (lire en ligne), « Canal de la Haute-Seine », p. 131-134.
  • Administration GĂ©nĂ©rale des Ponts et ChaussĂ©es et des Mines, Situation des travaux : 1844, Imprimerie royale, , 560 p. (lire en ligne), « Canal de la Haute-Seine », p. 124-125.
  • Pierre-Olivier Lebasteur, « Notice sur la navigation de la Haute-Seine », dans SociĂ©tĂ© acadĂ©mique de l'Aube, MĂ©moires, Dufour-Bouquot, , 236 p. (lire en ligne), p. 175-200.
  • Administration GĂ©nĂ©rale des Ponts et ChaussĂ©es et des Mines, Situation des travaux : 1845, Imprimerie royale, , 512 p. (lire en ligne), « Canal de la Haute-Seine », p. 92-94.
  • Administration GĂ©nĂ©rale des Ponts et ChaussĂ©es et des Mines, Situation des travaux : 1846, Imprimerie royale, , 484 p. (lire en ligne), « Canal de la Haute-Seine », p. 126-128.
  • Administration GĂ©nĂ©rale des Ponts et ChaussĂ©es et des Mines, Situation des travaux : 1846, Imprimerie royale, , 484 p. (lire en ligne), « Jonction du canal de la Haute-Seine avec le canal de Bourgogne », p. 276-277.
  • FĂ©lix Fontaine, « La navigation de la Haute-Seine dans les temps modernes », dans SociĂ©tĂ© acadĂ©mique de l'Aube, MĂ©moires, Dufour-Bouquot, , 384 p. (lire en ligne), p. 295-309.
  • Morgane Le Coadou, « Le canal de la Haute-Seine. », La Vie en Champagne, no 81,‎ (ISSN 0758-4245, lire en ligne [PDF], consultĂ© le )

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. « Le canal de la Haute Seine », sur Le dictionnaire des canaux et rivières de France (consulté le )
  2. Théodore Ravinet, Code des ponts et chaussées et des mines, ou collection complète des lois concernant le service des ponts., t. 4, Supplément, Carilian-Goeury, (lire en ligne), p. 31
  3. Joseph Jérôme Lefrançois de Lalande, Des Canaux de navigation et spécialement du canal de Languedoc, Veuve Desaint (Paris), , 588 p. (lire en ligne), « Marne, Seine », p. 275
  4. Académie royale des sciences, Histoire de l'Académie royale des sciences, J. Boudot, (lire en ligne), « Description d'une nouvelle manière de porte d'écluse par Gilles Filleau des Billettes », p. 63.
  5. Société académique d'agriculture, des sciences, arts et belles-lettres du département de l'Aube, Mémoires, Dufour-Bouquot, , 236 p. (lire en ligne), « Notice sur la navigation de la Haute-Seine par Pierre-Olivier Lebasteur », p. 175-200
  6. « Réhabilitation du canal de la Haute-Seine ; Conseil général de l'Aube » (version du 1 décembre 2008 sur Internet Archive)
  7. Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlements, et avis du Conseil d'État, vol. 15, A. Guyot et Scribe (Paris), , 392 p. (lire en ligne), « 19 au 23 germinal an 13 », p. 166
  8. Archives parlementaires, recueil complet des débats législatifs de 1800 à 1860, P. Dupont (Paris), , 763 p. (lire en ligne), « Empire français 5 mars 1806 », p. 63
  9. « Cartes de l'état major de 1818 à 1837. » sur Géoportail (consulté le 19 avril 2020).
  10. Joseph-Michel Dutens, Histoire de la navigation intérieure de la France, Auguste Sautelet, , 651 p. (lire en ligne), « Navigation de la Haute-Seine ou canal de Troyes », p. 577-582
  11. Ernest Granger, Précis historique et statistique des voies navigables de la France et d'une partie de la Belgique, Napoléon Chaix, , 796 p. (lire en ligne), « Canal de la Haute-Seine », p. 649-652
  12. Napoléon Ier, Correspondance de Napoléon Ier, t. X, Plon, Dumaine, , 622 p. (lire en ligne), « no 8509 à M. Champagny, », p. 281-282.
  13. Société académique d'agriculture, des sciences, arts et belles-lettres du département de l'Aube, Annuaire administratif et statistique du département de l'Aube., Dufour-Bouquot, , 166 p. (lire en ligne), « Navigation du canal de la Haute-Seine », p. 102
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  15. Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlements, et avis du Conseil d'Etat, vol. 25, A. Guyot et Scribe (Paris), , 331 p. (lire en ligne), « Charles X; 8 juin 1825 », p. 172
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  17. Administration Générale des Ponts et Chaussées et des Mines, Situation des travaux : 1843, Imprimerie royale, , 628 p. (lire en ligne), « Canal de la Haute-Seine », p. 131-134
  18. Société académique d'agriculture, des sciences, arts et belles-lettres du département de l'Aube, Mémoires, Dufour-Bouquot, , 482 p. (lire en ligne), « Notice sur M. Boulanger », p. 449
  19. Société académique d'agriculture, des sciences, arts et belles-lettres du département de l'Aube, Annuaire administratif et statistique du département de l'Aube., Laloy-Bouquot, , 62 p. (lire en ligne), « Canal de la Haute-Seine », p. 43
  20. Rapports et délibérations, Département de la Marne, Conseil général, , 364 p. (lire en ligne), « Canal de la Haute-Seine », p. 74
  21. Rapports et délibérations, Département de l'Aube, Conseil général, , 249 p. (lire en ligne), « Canal de la Haute-Seine », p. 21
  22. Administration Générale des Ponts et Chaussées et des Mines, Situation des travaux : 1845, Imprimerie royale, , 512 p. (lire en ligne), « Jonction du canal de la Haute-Seine avec le canal de Bourgogne », p. 227-229
  23. Rapports et délibérations, Département de l'Aube, Conseil général, , 225 p. (lire en ligne), « Canal de la Haute-Seine », p. 86
  24. Assemblée nationale, Compte rendu des séances de l'Assemblée nationale législative, t. 3, Panckoucke, , 224 p. (lire en ligne), « Addition à la séance du », p. 161-162
  25. Assemblée nationale, Compte rendu des séances de l'Assemblée nationale, t. 1, Imprimerie de l'assemblée Nationale, , 224 p. (lire en ligne), « Séance du », p. 696-698
  26. Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlements, et avis du Conseil d'Etat, A. Guyot et Scribe (Paris), , 802 p. (lire en ligne), « 10, 12, 14 juin 1848 », p. 340
  27. Compte rendu des séances de l'assemblée nationale du 17 juin au 7 août 1848, , 951 p. (lire en ligne), « Séance du 19 juin 1848 », p. 33
  28. Rapports et délibérations, Département de l'Aube, Conseil général, , 432 p. (lire en ligne), « Canal de la Haute-Seine », p. 30
  29. Assemblée nationale, Compte rendu des séances de l'Assemblée nationale législative, t. 2, Panckoucke, , 319 p. (lire en ligne), « Addition à la séance du », p. 54-57
  30. Bulletin des lois de la République française, t. 4, Imprimerie nationale, , 666 p. (lire en ligne), « N° 1807 », p. 492
  31. Rapports et délibérations, Département de l'Aube, Conseil général, , 278 p. (lire en ligne), « Prolongement du canal en amont de Troyes », p. 13
  32. Rapports et délibérations, Département de l'Aube, Conseil général, , 260 p. (lire en ligne), « Prolongement du canal », p. 12
  33. Bulletin des lois de la République française, Imprimerie nationale, , 970 p. (lire en ligne), « Décret impérial N° 10.273 », p. 872
  34. Rapports et délibérations, Département de l'Aube, Conseil général, , 190 p. (lire en ligne), « Canal de la Haute-Seine », p. 23
  35. Rapports et délibérations, Département de l'Aube, Conseil général, , 190 p. (lire en ligne), « Canal de la Haute-Seine », p. 50
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