Barberey-Saint-Sulpice
Barberey-Saint-Sulpice est une commune française d'environ 1 351 habitants faisant partie de l'agglomération de Troyes et située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Barberey-Saint-Sulpice | |
Mairie. | |
Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Grand Est |
DĂ©partement | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Troyes Champagne Métropole |
Maire Mandat |
Alain Hubinois 2020-2026 |
Code postal | 10600 |
Code commune | 10030 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Les Barberotois |
Population municipale |
1 568 hab. (2020 ) |
Densité | 168 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 48° 20′ 19″ nord, 4° 01′ 57″ est |
Superficie | 9,36 km2 |
Unité urbaine | Troyes (banlieue) |
Aire d'attraction | Troyes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Lyé |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
GĂ©ographie
Le territoire de la commune se trouve dans la vallée de la Seine en aval de Troyes.
Topographie
Provenant de la gentillité Barbarius qui est devenu barbariacus[1].
Urbanisme
Typologie
Barberey-Saint-Sulpice est une commune urbaine[Note 1] - [2]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3] - [4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Troyes, une agglomération intra-départementale regroupant 18 communes[5] et 136 438 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6] - [7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[8] - [9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (18 %), forêts (9,6 %), zones agricoles hétérogènes (9,3 %), zones urbanisées (5,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,8 %), prairies (2,2 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Histoire
La motte féodale au centre du village servit de base au château actuel, entre elle et l'église se trouvait un moulin à eau qui fut moulin à papier, à blé. En 1395, il fut loué à maître Perrind de Bouzanton, paupeleur[12] qui consistait en deux moulins, une maison d'habitation, étables, un jardin entre la Noue-Robert et les prés de la seigneurie. En 1473, les héritiers payaient trente livres de location par année avant de passer à Guyot Oudot en 1485. Le dit moulin devint la location de François Pérignon à partir de 1506 pour trente et une livre, un pain de sucre fin et une rame de papier, les sieurs de Barberey se réservant le droit de pêche pour un plat de poisson, quatre fois par an[13] ; il avait épousé Claude le Ber. En 1604, Edmond Denise signait un bail pour le moulin pour cinq cents livres par an ; son épouse Charlotte le Tartier continue la papeterie après la mort d'Edmond mais le moulin disparait avant 1678, date où il n'y a plus qu'un moulin à blé. Saisi en tant que bien d'émigré, le moulin est vendu à Sébastien Marin-Hiez le 25 germinal an XIII. Claude-Louis Bruslé de Valsuzenay louait le moulin qui était une filature de coton à M. Fontaine-Gris, en 1822. Le dernier propriétaire était M. Gustave Huot qui le vendait le 4 juin 1897 à l'État qui avait besoin de réguler le cours de la Seine. En 1898 une usine de désétampage du fer-blanc était exploitée par Paul Jacoillot qui était suivie en 1913 par la Société d'Énergie de l'Aube.
En 1789, le village dépendait de l'intendance et de la généralité de Chalons-sur-Marne, de l'élection et du bailliage de Troyes et de la mairie royale de Preize.
Politique et administration
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].
En 2020, la commune comptait 1 568 habitants[Note 3], en augmentation de 16,06 % par rapport Ă 2014 (Aube : +1,08 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
- L'aéroport de Troyes - Barberey se trouve sur le territoire de la commune.
- En 1999, la commune comptait 266 chambres d'hôtel dont 83 en hôtels 3 étoiles, ce qui en fait la deuxième commune du département à cet égard.
- Barberey-Saint-Sulpice fut, en 1969, la première commune accueillant sur son territoire, un hypermarché à l'enseigne (aujourd'hui disparue) Mammouth[19]. Cet établissement est devenu un Géant Casino.
Lieux et monuments
- Église Saint-Sulpice avec une nef romane du XIIe et un chœur et transept des XVIe et XVIIe siècles. Elle conserve une tribune Renaissance en bois à vingt-cinq panneaux. La façade et le porche sont à pans de bois. L'église est consacrée à saint Sulpice[20].
- Château de Barberey-Saint-Sulpice, de style Louis XIII, classé monument historique.
- Pont-canal de Barberey-Saint-Sulpice, en fonte, inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historique permettant au canal de la Haute-Seine de franchir la Seine.
- L'Ă©glise de Barberey.
- Monument aux morts de Barberey.
- Statue de Notre-Dame-de-Bonne-Voie.
Personnalités liées à la commune
- Claude-Louis Bruslé de Valsuzenay (1766-1825), homme politique et haut fonctionnaire français, fut châtelain de Barberey.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- d'Arbois de Jubainville, Recherches sur la propirièté foncière, 165, 403.
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Troyes », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- archives départementales de l'Aube, E 330, fol. 12 v°.
- archives départementales de l'Aube, E 351, fol. 9 v°.
- Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- https://www.estrepublicain.fr/magazine-lifestyle/2020/01/12/prisunic-mammouth-continent-vous-souvenez-vous-de-ces-enseignes-disparues
- Marguerite Beau : Essai sur l'architecture religieuse de la Champagne méridionale auboise hors de Troyes (1991)
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel
- Barberey-Saint-Sulpice sur le site de l'Institut géographique national
- Site officiel de la communauté d'agglomération Troyes Champagne Métropole