Vallant-Saint-Georges
Vallant-Saint-Georges est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Vallant-Saint-Georges | |
L'Ă©glise Saint-Georges. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
RĂ©gion | Grand Est |
DĂ©partement | Aube |
Arrondissement | Nogent-sur-Seine |
Intercommunalité | Communauté de communes Seine et Aube |
Maire Mandat |
Jean-Claude Marion 2020-2026 |
Code postal | 10170 |
Code commune | 10392 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Vallantins, Vallantines |
Population municipale |
402 hab. (2020 ) |
Densité | 23 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 48° 28′ 13″ nord, 3° 54′ 14″ est |
Superficie | 17,86 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Troyes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Creney-près-Troyes |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
GĂ©ographie
Localisation
Vallant-Saint-Georges est un petit village du nord-est de la France, à 25 km au nord-ouest de Troyes et 140 km au sud-est de Paris[1], dans le département de l'Aube en région Champagne-Ardenne. Il est sur la rive gauche de la Seine[2].
Communes limitrophes
Description
L'altitude moyenne de Vallant-Saint-Georges est de 90 mètres environ. Sa superficie est de 17,86 km2. Sa latitude est de 48.47 degrés nord et sa longitude de 3.903 degrés est. Les villes et villages proches de Vallant-Saint-Georges sont : Mesgrigny (10170) à 2,45 km, Droupt-Saint-Basle (10170) à 2,97 km, Droupt-Sainte-Marie (10170) à 3,19 km, Saint-Mesmin (10280) à 3,22 km, Méry-sur-Seine (10170) à 4,50 km.
Urbanisme
Typologie
Vallant-Saint-Georges est une commune rurale[Note 1] - [3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4] - [5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6] - [7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (77,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (77,1 %), forêts (17,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3 %), zones urbanisées (2,2 %), zones agricoles hétérogènes (0,2 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Population et logements
La population de Vallant-Saint-Georges était de 354 au recensement de 1999, 376 en 2006, 380 en 2007 et 388 en 2009. La densité de population du village est de 21.72 habitants par km².
Le nombre de logements sur la commune a été estimé à 184 en 2007. Ces logements se composent de 160 résidences principales, 8 résidences secondaires ou occasionnels ainsi que 16 logements vacants.
Histoire
Les lieux sont de glorieuse légende : ils auraient vu la bataille des champs Catalauniques en 451, et la chapelle de Saint-Georges (le fameux vainqueur de dragon) ne serait rien moins que l'abri de la tombe de Théodoric, chef des Wisigoths, tué lors de cet affrontement contre Attila. Le nom complet de cette chapelle est d'ailleurs Saint-Georges en Gaonnay ou Gannaye, de Ganayo, Ganayum, Gagnare qui signifie « emporté / gagné par la force à la pointe de l'épée ». Les chanoines de Troyes (à cette date il s'y trouve un évêque depuis un peu plus de un siècle), seigneurs de Vallans, auraient contribué à l'édification de la chapelle comme action de grâces pour la délivrance du pays. Un prieuré y est fondé vers 1090, peuplé par des religieux venus de l'abbaye Saint-Quentin de Beauvais et doté par l'évêque Philippe d'une prébende entière et perpétuelle dans la cathédrale[10].
Quant à Vallant, orthographié Vallans jusque dans le XVIIIe siècle, il aurait pris son nom de ce qu'il est situé dans une vallée. En 1784 c'est un hameau de Saint-Georges ; il comprend alors 65 foyers et le seigneur du lieu est là aussi le chapitre de la cathédrale[10].
En 1788, Louis XVI ordonne l'extinction et la suppression du prieuré ; ses reliques et statues sont emmenées à l'église de Vallant en 1790[11].
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Vallant-les-Fontaines[12].
En 1801, un arrêté consulaire réunit Vallant et Saint-Georges en une seule commune[11].
Les 7 et , vingt mille soldats des Alliés entrèrent dans le village faisant fuir les habitants de peur des mauvais traitements. Deux maisons furent incendiées, deux autres détruites et tous les animaux disparurent. Les habitants s'étaient réfugiés dans le bois les Iles.
Le Grand-Saint-Georges
Hameau à deux kilomètres dit aussi Saint-Georges-en-Gaonnay, il était aussi le siège d'un prieuré fondé en 1089 avec l'autorisation du chapitre Saint-Pierre de Troyes. Il avait une grange aux dîmes, un four banal, une église, le tout fut vendu comme bien national en 1792.
Politique et administration
DĂ©mographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].
En 2020, la commune comptait 402 habitants[Note 3], en augmentation de 7,2 % par rapport Ă 2014 (Aube : +1,08 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,8 % la même année, alors qu'il est de 27,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 204 hommes pour 188 femmes, soit un taux de 52,04 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,59 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Lieux et monuments
L'église Saint-Julien du XIIe siècle sous le vocable de saint Georges a été remaniée au XVIe siècle (le musée Saint-Loup de Troyes possède un carreau de dallage de l'église daté de la seconde moitié du XVIe siècle[21]). Les statues de saint Jean et de saint Georges sont issues du prieuré Saint-Georges (voir plus haut la section « Histoire »).
L'Ă©cluse. Apparition du Christ.
Personnalités liées à la commune
- Laurent Hotelin (1821-1894), graveur, né et mort dans cette ville.
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Bibliographie
Ernest Chouiller, Chronique d'un village de Champagne, Vallant-Saint-Georges ..., Arcis-sur-Aube, Frémont, 1878.
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Vallant-Saint-Georges, carte », sur google.fr/maps.
- « Vallant-Saint-Georges, carte interactive » sur Géoportail.
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- [Courtalon-Delaistre 1784] Jean-Charles Courtalon-Delaistre, Topographie historique de la ville et du diocèse de Troyes, t. 3, Troyes / Paris, impr. Veuve Gobelet / libr. Antoine Fournier, , 488 p., sur books.google.fr (lire en ligne), p. 222-223.
- « Le Village de Vallant-Saint-Georges », sur bienvenue-en-champagne.com (consulté en ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Hariot, Recherches...MĂ©ry-sur-Seine...Arcis-sur-Aube, 1863, p383.
- Site officiel de la préfecture de l'Aube
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Vallant-Saint-Georges (10392) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de l'Aube (10) », (consulté le ).
- [Le Clert 1897] Louis Le Clert, « Liste des dons faits au musée de Troyes pendant l'année 1896 avec les noms des donateurs », Annuaire administratif et statistique du département de l'Aube,‎ , p. 139-147 (voir p. 142) (lire en ligne [sur gallica]).