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Clérey

Clérey est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Clérey
Clérey
L'Ă©glise Saint-Pierre-aux-Liens.
Blason de Clérey
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
DĂ©partement Aube
Arrondissement Troyes
Intercommunalité Troyes Champagne Métropole
Maire
Mandat
Jean-Pierre Lécorché
2020-2026
Code postal 10390
Code commune 10100
DĂ©mographie
Gentilé Cléricien
Population
municipale
1 134 hab. (2020 en augmentation de 3,09 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 60 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 12′ 33″ nord, 4° 11′ 28″ est
Superficie 18,79 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Troyes
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Vendeuvre-sur-Barse
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Clérey
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Clérey
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Clérey

    GĂ©ographie

    Clérey se situe au sud-est de Troyes à 15 km environ et à 10 km de Lusigny-sur-Barse. Le village, traversé par la Seine, est schématiquement découpé en trois "appellations" :

    • ClĂ©rey-sud, traversĂ© par la nationale qui relie Troyes Ă  Dijon.
    • ClĂ©rey-bas, situĂ© en retrait dans la vallĂ©e de la Seine.
    • ClĂ©rey-haut, qui surplombe le village, au sommet d'une colline pentue, oĂą est regroupĂ© le cĹ“ur du village (mairie, Ă©glise, Ă©coles et quelques commerces).

    Urbanisme

    Typologie

    Clérey est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,3 %), forêts (16,7 %), zones agricoles hétérogènes (13,2 %), prairies (9,6 %), eaux continentales[Note 3] (8 %), zones urbanisées (3,8 %), zones humides intérieures (1,4 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Clérey relevait de la seigneurie de Chappes ; en 1397 Pierre II d'Aumont réunissait les deux fiefs qui relevaient donc de celle de L'Isles. Les seigneurs avaient " a Clery souloit avoir ung chasteaul et maison fort ferme emprès l'esglise et les foussés" sur un descriptif de Jean V et Ferri[8].

    Il y avait plusieurs moulins, deux Grand Moulins à papier à la Vacherie, mais aussi le Moulin à Crot, un moulin à papier, un à foulon et une scie à eau, chacun ayant aussi une maison. Ils sont attestés jusqu'en 1766 et travaillaient peut-être pour les papetiers Debure, Goualt et Nivelle[9].

    En 1756 puis 1769, la Seine connut de grandes crues qui ont modifié son cours, des travaux d'endiguement sont commencés en 1770.

    La bonneterie est introduite en 1782 et cinq années plus tard cinq métiers employaient vingt personnes[10].

    En 1789, le village dépendait de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection et du bailliage de Troyes et du bailliage ducal d'Aumont.

    La Vacherie

    Ou encore Grande-Vacherie, Vacherie-sous-Isle, c'était un fief du comte de Champagne qui comptait neuf ménages en 1290, le même nombre en 1784. Il y avait une chapelle sous le vocable de Saint-Jacques et un cimetière, ils dépendaient de la paroisse de Clérey.

    Courcelles

    Ancien fief qui comprenait un hameau, un château, un moulin et une tuilerie ; il relevait pour partie de Chappes et Villebertin. En 1367, le moulin, les droits sur le cours de la Seine relevaient de Villebertin. Les premiers seigneurs connus sont d'avant 1250, date de la mort de Thierri de Courcelles. Il est mentionné comme possesseur[11] d'une maison, devenue celle qui est mentionnée en 1537. Elle a alors deux granges, étable, bergeries, pressoir, vinerie, colombier, le tout clos de fossés ; en 1543 est aussi mentionné un pont-levis. Une chapelle est mentionnée comme existante en 1686. Il fut détruit par un incendie en 1939.

    Passé ferroviaire de la commune

    Horaire de la section de Troyes Ă  Bar-sur-Seine.
    Un train à l'arrêt dans la gare de Clérey vers 1910.
    La gare de Clérey côté rue vers 1910.
    Carte postale du village vers 1910 sur laquelle la liaison ferroviaire est représentée.

    De 1882 au 2 mars 1969, la commune de Clérey a été traversée par la ligne de chemin de fer de Troyes à Gray, qui, venant du nord-ouest de la gare de Saint-Thibault, suivait la route de Troyes à Bar-sur-Seine, s'arrêtait à la gare de Clérey et se dirigeait ensuite en ligne droite vers la gare de Saint-Parres-lès-Vaudes.
    Les bâtiments de la gare sont encore présents de nos jours, Avenue de la gare.
    L'horaire ci-dessus montre qu'en 1914, quatre trains s'arrĂŞtaient chaque jour Ă  la gare dans le sens Troyes-Gray et quatre autres dans l'autre sens.
    A une époque où le chemin de fer était le moyen de déplacement le plus pratique, cette ligne connaissait un important trafic de passagers et de marchandises.
    À partir de 1950, avec l'amélioration des routes et le développement du transport automobile, le trafic ferroviaire a périclité et la ligne a été fermée le 2 mars 1969 au trafic voyageurs puis désaffectée.

    HĂ©raldique

    Les armes de la ville se blasonnent ainsi :

    D’or au chevron de gueules accompagné en chef de quatre merlettes de sable ordonnées l’une sur l’autre 2 et 2 et en pointe d’une clé contournée du même, à la bordure d’azur chargée de sept burelles ondées d’argent.

    Politique et administration

    Le village appartenait au canton de Montreuil du 29 janvier au 29 novembre 1790, puis de celui d'Aumont qui devint Isle-Aumot jusqu'en l'an IX.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mars 2014 Gilbert Pellerin[12]
    mars 2014 mai 2020 Sandrine Urbain DVD Artisan
    mai 2020 En cours Jean-Pierre Lécorché [13]
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    Population :

    • 746 habitants e 1787.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].

    En 2020, la commune comptait 1 134 habitants[Note 4], en augmentation de 3,09 % par rapport Ă  2014 (Aube : +1,08 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    758694791725785822802772786
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    741812718701664663701754714
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    727706712607653683686669783
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    8058027888258659301 0561 1161 096
    2020 - - - - - - - -
    1 134--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee Ă  partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • L'Ă©glise Saint-Pierre-aux-Liens a Ă©tĂ© inscrite MH par arrĂŞtĂ© du 7 mai 1926[18].
    • Le lavoir en face de la boulangerie et l'Ă©glise du bourg. MalgrĂ© la taille de ClĂ©rey, cette ville possède un stade.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Archives départementales de l'Aube, 1E, Aumont, reg f°6°v°.
    9. Louis Le Clert, Le Papier, p141.
    10. Aube, C1329.
    11. Auguste Longnon, Rôles des fiefs du comté de Champagne sous le règne de Thibaud le Chansonnier, 1249-1252, Paris, H. Menu,, 1877, n°1132.
    12. Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008
    13. https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21598906
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    18. Notice no PA00078085, base Mérimée, ministère français de la Culture

    Liens externes

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