Bréviandes
Bréviandes est une commune française située dans le département de l'Aube, en région Grand Est.
Bréviandes | |
La mairie. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Grand Est |
DĂ©partement | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Troyes Champagne Métropole |
Maire Mandat |
Thierry Blasco 2020-2026 |
Code postal | 10450 |
Code commune | 10060 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Bréviandois |
Population municipale |
2 933 hab. (2020 ) |
Densité | 478 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 48° 15′ 25″ nord, 4° 05′ 47″ est |
Superficie | 6,14 km2 |
Unité urbaine | Troyes (banlieue) |
Aire d'attraction | Troyes (commune de la couronne) |
Élections | |
DĂ©partementales | Canton de Vendeuvre-sur-Barse |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | breviandes.fr |
GĂ©ographie
Urbanisme
Typologie
Bréviandes est une commune urbaine[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Troyes, une agglomération intra-départementale regroupant 18 communes[4] et 136 438 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5] - [6].
Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7] - [8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (54,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39,1 %), zones urbanisées (27,4 %), forêts (26,6 %), zones agricoles hétérogènes (6,9 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
Le nom du village (et des diverses communes au nom similaire en France) vient de « brève viande » dans le sens de maigre pitance. Non que les paysans d'autrefois eussent l'habitude de manger de la viande, mais il faut savoir que le mot « viande » était alors utilisé pour la nourriture en général (du bas latin vivanda, ce qui sert à vivre, « vivance »). Ce n'est qu'à partir du XVIIe siècle que le mot « viande » se substituera à « chair ».
C'est l'un des quelques villages et lieux-dits de France dont le nom, transmis par les petites-gens (étymologie populaire), est lié à la dureté de sa terre pour les paysans ou à la production d'icelle comme Rompéchine en Charente, Bapaume dans le Nord-Pas-de-Calais, Bramefain et Balledent dans le Limousin ou encore Moque-Baril en Touraine parmi une multitude d'autres…
L'ajout du s est moderne, jusqu'au milieu du XIXe siècle, ce s n'apparait pas.
Histoire
Pendant l'Antiquité, la voie romaine de Troyes à Vertault traverse le territoire, Charles le Chauve cite le village Brinnia[11] comme possession de l'abbaye Saint-Pierre de Montier-la-Celle entre 840 et 854. Il y avait le moulin de la Faissenelles à Bréviande qui a été donné par Gilo de Torneel, en 1187, à la léproserie des Deux-Eaux[12] de Troyes qui a été à blé et à papier. Il passe à une date indéterminée à la ville de Troyes qui le louait en 1567 à Guyon Richard papetier. Il ne laisse pas de trace de location après 1627.
Avant la Révolution française de 1789, la commune était divisée en trois parts.
- Bréviande-Saint-Léger, à l'ouest de la route de Bourgogne.
- Bréviande-Sancey.
- Villepart. Elles étaient toutes trois communes en 1790 avant d'être réunies en 1795 en Bréviande qui fait partie du canton de Saint-Germain jusqu'au 25 ventôse An X.
Politique et administration
Liste des maires
DĂ©mographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[16].
En 2020, la commune comptait 2 933 habitants[Note 3], en augmentation de 10,3 % par rapport Ă 2014 (Aube : +1,08 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,3 % la même année, alors qu'il est de 27,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 377 hommes pour 1 461 femmes, soit un taux de 51,48 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Lieux et monuments
- Château de Bréviandes.
- Le verger.
- L'arbre de la liberté et la gendarmerie.
- Ancien manoir de la Planche prés Saint-Léger.
HĂ©raldique
Blason | D'azur à la bande d'argent côtoyée de deux doubles cotices potencées et contre-potencées d'or, au chef d'azur chargé de quatre burelles ondées d'argent et de trois roues de moulin d'or brochant sur les burelles[21]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- Société académique d'agriculture, des sciences, arts et belles-lettres du département de l'Aube, Annuaire administratif et statistique du département de l'Aube, Paul Nouel, (lire en ligne), « Le manoir de la Planche près Saint-Léger-sous-Bréviandes par Louis Le Clert », p. 117.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Troyes », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Charles Lalore, Collection des principaux cartulaires du diocèse de Troyes, vol. 6, E. Thorin (Paris), (lire en ligne), « 187- Avant 854 », p. 193.
- Entre les ruisseaux Hurande et Trifoir.
- Conseil général de l'Aube (mise à jour au 10 avril 2008)
- https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21598181
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Bréviandes (10060) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de l'Aube (10) », (consulté le ).
- « Blason de Bréviandes », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Bréviandes sur le site de l'Institut géographique national