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Affaire CĂ©cile Bloch

L'affaire CĂ©cile Bloch est une affaire criminelle qui commence Ă  Paris, en France, le . Ce jour-lĂ , CĂ©cile Bloch, 11 ans (nĂ©e le 27 janvier 1975), est violĂ©e puis tuĂ©e, alors qu'elle quitte le domicile familial pour se rendre Ă  l'Ă©cole. La brigade criminelle du 36, quai des OrfĂšvres ouvre, le jour-mĂȘme, une enquĂȘte de police. Les policiers dĂ©terminent les circonstances de cet homicide, Ă©laborent et diffusent un portrait-robot du meurtrier prĂ©sumĂ© de la fillette.

Affaire Bloch
Titre Affaire CĂ©cile Bloch
Fait reproché Homicide
Chefs d'accusation Viol et assassinat de mineur de 15 ans
Pays Drapeau de la France France
Ville Paris 19e
Nature de l'arme Arme blanche
Date
Nombre de victimes 1 : CĂ©cile Bloch
Jugement
Statut Affaire résolue mais non jugée

Par la suite, des investigations policiĂšres approfondies dĂ©montrent l'implication de celui-ci dans d'autres agressions, viols, et meurtres, retraçant le parcours sanglant d'un criminel multirĂ©cidiviste. L'expertise de psychocriminologues est sollicitĂ©e. L'application de techniques d'identification gĂ©nĂ©tique, introduites en France dans les annĂ©es 1990, valide les recoupements Ă©tablis par les enquĂȘteurs avec d'autres affaires criminelles, et rĂ©vĂšle de nouvelles pistes. La famille de la fillette, qui n'est pas informĂ©e des dĂ©veloppements de l'instruction judiciaire, a recours au service d'une enquĂȘtrice privĂ©e.

Pendant plus de 35 ans, le meurtrier de CĂ©cile Bloch, surnommĂ© « le GrĂȘlĂ© » par la police et les mĂ©dias du fait de sa peau supposĂ©ment abĂźmĂ©e, reste introuvable. Le , une identification ADN permet Ă  la brigade criminelle de Paris de confondre François VĂ©rove, un ancien gendarme et policier français de 59 ans. Celui-ci s'est suicidĂ© la veille dans un logement du Grau-du-Roi, prĂšs de Montpellier, laissant derriĂšre lui une lettre d'aveux dans laquelle il reconnaĂźt plusieurs crimes.

Contexte

Famille Bloch

Photo couleur de la façade d'un immeuble de dix étages (fond de l'image), vue d'une rue (premier plan) bordée par des bùtiments d'habitations de quatre à cinq étages.
Façade d'un immeuble de la cité Fontainebleau au 116 rue Petit, vue de la rue EugÚne-Jumin.

Suzanne et Jean-Pierre Bloch (2 juillet 1947, Cahors - 11 septembre 2011), inspecteurs Ă  la SĂ©curitĂ© sociale[B 1], habitent la citĂ© Fontainebleau[B 2] dans le 19e arrondissement de Paris, au 3e Ă©tage d'un immeuble du 116 rue Petit[B 3]. En , leur fille CĂ©cile est ĂągĂ©e de 11 ans. Elle a un demi-frĂšre, Luc Richard-Bloch, ĂągĂ© de 24 ans, chercheur en biologie molĂ©culaire, Ă  l'UniversitĂ© de Jussieu. Chaque matin, en semaine, les parents de CĂ©cile, puis Luc, quittent l'appartement familial avant CĂ©cile qui se rend vers 8 h 45, Ă  pied, au collĂšge Georges Rouault. À l'heure du dĂ©jeuner, l'Ă©coliĂšre prend son repas seule chez elle, et ne manque jamais de rĂ©viser ses leçons de violon[B 1] - [B 4] - [1]. Membre d'un orchestre de jeunes Alfred Loewenguth et distinguĂ©e par un prix d'excellence au concours international LĂ©opold Bellan, la collĂ©gienne prĂ©pare son entrĂ©e au conservatoire de musique[B 5] - [2] - [3]. Afin de lui permettre de dĂ©velopper ses aptitudes musicales, ses parents envisagent de lui faire intĂ©grer une classe Ă  horaires amĂ©nagĂ©s du collĂšge Octave GrĂ©ard, situĂ© rue du GĂ©nĂ©ral-Foy, dans le 8e arrondissement de Paris[3].

Fait divers

DĂ©roulement du crime

Le lundi , peu aprÚs midi, Suzanne Bloch téléphone à sa fille pour s'assurer que, comme d'habitude, elle est bien rentrée déjeuner au domicile familial. Mais personne ne décroche[B 6] - [B 7]. Un appel téléphonique au collÚge, rue du Noyer-Durand, lui apprend que Cécile n'est pas venue en classe[n 1]. Suzanne avertit immédiatement Jean-Pierre, son époux. Arrivé à la cité Fontainebleau, le couple trouve l'appartement vide et constate l'absence du cartable de sa fille[B 8]. Il refait le trajet d'environ un kilomÚtre que parcourt Cécile chaque matin jusqu'à son école. Les commerçants interrogés sur le chemin ne le rassurent pas ; aucun n'a vu Cécile ce matin[B 10] - [B 11]. Sans attendre l'arrivée de la police, le gardien du 116 rue Petit, alerté par les parents dÚs leur retour, commence à chercher Cécile dans les parties communes de l'immeuble. Il est environ 14 h[B 6] - [B 12] - [B 13]. Vers 15 h, au 3e sous-sol de la résidence, dans un local technique sans éclairage, servant de débarras pour les agents d'entretien et employés de la résidence, le gardien découvre, dissimulé sous un morceau de vieille moquette, le corps sans vie de la fillette[B 14] - [B 15] - [B 16].

PremiĂšres constatations de la police

Photo couleur de la façade de couleur ocre d'un bùtiment en pierre de quatre étages, sous un ciel bleu. Un cours d'eau s'étire au premier plan.
Le 36, quai des OrfĂšvres, siĂšge de la brigade criminelle jusqu'en 2017.

Un appel au commissariat du 19e arrondissement dĂ©clenche l'intervention de la brigade criminelle du 36, quai des OrfĂšvres (« la BC ») sur demande du parquet[B 17] - [B 18] - [B 19]. Une fois sur place, les techniciens du service de l'identitĂ© judiciaire et les enquĂȘteurs de la « Crim' » rejoignent le procureur de la RĂ©publique et des agents de la police judiciaire locale dĂ©jĂ  prĂ©sents sur le lieu du drame[B 20] - [B 11]. L'examen de la scĂšne de crime rĂ©vĂšle que CĂ©cile Bloch a Ă©tĂ© maĂźtrisĂ©e violemment, poignardĂ©e Ă  hauteur de la poitrine, puis Ă©tranglĂ©e. Le cadavre partiellement dĂ©nudĂ© de la collĂ©gienne et le sperme recueilli sur celui-ci laissent penser aux agents de police qu'elle a aussi Ă©tĂ© violĂ©e[n 2]. Aucune empreinte digitale n'a Ă©tĂ© dĂ©celĂ©e sur la victime ni sur son cartable ; aucune arme blanche n'a Ă©tĂ© trouvĂ©e[B 23] - [B 24] - [B 25].

DĂ©but de l'enquĂȘte de police

Dans l'immeuble du 116 rue Petit

Les enquĂȘteurs hĂ©sitent Ă  inspecter le domicile de parents bouleversĂ©s par la mort de leur fille. Se souvenant des critiques que les gendarmes avaient essuyĂ©es, au dĂ©but de l'affaire GrĂ©gory, pour ne pas avoir fouillĂ© le chalet des Ă©poux Villemin[n 3], effondrĂ©s par l'assassinat de leur enfant, ils se rĂ©solvent Ă  effectuer une perquisition[6] - [B 26]. Dans l'appartement de la famille Bloch, les enquĂȘteurs ne constatent aucun dĂ©sordre suspect, ni traces de lutte ni signes d'effraction[B 26] - [B 27]. En revanche, l'inspection du bĂątiment met en lumiĂšre un vĂ©ritable guet-apens : le systĂšme interphone, rĂ©parĂ© trois jours plus tĂŽt[B 28], est de nouveau hors d'usage, la porte d'accĂšs au 3e sous-sol a Ă©tĂ© bloquĂ©e entrouverte depuis au moins la veille, la lumiĂšre du palier de l'Ă©tage de l'appartement des Bloch ne fonctionne plus, et l'un des deux ascenseurs a Ă©tĂ© mis hors-service[B 29] - [B 30] - [B 6]. InterrogĂ©s, les Bloch et quelques habitants de l'immeuble se souviennent avoir vu, le matin mĂȘme, un homme dans l'ascenseur ou dans le hall d'entrĂ©e[B 31] - [B 32]. L'inconnu, dont la peau rugueuse du bas du visage a retenu l'attention de plusieurs tĂ©moins entendus par la police, aurait Ă©tĂ© prĂ©sent dans l'immeuble entre 7 h 30 et 9 h 15[B 32] - [B 33]. Pour les policiers, l'« homme de l'ascenseur » devient un suspect, sinon le suspect[B 34] - [B 35].

Dans le voisinage

Des inspecteurs de police et des agents de la police en tenue fouillent tous les coins et recoins de la citĂ© Fontainebleau qui comprend 850 logements[B 36] ; ils cherchent notamment l'arme du crime que le meurtrier aurait pu abandonner dans les parages. Au cours de l'enquĂȘte de voisinage, ils interrogent les habitants et les commerçants du quartier, ils repĂšrent les moyens de transports proches de la rĂ©sidence, et visitent les squats des environs[B 37] - [B 38].

Dans les locaux de la police judiciaire

Photo couleur de divers bùtiments dont de hauts immeubles de bureaux (second plan), sous un ciel bleu, au bord d'un cours d'eau. De gauche au centre de l'image, un muret, couvert de graffitis, sépare un quai d'une voie routiÚre à quatre voies.
L'institut médico-légal de Paris (12e arrondissement), bùtiment en briques rouges au-dessus du quai de la Rapée.

En fin d'aprÚs-midi, l'institut médico-légal de Paris, situé place Mazas, à proximité du quai de la Rapée, reçoit le corps de Cécile Bloch[B 39] - [B 40]. Les parents, convoqués pour procéder à l'identification du corps, découvrent le visage violenté de leur fille[2].

Les rĂ©sultats de l'autopsie, transmis le lendemain Ă  la brigade criminelle chargĂ©e du dossier, confirment les constatations des enquĂȘteurs : la mort de l'enfant par strangulation Ă  l'aide d'une cordelette, son viol, et le coup de couteau non mortel portĂ© au niveau du thorax[B 41] - [B 42]. Le sperme prĂ©levĂ© sur le lieu du meurtre permet d'Ă©tablir le groupe sanguin du suspect[B 43] - [n 4]. Durant les jours suivants, les tĂ©moins convoquĂ©s au service rĂ©gional de l'identitĂ© judiciaire de Paris, quai de l'Horloge, notamment les parents et le frĂšre de CĂ©cile qui ont pris l'ascenseur avec le tueur juste avant que celui-ci ne s'en prenne Ă  la fillette, participent Ă  l'Ă©laboration d'un portrait-robot de l'« homme de l'ascenseur »[9] ; le visage du jeune adulte (25-30 ans) de type europĂ©en qui apparaĂźt ne correspond Ă  aucun criminel connu de la police[B 50] - [B 51]. Celle-ci fait circuler le signalement dans le voisinage, le diffuse dans tous les commissariats et antennes de police, puis, pendant quelques jours, dans la presse[B 6] - [B 51] - [B 52]. Le trait saillant de la description du tueur prĂ©sumĂ© Ă©tant sa peau granuleuse par endroits, un surnom Ă©merge parmi les policiers[n 5] et s'impose dans les mĂ©dias : « l'homme au visage grĂȘlĂ© », ou, plus succinctement : « le GrĂȘlĂ© »[B 6] - [B 54] - [11] - [9]. L'enquĂȘte se poursuit ; des arrestations et des vĂ©rifications sont effectuĂ©es[B 55] - [B 56].

Recherche du meurtrier de CĂ©cile Bloch

Les premiers Ă©lĂ©ments de l'enquĂȘte de police judiciaire dĂ©terminent les inspecteurs du 36, quai des OrfĂšvres Ă  considĂ©rer que CĂ©cile Bloch a Ă©tĂ© tuĂ©e par une seule personne : celle dĂ©sormais surnommĂ©e « le GrĂȘlĂ© ». L'Ă©laboration du modus operandi du meurtrier suggĂšre aux enquĂȘteurs le profil d'un criminel qui n'en est probablement pas Ă  son coup d'essai[B 57] - [B 58].

Antécédents criminels

Alors que les parents Bloch s'apprĂȘtent Ă  faire incinĂ©rer le corps de leur fille au crĂ©matorium du cimetiĂšre du PĂšre-Lachaise[B 59], l'enquĂȘte s'organise. Sous la direction de l'inspecteur divisionnaire Bernard Pasqualini, aurĂ©olĂ© du titre de « tombeur du gang des postiches » acquis quelques mois plus tĂŽt[B 60], les six fonctionnaires de police, inspecteurs du bureau 302 de la « Crim' »[B 61], Ă©pluchent les piles d'avis de recherche et Ă©cument les archives policiĂšres[B 62]. Ils cherchent tous les suspects dont la description pourrait correspondre Ă  celle du « GrĂȘlĂ© », et les affaires criminelles, anciennes ou en cours, prĂ©sentant un mode opĂ©ratoire similaire Ă  celui mis en Ɠuvre par ce tueur[B 63] - [B 64] - [B 65] sont toutes vĂ©rifiĂ©es. Parmi tous les documents examinĂ©s, ceux rapportant une sĂ©rie d'agressions dans le 13e arrondissement de Paris retiennent leur attention ; les victimes dĂ©crivent un homme de type europĂ©en Ă  la peau du visage irrĂ©guliĂšre[B 66] - [B 67]. Un cas en particulier frappe les enquĂȘteurs, celui d'une agression sexuelle survenue place de VĂ©nĂ©tie, un lundi matin, le . Ce jour-lĂ , un individu surprend une fillette de 8 ans dans un ascenseur d'immeuble, l'entraĂźne dans un couloir du 4e sous-sol, la viole, l'Ă©trangle, puis s'enfuit, laissant l'enfant pour morte[B 68] - [B 69] - [B 70]. Plus tard, la description de son violeur fournie aux policiers par la fillette, qui a survĂ©cu Ă  son calvaire, permet de reconstituer l'attaque qu'elle a subie et l'analyse des traces biologiques relevĂ©es sur la scĂšne du crime ne laisse aucun doute aux enquĂȘteurs : il s'agit du « GrĂȘlĂ© »[B 71] - [B 72].

RĂ©cidives

Les semaines passent. À la fin du mois de mai, les Bloch, qui avaient, quelques annĂ©es plus tĂŽt, fui Aulnay-sous-Bois, commune du dĂ©partement de la Seine-Saint-Denis, pour mettre leur fille Ă  l'abri d'« une certaine insĂ©curitĂ© », quittent leur appartement parisien et s'installent dans le Lot (rĂ©gion Midi-PyrĂ©nĂ©es)[B 73]. À Paris, la diffusion du portrait-robot du « GrĂȘlĂ© » auprĂšs de la population reste infructueuse[B 74]. Dans le 19e comme dans le 13e arrondissement, de nombreux jeunes hommes sont arrĂȘtĂ©s puis conduits dans les locaux de la police pour vĂ©rification d'alibi[B 75]. Un homme, possible suspect, dĂ©tenu pour viol d'enfant depuis Ă  la maison d'arrĂȘt de Bois-d'Arcy, dans les Yvelines, est reconnu formellement par un locataire du 116 rue Petit, lors d'une procĂ©dure de parade d'identification. Des inspecteurs du bureau 302 de la « BC », le conduisent immĂ©diatement citĂ© Fontainebleau. Sur place, l'individu rĂ©vĂšle sa bonne connaissance du quartier, notamment du 116 rue Petit. PlacĂ© en garde Ă  vue, il est soumis Ă  un interrogatoire au cours duquel il avoue ĂȘtre l'auteur du meurtre de CĂ©cile Bloch qu'il identifie sur photo. Mais son groupe sanguin, diffĂ©rent de celui associĂ© au « GrĂȘlĂ© », le met rapidement hors de cause[B 76] - [B 77].

L'Ă©quipe policiĂšre chargĂ©e de l'affaire Ă©tudie aussi tout nouveau signalement d'agression d'enfant commise dans la capitale ou en proche banlieue. Les informations qu'elle a dĂ©jĂ  accumulĂ©es sur « l'homme au visage grĂȘlĂ© » lui font craindre le pire : il peut rĂ©cidiver Ă  tout moment[B 78]. Fin , elle est informĂ©e par la brigade de protection des mineurs, situĂ©e au 12 quai de Gesvres Ă  Paris, d'un viol perpĂ©trĂ© dans le 14e. Le , rue Boulitte, un homme aborde une adolescente ĂągĂ©e de 14 ans au moment oĂč elle entre dans un ascenseur. Se faisant passer pour un policier, il l'accompagne jusqu'Ă  son domicile afin d'effectuer un contrĂŽle d'identitĂ©. LĂ , il la menace d'une arme Ă  feu, l'immobilise Ă  l'aide de liens, puis la viole sans la tuer. Avant de prendre la fuite, il fouille l'appartement et vole des objets[B 79] - [B 80]. Bien que le mode opĂ©ratoire appliquĂ© lors de ce viol ne soit pas l'exacte rĂ©plique de celui du meurtre de CĂ©cile, les enquĂȘteurs prĂ©sentent le portrait-robot du « GrĂȘlĂ© » Ă  la victime. Elle identifie son agresseur, mais indique aux policiers que la peau du visage de celui-ci est lisse[B 81] - [B 82] - [B 83].

À la fin de l'annĂ©e 1987, une dizaine de crimes sont imputĂ©s au « GrĂȘlĂ© » par les inspecteurs de la « Crim' », sur la base de son signalement et de son mode opĂ©ratoire[B 84] - [B 85]. Deux de ses victimes sont des femmes, l'une de 26 ans et l'autre de 34 ans[B 86] - [B 87].

ClĂŽture du dossier

En , alors que l'enquĂȘte piĂ©tine, la mĂšre de CĂ©cile meurt dans un accident de la route[B 88] - [12]. Quatre ans plus tard[n 6], le juge d'instruction chargĂ© de l'affaire clĂŽture l'information judiciaire et le parquet prononce un non-lieu pour cause de non-identification de l'auteur du meurtre de CĂ©cile Bloch et absence de nouvelles pistes[B 90] - [B 91] - [B 89]. À la brigade criminelle de Paris, cependant, les policiers maintiennent le dossier ouvert[B 92].

Analyses génétiques et rapprochement avec d'autres affaires

En Angleterre, au cours de l'année 1986, un criminel nommé Colin Pitchfork est identifié, pour la premiÚre fois au monde, grùce à une technique d'identification génétique mise au point un an plus tÎt par le généticien britannique Alec Jeffreys[14] - [15]. En France, l'analyse génétique, qui peut porter sur des fluides corporels, comme la salive, ou des tissus biologiques, comme des fragments de peau ou de poils, commence à intégrer l'arsenal technique de la police judiciaire au début des années 1990[15] - [B 93]. Pour encadrer son usage, le législateur français promulgue le une « loi bioéthique » relative au respect du corps humain[16] - [17].

RĂ©ouverture du dossier

Le , la « Crim' » obtient l'ouverture d'une nouvelle information judiciaire, lĂ©gitimĂ©e, selon le parquet de Paris, par les Ă©lĂ©ments nouveaux que pourrait apporter une expertise ADN Ă  rĂ©aliser sur les piĂšces Ă  conviction conservĂ©es dans le cadre de l'enquĂȘte[B 94]. Dans le courant de la mĂȘme annĂ©e, elle apprĂ©hende un homme dont le scĂ©nario du crime prĂ©sente des similitudes avec le meurtre de CĂ©cile Bloch. Mais l'identification biomĂ©trique par profilage gĂ©nĂ©tique innocente le nouveau suspect[B 95]. Cependant, fin 1996, les rĂ©sultats d'analyses gĂ©nĂ©tiques effectuĂ©es, par des experts judiciaires en identification du centre hospitalier universitaire de Nantes[B 96], sur les Ă©lĂ©ments matĂ©riels extraits des diffĂ©rentes scĂšnes de crime et conservĂ©s sous scellĂ©s judiciaires, confirment les recoupements Ă©tablis en 1987 et permettent d'en fonder de nouveaux, mais ne permettent pas d'identifier l'auteur du meurtre de CĂ©cile[B 97] - [12] - [B 98].

Affaire de séquestration et de viol à Saclay en 1994

Durant l'Ă©tĂ© 1994, la gendarmerie nationale enquĂȘte sur une affaire d'enlĂšvement suivi d'un viol. La victime, Ingrid, une enfant ĂągĂ©e de 11 ans, est kidnappĂ©e Ă  Mitry-Mory (dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne) puis, Ă  bord d'un vĂ©hicule blanc de la marque Volvo ou Nissan, conduite Ă  Saclay (dĂ©partement de l'Essonne) par son ravisseur qui prĂ©tend ĂȘtre un policier[B 99] - [B 100]. Un suspect, propriĂ©taire d'une Volvo, est arrĂȘtĂ© en , alors qu'il tente de kidnapper deux filles, Ă  Conches-sur-Gondoire (Seine-et-Marne)[B 101]. L'annĂ©e suivante, une expertise gĂ©nĂ©tique rĂ©alisĂ©e par un laboratoire de l'Institut national de police scientifique le disculpe[B 93]. DĂ©but 1997, l'empreinte gĂ©nĂ©tique du violeur issue de celle-ci est mise en correspondance avec celle du « GrĂȘlĂ© » Ă©tablie un an plus tĂŽt[B 102] - [B 103] - [B 104]. Entre-temps, Ingrid, qui ne reconnaĂźt pas, sur photo, l'homme arrĂȘtĂ© Ă  Conches-sur-Gondoire, en octobre 1994, identifie son agresseur en dĂ©couvrant un portrait-robot du « GrĂȘlĂ© », dans une collection d'images que les enquĂȘteurs lui prĂ©sentent[B 105].

Le parcours de centaines d'agresseurs sexuels connus de la police est Ă©tudiĂ©. Les profils et alibis de milliers d'hommes d'Île-de-France, dĂ©tenus en prison ou sĂ©journant en hĂŽpital psychiatrique, marginaux, agents de sĂ©curitĂ© ou propriĂ©taires d'une Volvo ou d'une Nissan blanche sont examinĂ©s. Mais les investigations policiĂšres restent vaines[B 106]. La police s'interroge : qu'a fait le meurtrier de CĂ©cile entre 1987 et 1994 ? Était-il en prison ? Ses recherches dans les archives des cours d'assises françaises ne donnent aucun rĂ©sultat[B 107]. En , l'affaire CĂ©cile Bloch recouvre officiellement quatre viols dont un suivi d'un homicide[12] - [B 108].

Double homicide dans le Marais en 1987

Rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie au niveau de la rue des Guillemites (Ă  droite), lieu du double homicide

À partir d’, une Ă©quipe de la « BC » est mobilisĂ©e sur une affaire de double homicide. Le , au 7, rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie, l'adresse exacte du thĂ©Ăątre du Point-Virgule dans le Marais (4e arrondissement de Paris), sont dĂ©couverts les corps sans vie d'une jeune femme au pair de 20 ans, venue d'Allemagne, et de son employeur, un mĂ©canicien au sol d'Air France ĂągĂ© de 38 ans[B 109] - [B 110]. Dans une chambre, le locataire de l'appartement est ligotĂ©, sur le ventre, nu, bras et jambes liĂ©s dans le dos ; des incisions sanglantes au niveau du cou et des brĂ»lures de cigarette montrent qu'il a Ă©tĂ© torturĂ©. Dans une autre piĂšce, la jeune femme, dĂ©nudĂ©e, est ficelĂ©e et bĂąillonnĂ©e, les bras en croix attachĂ©s au montant d'un lit superposable, comme crucifiĂ©e[B 111] - [B 112]. Une expertise mĂ©dico-lĂ©gale dĂ©montre que les deux victimes sont mortes par strangulation, et que, quelques heures avant sa mort, la morte a eu un rapport sexuel consenti avec un individu du groupe sanguin A[B 113] - [n 7] - [B 114] - [B 115]. L'enquĂȘte de police Ă©tablit que le meurtrier est un familier de la jeune allemande, vraisemblablement son amant[B 116]. Les alibis de tous les partenaires masculins de la jeune femme, rĂ©pertoriĂ©s dans son agenda[n 8], sont vĂ©rifiĂ©s, sauf un. En effet, dans le carnet, un nom, « Élie Lauringe », se rĂ©vĂšle ĂȘtre faux[n 9], et l'adresse qui l'accompagne : 13, rue Rubens (13e arrondissement de Paris)[n 10], ne correspond pas Ă  un lieu d'habitation[B 121] - [B 122] - [B 123]. En 1992, faute de pistes nouvelles, et l'auteur du double meurtre restant non identifiĂ©, l'affaire se solde par un non-lieu[B 93]. Des annĂ©es plus tard, alors que le IIe millĂ©naire s'achĂšve, la juge d'instruction, la cinquiĂšme qui dirige l'enquĂȘte sur le meurtre de CĂ©cile Bloch, ordonne que le profil gĂ©nĂ©tique du « GrĂȘlĂ© » soit comparĂ© Ă  ceux dĂ©tenus dans tous les laboratoires de la police scientifique[B 124] - [B 125]. DĂ©but 2001, l'affaire criminelle rebondit : parmi les piĂšces Ă  conviction associĂ©es au double homicide du Marais, une empreinte ADN, extraite d'un mĂ©got et d'un prĂ©lĂšvement de sperme, est reconnue correspondre Ă  celle du « GrĂȘlĂ© »[B 126] - [B 110]. Incidemment, la preuve biologique permet d'innocenter avec certitude les personnes suspectĂ©es et interrogĂ©es quatorze ans plus tĂŽt[B 127].

Analyses comportementales

Carte postale couleur ancienne montrant deux hommes debout, se faisant face (tenues sombres). Celui de dos porte un chapeau (un panama) et un paire de moustaches ; celui de face, une barbe et un bonnet (un papakha) de couleur claire.
Joseph Vacher conversant avec le juge d'instruction Émile Fourquet (bibliothùque de la ville de Lyon, 1897).

À la fin du XIXe siĂšcle, en ArdĂšche, un vagabond est arrĂȘtĂ© pour « outrage aux bonnes mƓurs ». Par la suite, d'aprĂšs un profil dressĂ© grĂące aux recoupements mĂ©thodiques d'informations extraites de plusieurs dossiers criminels, quelques mois auparavant, par le juge d'instruction Émile Fourquet, l'homme, Joseph Vacher, est identifiĂ© comme suspect plausible d'une sĂ©rie de meurtres commis dans plusieurs dĂ©partements français[18] - [19]. L'analyse comportementale, ou « profilage criminel », n'est cependant vĂ©ritablement formalisĂ©e que dans les annĂ©es 1950, lorsqu'un psychiatre de New York Ă©tablit, en fonction de sa compĂ©tence professionnelle et de donnĂ©es statistiques, le portrait possible du « Mad Bomber », un poseur de bombes qui sĂ©vit dans la ville la plus peuplĂ©e des États-Unis depuis 1940[20] - [21] - [22]. Elle est dĂ©veloppĂ©e ensuite, aux États-Unis par le FBI[23] - [22]. En France, la police nationale commence Ă  recourir aux services de psychologues ou d'experts psychiatres vers la fin des annĂ©es 1990. Le premier poste de psychocriminologue est crĂ©Ă© en 1998, au sein de la direction centrale de la Police judiciaire (DCPJ)[23] - [22].

Des « profileurs » professionnels à la rescousse

En 1998, le psychologue Pierre Leclair devient premier analyste criminel officiel de la police judiciaire[22] - [24]. Il collabore notamment avec le SRPJ de Montpellier Ă  l'Ă©lucidation des meurtres de la gare de Perpignan[25]. Au 36, quai des OrfĂšvres, cependant, il perd la confiance des enquĂȘteurs[B 128]. Au cours de l'annĂ©e 2001, il est Ă©cartĂ© de l'affaire CĂ©cile Bloch et remplacĂ© par une consƓur : FrĂ©dĂ©rique Balland[4] - [26] - [B 129]. Celle-ci tente d'Ă©laborer de nouvelles pistes de recherche en examinant toutes les piĂšces du dossier Ă  l'aide du logiciel d'analyse criminelle ANACRIM, mais sans succĂšs[B 130] - [4]. Leur exploration conduit Ă  des impasses[B 131] - [B 132]. En outre, la cinquiĂšme juge d'instruction chargĂ©e de l'affaire[12] fait appel au service d'une experte psychologue privĂ©e auprĂšs de la cour d'appel de Paris[B 133] : MichĂšle Agrapart-Delmas[27], qui remet, courant 2002, un rapport dĂ©taillant le profil psychocriminologique du « GrĂȘlĂ© »[1] - [B 114] - [B 133].

EnquĂȘtes privĂ©es

De son cĂŽtĂ©, le pĂšre de CĂ©cile Bloch multiplie les dĂ©marches auprĂšs des instances policiĂšres et judiciaires pour obtenir les piĂšces du dossier concernant le meurtre de sa fille. Jusqu'en 2000, les juges d'instruction successivement saisis de l'affaire refusent de tenir informĂ©e la famille Bloch[B 134] - [12]. Elle n'apprend, par exemple, que dĂ©but 1997 la rĂ©ouverture de l'affaire, ordonnĂ©e officiellement en [B 135]. DĂ©sespĂ©rĂ©, Jean-Pierre Bloch ouvre le site internet www.cecilebloch.com dans les pages duquel il dĂ©verse la rancƓur qu'il entretient Ă  l'Ă©gard des personnes chargĂ©es d'instruire l'affaire[28] - [B 136] - [2], et sollicite l'aide d'une pĂ©dopsychothĂ©rapeute belge rencontrĂ©e Ă  Paris en 2001 lors d'une « marche blanche » organisĂ©e pour dĂ©noncer les dysfonctionnements institutionnels de la lutte contre la pĂ©dophilie[B 137] - [29]. Carine Hutsebaut, formĂ©e aux techniques de profilage du FBI et connue dans son pays pour avoir fourni aux mĂ©dias un profil saisissant de prĂ©cision du meurtrier pĂ©dophile Marc Dutroux un an avant l'arrestation de celui-ci en aoĂ»t 1996, reprend l'enquĂȘte Ă  titre bĂ©nĂ©vole[n 11] et privĂ© et promet de trouver l'auteur du seul meurtre d'enfant restĂ© non Ă©lucidĂ© dans la capitale française[30] - [31] - [B 138]. Le dossier d'instruction que lui a transmis Jean-Pierre Bloch en main propre, elle rĂ©examine les pistes empruntĂ©es par les enquĂȘteurs institutionnels[B 139]. Dans des coupures de presse des annĂ©es 1980, elle identifie des similitudes entre le portrait-robot du meurtrier de CĂ©cile Bloch et celui d'un tueur d'enfants, surnommĂ© le « monstre d'Annemasse[32] » et auteur, notamment, d'une agression sexuelle planifiĂ©e d'une fillette de 12 ans, fin 1985, dans le sous-sol d'un immeuble d'Annemasse, en Haute-Savoie[33] - [34]. Elle abandonne cependant rapidement cette piste. En effet, contactĂ©s par tĂ©lĂ©phone, des journalistes du quotidien rĂ©gional Le DauphinĂ© libĂ©rĂ© lui apprennent que le prĂ©dateur sexuel d'Annemasse, un Ă©tudiant ĂągĂ© de 24 ans, a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© en et condamnĂ©, deux ans plus tard, Ă  une peine de rĂ©clusion criminelle Ă  perpĂ©tuitĂ© assortie d'une pĂ©riode de sĂ»retĂ© de 30 ans[35] - [B 140] - [36]. En 2004, elle affirme avoir localisĂ© un individu correspondant au profil du « GrĂȘlĂ© » qu'elle a Ă©laborĂ©. Elle parvient mĂȘme Ă  convaincre les autoritĂ©s judiciaires d'effectuer une comparaison ADN dont le rĂ©sultat, tombĂ© au mois de mai, se rĂ©vĂšle nĂ©gatif[B 141] - [B 142]. Son intervention ne produit finalement qu'un documentaire[B 143] et un livre : Il rĂŽde encore parmi nous. Dans cet ouvrage, publiĂ© en 2004 et coĂ©crit avec Serge Garde, spĂ©cialiste des faits divers au quotidien L'HumanitĂ©, la profileuse belge retrace sa traque de l'« homme au visage grĂȘlĂ© »[B 144] - [B 145].

Vers la fin des annĂ©es 2000, en marge d'une enquĂȘte portant sur la disparition d'une enfant, le criminologue et dĂ©tective privĂ© Roger-Marc Moreau expose aux mĂ©dias les conclusions auxquelles il est parvenu au terme d'une contre-enquĂȘte qu'il a menĂ©e pendant plusieurs mois sur l'affaire CĂ©cile Bloch. Il prĂ©tend, sur la base d'un examen d'Ă©lĂ©ments extraits de dossiers liĂ©s Ă  l'affaire, avoir Ă©lucidĂ© l'origine du nom, « Élie Lauringe », de l'amant, restĂ© non identifiĂ©, de la jeune femme au pair de nationalitĂ© allemande assassinĂ©e en 1987 dans le quartier du Marais. Selon lui, le « GrĂȘlĂ© » pourrait ĂȘtre un fonctionnaire de police ou un agent d'un service de renseignement, une hypothĂšse envisagĂ©e aussi par la police[B 146] - [B 147] - [37]. En 2015, l'Ă©crivain StĂ©phane Bourgoin, prĂ©sentĂ© dans les mĂ©dias comme un « spĂ©cialiste des tueurs en sĂ©rie »[38], confie au quotidien breton Le TĂ©lĂ©gramme qu'« il pense l'avoir identifiĂ© », tout en prĂ©cisant que quelques annĂ©es lui seront nĂ©cessaires pour vĂ©rifier ses informations[39].

Des tĂ©moignages recueillis, Ă  Paris, par Carine Hutsebaut, Ă©voquent un homme qui, se faisant passer pour un policier, essaie, fin 1987, d'entrer en relation avec des adolescentes[B 148]. Le dĂ©tective privĂ© Roger-Marc Moreau reprend en vain les spĂ©culations de la psychothĂ©rapeute belge[B 149]. DĂ©but 2018, toutefois, un nouveau tĂ©moignage le conduit sur les traces d'un ancien professeur de la Sorbonne, expatriĂ© en Ukraine, durant l'annĂ©e 1995[B 148] - [B 150] - [B 151]. L'homme se prĂ©sente sur le web en « Oblomov », titre d'un roman de l'Ă©crivain russe Ivan Gontcharov, dont le personnage principal s'appelle Élie[B 148] - [B 150]. De plus, le nom « Gontcharov », Ă©crit en cyrillique, semblant se lire « Lourage », le dĂ©tective Moreau fait le rapprochement entre le nom « Élie Lourage » et « Élie Lauringe », celui apparu, en 1987, au cours de l'enquĂȘte sur le double meurtre du Marais[B 152]. Fin 2018, aprĂšs des vĂ©rifications policiĂšres, la Brigade criminelle du 36, quai des OrfĂšvres referme la piste « Oblomov », envisagĂ©e par Carine Hutsebaut et Roger-Marc Moreau[B 153] - [B 150].

Poursuite de l'enquĂȘte officielle

Exploitation du FNAEG

Photo couleur montrant une personne de profil, portant une blouse blanche et des gants bleues, son visage est en partie caché par un masque de protection respiratoire, sa chevelure est recouverte par un film plastique vert, et elle tient une pipette dans sa main droite, et un portoir de microtubes à essai dans sa main gauche.
Technicien effectuant des analyses biologiques Ă  l'IRCGN (2016).

En 1998, tirant les leçons de l'insuffisance des moyens de renseignement criminel mis Ă  la disposition des enquĂȘteurs au cours de la traque du « tueur de l'Est parisien »[40] - [41], le lĂ©gislateur français introduit dans le code de procĂ©dure pĂ©nale une sĂ©rie d'articles dont l'un officialise la crĂ©ation d'une base de donnĂ©es ADN : le fichier national automatisĂ© des empreintes gĂ©nĂ©tiques (FNAEG). Cette annĂ©e-lĂ , celui-ci centralise 4 000 profils de dĂ©linquants sexuels condamnĂ©s ou prĂ©sumĂ©s[42] - [43] - [44]. En 2005, l'exploitation de ses 32 000 fiches d'identification de criminels ne permet pas d'associer un nom Ă  l'« homme au visage grĂȘlĂ© »[B 154]. De mĂȘme, la vaste opĂ©ration de vĂ©rifications, ordonnĂ©e par le huitiĂšme juge instructeur de l'affaire CĂ©cile Bloch et ciblant pas moins de 135 suspects potentiels sĂ©lectionnĂ©s Ă  partir d'une liste de 250 individus dont le profil criminel est susceptible de correspondre Ă  celui du « GrĂȘlĂ© »[45], ne donne aucun rĂ©sultat dĂ©cisif[B 155] - [B 156].

Vingt-cinq ans aprĂšs la mort de CĂ©cile Bloch, son assassin demeure insaisissable. En , le pĂšre de la fillette meurt, minĂ© par le chagrin et sans connaĂźtre le vrai visage du meurtrier de sa fille[B 157] - [B 158]. Durant la mĂȘme pĂ©riode, une nouvelle technique d'identification gĂ©nĂ©tique, mise au point quelques mois plus tĂŽt Ă  l'Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale, est utilisĂ©e avec succĂšs dans l'affaire Kulik, du nom d'une jeune femme violĂ©e et assassinĂ©e, en , dans le dĂ©partement de la Somme[46] - [47]. Cette mĂ©thode, appelĂ©e « recherche par parentĂšle », consiste Ă  identifier un parent d'un individu en mettant en Ă©vidence des correspondances partielles d'ADN[48] - [43].

En , l'expertise gĂ©nĂ©tique « par parentĂšle », autorisĂ©e par le ministĂšre de la Justice et effectuĂ©e dans le cadre de l'affaire CĂ©cile Bloch, s'appuie sur les 2,2 millions de rĂ©fĂ©rences accumulĂ©es dans le FNAEG[37] - [n 12] mais ne donne rien. Aucun membre de la famille du « GrĂȘlĂ© » n'est enregistrĂ© dans le FNAEG comme auteur ou suspect de crimes ou de dĂ©lits[B 159] - [B 160].

Deux nouvelles pistes

Photo couleur de l'entrée d'un bùtiment, grande ouverte sur un couloir sombre. La façade beiges comprend trois colonnes supportant un fronton sur lequel est inscrit le titre « MinistÚre de l'Intérieur ». Un homme en uniforme bleu se tient debout devant l'entrée.
Entrée de la DCPJ, au 11 de la rue des Saussaies (Paris, 8e).

En 2002, la DCPJ fait installer dans l'un de ses services, l'Office central de la rĂ©pression de la violence faite aux personnes (OCRVP), un nouveau logiciel d'analyse criminelle et comportementale : le SystĂšme d'analyse des liens de la violence associĂ©e aux crimes (SALVAC). La vocation de cet outil informatique est de faire apparaĂźtre des liens entre plusieurs affaires criminelles Ă  partir d'Ă©lĂ©ments techniques issus d'une base de donnĂ©es intĂ©grĂ©e, alimentĂ©e par la police et la gendarmerie nationales[50] - [51]. En 2012, Corinne Herrmann, avocate spĂ©cialiste des affaires non rĂ©solues, accepte d'examiner une affaire criminelle dont l'instruction est close depuis 8 ans[B 161] - [52]. En , une lycĂ©enne de 19 ans, Karine Leroy, est retrouvĂ©e morte Ă©tranglĂ©e dans un bois de Montceaux-lĂšs-Meaux, un mois aprĂšs avoir Ă©tĂ© enlevĂ©e Ă  Meaux en Seine-et-Marne[B 162]. L'analyse d'Ă©lĂ©ments du dossier, rĂ©alisĂ©e courant 2014, Ă  l'aide du SALVAC, rĂ©vĂšle des similitudes avec des caractĂ©ristiques de crimes du « GrĂȘlĂ© », notamment la forme des marques de strangulation dans le cas du meurtre de CĂ©cile, la mĂ©thode d'Ă©tranglement dans celui du double homicide du Marais, et la proximitĂ© gĂ©ographique des lieux de rapt d'Ingrid et Karine[B 163] - [9]. AprĂšs avoir Ă©tĂ© focalisĂ©e en vain sur le parcours meurtrier du tueur en sĂ©rie français Michel Fourniret[53], l'enquĂȘte sur l'assassinat de la lycĂ©enne est relancĂ©e mais, en 2016, aucun recoupement par analyse gĂ©nĂ©tique n'a pu ĂȘtre Ă©tabli entre les deux affaires[B 164] - [54].

En 2015, le SALVAC, dans lequel plus de 14 000 dossiers criminels ont Ă©tĂ© enregistrĂ©s depuis 2003[B 165], relie Ă  l'affaire Bloch un nouveau crime, classĂ© sans suite, fin 1991[B 166] - [B 167]. En 1991, rue Manin, dans le 19e arrondissement de Paris, Sophie, une jeune agente immobiliĂšre, est violĂ©e et tuĂ©e par un inconnu, au cours d'une visite d'appartement[B 168]. Bien que du sperme ait Ă©tĂ© prĂ©levĂ© sur la scĂšne du crime, aucune identification gĂ©nĂ©tique n'a Ă©tĂ© possible, l'Ă©chantillon stockĂ© Ă  l'institut mĂ©dico-lĂ©gal de Paris ayant Ă©tĂ© Ă©garĂ©[B 169]. L'assassinat de Sophie rĂ©vĂšle aux enquĂȘteurs que le « GrĂȘlĂ© » n'est probablement pas restĂ© inactif entre 1987 et 1994[B 170].

Fin 2017, le dossier judiciaire de l'affaire CĂ©cile Bloch, instruit par un neuviĂšme juge[B 164], recouvre trois meurtres et six viols, autant d'actes criminels imputĂ©s au « tueur au visage grĂȘlĂ© ». Parmi ces crimes, six sont avĂ©rĂ©s grĂące Ă  des expertises ADN[11] - [9]. La brigade criminelle de Paris poursuit son enquĂȘte sur sa plus vieille affaire criminelle en cours[55] - [56]. Elle procĂšde ponctuellement Ă  de nouvelles arrestations et vĂ©rifications. À partir de 2016, la juriste Corinne Herrmann, qui enquĂȘte dĂ©jĂ  sur la disparition d'Estelle Mouzin[n 13], suit le dossier pour le compte de la famille Bloch[B 164] - [B 55] - [59]. DĂ©but 2020, l'imputation de l'assassinat de Sophie[B 171] au « GrĂȘlĂ© » n'Ă©tant pas pour la justice Ă©tablie de maniĂšre certaine, ce nouveau dossier n'est pas intĂ©grĂ© Ă  celui de l'affaire Bloch. Il est cependant suivi par la mĂȘme section d'enquĂȘte de la BC et la mĂȘme juge d'instruction[B 172].

RĂ©solution

La commune du Grau-du-Roi, dans le dĂ©partement du Gard, oĂč s'est suicidĂ© François VĂ©rove le .

Dans le courant de l'annĂ©e 2021, Ă  l'initiative de la juge d'instruction Nathalie Turquey, la brigade criminelle de Paris dĂ©cide de convoquer prĂšs de 750 anciens gendarmes susceptibles d'avoir opĂ©rĂ© en rĂ©gion parisienne Ă  l'Ă©poque des faits. Le but des enquĂȘteurs est de prĂ©lever l'ADN des suspects dans l'espoir que le tueur puisse se trouver parmi eux. Le criminel avait en effet prĂ©sentĂ© Ă  plusieurs reprises une carte tricolore Ă  ses victimes, ce qui avait dĂ©jĂ  suggĂ©rĂ© aux enquĂȘteurs qu'il ait pu faire partie des forces de l'ordre[60].

Le , François VĂ©rove, un ex-gendarme et policier ĂągĂ© de 59 ans, se donne la mort dans une maison du Grau-du-Roi prĂšs de Montpellier en ingĂ©rant des barbituriques. L'individu se trouvait sur la liste des gendarmes devant ĂȘtre entendus par la police judiciaire mais avait disparu depuis plusieurs jours, attirant la suspicion des enquĂȘteurs. À cĂŽtĂ© du corps est retrouvĂ©e une lettre dans laquelle il reconnaĂźt avoir commis plusieurs crimes et admet implicitement ĂȘtre « l'homme au visage grĂȘlĂ© », recherchĂ© depuis plus de 35 ans[61] - [62] - [63]. Le , les rĂ©sultats d'une expertise ADN effectuĂ©e post mortem confirment que François VĂ©rove et le « GrĂȘlĂ© » ne sont qu'une seule et mĂȘme personne[64].

L'action publique contre François Vérove est éteinte aprÚs son suicide. Il reste donc juridiquement innocent malgré ses aveux écrits.

L'identification et ses aveux ne marquent toutefois pas la fin de l'enquĂȘte officielle. Les enquĂȘteurs doivent encore retracer le parcours du criminel afin de tenter d'Ă©lucider les circonstances exactes des meurtres et de faire le lien avec d'autres affaires non Ă©lucidĂ©es[65].

Notes et références

Notes

  1. Selon certains auteurs, c'est la principale du collÚge qui a téléphoné à M. et Mme Bloch afin de les alerter de l'absence de leur fille aux différents cours de la matinée[B 8] - [B 9] - [2].
  2. Selon la journaliste Patricia Tourancheau, le médecin légiste a constaté des « ecchymoses vulvaires, mais pas de rupture de l'hymen »[B 21]. La psychologue Frédérique Balland, analyste criminelle à la brigade criminelle de Paris au début des années 2000, et qui a travaillé sur l'affaire Cécile Bloch, note que « son agresseur a tenté de la violer sans y parvenir »[4]. Interrogé par Patricia Tourancheau, en 2019, le commissaire de police Bernard Pasqualini confirme la tentative de viol, sans défloration[B 22].
  3. Dans l'affaire du meurtre de GrĂ©gory Villemin, ouverte en octobre 1984, les scrupules des gendarmes les ont empĂȘchĂ©s de fouiller le domicile des parents qui venaient d'apprendre l'assassinat de leur fils[5]. En consĂ©quence de cette nĂ©gligence procĂ©durale, ils ont Ă©tĂ© critiquĂ©s et la rumeur de la culpabilitĂ© de la mĂšre de l'enfant s'est amplifiĂ©e[6] - [B 1]. Reprenant l'enquĂȘte, dĂ©but 1985, la police a dĂ©couvert, dans le chalet des Villemin, des Ă©lĂ©ments matĂ©riels qui ont contribuĂ© Ă  l'inculpation de la mĂšre du « petit GrĂ©gory », en juillet 1985[7] - [8]
  4. En 1986, en France, la police scientifique ne pratique pas encore de tests ADN[B 44] - [B 45], alors que les polices belge et britannique en effectuent déjà[B 46] - [B 47]. Malgré la demande insistante de la famille Bloch, aucune expertise génétique n'est réalisée avant 1996[B 46] - [B 48]. Selon la journaliste Patricia Tourancheau, la détermination du groupe sanguin du suspect a nécessité de consommer le volume entier de traces de sperme recueillies sur les habits que Cécile Bloch portait au moment de son meurtre[B 49].
  5. En interne, les fonctionnaires de police de la brigade criminelle de Paris ont attribué le surnom « Notre ami » au meurtrier de Cécile Bloch[B 53] - [10].
  6. La clÎture de l'information judiciaire est prononcée en selon certaines sources[13] - [B 89].
  7. Le groupe sanguin de l'employeur de la jeune femme au pair est O[B 113].
  8. L'agenda de la jeune femme au pair est saisi lors d'une perquisition effectuée par la police dans sa chambre de bonne, au 15 rue de Sévigné, dans le 3e arrondissement de Paris[B 117].
  9. Dans les fichiers de la police et le fichier des patronymes de l'INSEE, le nom : « Élie Lauringe », est introuvable[B 118]. Des recherches, effectuĂ©es par la police, dans des registres d'Ă©tat civil d'Europe et d'autres pays du monde sont restĂ©es vaines[B 119].
  10. En 1987, le 13, rue Rubens, dans le 13e arrondissement de Paris, est un ancien squat. Un enquĂȘteur se souvient cependant que cette adresse correspond aussi Ă  un ancien atelier photographique de la prĂ©fecture de police de Paris[B 120].
  11. Afin de financer ne serait-ce que ses frais de dĂ©placement, l'enquĂȘtrice privĂ©e accepte d'ĂȘtre filmĂ©e. Pendant dix-huit mois, le documentariste Thierry de Lestrade la suit dans ses investigations pour le compte de l'Ă©mission Contre-courant diffusĂ©e sur la chaĂźne de tĂ©lĂ©vision gĂ©nĂ©raliste France 2[B 136]. Quelques jours avant la diffusion du documentaire, fin octobre 2003, les enquĂȘteurs de la brigade criminelle de Paris, agacĂ©s par la promotion tĂ©lĂ©visuelle faites Ă  l'investigatrice improvisĂ©e, lance un appel Ă  tĂ©moin par l'intermĂ©diaire du journal de 20 heures de TF1, prĂ©sentĂ© par Patrick Poivre d'Arvor. Des personnes se manifestent alors auprĂšs de la « BC », mais les informations qu'elles fournissent ne mĂšnent qu'Ă  l'arrestation sans suite de quelques suspects[2].
  12. De sa création en 1998, jusqu'au début des années 2010, le FNAEG évolue : d'une base de données recensant exclusivement des délinquants sexuels, il devient un registre fichant aussi bien toute sorte de criminels que des suspects (la liste des infractions passibles d'une inscription au FNAEG est constituée juste aprÚs les attentats du 11 septembre 2001 et est étendue à presque tous les crimes et délits en 2003). En 2010, 75 % des fiches du FNAEG correspondent à des mis en cause, 20 % à des personnes condamnées et 5 % à des traces biologiques non identifiées[49].
  13. En 2018, la juge d'instruction Sabine Kheris obtient les aveux du tueur en sĂ©rie Michel Fourniret, concernant deux affaires de meurtres restĂ©es non rĂ©solues depuis la fin des annĂ©es 1980. Mi-2019, l'affaire Estelle Mouzin lui est confiĂ©e[57] - [58]. En aoĂ»t 2020, Monique Olivier, ancienne Ă©pouse de l'« Ogre des Ardennes », renouvelle, devant la juge Kheris, ses accusations portĂ©es fin 2019 Ă  l'encontre de son ex-mari. Selon elle, celui-ci est le meurtrier d'Estelle Mouzin. Elle prĂ©cise que le crime a eu lieu en 2003, Ă  Ville-sur-Lumes, une commune française du dĂ©partement des Ardennes. Fourniret, un temps soupçonnĂ© du meurtre, au dĂ©but des annĂ©es 2000, a reconnu les faits. Une trace d'ADN de la fillette a entre-temps Ă©tĂ© extraite sur un matelas enregistrĂ© comme piĂšce Ă  conviction depuis 2003 et saisi dans une maison de Ville-sur-Lumes appartenant Ă  la sƓur de Michel Fourniret[58].

Références bibliographiques

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Autres références

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Voir aussi

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Bibliographie

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Documentaires télévisés

Émissions radiophoniques

Articles connexes

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