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Zootopie

Zootopie, ou Zootopia au QuĂ©bec (Zootopia), est le 135e long-mĂ©trage d'animation et le 55e « Classique d'animation » des studios Disney rĂ©alisĂ© par Byron Howard et Rich Moore. EntiĂšrement rĂ©alisĂ© en images de synthĂšse, le film est une comĂ©die policiĂšre et un buddy movie sorti en salles en 2016. Il raconte l'histoire de l'optimiste et intrĂ©pide lapine Judy Hopps, lieutenant et nouvelle recrue de la police de Zootopie, ville exclusivement peuplĂ©e de mammifĂšres anthropomorphes, oĂč elle cherche Ă  faire ses preuves en enquĂȘtant sur la disparition d'une loutre avec l'aide du renard escroc Nick Wilde.

Zootopie
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Logo français du film
Titre québécois Zootopia
Titre original Zootopia
RĂ©alisation Byron Howard
Rich Moore
Jared Bush
Scénario Jared Bush
Phil Johnston (scénario et récit original)
Byron Howard
Rich Moore
Jennifer Lee
Jim Reardon
Josie Trinidad (récit original)
Acteurs principaux
Sociétés de production Walt Disney Pictures
Walt Disney Animation Studios
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Animation, policier, buddy movie, comédie
Durée 108 minutes
Sortie 2016

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Aux États-Unis, son pays de production, le film est acclamĂ© par la critique, Ă©logieuse sur l'animation, le jeu des acteurs donnant leurs voix aux personnages ainsi que sur le scĂ©nario ; elle souligne l'actualitĂ© des thĂšmes abordĂ©s par le film comme les prĂ©jugĂ©s, la discrimination (positive comme nĂ©gative), le racisme et les stĂ©rĂ©otypes[1] - [2] - [3].

C'est un gros succÚs du box-office mondial : Zootopie est le quatriÚme film d'animation de l'histoire du cinéma à passer le milliard de dollars de recettes au box-office mondial[4].

Il remporte plusieurs distinctions, dont l'Oscar du meilleur film d'animation en 2017.

Synopsis

Présentation générale

Zootopie est une ville qui ne ressemble à aucune autre, puisque tous ses habitants sont des animaux d'espÚces différentes, de l'immense éléphant à la minuscule souris, qui cohabitent dans des quartiers résidentiels, allant de l'élégant Sahara Square au glacial Tundratown en passant par le miniature Little Rodentia. Lorsque Judy Hopps, une jeune lapine issue d'une grande famille de cultivateurs de carottes, fait son entrée dans la police, elle découvre vite la difficulté de s'imposer parmi ses grands durs de collÚgues. Sur le point de se faire licencier pour faute professionnelle, Judy saute audacieusement sur l'occasion de faire ses preuves en tentant de résoudre, en seulement 48 heures, une épineuse affaire de disparitions de prédateurs. Cependant, cela l'oblige à faire équipe avec l'arnaqueur professionnel Nick Wilde, un renard à la langue bien pendue.

Synopsis détaillé

Zootopie est une ville cosmopolite oĂč ne vivent que des mammifĂšres et oĂč chaque espĂšce cohabite avec les autres ; qu’on soit un prĂ©dateur ou une proie, tout le monde est acceptĂ© Ă  Zootopie. Judy Hopps est une lapine de 9 ans qui vit Ă  la campagne avec ses parents. Alors que tous les membres de sa famille sont cultivateurs, Judy annonce pendant son spectacle d'Ă©cole qu'elle veut vivre Ă  Zootopie la grande mĂ©tropole et devenir officier de police, ce qui affole ses parents qui estiment ce mĂ©tier trop dangereux pour un lapin. En sortant du spectacle, Judy intervient en voyant Gideon Grey, un renard voyou, en train de racketter ses camarades. Gideon rĂ©agit violemment, griffant Judy Ă  la joue, et se moque de son rĂȘve de devenir lapin flic avant de s'en aller. Judy en sort traumatisĂ©e, mais encore plus dĂ©terminĂ©e Ă  combattre le crime.

Quinze ans aprĂšs, Judy est entrĂ©e Ă  l'acadĂ©mie de police grĂące Ă  un programme de discrimination positive mis en place par le maire de Zootopie, mais a du mal face aux Ă©preuves imposĂ©es. MalgrĂ© ses difficultĂ©s, elle persĂ©vĂšre et finit par triompher en utilisant sa ruse et son agilitĂ©. Sortie major de sa promotion, elle est nommĂ©e lieutenant au commissariat central de Zootopie par le maire Leodore Lionheart (un lion) et son adjointe, Miss Bellwether (une brebis). AprĂšs avoir fait ses adieux Ă  sa famille, elle prend le train pour Zootopie. Elle emmĂ©nage dans un appartement minable du centre-ville, et commence son service le lendemain. DĂšs son arrivĂ©e, le chef Bogo (un buffle) la mĂ©prise ouvertement et l'affecte au stationnement comme contractuelle, alors que les gros bras (Ă©lĂ©phants, rhinocĂ©ros, lions, tigres, ours, etc.) ont le droit d'enquĂȘter sur l'affaire du moment : quatorze citoyens, tous des animaux prĂ©dateurs, ont mystĂ©rieusement disparu.

Pendant sa tournĂ©e, Judy suit chez un glacier un renard suspect, Nick Wilde. Elle le voit voulant acheter une immense glace pour l'anniversaire de son fils Ă  des Ă©lĂ©phants qui refusent de servir un renard. IndignĂ©e par ce traitement discriminatoire, Judy intervient et offre elle-mĂȘme la glace au petit avant de reprendre son service. Plus tard, elle recroise les deux individus et se rend compte qu'elle a Ă©tĂ© roulĂ©e : Wilde et son pseudo-fils qui est en fait un fennec ont fait fondre l'Ă©norme glace pour Ă©lĂ©phant et l'ont transformĂ©e en dizaines de petites glaces qu'ils ont revendues, faisant ainsi une Ă©norme marge de bĂ©nĂ©fice. AprĂšs le dĂ©part du fennec, Judy accuse Wilde de lui avoir menti et menace de l'arrĂȘter ; mais ce dernier, rusĂ©, lui montre que son opĂ©ration, quoique malhonnĂȘte, reste dans le cadre de la loi, et se moque de sa naĂŻvetĂ© en lui rĂ©vĂ©lant qu'en dĂ©pit des apparences, les prĂ©jugĂ©s et la discrimination sont bel et bien prĂ©sents Ă  Zootopie. AprĂšs lui avoir assĂ©nĂ© qu'elle ne sera jamais un vrai flic, Wilde s'en va, laissant derriĂšre lui une Judy dĂ©moralisĂ©e. Une fois rentrĂ©e chez elle, elle reçoit un appel de ses parents qui laissent Ă©clater leur soulagement en apprenant qu'elle n'est que contractuelle, le poste le moins dangereux, ce qui achĂšve de l'abattre.

Le lendemain, elle reprend sa tournĂ©e, les plaintes de conducteurs verbalisĂ©s n'amĂ©liorant pas son humeur, mais retrouve son enthousiasme lorsqu'elle surprend une belette en train de s'enfuir aprĂšs avoir volĂ© des fleurs. AprĂšs une course-poursuite Ă  travers le quartier miniature de Little Rodentia, elle finit par l'arrĂȘter, sauvant au passage une musaraigne que le voleur avait failli Ă©craser. Elle est en revanche rĂ©primandĂ©e par Bogo pour avoir abandonnĂ© son poste de contractuelle et mis en danger les petits habitants de Little Rodentia. Judy lui demande de lui confier une vraie mission, mais Bogo refuse abruptement. C'est lĂ  que dĂ©barque Mrs. Otterton (une loutre), l'Ă©pouse d'un des quatorze animaux portĂ©s disparus, venue implorer Bogo de retrouver son mari. Alors que Bogo dĂ©plore que tous ses enquĂȘteurs soient occupĂ©s, Judy saute sur l'occasion et annonce Ă  Mrs. Otterton qu'elle se charge de l'affaire. Bogo menace de renvoyer Judy pour insubordination, mais en est empĂȘchĂ© par l'arrivĂ©e de l'adjointe au maire Bellwether, enthousiaste d'apprendre que leur nouvelle recrue s'occupe de l'enquĂȘte. Une fois Bellwether et Mrs. Otterton parties, Bogo, furieux, lance un ultimatum Ă  Judy : si elle n'a pas rĂ©solu l'affaire d'ici 48 heures, elle devra dĂ©missionner.

En examinant le dossier et les photos prises par les camĂ©ras de la ville, Judy dĂ©couvre qu'Otterton avait achetĂ© une de ses glaces Ă  Nick Wilde juste avant de disparaĂźtre. Judy va voir Wilde pour lui demander dans quelle direction est parti Otterton aprĂšs avoir achetĂ© sa glace. Wilde refuse d'aider la lapine jusqu'Ă  ce qu'elle menace de l'arrĂȘter pour fraude fiscale, l'ayant enregistrĂ© avec son stylo-dictaphone alors qu'il se vantait des bĂ©nĂ©fices engrangĂ©s par ses magouilles : elle ne lui donnera le stylo que s'il l'aide Ă  rĂ©soudre son enquĂȘte. Wilde avoue qu'il a vu Otterton entrer dans un club naturiste. Le propriĂ©taire du club confirme qu'Otterton est venu ce jour-lĂ  suivre un cours de yoga et qu'une limousine blanche est venue le chercher Ă  la sortie. AprĂšs un passage au service des immatriculations tenu par des paresseux, Judy et Nick retrouvent la limousine qui s'avĂšre appartenir Ă  Mr. Big, le parrain de la mafia de Toundraville, dont Nick s'est fait l'ennemi en le trompant sur une marchandise qu'il lui avait vendue.

En inspectant la limousine, dans laquelle ils retrouvent le portefeuille d'Otterton au milieu de multiples marques de griffes, Judy et Nick sont capturĂ©s par les ours polaires de Mr. Big et conduits dans sa villa. Le parrain (qui s'avĂšre ĂȘtre une musaraigne), mĂ©content de revoir Nick accompagnĂ© d'une policiĂšre, envisage d'abord de les tuer jusqu'Ă  ce que sa fille intervienne : c'est la jeune musaraigne dont Judy avait sauvĂ© la vie. Reconnaissant, Mr. Big les Ă©pargne et accepte de rĂ©pondre Ă  leurs questions : il admet avoir envoyĂ© une limousine Ă  Otterton, qui Ă©tait son fleuriste et qui avait quelque chose d'important Ă  lui dire, mais Otterton n'est jamais venu au rendez-vous. Mr. Big leur donne l'adresse du jaguar chauffeur qui conduisait la limousine : Manchas, le seul Ă  pouvoir leur dire ce qui est arrivĂ© Ă  Otterton sur le trajet.

Judy et Nick se rendent dans le quartier de la forĂȘt tropicale, oĂč habite Manchas. Ils le trouvent chez lui, balafrĂ© Ă  l’Ɠil et terrorisĂ©. Manchas leur annonce que c'est Otterton qui l'a mis dans cet Ă©tat : pendant le trajet dans la limousine, Otterton est soudain devenu fou furieux et l'a sauvagement attaquĂ© sans raison. Manchas leur annonce aussi qu'Otterton s'est mis Ă  dĂ©lirer et Ă  parler de « hurleurs nocturnes ». Alors que Judy et Nick se demandent ce que sont les « hurleurs nocturnes », Manchas est pris Ă  son tour de convulsions, devient lui aussi sauvage et pourchasse Judy et Nick Ă  quatre pattes. Judy rĂ©ussit Ă  menotter le jaguar fou Ă  un rĂ©verbĂšre, sauvant la vie de Nick au passage, et prĂ©vient les renforts. Mais lorsque le chef Bogo et la brigade arrivent, le jaguar a disparu, Ă  la surprise de Judy. Croyant qu'elle se paie sa tĂȘte et refusant de considĂ©rer Nick comme un tĂ©moin digne de foi, Bogo, Ă  bout de patience, exige que Judy rende son badge sur-le-champ mais Nick, qui a fini par sympathiser avec elle, intervient et rappelle Ă  Bogo qu'elle a encore dix heures pour conclure l'enquĂȘte.

Lorsque Judy remercie Nick de l'avoir dĂ©fendue, ce dernier lui explique que lui-mĂȘme a Ă©tĂ© persĂ©cutĂ© depuis son enfance parce qu'il est un renard, stĂ©rĂ©otypĂ© comme indigne de confiance, ce qui l'a poussĂ© Ă  devenir un arnaqueur. Nick a soudain l'idĂ©e d'examiner les vidĂ©os des camĂ©ras de surveillance pour dĂ©couvrir ce qui est arrivĂ© au jaguar menottĂ© au rĂ©verbĂšre et Judy le conduit Ă  la mairie oĂč l'adjointe au maire Bellwether, mĂ©prisĂ©e et traitĂ©e comme une secrĂ©taire par son patron, leur donne accĂšs aux vidĂ©os. Les camĂ©ras rĂ©vĂšlent que ce sont des loups qui ont capturĂ© le jaguar fou et l'ont emmenĂ© en camionnette Ă  l'hĂŽpital dĂ©saffectĂ© de Cliffside, Ă  l'extĂ©rieur de la ville. Judy et Nick se disent que ces loups doivent ĂȘtre les fameux « hurleurs nocturnes » et se rendent Ă  Cliffside, oĂč ils entrent par effraction en distrayant les gardes. À l'intĂ©rieur, Judy et Nick trouvent, enfermĂ©s dans des cellules en plexiglas, non seulement Otterton et Manchas, mais aussi les treize autres prĂ©dateurs qui avaient disparu, tous devenus sauvages. Ils dĂ©couvrent aussi que le maire Ă©tait au courant et qu'il harcĂšle le mĂ©decin pour trouver un traitement ; le maire Ă©tant un lion, il craint que cette Ă©pidĂ©mie ne provoque un mouvement de panique chez les citoyens Ă  l'encontre des prĂ©dateurs de la ville et ne lui coĂ»te son poste. L'alerte est donnĂ©e, mais Judy et Nick parviennent Ă  s'Ă©chapper du bĂątiment et contactent le chef Bogo pour lui annoncer qu'ils ont retrouvĂ© tous les disparus. La brigade prend d'assaut l'hĂŽpital et arrĂȘte le maire et ses complices, celui-ci insistant n'avoir agi que pour protĂ©ger la ville.

AprĂšs ce coup de filet, Bellwether remplace Lionheart comme maire et Judy fait la une et devient une hĂ©roĂŻne pour toute la ville. Devenue amie avec Nick, elle l'invite Ă  s'engager dans la police Ă  ses cĂŽtĂ©s avant de se rendre Ă  la confĂ©rence de presse donnĂ©e dans le hall du commissariat. Cependant, interrogĂ©e sur la raison de la folie soudaine des prĂ©dateurs disparus, Judy annonce Ă  la presse ce qu'elle a entendu entre le maire et le mĂ©decin la veille : ces prĂ©dateurs sont victimes de leurs gĂšnes, qui ont fait remonter leur nature agressive profonde Ă  la surface et les ont rendus aussi sauvages et vicieux qu'autrefois. Nick accueille trĂšs mal les commentaires de Judy sur les prĂ©dateurs, qui lui rappellent la mĂ©fiance dont il a Ă©tĂ© victime depuis sa jeunesse, et lui reproche ses propos irresponsables lorsqu'elle revient le voir. Judy lui explique qu'elle ne pensait pas Ă  lui en disant ça, mais Nick l'accuse de toujours le considĂ©rer comme un ennemi, montrant comme exemple le spray anti-renard offert par ses parents qu'elle porte Ă  sa ceinture. Judy, alarmĂ©e par le comportement de plus en plus agitĂ© de Nick, pose sa main sur son arme par rĂ©flexe, prĂȘte Ă  se dĂ©fendre. Nick voit dans ce geste la confirmation de ses propos et part, déçu et amer.

Durant les semaines qui suivent, les incidents causés par des prédateurs devenus sauvages se multiplient. La panique et la haine raciale s'emparent de la ville, les prédateurs sont de plus en plus craints ou persécutés et des émeutes éclatent. S'estimant responsable de la situation, Judy quitte la police et retourne vivre chez ses parents à la campagne.

Alors qu'elle est en train de vendre des carottes au stand de ses parents, elle a la surprise de voir arriver Gideon Grey, devenu pĂątissier. Ses parents lui expliquent qu'inspirĂ©s par son ouverture d'esprit, ils se sont associĂ©s Ă  Gideon. Celui-ci, en voyant Judy, s'excuse immĂ©diatement auprĂšs d'elle de s'ĂȘtre conduit comme un voyou durant sa jeunesse. Judy, touchĂ©e, accepte ses excuses. Durant la conversation qui suit, elle apprend que les « hurleurs nocturnes » sont une variĂ©tĂ© de crocus trĂšs toxiques et qu'un frĂšre de sa mĂšre est autrefois devenu fou furieux aprĂšs en avoir mangĂ© un. Elle comprend alors que c'est la toxine de ces fleurs qui a rendu les prĂ©dateurs sauvages et retourne immĂ©diatement Ă  Zootopie.

Une fois de retour en ville, elle retrouve Nick et le supplie de lui pardonner et de l'aider une derniĂšre fois. Devant ses larmes, il finit par accepter et les deux amis se rĂ©concilient. Ils remontent la piste grĂące Ă  Duke Weaselton, le voleur de fleurs que Judy avait arrĂȘtĂ© et, avec l'aide de Mr. Big, lui font avouer Ă  qui il devait livrer les « hurleurs nocturnes » qu'il avait essayĂ© de voler. Weaselton rĂ©vĂšle qu'ils Ă©taient destinĂ©s Ă  Doug, un bĂ©lier peu sympathique qui vit dans une ancienne station de mĂ©tro abandonnĂ©e.

Nick et Judy s'y rendent et dĂ©couvrent un laboratoire clandestin installĂ© dans une vieille rame de mĂ©tro, dans laquelle Doug, aidĂ© par deux autres bĂ©liers, cultive et raffine les « hurleurs nocturnes » en un sĂ©rum qui, injectĂ© dans des capsules tirĂ©es par un fusil ou un pistolet Ă  air comprimĂ©, rend instantanĂ©ment les victimes sauvages. Doug reçoit un appel d'un mystĂ©rieux commanditaire, rĂ©vĂ©lant qu'il est responsable de tous les cas de prĂ©dateurs sauvages. Judy prend le contrĂŽle de la rame, avec l'intention d'amener le laboratoire entier Ă  la police comme preuve. Les chimistes se lancent Ă  leur poursuite, aprĂšs avoir prĂ©venu leur patron. Judy et Nick parviennent Ă  les semer, mais le train dĂ©raille, les obligeant Ă  sauter en marche avant qu'il n'explose, dĂ©truisant la quasi-totalitĂ© des preuves. Heureusement, Nick a sauvĂ© l'Ă©tui contenant le pistolet Ă  air comprimĂ© chargĂ© d'une capsule de sĂ©rum. Alors qu'ils coupent par le musĂ©e d'histoire naturelle fermĂ© pour rĂ©novations, Bellwether apparaĂźt, accompagnĂ©e de plusieurs moutons policiers, mais Judy, mĂ©fiante, la reconnaĂźt comme Ă©tant le vĂ©ritable cerveau de l'opĂ©ration. En tentant de fuir avec Nick, elle se blesse Ă  la jambe, l'empĂȘchant de courir, ce qui les oblige Ă  se cacher lorsque Nick refuse de l'abandonner. Bellwether, tout en tĂąchant de les dĂ©busquer, explique qu'elle a orchestrĂ© ces attaques pour crĂ©er un climat de haine raciale envers les prĂ©dateurs (trop avantagĂ©s dans leur sociĂ©tĂ© et bĂ©nĂ©ficiant de trop de privilĂšges), afin d'unir les 90 % d'animaux-proies vivant Ă  Zootopie contre un ennemi commun. AprĂšs les avoir piĂ©gĂ©s dans une fosse d'exposition, Bellwether rĂ©cupĂšre le pistolet et dĂ©cide d'en finir en tirant sur Nick, avant de prĂ©venir la police qu'un renard sauvage a tuĂ© le lieutenant Hopps dans le musĂ©e. Mais c'Ă©tait sans compter sans la ruse de Nick qui, prĂ©voyant le coup, avait substituĂ© des myrtilles Ă  la capsule de sĂ©rum et feint de chasser Judy sous son emprise, tandis que cette derniĂšre enregistre les aveux de Bellwether sur son stylo. Bellwether tente de fuir, mais voit sa retraite coupĂ©e par Bogo et sa brigade qui l'arrĂȘtent, ainsi que ses moutons.

Bellwether se retrouve en prison, un antidote aux « hurleurs nocturnes » est trouvé et toutes les victimes redeviennent normales. Le calme revient en ville. Judy réussit à convaincre Nick de rentrer dans la police, tous deux finissent coéquipiers et patrouillent ensemble dans les rues pour faire régner la loi.

Fiche technique

IcĂŽne signalant une information Sauf indication contraire ou complĂ©mentaire, les informations mentionnĂ©es dans cette section peuvent ĂȘtre confirmĂ©es par la base de donnĂ©es IMDb.


Distribution

Voix originales

Voix françaises

Source et légende : version française (VF) sur RS Doublage[8]

Voix québécoises

Direction artistique : Marie-Andrée Corneille[11]

Sorties cinéma

Source : IMDb[12] (liste non exhaustive).

Origine et production

Les réalisateurs Byron Howard et Rich Moore ont présenté des séquences du film au Festival international du film d'animation d'Annecy de 2015[13].
  • Byron Howard
  • Rich Moore

Le , les studios Disney annoncent lors de l'exposition D23 que le rĂ©alisateur Byron Howard travaille sur une comĂ©die d'aventure animaliĂšre nommĂ©e Zootopia[14]. Jared Bush est annoncĂ© au scĂ©nario. Selon les dires de son rĂ©alisateur, le film serait trĂšs diffĂ©rent des autres productions d'animaux anthropomorphes dans lesquels les animaux vivent dans un monde sauvage ou avec les humains[14]. Le concept selon lequel les animaux vivent dans leur propre monde moderne conçu par eux-mĂȘmes a Ă©tĂ© bien accueilli par John Lasseter, directeur crĂ©atif du studio Ă  l'Ă©poque, qui, lorsque le projet lui a Ă©tĂ© soumis, aurait mĂȘme rappelĂ© au rĂ©alisateur Byron Howard l'image de Rafiki soulevant Simba dans Le Roi lion [14].

Les deux réalisateurs ont déjà des « Classiques Disney » à leur actif : Byron Howard a coréalisé Volt, star malgré lui (2008) et Raiponce (2010) tandis que Rich Moore a réalisé Les Mondes de Ralph (2012).

Le film n'a pas été produit dans les locaux historiques de la firme à Burbank, alors en travaux, mais à km de là, dans une ancienne usine située à Tujunga Avenue, prÚs de l'aéroport Bob Hope. D'aprÚs les réalisateurs, l'« ambiance de start-up » qui y régnait a favorisé le développement du film[15].

GenĂšse et premiers essais

AprĂšs que Byron Howard et Nathan Greno, rĂ©alisateurs de Raiponce, eurent achevĂ© le film, le producteur John Lasseter leur demanda de lui soumettre au moins trois idĂ©es de films. Parmi les six idĂ©es environ qui furent soumises, presque toutes avaient en commun d'avoir comme personnages des animaux anthropomorphes[16] - [17]. D'aprĂšs Byron Howard, « l'un Ă©tait un film spatial. Il s'appelait Pug, The Bounty Hunter » (litt. en français : « Carlin, le chasseur de primes »). « [Il y] avait un lapin de l'espace [...] en combinaison spatiale. » Un autre s'intitulait The Island Of Dr. Meow (« L'Île du Docteur Miaou ») et Ă©tait « une sorte de version de film de sĂ©rie B ringard — comme un film de Roger Corman [...] des annĂ©es 1960. » Des adolescents se rendaient sur cette Ăźle et un chat de plus de 1,80 m de haut transformait ces gens en animaux[Note 1] - [17].

Développement du scénario

Une fois le projet lancĂ©, Zootopie est d'abord conçu comme un film d'espionnage centrĂ© sur un personnage nommĂ© « Jack Savage » ressemblant en quelque sorte Ă  James Bond[18]. Avec l'aide du Disney Story Trust, un groupe composĂ© du haut personnel crĂ©atif du studio qui se rĂ©unissait rĂ©guliĂšrement pour discuter de tous les projets en dĂ©veloppement, le film devient une procĂ©dure policiĂšre oĂč Wilde a le rĂŽle principal et Hopps principalement celui de faire-valoir[18] - [19].

Parmi les films qui les ont inspirés pour créer cette histoire, les deux réalisateurs citent notamment 48 heures (1982), Le Roi Lion (1994) ou bien encore Un fauteuil pour deux (1983)[15].

Évolution et personnages

À l’origine, le film Ă©tait structurĂ© pour que Nick soit le personnage principal et Hopps son faire-valoir[20]. En , les cinĂ©astes ont rĂ©alisĂ© que l’intrigue du film serait plus engageante s'ils Ă©changeaient les rĂŽles[20]. Ils ont ainsi rĂ©Ă©crit le scĂ©nario pour se concentrer sur la description de Judy Hopps comme nouvelle arrivante en ville, naĂŻve mais hĂ©roĂŻque, et dont les idĂ©aux Ă©galitaires doivent faire face aux prĂ©jugĂ©s de Zootopie, contrairement Ă  Nick Wilde, autochtone aigri qui subit cyniquement ces prĂ©jugĂ©s[20].

Judy Hopps

Portrait d'une jeune femme souriante au teint clair, le cheveux bruns et courts, habillée d'une robe rouge.
Ginnifer Goodwin est la voix originale de Judy Hopps. Les vidéos de ses séances d'enregistrement ont servi aux animateurs pour travailler les postures de son personnage.

Alors que le scĂ©nario Ă©voluait, la personnalitĂ© de Judy Hopps est devenue plus optimiste et naĂŻve, influençant par lĂ  mĂȘme son apparence. Selon le directeur artistique des personnages, Cory Loftis, le plus gros dĂ©fi a Ă©tĂ© de la rendre robuste alors que les lapins sont « mignons, doux et adorables », ce qui s'est principalement traduit par des bras et des cuisses plus massifs que pour un lapin rĂ©el. Mais contrairement Ă  d'autres personnages, son processus de conception a Ă©tĂ© relativement facile car sa personnalitĂ© a Ă©tĂ© trouvĂ©e assez tĂŽt et n'a nĂ©cessitĂ© que quelques retouches par la suite[a 1].

Animation

Dans le monde de l'animation, rendre correctement la fourrure et les cheveux est une tĂąche considĂ©rĂ©e comme trĂšs ardue. Ici, non seulement les studios Disney doivent animer un personnage principal entiĂšrement couvert de fourrure, ce qui n'Ă©tait pas arrivĂ© depuis Volt (sorti en 2008), mais l'intĂ©gralitĂ© des personnages de Zootopie sont dans le mĂȘme cas. Alors qu'Elsa, hĂ©roĂŻne de la Reine des Neiges, compte 400 000 cheveux, une souris et une girafe de Zootopie ont respectivement 480 000 et 9 millions de poils[21].

ProgrĂšs techniques

Photographie détaillée d'une fourrure blanche.
Le studio a développé son propre logiciel pour créer une fourrure la plus réaliste possible.

Les travaux les plus rĂ©cents que Disney avait entrepris en matiĂšre d'animation de la fourrure datait alors de son film Volt pour son personnage principal, mais le logiciel utilisĂ© Ă  l'Ă©poque n'Ă©tait pas prĂȘt pour crĂ©er la fourrure rĂ©aliste des animaux de Zootopie[22]. Les ingĂ©nieurs en informatique du studio ont donc dĂ©veloppĂ© le logiciel de contrĂŽle de fourrure iGroom, ce qui donna aux concepteurs de personnage un contrĂŽle prĂ©cis sur le brossage, la forme et l'ombrage de la fourrure et rendit possible la crĂ©ation d'une variĂ©tĂ© de styles excentriques pour chaque animal[22]. Le logiciel Ă©tait aussi capable de contrĂŽler une sous-couche virtuelle pour donner Ă  la fourrure une impression de moelleux Ă  un degrĂ© sans prĂ©cĂ©dent[22]. Cette fonction a Ă©tĂ© utilisĂ©e pour crĂ©er des personnages comme l'Officier Clawhauser, lequel possĂšde une grosse tĂȘte faite de fourrure tachetĂ©e. Parmi les personnages avec un nombre remarquable de poils ou de cheveux se trouvent les deux personnages principaux, Judy Hopps et Nick Wilde, avec environ 2,5 millions de poils ; une girafe avec neuf millions ; une gerbille avec 480 000 et un rongeur avec plus de poils que les 400 000 cheveux de la tĂȘte d'Elsa dans La Reine des Neiges[22].

Zootopie est le deuxiÚme Disney, aprÚs Les Nouveaux Héros à utiliser le moteur de rendu Hyperion[22]. Un nouveau modÚle de fourrure y a été ajouté pour faciliter la création d'images réalistes de la fourrure dense des animaux[22]. Nitro, une application d'affichage en temps réel développée depuis la réalisation des Mondes de Ralph, est utilisée pour rendre bien plus vite la fourrure plus consistante, intacte et subtile, contrairement à la pratique précédente de prédire le fonctionnement de la fourrure en réalisant et en observant la silhouette ou les poses du personnage[22]. Le générateur d'arbres et de plantes Bonsai, d'abord utilisé dans La Reine des neiges, est réutilisé pour réaliser de nombreuses variations des arbres avec un feuillage trÚs détaillé[22].

Inspirations et recherches sur le style

EntrĂ©e du Disney's Animal Kingdom, oĂč a eu lieu une partie des recherches du film.

Les recherches sur le film eurent lieu au Disney's Animal Kingdom, au Kenya et au San Diego Zoo Safari Park, oĂč les animateurs passĂšrent huit mois Ă  Ă©tudier les diffĂ©rents dĂ©marches des animaux ainsi que la couleur des pelages[23] - [22]. 800 000 formes de mammifĂšres ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©es pour et placĂ©es dans le film[22]. Afin de rendre les personnages encore plus rĂ©alistes, ils se rendirent aussi au musĂ©e d'histoire naturelle pour observer de prĂšs l'apparence de la fourrure au microscope sous des Ă©clairages variĂ©s[22].

Pour la conception urbaine de la ville de Zootopie, la rĂ©alisation s'inspira de villes importantes dont New York, San Francisco, Las Vegas, Paris, Shanghai, Hong Kong, et Brasilia[24]. Pour dĂ©velopper une citĂ© qui pourrait ĂȘtre vĂ©ritablement habitĂ©e par des animaux hauts de cm (deux pouces) Ă  8 m (27 pieds) et venant de climats extrĂȘmement diffĂ©rents, les cinĂ©astes ont consultĂ© des spĂ©cialistes de l'Americans with Disabilities Act et des concepteurs de systĂšmes de climatisation[25].

Références à Disney

Le film est réputé pour ses références foisonnantes au monde réel et aux fictions passées et à venir des studios Disney, en particulier sous forme de jeux de mots animaliers[26]. Il est ainsi possible d'identifier sur des jaquettes de DVD piratés des parodies de films d'animation des studios Disney[26].

Bambi (gauche) et Panpan (droite), deux personnages de Disney auxquels il est fait référence dans le film.

Parmi les anciens classiques Disney, Judy Hopps tapant du pied contre le sol fait référence à Panpan de Bambi tandis que le faux faon du muséum est une référence directe au personnage principal[27].

La scÚne de la vente de glace contient des références à Dumbo. Ainsi, Finnick est déguisé en éléphanteau et la boutique a pour nom « Jerry Jumbeaux Jr. », Jumbo Jr. étant le véritable nom de Dumbo[27].

Outre les liens possibles entre Nick Wilde et le personnage principal de Robin des Bois[28] - [29] - [27], le nom de famille du maire de Zootopie, Lionheart en français : « CƓur de lion Â», est aussi le surnom du roi Richard[27].

La scĂšne de revente des DVD piratĂ©s montre des jaquettes rappelant plusieurs films Disney : Big Hero 6 en français : « Les Nouveaux HĂ©ros Â» devient Pig Hero 6 en français : « Cochon hĂ©ros 6 Â», Tangled en français : « Raiponce Â» devient Wrangled en français : « ChamaillĂ©s Â», et Wreck-It Ralph en français : « Les Mondes de Ralph Â» devient Wreck-It Rhino[26]. Mais cette scĂšne rĂ©vĂšle Ă©galement des films qui ne sont pas encore sortis tels que Vaiana : La LĂ©gende du bout du monde (devenu Meowna), sorti 1 an aprĂšs Zootopie, ou encore Frozen 2 (en français : « La Reine des Neiges 2 »), devenu Floatzen 2, sorti en .

Plusieurs Hidden Mickey sont visibles dans le film. L'un est une tache sur la tĂȘte du guĂ©pard Clawhauser, tandis qu'un autre est une poupĂ©e Ă  l'effigie de la souris rangĂ©e dans une poussette que croise Nick pendant une de ses combines[26].

Dans une scĂšne du film Ă  Toundraville, deux enfants d'une famille d'Ă©lĂ©phants portent les costumes d'Elsa et d'Anna de la Reine des Neiges[30]. En français et français quĂ©bĂ©cois, le chef Bogo fait aussi rĂ©fĂ©rence au film en prononçant « libĂ©rĂ©e, dĂ©livrĂ©e », titre de la chanson du mĂȘme nom[31]. Le personnage de Duke Weaselton, dont Judy Ă©corche le nom en « Weselton », est Ă©galement une rĂ©fĂ©rence au mĂȘme film, dans lequel apparait le duc de Weselton ; les deux personnages sont doublĂ©s par Alan Tudyk dans la version originale[32]. Lorsqu'elle le poursuit, la lapine retire sa veste de la mĂȘme façon qu'Elsa pendant LibĂ©rĂ©e, DĂ©livrĂ©e, et le nom d'une boutique de pĂątisseries fait rĂ©fĂ©rence au personnage Hans. En anglais, l'actrice Kristen Bell, qui a prĂȘtĂ© sa voix Ă  Anna et est fan de paresseux, l'a Ă©galement fait pour le personnage de Pricilla[33].

Références extérieures à Disney

Certaines rĂ©fĂ©rences et clins d’Ɠil Ă  la trilogie du Parrain et Ă  la sĂ©rie 21 Jump Street sont visibles dans le film. La deuxiĂšme meilleure rĂ©plique de l'histoire du cinĂ©ma amĂ©ricain selon le classement de l'American Film Institute, initialement prononcĂ©e par Marlon Brando dans le premier film de la trilogie Parrain, est notamment reprise et parodiĂ©e.

La scÚne du laboratoire avec les béliers en combinaison jaune fabricant un sérum à partir de fleurs bleues qui rendent les animaux sauvages est un hommage à Breaking Bad. Ainsi, les béliers participant à la fabrication du sérum s'appellent Jesse et Woolter (Jesse et Walter dans la série originale, ce dernier voit son nom changé pour un jeu de mots avec wool, « laine » en anglais), en hommage à des personnages de cette série. Selon les réalisateurs Byron Howard et Rich Moore, son origine vient de l'utilisation pendant des années de Breaking Bad comme exemple pour décrire cette scÚne. De nombreuses projections-test ont eu lieu, montrant que les adultes riaient devant la référence tandis que les enfants ne remarquaient rien[34].

Selon Byron Howard, le nom complet de Nick Wilde est Nicholas Piberius Wilde, jeu de mots avec le personnage de fiction James Tiberius Kirk[35].

Musique originale

Portrait d'un homme brun bouclé à la peau claire, se tenant en costume-cravate et souriant de face.
Michael Giacchino, compositeur principal de la bande originale du film.

La musique originale du film a été composée par Michael Giacchino[36]. Il s'agit de son premier projet pour un long-métrage des Studios d'animation Walt Disney [36], puisqu'il avait auparavant composé la musique du court-métrage de Dingo Comment brancher son home cinéma, les deux épisodes spéciaux et un court-métrage de Lutins d'élite, mission Noël, ainsi que le court-métrage La Ballade de Nessie. En plus de donner sa voix en version originale au personnage de Gazelle, la pop star Shakira a contribué à la chanson originale du film, nommée Try Everything (littéralement en français : « Essaie tout ») et écrite par Sia et Stargate[37] - [38]. La bande originale du film a été enregistrée par un orchestre de 80 instruments en , avec Tim Simonec en chef d'orchestre[39].

Liste des titres

Sortie et accueil

Promotion

En , une sĂ©rie d'affiches parodiant les films populaires de l'annĂ©e Ă©coulĂ©e Ă  la sauce de Zootopie est diffusĂ©e par les studios[40] - [41]. Une opĂ©ration marketing similaire a lieu fin Ă  l'approche des Oscars, oĂč les personnages de Zootopie remplacent les acteurs principaux sur les affiches et oĂč les noms des films sont changĂ©s. Ainsi, Bridge of Spies en français : « Le Pont des espions Â» devient Bridge of Sloths en français : « Le Pont des paresseux Â», The Revenant en français : « Le Revenant Â» devient The Hibernant en français : « L'Hibernant Â», Mad Max: Fury Road en français : « Max le Fou : Route en furie Â» devient Mad Yax: Furry Road en français : « Yax le Fou : Route en fourrure Â», et Jurassic World devient Giraffic World (en français : "Monde Giraffique"), entre autres[42].

La premiĂšre bande-annonce fut publiĂ©e en ligne le sur la page Youtube en anglais de Walt Disney Animation Studios, et au cinĂ©ma avec le film Vice-versa de Pixar[43]. Une deuxiĂšme bande-annonce fut aussi publiĂ©e en ligne sur cette page Youtube le (et au cinĂ©ma avec Le Voyage d'Arlo de Pixar), prĂ©sentant une sĂ©quence du film oĂč les personnages principaux se rendent dans une prĂ©fecture (basĂ©e sur le DMV amĂ©ricain) opĂ©rĂ©e entiĂšrement par des paresseux[44] - [45]. La bande-annonce officielle du film est sortie en ligne sur la mĂȘme page Youtube pour le RĂ©veillon de la Saint-Sylvestre 2015[46]. Des figurines de Judy Hopps et Nick Wilde furent mises en vente aux États-Unis pour Disney Infinity 3.0 le [47].

Une entreprise de marketing numérique, Allied Integrated Media, est engagée par Disney pour atteindre les membres du fandom furry sur Meetup. Elle les encourage alors à poster des photos d'eux dans leurs costumes sur les réseaux sociaux avec le mot-diÚse du film ; une forme de marketing viral[48] - [41].

RĂ©ception dans le pays producteur

Aux États-Unis, Zootopie a Ă©tĂ© acclamĂ© par la critique[49] - [50]. Sur Rotten Tomatoes, la note du film est de 98 % sur les 205 critiques prises en compte, avec une note moyenne de 8,1/10. La dĂ©claration de consensus du site dĂ©clare que « le trĂšs complet Zootopie transmet un message rĂ©flĂ©chi tout en Ă©tant comprĂ©hensible, aussi riche et Ă©quilibrĂ© que son animation trĂšs moderne – tout cela en restant suffisamment rapide et drĂŽle pour divertir les jeunes spectateurs »[1] - [Note 2]. Sur Metacritic, le film a un score de 78/100 basĂ© sur 39 critiques, indiquant des « critiques gĂ©nĂ©ralement favorables »[51]. Sur CinemaScore, les audiences ont donnĂ© au film une note moyenne de « A+ » sur une Ă©chelle allant de A+ Ă  F[52].

Dans la presse spĂ©cialisĂ©e, Chris Nashawaty indique pour Entertainment Weekly que Zootopie « fournira suffisamment de matiĂšre Ă  rĂ©flexion en ce qui concerne les prĂ©jugĂ©s et la tolĂ©rance » pour les amateurs de films qui « approchent les films d'animation pour enfants Ă  la recherche de mĂ©taphores socio-politiques profondes », tandis que ceux aprĂšs un « slapstick loufoque, des bons mots Ă©nergiques, et de petits rires lĂ©gers » seront « des lapins beaucoup plus heureux » en sortant du film[53]. Peter Travers (en) de Rolling Stone Ă©crit qu'il se pourrait que Zootopie soit « le film le plus subversif de 2016 », acclamant son message opportun sur les dĂ©gĂąts causĂ©s par les prĂ©jugĂ©s face Ă  la rhĂ©torique politique xĂ©nophobe en vigueur au moment de sa sortie, ainsi son humour[2]. Peter Debruge de Variety opina que Zootopie « joue directement sur les points forts du studio »[54]. Le critique d'IGN, Eric Goldman, donne au film une note de 9,0/10 'Amazing' en français : « Incroyable Â» et dĂ©clare que « Zootopie est un merveilleux exemple de comment Disney peut, au mieux de sa forme, mĂ©langer son passĂ© et son prĂ©sent ensemble d'une façon trĂšs attractive et convaincante. Il reprend le trope d'animation classique des animaux qui marchent, parlent et agissent comme des humains, mais y donne une touche de modernitĂ© en termes d'humour et de style d'animation [...] ainsi que dans ses thĂšmes, lesquels sont porteurs de sens et Ă©trangement d'actualitĂ© »[55].

Du cÎté de la presse généraliste, Neil Genzlinger (en) du The New York Times considÚre le film « drÎle, intelligent, et donne à réfléchir »[56].

Belgique

En Belgique, la cote globale de Zootopie est de 20/20 selon Cinenews[57].

Dans les mĂ©dias spĂ©cialisĂ©s, Ruben Nollet de Cinenews donne 16/20 au film, oĂč il salue les « clins d’yeux et autres jeux de mots », l'humour, les couleurs, l'expĂ©rience des rĂ©alisateurs qui « parviennent Ă  faire passer la morale de l’histoire sans faire usage d’un mĂ©gaphone », et dĂ©plore « l'insupportable chanson de Shakira »[58].

France

Selon le barÚme d'Allociné, le film obtient une moyenne de 4/5 pour 28 critiques presses postées (dont 22 d'au moins 4/5)[59].

Dans la presse cinĂ©ma française, Sylvestre Picard de PremiĂšre, pour qui « la crĂ©ativitĂ© semble avoir dĂ©laissĂ© Pixar pour Disney », dĂ©crit Zootopie comme une « fable », le « rĂ©cit d'un empowerment » Ă  travers le personnage de Judy qui explique « avec force et clartĂ© aux jeunes spectateurs pourquoi le racisme c'est mal, pourquoi le sexisme, c'est mal », oĂč « les vannes, les rĂ©pliques, l'enquĂȘte, tout fonce, pas un temps mort, les personnages secondaires sont Ă  crever de rire et utilisent le talent le plus pur des designers Disney », souligne les dĂ©tails de la ville « hallucinant d'humour, de justesse et de poĂ©sie », et conclut que « sans atteindre le niveau des chefs-d'Ɠuvre monumentaux (Le Roi lion) ou psychos (Kuzco) du studio d'oncle Walt, on peut dire que Zootopie, pur Disney, est un futur classique »[60]. Pour Nicolas Didier de TĂ©lĂ©rama, « les studios Disney confirment qu'ils sont en forme », et considĂšre le film comme « une initiation au polar, une version junior du Grand Sommeil », oĂč « le scĂ©nario, d'une intelligence remarquable, nous rappelle que l'habit ne fait pas le moine, que la peur est une arme redoutable pour gouverner, et s'amuse avec pas mal de clichĂ©s que la firme Disney a elle-mĂȘme forgĂ©s »[61]. Selon ThĂ©o Ribeton des inRocks, Zootopie est « un vivier prodigieusement fertile, s’amusant avec brio des variĂ©tĂ©s de tailles et de tempĂ©raments des espĂšces, constituant in fine une sorte de recueil de fables de La Fontaine taillĂ© sur mesure pour le melting-pot urbain », faisant « jaillir Ă  l’écran un stade d’expressivitĂ© des animations faciales totalement inĂ©dit » et qui, « en plus d’installer un univers foisonnant et rĂ©jouissant, met aussi le linge sale sur la table »[62].

L'Obs croit déceler de nombreuses ressemblances entre le film Zootopie de Walt Disney et l'album Chaminou et le Khrompire[63].

Royaume-Uni

Dans la presse spécialisée, John Nugent du magazine Empire qualifie Zootopie de « dessin animé pour tous les ùges » et indique que « la derniÚre renaissance créative de la maison construite par Walt [Disney] (mais revigorée par Pixar) ne montre aucun signe de ralentissement ». Il lui donne une note de 4/5[64].

Suisse

Pour la presse gĂ©nĂ©raliste en Suisse francophone, Antoine Duplan du Temps affirme que le « 55e « Classique d’animation » des studios Disney tĂ©moigne de l’esprit Pixar : vivacitĂ© de l’animation, insolence des personnages et touche satirique », oĂč « le scĂ©nario mĂ©nage un twist souscrivant Ă  la paranoĂŻa ambiante et Ă  la culture du complot selon lequel le lion doit apprendre Ă  se mĂ©fier de l’agneau » et « la terreur ontologique des bĂȘtes pacifiĂ©es retournant Ă  la sauvagerie renvoie Ă  L’Île du Dr. Moreau » en concluant qu'« aprĂšs La Reine des neiges et Les Nouveaux HĂ©ros, Disney perpĂ©tue avec Zootopie une routine de la perfection graphique et scĂ©naristique »[65].

En Asie

En Chine, un journal de l'Armée populaire de libération publia un éditorial accusant le film de promouvoir les morales occidentales et la propagande américaine, critiquant le rÎle inversé des prédateurs et des proies du film[66] - [67].

Box-office

En 2016, Zootopie rapporte 341,3 millions de dollars aux États-Unis et au Canada, et 682,5 millions de dollars dans le reste du monde pour un total de 1,024 milliards de dollars sur un budget initial de 150 millions[68] - [69]. Le , le film dĂ©passe le palier des 500 millions de dollars de recettes et devient le troisiĂšme film consĂ©cutif de Walt Disney Animation Studios Ă  atteindre ce palier aprĂšs La Reine des neiges (Frozen, 2013) et Les Nouveaux HĂ©ros (Big Hero 6, 2014)[70] - [71]. Le , il devient le premier film de 2016 Ă  rapporter plus de 800 millions de dollars en vente de tickets[72], puis devient aussi le le premier de l'annĂ©e Ă  passer la barre des 900 millions[73]. La limite du milliard de dollars est franchie le , faisant de Zootopie le deuxiĂšme film de 2016 (aprĂšs Captain America: Civil War, produit par le mĂȘme groupe), le quatriĂšme film d'animation (aprĂšs Toy Story 3, La Reine des neiges et Les Minions), le onziĂšme film Disney (troisiĂšme film d'animation Disney), et le vingt-sixiĂšme film tout court Ă  franchir cette Ă©tape[74].

Au niveau mondial, en termes de recettes, Zootopie est le quatriĂšme film de 2016 (derriĂšre Civil War, Rogue One et Le Monde de Dory)[75], le quatriĂšme d'animation de cette annĂ©e-lĂ [75], le deuxiĂšme film Ă  sa sortie originelle de Walt Disney Animation Studios depuis leur crĂ©ation (aprĂšs la Reine des Neiges)[72], le deuxiĂšme film original (derriĂšre Avatar)[76], le cinquiĂšme film d'animation le plus rentable de tous les temps, et le 28e plus gros succĂšs du box office mondial. Il a Ă©tĂ© un temps le 25e film le plus rentable de tous les temps et le 26e Ă  franchir le seuil du milliard de dollars de recettes dans le monde[77]. Il est le huitiĂšme film original en tenant compte de l'inflation[78]. Deadline.com a calculĂ© un profit net de 294,9 millions de dollars pour Zootopie en tenant compte de toutes les dĂ©penses et revenus autour de lui, faisant du film la cinquiĂšme sortie la plus rentable de 2016[79].

Supports et diffusions aux particuliers

TĂȘte de gondole prĂ©sentant le DVD du film Zootopie, le jour de sa sortie en France, le 29 juin 2016.

Aux États-Unis, Walt Disney Home Entertainment a sorti Zootopie sur Blu-ray, Blu-ray 3D, DVD, et les plateformes de distribution numĂ©rique le . Il y a inclus du contenu bonus tel que « Scoretopia », une scĂšne d'ouverture alternative et la vidĂ©o musicale de Try Everything par Shakira[80]. Le film a dĂ©marrĂ© au sommet des classements de ventes de home media pour la semaine finissant le [81].

En Inde, les droits satellites ont été vendus à Star Movies (en).

Adaptations, suites et réutilisations

Produits dérivés et parcs à thÚme

Un jeu de société basé sur le film et nommé Zootopia: Suspect Search a été publié[82] - [83].

Des jeux vidéo comportant plusieurs personnages du film sont également sortis. Ainsi, Zootopie ScÚnes de Crimes, sorti en 2016 sur Android, iOS et Windows 10, était un jeu d'objets cachés reprenant l'univers de Zootopie [84] - [85] - [86]. Des personnages du film font également partie de Disney Infinity 3.0 à partir de 2016, un jeu multi-plateformes avec figurines et powerdisks[87] - [88], et de Disney Heroes: Battle Mode, sorti sur Android et iOS en 2018[89] - [90].

Le , Dark Horse Comics et Disney sortent un roman graphique en anglais de 48 pages titré Disney Zootopia: Friends To The Rescue (en français : « Disney Zootopie : Les Amis à la rescousse »). Il contient deux histoires scénarisées par Jimmy Gownley (en) et dessinées par Leandro Ricardo da Silva mettant en scÚne Judy Hopps et Nick Wilde pendant leur enfance[91] - [92]. Un second tome, Disney Zootopia: Family Night (en français : « Disney Zootopie : Soirée en famille »), a été annoncé pour le [93].

Le , Shanghai Disneyland annonce la construction d'une zone sur le thĂšme du film Zootopie[94] - [95] - [96].

Possibilités d'une ou plusieurs suites

DĂšs le , avec le succĂšs en salle de Zootopie (600 millions d'USD Ă  l'international dont 173 en Chine) selon Forbes, le studio Disney pourrait produire une suite[97]. Selon Marc Snetiker d'Entertainment Weekly, bien que rien n'ait encore Ă©tĂ© annoncĂ©, les adaptations et suites des prĂ©cĂ©dents films Ă  succĂšs du studio sembleraient indiquer que « Zootopie est en position pour faire quelques bonds aprĂšs sa course dans les salles. ». Il cite le rĂ©alisateur Byron Howard qui indique que beaucoup a Ă©tĂ© coupĂ© pendant l'Ă©laboration du film, tels que des quartiers Ă©voquĂ©s et des personnages Ă©liminĂ©s. Il indique aussi que le film a rĂ©solu la tĂąche difficile de construire un univers dĂ©taillĂ©, ce qui offre maintenant un avantage pour une adaptation tĂ©lĂ©visĂ©e et qu'« un certain nombre de scĂ©narios futurs pourrait ĂȘtre tirĂ©s de dĂ©cors que les cinĂ©astes ont peinĂ© Ă  crĂ©er », comme l'hĂŽtel en forme de palmier et les « maisons-dunes » de Sahara Square. Enfin, Rich Moore pointe la nĂ©cessitĂ© de rĂ©soudre des points d'intrigues restants, la plus grande interrogation des fans Ă©tant si la relation entre Judy Hopps et Nick Wilde est amoureuse ou amicale[98].

Peter Sciretta de Slashfilm suppose quant à lui que les réalisateurs s'inspireront des séries télévisées, joueront probablement avec cette question de la relation entre les deux personnages jusqu'à Zootopie 3 et que les idées de suite sont encore en cours d'exploration par les créateurs et pourraient aussi bien concerner les parties qui n'ont pas fini dans le premier film qu'un retour aux sources du film (un film d'espionnage à la James Bond)[99].

AprÚs le passage du milliard de dollars de recettes au box office par le film, Erwan Lafleuriel d'IGN France rapporte que bien qu'« une suite à Zootopie n'est pas encore dans les projets de Disney pour l'instant », Byron Howard pense qu'elle est « tout à fait possible »[100].

Le , l'acteur Tom Lister, Jr., l'interprÚte en anglais de Finnick le fennec, révÚle que deux suites au film Zootopie (2016) sont en préparation chez Disney afin d'en faire une trilogie[101] - [102].

En 2023, Bob Iger, président de The Walt Disney Company, annonce la mise en production simultanée de Zootopie 2, de La Reine des neiges 3 et de Toy Story 5 pour les studios Pixar, avec pour objectif de redynamiser les audiences, et l'économie de l'entreprise qui rencontre une crise créative importante[103].

Polémiques et plainte

En , le journaliste Arnaud Gonzague du Nouvel Observateur a affirmĂ© que Disney a empruntĂ© de façon « manifeste » pour Zootopie des Ă©lĂ©ments de l'album de bande dessinĂ©e Chaminou et le Khrompire. Selon lui, « chez Chaminou comme dans Zootopie, certains animaux ne respectent plus ce pacte [de non agression entre prĂ©dateurs et proies] et redeviennent «sauvages»- mĂȘme si les raisons qui expliquent cette rupture sont bien diffĂ©rentes dans les deux scripts. Et [...] dans les deux cas, l’affaire n’est pas celle que l’on croit »[63].

À l'inverse, en Chine, le film d'animation La Folle ville des jouets (ç–Żç‹‚çŽ©ć…·ćŸŽ) produit par MSI Imaging Media et Wuhan Digital Media a Ă©tĂ© critiquĂ© Ă  sa sortie le sur les sites de vidĂ©o Ă  la demande en continu pour son titre et son affiche similaires Ă  ceux de Zootopie, puisque le titre en chinois de Zootopie est 拕物æ–č柎澂, soit "La Folle ville des animaux" en français. L'histoire est cependant diffĂ©rente du film de Disney et concerne un petit garçon transportĂ© dans un monde de jouets[104].

Le , une action en justice pour violation de copyright a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e contre Disney par Esplanade Productions, une entreprise appartenant Ă  Gary L. Goldman, co-scĂ©nariste de Total Recall[105] - [106]. La plainte affirme que Goldman a prĂ©sentĂ© Ă  Disney en 2000 et 2009 un concept de film hybride live-action/animation nommĂ© Looney, oĂč il s'agissait d'un animateur socialement maladroit qui crĂ©e un dessin animĂ© auto-inspirĂ© appelĂ© « Zootopia ». Disney a rejetĂ© par deux fois l'idĂ©e, mais Goldman a accusĂ© l'entreprise d'avoir copiĂ© les noms, les thĂšmes, les contextes et les tropes des personnages. La plainte contenait un ensemble d'illustrations conceptuelles prĂ©coces de personnages qui ressembleraient Ă  des personnages majeurs du film, dont Nick Wilde, Judy Hopps, Flash et le Chef Bogo. Un porte-parole de Disney avait alors qualifiĂ© que la plainte Ă©tait « montĂ©e avec des allĂ©gations manifestement fausses »[107]. AprĂšs plusieurs mois de dĂ©libĂ©rations en va-et-vient entre les deux parties, le juge fĂ©dĂ©ral Michael W. Fitzgerald (en) a rejetĂ© les accusations le . Selon l'examen final, « Les efforts de Goldman pour rendre semblables les intrigues de Looney et de Zootopie Ă©taient forcĂ©s. Toutes les similitudes supposĂ©es entre les deux Ɠuvres Ă©taient des thĂšmes, pas des points de l'intrigue ou des sĂ©quences d'Ă©vĂ©nements, qui Ă©taient trop gĂ©nĂ©raux pour ĂȘtre protĂ©gĂ©s par la loi sur le copyright »[108] - [109].

Analyse

Style du film

Le film est un polar et un buddy movie[110].

Zootopie a beaucoup recourt Ă  l'humour. Il est notamment prĂ©sent sous forme de clins d'Ɠil et de clichĂ©s dĂ©libĂ©rĂ©s[110].

Pour l'auteur Gersende Bollut, le style graphique est proche de celui de Robin des Bois[110].

ThĂšmes, symboles et messages

Le film explore les thÚmes des discriminations et des préjugés[111].

Engouement inattendu en Chine

Le succÚs commercial de Zootopie en Chine continentale est considéré comme un « gigantesque coup de chance » par Rob Cain de Forbes, car le film fit l'objet de peu de promotion de la part des studios[112] et devait faire face au moment de sa sortie à la suite d'une franchise trÚs populaire, Ip Man 3. Dix jours aprÚs sa sortie en salles du , le film franchit la barre des 100 millions de dollars de recettes avec 112 millions de dollars. Les 9e et 10e jours d'exploitation dépassÚrent consécutivement le record de revenu journalier de 129 millions de yuans (19,5 millions de dollars de l'époque) établi le mois précédent par Kung Fu Panda 3[113].

Parmi les raisons avancées pour expliquer ce succÚs inattendu, Zootopie bénéficia d'abord de trÚs bonnes notes des spectateurs, du bouche à oreille, et d'une sortie simultanée sur plusieurs supports de diffusion (« day-and-date release »)[113]. Selon Miranda Xu de NY China Style, Zootopie devint « du jour au lendemain » aprÚs sa sortie un sujet tendance sur « toutes les plateformes de réseau social » chinoises et « un phénomÚne Internet instantané »[114]. Julie Makinen pour le Los Angeles Times indique que le film a aussi bénéficié d'une augmentation des projections à la place d'Ip Man 3, lequel a été touché par un scandale de manipulation de chiffres de ventes de tickets en ligne[115].

Selon Xinhua, le personnage de Flash est devenu une cĂ©lĂ©britĂ© sur l'Internet chinois et a provoquĂ© un intĂ©rĂȘt pour les paresseux[116]. Quant Ă  Nick Wilde, il est devenu selon Wei Xi du Global Times le modĂšle du petit ami ou du mari idĂ©al pour un grand nombre de spectatrices[117].

La popularitĂ© du film dans le pays a entrainĂ© une hausse des ventes illĂ©gales de fennec auprĂšs des particuliers voulant en faire leur animal de compagnie[118]. Cette espĂšce en danger est interdite Ă  la vente en Chine[119], n'a pas un comportement adaptĂ© Ă  la vie d'intĂ©rieur, et peut aussi bien tomber malade que transmettre des maladies Ă  l'ĂȘtre humain[118] - [120].

Notes et références

Notes

  1. « ...one was a space movie. It was called Pug, The Bounty Hunter, that had a space rabbit. Rabbit in a space suit. One was called The Island Of Dr. Meow. Which was a sort of cheesy B movie version — like a Roger Korman film, if you know what those are, from the 1960s. Where there kind of teenagers went to this island and there was this six-foot tall cat that was turning these people into animals. ».
  2. (en) « The brilliantly well-rounded Zootopia offers a thoughtful, inclusive message that's as rich and timely as its sumptuously state-of-the-art animation – all while remaining fast and funny enough to keep younger viewers entertained. ».

Références

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Annexes

Ouvrage de référence

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Albums

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