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Saint-Urbain (FinistĂšre)

Saint-Urbain [sɛ̃tyʁbɛ̃] (en breton : Lannurvan) est une commune du dĂ©partement du FinistĂšre, dans la rĂ©gion Bretagne, en France.

Saint-Urbain
Saint-Urbain (FinistĂšre)
L'Ă©glise paroissiale Saint-Urbain.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement FinistĂšre
Arrondissement Brest
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Landerneau-Daoulas
Maire
Mandat
Julien Poupon
2020-2026
Code postal 29800
Code commune 29270
DĂ©mographie
Gentilé Saint-Urbanais
Population
municipale
1 667 hab. (2020 en augmentation de 1,4 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 110 hab./km2
Population
agglomération
44 395 hab.
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 24â€Č nord, 4° 14â€Č ouest
Altitude Min. 2 m
Max. 178 m
Superficie 15,21 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Brest
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Pont-de-Buis-lĂšs-Quimerch
LĂ©gislatives SixiĂšme circonscription
Localisation
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Saint-Urbain
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Saint-Urbain
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Saint-Urbain
Liens
Site web Site de la commune

    GĂ©ographie

    Présentation

    La Mignonne en crue juste en aval du moulin de Stang Meyet (limite communale entre Saint-Urbain et Irvillac)

    SituĂ©e en Cornouaille, mais proche du sud du LĂ©on, entre l'estuaire de l'Élorn et les monts d'ArrĂ©e, proche de la rade de Brest, la commune de Saint-Urbain est Ă  l'Ă©cart des grands axes routiers, mais la commune est proche de la route nationale 165 allant de Brest Ă  Quimper et Nantes. La commune est peu Ă©loignĂ©e de Brest par la voie rapide (15 min), de Landerneau (ville de 15 500 habitants) ou encore de son chef-lieu de canton, Daoulas rĂ©putĂ© par son marchĂ©[1]. La gare de Dirinon - Loperhet, sur la voie ferrĂ©e allant de Landerneau Ă  Quimper, se trouve Ă  km. La commune est juste un peu au nord du parc naturel rĂ©gional d'Armorique.

    La Mignonne, dénommée aussi riviÚre de Daoulas, est le principal cours d'eau et forme la limite communale avec Irvillac ; la bonne qualité écologique de ses eaux et de celle de ses affluents comme le Lézuzan et le Creach Balbe, est attestée par le retour de la loutre : en 2008 une épreinte de loutre a été trouvée prÚs du Steir Vian et des témoignages d'habitants de Trévarn attestent de son retour[2].

    L'ancien chemin d'avant la route royale amĂ©nagĂ©e au XVIIIe siĂšcle allant de Quimper Ă  Landerneau franchissait la Mignonne Ă  Stang Meyet oĂč subsiste le vieux pont qui permettait de franchir ce cours d'eau[3]. La vallĂ©e de la Migonne, trĂšs encaissĂ©e dans sa partie aval, a nĂ©cessitĂ© la construction d'un viaduc (dit "viaduc de Daoulas", mais situĂ© en fait sur le territoire de la commune de Saint-Urbain) pour que la voie ferrĂ©e allant de Quimper Ă  Landerneau puisse la franchir.

    • Carte de la commune de Saint-Urbain (FinistĂšre).
      Carte de la commune de Saint-Urbain (FinistĂšre).
    • Ancien pont sur la Mignonne Ă  Stang Meyet (limite des communes de Saint-Urbain et Irvillac).
      Ancien pont sur la Mignonne Ă  Stang Meyet (limite des communes de Saint-Urbain et Irvillac).
    • Le viaduc ferroviaire de Daoulas sur la Mignonne.
      Le viaduc ferroviaire de Daoulas sur la Mignonne.

    La commune est trĂšs vallonnĂ©e, les altitudes au sein du finage communal allant de 2 mĂštres (au niveau du viaduc de chemin de fer, Ă  la limite de Daoulas) Ă  178 mĂštres Ă  l'est (plateau de Ploudiry), l'altitude moyenne Ă©tant de 90 mĂštres, mĂȘme si le bourg se trouve vers 110 mĂštres d'altitude.

    Des gisements de kaolin ont Ă©tĂ© exploitĂ©s Ă  Kersulec et prĂšs de Kerbaol. Celui de Kersulec a Ă©tĂ© utilisĂ© par la faĂŻencerie de Daoulas et celui de Kerbaol envoyĂ© sous forme d’une solution fluide par des canalisations jusqu’à la briqueterie de Landerneau[4]. L'habitat traditionnel est construit en moellons associant du microgranite jaune de Logonna, du microgranite local, du kersanton et des schistes bleus dĂ©voniens ; c'est le cas par exemple pour les constructions dĂ©pendant du manoir de Beuzidou[5].

    Une carte présentant les localisations au sein du territoire communal est consultable sur Internet[4].

    Localisation

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[7].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[6]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0,7 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 0,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 10,5 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 1 139 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 16,2 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[10] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[11] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Pencran », sur la commune de Pencran, mise en service en 1992[12] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[13] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 465 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[14]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Brest-Guipavas », sur la commune de Guipavas, mise en service en 1945 et Ă  13 km[15], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[16], Ă  11,5 °C pour 1981-2010[17], puis Ă  0,7 °C pour 1991-2020[18].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Urbain est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [19] - [20] - [21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brest, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[22] - [23].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (72,9 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (70,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (38,5 %), terres arables (32,2 %), forĂȘts (15,1 %), zones urbanisĂ©es (6,4 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (3,5 %), prairies (2,2 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (2,1 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[25].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Lan Urvan, puis Lanurvan en 1572, composées du breton lan (ermitage) et de Urvan (patronyme) devenu Sant Urban et francisé en Saint-Urbain[26].

    Histoire

    Origines

    Saint-Urbain est un dĂ©membrement de l'ancienne paroisse de l'Armorique primitive de Plougastel et fut jusqu'Ă  la RĂ©volution française, de mĂȘme que TrĂ©varn, une trĂšve de Dirinon. La commune rĂ©sulte de la rĂ©union en 1793 de ces deux anciennes trĂšves de Dirinon, TrĂ©varn et Saint-Urbain. La fondation de ces deux entitĂ©s remonte aux Ve et VIe siĂšcles, avec l'arrivĂ©e en Bretagne d'immigrants venant du pays de Galles ou de Cornouailles et parmi eux, des moines qui se dĂ©plaçaient deux par deux. L'un d'eux, Baharn, s'Ă©tablit Ă  un endroit dĂ©nommĂ© Treb-Baharn qui allait devenir Treffbarn (en 1324), puis TrĂ©varn, le “village de Baharn” ; son compagnon Urvan fonde un ermitage : Lan Urvan (en 1572)[26].

    L'existence d'un lieu de culte à Trévarn est attestée dÚs le XIIe siÚcle : lors de la seconde fondation de l'abbaye de Daoulas en 1172 par Guiomar de Léon et sa femme Nobile, l'église Sanctii Baharnii lui fut donnée à perpétuité. Jusqu'en 1805 elle constituait une trÚve de Dirinon[27].

    Antiquité

    Une voie romaine traversait le territoire de Saint-Urbain ; des traces gallo-romaines au Bodan, à Cleuz-Bras et au Beuzidou : ce toponyme provient du buis (beuz), que les légionnaires romains plantaient le long des voies romaines ; c'est un souvenir de la voie romaine qui traversait le village.

    Plusieurs indices laissent penser Ă  une implantation romaine :

    « À proximitĂ© de TrĂ©varn, sur une colline nommĂ©e dans le cadastre de 1826 Run ar baniel (la “colline de la banniĂšre”), de trĂšs nombreux dĂ©bris de briques et de tuiles romaines tĂ©moignent de l’implantation ancienne d’un Ă©tablissement romain. La colline qui domine la vallĂ©e de la Mignonne est une position stratĂ©gique pour surveiller la riviĂšre de Daoulas. La prĂ©sence de deux villages proches l’un de l’autre Guernevez l’Haridon et Guernevez Pont Quellennec (Guernevez signifie “nouveau village”) peut ĂȘtre expliquĂ©e par un village disparu depuis fort longtemps, situĂ© entre Kerguelen et Guernevez l’Haridon, dĂ©nommĂ© Run ar HoĂ«l. Le terme hoĂ«l dĂ©signe en breton la forge. Doit-il ĂȘtre mis en relation avec les parcelles nommĂ©es Parc ar forn » (le “champ du four”) Ă  TrĂ©varn, Ă©loignĂ©es des habitations ? Le mot four doit ĂȘtre pris ici dans le sens de “bas fourneau” pour l’élaboration du fer[28]. »

    Moyen Âge

    PrÚs du bourg, au lieu-dit Créach-Balbé, se trouve une motte castrale trÚs élevée, dite Torgenn-ar-Zal. Un vieil if se trouve à proximité. Selon la tradition, un prophÚte du nom de Gouinclé y est enterré[29].

    La seigneurie de Beuzidou : la famille de Flotte
    Portrait de Paul de Flotte.
    Le monument Ă  la gloire de Paul de Flotte Ă  Solano (Calabre).

    La seigneurie de Beuzidou a appartenu successivement aux familles de Kergroas[30], Courtois, Le Veyer (par exemple dans le premier quart du XVIIIe siÚcle, Jean-Baptiste Le Veyer, marié avec Catherine Parc, est seigneur du Beuzidou, puis de Flotte :

    La seigneurie et le manoir de Kerdaoulas : la famille Buzic
    • La seigneurie de Kerdaoulas Ă©tait initialement aux mains des seigneurs de NĂ©vet, mais le mariage le de Jeanne de NĂ©vet, dame de Kerdaoulas, avec Alain Buzit, la fit passer aux mains de la famille Buzlo (ou Buzit), reconnue en 1669 d'ancienne extraction noble[32].

    La famille Buzic de Kerdaoulas, dont le blason Ă©tait « ÉcartelĂ© : aux 1 et 4, d'or, au lĂ©opard de gueules (NĂ©vet) ; aux 2 et 3, de Buzic », et la devise Comzit mad (“Parlez bien”), Ă©tait originaire du manoir de Lespervez en PlonĂ©our-Lanvern. Cette famille joua un rĂŽle notable au XIVe siĂšcle et les siĂšcles suivants :

    • Un Jacques Buzic (ou Buzlo) est chanoine de Quimper en 1417-1418 ; ses armes se trouvent sur un vitrail de la cathĂ©drale Saint-Corentin de Quimper.
    • Yves Buzic, seigneur de KergoĂ«t, dĂ©cĂ©dĂ© le , fait une donation en faveur de l'abbaye Notre-Dame-de-Daoulas (des terres du terroir de Keranglissien).
      • Sa fille, Marguerite Buzic, avait Ă©pousĂ© en 1416 Yves du Roscerf, fils puĂźnĂ© d'Olivier du Roscerf en Plougastel-Daoulas.
    • HervĂ© Buzlo (ou Buzit) fut Ă©cuyer du duc de Bretagne en 1420. La famille est reprĂ©sentĂ©e aux montres de 1420 (reprĂ©sentĂ©e par MacĂ©, Jehan et HervĂ© Buzic)[33], 1481 et 1562.
    • En 1429, Even Buzic, seigneur de KergoĂ«t (Kergoat) oĂč il rĂ©sidait, mais aussi seigneur de Roscreff en Plougastel-Daoulas, possĂ©dant aussi des terres Ă  Kersanton, Garz-ar-Floc'h, Kerlogean, fit un contrat de fondation en faveur de l'abbaye Notre-Dame de Daoulas (une tablette d'argent dorĂ©) « pour dire une messe du Saint-Esprit pendant sa vie durante et une messe des morts aprĂšs son dĂ©cĂšs », et un autre d'un montant de 20 sols par an « et outre deux raiz froment faisant 8 boisseaux Ă  l'hĂŽpital du dit Daoulas pour ĂȘtre distribuĂ©s chaque jour de Toussaints Ă  l'issue de la grand'messe [...] aux pauvres de la chatellenye », Ă  charge pour l'abbaye de dire deux messes aux morts par an[34].
    Le blason d'alliance entre la famille Buzic et celle de NĂ©vet.

    Leur généalogie est connue avec précision à partir de Mazéas Buzic[35] :

    • MazĂ©as Buzic, Ă©poux de LĂ©onor Coetmon (ÉlĂ©onore de CoĂ«thamon)
      • Leur fils, Allain Buzic, Ă©poux de Jeanne de NĂ©vet, fille aĂźnĂ©e de la maison de Querdaullas (Kerdaoulas)
        • Leur fils, Yvon Buzic, mariĂ© en deuxiĂšmes noces avec Marguerite de Branhallan
          • Leur fils, Nicolas Buzic, Ă©poux de Françoise de Kerfily
            • Leur fils, un autre Yves Buzic (ou Buzlo), seigneur de Kerdaoulas, comparut en arquebusier Ă  cheval Ă  la montre de Cornouaille en 1562 et Ă©pousa le Marie de Coetnempren, fille de Jean de Coetnempren, seigneur du Rouazle en Dirinon.
              • Leur fils, François Buzic, mariĂ© le Marguerite Mol, de la maison de Querian Mol, fille de François Mol, seigneur de Querouan, Querdouar et Guerdeles (en Le TrĂ©hou).
                • Leur fils, Jean (Yan) Buzlo (ou Buzic), fut gentilhomme de la Chambre du roi et Ă©pousa le Jeanne Gourio, dame de LĂ©zireur en Henvic. En 1668, « Messire Ian Buzit, chevalier, seigneur de Querdaullas, faisant tant pour luy que pour messire Tanguy-Piere Buzic, chevalier, son seul fils, unicque heritier, deffandeur » est reconnu « eftre issu d'ancienne chevalerie et extraction noble »[36].
                  • Leur fils, Tanguy-Pierre Buzic, baptisĂ© le en l'Ă©glise de Saint-Urbain.

    La seigneurie et le manoir de Kerdaoulas passe vers 1699 aux mains des de GoĂ«sbriand lors du mariage de Gilette Urbane Buzic (une fille de Tanguy-Pierre Buzic ?) avec Charles, comte de GoĂ«sbriand, dont les ancĂȘtres furent seigneurs de Morlaix (son arriĂšre-grand-pĂšre François de GoĂ«sbriand, dĂ©cĂ©dĂ© en 1628, fut gouverneur de Morlaix).

    La trÚve de Trévarn

    Saint Baharn est le saint patron de la chapelle de Trévarn, laquelle lui doit son nom (Treb -Baharn, devenu Trevaharn, puis Trévarn) selon l'acte de fondation du prieuré de Daoulas[37].

    L'ancien monastĂšre prĂšs de Kerbaol

    Un chemin menant de Plougastel Ă  Kerbaol, dĂ©nommĂ© Karren-Plougastel mĂšne Ă  des traces d'un ancien monastĂšre ou prieurĂ© qui ont Ă©tĂ© trouvĂ©es Ă  cet endroit : les fondations d'une chapelle et des restes d'habitations, probablement les cabanes habitĂ©es par les moines. Une fontaine, la fontaine Saint-Paul (que l'on venait visiter pour les maux de dents) et un ancien cimetiĂšre se trouvent aussi Ă  cet endroit. Selon la tradition, l'on racontait que mes moines allaient une fois par an diner Ă  Ty-Korrik, la “maison des korrigans” Ă  Menez-ar-Rohou, en fait une cavitĂ© formĂ©e par un empilement de pierres situĂ©e Ă  proximitĂ© du vieux chemin Hent-MĂ©nez-ar-Rohou ou Hent-Meur (au sud de l'actuel bois abritant le golf de Lann-Rohou), qui menait Ă  Landerneau[38].

    Un assassinat

    En 1772, messire HervĂ© Rivoal, prĂȘtre de la trĂšve de TrĂ©varn, est assassinĂ©[39].

    L'activité toiliÚre

    Du XVIe siĂšcle au XIXe siĂšcle, l'activitĂ© toiliĂšre, surtout liĂ©e Ă  la culture du lin, au rouissage, puis au tissage de la toile de lin a Ă©tĂ© trĂšs importante dans tout le pays de Landerneau-Daoulas oĂč 350 kanndi[40] ont Ă©tĂ© recensĂ©s (des traces d'une soixantaine d'entre eux ont Ă©tĂ© retrouvĂ©es) dont 31 pour la seule commune de Saint-Urbain[41]. Parmi ces juloded, Marguerite Le Dantec, dĂ©cĂ©dĂ©e en 1734, et son mari Jean Person, dĂ©cĂ©dĂ© en 1739, et dont les inventaires aprĂšs dĂ©cĂšs montrent des stocks importants de toiles diverses (550 aunes de toiles rousses, 200 aunes de crĂ©es, etc. pour Marguerite Le Dantec ; 672 livres de fil buandĂ©, etc. pour Jean Person)[42].

    Ces juloded étaient souvent fabriciens ou marguilliers : une sabliÚre de la chapelle, ancienne église tréviale, de Trévarn porte l'inscription : « Honorables marchands Pierre Mobian et Jean Deniel, marguilliers, 1683 ».

    Un article publié par le journal Le Télégramme décrit ainsi le kanndi de Penbran à Saint-Urbain :

    « Le kanndi, ou maison Ă  blanchir, est une petite bĂątisse rectangulaire d'une dizaine de mĂštres sur quatre percĂ©e de petites ouvertures. C'est une « blanchisserie Ă©clatĂ©e », qui ne blanchissait que le fil, contrairement aux installations trĂ©gorroises qui traitaient la toile dĂ©jĂ  tissĂ©e. À l'intĂ©rieur, le bassin de belles dimensions, en eau courante, au fond dallĂ©, alimentĂ© par une ou deux sources, borde gĂ©nĂ©ralement un mur, juste en face de la grande cuve circulaire (1,50 m de diamĂštre intĂ©rieur) en granit ou en bois de sapin et de la grande cheminĂ©e destinĂ©e Ă  chauffer l'eau.
    AprĂšs arrachage, sĂ©chage, Ă©grainage et rouissage, le lin est filĂ©. Les Ă©cheveaux trempent dans la cuve au contact de cendre de hĂȘtre, suspendus ou par couches, puis rincĂ©s et sĂ©chĂ©s sur le prĂ©, opĂ©ration qui peut ĂȘtre rĂ©pĂ©tĂ©e sept Ă  huit fois, soit trois Ă  quatre mois pour une matiĂšre irrĂ©prochable[43]. »

    Le XIXe siĂšcle

    Lors de la création de la commune en 1793, son nom s'écrivait Saint Urbain (sans tiret entre les deux mots) et en 1801, Saint-Urbin, avant de prendre l'orthographe actuelle.

    La scolarisation progressive

    Le calvaire de la mission paroissiale de 1892.

    La premiĂšre Ă©cole semble avoir Ă©tĂ© ouverte vers 1830, une dĂ©libĂ©ration du conseil municipal en date du prĂ©cisant qu'elle est alors payante sauf pour les « indigents ou presque indigents ». Dans une autre dĂ©libĂ©ration du , le conseil municipal « considĂ©rant que la plupart des Ă©lĂšves sont utiles et mĂȘme nĂ©cessaires pour aider les travaux de la rĂ©colte [...], que la rentrĂ©e des sarrasins n’aura lieu qu’à la fin septembre, arrĂȘte que l’ouverture des vacances aura lieu le et que la reprise des Ă©coles se fera le 1er octobre ». Faute de place suffisante, l'Ă©cole est alors mixte : « Il faut bien tolĂ©rer que la classe se fasse dans la mĂȘme salle d’études oĂč une table longue sĂ©pare les deux sexes, lesquels sont Ă©galement sĂ©parĂ©s pendant la rĂ©crĂ©ation ; les garçons allant jouer dehors et les petites filles restant travailler de l’aiguille sous les yeux de la femme de l’instituteur » comme le dit une autre dĂ©libĂ©ration datĂ©e de 1851.

    Le premier instituteur fut HervĂ© Floc'h, qui exerça de 1830 Ă  1861, date oĂč il fut rĂ©voquĂ© car devenu trop vieux. Les enfants durent alors se rendre Ă  l'Ă©cole Ă  Irvillac jusqu'en 1872[44], date de la rĂ©ouverture, mais uniquement pour les garçons. Un rapport du Conseil gĂ©nĂ©ral du FinistĂšre indique en que Saint-Urbain fait partie des 27 communes de plus de 500 habitants du FinistĂšre qui n'ont encore aucune Ă©cole de filles[45]. En 1897 encore, faute d'Ă©cole, les filles « sont privĂ©es des bienfaits de l'instruction ». Une nouvelle Ă©cole des garçons ouvre en 1898, et une Ă©cole des filles en 1899[46].

    L'incendie de l'Ă©glise

    Le , l'église de Saint-Urbain est détruite par un incendie :

    « Tout est dĂ©truit par le feu. Dans sa niche, un dĂ©bris de saint est restĂ©. [...] Au fond s'Ă©levait une estrade. De tout cela, il ne reste que quelques poutres enflammĂ©es, quelques statues, des chandeliers et des ornements divers calcinĂ©s. L'aspect est lamentable. Voici les renseignements que j'ai pu me procurer sur ce sinistre : avant-hier soir, vers 11 heures, M. Jean Brenaut, journalier au bourg, aperçut une lueur. Il se leva et vit que l'Ă©glise Ă©tait en flammes. ImmĂ©diatement, il donna l'alarme. M. Le Gall, conseiller de fabrique, arriva aussitĂŽt, mais tout Ă©tait en feu. Les flammes sortaient par les fenĂȘtres et les vitraux Ă©clataient. Le toit en feu d'un bout Ă  l'autre flambait et Ă  l'intĂ©rieur on entendait le crĂ©pitement du feu, qui semblait avoir pris Ă  la fois aux quatre coins de l'Ă©difice. En raison de l'extrĂȘme violence de l'incendie, l'accĂšs au clocher Ă©tait impossible. On ne put donc sonner le tocsin. On organisa les secours, mais faute d'eau et de pompe Ă  incendie, on ne put sauver que quelques objets prĂ©cieux. On rĂ©ussit Ă  enlever les registres de la sacristie. [...] De l'Ă©glise, il ne reste que les murs et le clocher. [...] On est persuadĂ© que l'incendie est dĂ» Ă  la malveillance[47]. »

    Certains l'attribuĂšrent mĂȘme Ă  un attentat anarchiste ! :

    « L'Ă©glise de la commune de Saint-Urbain, canton de Daoulas, a Ă©tĂ© dĂ©truite hier matin par un incendie. D'aprĂšs l'enquĂȘte, le sinistre serait dĂ» Ă  la malveillance et on se trouverait en prĂ©sence d'un attentat anarchiste. Trois cierges Ă  demi consumĂ©s, provenant de l'Ă©glise ont Ă©tĂ© trouvĂ©s Ă  800 mĂštres de la route de Landerneau. Enfin, ce qui confirme encore le soupçon, c'est que pendant l'incendie, le fils du bedeau a vu un jeune homme s'Ă©chapper en courant du cimetiĂšre. Quelques habitants, attirĂ©s par ses cris, se mirent Ă  la poursuite du fugitif ; mais ils le perdirent bientĂŽt de vue. D'autre part, une porte situĂ©e Ă  l'entrĂ©e gauche de l'Ă©glise, qui depuis quarante ans n'avait pas Ă©tĂ© ouverte, a Ă©tĂ© fracturĂ©e. Les dĂ©gĂąts sont estimĂ©s Ă  60 000 francs[48]. »

    En fait, selon le journal Le Temps, l'incendie aurait été provoqué par des cambrioleurs qui auraient la nuit fracturé les troncs et se seraient servis de cierges pour s'éclairer[49].

    Les offices religieux furent organisés, le temps de la reconstruction, dans les chapelles de Kerdaoulas et de Trévarn, ainsi que dans une chapelle provisoire en planches édifiée dans la cour du presbytÚre[50].

    La querelle des inventaires

    Saint-Urbain fut, malgré l'incendie de l'église, concerné en 1906 par la querelle des inventaires :

    « Vendredi dernier, une tentative d'inventaire a eu lieu Ă  l'Ă©glise de Saint-Urbain. Toute la population Ă©tait sur pied et devant son attitude Ă©nergique de rĂ©sistance, l'agent du fisc s'en retourna. On s'Ă©tonne de voir faire un inventaire dans cette pauvre Ă©glise qui ne peut ĂȘtre qu'un tout petit oratoire. On se rappelle qu'un incendie allumĂ© sans doute par des mains criminelles dĂ©vora totalement l'Ă©glise l'an dernier. Tout y fut brĂ»lĂ©. Depuis, les offices se cĂ©lĂšbrent dans le hangar du presbytĂšre, mal clos de quelques planches[51]. »

    L'expulsion du clergé en 1907

    Le journal Le Gaulois relate ainsi l'expulsion du clergĂ© de Saint-Urbain de son presbytĂšre en 1907, en application de la loi de sĂ©paration des Églises et de l'État : « Aujourd'hui, les expulseurs ont opĂ©rĂ© Ă  Saint-Urbain. Ils ont commencĂ© par arrĂȘter le sonneur qui sonnait le tocsin, puis ils ont enfoncĂ© la porte du presbytĂšre Ă  coups de hache. À ce moment, le marquis de Boissanger sauta sur un talus et s'adressa au commissaire, il a Ă©nergiquement protestĂ© contre cette violation de domicile, l'immeuble appartenant Ă  la fabrique. Le commissaire passe outre, fait forcer toutes les portes et arrive dans la chambre oĂč se trouve le curĂ©, son vicaire et quelques femmes du pays. Les prĂȘtres refusent de sortir, mais le commissaire leur met la main sur l'Ă©paule, et alors ils quittent la maison. Tout le mobilier est ensuite jetĂ© dehors »[52].

    Des vols de crins de chevaux en 1909

    Le journal L'Ouest-Éclair raconte :

    « De nombreux cultivateurs de Pencran, de Saint-Urbain et des environs de Landerneau s'apercevaient que pendant la nuit on pĂ©nĂ©trait dans leurs Ă©curies et on coupait la queue de leurs chevaux pour vendre les crins. Les deux coupables furent arrĂȘtĂ©s par M. Pascault, commissaire de police Ă  Landerneau[53]. »

    La naissance du mutualisme agricole

    En décembre 1913, la caisse communale de Saint-Urbain est admise dans la caisse départementale de réassurance-bétail du FinistÚre, implantée à Landerneau[54].

    Un crime atroce en 1938

    Un crime atroce, l'assassinat Ă  coups de hache d'une fillette de 11 ans qui demeurait dans le village de Kerguelen en Saint-Urbain et qui revenait de l'Ă©cole Ă  Daoulas, par un ouvrier agricole, suscita beaucoup d'Ă©motions[55].

    Le monument aux morts
    Saint-Urbain (FinistĂšre) : le monument aux morts.

    Le monument aux morts de Saint-Urbain est surmontĂ© d'une rĂ©plique en rĂ©duction de la statue de la Vierge dorĂ©e de la basilique Notre-Dame de BrebiĂšres d'Albert (Somme), Ɠuvre du sculpteur Albert Roze. Il porte les noms de 45 personnes mortes pour la France pendant la PremiĂšre Guerre mondiale[56], plusieurs (nombre non prĂ©cisĂ© pour l'instant) pendant la Seconde Guerre mondiale et un pendant la guerre d'Indochine.

    La famille BrĂ©art de Boisanger a payĂ© un lourd tribut aux guerres du XXe siĂšcle puisque six de ses membres sont dĂ©cĂ©dĂ©s alors qu'ils Ă©taient militaires dont quatre sont morts pour la France, d'oĂč la croix celtique Ă©rigĂ©e par la famille en guise de monument commĂ©moratif[57] :

    • Le capitaine Henri de Boisanger, nĂ© le Ă  QuimperlĂ©, tuĂ© Ă  l'ennemi le Ă  Connantray (Marne). Ancien Ă©lĂšve de l'École spĂ©ciale militaire de Saint-Cyr, promotion de Bourbaki (1897-1899). Capitaine au 114e rĂ©giment d'infanterie. Citation : « Officier trĂšs brave et trĂšs Ă©nergique. BlessĂ© le , a refusĂ© d'ĂȘtre Ă©vacuĂ©. BlessĂ© Ă  nouveau le , s'est fait panser et a repris le commandement de sa compagnie, Ă  la tĂȘte de laquelle il est glorieusement tombĂ© quelques instants plus tard ». A Ă©tĂ© citĂ©. Mort pour la France. Il fut aussi Ă©crivain sous le pseudonyme de Pierre d'Aulnoye[58]. FrĂšre de Pierre-Marie-ClĂ©ment BrĂ©art de Boisanger[59].
    • Le lieutenant Augustin de Boisanger, nĂ© le Ă  QuimperlĂ©, tuĂ© Ă  l'ennemi le Ă  Ovillers-la-Boisselle (Somme). Mort pour la France. Lieutenant au 19e d'infanterie. LĂ©gion d'honneur Ă  titre posthume. Croix de guerre avec palmes. Citation : « Brave entre les braves ; toujours en premiĂšre ligne avec ses hommes, qui avaient pour lui un vĂ©ritable culte. BlessĂ© en tĂȘte de sa compagnie, le , au combat d'Ovillers La Boisselle, rĂ©pondait Ă  ses camarades qui le pressaient de se laisser Ă©vacuer : “Un de Boisanger n'abandonne pas ses Bretons” ». TombĂ© glorieusement quelques instants aprĂšs[60]. FrĂšre de Pierre-Marie-ClĂ©ment BrĂ©art de Boisanger.
    • Le capitaine d'artillerie Francois de Boisanger, polytechnicien (promotion 1921), dĂ©cĂ©dĂ© Ă  Metz le . Fils de Pierre-Marie-ClĂ©ment BrĂ©art de Boisanger.
    • Le capitaine de corvette Thomy Marie Jean (dit Yann) de Boisanger, dĂ©cĂ©dĂ© le Ă  Saint-Urbain. Fils de Pierre-Marie-ClĂ©ment BrĂ©art de Boisanger.
    • Le capitaine de goumiers marocains Michel de Boisanger. TuĂ© Ă  l'ennemi devant Marseille le . Mort pour la France. Fils de Pierre-Marie-ClĂ©ment BrĂ©art de Boisanger.
    • Le lieutenant pilote Jean Pinczon du Sel, tuĂ© en combat aĂ©rien au-dessus du Palatinat le . Mort pour la France. Neveu de Françoise-Marie-ThĂ©rĂšse Pinczon du Sel, Ă©pouse de Pierre-Marie-ClĂ©ment BrĂ©art de Boisanger.
    La Seconde Guerre mondiale

    Durant la Seconde Guerre mondiale, le manoir de Créac'h-Balbé abrite les cours du collÚge Saint-Sébastien de Landerneau, dont les locaux, transformés en hÎpital militaire, furent réquisitionnés par les Allemands. Ces derniers occuperont ensuite la bùtisse quelques mois avant qu'elle n'accueille des réfugiés de la région brestoise pour, enfin, servir de camp clandestin aux Forces françaises de l'intérieur[61].

    Début , l'amiral Pierre Bréart de Boisanger, alors maire de Saint-Urbain, donne asile à une section de treize parachutistes de la France libre du Special Air Service dans son manoir de Kerdaoulas. Le , la section part du manoir pour attaquer la Kommandantur de Daoulas[62] - [63].

    Cette section du 3e rĂ©giment de chasseurs parachutistes (3e RCP), commandĂ©e par le lieutenant Edgard TupĂ«t-ThomĂ©, fut parachutĂ©e dans la nuit, au lieu-dit Runaher en la commune de Saint-Urbain (opĂ©ration Derry 3). Les parachutistes attaquent la Kommandantur, forte de 60 hommes, tuent 12 soldats allemands, font 40 prisonniers, repoussent une attaque ennemie en dĂ©truisant deux camions et une automitrailleuse ennemis puis libĂšrent Daoulas, avant d'aller ensuite attaquer et libĂ©rer Landerneau[64].

    Le contrÎle de Daoulas fournissait d'excellentes positions d'artillerie au sud-est de Brest pour le général américain Troy Middleton qui y expédia tout un groupe d'artillerie du 8e corps d'armée américain qu'il commande, de façon à couvrir toutes les défenses de Brest et les positions ennemies sur la presqu'ßle de Crozon. Quatre FFI de cette section sont décédés pendant ces combats : Jean Cornec, Louis Le Quinquis, Guy Guichard et Louis Briguet[65].

    L'agriculture vers 1960

    Vers 1960, 28 exploitations agricoles étaient recensées à Saint-Urbain, d'une superficie moyenne d'une dizaine d'hectares chacune.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs[66]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1945 1959 Jean-Louis Billant[alpha 12]
    1959 1965 Jean DiverrĂšs
    1965 1977 Jean Cohat
    1977 1989 Jacques de Parcevaux[alpha 13] Général de division ; neveu de Maurice de Parcevaux, maire entre 1913 et 1923
    1989 2008 René Tréguer PS
    2008 26 mai 2020 Jean-Louis Vignon DVG Retraité de la fonction publique
    26 mai 2020 En cours Julien Poupon[67] DVG Maßtre de conférences, conseiller départemental du canton de Pont-de-Buis-lÚs-Quimerch depuis juillet 2020

    DĂ©mographie

    En 1886, le bourg de Saint-Urbain n'avait qu'une population agglomĂ©rĂ©e de 69 habitants, pour une population communale totale de 866 habitants ; « ce n'Ă©tait qu'un petit bourg sans importance, situĂ© sur la vieille route de Quimper Ă  Landerneau »[68].

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    597661723708869900909941937
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9419111 063916945870866879865
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    792770771710692640617605594
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    5054665831 0621 1201 2001 3851 4111 565
    2017 2020 - - - - - - -
    1 6331 667-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[69] puis Insee Ă  partir de 2006[70].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Commentaire : L'Ă©volution dĂ©mographique de Saint-Urbain a Ă©tĂ© trĂšs contrastĂ©e : la population a augmentĂ© de façon quasi continue de 1793 Ă  1866, gagnant 271 habitants en 73 ans ; une pĂ©riode de dĂ©clin dĂ©mographique suit entre 1866 et 1968, la commune perdant 597 habitants (-56 % en 102 ans), la commune Ă©tant alors frappĂ©e par l'exode rural. À partir de 1968, et surtout de 1975, la commune est touchĂ©e par la pĂ©riurbanisation en raison de sa relative proximitĂ© de Landerneau et de Brest, gagnant 869 habitants en 40 ans entre 1968 et 2008. La pĂ©riode 1975-1982 est celle qui a connu la croissance la plus remarquable, la population augmentant alors de 479 habitants, soit de 82 % en 7 ans.

    La population communale s'accroĂźt dĂ©sormais plus par excĂ©dent naturel (+1,2 % l'an entre 1999 et 2008) que par solde migratoire (+0,9 % l'an entre 1999 et 2008) alors que l'accroissement dĂ©mographique Ă©tait essentiellement dĂ» Ă  l'immigration nette entre 1968 et 1982, le solde naturel Ă©tant mĂȘme nĂ©gatif jusqu'en 1975. DĂ©sormais, la population de la commune est jeune : 25,2 % de jeunes de 0 Ă  14 ans contre 8,3 % de personnes ĂągĂ©es de 65 ans et plus en 2008. Entre 2000 et 2009 inclus, Saint-Urbain a enregistrĂ© 227 naissances et seulement 60 dĂ©cĂšs [71].

    Cet afflux de population nouvelle a provoqué la prolifération de lotissements de pavillons individuels, habités souvent par des migrants pendulaires : le nombre des logements est passé de 147 en 1968 à 567 en 2008, leur nombre ayant quasiment quadruplé en 40 ans. C'est surtout entre 1975 et 1982 que leur nombre a rapidement augmenté (+ 152 en 7 ans), freinant ensuite (+ 27 logements seulement entre 1982 et 1990 et + 35 logements entre 1990 et 1999), s'accélérant à nouveau depuis entre 1999 et 2008 (+123 logements en 9 ans). La commune a peu de résidences secondaires : 17 seulement en 2008[72].

    Monuments

    L'Ă©glise paroissiale Saint-Urbain et le cimetiĂšre autour de l'Ă©glise.
    Partie sommitale du calvaire de l'enclos paroissial de Saint-Urbain.
    • L’église paroissiale Saint-Urbain, consacrĂ©e Ă  saint Urbain : Ă©difice bĂąti de 1677 Ă  1701[73]. L'Ă©glise fut dĂ©truite par un incendie le ; elle est en forme de croix latine et son clocher Ă©lancĂ©, Ă  deux galeries, possĂšde une double rangĂ©e de cloches. Un reliquaire du XVIIIe siĂšcle a Ă©tĂ© conservĂ©.
    • Le calvaire du cimetiĂšre, situĂ© dans le placĂźtre, restaurĂ© en 1630 par Roland DorĂ© est ornĂ© d'une vingtaine de personnages dont un Christ en croix[74] et un Christ aux liens. Son fĂ»t porte des Ă©cots, symbole des bubons de la peste, comme c'est souvent le cas, de nombreux calvaires ayant Ă©tĂ© Ă©rigĂ©s aprĂšs des Ă©pidĂ©mies.
    • La chapelle de TrĂ©varn : l'ancienne Ă©glise trĂ©viale Notre-Dame-de-PitiĂ© de TrĂ©varn, prĂ©sente un plan en croix latine avec transept saillant et chevet Ă  trois pans. Sur le bras sud du transept se trouve une petite sacristie de plan carrĂ©, greffĂ©e Ă  l'est. La chapelle porte sur ses murs plusieurs pierres gravĂ©es et datĂ©es. Elle succĂšde Ă  un Ă©difice religieux mentionnĂ© en 1172 (Ecclesia Sancti Baharni) dans l'acte de fondation de l'abbaye de Daoulas. Les fonts baptismaux, en kersanton, datent de 1666. Les piliers d'entrĂ©e du placĂźtre sont ornĂ©s de deux statues dont l'une reprĂ©sente saint SĂ©bastien[75]. Les deux retables et la statuaire sont en bois polychrome. Le calvaire sur le placĂźtre a Ă©tĂ© restaurĂ© par le sculpteur landernĂ©en Roland DorĂ© vers 1630 ; saint Baharn et une descente de croix Ă  quatre personnages y sont reprĂ©sentĂ©s[76].

    Depuis 1991, l'Association des Amis de TrĂ©varn et du Patrimoine[28], en collaboration avec la municipalitĂ©, a entrepris la sauvegarde de la chapelle. En 1995, grĂące au prix emportĂ© au concours « Un Patrimoine pour demain » organisĂ© par le PĂšlerin Magazine, elle a pu ĂȘtre remis entiĂšrement en Ă©tat.

    • Chapelle Notre-Dame de TrĂ©varn : vue extĂ©rieure d'ensemble 2.
      Chapelle Notre-Dame de Trévarn : vue extérieure d'ensemble 2.
    • Chapelle Notre-Dame de TrĂ©varn : porte mĂ©ridionale de la nef.
      Chapelle Notre-Dame de Trévarn : porte méridionale de la nef.
    • Chapelle Notre-Dame de TrĂ©varn : porte du transept mĂ©ridional.
      Chapelle Notre-Dame de Trévarn : porte du transept méridional.
    • Chapelle Notre-Dame de TrĂ©varn : inscription au pignon du transept mĂ©ridional.
      Chapelle Notre-Dame de Trévarn : inscription au pignon du transept méridional.
    • Chapelle Notre-Dame de TrĂ©varn : le calvaire.
      Chapelle Notre-Dame de Trévarn : le calvaire.
    • Chapelle Notre-Dame de TrĂ©varn : statue de saint SĂ©bastien au portail d'entrĂ©e de l'enclos paroissial.
      Chapelle Notre-Dame de Trévarn : statue de saint Sébastien au portail d'entrée de l'enclos paroissial.
    • Chapelle Notre-Dame de TrĂ©varn : statue de saint Antoine au portail d'entrĂ©e de l'enclos paroissial.
      Chapelle Notre-Dame de Trévarn : statue de saint Antoine au portail d'entrée de l'enclos paroissial.
    • Le manoir de CrĂ©ac'h-BalbĂ©[77], construit en 1860 par Pierre de Parcevaux. C'est un Ă©difice nĂ©o-XVIIIe siĂšcle de plan symĂ©trique, composĂ© d'un corps de logis central encadrĂ© de deux pavillons bas dans le mĂȘme alignement. Vendu en 1926 Ă  la famille BrĂ©art de Boisanger, celle-ci en 1940 met le chĂąteau Ă  disposition des Filles du Saint-Esprit qui y crĂ©ent une École mĂ©nagĂšre rurale, puis Ă  partir de 1967 une Maison d'accueil ouverte Ă  des groupes variĂ©s du monde ecclĂ©sial, religieux ou Ă©ducatif. C'est dĂ©sormais un centre spirituel du diocĂšse de Quimper[78]
    • Le manoir de Kerdaoulas[63] date des XVe et XVIe siĂšcles. Initialement propriĂ©tĂ© des seigneurs de NĂ©vet, puis de la famille de GoĂ«zbriant (de GoĂ«sbriand) Ă  partir de 1695, ce manoir est achetĂ© dans la dĂ©cennie 1890 par la famille BrĂ©art de Boisanger. Le jardin d'agrĂ©ment du manoir de Kerdaoulas est "Patrimoine classĂ©" depuis 1992[79].
      • La chapelle de Kerdaoulas, de plan rectangulaire, date du XVIIIe siĂšcle.
      • La croix celtique Ă©rigĂ©e par la famille BrĂ©art de Boisanger en commĂ©moration des six membres de cette famille morts pour la France[80].
    • Le manoir de Beuzidou, construit au XVIe siĂšcle par la famille Courtois ; il passe ensuite vers 1500 par mariage dans les mains de la famille Le Veyer et en 1761 dans celles de la famille de Flotte en raison du mariage de Marie Le Veyer avec Paul de Flotte[81]. La chapelle de Beuzidou, de plan rectangulaire, date du XVIIIe siĂšcle.
    • Neuf croix et calvaires se trouvent sur le territoire communal dont, outre la croix celtique dĂ©jĂ  Ă©voquĂ©e, celui du Buzidou (date du XIXe siĂšcle) ; celui de Cleuz-Bras (vers 1580) ; celui de Kergoat (1942) ; celui du Quinquis (1518 et 1630), qui porte un Christ de Roland DorĂ© et une Vierge de PitiĂ© Ă  son revers ; celui de l'Ă©glise, datĂ© dans son Ă©cu de 1575 ; celui de la mission de 1894 ; celui de Croas-Madec, datĂ© dans son Ă©cusson de 1570 ; celui de TrĂ©varn (vers 1630)[82].
    • Sept moulins ou anciens moulins dont celui du Beuzidou[83], en bordure de la Mignonne, qui a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© en gĂźtes ; ceux de Kerdaoulas, de Guern-ar-Coadic, Moulin Neuf, etc.
    • 31 kanndi[41] ont Ă©tĂ© recensĂ©s Ă  Saint-Urbain et un chemin piĂ©tonnier des kanndi a Ă©tĂ© balisĂ© ; l'un d'entre est en projet de restauration, celui de Penbran, par l'association Dourdon[84].
    • Le Monument aux morts

    Enseignement

    • La commune possĂšde une Ă©cole primaire publique rĂ©novĂ©e en 2003, une garderie, un service de restauration scolaire.

    Équipements

    • Un complexe de sports en plein air (2 terrains de foot, 1 terrain multisports en stabilisĂ©, un terrain de tennis, un terrain de basket) et une aire de jeux pour les enfants.
    • La salle municipale Ty Kreis-ker et les associations se rĂ©unissent dans la salle Ty-An-Holl Ă©quipĂ©e d’un boulodrome. Ty-An-Holl abrite le foyer des jeunes sous la responsabilitĂ© de la MPT de Landerneau.

    Associations sportives

    • Le club de l’ES Mignonne est une entente sportive entre deux communes Irvillac et Saint-Urbain.
    • Le Golf de Brest-Iroise[85] est situĂ© Ă  Lann-Rohou en Saint-Urbain : nichĂ© dans un parc boisĂ© de 220 hectares et dessinĂ© par l’architecte anglais Michael Fenn en 1976, il comprend deux parcours, un 18 trous et un 9 trous, qui possĂšdent chacun un tracĂ© traditionnel et sportif. En 2010, un parcours de karting indoor a ouvert sur lez mĂȘme site.

    Personnalités liées à la commune

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[8].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[9].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

    Notes

    1. Claude Le Stir, né le à Plougastel-Daoulas, décédé le à Saint-Urbain.
    2. Peut-ĂȘtre s'agit-il en fait de NoĂ«l Billant, qui fut maire Ă  deux reprises par la suite.
    3. Noël Billant, né le à Kergrenn en Saint-Urbain, décédé le à Kerdaoulas en Saint-Urbain.
    4. Pierre Désiré de Goësbriand, né le au chùteau de Kerdaoulas en Saint-Urbain, décédé le au chùteau de Kerdaoulas en Saint-Urbain.
    5. Allain Jan, baptisé le (né au moulin Guern ar Hoadic), décédé le au moulin Guern ar Hoadic en Saint-Urbain.
    6. François Toussaint Billant, né le dans une métairie dépendant du chùteau de Kerdaoulas en Saint-Urbain, décédé le à Kerdaoulas en Saint-Urbain.
    7. JérÎme Jan, né le au moulin Guern ar Hoadic en Saint-Urbain, décédé le au moulin Guern ar Hoadic en Saint-Urbain.
    8. Pierre de Parcevaux, né le au manoir de Tronjoly en Cléder, décédé le à Créac'h Balbé en Saint-Urbain.
    9. François Toussaint DiverrÚs, né le à Kernévez L'Haridon en Saint-Urbain, décédé le à Daoulas.
    10. Maurice de Parcevaux, né le à Créac'h Balbé en Saint-Urbain, décédé le à Créac'h Balbé en Saint-Urbain.
    11. Yves Toullec, né le à Saint-Urbain, décédé le à Kernéve en Saint-Urbain.
    12. Jean-Louis Billant, né le à Saint-Urbain, décédé le à Tranvoëz en Saint-Urbain.
    13. Jacques de Parcevaux, né le , décédé en avril 2009 à Nantes, grand officier de la Légion d'honneur, Croix de guerre 1939-1945, voir https://www.letelegramme.fr/local/finistere-nord/brest/daoulas/sturbain/necrologie-deces-de-l-ancien-maire-jacques-de-parcevaux-21-04-2009-344492.php

    Références

    1. Site de la mairie
    2. Site de la mairie
    3. « voies-romaines-bretagne.com/vr
 »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?).
    4. Site de la mairie
    5. Louis Chauris, Mise en Ɠuvre de quelques microgranites du centre FinistĂšre dans les constructions, SociĂ©tĂ© gĂ©ologique et minĂ©ralogique de Bretagne, "Bulletin de la SociĂ©tĂ© gĂ©ologique et minĂ©ralogique de Bretagne", 2010, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9687436n/f62.image.r=Irvillac
    6. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    7. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    8. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    9. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    10. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    11. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    12. « Station Météo-France Pencran - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    13. « Orthodromie entre Saint-Urbain et Pencran », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station Météo-France Pencran - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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    17. « Station météorologique de Brest-Guipavas - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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