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Pencran

Pencran [pɛ̃kʁɑ̃] est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Pencran
Pencran
L'église Notre-Dame et son enclos paroissial.
Blason de Pencran
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Finistère
Arrondissement Brest
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Landerneau-Daoulas
Maire
Mandat
Stéphane Hervoir
2020-2026
Code postal 29800
Code commune 29156
Démographie
Gentilé Pencranais
Population
municipale
2 089 hab. (2020 en augmentation de 9,89 % par rapport à 2014)
Densité 234 hab./km2
Population
agglomération
44 395 hab.
Géographie
Coordonnées 48° 26′ 16″ nord, 4° 14′ 06″ ouest
Altitude Min. 1 m
Max. 175 m
Superficie 8,93 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Landerneau
(banlieue)
Aire d'attraction Brest
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Landerneau
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Pencran
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Pencran
Liens
Site web www.pencran.fr

    Géographie

    Situation

    Pencran se situe juste au sud-est de la ville de Landerneau, sur la rive gauche de l'Élorn ; la commune fait partie traditionnellement du Pays de Léonn de l'arrondissement de Brest, du canton de Landerneau et de la communauté de communes du Pays de Landerneau-Daoulas.

    Relief et hydrographie

    Carte de la commune de Pencran

    Le finage de la commune de Pencran est assez accidenté en raison du "relief en creux" (relief appalachien) caractéristique du Massif armoricain : la vallée de l'Élorn est très encaissée, ce fleuve côtier coulant vers 8 mètres d'altitude juste en amont de Landerneau, là où il sert de limite communale avec Plouédern ; le point le plus haut du territoire communal, situé à son extrême sud près de Kéravel atteint 174 mètres d'altitude, d'où un dénivelé de 166 mètres sur une faible distance, raison pour laquelle la majeure partie du finage communal est en pente forte vers le nord, si l'on excepte toutefois son extrême sud-est, parcouru par le ruisseau du Morbic, qui a sa source à la Fontaine de la Vierge, et qui est un modeste affluent de rive gauche de l'Élorn. Le bois de Pencran, partagé entre les communes de Landerneau et Pencran, est un lambeau subsistant de la forêt de Landerneau qui était primitivement beaucoup plus étendue qu'actuellement, s'étendant alors sur les deux rives de l'Élorn. Quelques autres lambeaux boisés subsistent sur les pentes fortes de la rive gauche de l'Élorn. Le bourg de Pencran, excentré à l'ouest du territoire communal, est vers 160 mètres d'altitude.

    Habitat

    Le paysage rural traditionnel est celui du bocage avec un habitat dispersé en hameaux et fermes isolées. Le bourg est tout petit, ne formant pas traditionnellement une véritable agglomération. La proximité de la ville de Landerneau a entraîné la prolifération de lotissements, situés pour certains (Kermaria, Keranna, Kerloïs, Losquelen) sur le plateau au nord-est du centre communal, et pour d'autres (Keroullé, Kermalguen, Kerancoat Huella, Kerancoat Izella) plus au nord le long de la route descendant en pente forte vers Landerneau, ou encore le long de la D 764 (Coat Guéguen).

    Dans le fond de la vallée de l'Élorn, en continuité avec l'agglomération de Landerneau, s'est développée une zone industrielle abritant notamment la laiterie du groupe Triskalia, anciennement Coopagri Bretagne, dénommée traditionnellement "Laiterie de Landerneau", mais située en fait sur le territoire communal de Pencran.

    Transports

    La route départementale D 764, précédemment Route nationale 164 dans son ancien tracé d'avant le déclassement survenu en 1972, menant de Landerneau à Carhaix, via Sizun, traverse la partie nord du territoire communal, mais le bourg n'est desservi que par des routes secondaires d'intérêt local.

    Le finage communal est traversé par deux lignes ferroviaires : la ligne de Paris-Montparnasse à Brest passe sur la rive gauche de l'Élorn et la voie ferrée allant de Landerneau à Quimper, à voie unique, écorne la partie nord-ouest du territoire communal, y faisant même un coude très accentué pour permettre à la voie ferrée de grimper, à partir de la gare de Landerneau, sur le plateau en direction de Quimper ; mais Pencran ne dispose d'aucune gare ferroviaire, celle de Landerneau étant toute proche.

    Trois lignes électriques à haute tension, venant du poste d'interconnexion électrique de La Martyre traversent le territoire communal en direction de Brest.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 10,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 1 271 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 16,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1992 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[7]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records PENCRAN (29) - alt : 146 m 48° 26′ 24″ N, 4° 13′ 54″ O
    Statistiques établies sur la période 1992-2010 - Records établis sur la période du 01-10-1992 au 31-12-2011
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 4,3 4,2 5 6 8,6 11,1 12,7 13 11,1 9,3 6,5 4,1 8
    Température moyenne (°C) 6,8 7,1 8,6 10 12,8 15,5 17 17,3 15,4 12,7 9,3 6,8 11,6
    Température maximale moyenne (°C) 9,3 10 12,1 14 17 19,9 21,2 21,7 19,7 16,1 12,1 9,5 15,2
    Record de froid (°C)
    date du record
    −8,1
    02.01.1997
    −4,5
    15.02.1994
    −4,1
    07.03.10
    −1
    13.04.1998
    1
    07.05.1997
    5,2
    01.06.06
    6,5
    07.07.1996
    7,3
    29.08.1993
    4,9
    28.09.07
    −2
    29.10.1997
    −3
    20.11.1993
    −5,8
    16.12.07
    −8,1
    1997
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    15,2
    06.01.1999
    18,2
    15.02.1998
    23,9
    19.03.05
    25,7
    30.04.05
    28,2
    23.05.10
    31,5
    29.06.1995
    34,8
    18.07.06
    35,6
    09.08.03
    29,3
    10.09.00
    28,2
    01.10.11
    19
    06.11.03
    15,2
    04.12.00
    35,6
    2003
    Précipitations (mm) 170,9 135,5 100,2 109,9 103,9 71,7 85 81,8 104,9 144,5 174,4 182,3 1 465
    Source : « Fiche 29156001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Pencran est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [8] - [9] - [10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Landerneau, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[11] et 19 558 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[12] - [13].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brest, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14] - [15].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,5 %), zones agricoles hétérogènes (20,1 %), zones urbanisées (14,2 %), prairies (11,3 %), forêts (5,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[16].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[17].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Capella Beatae Mariae de Pentran en 1363[18].

    Le nom en breton de la commune et Penn-ar-c'hrann[19]. Il signifie littéralement « le bout de l'essart » (de Penn, tête, bout, et Krann, mot que l'on trouve également dans le nom de la forêt du Cranou), que l'on peut aussi traduite par « Chef-du-Bois », nom du château dont dépendait traditionnellement la paroisse, car c'était à cet endroit que se trouvait alors la limite de la forêt de Landerneau, qui s'étendait alors sur les deux rives de l'Élorn.

    Histoire

    Origines

    Penn-ar-C'hrann, c'est le nom du château duquel relevait la paroisse, précédemment ancienne trève de Ploudiry[20].

    Préhistoire et Antiquité

    Une stèle datant de l'âge du fer atteste d'une présence humaine dès la Préhistoire[21].

    Moyen Âge

    Une motte féodale a servi de premier site à un seigneur local (en 1270, il se nomme Gérard Saladin et en 1307 Huon car vers 1300 Pigette Saladin, sœur d'Olivier Saladin, dame de Kermadec, épousa Hervé Huon, chevalier[22]. En 1450, la famille Huon abandonne la motte féodale pour construire un manoir de style gothique, le manoir de Kermadec, construit en schiste local, mais avec des entourages de portes et fenêtres en granite. En 1663, le manoir fut racheté par Joseph de Kersulguen, seigneur de Chef-du-Bois[23].

    En 1363, le testament d'Hervé VIII de Léon fait mention d'une chapelle Notre-Dame à Pencran[24]. Pencran n'était alors qu'une simple trève de la paroisse de Ploudiry.

    Du XVIe au XVIIIe siècle

    Jusqu'à la Révolution française, le château de Chef-du-Bois, dont la porte principale portait les blasons des Kersulguen, des Guirault et des Kerguizec, dominait la trève de Pencran et une partie des environs. Le château a appartenu successivement à la famille Guérault au XVe siècle, aux familles Kerlozrec, puis Kermellec[25] au XVIe siècle, Kersulguen au XVIIe siècle (Joseph de Kersulguen fait alors construire le château actuel à la place de l'ancien manoir).

    La Révolution française

    Le tiers état de la paroisse de Pencran envoya deux députés, Jérôme Le Firon et Gabriel Mobian, pour la réaction du cahier de doléances de la sénéchaussée de Lesneven[26].

    La commune de Pencran fut créée en 1790.

    Le château de Chef-du-Bois en Pencran, qui appartenait à la famille de Lesguern, servit, pendant la Révolution française, d'hôpital pour la marine, qui y soigna notamment des malades de la gale[27].

    Le XIXe siècle

    La paroisse de Pencran est créée en 1819.

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Pencran en 1845 :

    « Pencran, commune formée d'une ancienne trève de Ploudiry, aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : le Hellez, Kerbalanet, Penhoat, Reunharer, Botcaërel, Lesmoualc'h, Loguellou, Keroulled. Objets remarquables : manoir du Chef-du-Bois, le Mail. Superficie totale : 898 hectares dont (...) terres labourables 391 ha, prés et pâtures 74 ha, bois 112 ha, landes et incultes 266 ha (...). Moulins : 2 (de Reunharer, de Loguellou, à eau) (...) Presque partout le sol est sous bois, garennes ou montagnes presque incultivables. (...) Ainsi que dans presque toutes les communes de la Basse-Bretagne, les habitants de Pencran sont, été et hiver, vêtus de toile et vont pieds nus, regardant presque les sabots comme des objets de luxe. L'agriculteur est généralement pauvre, et vit plus de pommes de terre et de pain d'orge que d'autres substances. En beaucoup de fermes, les trois repas se composent même exclusivement de pommes de terre, qui viennent très bien dans ce sol appauvri, et que le peu d'aisance des fermiers ne permet pas de rehausser par des engrais de mer. Les arbres de futaie sont rares et les arbres à fruits pour ainsi dire inconnus. Les fabriques de toiles de Landerneau donnent de l'occupation à bon nombre d'habitants de Pencran ; mais, quand cette fabrication baisse, la misère succède promptement à une faible aisance momentanée. Géologie : grès dans la partie sud ; pour le surplus, schiste argileux, minerai de fer. On parle le breton[28]. »

    Le décès en 1869 à Pencran de Louise Bouan du Chef-du-Bois, fait passer le château éponyme aux mains de la famille de Lesguern en raison de son mariage avec Charles de Lesguern célébré le à Quintin.

    En 1852, une école de garçons est créée dans l'ancien ossuaire. Un rapport du Conseil général du Finistère indique en que Pencran fait partie des 27 communes de plus de 500 habitants du Finistère qui n'ont encore aucune école de filles[29].

    L'enclos paroissial de Pencran en 1865 (dessin de Charles Yriarte).

    Maxime Vauvert décrit ainsi Pencran en 1865 dans la revue Le Monde illustré :

    « Pencran est situé à deux kilomètres de Landerneau, au sommet d'une haute colline dont la pente est très rapide et qui domine cette ville et toute la vallée qui descend vers Brest. C'est un pauvre village dont les maisons s'éparpillent, sans tracer de rues, sous de grands arbres aux troncs mousseux le long de chemins défoncés et encaissés que les moindres pluies transforment en rivières. Le seul monument remarquable de ce village pittoresque est l'église dont les sculptures sont d'une grande finesse sans être d'un grand goût. Le clocher a la forme caractéristique de tous les clochers du Finistère (...). Celui de Pencran est perdu dans les rameaux touffus des grands ormes qui, de loin, n'en laissent apercevoir que la flèche, qui les dépassent de beaucoup. L'église est très peu élevée, et son toit est en partie caché par un if sur la sombre verdure duquel se détache le fût de la croix de pierre à quatre branches portant des figures qui représentent naïvement la Passion de Jésus[30]. »

    L'ossuaire de Pencran (dessin de 1865).

    La description de Pencran se poursuit en ces termes dans un des numéros suivants de la même revue :

    « Le petit monument qui occupe le centre de notre dessin ouvre sur le cimetière qui est clos de l'autre côté par le portail de l'église. C'était primitivement un ossuaire. Il est en pierre dure, grès ou granite à tons ferrugineux tachetés d'une mousse verdâtre très pâle qui semble plutôt une rouille qu'une végétation. L'exécution des sculptures est grossière et pénible et les proportions de l'architecture plus que naïves. Exceptées des voussures sculptées avec assez de richesses, l'intérieur n'a rien gardé de son premier aspect. On a tant bien que mal approprié le rez-de-chaussée à l'usage d'une habitation et du négoce peu actif quelle renferme, un bureau de tabac. Au premier étage, qui prend jour sur une autre façade, se trouvent le secrétariat de la mairie et la selle de l'école communale. (...) On fume peu à Pencran, l'unique paquet de tabac et les trois pipes de terre qui composent le débit en font foi (...). On ne s'y instruit guère, la boite aux lettres qui pend à un clou rouillé et l'école fermée faute de maître en témoignent tristement. Tout autour du cimetière, de grands arbres versent leur ombre sur une luxuriante végétation de folles herbes, de violettes et de liserons qui cachent les tombes et envahissent les sentiers à peine tracés et les abords du porche de l'église obstrués par des ardoises et des pierres que le vent a secoués du toit et du clocher. Ce délabrement toléré contraste désagréablement avec le luxe de précaution développé autour du tronc qui sollicite la charité des fidèles. Ce tronc est formé d'un arbre énorme équarri, beaucoup plus large à la base qu'au sommet ; fiché dans le sol et scellé dans le pavé , il est inébranlable et de plus cerclé, plaqué, chevronné et blindé de fer[31]. »

    En 1891, la fermeture de la Société linière de Landerneau entraîne un déclin démographique de la commune.

    Le dernier loup tué dans la région l'a été à Pencran en 1895 (toutefois un loup a trois pattes aurait encore été observé en 1906 entre Landeleau et Loqueffret et un aurait peut-être été tué à Tréméven en 1913)[32].

    La Belle Époque

    Le , Guéguen, curé de Pencran, fait partie des 31 prêtres du diocèse de Quimper dont les traitements[33] sont retenus par décision du gouvernement Combes « tant qu'ils ne feront pas emploi de la langue française dans leurs instructions et l'enseignement du catéchisme » car ils utilisaient le breton[34]. Charles de Lesguern, maire de Pencran écrit en 1903 : « Mes électeurs ne m'ont pas nommé maire depuis plus de 52 ans dans l'idée de me faire l'espion de l'administration » et refuse de préciser sur le certificat de résidence du curé qu'il doit signer tous les 3 mois afin qu'il puisse percevoir son traitement si celui-ci fait l'enseignement du catéchisme en français[35].

    Le comte Charles de Lesguern[36], maire de Pencran pendant 56 ans, fut révoqué de ses fonctions en pour avoir replacé des crucifix dans les salles des écoles[37]. Il fut aussi lieutenant de louveterie. Il décéda le en son château de Chef-du-Bois[38]. Les électeurs de Pencran lui avaient témoigné leur fidélité en élisant comme maire pour lui succéder son fils Armand de Lesguern, qui par ailleurs était président de la Société d'horticulture et d'agriculture de l'arrondissement de Brest[39].

    En vertu de la querelle des inventaires, le recteur de Pencran fut expulsé de son presbytère en 1907[40] :

    « L'expulsion du recteur du presbytère de Pencran a eu lieu à onze heures. La gendarmerie gardait les abords du clocher de l'église pour empêcher que l'on sonnât les cloches. Afin d'éviter des incidents, le recteur a été gardé à vue pendant le déménagement des meubles[41]. »

    La Première Guerre mondiale

    Monument aux morts de 1914-1918.

    Le monument aux morts de Pencran porte les noms de 17 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux, un au moins (Henri Deniel) est décédé en Belgique en 1915 ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français dont Paul Rolland et Jean Toullec, tous deux tués aux Éparges (Meuse) en 1915 et décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre[42].

    L'entre-deux-guerres

    En 1925, le château de Chef-du-Bois est acheté par la famille Rosmorduc.

    La Seconde Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Pencran porte les noms de sept personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles Jean Marie Madec, décédé lors de la Débâcle en , Auguste Diverrès et Isidore Jaffredou, morts en captivité en Allemagne, Jean Plouguerne[43], mort le en Allemagne[42].

    Politique et administration

    Liste des maires

    La mairie de Pencran.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1800 1808 Yves Le Roux
    1808 1811 François Lesguern-Kervéatoux[44]
    1810 1817 Jean-Marie Laot
    1817 1821 Jean-Marie Martin
    1821 1826 Bernard Ropars
    1827 1830 Paul de Lesguern[45] Fils de François Lesguern-Kervéatoux, maire entre 1808 et 1811
    1830 1836 Laurent Ellouët
    1836 1843 Guillaume Guéguen[46] Cultivateur
    1843 1848 Laurent Terriot
    1848 1850 Guillaume Guéguen Déjà maire entre 1836 et 1843
    1850 1907 Charles de Lesguern Frère de Paul de Lesguern, maire entre 1827 et 1830. Suspendu de ses fonctions en janvier 1907
    1907 1922 Armand de Lesguern[47] Fils de Charles de Lesguern, maire précédent
    1923 1925 Hervé de Lesguern[48] Fils d'Armand de Lesguern, maire précédent
    1925 1944 Joseph Le Forestier de Quillien[49]
    1945 1947 Yves Marie Bian
    1947 1977 Christophe Cabon
    1977 1983 Paul Sparfel
    1983 2008 Marie-Françoise Le Guen[50] DVD puis UMP Institutrice
    Conseillère générale du canton de Landerneau (2001-2015)
    Mère du footballeur Paul Le Guen
    2008 25 mai 2020 Jean Crenn DVG Retraité
    25 mai 2020 En cours Stéphane Hervoir[51] DVG Professeur du secondaire, ancien 1er adjoint
    Les données manquantes sont à compléter.

    Héraldique

    Blason de Pencran Blason
    D’or à un lion de sable surmonté d’une moucheture d’hermine et accompagné de trois annelets d’azur posés 2 et 1.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[53].

    En 2020, la commune comptait 2 089 habitants[Note 6], en augmentation de 9,89 % par rapport à 2014 (Finistère : +1,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    862503523481614647657709708
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    665603614611599570577503475
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    507506522503550592627652427
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    4705387571 0601 1821 2531 4131 4251 770
    2015 2020 - - - - - - -
    1 9402 089-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[54] puis Insee à partir de 2006[55].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Monuments

    • L'enclos paroissial[56] :
      • L'église paroissiale Notre-Dame : son clocher date du XVIe siècle et possède la plus ancienne cloche du Finistère, datée de 1635. L'église possède un groupe statuaire représentant l'Annonciation qui date du XVe siècle[57]. Un ciboire du XVIIIe siècle y est également visible[58], ainsi qu'une couronne d'ostensoir et son écrin[59].
      • Le porche de l'église de Pencran est daté de 1553[60]. « Dans les archivoltes de nombreuses scènes édifient le fidèle. Elles sont encadrées par de petits dais où alternent les motifs flamboyants et Louis XII, avec les accolades de rubans à fleurettes, au-dessous desquelles s'insèrent des coquilles nervées : on y reconnaît le modèle de Rumengol »[61].
      • L'ossuaire date de 1594. Sur la frise, on lit l'inscription suivante, en breton : « CHAPEL DA SA ITROP : HA : KARNEL : DA : LAKAT : ESKERN : AN : POBL » (« Chapelle de Saint Eutrope et charnier pour mettre les os du peuple »). L'ossuaire a été un temps transformé en maison et est désormais propriété privée. Il renferme le caveau de la famille Rosmorduc[23].
      • Le calvaire nord de l'enclos paroissial date de 1521[62] ; il est l'un des ancêtres des calvaires à double traverse et annonce dans sa composition d'autres calvaires de la région qui lui sont postérieurs, comme ceux de Plougonven, Saint-Thégonnec ou Plougastel : « à la base d'un élégant fût octogonal se tient une Madeleine éplorée. Le groupe du calvaire est disposé sur trois traverses. Les bras du Christ sont, bien sûr, fixés à la traverse supérieure. À chaque extrémité, comme l'oiseau sur la branche, repose un ange. Au-dessus du Christ, en tête de mat, un petit personnage représente l'âme du crucifié qui s'élève, bras levés, vers le ciel de la gloire. Sur la deuxième traverse sont postés deux cavaliers (...) de part et d'autre du Christ (...). Sur la troisième traverse, dos à dos, se tiennent quatre personnages : Jean et une sainte femme du même côté que la Christ, et de l'autre, saint Pierre et saint Yves (...). Entre les deuxième et troisième traverses, sur une console, est fixée une piétà. Au revers du calvaire, à la hauteur du Christ, le sculpteur a représenté un Christ aux outrages (...) et, un peu plus bas, une Vierge à l'Enfant ». Les larrons agonisent sur des gibets en tau (« T ») à l'écart de la croix ; les âmes du Christ et des larrons s'envolent, chacune vers son destin, glorieux... ou infernal[63].
    • Le calvaire sud de l'enclos paroissial date de 1779 et a été restauré en 1869[23].
    • L'église Notre-Dame, vue extérieure d'ensemble.
      L'église Notre-Dame, vue extérieure d'ensemble.
    • L'église Notre-Dame : Descente de croix (bois polychrome datant du XVIe siècle).
      L'église Notre-Dame : Descente de croix (bois polychrome datant du XVIe siècle).
    • Une des scènes représentées dans le porche (Nativité).
      Une des scènes représentées dans le porche (Nativité).
    • Le porche sud : six statues d'apôtres.
      Le porche sud : six statues d'apôtres.
    • L'ossuaire 1.
      L'ossuaire 1.
    • L'ossuaire 2.
      L'ossuaire 2.
    • Le calvaire nord, vue d'ensemble.
      Le calvaire nord, vue d'ensemble.
    • Le calvaire nord, partie sommitale.
      Le calvaire nord, partie sommitale.
    • Le manoir de Kermadec, de style gothique, est construit par la famille Huon en 1450. Au rez-de-chaussée, les trois pièces principales sont réparties selon un plan en équerre[64]. En 1450, le seigneur de Kermadec était occupé à restaurer son manoir « ruyneux et indigent de réparations » et soucieux d'enclore les terres en friches du domaine pour en éviter la perdition et en faire des réserves foncières[65]. À noter le couronnement de la cage d'escalier par un pilier supportant le sol à dalles rayonnantes de la pièce haute[66].
    • Le château de Chef du Bois : un manoir ancien existait dès le XVe siècle, sinon avant, mais le château actuel date de 1668. Il fut construit par François de Kersulguen et son épouse Jeanne de Kerguizec[56].
    • Le manoir de Keroullay (Keroullé) ; les textes font mention d'un métayer « demeurant au village de Keroullay, en l'hostel du sire de Kercoent, applacement de manoir et mansion de noble homme »[67].
    • Le manoir de Kermadec.
      Le manoir de Kermadec.
    • L'entrée du manoir de Chef du Bois.
      L'entrée du manoir de Chef du Bois.
    • Le calvaire du cimetière : il se présente comme une croix, ses personnages étant groupés autour du Christ.
    • La fontaine Notre-Dame de la Joie.
    • La girouette de Kerloïs.
    • La maison de Roger
    • Le monument aux morts de 1914-1918.

    Personnalités liées à la commune

    • Olivier Saladin, né au manoir de Kermadec, recteur de l'Université de Paris en 1318, puis évêque de Nantes en 1340, surnommé « la fleur des prélats de son temps » ; il est décédé en 1353 à Nantes[22].
    • Charles de Lesguern, né le à Pencran, décédé le à Pencran, fut éleveur de chevaux et de chiens, propriétaire de meutes, grand veneur et lieutenant de louveterie entre 1876 et 1902 et maire de Pencran pendant 56 ans jusqu'en 1907. C'est probablement lui qui est dénommé « Baron de Keryfan » dans le livre de Frank Davies : Chasse aux loups et autres chasses en Bretagne, publié en anglais en 1875[68].
    • Paul Le Guen (1964-), joueur et entraîneur de football, surnommé la « patate de Pencran », est né à Pencran.

    Voir aussi

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    7. « Fiche du Poste 29156001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, (consulté le )
    8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Unité urbaine 2020 de Landerneau », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    12. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    17. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    18. infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Pencran » (consulté le ).
    19. Office public de la langue bretonne, « La base de données KerOfis », sur www.fr.brezhoneg.bzh (consulté le ).
    20. Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, Éditions Jean-Paul Gisserot, , p. 34.
    21. http://fr.topic-topos.com/stele-pencran
    22. Pol Potier de Courcy, "Notice historique sur la ville de Landerneau", 2e édition, 1842, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6531495d/f25.image.r=pencran?rk=557942;4
    23. « Patrimoine », sur pencran.fr (consulté le ).
    24. http://fr.topic-topos.com/patrimoine-pencran
    25. En 1600, le château est possédé par Jean de Kermellec, capitaine de Landerneau
    26. Archives parlementaires de 1787 à 1860 ; 2-7. États généraux ; Cahiers des sénéchaussées et bailliages, série 1, tome 3, 1879, Gallica
    27. J. Baudry, Étude historique et biographique sur la Bretagne à la veille de la Révolution, à propos d'une correspondance inédite (1782-1790), tome 2, H. Champion, Paris, 1905, Gallica
    28. A. Marteville et P. Varin, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 2, 1845, consultable https://books.google.fr/books?id=9o8DAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwia4vCguKDSAhXMDxoKHTy2DbAQ6AEIHDAA#v=onepage&q=Pencran&f=false
    29. "Rapports et délibérations / Conseil général du Finistère", août 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5668228b/f436.image.r=Pleuven?rk=107296;4
    30. Revue Le Monde illustré, n° du 29 juillet 1865, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6221755x/f6.image.r=pencran
    31. Revue Le Monde illustré, n° du 16 septembre 1865, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62217622/f7.image.r=pencran?rk=42918;4
    32. François de Beaulieu, "Quand on parle du loup en Bretagne", éditions Le Télégramme, 2004, (ISBN 2-84833-096-1).
    33. En vertu du Concordat, les prêtres étaient alors payés par l'État
    34. Journal La Croix no 6064 du 18 et 19 janvier 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2199243/f1.image.r=Pouldreuzic.langFR
    35. Fanch Broudic, L'interdiction du breton en 1902, Coop Breizh, (ISBN 2-909924-78-5).
    36. Charles de Lesguern, né le à Pencran
    37. Journal La Croix, n° du 19 février 1907, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k256685r/f2.image.r=Pencran?rk=21459;2
    38. Journal Le Figaro, no 256 du 12 septembre 1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k288211v/f2.image.r=Pencran?rk=600861;2
    39. Journal La Croix n° du 20 septembre 1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2571720/f2.image.r=Pencran?rk=42918;4
    40. Journal La Croix, n° du 15 octobre 1907, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k256885c/f2.image.r=Pencran?rk=150215;2
    41. Journal Le Figaro no 288 du 15 octobre 1907, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2878751/f4.image.r=Pencran?rk=64378;0
    42. http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=27538
    43. Jean Plouguerne, né le à Landerneau, soldat au 27e régiment d'infanterie motorisée
    44. François de Lesguern, né le à Kervéatoux en Plouarzel, chevalier, officier de marine, décédé le au château de Chef-du-Bois en Pencran, voir J. Baudry, "Étude historique & biographique sur la Bretagne à la veille de la Révolution, à propos d'une correspondance inédite (1782-1790)", 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5829130r/f166.image.r=Kerv%C3%A9aloux?rk=42918;4
    45. Paul de Lesguern, né le à Londres, décédé le au château de Kermorvan en Trébabu
    46. Guillaume Gueguen, né le à Ploudiry, décédé le à Pencran
    47. Armand de Lesguern, vicomte, né en 1849 à Pencran, décédé en 1925 à Orgères (Ille-et-Vilaine)
    48. Hervé de Lesguern, né le à Pencran, décédé le à Rennes
    49. Joseph le Forestier de Quillien, né le à Vogloas en Pencran, décédé le à Angers
    50. « Marie-Françoise Le Guen. 38 ans de proximité », sur letelegramme.fr, Le Télégramme, (consulté le ).
    51. « Pencran. Premier mandat de maire pour Stéphane Hervoir », Ouest-France, (lire en ligne).
    52. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    53. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    54. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    55. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    56. http://www.infobretagne.com/pencran-patrimoine.htm
    57. http://fr.topic-topos.com/annonciation-pencran
    58. http://fr.topic-topos.com/ciboire-pencran
    59. http://fr.topic-topos.com/couronne-d-ostensoir-et-ecrin-pencran
    60. http://fr.topic-topos.com/porche-pencran
    61. André Mussat, Arts et cultures de Bretagne : un millénaire, Rennes, Éditions Ouest-France, , 380 p. (ISBN 978-2-737-31932-7, OCLC 466747700).
    62. http://fr.topic-topos.com/calvaire-pencran
    63. Eugène Royer, Nouveau guide des calvaires bretons, Rennes, Ouest-France, , 233 p. (ISBN 978-2-858-82905-7, OCLC 15619432).
    64. http://fr.topic-topos.com/manoir-de-kermadec-pencran
    65. Douard et Kerhervé 2021, p. 36.
    66. Douard et Kerhervé 2021, p. 128.
    67. Christel Douard et Jean Kerhervé, Manoirs : Une histoire en Bretagne, Châteaulin, Locus Solus, , 215 p. (ISBN 978-2-36833-338-9), p. 14.
    68. Frank Davies, Chasse aux loups et autres chasses en Bretagne, éditions des Montagnes Noires, 2012, (ISBN 978-2-919305-22-3).

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