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Orgères (Ille-et-Vilaine)

Orgères est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne.

Orgères
Orgères (Ille-et-Vilaine)
Église Saint-Martin d'Orgères
Image illustrative de l’article Orgères (Ille-et-Vilaine)
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement Ille-et-Vilaine
Arrondissement Rennes
Intercommunalité Rennes Métropole
Maire
Mandat
Yannick Cochaud (DVD)
2020-2026
Code postal 35230
Code commune 35208
DĂ©mographie
Gentilé Orgerois
Population
municipale
5 341 hab. (2020 en augmentation de 31,2 % par rapport Ă  2014en augmentation de 31,2 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 327 hab./km2
Population
agglomération
395 710 hab.
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 59′ 56″ nord, 1° 40′ 06″ ouest
Altitude Min. 26 m
Max. 111 m
Superficie 16,32 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Orgères
(ville isolée)
Aire d'attraction Rennes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Janzé
Législatives Première circonscription
Localisation
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Orgères
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Orgères
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Orgères
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Orgères
Liens
Site web www.orgeres.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    Orgères est situĂ©e Ă  15 km au sud de Rennes et Ă  90 km au nord de Nantes.

    La commune fait partie de Rennes MĂ©tropole ainsi que de l'aire urbaine de Rennes.

    Communes limitrophes

    Carte d’Orgères.
    Communes limitrophes d’Orgères
    Pont-PĂ©an Saint-Erblon
    Laillé Orgères Bourgbarré
    Chanteloup

    La commune d'Orgères se trouve à proximité de :

    GĂ©ologie et relief

    En matière géologique, le territoire communal se divise en deux. La plus grande partie se situe sur le bassin de Rennes tandis que la partie sud-ouest intègre le massif de Paimpont et le plissement de Bain-de-Bretagne. Le sol du bassin de rennes est un sol faiblement argiluvié, parfois hydromorphe, issu de limon et surtout de schiste tendre. Au sud-ouest, le sol est peu profond sur le versant mais profond, fréquemment argiluvié sur les plateaux et versants à pente faible, issu de schiste dur.

    Selon l'Institut national de l'information gĂ©ographique et forestière (IGN), le centre-bourg culmine Ă  60 m de haut mais le point le plus Ă©levĂ© de la commune culmine Ă  112 m au lieu-dit l'Hermitière tandis que le point le plus bas se situe Ă  27 m le long du ruisseau de la Blanchetais. Du Nord en direction du sud, le relief ne cesse de monter.

    Selon Corine Land Cover, la superficie totale de la commune est de 1 678 ha, dont 353 ha de terres artificialisĂ©es, 1 275 ha de terres agricoles et 150 ha de forĂŞt et milieux semi-naturels.

    Le Bois de Pouez de 355,73 hectares se trouve Ă  l'extrĂ©mitĂ© sud de la commune.

    Hydrographie

    La commune d'Orgères n'est pas traversée par de grands cours d'eau. Elle se situe entre la Seiche et le Semnon, deux affluents de la Vilaine.

    Au nord, le ruisseau de Bodin se jette dans la rivière de l'Ise. Il prend sa source à l'est du bourg et passe par Beaulieu, le pré de Claret et la Basse Lande.

    À l'ouest, le ruisseau des Hamonais fait office de limite entre les communes d'Orgères et de Laillé.

    Au sud, le ruisseau de la Blanchetais prend sa source à la limite entre Orgères et Crevin et coule en direction du bourg pour se jeter dans le Tellé. Il traverse la Lande du Ruisseau, le Paty Garel, la Lande des Deux-Monts, le Noyer et la Blanchetais.

    Au sud-est, le ruisseau des Coniaux se jette dans le Grand Étang de Beauvais après avoir traversé le Patis Colin et la Refoulée.

    À l'extrême sud-est, le ruisseau de la Halleraie fait office de limite entre Orgères et Bourgbarré.

    La commune se situe dans le bassin versant de la Vilaine.

    Climat

    Orgères se trouve en climat océanique. La commune se situe non loin de la station Rennes-Saint-Jacques d'où proviennent ces statistiques.

    Rennes-Saint-Jacques, 1981 - 2010 sauf soleil 1991 - 2010
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 3 2,6 4,5 5,9 9,3 11,9 13,8 13,7 11,4 9,1 5,5 3,3 7,8
    Température moyenne (°C) 5,9 6,1 8,6 10,6 14,1 17,1 19,2 19 16,5 13,1 8,8 6,2 12,1
    Température maximale moyenne (°C) 8,7 9,6 12,7 15,2 18,9 22,2 24,5 24,3 21,6 17 12,1 9,1 16,3
    Ensoleillement (h) 69 87 128 163 191 217 211 205 178 117 81 69 1 716
    Précipitations (mm) 67,6 49,1 51,6 50,9 67,2 46,7 49,1 37,8 59 74,8 67,5 72,7 694
    Source : Lamétéo.org[1]
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
    8,7
    3
    67,6
    9,6
    2,6
    49,1
    12,7
    4,5
    51,6
    15,2
    5,9
    50,9
    18,9
    9,3
    67,2
    22,2
    11,9
    46,7
    24,5
    13,8
    49,1
    24,3
    13,7
    37,8
    21,6
    11,4
    59
    17
    9,1
    74,8
    12,1
    5,5
    67,5
    9,1
    3,3
    72,7
    Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par la route nationale à 4 voies route nationale 137 dite « Route des Estuaires » sur cette partie, mise en service en , et qui a considérablement raccourci le temps de trajet jusqu'à Rennes. Elle se situe à l'ouest d'Orgères mais traverse la commune au sud-ouest à l'Hermitière. Le bourg est traversé par la D 39 qui relie Laillé à Bourgbarré et par la D 286 qui fait la jonction entre la D 36 et la D 41, cette dernière reliant Laillé à Chanteloup en passant par la sud d'Orgères.

    La commune est desservie par les bus du service des transports en commun de l'agglomération rennaise (STAR) via la ligne 74 (61 les dimanches et jours fériés et les vendredis et samedis soir).

    Le lieu-dit « L'Hermitière » ainsi que la « ZA de L'Hermitière » sont desservis par la ligne 235 en correspondance avec la ligne 79 à l'arrêt Mouton Blanc à Pont-Péan.

    Urbanisme

    Typologie

    Orgères est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine d'Orgères, une unitĂ© urbaine monocommunale[5] de 4 729 habitants en 2017, constituant une ville isolĂ©e[6] - [7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8] - [9].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (30,8 %), terres arables (25 %), prairies (17 %), zones urbanisées (12,6 %), forêts (8,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,8 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Logement

    Le tableau ci-dessous présente une comparaison de quelques indicateurs chiffrés du logement pour Orgères et l'ensemble de l'Ille-et-Vilaine en 2017[I 1] - [I 2].

    Le logement à Orgères en 2017
    Orgères Ille-et-Vilaine
    Parc immobilier total (en nombre d'habitations) 2 079 546 440
    Part des résidences principales (en %) 89,7 86,2
    Part des résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,7 6,9
    Part des logements vacants (en %) 9,6 6,9
    Part des ménages propriétaires de leur logement (en %) 72,1 59,8

    Morphologie urbaine

    La commune d'Orgères est urbanisée essentiellement sur le centre-bourg, qui se situe plutôt au nord et au centre. Depuis 1975, ce centre-bourg n'a pas cessé de s'agrandir. L'urbanisation s'est d'abord faite le long de la rue de Rennes en direction du nord. Dans les années 1990-2000, l'urbanisation s'étale vers le sud, le lotissement du Coteaux notamment, et le long de la route de Laillé. Dans les années 2000-2010, le centre-bourg s'agrandit vers l'est et le nord, au lieu-dit La Haye Longue. La commune se dote d'un collège, ce qui témoigne du dynamisme démographique de la commune et des communes environnantes.

    À l'image de l'urbanisation bretonne, le mitage est important car très ancien. On trouve de l'habitat dispersé sur tout le territoire de la commune, notamment aux lieux-dits la Roussaie, la Cochardière, la Plardière, le Pâtis, le Commun, la Mandonais, le Bas-Serrière, la Moisonnais, le Chatenay, La Rochelle, Lourme, le Télégraphe, la Guibertière, la Planche, la Frogerais, Lourmel, l'Hermitière, la Corbière, la Plessette et le Plessix.

    Deux zones d'activités se situent sur le territoire de la commune : au nord-est, la zone d'Orgerblon et au sud-ouest, la zone de l'Hermitière.

    Orgères dispose d'un plan local d'urbanisme intercommunal approuvé par délibération du conseil métropolitain du 19 décembre 2019[12]. Il divise l'espace des 43 communes de Rennes Métropole en zones urbaines, agricoles ou naturelles.

    Projets d'aménagements

    Selon le Plan local d'urbanisme (PLU) de la commune, il existe plusieurs projets d'amĂ©nagement urbain. La ZAC Centre Bourg, qui visait Ă  la rĂ©alisation de petits immeubles urbains et au dĂ©veloppement d'activitĂ©s commerciales, s'est achevĂ©e en 2013. Le quartier rĂ©sidentiel « La Vignette Â» qui est achevĂ© Ă©galement, Ă©tait destinĂ© Ă  prolonger le bourg vers l'est. Le quartier rĂ©sidentiel « La Haye Longue Â» première tranche, achevĂ©, prolonge l'urbanisation en direction du nord, de mĂŞme que « La Haye Longue Â» deuxième tranche, en cours d'achèvement. « Les Cassouers Â», situĂ©s Ă  l'ouest du bourg, quartier rĂ©sidentiel avec une rĂ©sidence communautaire, est achevĂ© depuis 2013.

    Les projets d'amĂ©nagement en cours sont destinĂ©s Ă  urbaniser le bourg vers l'est et l'ouest afin de lui donner une forme plus arrondi. Le principal projet reste la ZAC « Les Prairies d'Orgères Â». Il s'Ă©tend sur 45 ha, dont 12 ha d'espace vert, et pourra accueillir plus de 1 000 logements supplĂ©mentaires d'ici quinze ans. Ă€ l'est, un autre quartier rĂ©sidentiel est en projet : « Les Ormes Blanches Â», entre les RD 39 et 286. Sur une surface de 6,5 ha, il est destinĂ© Ă  accueillir plus de 125 logements. Les communes d'Orgères et Saint-Erblon ont souhaitĂ© dĂ©velopper un projet en commun, la ZAC « Orgerblon Â», Ă  la charnière des deux communes. Sur cette ZAC Ă  vocation principalement Ă©conomique, existe un programme d'habitat. Tous les projets rĂ©sidentiels visent Ă  mĂŞler des habitats collectifs, semi-collectifs et maisons individuelles.

    Les nouveaux quartiers résidentiels à l'ouest et au nord devront être délimités dans le futur par une voie de contournement reliant les routes de Laillé, de Pont-Péan et de Saint-Erblon, doublé d'une piste cyclable.

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Orgiariae en 1148[13], Orgeria en 1181, De Orgeriis en 1516[14].

    Le toponyme serait issu du latin hordeum, « orge », suffixé de -aria, soit « lieu planté d'orge ».

    La commune a pour nom Orjèrr en gallo[15].

    La forme bretonne proposée par l'Office public de la langue bretonne est An Heizeg[13].

    Histoire

    Il semble qu'Orgères soit habitée depuis l'époque gauloise car des habitats gaulois ont été découverts lors de fouilles archéologiques effectuées par l'INRAP en 2012. Ces fouilles ont surtout mis en évidence une forge qui aurait fonctionné aux Ier et IIe siècles de notre ère. Cette forge, qui a fonctionné une cinquantaine d'années, était surtout une forge de service, destinée à réparer divers outils.

    Le saint patron de la paroisse est Martin. Au pays de Bretagne, les fidèles que Martin avait convertis formèrent une pieuse colonie à l'extrémité des landes d'Orgères, la place où se dressait la cellule de saint Martin est aujourd'hui un hameau nommé « l'Hermitière », une oasis de verdure, dans lequel les arbres cachent les maisons.

    La paroisse semble remonter au XIe siècle. L'église a été construite aux XVe et XVIIIe siècles, sauf la tour (1844). On rapporte que les carrières d'Orgères ont fourni des matériaux pour les fortifications de Rennes au XVe siècle.

    Parmi les hommes célèbres de la commune figure le curé Vaneau, député des États-Généraux en 1789.

    Le château d'Orgères, Ă  600 m au nord-ouest du bourg et Ă  l'ouest de la route, comprenait au XVIIIe siècle une vaste construction avec un dĂ´me central et deux pavillons, mais il a Ă©tĂ© en partie incendiĂ© au dĂ©but du XIXe siècle et se compose aujourd'hui de deux bâtiments accolĂ©s d'inĂ©gale hauteur. Le moins haut est ce qui reste de l'ancien château.

    La seigneurie d'Orgères fut érigée en châtellenie en 1640 et en baronnie en 1664 et 1774. Elle relevait originairement de la seigneurie de Bourgbarré, puis directement du roi depuis 1640. La tradition conserve le souvenir d'un combat livré entre les républicains et des chouans à la cour d'Orgères, près du château.

    De nombreuses demeures conservent des souvenirs historiques comme l'ancien manoir de Serrière qui relevait de la seigneurie de Châteauloger en Saint-Erblon.

    Du manoir du Noyer (en partie démoli en 1806), il reste une petite fenêtre à bancs et une cheminée dont le linteau de bois est sculpté d'un écusson en pointe.

    L'ancien manoir de l'Ourme ; l'ancien manoir de Châtenay ; l'ancienne maison de la Guibertière ; l'ancien manoir du Plessis.

    L'ancien manoir de Bouharée. Il a été restauré au XVIIIe siècle et conserve une tourelle ronde. On prétend qu'il y a eu à Bouharée une colonie romaine. L'ancienne chapelle de l'Hermitière, elle était encore desservie au XVIIIe siècle. On conserve sa cloche dans le village de l'Hermitière et on la sonne quand un des habitants vient à mourir.

    Le hameau de la Douve : Ă  l'est de celui-ci motte circulaire fossoyĂ©e haute de m et d'un diamètre de 25 m Ă  la base[16] appelĂ© le château, entourĂ© d'une douve de 3 mètres de largeur constamment remplie.

    Vers Chanteloup, à l'est de l'ancien manoir de Châtenay, motte fossoyée haute de m. En 1397 elle était la possession des Montgermont[17].

    Une ligne de tramway des TIV (Transports d'Ille-et-Vilaine) allant de Rennes au Grand-Fougeray en passant par Chartres, Noyal-sur-Seiche, Pont-Péan, Orgères, Chanteloup, Le Sel, Saulnières, Pancé, Bain et La Dominelais fut construite à partir de 1909[18] ; mise en service en 1910, la ligne était longue de 64 km ; elle ferma en 1937 ; les tramways y circulaient à environ 25 km/h[19].

    Politique et administration

    Circonscriptions de rattachement

    Orgères appartient à l'arrondissement de Rennes et au canton de Janzé depuis le redécoupage cantonal de 2014. Avant cette date, la commune a appartenu aux cantons suivants : Rennes-Sud-Ouest (1833-1973), Rennes-VIII (1973-1982) et Bruz (1982-2015).

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription d'Ille-et-Vilaine, représentée depuis par Frédéric Mathieu (LFI-NUPES). Sous le Second Empire, elle appartenait à la circonscription de Rennes, sous la IIIe République à la deuxième circonscription de Rennes, de 1958 à 1986 à la 2e circonscription (Rennes-Sud) et de 1986 à 2010 à la 4e circonscription (Redon).

    Intercommunalité

    Le , la commune intègre Rennes Métropole (anciennement Rennes District). Avant cette date, Orgères était ce qu'on appelle une commune isolée, c'est-à-dire n'appartenant à aucune structure intercommunale.

    Orgères fait aussi partie du Pays de Rennes.

    Institutions judiciaires

    Sur le plan des institutions judiciaires, la commune relève du tribunal judiciaire (qui a remplacé le tribunal d'instance et le tribunal de grande instance le 1er janvier 2020), du tribunal pour enfants, du conseil de prud’hommes, du tribunal de commerce, de la cour d’appel et du tribunal administratif de Rennes et de la cour administrative d'appel de Nantes.

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au dernier recensement Ă©tant compris entre 3 500 et 4 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 27[20].

    Conseil municipal actuel

    Les 29 sièges composant le conseil municipal ont Ă©tĂ© pourvus le lors du premier tour de scrutin. Actuellement, il est rĂ©parti comme suit :

    GroupeEffectifStatut
    « Orgères, un nouvel élan » (RN-DVD)22majorité
    « Ensemble pour Orgères » (DVG)7minorité

    Liste des maires

    Mairie d'Orgères
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    21 mars 1965 15 mars 1983 Pierre Marchand Agriculteur retraité
    RĂ©Ă©lu en 1971 et 1977[21]
    15 mars 1983[22] 21 mars 1989 Claude Orhant Metteur pupitreur Ă  Ouest-France
    21 mars 1989 1er décembre 1999[23]
    (décès)
    Pierre Jeusset DVG Agent technique Citroën retraité
    RĂ©Ă©lu en 1995
    22 janvier 2000[24] 16 mars 2001 Gabriel Rouault DVG Retraité de la marine, ancien premier adjoint
    Maire par intérim de décembre 1999 à janvier 2000
    16 mars 2001[25] 23 mai 2020 Daniel Dein PS Cadre administratif Ă  l'URSSAF, maire honoraire (2020)
    RĂ©Ă©lu en 2008 et 2014
    23 mai 2020[26] En cours Yannick Cochaud DVD Chef des ventes chez Heineken
    RĂ©Ă©lu en juin 2022

    À la suite de la démission de plus d'un tiers des membres du conseil municipal[27], une élection municipale partielle est organisée le 12 juin 2022. Elle oppose les deux listes en concurrence lors du scrutin de 2020 : la liste du maire sortant intitulée « Orgères, un nouvel élan » et celle de l'opposition, « Ensemble pour Orgères », conduite par Erwan Moreau. À l'issue du premier tour, c'est la liste Cochaud qui remporte le scrutin avec 51,62 % des voix[28]. Yannick Cochaud est reconduit dans ses fonctions le 17 juin 2022[29].

    Jumelages

    DĂ©mographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].

    En 2020, la commune comptait 5 341 habitants[Note 3], en augmentation de 31,2 % par rapport Ă  2014 (Ille-et-Vilaine : +5,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1629841 1031 2021 1891 2261 2011 2391 228
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1981 2621 2591 1821 1781 2081 2101 2241 175
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1941 0691 045968979928926941886
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    9111 0641 7082 1752 5372 8813 5143 6054 059
    2017 2020 - - - - - - -
    4 7295 341-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee Ă  partir de 2006[33].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église Saint-Martin.

    La commune ne compte aucun monument historique protégé mais dispose de plusieurs édifices d'intérêt patrimonial :

    • l'Ă©glise Saint-Martin, dĂ©diĂ©e Ă  Martin de Tours[34] ;
    • le château d'Orgères[35] ;
    • le moulin de la chicane ;
    • ancien manoir de BouharĂ©e ;
    • vestige de l'ancien tĂ©lĂ©graphe ;
    • plusieurs manoirs, fermes et maisons[36] ;
    • le bois de Pouez et ses sentiers pour les promeneurs.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Normales climatiques 1981-2010 : Rennes », sur lameteo.org (consulté le ).
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 d'Orgères », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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