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Le Sel-de-Bretagne

Le Sel-de-Bretagne est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en Région Bretagne.

Le Sel-de-Bretagne
Le Sel-de-Bretagne
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Redon
Intercommunalité CC Bretagne Porte de Loire Communauté
Maire
Mandat
Christine Roger
2022-2026
Code postal 35320
Code commune 35322
Démographie
Gentilé Sellois
Population
municipale
1 110 hab. (2020 en augmentation de 6,32 % par rapport à 2014)
Densité 137 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 53′ 47″ nord, 1° 36′ 33″ ouest
Altitude 75 m
Min. 37 m
Max. 107 m
Superficie 8,1 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Rennes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bain-de-Bretagne
Législatives 4e circonscription d'Ille-et-Vilaine
Localisation
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Liens
Site web https://www.leseldebretagne.bzh/

    Ses habitants sont les Sellois et les Selloises.

    Géographie

    Description

    La commune se trouve au sud du département d'Ille-et-Vilaine, à une vingtaine de kilomètres à vol d’oiseau de Rennes, la préfecture départementale et régionale.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 11,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 740 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La-Noe-Blanche », sur la commune de La Noë-Blanche, mise en service en 1988[7] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12 °C et la hauteur de précipitations de 752,6 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à 20 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Le Sel-de-Bretagne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [14] - [15] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (47 %), terres arables (46,6 %), zones urbanisées (5,7 %), forêts (0,7 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 408, alors qu'il était de 367 en 2013 et de 318 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 93 % étaient des résidences principales, 1 % des résidences secondaires et 5,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,2 % des appartements[I 1].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements au Le Sel-de-Bretagne en 2018 en comparaison avec celle d'Ille-et-Vilaine et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1 %) inférieure à celle du département (7,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 82,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (83,3 % en 2013), contre 59,8 % pour l'Ille-et-Vilaine et 57,5 % pour la France entière[I 2].

    Le logement au Le Sel-de-Bretagne en 2018.
    Typologie Le Sel-de-Bretagne[I 1] Ille-et-Vilaine[I 3] France entière[I 4]
    Résidences principales (en %) 93 86,3 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1 7,1 9,7
    Logements vacants (en %) 5,9 6,7 8,2

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Parochia de Sello aux XIIIe et XVIe siècles[21], Le Sel début 1967.

    Le Sel devient Le Sel-de-Bretagne le [22].

    Le nom "Sel" vient des dépôts de sel présents sur la commune. Le Sel-de-Bretagne a probablement une origine gallo-romaine. On y trouve en effet une vieille voie gallo-romaine appelée « chemin des Saulniers »[21], fréquentée autrefois par les contrebandiers qui transportaient frauduleusement le sel, de Bretagne où il était exempt de l’impôt sur la gabelle, vers le Maine où il était au contraire frappé de droits élevés[23]. Le sel, provenant des marais salants de Guérande et Saillé, était acheminé par voie d'eau (la Vilaine) jusqu'à Messac) pour ensuite être redirigé vers l'Anjou ou le Maine[24].

    Histoire

    Préhistoire

    A. Marteville et P. Varin écrivent que « près le bourg du Sel, au sud-ouest, existent deux menhirs, ou pierres longues : l'une, d'un seul et magnifique bloc de quartz blanc, est à peu près carrée , et a 2 mètres 50 centimètres de hauteur sur 1 mètre 50 cm environ de largeur ; l'autre, en pierre appelée vulgairement cahot[Note 7], a près de m de hauteur, m d'épaisseur et m de largeur. Toutes deux sont à 200 mètres du bourg , et il n'existe pas dans les environs de carrières d'où elles auraient pu être tirées ; elles font partie, à ce qu'il paraît, d'une ligne de menhirs qui depuis Le Teil jusqu'au Port-Neuf en Messac, sont jalonnées de loin en loin en direction du nord »[25].

    Moyen Âge

    Une motte féodale, entourée de douves et une grande cour en forme de fer à cheval encerclée par un fossé et un talus, se trouvent au lieu-dit "butte du Chalonge" en Chanteloup, mais à la limite communale avec Le Sel-de-Bretagne[26].

    Le château du Sel est vendu en 1253 par Roland Dollo, seigneur du Sel, à Thomas, seigneur de Chemillé. En 1500 cette seigneurie appartient à Jean Pinczon, sieur des Monts[27].

    La juridiction des Monts supplante au XVe siècle celles des seigneuries de Poligné et de Châteaugiron

    Temps modernes

    Carte de Cassini représentant la région de Saulnières et Le Sel.

    Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Le Sel en 1778 :

    « Le Sel ; à 5 lieues un quart au Sud-Sud-Est de Rennes, son évêché, sa subdélégation et son ressort. On y compte 600 communiants[Note 8] : la cure est à l'Ordinaire. Ce territoire est, pour sa plus grande partie, stérile. Il renferme des landes dont le sol ne mérite pas les soins du cultivateur, et quelques bois-taillis. On y cueille du fruit dont on fait le cidre. Le château du Sel, haute justice, est la maison seigneuriale du lieu[27] »

    Le château du Sel évoqué par Jean-Baptiste Ogée est le château des Monts, propriété de la famille Pinczon du Sel depuis 1474. Le manoir de la Filochaye (ou Filochais) dépendait de la seigneurie de Poligné et appartenait depuis au moins 1421 à la famille Filoche, avant d'être vendu en mars 1695 à la famille Pinczon du Sel, qui le possédait encore en 1789. Un autre château était celui de La Rue, qui fut successivement propriété des familles de La Filochaye, des Monts, et depuis 1773 de la famille Vimont, laquelle possédait aussi au même moment le manoir de la Grand'Maison, situé dans le bourg[28].

    Révolution française et Empire

    Le cahier de doléances du Sel est rédigé, en préparation des États généraux, le sous la présidence de Pierre Barbotin[Note 9], procureur de la paroisse, en l'absence de Pierre Daniel, sénéchal, « absent pour cause de maladie » ; Pierre Touchais[Note 10] et Guillaume Gaigeard[Note 11] (tous deux cultivateurs) sont désignés pour représenter la paroisse lors de l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée[29].

    Michel Robidet, recteur de la paroisse depuis 1778, est prêtre réfractaire ; il est emprisonné à Saint-Melaine de Rennes en 1792 et s'exile à Jersey en 1793.

    La population de la commune est favorable aux changements apportés par la Révolution française, surtout après la fin de la Terreur. La principale fête révolutionnaire est celle célébrant l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, accompagnée d’un serment de haine à la royauté et à l’anarchie, fêtée à partir de 1795[30].

    Le XIXe siècle

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Le Sel en 1843 :

    « Le Sel (sous l'invocation de saint Martin) : commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui cure de 2ème classe. (...) Principaux villages : les Monts, Sévigné, Bierden, la Rivière, la Chultière. Maison principale : le château des Monts. Superficie totale 1 035 hectares 2 ares, dont (...) terres labourables 663 ha, prés et pâturages 115 ha, bois 31 ha, vergers et jardins 18 ha, landes et incultes 175 ha (...). Moulins : 3 (des Rottes, de la Rivière ; à vent). L'église du Sel est ancienne, mais on ignore la date de sa construction[Note 12]. Il y avait autrefois, outre cette église, une chapelle au château des Monts, une autre au bourg sous l'invocation de sainte Marguerite, une troisième enfin au hameau de la Rue, sous l'invocation de sainte Anne. Cette dernière est la seule qui existe encore. De 1803 à 1826 la commune de La Bosse a été réunie à celle du Sel pour le culte ; à cette dernière date, elle fut érigée en succursale. À la même époque (1803), Le Petit-Fougeray avait été réuni de la même manière au Sel ; mais l'ordonnance qui prescrivait cette réunion n'avit pas été exécutée. (...) Une section, dite de Pouchard, du nom de son principal village, est complètement détachée du territoire de la commune, à environ 1 700 mètres au sud. (...) Outre le château des Monts, il y a dans cette commune celui de la Fillochaye, qui est pour ainsi dire abandonné. Les Pinczon du Sel étaient seigneurs fondateurs de cette paroisse ; cependant quelques lieux relevaient de M. de la Bourdonnaye-Montluc[Note 13]. (...) Il y a foire le premier mardi d'octobre et le mardi qui suit la Madelaine[Note 14]. Marché le samedi. Géologie : schiste micacé. On parle le français [en fait le gallo][25]. »

    Une école publique de garçons est ouverte en 1841 en vertu de la Loi Guizot, mais elle est remplace en 1861 par une école privée, soutenue par le curé. En 1885 ouvre une nouvelle école de garçons, celle des filles ouvrant en 1887 ; l'enseignement est assuré par les religieuses de Paramé.

    Le monument aux morts de Sel-de-Bretagne.

    La Belle Époque

    Une ligne de tramway des TIV (Transports d'Ille-et-Vilaine) allant de Rennes au Grand-Fougeray en passant par Chartres-de-Bretagne, Noyal-sur-Seiche, Pont-Péan, Orgères, Chanteloup, Le Sel, Saulnières, Pancé, Bain et La Dominelais est construite à partir de 1909[31] ; mise en service en 1910, la ligne est longue de 64 km ; elle ferme en 1937 ; les tramways y circulaient à environ 25 km/h[32].

    La Première Guerre mondiale

    Le monument aux morts du Sel-de-Bretagne porte les noms de 31 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; la plupart sont décédés sur le sol français (parmi eux Louis Nicolet[Note 15], fait chevalier de la Légion d'honneur)[33].

    L'Entre-deux-Guerres

    • Le Sel dans l'Entre-deux-Guerres
    • Le Sel : la rue principale.
      Le Sel : la rue principale.
    • Le Sel : la route de Saulnières à La Bosse.
      Le Sel : la route de Saulnières à La Bosse.

    La Seconde Guerre mondiale

    Le monument aux morts du Sel-de-Bretagne porte les noms de 3 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles Aristide Crocq, résistant, agent de renseignement du service action du BCRA, fait prisonnier après avoir été parachuté dans le cadre du plan Sussex, fusillé le à Saint-Ouen (Loir-et-Cher) ; les deux autres sont Émile Roussigné, mort en 1940 et André Boutet, mort en 1945[33].

    L'après Seconde Guerre mondiale

    En 1967, le nom de la commune du Sel a été modifié en Le Sel-de-Bretagne[22].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Redon du département de l'Ille et Vilaine.

    Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton du Sel-de-Bretagne[22]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Bain-de-Bretagne

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription d'Ille et Vilaine.

    Intercommunalité

    Le Sel-de-Bretagne était membre de la communauté de communes de Moyenne Vilaine et Semnon, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1993 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes dénommée Bretagne Porte de Loire Communauté, dont est désormais membre la commune.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1830 1830 Pierre Marie Pinczon du Sel des Mottes[Note 16] Propriétaire.
    1830 François Bréal[Note 17] Propriétaire cultivateur.
    avant 1838 1839 René Regnault[Note 18] Notaire.
    1839 après 1840 Pierre Marie Delalande[Note 19]. Cultivateur.
    avant 1850 après 1850 Marie Baptiste Renaudet[Note 20]. Notaire.
    avant 1860 après 1860 Julien Lécrivain[Note 21] Propriétaire cultivateur.
    avant 1872 après 1872 Jean Jagot[Note 22] Notaire.
    avant 1880 après 1880 René Delalande[Note 23] Cultivateur. Fils de Pierre Marie Delalande, maire vers 1840.
    avant 1890 1891 René Brochard[Note 24]. Notaire.
    1891 1900 Alexandre Bitauld[Note 25]. Propriétaire cultivateur.
    1900 après 1921 Théodore Bigot[Note 26] Propriétaire. Cultivateur.
    Les données manquantes sont à compléter.
    octobre 1974 André Hupel[Note 27] DVD Notaire
    Conseiller général de Sel-de-Bretagne (1956 → 1998)
    Démissionnaire
    décembre 1974[34] mars 2001 Jean Jolivel DVD Commerçant retraité
    mars 2001 mai 2020[35] Gilbert Ménard[36] DVG Professeur de collège
    Conseiller général de Sel-de-Bretagne (2004 → 2015)
    mai 2020[37] juillet 2022[38] Stéphane Morin[39] Enseignant d'université, ancien premier adjoint.
    Démissionnaire.
    octobre 2022[40] - [41] - [42] En cours
    (au 20 mars 2023)
    Christine Roger Conseillère bancaire pour le secteur agricole

    Équipements et services publics

    Enseignement

    L'école privée Saint-Nicolas

    Une "petite école"[Note 28], tenue par le prêtre Jean Beauchesne[Note 29], a ouvert pendant quelques années au Sel au début du XVIIIe siècle.

    Une école publique de garçons est ouverte en 1841 en vertu de la Loi Guizot, mais elle est remplace en 1861 par une école privée, soutenue par le curé. En 1885 ouvre une nouvelle école de garçons, celle des filles ouvrant en 1887 ; l'enseignement est assuré par les religieuses de Paramé jusqu'en 1903, date à laquelle elles sont remplacées par des instituteurs laïcs en vertu de la Loi sur les congrégations. Une école privée de filles ouvre en 1909 et celle des garçons en 1938. En 1947 les écoles privées accueillent 85% des enfants de la commune ; les écoles publiques, désertées, ferment en 1974.

    Le Sel-de-Bretagne dispose de nos jours de deux écoles primaires, l'une publique (École primaire Mathurin Méheut, inaugurée en 2007), l'autre privée (École primaire Saint-Nicolas, son bâtiment datant en partie du XIXe siècle)[43].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[45].

    En 2020, la commune comptait 1 110 habitants[Note 30], en augmentation de 6,32 % par rapport à 2014 (Ille-et-Vilaine : +5,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    464603559618638636633683640
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    674638720728688784678703675
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    630642659535524533517510455
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    445456404451501514728767915
    2015 2020 - - - - - - -
    1 0911 110-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[46].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Menhir du Champ de la Pierre au premier-plan et menhir du Champ Horel en arrière-plan.

    La commune compte un monument historique protégée :

    On trouve également :

    • l'église Saint-Martin, construite dans le 3e quart du XIXe siècle par l'architecte Édouard Brossay-Saint-Marc[48].
    • la chapelle Sainte-Anne, datant de 1774[49].
    • la chapelle du Crucifix à la Briantais (elle date de 1891)[50].
    • Église paroissiale Saint-Martin.
      Église paroissiale Saint-Martin.
    • Chapelle du Crucifix à la Briantais.
      Chapelle du Crucifix à la Briantais.
    • le château des Monts et sa chapelle Saint-Joseph[51].
    • Le château des Monts au début du XXe siècle (carte postale d'Edmond Mary-Rousselière).
      Le château des Monts au début du XXe siècle (carte postale d'Edmond Mary-Rousselière).
    • le monument aux morts[53].

    Traditions

    • Le "chêne Saint-Martin" était fréquenté par les jeunes filles désireuses de se marier ; elles se frottaient contre le tronc afin de convoler. Ce chêne doit son nom à saint Martin qui y serait venu prêcher au IVe siècle ; il a de nos jours disparu[54].

    Personnalités liées à la commune

    • Famille Pinczon du Sel, fondateurs et seigneurs de la paroisse du Sel.
    • Julien-Joseph Pinczon du Sel (1712-1781), né au Sel, industriel, économiste et polémiste.
    • Jean-Marie Falké (1890-1959), né au Sel, statuaire, sculpteur.
    • Eugène Aulnette (1913-1991), artiste sculpteur.
    • Eugène Brulé (1929-1999), rédacteur en chef d'Ouest-France.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Un menhir nommé "Menhir de la Pierre de Cahot" se trouve dans la commune de Bruz ; il est en schiste pourpré.
    8. Personnes en âge de communier.
    9. Pierre Barbotin, né le à Bain, mort le au Sel.
    10. Probablement Pierre Touchais, né vers 1735 et mort le au Sel.
    11. Guillaume Gaigeard, né le au Sel, mort le au Sel.
    12. Les auteurs évoquent l'église d'alors, remplacée dans le 3e quart du XIXe siècle par l'église actuelle.
    13. Charles de La Bourdonnaye-Montluc, né le à Rennes, mort le .
    14. Sainte Madeleine est fêté le 22 juillet.
    15. Louis Nicolet, capitaine au 170e régiment d'infanterie, mort des suites de ses blessures le à Le Mesnil-lès-Hurlus (Marne).
    16. Pierre Marie Pinczon du Sel des Mottes, né le à Rennes, mort le au Sel.
    17. François Bréal, baptisé le au Sel, mort le à la Rue en Le Sel.
    18. René Regnault, né le 30 prairial an VIII à Rennes, mort le au Sel.
    19. Pierre Marie Delalande, né le à Bain, mort le à Pouchard en Le Sel.
    20. Marie Baptiste Renaudet, né le à Bain, mort le au Sel.
    21. Julien Lécrivain, né le au Sel, mort le au Sel.
    22. Jean Jagot, né le à Janzé, mort le au Sel.
    23. René Delalande, né le au Sel, mort le au Sel.
    24. René Brochard, né le à Pancé, mort le au Sel.
    25. Alexandre Bitauld, né le au Sel, mort le au Sel.
    26. Théodore Bigot, né le à Chanteloup.
    27. André Hupel, né le à Bain-de-Bretagne, mort le au Sel-de-Bretagne.
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    Site de l'Insee

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