Pont-PĂ©an
Pont-Péan est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne.
Pont-PĂ©an | |||||
LâĂ©glise, ancien vestiaire des mineurs. | |||||
HĂ©raldique |
Logo |
||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
RĂ©gion | Bretagne | ||||
DĂ©partement | Ille-et-Vilaine | ||||
Arrondissement | Rennes | ||||
Intercommunalité | Rennes Métropole | ||||
Maire Mandat |
Michel Demolder (PCF) 2020-2026 |
||||
Code postal | 35131 | ||||
Code commune | 35363 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Pont-Péannais | ||||
Population municipale |
4 389 hab. (2020 en augmentation de 9,29 % par rapport Ă 2014) | ||||
Densité | 501 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
395 710 hab. | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 00âČ 46âł nord, 1° 42âČ 17âł ouest | ||||
Altitude | 17 m Min. 17 m Max. 44 m |
||||
Superficie | 8,76 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Rennes (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Rennes (commune de la couronne) |
||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Bruz | ||||
LĂ©gislatives | PremiĂšre circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
GĂ©olocalisation sur la carte : Bretagne
| |||||
Liens | |||||
Site web | pontpean.fr | ||||
Elle a été créée le par détachement de la commune de Saint-Erblon[1].
GĂ©ographie
Situation
Située à 12 kilomÚtres au sud de Rennes, la commune de Pont-Péan s'étire de part et d'autre de l'ancienne route royale de Saint-Malo à Bordeaux, devenue route nationale 137 puis RD 837. Elle appartient au canton de Bruz et compte, en 2014, parmi les 43 communes de Rennes Métropole.
Occupation des sols
Pont-Péan a une superficie de 876 hectares, dont 95 hectares urbanisés et 241 hectares en surface agricole utile (SAU). La zone agricole s'étend essentiellement à l'est de la RD 837. L'activité qui s'y exerce est en déclin constant : en 2006, il n'existait plus que cinq exploitations, tournées vers la polyculture et l'élevage.
Une friche industrielle occupe le nord-ouest de la commune.
Hydrographie
La commune appartient au bassin hydrographique de la Seiche, un affluent de la Vilaine qui crée une limite naturelle entre Pont-Péan et Chartres-de-Bretagne. Un ruisseau longe le territoire communal : la Douettée, à l'ouest du bourg. Un autre le traverse : le Tellé, à l'est. Ils se jettent tous deux dans la Seiche.
Les étiages de la Seiche sont sévÚres et les crues assez fortes. Les premiers relevés des niveaux de crues à Pont-Péan datent de 1931, le zéro de l'échelle ayant été placé à l'altitude de 17,30 m.
Date des crues | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Hauteur d'eau, en mÚtres, par rapport au zéro de l'échelle | +2,39 | +2,15 | +2,62 | +2,35 | +2,75 | +2,60 | +2,30 | >+2,75 |
Des inondations affectent la commune par suite de ces crues à montée lente de la Seiche (en , les eaux sont montées à une moyenne de 8 à 9 cm/h), mais aussi de celles du Tellé, à montée plus rapide[2].
Relief
Le relief est peu marqué ; l'altitude varie de 17,5 m en bordure de la Seiche à 44 m à l'est prÚs du lieu-dit Le Tellé. Du fait de cette absence de relief, la plaine alluviale de la Seiche constitue une vaste zone inondable au nord et au nord-est du bourg.
Sous-sol
Le contexte géologique de Pont-Péan est complexe et se traduit par une grande diversité des milieux naturels. Au sud, des schistes rouges et durs culminent aux buttes de Caran, tandis qu'au nord des schistes briovériens, plus anciens, sont en partie recouverts de sédiments. Une grande partie du territoire communal présente des dépÎts alluviaux peu perméables : des argiles, des sables et des calcaires formant une couche épaisse[3].
Une faille de 20 km de long, vraisemblablement apparue il y a 290 millions d'années, borde ce dépÎt de sédiments à l'ouest. Elle s'est remplie d'un mélange de substances stériles et de substances métalliques. Serti dans la faille, le filon de Pontpéan a une puissance de 12 à 30 mÚtres[4]. Il est presque vertical, plongeant vers l'est en formant avec l'horizontale un angle d'environ 80°. Il est à peu prÚs orienté nord-sud magnétique et a été exploré sur environ 3 kilomÚtres. Il constitue le plus important filon plombo-zincifÚre du Massif armoricain et l'un des plus importants d'Europe[5]. La minéralisation comprend principalement des minerais de :
Son exploitation a, par endroits, modifiĂ© la nature et la structure du sous-sol et provoquĂ© quelques affaissements ou effondrements trĂšs localisĂ©s et ponctuels Ă l'aplomb de cavitĂ©s souterraines superficielles[6]. Elle est aussi Ă l'origine des fortes teneurs en mĂ©taux lourds constatĂ©es dans les sols de la friche industrielle, oĂč Ă©taient stockĂ©s les rĂ©sidus du traitement des minerais[7]. Une partie de ce secteur a Ă©tĂ© confinĂ©e[8].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[10].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[13] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[14] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945[15] et qui se trouve Ă 6 km Ă vol d'oiseau[16] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[17], Ă 12,1 °C pour 1981-2010[18], puis Ă 12,4 °C pour 1991-2020[19].
Transports
Desservie par la voie express Rennes - Nantes (N 137).
Desservie par les bus du réseau de service des transports en commun de l'agglomération rennaise (STAR) de Rennes Métropole via les lignes 72 et 79.
Urbanisme
Typologie
Pont-Péan est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [20] - [21] - [22]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rennes, une agglomération intra-départementale regroupant 16 communes[23] et 357 327 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[24] - [25].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[26] - [27].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (74,5 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (79,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (45,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (23,9 %), zones urbanisĂ©es (16,5 %), forĂȘts (7,7 %), prairies (5,4 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (1,2 %)[28].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[29].
Logement
Le tableau ci-dessous présente une comparaison de quelques indicateurs chiffrés du logement pour Pont-Péan et l'ensemble de l'Ille-et-Vilaine en 2017[I 1] - [I 2].
Pont-PĂ©an | Ille-et-Vilaine | |
---|---|---|
Parc immobilier total (en nombre d'habitations) | 1 892 | 546 440 |
Part des résidences principales (en %) | 93,1 | 86,2 |
Part des résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 0,8 | 6,9 |
Part des logements vacants (en %) | 6,1 | 6,9 |
Part des ménages propriétaires de leur logement (en %) | 72,0 | 59,8 |
Morphologie urbaine
Pont-Péan dispose d'un plan local d'urbanisme intercommunal approuvé par délibération du conseil métropolitain du [30]. Il divise l'espace des 43 communes de Rennes Métropole en zones urbaines, agricoles ou naturelles.
Toponymie
La plus ancienne forme écrite du nom du hameau est Pontpayen en 1427. On trouve ensuite Pontpéan, Pont-Péan, Le Pont Péan, Pompéan, Pontpéant, Pont-Péant, et Pont Péan (ce dernier sur la carte Cassini pré-Révolution, plans cadastraux de 1812 et 1843, et cartes IGN du XXe siÚcle)[8].
Payen et sa variante pĂ©an Ă©tant deux noms dĂ©rivĂ©s du latin paganus « paysan », puis « paĂŻen », le toponyme Pont-PĂ©an peut donc signifier « pont paysan » ou « pont construit ou possĂ©dĂ© par un dĂ©nommĂ© PĂ©an »[8]. HervĂ© Abalain donne une explication similaire : Pontpayen viendrait de paen, c'est-Ă -dire paĂŻen au sens ancien de « paysan », Paen Ă©tant aussi un anthroponyme[31]. Mais l'hypothĂšse la plus probable est celle-ci : au haut Moyen Ăge a existĂ© un pagus Redonicus,un pagus, c'est-Ă -dire une subdivision administrative de l'Ă©vĂȘchĂ© de Rennes. La toponymie a conservĂ© sa trace dans des noms comme Pont-RĂ©an (Pons Redonicus) et Pont-PĂ©an (Pons Paganus, c'est-Ă -dire "Pont Payen", ce dernier situĂ© Ă la limite de l'archidiaconĂ© du DĂ©sert)[32].
Un personnage nommé Paganus de Breuz (Payen de Bruz), membre d'une famille influente des environs, est cité par Amédée Guillotin de Corson comme vivant au début du XIVe siÚcle[8].
Selon l'association GalĂšne[33], le nom de la commune aurait pour origine celui d'un "seigneur de PontpĂ©an", qui au cours du IXe siĂšcle, aurait possĂ©dĂ© des terres de part et d'autre de la Seiche[1]. Bien que cette hypothĂšse ait sĂ©duit la municipalitĂ©, elle gagnerait Ă ĂȘtre Ă©tayĂ©e par l'indication de sources vĂ©rifiables.
En gallo, le nom reste Pont-Péan[34]. La forme bretonne proposée par l'Office public de la langue bretonne est Pont-Pagan[35].
Histoire
Création de la commune
La commune a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e par l'arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral en date du , prenant effet le , Ă partir du territoire de Saint-Erblon[36]. Son nom Ă©tant inspirĂ© du pont que devait payer les passants pour passer avec leurs marchandises. Ces derniers disaient : "Oh tiens, v'lĂ le pont pean !"(Pont payant en patois). En effet ce pont a permis un dĂ©veloppement Ă©conomique et dĂ©mographique importante Ă la ville grĂące aux taxes imposĂ©es aux fermiers et marchands.
Lande de Tellé
La lande de TellĂ© (anciennement TeslĂ©) a remplacĂ© une grande forĂȘt qui occupait la partie sud des environs de Rennes. Elle a Ă©tĂ© le siĂšge des premiers peuplements sur la commune. Les premiĂšres peuplades prĂ©historiques y avaient Ă©difiĂ© deux tumulus et un menhir. De cette pĂ©riode, seule demeure la trace d'un tumulus, transformĂ© en motte fĂ©odale au cours du IXe siĂšcle[1].
Durant la Révolution, de nombreuses rencontres entre les chouans et les bleus ont eu lieu sur la lande de Tellé. Un violent combat s'est déroulé à Pont-Péan le 28 brumaire an VIII () faisant plusieurs victimes, parmi lesquelles le chef des royalistes de Laillé[37].
Mine de plomb argentifĂšre
Une mine de plomb argentifÚre (ou galÚne) fut exploitée à Pont-Péan de 1730 à 1797 et de 1844 à 1904. Elle fut concédée au riche négociant malouin Noël Danycan de l'Epine en 1730 qui fonde alors la Compagnie des Mines de Bretagne. Au XIXe siÚcle, elle constituait alors avec les mines de la région de Carhaix et de Saint-Brieuc, l'une des plus grosses entreprises de province.
La fermeture subite de la mine en 1904 entraßna le licenciement immédiat du millier d'ouvriers qui y étaient employés, principalement des Bas-Bretons[38].
La Belle Ăpoque
Une ligne de tramway des TIV (Transports d'Ille-et-Vilaine) allant de Rennes au Grand-Fougeray en passant par Chartres, Noyal-sur-Seiche, Pont-Péan, OrgÚres, Chanteloup, Le Sel, SaulniÚres, Pancé, Bain et La Dominelais fut construite à partir de 1909[39] ; mise en service en 1910, la ligne était longue de 64 km ; elle ferma en 1937 ; les tramways y circulaient à environ 25 km/h[40].
Politique et administration
Circonscriptions de rattachement
Pont-Péan appartient à l'arrondissement de Rennes et au canton de Bruz depuis la création de la commune en 1986.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la premiÚre circonscription d'Ille-et-Vilaine, représentée depuis par Frédéric Mathieu (LFI-NUPES). Avant cette date, elle appartenait à la 4e circonscription (Redon).
Intercommunalité
La commune appartient Ă Rennes MĂ©tropole (anciennement Rennes District) depuis le .
Pont-PĂ©an fait aussi partie du Pays de Rennes.
Institutions judiciaires
Sur le plan des institutions judiciaires, la commune relĂšve du tribunal judiciaire (qui a remplacĂ© le tribunal d'instance et le tribunal de grande instance le 1er janvier 2020), du tribunal pour enfants, du conseil de prudâhommes, du tribunal de commerce, de la cour dâappel et du tribunal administratif de Rennes et de la cour administrative d'appel de Nantes.
Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement Ă©tant compris entre 3 500 et 4 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 27[41].
- Conseil municipal actuel
Les 27 siÚges composant le conseil municipal ont été pourvus le lors du premier tour de scrutin. Actuellement, il est réparti comme suit :
Liste des maires
La mairie de Pont-Péan a créé un conseil municipal des jeunes (CMJ). Ces jeunes ont le moyen, par leur statut d'élus, de monter des projets, les réaliser, donner leurs avis, et se faire entendre du conseil municipal (des adultes). Ils sont appelés des élus, car ils sont élus par les jeunes de Pont-Péan, comme le conseil municipal. AprÚs réélections en , on compte neuf élus, trois filles et six garçons.
Jumelages
- Muine Bheag (Irlande) depuis 1999
Depuis 1999, Pont-Péan est jumelée avec Muine Bheag du comté de Carlow, au sud-est de l'Irlande[46].
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1968. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[48].
En 2020, la commune comptait 4 389 habitants[Note 7], en augmentation de 9,29 % par rapport Ă 2014 (Ille-et-Vilaine : +5,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
La commune de Pont-PĂ©an est situĂ©e dans lâacadĂ©mie de Rennes.
LâĂ©cole maternelle et primaire publique Lucie-Aubrac
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
La commune compte un seul monument historique : la mine de Pont-PĂ©an. Le bĂątiment des bureaux est inscrit depuis 1985[51] - [52] - [53].
On trouve Ă©galement des monuments inventoriĂ©s. La base Glad possĂšde 112 fiches documentaires[54] dont lâĂ©glise Saint Melaine (ancienne chapelle de la mine)[55] - [56].
Personnalités liées à la commune
- Mickaël Pagis, ancien joueur de football professionnel, réside dans la commune.
HĂ©raldique
Blason | De gueules au pont d'une arche d'argent, maçonnĂ© de sable, sur des ondes d'or, sommĂ© de deux lions lĂ©opardĂ©s affrontĂ©s du mĂȘme, mouvant des flancs, tenant une roue dentĂ©e aussi de sable chargĂ©e d'une piĂšce de monnaie française de 1 franc au naturel. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- Anne-Françoise Garçon, La mine de plomb argentifÚre de Pontpéan au XIXe siÚcle (1827-1904), 1982, 313 p., (Archives d'I&V - Mémoire 2 J 359).
- Pont-PĂ©an Ă travers le carreau, Association GalĂšne, Pont-PĂ©an, 1998, 32 p.
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- « Chiffres clés - Logement en 2017 à Pont-Péan » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2017 en Ille-et-Vilaine » (consulté le ).
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[12].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Histoire sur le site officiel de la commune
- Dossier départemental des risques majeurs, préfecture d'Ille-et-Vilaine, 1996 & Rapport de présentation du plan local d'urbanisme de la commune de Pont-Péan, juin 2009, p. 116.
- Rapport de présentation du Plan Local d'Urbanisme de la commune de Pont-Péan, juin 2009, pp. 23-24, 59-60 et 102.
- Les filons mĂ©talliques se prĂ©sentent comme des espĂšces de veines, plus ou moins rĂ©guliĂšres, sâenfonçant dans lâĂ©corce terrestre sous un angle plus ou moins grand, quelquefois voisin de la verticale et prĂ©sentant une puissance, câest-Ă -dire une Ă©paisseur, variable. Les parties latĂ©rales sâappellent les salbandes, ce sont souvent les parties les plus richement minĂ©ralisĂ©es. Les parois de la fente portent le nom dâĂ©pontes. La puissance est lâĂ©paisseur comptĂ©e perpendiculairement aux Ă©pontes. Pratiquement, dans les mines, on suppose tout le minerai contenu dans le filon concentrĂ© sur une paroi et on calcule cette Ă©paisseur dâaprĂšs la quantitĂ© de minerai extraite sur un certain nombre de mĂštres. Câest ce quâon appelle la puissance rĂ©duite du filon. Ă Pont-PĂ©an, les moyennes annuelles ont variĂ© de 4,2 cm Ă 7,6 cm. La puissance peut varier beaucoup dans le mĂȘme filon, la distribution du minerai nâĂ©tant pas uniforme. Le plus gĂ©nĂ©ralement certaines parties contiennent trĂšs peu de minerai et ne sont pas exploitables, dâautres sont plus riches : on les appelle colonnes et elles sont seules exploitĂ©es. Ă Pont-PĂ©an, il y avait deux colonnes exploitables, celle du nord et celle du sud, sĂ©parĂ©es par un grand intervalle oĂč le filon Ă©tait Ă peu prĂšs stĂ©rile. (Fernand Kerforne, chargĂ© de cours Ă la facultĂ© des Sciences de Rennes, confĂ©rence sur les richesses minĂ©rales du Massif breton, faite Ă Rennes le 23 fĂ©vrier 1918.)
- Marina Gasnier, Le paysage de l'industrie en Ille-et-Vilaine, 2003, pp. 55-56.
- Affaissement de la chaussée en 1979, prÚs du lieu-dit le Luzard (Dossier départemental des risques majeurs, préfecture d'Ille-et-Vilaine).
- H. Talbo, Ătat des terrains situĂ©s Ă proximitĂ© de l'ancienne mine de Pont-PĂ©an, BRGM (Bureau de Recherches GĂ©ologiques et MiniĂšres), 1993, Rapport BRE SP 93-01.
- A deux lieues de Rennes, un village minier sur le site Pont-PĂ©an au fil du temps par Jean Pierre Cudennec.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
- « Station météofrance Rennes-Saint-Jacques - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Pont-Péan et Saint-Jacques-de-la-Lande », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Rennes », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Un Plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi) pour 43 communes, sur metropole.rennes.fr
- Hervé Abalain, Les noms de lieux bretons, 2000, p. 99.
- Philippe Jouët et Kilian Delorme, Atlas historique des pays et terroirs de Bretagne : histoire, ethnographie et linguistique, Morlaix, Skol Vreizh, , 159 p. (ISBN 978-2-915623-28-4).
- Association culturelle intercommunale pour la protection et la promotion du site minier et la création d'un musée vivant de la mine de Pont-Péan, créée en 1994.
- Fiche descriptive de la ville de Pont-PĂ©an sur Geobreizh.
- « Résultats concernant « Pont-Péan » », sur la base KerOfis, Office public de la langue bretonne (consulté le ).
- « Histoire de la commune », sur Pont-Péan (consulté le )
- Adolphe Orain, Monographies de trois communes du canton sud-ouest de Rennes, Revue de Bretagne, 1910, tome XLIII, p. 260.
- "Pont-PĂ©an Ă travers le carreau", Association GalĂšne, 1998.
- « Tramway de Rennes au Grand-Fougeray », La DĂ©pĂȘche bretonne,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- http://tramways35.e-monsite.com/pages/tiv-rennes-le-grand-fougeray.html.
- Art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- « Louis Gauffeny candidat sans Ă©tiquette », Le TĂ©lĂ©gramme,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Municipales : prĂ©cision d'AndrĂ© GĂ©rard », Ouest-France,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Pont-PĂ©an. La commune salue la mĂ©moire de son ancien maire », Ouest-France,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Municipales Ă Pont-PĂ©an. Le conseil installĂ© dans une ambiance tendue », Ouest-France,â (lire en ligne).
- Site consacré au jumelage avec Muinebheag.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Mine de plomb », notice no PA00090662, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- « Mine de plomb argentifÚre de Pont-Péan », notice no IA35000478, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- Mine de plomb argentifĂšre de Pont-PĂ©an, sur Gertrude, base du service de lâInventaire du patrimoine de la rĂ©gion Bretagne..
- PrĂ©sentation de la commune de Pont-PĂ©an, sur Gertrude, base du service de lâInventaire du patrimoine de la rĂ©gion Bretagne..
- Eglise paroissiale Saint Melaine (IA35047777), sur Gertrude, base du service de lâInventaire du patrimoine de la rĂ©gion Bretagne..
- Eglise paroissiale Saint-Melaine (IA00008132), sur Gertrude, base du service de lâInventaire du patrimoine de la rĂ©gion Bretagne..