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Pont-PĂ©an

Pont-Péan est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne.

Pont-PĂ©an
Pont-PĂ©an
L’église, ancien vestiaire des mineurs.
Blason de Pont-PĂ©an
HĂ©raldique
Pont-PĂ©an
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement Ille-et-Vilaine
Arrondissement Rennes
Intercommunalité Rennes Métropole
Maire
Mandat
Michel Demolder (PCF)
2020-2026
Code postal 35131
Code commune 35363
DĂ©mographie
Gentilé Pont-Péannais
Population
municipale
4 389 hab. (2020 en augmentation de 9,29 % par rapport Ă  2014en augmentation de 9,29 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 501 hab./km2
Population
agglomération
395 710 hab.
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 00â€Č 46″ nord, 1° 42â€Č 17″ ouest
Altitude 17 m
Min. 17 m
Max. 44 m
Superficie 8,76 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Rennes
(banlieue)
Aire d'attraction Rennes
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Bruz
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Pont-PĂ©an
Liens
Site web pontpean.fr

    Elle a été créée le par détachement de la commune de Saint-Erblon[1].

    GĂ©ographie

    Situation

    Située à 12 kilomÚtres au sud de Rennes, la commune de Pont-Péan s'étire de part et d'autre de l'ancienne route royale de Saint-Malo à Bordeaux, devenue route nationale 137 puis RD 837. Elle appartient au canton de Bruz et compte, en 2014, parmi les 43 communes de Rennes Métropole.

    Carte de la commune de Pont-PĂ©an.

    Occupation des sols

    Pont-Péan a une superficie de 876 hectares, dont 95 hectares urbanisés et 241 hectares en surface agricole utile (SAU). La zone agricole s'étend essentiellement à l'est de la RD 837. L'activité qui s'y exerce est en déclin constant : en 2006, il n'existait plus que cinq exploitations, tournées vers la polyculture et l'élevage.

    Une friche industrielle occupe le nord-ouest de la commune.

    Hydrographie

    La commune appartient au bassin hydrographique de la Seiche, un affluent de la Vilaine qui crée une limite naturelle entre Pont-Péan et Chartres-de-Bretagne. Un ruisseau longe le territoire communal : la Douettée, à l'ouest du bourg. Un autre le traverse : le Tellé, à l'est. Ils se jettent tous deux dans la Seiche.

    Les Ă©tiages de la Seiche sont sĂ©vĂšres et les crues assez fortes. Les premiers relevĂ©s des niveaux de crues Ă  Pont-PĂ©an datent de 1931, le zĂ©ro de l'Ă©chelle ayant Ă©tĂ© placĂ© Ă  l'altitude de 17,30 m.

    Date des crues
    Hauteur d'eau, en mÚtres, par rapport au zéro de l'échelle+2,39+2,15+2,62+2,35+2,75+2,60+2,30>+2,75

    Des inondations affectent la commune par suite de ces crues à montée lente de la Seiche (en , les eaux sont montées à une moyenne de 8 à cm/h), mais aussi de celles du Tellé, à montée plus rapide[2].

    Relief

    Le relief est peu marquĂ© ; l'altitude varie de 17,5 m en bordure de la Seiche Ă  44 m Ă  l'est prĂšs du lieu-dit Le TellĂ©. Du fait de cette absence de relief, la plaine alluviale de la Seiche constitue une vaste zone inondable au nord et au nord-est du bourg.

    Sous-sol

    Le contexte géologique de Pont-Péan est complexe et se traduit par une grande diversité des milieux naturels. Au sud, des schistes rouges et durs culminent aux buttes de Caran, tandis qu'au nord des schistes briovériens, plus anciens, sont en partie recouverts de sédiments. Une grande partie du territoire communal présente des dépÎts alluviaux peu perméables : des argiles, des sables et des calcaires formant une couche épaisse[3].

    Une faille de 20 km de long, vraisemblablement apparue il y a 290 millions d'annĂ©es, borde ce dĂ©pĂŽt de sĂ©diments Ă  l'ouest. Elle s'est remplie d'un mĂ©lange de substances stĂ©riles et de substances mĂ©talliques. Serti dans la faille, le filon de PontpĂ©an a une puissance de 12 Ă  30 mĂštres[4]. Il est presque vertical, plongeant vers l'est en formant avec l'horizontale un angle d'environ 80°. Il est Ă  peu prĂšs orientĂ© nord-sud magnĂ©tique et a Ă©tĂ© explorĂ© sur environ 3 kilomĂštres. Il constitue le plus important filon plombo-zincifĂšre du Massif armoricain et l'un des plus importants d'Europe[5]. La minĂ©ralisation comprend principalement des minerais de :

    • plomb (galĂšne, PbS) ;
    • zinc (blende, ZnS) ;
    • fer (pyrite, FeS2).

    Son exploitation a, par endroits, modifiĂ© la nature et la structure du sous-sol et provoquĂ© quelques affaissements ou effondrements trĂšs localisĂ©s et ponctuels Ă  l'aplomb de cavitĂ©s souterraines superficielles[6]. Elle est aussi Ă  l'origine des fortes teneurs en mĂ©taux lourds constatĂ©es dans les sols de la friche industrielle, oĂč Ă©taient stockĂ©s les rĂ©sidus du traitement des minerais[7]. Une partie de ce secteur a Ă©tĂ© confinĂ©e[8].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[10].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,7 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,5 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 3,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 12,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 742 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,7 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[13] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[14] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945[15] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[16] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[17], Ă  12,1 °C pour 1981-2010[18], puis Ă  12,4 °C pour 1991-2020[19].

    Transports

    Desservie par la voie express Rennes - Nantes (N 137).

    Desservie par les bus du réseau de service des transports en commun de l'agglomération rennaise (STAR) de Rennes Métropole via les lignes 72 et 79.

    Urbanisme

    Typologie

    Pont-PĂ©an est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [20] - [21] - [22]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Rennes, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 16 communes[23] et 357 327 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[24] - [25].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[26] - [27].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (74,5 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (79,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (45,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (23,9 %), zones urbanisĂ©es (16,5 %), forĂȘts (7,7 %), prairies (5,4 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (1,2 %)[28].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[29].

    Logement

    Le tableau ci-dessous présente une comparaison de quelques indicateurs chiffrés du logement pour Pont-Péan et l'ensemble de l'Ille-et-Vilaine en 2017[I 1] - [I 2].

    Le logement Ă  Pont-PĂ©an en 2017
    Pont-PĂ©an Ille-et-Vilaine
    Parc immobilier total (en nombre d'habitations) 1 892 546 440
    Part des résidences principales (en %) 93,1 86,2
    Part des résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,8 6,9
    Part des logements vacants (en %) 6,1 6,9
    Part des ménages propriétaires de leur logement (en %) 72,0 59,8

    Morphologie urbaine

    Pont-Péan dispose d'un plan local d'urbanisme intercommunal approuvé par délibération du conseil métropolitain du [30]. Il divise l'espace des 43 communes de Rennes Métropole en zones urbaines, agricoles ou naturelles.

    Toponymie

    La plus ancienne forme écrite du nom du hameau est Pontpayen en 1427. On trouve ensuite Pontpéan, Pont-Péan, Le Pont Péan, Pompéan, Pontpéant, Pont-Péant, et Pont Péan (ce dernier sur la carte Cassini pré-Révolution, plans cadastraux de 1812 et 1843, et cartes IGN du XXe siÚcle)[8].

    Payen et sa variante pĂ©an Ă©tant deux noms dĂ©rivĂ©s du latin paganus « paysan Â», puis « paĂŻen Â», le toponyme Pont-PĂ©an peut donc signifier « pont paysan Â» ou « pont construit ou possĂ©dĂ© par un dĂ©nommĂ© PĂ©an Â»[8]. HervĂ© Abalain donne une explication similaire : Pontpayen viendrait de paen, c'est-Ă -dire paĂŻen au sens ancien de « paysan Â», Paen Ă©tant aussi un anthroponyme[31]. Mais l'hypothĂšse la plus probable est celle-ci : au haut Moyen Âge a existĂ© un pagus Redonicus,un pagus, c'est-Ă -dire une subdivision administrative de l'Ă©vĂȘchĂ© de Rennes. La toponymie a conservĂ© sa trace dans des noms comme Pont-RĂ©an (Pons Redonicus) et Pont-PĂ©an (Pons Paganus, c'est-Ă -dire "Pont Payen", ce dernier situĂ© Ă  la limite de l'archidiaconĂ© du DĂ©sert)[32].

    Un personnage nommé Paganus de Breuz (Payen de Bruz), membre d'une famille influente des environs, est cité par Amédée Guillotin de Corson comme vivant au début du XIVe siÚcle[8].

    Selon l'association GalĂšne[33], le nom de la commune aurait pour origine celui d'un "seigneur de PontpĂ©an", qui au cours du IXe siĂšcle, aurait possĂ©dĂ© des terres de part et d'autre de la Seiche[1]. Bien que cette hypothĂšse ait sĂ©duit la municipalitĂ©, elle gagnerait Ă  ĂȘtre Ă©tayĂ©e par l'indication de sources vĂ©rifiables.

    En gallo, le nom reste Pont-Péan[34]. La forme bretonne proposée par l'Office public de la langue bretonne est Pont-Pagan[35].

    Histoire

    Création de la commune

    La commune a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e par l'arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral en date du , prenant effet le , Ă  partir du territoire de Saint-Erblon[36]. Son nom Ă©tant inspirĂ© du pont que devait payer les passants pour passer avec leurs marchandises. Ces derniers disaient : "Oh tiens, v'lĂ  le pont pean !"(Pont payant en patois). En effet ce pont a permis un dĂ©veloppement Ă©conomique et dĂ©mographique importante Ă  la ville grĂące aux taxes imposĂ©es aux fermiers et marchands.

    Lande de Tellé

    La lande de TellĂ© (anciennement TeslĂ©) a remplacĂ© une grande forĂȘt qui occupait la partie sud des environs de Rennes. Elle a Ă©tĂ© le siĂšge des premiers peuplements sur la commune. Les premiĂšres peuplades prĂ©historiques y avaient Ă©difiĂ© deux tumulus et un menhir. De cette pĂ©riode, seule demeure la trace d'un tumulus, transformĂ© en motte fĂ©odale au cours du IXe siĂšcle[1].

    Durant la Révolution, de nombreuses rencontres entre les chouans et les bleus ont eu lieu sur la lande de Tellé. Un violent combat s'est déroulé à Pont-Péan le 28 brumaire an VIII () faisant plusieurs victimes, parmi lesquelles le chef des royalistes de Laillé[37].

    Mine de plomb argentifĂšre

    Bùtiment désaffecté des bureaux de l'ancienne mine.

    Une mine de plomb argentifÚre (ou galÚne) fut exploitée à Pont-Péan de 1730 à 1797 et de 1844 à 1904. Elle fut concédée au riche négociant malouin Noël Danycan de l'Epine en 1730 qui fonde alors la Compagnie des Mines de Bretagne. Au XIXe siÚcle, elle constituait alors avec les mines de la région de Carhaix et de Saint-Brieuc, l'une des plus grosses entreprises de province.

    La fermeture subite de la mine en 1904 entraßna le licenciement immédiat du millier d'ouvriers qui y étaient employés, principalement des Bas-Bretons[38].

    La Belle Époque

    Une ligne de tramway des TIV (Transports d'Ille-et-Vilaine) allant de Rennes au Grand-Fougeray en passant par Chartres, Noyal-sur-Seiche, Pont-Péan, OrgÚres, Chanteloup, Le Sel, SaulniÚres, Pancé, Bain et La Dominelais fut construite à partir de 1909[39] ; mise en service en 1910, la ligne était longue de 64 km ; elle ferma en 1937 ; les tramways y circulaient à environ 25 km/h[40].

    Politique et administration

    Circonscriptions de rattachement

    Pont-Péan appartient à l'arrondissement de Rennes et au canton de Bruz depuis la création de la commune en 1986.

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la premiÚre circonscription d'Ille-et-Vilaine, représentée depuis par Frédéric Mathieu (LFI-NUPES). Avant cette date, elle appartenait à la 4e circonscription (Redon).

    Intercommunalité

    La commune appartient Ă  Rennes MĂ©tropole (anciennement Rennes District) depuis le .

    Pont-PĂ©an fait aussi partie du Pays de Rennes.

    Institutions judiciaires

    Sur le plan des institutions judiciaires, la commune relĂšve du tribunal judiciaire (qui a remplacĂ© le tribunal d'instance et le tribunal de grande instance le 1er janvier 2020), du tribunal pour enfants, du conseil de prud’hommes, du tribunal de commerce, de la cour d’appel et du tribunal administratif de Rennes et de la cour administrative d'appel de Nantes.

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au dernier recensement Ă©tant compris entre 3 500 et 4 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 27[41].

    Conseil municipal actuel

    Les 27 siĂšges composant le conseil municipal ont Ă©tĂ© pourvus le lors du premier tour de scrutin. Actuellement, il est rĂ©parti comme suit :

    GroupeEffectifStatut
    « Nouvel Ă©lan pour Pont-PĂ©an » (PCF-PS-EÉLV)21majoritĂ©
    « L'Avenir avec vous » (DVG)6opposition

    Liste des maires

    La mairie de Pont-PĂ©an.
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    février 1986 23 juin 1995 Pierre Récan Cadre commercial, maire honoraire
    Maire de Saint-Erblon (1983 → 1985)
    23 juin 1995 17 mars 2001 Louis Gauffeny SE[42] Retraité de la Gendarmerie
    17 mars 2001 15 mars 2008 André Gérard SE[43] Agriculteur, maire honoraire[44]
    Premier adjoint (1995 → 2001)
    15 mars 2008 26 mai 2020 Jean-Luc Gaudin PS Cadre SNCF
    6e vice-président de Rennes Métropole
    26 mai 2020[45] En cours Michel Demolder PCF Cadre dans l’économie sociale et solidaire

    La mairie de Pont-Péan a créé un conseil municipal des jeunes (CMJ). Ces jeunes ont le moyen, par leur statut d'élus, de monter des projets, les réaliser, donner leurs avis, et se faire entendre du conseil municipal (des adultes). Ils sont appelés des élus, car ils sont élus par les jeunes de Pont-Péan, comme le conseil municipal. AprÚs réélections en , on compte neuf élus, trois filles et six garçons.

    Jumelages

    Depuis 1999, Pont-Péan est jumelée avec Muine Bheag du comté de Carlow, au sud-est de l'Irlande[46].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1968. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[48].

    En 2020, la commune comptait 4 389 habitants[Note 7], en augmentation de 9,29 % par rapport Ă  2014 (Ille-et-Vilaine : +5,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
    1 3551 2871 5652 0113 2133 5123 6353 6974 128
    2020 - - - - - - - -
    4 389--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee Ă  partir de 2006[50].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune de Pont-PĂ©an est situĂ©e dans l’acadĂ©mie de Rennes.

    L’école maternelle et primaire publique Lucie-Aubrac

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    La commune compte un seul monument historique : la mine de Pont-PĂ©an. Le bĂątiment des bureaux est inscrit depuis 1985[51] - [52] - [53].

    On trouve Ă©galement des monuments inventoriĂ©s. La base Glad possĂšde 112 fiches documentaires[54] dont l’église Saint Melaine (ancienne chapelle de la mine)[55] - [56].

    Personnalités liées à la commune

    • MickaĂ«l Pagis, ancien joueur de football professionnel, rĂ©side dans la commune.

    HĂ©raldique

    Blason de Pont-PĂ©an Blason
    De gueules au pont d'une arche d'argent, maçonnĂ© de sable, sur des ondes d'or, sommĂ© de deux lions lĂ©opardĂ©s affrontĂ©s du mĂȘme, mouvant des flancs, tenant une roue dentĂ©e aussi de sable chargĂ©e d'une piĂšce de monnaie française de 1 franc au naturel.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Anne-Françoise Garçon, La mine de plomb argentifĂšre de PontpĂ©an au XIXe siĂšcle (1827-1904), 1982, 313 p., (Archives d'I&V - MĂ©moire 2 J 359).
    • Pont-PĂ©an Ă  travers le carreau, Association GalĂšne, Pont-PĂ©an, 1998, 32 p.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[11].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[12].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Histoire sur le site officiel de la commune
    2. Dossier départemental des risques majeurs, préfecture d'Ille-et-Vilaine, 1996 & Rapport de présentation du plan local d'urbanisme de la commune de Pont-Péan, juin 2009, p. 116.
    3. Rapport de présentation du Plan Local d'Urbanisme de la commune de Pont-Péan, juin 2009, pp. 23-24, 59-60 et 102.
    4. Les filons mĂ©talliques se prĂ©sentent comme des espĂšces de veines, plus ou moins rĂ©guliĂšres, s’enfonçant dans l’écorce terrestre sous un angle plus ou moins grand, quelquefois voisin de la verticale et prĂ©sentant une puissance, c’est-Ă -dire une Ă©paisseur, variable. Les parties latĂ©rales s’appellent les salbandes, ce sont souvent les parties les plus richement minĂ©ralisĂ©es. Les parois de la fente portent le nom d’épontes. La puissance est l’épaisseur comptĂ©e perpendiculairement aux Ă©pontes. Pratiquement, dans les mines, on suppose tout le minerai contenu dans le filon concentrĂ© sur une paroi et on calcule cette Ă©paisseur d’aprĂšs la quantitĂ© de minerai extraite sur un certain nombre de mĂštres. C’est ce qu’on appelle la puissance rĂ©duite du filon. À Pont-PĂ©an, les moyennes annuelles ont variĂ© de 4,2 cm Ă  7,6 cm. La puissance peut varier beaucoup dans le mĂȘme filon, la distribution du minerai n’étant pas uniforme. Le plus gĂ©nĂ©ralement certaines parties contiennent trĂšs peu de minerai et ne sont pas exploitables, d’autres sont plus riches : on les appelle colonnes et elles sont seules exploitĂ©es. À Pont-PĂ©an, il y avait deux colonnes exploitables, celle du nord et celle du sud, sĂ©parĂ©es par un grand intervalle oĂč le filon Ă©tait Ă  peu prĂšs stĂ©rile. (Fernand Kerforne, chargĂ© de cours Ă  la facultĂ© des Sciences de Rennes, confĂ©rence sur les richesses minĂ©rales du Massif breton, faite Ă  Rennes le 23 fĂ©vrier 1918.)
    5. Marina Gasnier, Le paysage de l'industrie en Ille-et-Vilaine, 2003, pp. 55-56.
    6. Affaissement de la chaussée en 1979, prÚs du lieu-dit le Luzard (Dossier départemental des risques majeurs, préfecture d'Ille-et-Vilaine).
    7. H. Talbo, État des terrains situĂ©s Ă  proximitĂ© de l'ancienne mine de Pont-PĂ©an, BRGM (Bureau de Recherches GĂ©ologiques et MiniĂšres), 1993, Rapport BRE SP 93-01.
    8. A deux lieues de Rennes, un village minier sur le site Pont-PĂ©an au fil du temps par Jean Pierre Cudennec.
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