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Irvillac

Irvillac [iʁvijak] est une commune du dĂ©partement du FinistĂšre, dans la rĂ©gion Bretagne, en France.

Irvillac
Irvillac
L'Ă©glise paroissiale Saint-Pierre.
Blason de Irvillac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement FinistĂšre
Arrondissement Brest
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Landerneau-Daoulas
Maire
Mandat
Jean-Noël Le Gall
2020-2026
Code postal 29460
Code commune 29086
DĂ©mographie
Gentilé Irvillacois
Population
municipale
1 459 hab. (2020 en augmentation de 2,17 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 49 hab./km2
Population
agglomération
44 395 hab.
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 22â€Č 16″ nord, 4° 12â€Č 40″ ouest
Altitude Min. 3 m
Max. 134 m
Superficie 29,60 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Brest
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Pont-de-Buis-lĂšs-Quimerch
LĂ©gislatives SixiĂšme circonscription
Localisation
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Irvillac
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Irvillac
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Irvillac
Liens
Site web Site de la commune

    GĂ©ographie

    Irvillac est situĂ© dans le nord de la Cornouaille, au sud de Landerneau, Ă  l'est de Daoulas, au nord du Faou et Ă  l'ouest des monts d'ArrĂ©e. Le finage communal est dĂ©limitĂ© au nord par la Mignonne, dite aussi riviĂšre de Daoulas, et au sud par le Camfrout, deux petits fleuves cĂŽtiers. Les altitudes sont comprises entre 124 mĂštres pour le point culminant (au sud de la commune, Ă  l'ouest du hameau de Creac'h Carnel, oĂč se trouve le chĂąteau d'eau) et 12 mĂštres (dans la partie aval de la vallĂ©e de la Mignonne, Ă  la limite de la commune de Daoulas), le bourg se trouvant vers une centaine de mĂštres d'altitude.

    Le paysage rural traditionnel est du bocage avec habitat dispersĂ©. « Dans tout le secteur compris entre Hanvec, Saint-Éloy et Irvillac, les microgranites sont peu utilisĂ©s [pour la construction] par suite de l'abondance d'un schiste bleu sombre apte Ă  fournir d'excellents moellons souvent de grande dimension (schistes dĂ©voniens de Saint-Éloy) »[1].

    • Carte de la commune d'Irvillac.
      Carte de la commune d'Irvillac.
    • La Mignonne en crue juste en aval du moulin de Stang Meyet (limite communale entre Saint-Urbain et Irvillac).
      La Mignonne en crue juste en aval du moulin de Stang Meyet (limite communale entre Saint-Urbain et Irvillac).
    • Ancien pont sur la Mignonne Ă  Stang Meyet (limite des communes de Saint-Urbain et Irvillac).
      Ancien pont sur la Mignonne Ă  Stang Meyet (limite des communes de Saint-Urbain et Irvillac).
    • Rue du bourg avec maisons traditionnelles.
      Rue du bourg avec maisons traditionnelles.
    • Maison dans le bourg.
      Maison dans le bourg.
    • Irvillac : maison du bourg construite en schiste.
      Irvillac : maison du bourg construite en schiste.

    L'ancien chemin d'avant la route royale amĂ©nagĂ©e au XVIIIe siĂšcle allant de Quimper Ă  Landerneau passait par Irvillac et franchissait la Mignonne Ă  Stang Meyet oĂč subsiste le vieux pont qui permettait de franchir ce cours d'eau[2].

    La voie ferrĂ©e allant de Quimper Ă  Landerneau traverse le territoire communal, passant au sud du bourg, mais les trains ne s'arrĂȘtent plus en gare de Daoulas-Irvillac[3], laquelle, situĂ©e Ă  la limite communale entre Daoulas et Irvillac, a Ă©tĂ© dĂ©truite en 1984. La voie rapide RN 165 allant de Nantes Ă  Brest via Quimper traverse la partie sud-ouest de la commune, mais Irvillac n'est pas directement desservie par un Ă©changeur Ă  cette route et il faut traverser le bourg de Daoulas pour pouvoir la rejoindre depuis Irvillac, en empruntant la route dĂ©partementale no 33.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,4 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 0,6 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 0,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 10,4 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 1 121 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 16,2 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Pencran », sur la commune de Pencran, mise en service en 1992[10] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[11] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 465 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[12]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Brest-Guipavas », sur la commune de Guipavas, mise en service en 1945 et Ă  16 km[13], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[14], Ă  11,5 °C pour 1981-2010[15], puis Ă  0,7 °C pour 1991-2020[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Irvillac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [17] - [18] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brest, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (90 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (88,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (49,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (28,9 %), prairies (11,6 %), forĂȘts (7,8 %), zones urbanisĂ©es (1,7 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (0,4 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Ploe Ermeliac au XIe siÚcle[24], Irvilac en 1172, Leshonarii in Yrvilac en 1186, Irvillac en 1218, Yrvilliac en 1233, Irvillac en 1516 et 1536[25].

    Il s'agit d'une formation toponymique gauloise ou gallo-romaine en -(i)acon (en latin -acum), suffixe d'origine gauloise Ă  caractĂšre localisant et marquant la propriĂ©tĂ©. Il est prĂ©cĂ©dĂ© d'un anthroponyme gaulois ou gallo-romain, peut-ĂȘtre Armilius[26].

    Remarque : L'introduction du breton dans la rĂ©gion vers le Ve siĂšcle explique pourquoi la forme suffixe en -ac s'est maintenue comme dans le midi de la France, alors que l'Ă©volution se serait faite en -Ă© ou Ă©ventuellement -ay dans la partie occidentale du domaine d'oĂŻl. Par contre, le suffixe breton de mĂȘme Ă©tymologie -ec (anciennement -oc > -euc) ne s'est pas substituĂ© Ă  -ac contrairement Ă  ce qu'on observe gĂ©nĂ©ralement dans la rĂ©gion.

    Irvilhag en breton[25].

    Histoire

    Préhistoire

    Une ceinture en or torsadée fut trouvée en 1925 dans un champ de la commune par un agriculteur qui la vendit à un bijoutier de Landerneau. Ce n'est qu'en 1988 qu'un expert joaillier brestois découvrit sa valeur historique[27].

    Antiquité

    Un dĂ©pĂŽt de scories ferrugineuses, rĂ©pandues dans trois champs d'un hectare chacun, a Ă©tĂ© identifiĂ© prĂšs de la ferme de Creac'h Carnel (butte de l'ossuaire), sur la route allant d'Irvillac au Faou. La prĂ©sence de ces rĂ©sidus de forges dans une contrĂ©e aujourd'hui peu peuplĂ©e s'explique probablement par le voisinage de la vieille route allant de Quimper Ă  Landerneau et de la riviĂšre de l'HĂŽpital qui favorisait le transport du minerai de fer, la proximitĂ© du bois du Gars fournissant la charbon de bois nĂ©cessaire. En outre, la prĂ©sence de plus de 300 tumuli voisins est l'indice d'une population autrefois plus dense. Cette industrie ancienne se rattachait probablement Ă  des besoins militaires, le poste romain de Cos Castel, situĂ© Ă  l'intersection de deux voies romaines Ă©tant situĂ© Ă  1,5 km plus Ă  l'est[28].

    HĂ©raldique

    Blason de Irvillac Blason
    ÉcartelĂ© : au 1er d'azur Ă  deux clĂ©s d'or passĂ©es en sautoir, au 2e d'argent Ă  la moucheture d'hermine de sable, au 3e d'argent Ă  la fleur de lin d'azur boutonnĂ©e d'or, au 4e de sinople Ă  la tĂȘte de bĂ©lier d'argent accornĂ© d'or.
    DĂ©tails
    Adopté par le conseil municipal le 5 septembre 2011[29].

    Moyen Âge

    Selon Arthur Le Moyne de La Borderie, deux saints bretons locaux peu connus provenant d'Outre-Manche, saint Martin et saint Valay, se seraient fixés à Ermelliac (aujourd'hui Irvillac) dans le pagus du Fou, probablement au début du VIe siÚcle[30].

    Irvillac est mentionnée comme paroisse dans le Cartulaire de Landévennec dÚs le XIe siÚcle et la ploe Ermeliac comprenait, outre sa trÚve Saint-Eloy, Logonna-Daoulas et une partie de Daoulas.

    En 1186, HervĂ©, vicomte de LĂ©on, donna Ă  l'abbaye de Daoulas les dĂźmes de Lozonar, en cette paroisse[31], qui devient une dĂ©pendance de cette abbaye. L'ancien chĂąteau-fort du Cosquer (de nos jours un simple manoir), aux murailles percĂ©es de meurtriĂšres, fut probablement construit par les moines de cette abbaye qui devinrent prieurs recteurs d'Irvillac. L'abbaye de Daoulas disposait du droit de haute justice comme le prouve des lettres patentes du roi Charles IX datant de 1567 qui autorisent Jean Le PrĂ©dour, abbĂ© de Daoulas, Ă  relever ses patibulaires Ă  Saint-Éloy, tombĂ©es depuis quinze ans[32].

    La famille de Loc'hant, seigneur du dit-lieu, est reconnue de noblesse d'ancienne extraction en 1668 et était présente aux montres entre 1426 et 1536 ; la famille du Ménez, seigneur de Traonvézec, est elle aussi reconnue de noblesse d'ancienne extraction en 1669 et était présente aux montres entre 1536 et 1562[33].

    L'activité toiliÚre à Irvillac

    Deux activitĂ©s textiles ont cohabitĂ© Ă  Irvillac, principalement au XVIIIe siĂšcle, l'une tournĂ©e vers le lin comme dans le Pays Chelgen (24 kanndi ont Ă©tĂ© recensĂ©s Ă  Irvillac), l'autre vers la fabrication de berlingue et de bure ; cette coexistence est peut-ĂȘtre due au fait que certains outils utilisĂ©s pour les fabriquer sont communs. La laine utilisĂ©e provenait principalement des moutons Ă©levĂ©s dans la paroisse voisine d'Hanvec.

    AprÚs tissage, la berlingue et la bure étaient foulés, « le foulage pouvant apporter jusqu'à 50 % de plus-value par rapport à une piÚce non foulée. Il se pratique dans l'un des moulins à foulon de la région, Guern-ar-Hoadic, en Trévarn (Saint-Urbain) sur la Mignonne, Lavadur, en Irvillac et Troéoc, en Hanvec, sur le Camfrout. [...] En 1224, il y avait déjà un moulin à foulon à Daoulas »[34].

    À Irvillac, la berlingue et la bure sont essentiellement tissĂ©es dans les villages[35] proches des moulins Ă  foulon de Lavadur, TroĂ©oc et Guern-ar-Hoadic en raison de l'obligation pour les paysans de s'adresser au moulin banal et de la lourdeur des piĂšces textiles mouillĂ©es en raison du foulage et donc lourdes Ă  transporter jusqu'Ă  leur lieu de sĂ©chage[34].

    En 1797, on recense 10 marchands de berlingue à Irvillac, le mode de vie de ces « paysans-fabricants-marchands », par exemple Guillaume KeromnÚs, de Mézavern, étant semblable à celui des juloded du Haut-Léon voisin. En régression pendant la seconde moitié du XVIIIe siÚcle, la fabrication de berlingue et de bure semble avoir disparu pendant la premiÚre moitié du XIXe siÚcle[34].

    Autres faits de l'Ă©poque moderne

    En 1644 le prĂ©dicateur Julien Maunoir prĂȘcha une mission Ă  Irvillac[36]. L'Ă©glise paroissiale Saint-Pierre est construite en 1656 par Vincent de Kerouartz[alpha 1], chanoine de Daoulas et prieur d'Irvillac.

    En 1756, au décÚs de Louis Auguste de Rohan-Chabot (1722-1753) (un des fils de Louis II de Rohan-Chabot), mort sans descendance, les terres et seigneuries du Faou, de la Villeneuve, de la chùtellenie d'Irvillac et Logonna, correspondant aux paroisses de Rosnoën, Hanvec, Guimerch [Quimerc'h], Lopérec, revinrent aux familles de Chùtillon, d'Enrichemont, de Broglie et de Pouyanne et louées pour quelques années au sieur du Pontois[alpha 2], puis à Joseph Le Roy, greffier de la cour royale de Lesneven et de la principauté de Landerneau[37]. En 1762, ces terres sont vendues à Messire Nicolas I Magon, seigneur de la Gervaisais et de la Gicquelaye, lieutenant général des armées du roi entre 1761 et 1765. C'est alors qu'elles portÚrent le nom de « marquisat de la Gervaisais et du Faou »[38].

    En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne Ă  la paroisse d'Irvillac de fournir 37 hommes et de payer 242 livres pour « la dĂ©pense annuelle de la garde-cĂŽte de Bretagne »[39].

    Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Irvillac en 1780 :

    « Yrvillac, sur la route de Quimper Ă  Landerneau ; Ă  9 lieues Âœ de Quimper, son Ă©vĂȘchĂ© et son ressort ; Ă  42 lieues Âœ de Rennes ; et Ă  1 lieue trois-quarts de Landerneau, sa subdĂ©lĂ©gation. Cette paroisse, qui a le titre de chĂątellenie compte 2 200 communiants[40], y compris ceux de Saint-Éloy, sa trĂšve. La cure est prĂ©sentĂ©e par un moine de Daoulas. Beaucoup de vallons, des ruisseaux qui vont se jeter dans la Rade de Brest, des terres en labour de bonne qualitĂ©, des prairies, quelques petits bois et des landes, voici ce que ce territoire offre Ă  la vue. (...)[31]. »

    Louis Bouin, qui serait originaire d'Irvillac[alpha 3], mousse dans l'escadre du comte de Grasse, fut tué au combat le dans le cadre de la Guerre d'indépendance américaine lors de la Bataille des Saintes[41].

    Révolution française

    Les paroissiens d'Irvillac écrivent dans leur cahier de doléances que « les vassaux sujets aux moulins sont dans l'impossibilité de mettre des bornes à la cupidité des meuniers qu'on peut regarder comme les sangsues du genre humain ».

    De Croisys et René Le Gars sont les deux délégués représentant les 200 feux d'Irvillac lors de l'élection des députés du tiers état de la sénéchaussée de Quimper aux états généraux de 1789[42].

    La loi du réduit, en dehors de la ville de Landerneau, à huit le nombre des paroisses du district de Landerneau, dont celle d'Irvillac[43].

    Joseph-Marie Corvaisier, recteur d'Irvillac, prĂȘtre rĂ©fractaire, fut dĂ©portĂ© en sur un bateau des pontons de Rochefort Ă  l'Île Madame[44].

    Un arrĂȘtĂ© no 1016 du 7 brumaire de l'an X [] porte rĂ©duction des justices de paix du dĂ©partement du FinistĂšre et supprime celle d'Irvillac[45].

    La premiÚre moitié du XIXe siÚcle

    Les comptes rendus du Conseil municipal font ressortir, durant cette pĂ©riode, le souci de l’ordre et de la sĂ©curitĂ© Ă  l’intĂ©rieur du pays.

    Ainsi, le 27 vendĂ©miaire an XI (), le maire, « instruit des dĂ©sordres se produisant au chef-lieu de notre commune aux jours de dimanche, dĂ©clarons que le premier dĂ©linquant sera puni avec la plus grande sĂ©vĂ©ritĂ© ; dĂ©fense est faite Ă  tout cabaretier de servir Ă  boire et de recevoir chez lui aucun individu, passĂ© 10 heures du soir, si ce n’est les passants Ă©trangers Ă  la commune » .

    Afin de renforcer la sĂ»retĂ© intĂ©rieure, le sous-prĂ©fet demande au maire de prendre des mesures de « surveillance de la commune ». Par un arrĂȘtĂ© de police, le maire dĂ©signe, le , cinq commissaires de police sur l’étendue de la commune, avec la mission de « surveiller et de veiller Ă  la sĂ»retĂ© et Ă  la tranquillitĂ© publique, viser et examiner les papiers des Ă©trangers qui leur seront dĂ©fĂ©rĂ©s par les habitants ».

    Le maire « enjoint à tous les habitants de dénoncer et de conduire à un des commissaires les individus étrangers sur lesquels ils fourniraient le moindre doute ». Les cinq commissaires sont : le sieur LessÚgues de Lavadur, le sieur Cosson du bourg, Vincent KéromnÚs de Ménehy, François Gouriou de Kerdanet et Guillaume Deniel de Guiler.

    Faïence de Quimper : Homme et femme d'Irvillac (musée de Locronan)

    Une rĂ©union du conseil a lieu le 30 germinal an IX (). L’objet en est de former la liste des citoyens de la commune ayant, en fonction des impĂŽts qu’ils paient, le droit de voter. Le maire, Jean Marhic, est prĂ©sent avec cinq conseillers, trois sont absents. Les six personnes prĂ©sentes « condamnent la dĂ©faillance des trois absents » et leur infligent une amende de cinq francs chacun au profit de la caisse de la mairie.

    NapolĂ©on Ier revient en France le : le , Louis XVIII quitte Paris et NapolĂ©on 1er s’installe au pouvoir. Ses armĂ©es sont battues, le , Ă  Waterloo. NapolĂ©on est exilĂ© Ă  Sainte-HĂ©lĂšne et Louis XVIII retrouve son trĂŽne dĂ©but .

    Comment ces Ă©vĂ©nements ont-ils Ă©tĂ© vĂ©cus Ă  Irvillac ? Le Conseil municipal, fortement soumis Ă  la tutelle du sous-prĂ©fet, va devoir prĂȘter serment.

    Le , lors de la PremiĂšre Restauration royaliste, le maire est chargĂ© par le sous-prĂ©fet de recevoir des membres du conseil le serment d’obĂ©issance et de fidĂ©litĂ© au roi. Selon le compte rendu de la rĂ©union du conseil, tous prĂȘtent le serment suivant « aux cris rĂ©pĂ©tĂ©s de vive le roi. Vivent les Bourbons » : « Je jure et promets Ă  Dieu de garder obĂ©issance et fidĂ©litĂ© au Roi, de n’avoir aucune intelligence, de n’assister Ă  aucun conseil, de n’entretenir aucune ligue qui soit contraire Ă  son autoritĂ© et si, dans le ressort de mes fonctions ou ailleurs, j’apprends qu’il se trouve quelque chose Ă  son prĂ©judice, je le ferai connaĂźtre au Roi ».

    Le , date Ă  laquelle NapolĂ©on 1er est revenu au pouvoir, le sous-prĂ©fet demande au conseil municipal de prĂȘter serment : le conseil municipal « jure obĂ©issance aux constitutions de l’Empire et fidĂ©litĂ© Ă  l’Empereur ».

    Le , Jean Marhic, nommĂ© adjoint au maire par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral, prĂȘte serment au roi, selon la mĂȘme formulation que celle utilisĂ©e un an plus tĂŽt.

    Une grande fĂȘte est organisĂ©e par la commune, le , Ă  l’occasion du mariage de son altesse royale, Monseigneur duc de Berry. Bien que la cĂ©rĂ©monie se dĂ©roule trĂšs loin d’Irvillac, les cloches sonnent dĂšs 6 heures et des drapeaux blancs (symbole de la royautĂ©) sont mis aux fenĂȘtres des principales maisons du bourg.

    Les rĂ©jouissances sont les suivantes : grand-messe Ă  6 heures du matin, distribution de pain aux indigents, banquet Ă  midi pour le maire et les conseillers, courses et danses Ă  partir de 14 heures et feu de joie Ă  19 heures. Selon la relation qui en est faite, tous les habitants ont pris part Ă  la fĂȘte « avec les dĂ©monstrations de joie la plus pure ; les cris de vive le Roi, vivent les Bourbons n’ont pas cessĂ© de se faire entendre ».

    Un incident toutefois : le curĂ©, invitĂ©, ne s’est pas dĂ©placĂ©. Il avait quittĂ© la commune ce jour-lĂ  pour Ă©viter de s’y trouver. Était-ce un signe d’opposition aux Bourbons ? Non, mais il voulait ainsi manifester sa dĂ©sapprobation sur la date qui coĂŻncidait avec celle de la fĂȘte patronale qu’il entendait organiser ce jour-lĂ .

    Le , le conseil municipal vote un crĂ©dit de 100 francs (environ 2 000 francs en 2000) pour la rĂ©ception du duc et de la duchesse de Nemours lors de leur passage sur la commune. À cette date en effet, la grande route de Landerneau Ă  Quimper passe par Irvillac et est empruntĂ©e par tous les voyageurs.

    Le crĂ©dit votĂ© par la commune sert Ă  Ă©difier au bourg un arc de triomphe et des colonnes. Il est prĂ©cisĂ© que les habitants se prĂȘtent Ă  ces travaux visant Ă  accueillir « l’auguste voyageur ». Nous ne savons cependant pas si le duc de Nemours s’est effectivement arrĂȘtĂ© dans la commune.

    Irvillac en 1853

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Irvillac en 1853 :

    « Yrvillac, et plus exactement Irvillac : commune formĂ©e par l'ancienne paroisse de ce nom, moins sa trĂšve Saint-Clair [erreur : Saint-Éloy] ; aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : Pendref, Penbouillen, Gullor, Crech, KervrĂ©ach, Poulligou, Verluere, Mezarvern, Rocheneuf, Bodenes. Maison importante : Cleunan. Superficie totale : 3 434 hectares, dont (...) terres labourables 1 494 ha, prĂ©s et pĂątures 186 ha, bois 270 ha, vergers et jardins 7 ha, landes et incultes 1 293 ha (...). Moulins : 11 (de Stang-Meget, de Cleunan, de Guern-EmĂ©ry, Vert-du-Bois, de TronĂ©vĂ©zec, de Lavadur, de Russiau, Ă  eau, etc.). La route de Quimper Ă  Brest traverse cette commune du sud au nord. Il y a, en outre de l'Ă©glise, les chapelles de Notre-Dame de Lorette et de Saint-Christophe. Il y a foire les 8 fĂ©vrier, mai, aoĂ»t et novembre. GĂ©ologie : grĂšs au sud, roches feldspathiques Ă  Quinquis. On parle le breton[46]. »

    Irvillac dans la seconde moitié du XIXe siÚcle

    L'autorisation de percevoir des surtaxes à l'alcool à l'octroi de la commune d'Irvillac étaient chaque année votées par l'Assemblée nationale, par exemple en 1859 et 1873[47].

    En 1873 un nouveau tracĂ© fut retenu pour le chemin de grande communication n° 8 (actuel D 33) allant de Daoulas Ă  Sizun dont le tracĂ© Ă©tait trĂšs dĂ©fectueux, formant un angle droit, sur le territoire de la commune d'Irvillac[48]. En 1879, un rapport du Conseil gĂ©nĂ©ral du FinistĂšre indique qu' « une portion considĂ©rable et trĂšs habitĂ©e du terrain situĂ© (...) entre les bourgs du TrĂ©hou, d'Irvillac et de Saint-Éloy » se trouve dĂ©pourvue de routes praticables pour atteindre Landerneau et que les habitants ne peuvent atteindre cette localitĂ© sans faire des dĂ©tours qui allongent leurs parcours de 6 Ă  8 kilomĂštres, Ă  moins de passer la riviĂšre de Daoulas Ă  un guĂ© souvent impraticable et difficilement abordable[49]. Benjamin Girard Ă©crit en 1889 que depuis l'abandon de l'ancienne route allant de Quimper Ă  Landerneau via Irvillac (au profit d'un autre tracĂ© passant par Daoulas), le bourg d'Irvillac « a beaucoup perdu de son importance »[50].

    Le , un forcené tira sur plusieurs personnes (quatre furent blessées, dont une, Henri Le Forestier de Quillien[alpha 4], juge de paix, succomba le à ses blessures) dans le village de Kerisit en Irvillac ; ce malheureux fait divers fut relaté y compris dans la presse parisienne[51].

    En 1895, le notaire d'Irvillac, Berthou, fut condamné à six ans de réclusion par la Cour d'assises du FinistÚre pour « faux et abus de confiance »[52].

    La Belle Époque

    En rĂ©ponse Ă  une enquĂȘte Ă©piscopale organisĂ©e en 1902 par François-Virgile Dubillard, Ă©vĂȘque de Quimper et de LĂ©on en raison de la politique alors menĂ©e par le gouvernement d'Émile Combes contre l'utilisation du breton par les membres du clergĂ©, le recteur d'Irvillac, l'abbĂ© Le Goff, Ă©crit : « Comme tous, y compris l'instituteur et l'institutrice, comprennent parfaitement le breton, il est tout naturel que les instructions paroissiales se fassent toujours, et exclusivement, dans la vieille langue du pays » ; il ajoute : « Les rares enfants qui commencent Ă  apprendre Ă  lire sont absolument incapables de comprendre une phrase française »[53].

    Des petits gisements de kaolin furent exploités avant la PremiÚre Guerre mondiale à Tréflévénez, Irvillac et Daoulas pour le compte d'une usine de sulfate d'aluminium située à Landerneau afin de fabriquer de la porcelaine[54].

    L'explosion survenue le à bord du Latouche-Tréville fit une victime originaire d'Irvillac : Goulard[alpha 5], quartier-maßtre canonnier à bord de ce navire[55].

    La PremiĂšre Guerre mondiale

    Le monument aux morts d'Irvillac porte les noms de 92 soldats morts pour la France pendant la PremiĂšre Guerre mondiale ; plusieurs sont dĂ©cĂ©dĂ©s en Belgique (François Le Roux le Ă  Maissin, Corentin Quillec le mĂȘme jour Ă  Rossignol, Jean Marhic le Ă  Dixmude, Jean Le Borgne le au Passage de la Lys) ; François Hamon est mort en mer le lors du naufrage du croiseur cuirassĂ© LĂ©on Gambetta ; Jean KeromnĂšs, Jacques SalaĂŒn et Pierre Yvinec sont aussi morts en mer ; Michel Emzivat est mort de ses blessures Ă  Salonique (GrĂšce) alors qu'il participait Ă  l'expĂ©dition de Salonique ; Jean Brenaut, Jean Le Bris et François Trellu sont morts alors qu'ils Ă©taient prisonniers en Allemagne ; la plupart des autres sont dĂ©cĂ©dĂ©s sur le sol français : parmi eux François Marhic[alpha 6], dĂ©corĂ© de la MĂ©daille militaire et de la Croix de guerre[56].

    • Monument aux morts (1914-1918 et 1939-1945)
    • Vue gĂ©nĂ©rale.
      Vue générale.
    • Liste 1.
      Liste 1.
    • Liste 2.
      Liste 2.
    • Liste 3.
      Liste 3.

    Paul Gouriou[alpha 7], vicaire Ă  Irvillac, fut griĂšvement blessĂ© le Ă  HĂ©ricourt par l'explosion d'une grenade avant d'ĂȘtre fait prisonnier par les Allemands. Il fut dĂ©mobilisĂ© en [57]

    L'Entre-deux-guerres

    Jean SalaĂŒn, originaire d'Irvillac, matelot arrimeur, fut tuĂ© lors de la collision de deux hydravions prĂšs de Cherbourg (Cherbourg-Octeville en 2000, Cherbourg-en-Cotentin en 2016) le [58].

    Deux chevaux qui s'emballĂšrent au retour d'un charroi de bois en grume qu'ils avaient conduit Ă  la scierie de Coatnant en Irvillac provoquĂšrent le le dĂ©cĂšs du conducteur de l'attelage et d'un charretier prĂšs du village de Forsquilly (en Saint-Éloy)[59].

    La Seconde Guerre mondiale

    Le monument aux morts d'Irvillac porte les noms de 15 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles, RenĂ© GourvĂšs[alpha 8], membre des Forces françaises libres, disparu en mer ; Pierre Rochongar est mort dans le port de Casablanca (Maroc) le lors de l'explosion accidentelle du croiseur Pluton ; François Marhic est mort dans le Chenal du Four lors du naufrage du Vauquois victime d'une mine le [56].

    Le , de violents combats opposÚrent une colonne de soldats allemands qui revenait de Brasparts via Le Tréhou et qui se dirigeait vers Brest et des résistants de la compagnie Jean-Riou, vite épaulés par le bataillon René-Caro, basé à Rumengol. Les combats firent 18 victimes[60] parmi les résistants[61].

    • Monument commĂ©moratif des rĂ©sistants tuĂ©s lors des combats d'Irvillac ()
    • Vue gĂ©nĂ©rale.
      Vue générale.
    • Liste.
      Liste.

    Le , un avion anglais tombe sur le territoire de la commune d'Irvillac[62].

    Les modifications territoriales survenues en 1946

    L'arrĂȘtĂ© du .

    Par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du portant sur le rattachement de certains villages[35] des communes de Logonna-Daoulas et d'Irvillac : « Les villages sus-mentionnĂ©s sont rattachĂ©s Ă  la commune de L'HĂŽpital-Camfrout : 1° Kersalguen, Kerbiaouen-Bras, Kerbiaouen-DĂ©nez, Coz-Feunteun, Kerbiaouen-Bihan, Kersanton, Pen-ar-Pont, Run-Bihan et Run-Bras, dĂ©pendant de la commune de Logonna-Daoulas ; 2° Pen-ar-Pont, Moulin-Vert, Toul-BĂ©lony, Moulin-du-Bois, Moulin-de-TraonĂ©vĂ©zec, Kerbrat-ar-GuĂ©let et Stang-ar-Voguer, dĂ©pendant de la commune d'Irvillac. »

    L'aprĂšs Seconde Guerre mondiale

    Louis Morvan est mort pour la France le pendant la guerre d'Indochine[56].

    En 1979, la commune accueille la premiÚre édition du Festival Elixir, premier gros festival de rock en France[63]. Le journal Le Télégramme titre : « 15 000 fans au Woodstock breton ». Mais en raison de l'hostilité d'une partie des populations locales et de plusieurs municipalités du voisinage, le festival dût émigrer vers d'autres communes bretonnes les années suivantes[64].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1945 1947 Yves Quillec Rad-soc
    1947 1952 Jean François Pédel[alpha 19] MRP
    1963 1969 François Le Rest
    1969 1971 Gabriel Le Goff
    1971 2001 JĂ©rĂŽme Denniel[alpha 20]. CNIP→UDF-CDS
    2001 2008 Joseph Cann Maire
    2008 En cours Jean-NoĂ«l Le Gall UMP→LR RetraitĂ© Fonction publique

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[65]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[66].

    En 2020, la commune comptait 1 459 habitants[Note 7], en augmentation de 2,17 % par rapport Ă  2014 (FinistĂšre : +1,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 7012 0831 8851 5232 2222 3282 4522 5942 523
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 5012 5162 6202 5082 5242 5692 5412 4092 320
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 3482 2942 2372 0091 8091 6871 6581 4891 260
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 1439838229351 0051 0111 2431 2761 380
    2017 2020 - - - - - - -
    1 4291 459-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[67] puis Insee Ă  partir de 2006[68].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Monuments

    • L'Ă©glise paroissiale Saint-Pierre, la façade.
      L'église paroissiale Saint-Pierre, la façade.
    • Irvillac : l'Ă©glise paroissiale Saint-Pierre vue du sud-est.
      Irvillac : l'Ă©glise paroissiale Saint-Pierre vue du sud-est.
    • L'Ă©glise. paroissiale Saint-Pierre, portes gĂ©minĂ©es.
      L'église. paroissiale Saint-Pierre, portes géminées.
    • Irvillac : l'ossuaire au sein de l'enclos paroissial.
      Irvillac : l'ossuaire au sein de l'enclos paroissial.
    • L'ossuaire.
      L'ossuaire.
    • Le calvaire au sein de l'enclos paroissial.
      Le calvaire au sein de l'enclos paroissial.
    • Le calvaire de Coatnant et la chapelle Notre-Dame-de-Lorette : la chapelle, en forme de croix latine, date de 1634 la date de 1629 est inscrite sur un pilier intĂ©rieur) et a Ă©tĂ© restaurĂ©e vers 1822. Ses autels latĂ©raux portent quatre sibylles en bas-relief avec leurs attributs : Persica, Hellesponca, Phrygia, Delphica[32]. Une pierre sculptĂ©e, encastrĂ©e dans le mur extĂ©rieur reprĂ©sente la Mise au tombeau avec six personnages et daterait de la fin du XVe siĂšcle ou du XVIe siĂšcle. Un ecce homo en pierre est sculptĂ© sur le mur sud[69]. Ce fut un lieu de pĂšlerinage trĂšs frĂ©quentĂ© autrefois.

    Le calvaire de Coatnant est un calvaire-fontaine situĂ© prĂšs de la chapelle Notre-Dame-de-Lorette. Le calvaire est au-dessus d’une fontaine monumentale, datĂ©e de 1644, ornĂ©e d'une statue en pierre de la Vierge Ă  l'enfant qui a les pieds posĂ©s sur le corps d'une femme-serpent (la dĂ©mone ainsi terrassĂ©e est probablement Damona, la dĂ©esse celtique des eaux, frĂ©quemment ainsi reprĂ©sentĂ©e en Bretagne). Du pied s'Ă©lĂšvent deux longues branches en granit, courbĂ©es en volutes et soutenant les statues adossĂ©es de Notre-Dame, saint Yves, saint Pierre et saint Jean, l'ensemble ayant une forme d'ancre de marine. Ce calvaire est dĂ» Ă  Roland DorĂ© et a Ă©tĂ© classĂ© monument historique en 1976.

    Le village de Coatnant est décrit ainsi par l'écrivain Keranforest (Dominique de Lafforest[70]) : « Trois arbres, une prairie, un ciel qui se mire dans une mare, une curieuse fontaine, une chapelle, quelques maisons anciennes, voilà Coat-Nan, (...) hameau d'Irvillac, installé au bord d'un ruisseau qui court vers l'anse du joli bourg de L'HÎpital-Camfrout ».

    • Le village de Coatnant.
      Le village[35] de Coatnant.
    • La chapelle Notre-Dame-de-Lorette et le calvaire de Coatnant.
      La chapelle Notre-Dame-de-Lorette et le calvaire de Coatnant.
    • La chapelle Notre-Dame-de-Lorette, pierre angulaire datĂ©e de 1634.
      La chapelle Notre-Dame-de-Lorette, pierre angulaire datée de 1634.
    • La chapelle Notre-Dame-de-Lorette, niche dans le mur, mise au tombeau.
      La chapelle Notre-Dame-de-Lorette, niche dans le mur, mise au tombeau.
    • La chapelle Notre-Dame-de-Lorette, Christ aux liens.
      La chapelle Notre-Dame-de-Lorette, Christ aux liens.
    • Le calvaire-fontaine de Coatnant (1644, par Roland DorĂ©), vue d'ensemble).
      Le calvaire-fontaine de Coatnant (1644, par Roland Doré), vue d'ensemble).
    • Calvaire.
      Calvaire.
    • Fontaine.
      Fontaine.
    • Vierge Ă  l'Enfant.
      Vierge Ă  l'Enfant.
    • Irvillac : le calvaire-fontaine de Coatnant (1644, par Roland DorĂ©), vue de la face ouest.
      Irvillac : le calvaire-fontaine de Coatnant (1644, par Roland Doré), vue de la face ouest.
    • Le calvaire-fontaine de Coatnant (1644, par Roland DorĂ©), vue partielle.
      Le calvaire-fontaine de Coatnant (1644, par Roland Doré), vue partielle.
    • Le calvaire-fontaine de Coatnant (1644, par Roland DorĂ©), le Christ et les deux larrons.
      Le calvaire-fontaine de Coatnant (1644, par Roland Doré), le Christ et les deux larrons.
    • Le calvaire-fontaine de Coatnant (1644, par Roland DorĂ©), le bon larron.
      Le calvaire-fontaine de Coatnant (1644, par Roland Doré), le bon larron.
    • Le calvaire-fontaine de Coatnant (1644, par Roland DorĂ©), le mauvais larron.
      Le calvaire-fontaine de Coatnant (1644, par Roland Doré), le mauvais larron.
    • D'autres calvaires se trouvent Ă  Cozcastel (il porte la date de 1559), CrĂ©ac'h-Menguy (il date du XVIe siĂšcle, Crec-Bihan (seul le socle et le fĂ»t subsistent), Le Goaz (il date de 1580)[71].
    • Le calvaire de Croas-Lidou, situĂ© Ă  ClĂ©nucan, date du XVIIe siĂšcle (il a Ă©tĂ© Ă©rigĂ© en 1640 par Ian Lidou, d'oĂč son nom[71]); il a Ă©tĂ© dĂ©placĂ© et restaurĂ© en 2012[72].
    • Le manoir de ClĂ©nucan.
    • Le manoir de ClĂ©nucan.
      Le manoir de Clénucan.
    • Ferme du manoir de ClĂ©nucan.
      Ferme du manoir de Clénucan.

    Personnalités liées à la commune

    Acte du mariage de Noël Legault avec Marie Besnard le 18 novembre 1698 en l'église Notre-Dame de Montréal (Nouvelle-France).
    • Noel Le Goff (1674-1747) : pionnier du Canada français, fils de Roch Le Goff et Marie Galiou, nĂ© le Ă  Irvillac, il est l'ancĂȘtre de tous les Legault du Canada dont François Legault, nĂ© en 1957, Premier ministre du QuĂ©bec depuis le .
    • LĂ©ontine Drapier-Cadec (1895-1995) : Ă©crivain et institutrice française.

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[6].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[7].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    1. Vincent de Kerouartz, né le à Lannilis, décédé le à Daoulas,
    2. René Le Pontois, sénéchal et premier magistrat de la vicomté du Faou, marié en 1666 avec Catherine Derrien, décédé le à Landerneau
    3. Aucune trace d'un Louis Bouin n'existe dans le registre paroissial d'Irvillac
    4. Henri Le Forestier de Quillien, né le à Daoulas.
    5. Jean Goulard, né le à Irvillac.
    6. François Marhic, né le à Irvillac, maréchal des logis au 28e régiment d'artillerie, tué à l'ennemi le à Tahure (Marne).
    7. Paul Gouriou, né le à Lambézellec
    8. René GourvÚs, né le à Hanvec, matelot mécanicien à bord du sous-marin Surcouf, coulé par un hydravion américain dans le Golfe du Mexique à la suite d'une méprise ; il a été décoré de la Médaille militaire, de la Croix de guerre et de la Médaille de la Résistance
    9. Jean Marhic, né le à Irvillac.
    10. François Gouriou, nĂ© le Ă  Saint-Éloy, dĂ©cĂ©dĂ© le Ă  Kerdanet en Irvillac.
    11. Alain Montfort, né le à Creach Camel en Irvillac, décédé le à Creach Camel en Irvillac.
    12. Armand-Prosper Julien, né le 26 messidor an II () à Brest, décédé le au bourg d'Irvillac.
    13. Jean-Noël Marhic, né le à Irvillac, décédé le à Irvillac.
    14. Ollivier Marhic, né le à Pendreff en Irvillac, décédé le à Creis Bras en Irvillac.
    15. Yves Marhic, né le à Irvillac, décédé le à Irvillac.
    16. Yves Quillec, né le à Irvillac, décédé le à Irvillac.
    17. Christophe Le Stum, né le à Craonguilly en Irvillac, décédé le au bourg d'Irvillac.
    18. Jean Romeur, né le à Irvillac, décédé le à Landerneau.
    19. Jean Pédel, né le au bourg de Loperhet, décédé le à Irvillac.
    20. JérÎme Denniel, né vers 1931, décédé en janvier 2014, voir https://www.letelegramme.fr/local/finistere-nord/brest/daoulas/irvillac/necrologie-deces-de-jerome-denniel-ancien-maire-10-01-2014-2363055.php

    Références

    1. Louis Chauris, Mise en Ɠuvre de quelques microgranites du centre FinistĂšre dans les constructions, SociĂ©tĂ© gĂ©ologique et minĂ©ralogique de Bretagne, "Bulletin de la SociĂ©tĂ© gĂ©ologique et minĂ©ralogique de Bretagne", 2010, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9687436n/f64.image.r=Irvillac?rk=729617;2
    2. « voies-romaines-bretagne.com/vr
 »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?).
    3. « Le train va-il-il s’arrĂȘter en gare d’Irvillac ? - KELEIER IRVILHAG », sur KELEIER IRVILHAG (consultĂ© le ).
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    7. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    9. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
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    14. « Station météorologique de Brest-Guipavas - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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    17. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    24. Hervé Abalain, « Noms de lieux bretons - Page 74, Editions Jean-paul Gisserot » (ISBN 2877474828, consulté le ).
    25. (br) Erwan Vallerie, DiazezoĂč studi istorel an anvioĂč-parrez = TraitĂ© de toponymie historique de la Bretagne, An Here, (ISBN 2-86843-153-4 et 978-2-86843-153-0, OCLC 63764620), p. 81
    26. Hervé Abalain, op. cit.
    27. http://war.hentchou.irvilhag.over-blog.com/article-une-torsade-d-or-dans-un-champ-a-irvillac-71327737.html et http://war.hentchou.irvilhag.over-blog.com/2014/11/les-peripeties-de-la-torsade-d-or-d-irvillac.html
    28. L. Azema, Scories ferrugineuses du FinistÚre, Bulletin de la Société de Sciences naturelles de l'ouest de la France, 1911, Gallica
    29. « Un blason pour la commune d'Irvillac », sur Keleier Irvilhag, (consulté le ).
    30. Arthur Le Moyne de La Borderie, "Du rĂŽle historique des saints de Bretagne dans l'Ă©tablissement de la nation bretonne armoricaine", 1883, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57664811/f20.image.r=Irvillac?rk=1051507;2
    31. Jean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 4, 1780, consultable https://archive.org/details/dictionnairehist04og
    32. http://www.infobretagne.com/irvillac.htm
    33. Pol Potier de Courcy, "Nobiliaire et armorial de Bretagne", tome 2, 1862, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5406239c/f118.image.r=Irvillac?rk=1545072;0 et https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5406239c/f172.image.r=Irvillac?rk=1545072;0
    34. Andrée Le Gall-Sanquer, Jean-Luc Richard, Marie-Louise Richard, L'or bleu (An aour glaz) : le lin au pays de Landerneau-Daoulas, Association Dourdon, Cloßtre Imprimeurs, 2005, [ (ISBN 2-9505493-1-4)]
    35. Le terme village en FinistÚre est utilisé en lieu et place de celui de hameau. La commune (ou paroisse) comprend son bourg et ses villages.
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