Irvillac
Irvillac [iÊvijak] est une commune du dĂ©partement du FinistĂšre, dans la rĂ©gion Bretagne, en France.
Irvillac | |||||
![]() L'Ă©glise paroissiale Saint-Pierre. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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RĂ©gion | Bretagne | ||||
DĂ©partement | FinistĂšre | ||||
Arrondissement | Brest | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Landerneau-Daoulas | ||||
Maire Mandat |
Jean-Noël Le Gall 2020-2026 |
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Code postal | 29460 | ||||
Code commune | 29086 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Irvillacois | ||||
Population municipale |
1 459 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 49 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
44 395 hab. | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 22âČ 16âł nord, 4° 12âČ 40âł ouest | ||||
Altitude | Min. 3 m Max. 134 m |
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Superficie | 29,60 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Brest (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Pont-de-Buis-lĂšs-Quimerch | ||||
LĂ©gislatives | SixiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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GĂ©olocalisation sur la carte : FinistĂšre
GĂ©olocalisation sur la carte : Bretagne
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Liens | |||||
Site web | Site de la commune | ||||
GĂ©ographie
Irvillac est situĂ© dans le nord de la Cornouaille, au sud de Landerneau, Ă l'est de Daoulas, au nord du Faou et Ă l'ouest des monts d'ArrĂ©e. Le finage communal est dĂ©limitĂ© au nord par la Mignonne, dite aussi riviĂšre de Daoulas, et au sud par le Camfrout, deux petits fleuves cĂŽtiers. Les altitudes sont comprises entre 124 mĂštres pour le point culminant (au sud de la commune, Ă l'ouest du hameau de Creac'h Carnel, oĂč se trouve le chĂąteau d'eau) et 12 mĂštres (dans la partie aval de la vallĂ©e de la Mignonne, Ă la limite de la commune de Daoulas), le bourg se trouvant vers une centaine de mĂštres d'altitude.
Le paysage rural traditionnel est du bocage avec habitat dispersĂ©. « Dans tout le secteur compris entre Hanvec, Saint-Ăloy et Irvillac, les microgranites sont peu utilisĂ©s [pour la construction] par suite de l'abondance d'un schiste bleu sombre apte Ă fournir d'excellents moellons souvent de grande dimension (schistes dĂ©voniens de Saint-Ăloy) »[1].
- Carte de la commune d'Irvillac.
- La Mignonne en crue juste en aval du moulin de Stang Meyet (limite communale entre Saint-Urbain et Irvillac).
- Ancien pont sur la Mignonne Ă Stang Meyet (limite des communes de Saint-Urbain et Irvillac).
- Rue du bourg avec maisons traditionnelles.
- Maison dans le bourg.
- Irvillac : maison du bourg construite en schiste.
L'ancien chemin d'avant la route royale amĂ©nagĂ©e au XVIIIe siĂšcle allant de Quimper Ă Landerneau passait par Irvillac et franchissait la Mignonne Ă Stang Meyet oĂč subsiste le vieux pont qui permettait de franchir ce cours d'eau[2].
La voie ferrĂ©e allant de Quimper Ă Landerneau traverse le territoire communal, passant au sud du bourg, mais les trains ne s'arrĂȘtent plus en gare de Daoulas-Irvillac[3], laquelle, situĂ©e Ă la limite communale entre Daoulas et Irvillac, a Ă©tĂ© dĂ©truite en 1984. La voie rapide RN 165 allant de Nantes Ă Brest via Quimper traverse la partie sud-ouest de la commune, mais Irvillac n'est pas directement desservie par un Ă©changeur Ă cette route et il faut traverser le bourg de Daoulas pour pouvoir la rejoindre depuis Irvillac, en empruntant la route dĂ©partementale no 33.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Pencran », sur la commune de Pencran, mise en service en 1992[10] et qui se trouve Ă 7 km Ă vol d'oiseau[11] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 465 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[12]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Brest-Guipavas », sur la commune de Guipavas, mise en service en 1945 et Ă 16 km[13], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[14], Ă 11,5 °C pour 1981-2010[15], puis Ă 0,7 °C pour 1991-2020[16].
Urbanisme
Typologie
Irvillac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [17] - [18] - [19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brest, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20] - [21].
Occupation des sols
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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (90 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (88,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (49,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (28,9 %), prairies (11,6 %), forĂȘts (7,8 %), zones urbanisĂ©es (1,7 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (0,4 %)[22].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[23].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Ploe Ermeliac au XIe siÚcle[24], Irvilac en 1172, Leshonarii in Yrvilac en 1186, Irvillac en 1218, Yrvilliac en 1233, Irvillac en 1516 et 1536[25].
Il s'agit d'une formation toponymique gauloise ou gallo-romaine en -(i)acon (en latin -acum), suffixe d'origine gauloise Ă caractĂšre localisant et marquant la propriĂ©tĂ©. Il est prĂ©cĂ©dĂ© d'un anthroponyme gaulois ou gallo-romain, peut-ĂȘtre Armilius[26].
Remarque : L'introduction du breton dans la rĂ©gion vers le Ve siĂšcle explique pourquoi la forme suffixe en -ac s'est maintenue comme dans le midi de la France, alors que l'Ă©volution se serait faite en -Ă© ou Ă©ventuellement -ay dans la partie occidentale du domaine d'oĂŻl. Par contre, le suffixe breton de mĂȘme Ă©tymologie -ec (anciennement -oc > -euc) ne s'est pas substituĂ© Ă -ac contrairement Ă ce qu'on observe gĂ©nĂ©ralement dans la rĂ©gion.
Histoire
Préhistoire
Une ceinture en or torsadée fut trouvée en 1925 dans un champ de la commune par un agriculteur qui la vendit à un bijoutier de Landerneau. Ce n'est qu'en 1988 qu'un expert joaillier brestois découvrit sa valeur historique[27].
- Torsade en or d'Irvillac (ùge du bronze moyen ou final, musée départemental breton)
Antiquité
Un dépÎt de scories ferrugineuses, répandues dans trois champs d'un hectare chacun, a été identifié prÚs de la ferme de Creac'h Carnel (butte de l'ossuaire), sur la route allant d'Irvillac au Faou. La présence de ces résidus de forges dans une contrée aujourd'hui peu peuplée s'explique probablement par le voisinage de la vieille route allant de Quimper à Landerneau et de la riviÚre de l'HÎpital qui favorisait le transport du minerai de fer, la proximité du bois du Gars fournissant la charbon de bois nécessaire. En outre, la présence de plus de 300 tumuli voisins est l'indice d'une population autrefois plus dense. Cette industrie ancienne se rattachait probablement à des besoins militaires, le poste romain de Cos Castel, situé à l'intersection de deux voies romaines étant situé à 1,5 km plus à l'est[28].
HĂ©raldique
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Blason | ĂcartelĂ© : au 1er d'azur Ă deux clĂ©s d'or passĂ©es en sautoir, au 2e d'argent Ă la moucheture d'hermine de sable, au 3e d'argent Ă la fleur de lin d'azur boutonnĂ©e d'or, au 4e de sinople Ă la tĂȘte de bĂ©lier d'argent accornĂ© d'or. |
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Détails | Adopté par le conseil municipal le 5 septembre 2011[29]. |
Moyen Ăge
Selon Arthur Le Moyne de La Borderie, deux saints bretons locaux peu connus provenant d'Outre-Manche, saint Martin et saint Valay, se seraient fixés à Ermelliac (aujourd'hui Irvillac) dans le pagus du Fou, probablement au début du VIe siÚcle[30].
Irvillac est mentionnée comme paroisse dans le Cartulaire de Landévennec dÚs le XIe siÚcle et la ploe Ermeliac comprenait, outre sa trÚve Saint-Eloy, Logonna-Daoulas et une partie de Daoulas.
En 1186, HervĂ©, vicomte de LĂ©on, donna Ă l'abbaye de Daoulas les dĂźmes de Lozonar, en cette paroisse[31], qui devient une dĂ©pendance de cette abbaye. L'ancien chĂąteau-fort du Cosquer (de nos jours un simple manoir), aux murailles percĂ©es de meurtriĂšres, fut probablement construit par les moines de cette abbaye qui devinrent prieurs recteurs d'Irvillac. L'abbaye de Daoulas disposait du droit de haute justice comme le prouve des lettres patentes du roi Charles IX datant de 1567 qui autorisent Jean Le PrĂ©dour, abbĂ© de Daoulas, Ă relever ses patibulaires Ă Saint-Ăloy, tombĂ©es depuis quinze ans[32].
La famille de Loc'hant, seigneur du dit-lieu, est reconnue de noblesse d'ancienne extraction en 1668 et était présente aux montres entre 1426 et 1536 ; la famille du Ménez, seigneur de Traonvézec, est elle aussi reconnue de noblesse d'ancienne extraction en 1669 et était présente aux montres entre 1536 et 1562[33].
L'activité toiliÚre à Irvillac
Deux activitĂ©s textiles ont cohabitĂ© Ă Irvillac, principalement au XVIIIe siĂšcle, l'une tournĂ©e vers le lin comme dans le Pays Chelgen (24 kanndi ont Ă©tĂ© recensĂ©s Ă Irvillac), l'autre vers la fabrication de berlingue et de bure ; cette coexistence est peut-ĂȘtre due au fait que certains outils utilisĂ©s pour les fabriquer sont communs. La laine utilisĂ©e provenait principalement des moutons Ă©levĂ©s dans la paroisse voisine d'Hanvec.
AprÚs tissage, la berlingue et la bure étaient foulés, « le foulage pouvant apporter jusqu'à 50 % de plus-value par rapport à une piÚce non foulée. Il se pratique dans l'un des moulins à foulon de la région, Guern-ar-Hoadic, en Trévarn (Saint-Urbain) sur la Mignonne, Lavadur, en Irvillac et Troéoc, en Hanvec, sur le Camfrout. [...] En 1224, il y avait déjà un moulin à foulon à Daoulas »[34].
à Irvillac, la berlingue et la bure sont essentiellement tissées dans les villages[35] proches des moulins à foulon de Lavadur, Troéoc et Guern-ar-Hoadic en raison de l'obligation pour les paysans de s'adresser au moulin banal et de la lourdeur des piÚces textiles mouillées en raison du foulage et donc lourdes à transporter jusqu'à leur lieu de séchage[34].
En 1797, on recense 10 marchands de berlingue à Irvillac, le mode de vie de ces « paysans-fabricants-marchands », par exemple Guillaume KeromnÚs, de Mézavern, étant semblable à celui des juloded du Haut-Léon voisin. En régression pendant la seconde moitié du XVIIIe siÚcle, la fabrication de berlingue et de bure semble avoir disparu pendant la premiÚre moitié du XIXe siÚcle[34].
Autres faits de l'Ă©poque moderne
En 1644 le prĂ©dicateur Julien Maunoir prĂȘcha une mission Ă Irvillac[36]. L'Ă©glise paroissiale Saint-Pierre est construite en 1656 par Vincent de Kerouartz[alpha 1], chanoine de Daoulas et prieur d'Irvillac.
En 1756, au décÚs de Louis Auguste de Rohan-Chabot (1722-1753) (un des fils de Louis II de Rohan-Chabot), mort sans descendance, les terres et seigneuries du Faou, de la Villeneuve, de la chùtellenie d'Irvillac et Logonna, correspondant aux paroisses de Rosnoën, Hanvec, Guimerch [Quimerc'h], Lopérec, revinrent aux familles de Chùtillon, d'Enrichemont, de Broglie et de Pouyanne et louées pour quelques années au sieur du Pontois[alpha 2], puis à Joseph Le Roy, greffier de la cour royale de Lesneven et de la principauté de Landerneau[37]. En 1762, ces terres sont vendues à Messire Nicolas I Magon, seigneur de la Gervaisais et de la Gicquelaye, lieutenant général des armées du roi entre 1761 et 1765. C'est alors qu'elles portÚrent le nom de « marquisat de la Gervaisais et du Faou »[38].
En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse d'Irvillac de fournir 37 hommes et de payer 242 livres pour « la dépense annuelle de la garde-cÎte de Bretagne »[39].
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Irvillac en 1780 :
« Yrvillac, sur la route de Quimper Ă Landerneau ; Ă 9 lieues Âœ de Quimper, son Ă©vĂȘchĂ© et son ressort ; Ă 42 lieues Âœ de Rennes ; et Ă 1 lieue trois-quarts de Landerneau, sa subdĂ©lĂ©gation. Cette paroisse, qui a le titre de chĂątellenie compte 2 200 communiants[40], y compris ceux de Saint-Ăloy, sa trĂšve. La cure est prĂ©sentĂ©e par un moine de Daoulas. Beaucoup de vallons, des ruisseaux qui vont se jeter dans la Rade de Brest, des terres en labour de bonne qualitĂ©, des prairies, quelques petits bois et des landes, voici ce que ce territoire offre Ă la vue. (...)[31]. »
Louis Bouin, qui serait originaire d'Irvillac[alpha 3], mousse dans l'escadre du comte de Grasse, fut tué au combat le dans le cadre de la Guerre d'indépendance américaine lors de la Bataille des Saintes[41].
Révolution française
Les paroissiens d'Irvillac écrivent dans leur cahier de doléances que « les vassaux sujets aux moulins sont dans l'impossibilité de mettre des bornes à la cupidité des meuniers qu'on peut regarder comme les sangsues du genre humain ».
De Croisys et René Le Gars sont les deux délégués représentant les 200 feux d'Irvillac lors de l'élection des députés du tiers état de la sénéchaussée de Quimper aux états généraux de 1789[42].
La loi du réduit, en dehors de la ville de Landerneau, à huit le nombre des paroisses du district de Landerneau, dont celle d'Irvillac[43].
Joseph-Marie Corvaisier, recteur d'Irvillac, prĂȘtre rĂ©fractaire, fut dĂ©portĂ© en sur un bateau des pontons de Rochefort Ă l'Ăle Madame[44].
Un arrĂȘtĂ© no 1016 du 7 brumaire de l'an X [] porte rĂ©duction des justices de paix du dĂ©partement du FinistĂšre et supprime celle d'Irvillac[45].
La premiÚre moitié du XIXe siÚcle
Les comptes rendus du Conseil municipal font ressortir, durant cette pĂ©riode, le souci de lâordre et de la sĂ©curitĂ© Ă lâintĂ©rieur du pays.
Ainsi, le 27 vendĂ©miaire an XI (), le maire, « instruit des dĂ©sordres se produisant au chef-lieu de notre commune aux jours de dimanche, dĂ©clarons que le premier dĂ©linquant sera puni avec la plus grande sĂ©vĂ©ritĂ© ; dĂ©fense est faite Ă tout cabaretier de servir Ă boire et de recevoir chez lui aucun individu, passĂ© 10 heures du soir, si ce nâest les passants Ă©trangers Ă la commune » .
Afin de renforcer la sĂ»retĂ© intĂ©rieure, le sous-prĂ©fet demande au maire de prendre des mesures de « surveillance de la commune ». Par un arrĂȘtĂ© de police, le maire dĂ©signe, le , cinq commissaires de police sur lâĂ©tendue de la commune, avec la mission de « surveiller et de veiller Ă la sĂ»retĂ© et Ă la tranquillitĂ© publique, viser et examiner les papiers des Ă©trangers qui leur seront dĂ©fĂ©rĂ©s par les habitants ».
Le maire « enjoint à tous les habitants de dénoncer et de conduire à un des commissaires les individus étrangers sur lesquels ils fourniraient le moindre doute ». Les cinq commissaires sont : le sieur LessÚgues de Lavadur, le sieur Cosson du bourg, Vincent KéromnÚs de Ménehy, François Gouriou de Kerdanet et Guillaume Deniel de Guiler.
Une rĂ©union du conseil a lieu le 30 germinal an IX (). Lâobjet en est de former la liste des citoyens de la commune ayant, en fonction des impĂŽts quâils paient, le droit de voter. Le maire, Jean Marhic, est prĂ©sent avec cinq conseillers, trois sont absents. Les six personnes prĂ©sentes « condamnent la dĂ©faillance des trois absents » et leur infligent une amende de cinq francs chacun au profit de la caisse de la mairie.
NapolĂ©on Ier revient en France le : le , Louis XVIII quitte Paris et NapolĂ©on 1er sâinstalle au pouvoir. Ses armĂ©es sont battues, le , Ă Waterloo. NapolĂ©on est exilĂ© Ă Sainte-HĂ©lĂšne et Louis XVIII retrouve son trĂŽne dĂ©but .
Comment ces Ă©vĂ©nements ont-ils Ă©tĂ© vĂ©cus Ă Irvillac ? Le Conseil municipal, fortement soumis Ă la tutelle du sous-prĂ©fet, va devoir prĂȘter serment.
Le , lors de la PremiĂšre Restauration royaliste, le maire est chargĂ© par le sous-prĂ©fet de recevoir des membres du conseil le serment dâobĂ©issance et de fidĂ©litĂ© au roi. Selon le compte rendu de la rĂ©union du conseil, tous prĂȘtent le serment suivant « aux cris rĂ©pĂ©tĂ©s de vive le roi. Vivent les Bourbons » : « Je jure et promets Ă Dieu de garder obĂ©issance et fidĂ©litĂ© au Roi, de nâavoir aucune intelligence, de nâassister Ă aucun conseil, de nâentretenir aucune ligue qui soit contraire Ă son autoritĂ© et si, dans le ressort de mes fonctions ou ailleurs, jâapprends quâil se trouve quelque chose Ă son prĂ©judice, je le ferai connaĂźtre au Roi ».
Le , date Ă laquelle NapolĂ©on 1er est revenu au pouvoir, le sous-prĂ©fet demande au conseil municipal de prĂȘter serment : le conseil municipal « jure obĂ©issance aux constitutions de lâEmpire et fidĂ©litĂ© Ă lâEmpereur ».
Le , Jean Marhic, nommĂ© adjoint au maire par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral, prĂȘte serment au roi, selon la mĂȘme formulation que celle utilisĂ©e un an plus tĂŽt.
Une grande fĂȘte est organisĂ©e par la commune, le , Ă lâoccasion du mariage de son altesse royale, Monseigneur duc de Berry. Bien que la cĂ©rĂ©monie se dĂ©roule trĂšs loin dâIrvillac, les cloches sonnent dĂšs 6 heures et des drapeaux blancs (symbole de la royautĂ©) sont mis aux fenĂȘtres des principales maisons du bourg.
Les rĂ©jouissances sont les suivantes : grand-messe Ă 6 heures du matin, distribution de pain aux indigents, banquet Ă midi pour le maire et les conseillers, courses et danses Ă partir de 14 heures et feu de joie Ă 19 heures. Selon la relation qui en est faite, tous les habitants ont pris part Ă la fĂȘte « avec les dĂ©monstrations de joie la plus pure ; les cris de vive le Roi, vivent les Bourbons nâont pas cessĂ© de se faire entendre ».
Un incident toutefois : le curĂ©, invitĂ©, ne sâest pas dĂ©placĂ©. Il avait quittĂ© la commune ce jour-lĂ pour Ă©viter de sây trouver. Ătait-ce un signe dâopposition aux Bourbons ? Non, mais il voulait ainsi manifester sa dĂ©sapprobation sur la date qui coĂŻncidait avec celle de la fĂȘte patronale quâil entendait organiser ce jour-lĂ .
Le , le conseil municipal vote un crédit de 100 francs (environ 2 000 francs en 2000) pour la réception du duc et de la duchesse de Nemours lors de leur passage sur la commune. à cette date en effet, la grande route de Landerneau à Quimper passe par Irvillac et est empruntée par tous les voyageurs.
Le crĂ©dit votĂ© par la commune sert Ă Ă©difier au bourg un arc de triomphe et des colonnes. Il est prĂ©cisĂ© que les habitants se prĂȘtent Ă ces travaux visant Ă accueillir « lâauguste voyageur ». Nous ne savons cependant pas si le duc de Nemours sâest effectivement arrĂȘtĂ© dans la commune.
Irvillac en 1853
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Irvillac en 1853 :
« Yrvillac, et plus exactement Irvillac : commune formĂ©e par l'ancienne paroisse de ce nom, moins sa trĂšve Saint-Clair [erreur : Saint-Ăloy] ; aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : Pendref, Penbouillen, Gullor, Crech, KervrĂ©ach, Poulligou, Verluere, Mezarvern, Rocheneuf, Bodenes. Maison importante : Cleunan. Superficie totale : 3 434 hectares, dont (...) terres labourables 1 494 ha, prĂ©s et pĂątures 186 ha, bois 270 ha, vergers et jardins 7 ha, landes et incultes 1 293 ha (...). Moulins : 11 (de Stang-Meget, de Cleunan, de Guern-EmĂ©ry, Vert-du-Bois, de TronĂ©vĂ©zec, de Lavadur, de Russiau, Ă eau, etc.). La route de Quimper Ă Brest traverse cette commune du sud au nord. Il y a, en outre de l'Ă©glise, les chapelles de Notre-Dame de Lorette et de Saint-Christophe. Il y a foire les 8 fĂ©vrier, mai, aoĂ»t et novembre. GĂ©ologie : grĂšs au sud, roches feldspathiques Ă Quinquis. On parle le breton[46]. »
Irvillac dans la seconde moitié du XIXe siÚcle
L'autorisation de percevoir des surtaxes à l'alcool à l'octroi de la commune d'Irvillac étaient chaque année votées par l'Assemblée nationale, par exemple en 1859 et 1873[47].
En 1873 un nouveau tracĂ© fut retenu pour le chemin de grande communication n° 8 (actuel D 33) allant de Daoulas Ă Sizun dont le tracĂ© Ă©tait trĂšs dĂ©fectueux, formant un angle droit, sur le territoire de la commune d'Irvillac[48]. En 1879, un rapport du Conseil gĂ©nĂ©ral du FinistĂšre indique qu' « une portion considĂ©rable et trĂšs habitĂ©e du terrain situĂ© (...) entre les bourgs du TrĂ©hou, d'Irvillac et de Saint-Ăloy » se trouve dĂ©pourvue de routes praticables pour atteindre Landerneau et que les habitants ne peuvent atteindre cette localitĂ© sans faire des dĂ©tours qui allongent leurs parcours de 6 Ă 8 kilomĂštres, Ă moins de passer la riviĂšre de Daoulas Ă un guĂ© souvent impraticable et difficilement abordable[49]. Benjamin Girard Ă©crit en 1889 que depuis l'abandon de l'ancienne route allant de Quimper Ă Landerneau via Irvillac (au profit d'un autre tracĂ© passant par Daoulas), le bourg d'Irvillac « a beaucoup perdu de son importance »[50].
Le , un forcené tira sur plusieurs personnes (quatre furent blessées, dont une, Henri Le Forestier de Quillien[alpha 4], juge de paix, succomba le à ses blessures) dans le village de Kerisit en Irvillac ; ce malheureux fait divers fut relaté y compris dans la presse parisienne[51].
En 1895, le notaire d'Irvillac, Berthou, fut condamné à six ans de réclusion par la Cour d'assises du FinistÚre pour « faux et abus de confiance »[52].
La Belle Ăpoque
En rĂ©ponse Ă une enquĂȘte Ă©piscopale organisĂ©e en 1902 par François-Virgile Dubillard, Ă©vĂȘque de Quimper et de LĂ©on en raison de la politique alors menĂ©e par le gouvernement d'Ămile Combes contre l'utilisation du breton par les membres du clergĂ©, le recteur d'Irvillac, l'abbĂ© Le Goff, Ă©crit : « Comme tous, y compris l'instituteur et l'institutrice, comprennent parfaitement le breton, il est tout naturel que les instructions paroissiales se fassent toujours, et exclusivement, dans la vieille langue du pays » ; il ajoute : « Les rares enfants qui commencent Ă apprendre Ă lire sont absolument incapables de comprendre une phrase française »[53].
Des petits gisements de kaolin furent exploités avant la PremiÚre Guerre mondiale à Tréflévénez, Irvillac et Daoulas pour le compte d'une usine de sulfate d'aluminium située à Landerneau afin de fabriquer de la porcelaine[54].
L'explosion survenue le à bord du Latouche-Tréville fit une victime originaire d'Irvillac : Goulard[alpha 5], quartier-maßtre canonnier à bord de ce navire[55].
La PremiĂšre Guerre mondiale
Le monument aux morts d'Irvillac porte les noms de 92 soldats morts pour la France pendant la PremiĂšre Guerre mondiale ; plusieurs sont dĂ©cĂ©dĂ©s en Belgique (François Le Roux le Ă Maissin, Corentin Quillec le mĂȘme jour Ă Rossignol, Jean Marhic le Ă Dixmude, Jean Le Borgne le au Passage de la Lys) ; François Hamon est mort en mer le lors du naufrage du croiseur cuirassĂ© LĂ©on Gambetta ; Jean KeromnĂšs, Jacques SalaĂŒn et Pierre Yvinec sont aussi morts en mer ; Michel Emzivat est mort de ses blessures Ă Salonique (GrĂšce) alors qu'il participait Ă l'expĂ©dition de Salonique ; Jean Brenaut, Jean Le Bris et François Trellu sont morts alors qu'ils Ă©taient prisonniers en Allemagne ; la plupart des autres sont dĂ©cĂ©dĂ©s sur le sol français : parmi eux François Marhic[alpha 6], dĂ©corĂ© de la MĂ©daille militaire et de la Croix de guerre[56].
- Monument aux morts (1914-1918 et 1939-1945)
- Vue générale.
- Liste 1.
- Liste 2.
- Liste 3.
Paul Gouriou[alpha 7], vicaire Ă Irvillac, fut griĂšvement blessĂ© le Ă HĂ©ricourt par l'explosion d'une grenade avant d'ĂȘtre fait prisonnier par les Allemands. Il fut dĂ©mobilisĂ© en [57]
L'Entre-deux-guerres
Jean SalaĂŒn, originaire d'Irvillac, matelot arrimeur, fut tuĂ© lors de la collision de deux hydravions prĂšs de Cherbourg (Cherbourg-Octeville en 2000, Cherbourg-en-Cotentin en 2016) le [58].
Deux chevaux qui s'emballĂšrent au retour d'un charroi de bois en grume qu'ils avaient conduit Ă la scierie de Coatnant en Irvillac provoquĂšrent le le dĂ©cĂšs du conducteur de l'attelage et d'un charretier prĂšs du village de Forsquilly (en Saint-Ăloy)[59].
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts d'Irvillac porte les noms de 15 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles, René GourvÚs[alpha 8], membre des Forces françaises libres, disparu en mer ; Pierre Rochongar est mort dans le port de Casablanca (Maroc) le lors de l'explosion accidentelle du croiseur Pluton ; François Marhic est mort dans le Chenal du Four lors du naufrage du Vauquois victime d'une mine le [56].
Le , de violents combats opposÚrent une colonne de soldats allemands qui revenait de Brasparts via Le Tréhou et qui se dirigeait vers Brest et des résistants de la compagnie Jean-Riou, vite épaulés par le bataillon René-Caro, basé à Rumengol. Les combats firent 18 victimes[60] parmi les résistants[61].
- Monument commémoratif des résistants tués lors des combats d'Irvillac ()
- Vue générale.
- Liste.
Le , un avion anglais tombe sur le territoire de la commune d'Irvillac[62].
Les modifications territoriales survenues en 1946
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Par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du portant sur le rattachement de certains villages[35] des communes de Logonna-Daoulas et d'Irvillac : « Les villages sus-mentionnĂ©s sont rattachĂ©s Ă la commune de L'HĂŽpital-Camfrout : 1° Kersalguen, Kerbiaouen-Bras, Kerbiaouen-DĂ©nez, Coz-Feunteun, Kerbiaouen-Bihan, Kersanton, Pen-ar-Pont, Run-Bihan et Run-Bras, dĂ©pendant de la commune de Logonna-Daoulas ; 2° Pen-ar-Pont, Moulin-Vert, Toul-BĂ©lony, Moulin-du-Bois, Moulin-de-TraonĂ©vĂ©zec, Kerbrat-ar-GuĂ©let et Stang-ar-Voguer, dĂ©pendant de la commune d'Irvillac. »
L'aprĂšs Seconde Guerre mondiale
Louis Morvan est mort pour la France le pendant la guerre d'Indochine[56].
En 1979, la commune accueille la premiÚre édition du Festival Elixir, premier gros festival de rock en France[63]. Le journal Le Télégramme titre : « 15 000 fans au Woodstock breton ». Mais en raison de l'hostilité d'une partie des populations locales et de plusieurs municipalités du voisinage, le festival dût émigrer vers d'autres communes bretonnes les années suivantes[64].
Politique et administration
Liste des maires
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[65]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[66].
En 2020, la commune comptait 1 459 habitants[Note 7], en augmentation de 2,17 % par rapport Ă 2014 (FinistĂšre : +1,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
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Monuments
- L'enclos paroissial :
- Le calvaire ;
- L'ossuaire.
- L'église paroissiale Saint-Pierre, la façade.
- Irvillac : l'Ă©glise paroissiale Saint-Pierre vue du sud-est.
- L'église. paroissiale Saint-Pierre, portes géminées.
- Irvillac : l'ossuaire au sein de l'enclos paroissial.
- L'ossuaire.
- Le calvaire au sein de l'enclos paroissial.
- Le calvaire de Coatnant et la chapelle Notre-Dame-de-Lorette : la chapelle, en forme de croix latine, date de 1634 la date de 1629 est inscrite sur un pilier intérieur) et a été restaurée vers 1822. Ses autels latéraux portent quatre sibylles en bas-relief avec leurs attributs : Persica, Hellesponca, Phrygia, Delphica[32]. Une pierre sculptée, encastrée dans le mur extérieur représente la Mise au tombeau avec six personnages et daterait de la fin du XVe siÚcle ou du XVIe siÚcle. Un ecce homo en pierre est sculpté sur le mur sud[69]. Ce fut un lieu de pÚlerinage trÚs fréquenté autrefois.
Le calvaire de Coatnant est un calvaire-fontaine situĂ© prĂšs de la chapelle Notre-Dame-de-Lorette. Le calvaire est au-dessus dâune fontaine monumentale, datĂ©e de 1644, ornĂ©e d'une statue en pierre de la Vierge Ă l'enfant qui a les pieds posĂ©s sur le corps d'une femme-serpent (la dĂ©mone ainsi terrassĂ©e est probablement Damona, la dĂ©esse celtique des eaux, frĂ©quemment ainsi reprĂ©sentĂ©e en Bretagne). Du pied s'Ă©lĂšvent deux longues branches en granit, courbĂ©es en volutes et soutenant les statues adossĂ©es de Notre-Dame, saint Yves, saint Pierre et saint Jean, l'ensemble ayant une forme d'ancre de marine. Ce calvaire est dĂ» Ă Roland DorĂ© et a Ă©tĂ© classĂ© monument historique en 1976.
Le village de Coatnant est décrit ainsi par l'écrivain Keranforest (Dominique de Lafforest[70]) : « Trois arbres, une prairie, un ciel qui se mire dans une mare, une curieuse fontaine, une chapelle, quelques maisons anciennes, voilà Coat-Nan, (...) hameau d'Irvillac, installé au bord d'un ruisseau qui court vers l'anse du joli bourg de L'HÎpital-Camfrout ».
- Le village[35] de Coatnant.
- La chapelle Notre-Dame-de-Lorette et le calvaire de Coatnant.
- La chapelle Notre-Dame-de-Lorette, pierre angulaire datée de 1634.
- La chapelle Notre-Dame-de-Lorette, niche dans le mur, mise au tombeau.
- La chapelle Notre-Dame-de-Lorette, Christ aux liens.
- Le calvaire-fontaine de Coatnant (1644, par Roland Doré), vue d'ensemble).
- Calvaire.
- Fontaine.
- Vierge Ă l'Enfant.
- Irvillac : le calvaire-fontaine de Coatnant (1644, par Roland Doré), vue de la face ouest.
- Le calvaire-fontaine de Coatnant (1644, par Roland Doré), vue partielle.
- Le calvaire-fontaine de Coatnant (1644, par Roland Doré), le Christ et les deux larrons.
- Le calvaire-fontaine de Coatnant (1644, par Roland Doré), le bon larron.
- Le calvaire-fontaine de Coatnant (1644, par Roland Doré), le mauvais larron.
- D'autres calvaires se trouvent à Cozcastel (il porte la date de 1559), Créac'h-Menguy (il date du XVIe siÚcle, Crec-Bihan (seul le socle et le fût subsistent), Le Goaz (il date de 1580)[71].
- Le calvaire de Croas-Lidou, situĂ© Ă ClĂ©nucan, date du XVIIe siĂšcle (il a Ă©tĂ© Ă©rigĂ© en 1640 par Ian Lidou, d'oĂč son nom[71]); il a Ă©tĂ© dĂ©placĂ© et restaurĂ© en 2012[72].
- Le manoir de Clénucan.
- Le manoir de Clénucan.
- Ferme du manoir de Clénucan.
- Le manoir du Cosquer.
- Le monument aux morts de la PremiĂšre Guerre mondiale.
Personnalités liées à la commune
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- Noel Le Goff (1674-1747) : pionnier du Canada français, fils de Roch Le Goff et Marie Galiou, nĂ© le Ă Irvillac, il est l'ancĂȘtre de tous les Legault du Canada dont François Legault, nĂ© en 1957, Premier ministre du QuĂ©bec depuis le .
- Léontine Drapier-Cadec (1895-1995) : écrivain et institutrice française.
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[7].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Vincent de Kerouartz, né le à Lannilis, décédé le à Daoulas,
- René Le Pontois, sénéchal et premier magistrat de la vicomté du Faou, marié en 1666 avec Catherine Derrien, décédé le à Landerneau
- Aucune trace d'un Louis Bouin n'existe dans le registre paroissial d'Irvillac
- Henri Le Forestier de Quillien, né le à Daoulas.
- Jean Goulard, né le à Irvillac.
- François Marhic, né le à Irvillac, maréchal des logis au 28e régiment d'artillerie, tué à l'ennemi le à Tahure (Marne).
- Paul Gouriou, né le à Lambézellec
- René GourvÚs, né le à Hanvec, matelot mécanicien à bord du sous-marin Surcouf, coulé par un hydravion américain dans le Golfe du Mexique à la suite d'une méprise ; il a été décoré de la Médaille militaire, de la Croix de guerre et de la Médaille de la Résistance
- Jean Marhic, né le à Irvillac.
- François Gouriou, nĂ© le Ă Saint-Ăloy, dĂ©cĂ©dĂ© le Ă Kerdanet en Irvillac.
- Alain Montfort, né le à Creach Camel en Irvillac, décédé le à Creach Camel en Irvillac.
- Armand-Prosper Julien, né le 26 messidor an II () à Brest, décédé le au bourg d'Irvillac.
- Jean-Noël Marhic, né le à Irvillac, décédé le à Irvillac.
- Ollivier Marhic, né le à Pendreff en Irvillac, décédé le à Creis Bras en Irvillac.
- Yves Marhic, né le à Irvillac, décédé le à Irvillac.
- Yves Quillec, né le à Irvillac, décédé le à Irvillac.
- Christophe Le Stum, né le à Craonguilly en Irvillac, décédé le au bourg d'Irvillac.
- Jean Romeur, né le à Irvillac, décédé le à Landerneau.
- Jean Pédel, né le au bourg de Loperhet, décédé le à Irvillac.
- JérÎme Denniel, né vers 1931, décédé en janvier 2014, voir https://www.letelegramme.fr/local/finistere-nord/brest/daoulas/irvillac/necrologie-deces-de-jerome-denniel-ancien-maire-10-01-2014-2363055.php
Références
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- « Patrimoine. Le calvaire de Croas-Lidou mis en place », sur Letelegramme.fr, Le Télégramme, (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site de la commune
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :