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Gare de Daoulas

La gare de Daoulas est une gare ferroviaire française fermée, de la ligne de Savenay à Landerneau, située sur le territoire de la commune d’Irvillac, à proximité de Daoulas, dans le département du Finistère en région Bretagne.

Daoulas
Image illustrative de l’article Gare de Daoulas
Localisation
Pays France
Commune Irvillac
Lieu-dit Le Bot
Adresse Le Bot D33
29460 Irvillac
CoordonnĂ©es gĂ©ographiques 48° 21′ 33″ nord, 4° 14′ 25″ ouest
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Exploitant Fermée
Code UIC 87474023
Caractéristiques
Ligne(s) Savenay Ă  Landerneau
Voies 1
Quais 1
Altitude 49 m
Historique
Mise en service
Fermeture 1973 ou 1976

Elle est mise en service en 1867 par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO) et fermée au milieu des années 1970.

Situation ferroviaire

Établie Ă  45 mètres d'altitude, la gare de Daoulas est situĂ©e au point kilomĂ©trique (PK) 750,883 de la ligne de Savenay Ă  Landerneau, entre les gares d'Hanvec (fermĂ©e) et de Dirinon - Loperhet. En direction de Quimper, la gare ouverte la plus proche est celle de Pont-de-Buis. En direction de Dirinon s'intercale le viaduc de Daoulas[1].

Histoire

La station de Daoulas est mise en service le par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO), lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la section de Châteaulin à Landerneau de sa ligne de Savenay à Landerneau[2] - [3]. Elle dispose : d'un bâtiment voyageurs du modèle type de la compagnie PO, semblable à ceux de Dirinon et Hanvec, d'installations pour le service des marchandises] et de deux voies pour le croisement des trains sur cette section à voie unique. Le personnel est composé d'un chef de gare et son adjoint[4].

En conséquence de l'instauration des mesures de coordination rail-route, la gare est fermée au service des voyageurs le . Du fait des difficultés rencontrées par les transports routiers, durant la Seconde, ce service est rouvert en septembre 1939 et de nouveau officiellement fermée en 1946[5].Néanmoins il semble qu'il y ait eu de nouveau des arrêts de trains voyageurs.

Le dernier chef de gare quitte sa fonction en 1969 et la voie d'évitement, qui permettait le croisement des trains, est déposée en 1972[6]. Les dernières dessertes par des trains de voyageurs ont lieu vers le milieu des années 1970, en 1973[6] ou 1976[4].

Les bâtiments sont détruits le [4].

A l'occasion de la rĂ©novation de la ligne entre Quimper et Landerneau, la commune rappelle qu'elle demande depuis plusieurs annĂ©es la rĂ©ouverture du site de la gare sous le nom de « halte du Bot Â» qui lui semble mieux situĂ©e que celle de Dirinon pour la desserte des habitants des « communes du Pays de Daoulas Â»[7]. Depuis la rĂ©ouverture de la ligne en dĂ©cembre 2017, seule la gare de Dirinon - Loperhet reste cependant en service.

La gare au cinéma

La gare apparaĂ®t dans le film « Quand l’amour vient Â» (sorti en 1976) d'HervĂ© BaslĂ©. Une scène montre l'arrivĂ©e d'un autorail dans la gare[4].

Trace ferroviaire

Les seuls éléments subsistants visibles sont : la barrière de la cour voyageurs et un lampadaire sur le quai[8].


Notes et références

  1. Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 001 à 600, vol. 1, Paris, La Vie du Rail, , 239 p. (ISBN 978-2-918758-34-1, BNF 42716741), « [470/3] Quimper - Landerneau », p. 168.
  2. François Palau et Maguy Palau, Le rail en France : Le Second Empire, t. 3 (1864-1870), Paris, Palau, , 239 p. (ISBN 2-9509421-3-X), « 10.28. Châteaulin-Landerneau : 16 décembre 1867 ».
  3. Jean-Pierre Nennig, 2008, p. 151.
  4. Gilbert Crenn et Didier Kerdoncuff, 1998.
  5. Jean-Pierre Nennig, 2008, p. 153.
  6. Jean-Pierre Nennig, 2008, p. 156.
  7. Mairie, « Rénovation de la ligne ferroviaire Landerneau-Quimper... », Kerleier Irvilhag (Les nouvelles d'Irvillac : Bulletin communal d'informations), no 168,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  8. « D33, Irvillac, Bretagne », sur Street View, (consulté le ).

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Gilbert Crenn et Didier Kerdoncuff, Irvillac, une Histoire, un Patrimoine, t. 2 : De la rĂ©volution Ă  l’après-guerre, Irvillac, War Hentchou Irvillag (association culturelle), . Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article,
  • Jean-Pierre Nennig, Le chemin de fer de Bretagne sud : De Savenay et de Rennes Ă  Landerneau par Redon, Vannes, Auray, Lorient, Quimper et Châteaulin et ses embranchements vers PloĂ«rmel, Quiberon, Pontivy, Concarneau, Pont-L'AbbĂ© et Douarnenez-TrĂ©boul, Pornichet, JPN Éditions, coll. « ArchĂ©ologie ferroviaire », , 224 p. (ISBN 978-2-9519898-5-6, BNF 41302229, prĂ©sentation en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

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