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Festival de Woodstock

Le Festival de Woodstock (Woodstock Music and Art Fair, ou Woodstock) est un festival de musique et un rassemblement emblématique de la culture hippie des années 1960, organisé à White Lake, hameau de Bethel, Comté de Sullivan, dans les montagnes Catskill, dans l'État de New York, sur les terres du fermier Max Yasgur, à une cinquantaine de miles (environ 80 kilomètres) au sud-ouest de Woodstock. Ce qui aurait pu tourner au fiasco par le mélange de drogues et météo désastreuse devient un des plus grands moments de l'histoire de la musique populaire, classé par le magazine Rolling Stone parmi les 50 moments qui ont changé l'histoire du rock 'n' roll[2] - [3], apothéose du mouvement hippie.

Woodstock Music and Art Fair
Woodstock
Image illustrative de l’article Festival de Woodstock
La foule au premier jour du festival.

Genre Rock et musique folk principalement, blues rock, folk rock, rock en espagnol et rock psychédélique.
Lieu Bethel, Drapeau des États-Unis États-Unis
CoordonnĂ©es 41° 42′ 05″ nord, 74° 52′ 49″ ouest
PĂ©riode Festival original du au
RĂ©Ă©dition de 1994
RĂ©Ă©dition de 1999
Date de création 1969
Fondateurs Michael Lang, John Roberts, Joel Rosenman et Artie Kornfeld
Le logo du festival, une colombe posée sur une tête de guitare acoustique, accompagné du slogan : « 3 days of love, peace and music », fut dessiné par le designer Arnold Skolnick pour 15 dollars[1].
Camping Ă  Woodstock.
Deux hippies au Festival de Woodstock.

OrganisĂ© pour se dĂ©rouler du au et accueillir 50 000 spectateurs, il en reçoit finalement environ un demi million, et se poursuit un jour de plus, soit jusqu'au au matin[4]. Le festival accueille les concerts de 32 groupes et solistes de musiques folk, rock, soul et blues. Le budget de rĂ©munĂ©ration des artistes atteint au total dix millions de dollars[5].

L'événement est immortalisé par le film Woodstock de Michael Wadleigh[n 1], les photos d'Elliot Landy, l'album tiré du film et enfin la chanson de Joni Mitchell Woodstock qui commémore ces journées et qui est reprise par Crosby, Stills, Nash and Young.

Plusieurs morceaux joués durant l'événement deviendront légendaires, comme le Star Spangled Banner (hymne des États-Unis) réinterprété par Jimi Hendrix dans un solo de guitare dans lequel il imite des bombardements de B-52 pendant la guerre du Vietnam, le Soul Sacrifice de Santana avec un solo épique de batterie par l'un des plus jeunes musiciens du festival, le batteur Michael Shrieve (20 ans), le Fish Cheer/I-Feel-Like-I'm-Fixing-To-Die-Rag de Country Joe McDonald avec la phrase légendaire : « Give me a F! Give me a U! Give me a C! Give me a K! », I'm Going Home de Ten Years After et son « guitariste le plus rapide du monde[6] », With a Little Help from My Friends des Beatles repris par Joe Cocker, l'interprétation de Tommy par les Who et Freedom chanté par Richie Havens.

Genèse

Le festival est nĂ© d'une idĂ©e commerciale : Michael Lang (producteur), jeune hippie organisateur du Miami Pop festival qui a rĂ©uni 100 000 personnes, veut tirer de la recette d'un nouveau festival les fonds suffisants Ă  l'achat de son propre studio d'enregistrement, Media Sounds[n 2]. AidĂ© de son voisin, le chanteur et parolier Artie Kornfeld, alors vice-prĂ©sident de Capitol Records (aujourd'hui Laurie Records), il convainc deux jeunes entrepreneurs de la ville de New York, avec lesquels il fonde Woodstock Ventures, d'investir avec lui, espĂ©rant crĂ©er un studio d'enregistrement Ă  Woodstock[7]. John Roberts (en) et Joel Rosenman, alors âgĂ©s de 24 ans, diffusent dans le Wall Street Journal et le New York Times l'annonce suivante : « Jeunes hommes avec un capital illimitĂ© cherchent des occasions d'investissement intĂ©ressantes et des propositions d'affaire »[8]. Au dĂ©part, ils veulent crĂ©er un studio d'enregistrement dans la rĂ©gion de Bethel, mais l'exemple du Festival de Monterey l'annĂ©e passĂ©e leur fait envisager l'idĂ©e d'un festival[9].

La manifestation doit d'abord avoir lieu Ă  Woodstock[10] - [11], puis Ă  Wallkill, Ă  50 kilomètres au sud de Woodstock[n 3], mais ses habitants refusent que ce festival ait lieu chez eux, malgrĂ© le fait que les organisateurs avaient dĂ©jĂ  commencĂ© Ă  vendre des billets aux festivaliers[12]. Le site d'un motel situĂ© Ă  White Lake (2366 habitants alors[9]) dans la localitĂ© de Bethel Ă  96 km au sud de Woodstock, appartenant Ă  un certain Elliot Tiber a Ă©tĂ© Ă©galement envisagĂ© comme solution de repli, mais fut jugĂ© trop petit pour les organisateurs. Elliot Tiber les mit donc en contact avec son ami et voisin Max Yasgur, dont la ferme laitière se situait Ă  environ km Ă  l'ouest du lac[12]. Yasgur leur loue un terrain de 243 ha, pour 50 000 dollars[n 4]. Les organisateurs s'engagent auprès de l'agriculteur Ă  ne recevoir que 50 000 personnes[9].

Le festival de Woodstock n'a donc pas lieu à Woodstock, situé bien plus loin[9]. Toutefois, il est organisé par Woodstock Ventures, et l'appellation reste conservée[14]. Le nom complet du festival est The Woodstock Music and Art Fair et l'affiche, créée par Arnold Skolnick (en) pour quinze dollars, annonce « 3 Days of Peace & Music »[9]. Le festival doit officiellement se tenir en hommage à Bob Dylan, mais celui-ci étant alors à Bearsville, il refuse et son nom est retiré du haut de l'affiche.

Les billets sont commercialisĂ©s, au tarif de dix-huit dollars les trois jours ou sept dollars la journĂ©e, chez les marchands de journaux et les disquaires[9]. En un rien de temps, dès l'adresse connue, les hippies envahissent Bethel sous la forte hostilitĂ© des habitants[9]. 10 000 watts de sonorisation sont installĂ©s sur une immense scène en bois ainsi que 600 sanitaires qui se rĂ©vĂ©leront bien insuffisants[15].

Le festival

Le public du Festival de Woodstock.

« Trois jours de paix et de concerts. Des centaines d'hectares à parcourir. Promène-toi pendant trois jours sans voir un gratte-ciel ou un feu rouge. Fais voler un cerf-volant. Fais-toi bronzer. Cuisine toi-même tes repas et respire de l'air pur. »

Cette publicitĂ© ne prĂ©voit ni le nombre de spectateurs Ă©valuĂ© Ă  450 000[8] - [4], ni les embouteillages colossaux qui en dĂ©coulent, ni la pluie, ni la boue. John Morris, le coordinateur de la production, est dĂ©signĂ© pour annoncer Ă  la foule le dĂ©but du festival. Il se retrouve sur scène, tĂ©tanisĂ© face Ă  la foule immense[16]. La programmation est perturbĂ©e : le groupe de rock psychĂ©dĂ©lique Sweetwater, censĂ© ouvrir le bal, est bloquĂ© dans les embouteillages. Tim Hardin est trop dĂ©foncĂ© pour se lancer, c'est donc Ă  Richie Havens qu'est confiĂ©e la lourde tâche de lancer les hostilitĂ©s Ă  17 heures[16]. EffrayĂ© par l'ampleur de l'Ă©vĂ©nement, le chanteur folk noir amĂ©ricain enchaĂ®ne des chansons avec sa guitare sèche et arrive Ă  la fin de son rĂ©pertoire, mais le groupe suivant n'est toujours pas lĂ . Il improvise alors Freedom sur un vieil air de gospel, Sometimes I Feel Like a Motherless Child, qui devient un hymne international.

Ă€ la fin de la première journĂ©e, quand les barrières qui dĂ©limitent le site sont renversĂ©es et les quelques pauvres grillages franchis, les organisateurs dĂ©cident de rendre l'accès libre et l'annoncent sur NBC, rĂ©signĂ©s Ă  perdre leurs investissements et bĂ©nĂ©fices[17]. La nouvelle se rĂ©pand, et le nombre de spectateurs est estimĂ© Ă  200 000 dans la soirĂ©e[18] : « From now on, this is a free concert ! »

Dès le samedi 16 août, la radio proclame qu'il ne reste « ni eau, ni nourriture, ni médicaments ». Le téléphone ne fonctionne plus, l'autoroute est coupée et la plupart des routes bloquées[19] ; le gouverneur de New York Nelson Rockefeller décrète la zone sinistrée[20]. Déjà, la journée précédente se termine juste avant minuit sous un premier orage, puis la pluie persévère durant la nuit[19]. Outre des tentes, les couchages sont improvisés dans les voitures, sur de simples couvertures ou à-même la boue, alors que certains ne dormiront pas du tout[19]. Les artistes qui ne peuvent accéder au site sont finalement amenés en hélicoptères de l'US Army, également utilisés pour apporter à la foule de l'eau, de la nourriture, des médicaments[21], mais également une dizaine de médecins bénévoles[19]. Mark Hosenball (en), alors jeune journaliste, relate plus tard de « ses souvenirs apocalyptiques » : « ce fut sinon un cauchemar, du moins un immense bordel, grouillant, sordide. Si vous aimez les embouteillages sans fin, les torrents de pluie, les chiottes portables qui puent, la nourriture à peine mangeable et les foules vautrées, en perdition, alors vous vous seriez bien amusé à Woodstock. »[22]

Le Hog Farm (en), communauté hippie de jeunes Américains, s'occupe de la restauration, de l'animation et de la sécurité, prenant notamment en charge les festivaliers victimes de bad trip[23]. Les mères juives du Monticello Jewish Community Center, ainsi que des locaux, essayent aussi de donner à manger aux festivaliers[9].

Avant de jouer, les Who exigent d’être payés[24]. Un incident avec l’activiste politique Abbie Hoffman se produit alors que le groupe termine Pinball Wizard. Ce dernier, ayant consommé beaucoup de LSD pour rester éveillé, s’empare du micro pour haranguer la foule au sujet du militant politique John Sinclair, qui vient d’être condamné à dix ans de prison après avoir donné deux joints de marijuana à un policier en civil. Furieux, Pete Townshend lui dit de foutre le camp et l’éjecte de la scène à coups de guitare. À la fin de la chanson suivante Do You Think It’s Alright?, Townshend déclare au micro : « La prochaine personne qui monte sur cette scène, je le tue. Vous pouvez rire mais je ne plaisante pas. »[25]. Les déclarations du guitariste sur le festival sont virulentes et confirment l'opinion négative qu'il porte sur les hippies : « Notre passage à Woodstock a été absolument épouvantable. J’ai détesté de bout en bout. C’était le chaos total. Tous ensemble, ces hippies pensaient changer le monde. Moi, le connard britannique cynique, j’avais une envie folle de leur expliquer que rien n’avait changé, que rien ne changerait jamais. Ce qu’ils tenaient pour une société alternative n’était au fond qu’un champ sur lequel il y avait partout du LSD. Si c’était ça le monde dans lequel ils voulaient vivre, alors ils pouvaient tout aussi bien me lécher le cul. »[24]

Joe Cocker se produit devant d'immenses tours d'illumination et de son.

Beaucoup de grands noms de la scène rock de l'époque sont présents mais les Beatles qui sont au travail sur leur album Abbey Road, Led Zeppelin, Jethro Tull refusèrent les conditions, les Doors n'ont pas pu venir à cause du procès de Jim Morrison à Miami, Iron Butterfly est bloqué à l'aéroport[26] ; les Rolling Stones avec Mick Jagger absent car en tournage de film en Australie, ne participent pas[9]. Les organisateurs avaient écrit à John Lennon, offrant aux Beatles le cachet qu'ils désiraient pour se produire ; la contre-offre de Lennon, lui seul avec son nouveau groupe Plastic Ono Band, avait été rejetée. Bien qu'ayant été snobé, il trouva Woodstock terriblement excitant : « La foule du festival s'est rassemblée pour fonder une nouvelle église… elle disait : « nous croyons en Dieu, nous croyons en l'espoir et en la vérité, alors nous voici, vingt mille ou deux cent mille d'entre nous tous réunis et en paix[27]. »

Le budget de 10 millions de dollars permet d'avoir une affiche avec les noms prestigieux de l'Ă©poque : The Who qui jouent pour un cachet relativement mineur de 11 200 dollars, Joan Baez enceinte, Ten Years After, Crosby, Stills, Nash and Young ou encore Creedence Clearwater Revival qui feront une prestation moyenne[28] ; tous les concerts n'ont pas forcĂ©ment Ă©tĂ© mĂ©morables ces jours lĂ [29].

Pour certains artistes comme Joe Cocker ou Carlos Santana, Woodstock est un accĂ©lĂ©rateur de carrière. Joe Cocker est alors pratiquement inconnu Ă  l'Ă©poque mais subjugue tout le monde avec sa reprise de With a little help from my friends des Beatles[30]. Santana n'a pas sorti le moindre disque mais la prĂ©sence du groupe est imposĂ©e par Bill Graham en Ă©change de la venue de Grateful Dead et de Jefferson Airplane[15]. La new-yorkaise Melanie Safka, qui n'est mĂŞme pas sur l'affiche, remplace au pied-levĂ© les Écossais de l'Incredible String Band qui ont peur de se faire Ă©lectrocuter[17]. Jimi Hendrix, avec son exorbitant cachet de 18 000 dollars et sa Stratocaster Ă©crue, termine le festival Ă  l'aube du lundi pendant deux heures durant lesquelles il joue, entre autres, la mĂ©morable reprise de l'hymne amĂ©ricain[9] ; il ne reste alors plus qu'une immense mer de dĂ©tritus variĂ©s et 30 000 spectateurs, la plupart ayant dĂ©jĂ  quittĂ© les lieux[9].

MalgrĂ© les problèmes techniques, logistiques et organisationnels qui ont perturbĂ© le dĂ©roulement du festival, l'histoire retient du point de vue de la sĂ©curitĂ© qu'il n'y a eu aucune Ă©lectrocution (risque redoutĂ© par les techniciens en raison de la pluie et de la boue), 5 162 interventions mĂ©dicales dont 797 liĂ©es Ă  la drogue, 2 naissances, 4 fausses couches, et 3 morts (une par overdose, une mort accidentelle d'un individu Ă©crasĂ© par un tracteur pendant qu'il dormait et une mort consĂ©cutive Ă  une crise d'appendicite)[31] - [29]. L'Ă©vĂ©nement est devenu le « plus grand festival de tous les temps »[29].

Après le festival

Le festival a été à la fois un des points culminants de la contre-culture des années 1960 et de la culture hippie et la fin du Flower Power.

Dans un premier temps, et en raison du nombre important de personnes qui sont entrĂ©es gratuitement (Ă  l'origine, l'entrĂ©e Ă©tait de 6 dollars par jour)[32], le festival fait perdre Ă©normĂ©ment d'argent Ă  ses organisateurs mais, Ă  la suite des ventes des enregistrements du festival (audio et vidĂ©o), ils deviennent bĂ©nĂ©ficiaires. En effet, si Woodstock est le point important de la contre-culture et de l'anti-capitalisme pacifiste, les organisateurs ont dĂ» revendre les droits Ă  la Warner pour rĂ©gler leurs dettes.

« Woodstock est devenu une légende, et est resté aussi présent dans les esprits, c'est bien parce qu'il est non seulement un événement musical, mais aussi un événement historique. »

— Pascal Cordereix[33].

Enregistrements

Le festival est enregistré avec les moyens du bord (une table de mixage 4 pistes et quelques micros)[n 5] par Eddie Kramer et filmé par 12 cadreurs[34], donnant lieu à un film documentaire, réalisé en 1970 par Michael Wadleigh assisté de Martin Scorsese, qui participe également au montage. Un album de 4 DVD essaie de montrer entre les scènes de concert, l'organisation, les problèmes posés et l'ambiance de ce festival. Certains morceaux jugés trop médiocres par leurs auteurs ont été réenregistrés plus tard.

Un triple album sort en mai 1970, Woodstock: Music from the Original Soundtrack and More, réédité en 1994 sur double CD. Un double album, Woodstock Two, sort un an plus tard, en juillet 1971, réédité lui aussi en 1994 et en double CD. Pour les 25 ans du festival, un quadruple album (en CD) est édité, avec un certain nombre d'inédits.

La performance de la formation de Jimi Hendrix est publiée quasi-complètement (sans les chansons de Larry Lee) dans l'album Live at Woodstock en 1999 par la famille du guitariste.

Programmation

Richie Havens, le 15 août 1969.

Cinéma

Télévision

Musique

Notes et références

Notes

  1. Oscar du meilleur documentaire en 1970.
  2. Ce studio se trouve à Woodstock, où ont vécu de nombreuses stars comme The Band et Tim Hardin.
  3. La ville de Woodstock est très fréquentée par les artistes, comme Bob Dylan (qui ne participe pas à l'édition de 1969).
  4. Ă  la suite d'un procès intentĂ© par ses voisins, celui-ci sera condamnĂ© Ă  leur reverser 75 000 dollars de dommages et intĂ©rĂŞts pour compenser les dĂ©gâts causĂ©s par les visiteurs[13]
  5. La trame sonore a été enregistré avec 2 magnétophones SCULLY 8 pistes vitesse 15 IPS bobines 10.5 " durée 25 min. Prise de son : Vocals 2 pistes, percussions 1, guitare, basse, etc.

Références

  1. (en) Michael Lang et Holly George-Warren, The road to Woodstock, Ecco, , p. 56.
  2. (en) Woodstock in 1969 ; 50 moments that changed the history of rock & roll - Rolling Stone, 24 juin 2004.
  3. (en) 50 Moments that Changed the History of Rock & Roll - Rolling Stone, 24 juin 2004.
  4. (en) The New York Times, 27 aoĂ»t 1969, p. 45 : "State Investigating Handling of Tickets At Woodstock Fair". Michael Lang affirme de son cĂ´tĂ© que l'audience a dĂ©passĂ© les 400 000 spectateurs dont la moitiĂ© n'avait pas de ticket.
  5. On sait combien les groupes de Woodstock étaient payés - Les Inrocks, 11 mars 2015.
  6. Sylvain Siclier, « Alvin Lee Guitariste britannique de blues et de rock », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès payant) disponible à la bibliothèque Wikipdia
  7. (en) Joel Rosenman, Roberts John et Pilpel Robert, Making Woodstock, Brandeis University Press, (ISBN 9781584653035, lire en ligne), réédition Kindle eBook, 2009.
  8. Y. Delmas, C. Gancel, Protest Song, p. 269.
  9. Leménager 2019, p. 75.
  10. Il y a cinquante ans, Woodstock !. 12 Août 2019 par rockfanch.
  11. Woodstock 69: après la fête, les dettes. RFI, 14/08/2019.
  12. (en) « 1973: The Farmer Who Defied His Neighbors and Hosted Woodstock Dies », Haaretz,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. (en) Debi Unger et Irwin Unger, The Times Were a Changin'. The Sixties Reader, Crown/Archetype, , p. 161.
  14. (en) Woodstock, an American art colony 1902-1977, Vassar College, , p. 23.
  15. Leménager 2019, p. 76 et 77.
  16. Olivier Roubin et Romuald Ollivier, Woodstock : La contre-culture hippie, E/P/A, , 208 p. (ISBN 978-2376710615)
  17. Leménager 2019, p. 76.
  18. (en)http://www.lehigh.edu/~ineng/jac/jac-history.htm.
  19. Leménager 2019, p. 74.
  20. Guillaume Ruffat, Cyrille Archambaud, Audrey Le Bail, Révolution musicale : les années 67, 68, 69 de Penny Lane à Altamont, Le mot et le reste, , p. 62.
  21. (en) Michael Lang, Holly George-Warren, The road to Woodstock, Ecco, , p. 204.
  22. Leménager 2019, p. 74 et 75.
  23. (en) Jean Young et Michael Lang, Woodstock Festival Remembered, Ballantine Books, , p. 124.
  24. Jean-Sylvain Cabot, The Who : Getting In Tune, Le mot et le reste, , 393 p. (ISBN 978-2-36054-394-6), p. 151
  25. Jean-Sylvain Cabot, The Who : Getting In Tune, Le mot et le reste, , 393 p. (ISBN 978-2-36054-394-6), p. 152
  26. Woodstock : an encyclopedia of the music and art fair.
  27. Philip Norman, John Lennon : Une vie, Robert Laffont, , p. 904.
  28. Leménager 2019, p. 75 et 77.
  29. Leménager 2019, p. 77.
  30. Leménager 2019, p. 74 et 76.
  31. Pascal Viot, « Le territoire sécurisé des grandes manifestations contemporaines », thèse n° 5762, École polytechnique fédérale de Lausanne, p. 56.
  32. Sylvain Siclier, « Woodstock, son herbe, ses hippies, sa musique », sur lemonde.fr, .
  33. Pascal Cordereix, Woodstock 40 ans après, in Chroniques no 49, mai-août 2009.
  34. « 40 ans après Woodstock, la nostalgie et le business se portent bien ».

Voir aussi

Bibliographie

  • Georges Ayache. Une Histoire amĂ©ricaine, Choiseul Éditions, 2010 (ISBN 978-2-916722-93-1)
  • Yves Delmas, Charles Gancel, Protest Song : la chanson contestataire dans l'AmĂ©rique des Sixties, Textuel Musik, 2005, (ISBN 2-8459-7134-6)
  • Michka Assayas, Woodstock, three Days of Peace & Music, Ă©ditions GM

Article de presse

  • GrĂ©goire LemĂ©nager, « Le miracle Woodstock », L'Obs, no 2852,‎ 4 au 10 juillet 2019, p. 73 Ă  77 (ISSN 0029-4713). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Articles connexes

Liens externes

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