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Plélan-le-Grand

Plélan-le-Grand (Pllelan en Gallo / Plelann-Veur en breton) est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne.

Plélan-le-Grand
Plélan-le-Grand
Chevet de l’église Saint-Pierre.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement Ille-et-Vilaine
Arrondissement Rennes
Intercommunalité Communauté de communes de Brocéliande
(siĂšge)
Maire
Mandat
Murielle Douté-Bouton
2020-2026
Code postal 35380
Code commune 35223
DĂ©mographie
Gentilé Plélanais, Plélanaise
Population
municipale
4 030 hab. (2020 en augmentation de 6,84 % par rapport Ă  2014en augmentation de 6,84 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 81 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 00â€Č 09″ nord, 2° 05â€Č 52″ ouest
Altitude 143 m
Min. 42 m
Max. 154 m
Superficie 49,74 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Plélan-le-Grand
(ville isolée)
Aire d'attraction Rennes
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Montfort-sur-Meu
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Plélan-le-Grand
Liens
Site web Le site officiel de la Mairie de Plélan-le-Grand

    La commune fait partie du réseau national Village étape depuis 2014.

    GĂ©ographie

    PlĂ©lan se situe en bordure est de la forĂȘt de Paimpont, dite de BrocĂ©liande, sur la quatre-voies de Rennes Ă  Lorient. Elle est Ă  Ă©quidistance de l'Atlantique et de la Manche, soit environ 65 km.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[1]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,1 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,7 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 3,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 12,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 769 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 13 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Guer », sur la commune de Guer, mise en service en 1992[7] et qui se trouve Ă  11 km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 843,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et Ă  29 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă  12,1 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  12,4 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    PlĂ©lan-le-Grand est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de PlĂ©lan-le-Grand, une unitĂ© urbaine monocommunale[17] de 3 949 habitants en 2017, constituant une ville isolĂ©e[18] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (83,9 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (83,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (38,9 %), terres arables (35,9 %), forĂȘts (10,8 %), prairies (9,1 %), zones urbanisĂ©es (4,4 %), eaux continentales[Note 7] (0,5 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (0,4 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Vicaria Pluilan en 843[24], Plebs Lan en 863, Ploilan en 1122 [25], Plelan en 1187.

    Du breton ple-, (paroisse) et de -lan, (ermitage). « La paroisse du l'ermitage »[26].

    Est appelée Plélan-le-Grand pour la distinguer de Plélan-le-Petit.

    Le nom de la localité en gallo est Pyeulan[27].

    Histoire

    Au moment de la pĂ©nĂ©tration du christianisme en Bretagne intĂ©rieure, JudicaĂ«l (roi en 610), l’un des disciples du grand Ă©vangĂ©lisateur saint MĂ©en, aurait choisi comme rĂ©sidence favorite le chĂąteau du GuĂ© de PlĂ©lan. Plus tard, au IXe siĂšcle, le roi Salomon aurait Ă©tabli le chef-lieu de son domaine royal dans ce mĂȘme chĂąteau. NĂ©anmoins, les fouilles archĂ©ologiques tendent Ă  infirmer cette interprĂ©tation[28]. Salomon donna aux moines de l’Abbaye de Saint Melaine de Rennes l’oratoire bĂąti dans le parc du chĂąteau du GuĂ© ; ces religieux construisirent prĂšs de lĂ  un monastĂšre et une Ă©glise qui furent Ă  l’origine de la paroisse de PlĂ©lan, citĂ©e dĂšs 823 dans le « cartulaire de Redon ».

    PlĂ©lan, Ă©tymologiquement « Plou-lan » signifie la « paroisse du domaine », lan Ă©tant l'Ă©quivalent du latin villa, dĂ©signant dans l'onomastique breton sol, terre ou domaine. Le nom du lieux viendrait plutĂŽt du fait que ces terres constituaient une rĂ©serve de chasse et de pĂȘche bĂ©nĂ©ficiant du statut particulier garanti par le droit de la forĂȘt et qui dĂ©pendait directement du pouvoir public, en l'occurrence du roi Salomon qui y occupait une rĂ©sidence avec son Ă©pouse. En 866, il donnait cet endroit aux moines de Redon qui s'y rĂ©fugiaient pendant les incursions normandes[29].

    Le chĂąteau du GuĂ© existait encore au XIIe siĂšcle. L’agglomĂ©ration qui s’était construite autour, conserva pendant des siĂšcles un caractĂšre tout particulier. La haute justice de PlĂ©lan y fut exercĂ©e jusqu’à la RĂ©volution ; les foires et marchĂ©s du samedi, fondĂ©s par le roi Salomon s’y tinrent trĂšs longtemps.

    Au XIe siÚcle, Plélan appartient à la famille de Lohéac puis au XIVe siÚcle à la puissante famille de Laval et en 1784, avait pour seigneur Louis-François de Montigny.

    Il y avait plusieurs fiefs dans la seigneurie dont celui des Brieux, berceau d’une noble famille. L’un des membres de cette famille, Guillaume des Brieux, figurait parmi les cavaliers de la Compagnie du ConnĂ©table Du Guesclin (un « connĂ©table est un grand officier de la Couronne et commandant suprĂȘme des armĂ©es royales).

    Il y avait aussi le grand fief du ThĂ©lin, la tradition rapporte qu’un seigneur de PlĂ©lan qui vers l’an 1520, se rendit en pĂšlerinage en Terre Sainte, alors qu’il traversait l’Italie, fait prisonnier par des brigands, et mis Ă  rançon. Les vassaux du ThĂ©lin s’unirent pour rĂ©aliser la somme nĂ©cessaire au rachat de leur seigneur. À son retour, en reconnaissance, il leur fit don du territoire et du fief du ThĂ©lin qui devin une localitĂ© indĂ©pendante avec son Ă©glise et son cimetiĂšre ; sorte de petite rĂ©publique administrĂ©e par deux Ă©diles (un Ă©dile est le magistrat municipal d’une grande ville) Ă©lus chaque annĂ©e le soir de NoĂ«l pour un an, au cours d’une rĂ©union des ThĂ©landais. Cette institution continua jusqu’à la RĂ©volution.

    Deux prĂȘtres insermentĂ©s se cachĂšrent pendant la Terreur Ă  la ferme de la Touche ; ils sont probablement Ă  l'origine des registres de catholicitĂ© clandestins tenus pendant ces annĂ©es.

    La population de la commune est favorable aux changements apportĂ©s par la RĂ©volution française, surtout aprĂšs la fin de la Terreur. La principale fĂȘte rĂ©volutionnaire est celle cĂ©lĂ©brant l’anniversaire de l’exĂ©cution de Louis XVI, accompagnĂ©e d’un serment de haine Ă  la royautĂ© et Ă  l’anarchie, fĂȘtĂ©e Ă  partir de 1795[30].

    Le bourg actuel ne s'est constituĂ© qu'assez tardivement en supplantant progressivement le village du GuĂ© implantĂ© de longue date dans le vallon situĂ© en contrebas et plus proche de la forĂȘt et des forges.

    Deux foires se tenaient à Plélan : à la Saint Yves le 19 mai et le Jour des morts le 2 novembre. La construction de la nouvelle église devenue vers 1850 trop petite marque le début du déclin de la commune pour ce qui est du nombre d'habitants et partiellement dû à la perte de rentabilité des fers produits par les forges.

    Plélan se nomme Plélan-le-Grand depuis le décret présidentiel de 1920.

    En , le village accueille des contingents polonais de la Brigade de chasseurs de montagne qui participera Ă  la bataille de Narvik[31].

    Le début des années 1990 est marqué par la mise à quatre voies de la RN 24, son tracé passant à quelques centaines de mÚtres au sud sud-est du bourg ainsi que par l'opération de remembrement de l'ensemble de la commune suscitant indignation (« Plus jamais Plélan !») et protestations. En dépit des diverses mesures prises par le conseil général d'Ille-et-Vilaine pour des remembrements moins dévastateurs, le bocage avait à peu prÚs disparu : « Du cÎté de Plélan-le-Grand, le bocage continue chaque jour de progresser » et « Dans la région de Plélan, des centaines de kilomÚtres de haies ont été coupées » sont les légendes de photos du journal Ouest-France [32]

    Le gué

    Carte du gouvernement de Rennes au XVIIe siÚcle : Plélan est intimement associé au Gué.

    Le village du GuĂ© est le lieu de la paroisse primitive constituĂ©e autour de la Motte-Salomon oĂč s'Ă©levait au Moyen Âge le chĂąteau de JudicaĂ«l, occupĂ© aussi par le roi Salomon. On peut toujours dĂ©couvrir les vestiges de la motte fĂ©odale, plateforme circulaire de 2,2 m de hauteur, de 58 m de diamĂštre Ă  sa base, entourĂ©e d'une douve d'une dizaine de mĂštres de largeur et partiellement comblĂ©e. La douve se confondait probablement plus ou moins selon la saison avec le terrain marĂ©cageux voisin ; elle pouvait ĂȘtre inondĂ©e par un ruisseau provenant de l'Ă©tang des Glyorels et de l'Ă©tang du Pas-du-Houx, rejoignant le bief du moulin. Le nom du village de Plaisance situĂ© Ă  environ 300 m proviendrait du repos qu'y aurait pris le roi dans les moments de calme, avec l'hypothĂšse d'un souterrain reliant les deux sites et se prolongeant vers le bourg actuel (une excavation se serait ouverte dans une Ă©table Ă  la Ruisselais au XIXe siĂšcle) [33].

    Avant son dĂ©placement dans le bourg de PlĂ©lan au milieu du XIXe siĂšcle, le marchĂ© , "un des plus considĂ©rables", se tenait en ce village le samedi matin. Comme les rencontres Ă©taient l'occasion de libations, on a pu dire : « Cet endroit est tout en cabarets ; il n'y a pas une maison honnĂȘte » [34] Profitant de l'affluence, les juridictions de BrĂ©cilien (ordinaire et eaux-et-forĂȘts) et de PlĂ©lan avaient pris l'habitude d'y tenir leurs audiences au mĂȘme moment. Pour 1767, Guillotin de Corson affirme mĂȘme que huit juridictions fonctionnaient en ce lieu. L'auditoire et la prison Ă©taient sur le territoire de Paimpont, alors que le pilori ou poteau de justice Ă©tait dressĂ© de l'autre cĂŽtĂ© du ruisseau en PlĂ©lan, le spectacle des suppliciĂ©s devant instruire le public. CĂŽtĂ© BrĂ©cilien, existaient Ă©galement une auberge (Ă  l'enseigne de la Croix Rouge) et une fabrique de chapeaux. Une chapelle Ă©tait Ă©galement Ă  la disposition des marchands et chalands pour recueillir les offrandes et autres expressions de piĂ©tĂ©.

    Le possesseur de la seigneurie de PlĂ©lan, Jean-François de Montigny, obtint le des lettres patentes l'autorisant Ă  dĂ©placer les marchĂ©s et foires sur la lande de TrĂ©gu, au nord-est du bourg, sur un terrain assurĂ©ment plus sain en particulier l'hiver oĂč les eaux avaient tendance Ă  s'accumuler et Ă  rendre les chemins impraticables. Mais, un procĂšs s'ouvrit au parlement de Bretagne Ă  la suite de la protestation des propriĂ©taires de la forĂȘt et de la juridiction de BrĂ©cilien (requĂȘte du ), protestation soutenue par les habitants du village ; les uns et les autres contredisant les arguments du marquis de Montigny avec le souci d'empĂȘcher la ruine du village ou la diminution de leur influence et droits associĂ©s. À la rigueur, convenaient-ils pouvait-on dĂ©placer le marchĂ© Ă  quelques pas de lĂ  sur « la place du ChĂąteau oĂč se tiennent les anciennes foires, soit sur la place des Mottes en haut de laquelle est le chemin royal »[34].

    Parmi les arguments des opposants qui finalement eurent gain de cause, on relÚve que « la route serait double pour la multitude de personnes attachées à l'exploitation des forges ».

    Politique et administration

    Liste des maires

    Mairie de Plélan-le-Grand.
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1885 Francois Aubry Droite Notaire, conseiller gĂ©nĂ©ral (1886 → 1895)
    Les données manquantes sont à compléter.
    1904 août 1909[35]
    (démission)
    François Louis de Grimaudet
    de Rochebouët[36]
    Conservateur RĂ©Ă©lu en 1908[37]
    Maire en 1912 janvier 1923
    (décÚs)
    Emmanuel Pinson Libéral Notaire
    Conseiller d'arrondissement (1904 → 1919)
    février 1923 mai 1925 Florian Carlo Libéral Médecin
    mai 1925 mai 1935 Albert Desbois RG Conseiller gĂ©nĂ©ral (1928 → 1940)
    RĂ©Ă©lu en 1929[38] - [39]
    mai 1935 novembre 1944
    (démission)
    Olivier Pinson[40] UN Notaire
    Conseiller d'arrondissement (1937 → 1940)
    décembre 1944 août 1954
    (décÚs)
    Lucien Buis
    octobre 1954 mars 1971 Yves Kerhervé Rad.ind. Médecin, maire honoraire
    Ancien conseiller gĂ©nĂ©ral (1945 → 1949)
    RĂ©Ă©lu en 1959 et 1965
    mars 1971 février 1974
    (décÚs)
    Olivier Pinson DVD Notaire
    ? ? M. Pinson
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1977 juin 1995 Marie-Joseph Bissonnier DVD Chirurgien-dentiste, conseiller gĂ©nĂ©ral (1979 → 2004)
    PrĂ©sident de la CC de BrocĂ©liande (1993 → 2001)
    PrĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral d'Ille-et-Vilaine (2001 → 2004)
    juin 1995 mars 2008 Joël Turquety DVG Agréé en architecture
    mars 2008 février 2016
    (démission)
    Laurent PeyrÚgne DVD Kinésithérapeute
    Président de la CC de Brocéliande (2014-2016)
    avril 2016 En cours Murielle Douté-Bouton[41] DVG Ingénieure
    Vice-présidente de la CC de Brocéliande
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[43].

    En 2020, la commune comptait 4 030 habitants[Note 8], en augmentation de 6,84 % par rapport Ă  2014 (Ille-et-Vilaine : +5,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 0562 9173 0043 3333 3053 2553 2833 4133 555
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 6314 1383 0983 4713 6153 5933 5783 5573 535
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 5653 5343 5343 0762 9722 9352 9152 9412 608
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    2 4012 3362 2842 3492 5662 9403 3033 3983 566
    2015 2020 - - - - - - -
    3 8524 030-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee Ă  partir de 2006[45].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Plus de 80 commerçants ou artisans exercent sur la commune. Un marché se tient tous les dimanches matin.

    Plélan dispose de deux équipements rares dans des communes de cette dimension : un vélodrome et un cinéma (Art et essais). Une médiathÚque a été créée vers 2000. On trouve également un centre socio-culturel (35 associations), une maison de retraite, une école de musique intercommunale et une piscine municipale.

    Une zone d'activités communautaire de 9 ha est en cours de commercialisation.

    12 habitants sont les fondateurs de BrocĂ©liande Énergies Locales, coopĂ©rative qui possĂšde un parc de six Ă©oliennes sur le territoire de la commune. Fonctionnant depuis 2008, elles couvrent tous les besoins en Ă©lectricitĂ© de la commune et constituent pour les quelque 80 investisseurs un placement rentable et Ă©thique[46] - [47] - [48].

    Transports

    Lieux et monuments

    Villages de la commune de Plélan en 1823.
    • Église Saint-Pierre construite Ă  partir de 1850 Ă  la place d'une Ă©glise du XIIIe siĂšcle dont ne subsiste que la chapelle Sainte-Anne. CĂŽtĂ© nord, une tour datant de 1620 joue le rĂŽle de clocher.
    • Mairie amĂ©nagĂ©e dans les anciennes halles.
    • HĂŽtellerie de la Fleur de Lys.
    • Fontaine de saint Fiacre, patron des agriculteurs, au dĂ©but de la route du ThĂ©lin, Ă  cĂŽtĂ© d'une vieille croix portant "1506 Thoumas Dannet".
    • Étang communal de TrĂ©gu Ă  proximitĂ© de la Quatre voies ; Ă©tang de la ChĂšze un peu plus loin.
    • ChĂąteau du Pont-Mussard.
    • Étang de TrĂ©couĂ«t ; Ă©tang des Glyorels.
    • Étang du Perray se dĂ©versant dans l'Ă©tang des Forges ; Ă©tang de 13 hectares mais de faible profondeur, sa rive Est a encore l'allure d'une plage (il s'y tenait une kermesse jusque vers 1965 (base d'un manĂšge encore visible prĂšs du dĂ©versoir))
    • Les Forges de Paimpont dont une partie se trouve sur le territoire de PlĂ©lan (ancienne cantine des ouvriers devenu restaurant gastronomique, maison de l'ÉvĂȘchĂ©)
 chĂȘne d'Anatole Le Braz

    • Le , l'ouest de la commune fut le thĂ©Ăątre d'un Ă©pisode de la Guerre de VendĂ©e : l'armĂ©e royaliste commandĂ©e par Puisey attaqua Ă  l'improviste l'armĂ©e rĂ©publicaine qui franchissait sans prĂ©caution particuliĂšre le vallon sĂ©parant PlĂ©lan de Beignon ("Pont du Secret") ; la vigueur de l'attaque força les 3 000 fantassins et les 90 cavaliers Ă  se replier sur les hauteurs (village de la Vieille-Ville).
    • Des manƓuvres militaires furent commandĂ©es par le duc de Nemours en septembre 1843 dans les landes du ThĂ©lin. Le commandant du camp Ă©tabli en cet endroit, le comte de Rumigny, se serait tuĂ© en jetant son cheval dans le vide ; si les lieux rendent cet Ă©vĂ©nement plausible, cela n'a jamais Ă©tĂ© attestĂ© autrement que par la date de 1843 qu'on trouve gravĂ©e dans le schiste des rochers dits de Ruminy (!).
    • Dans ce site escarpĂ©, un ancien directeur des forges se blessa trĂšs griĂšvement en voulant prouver la possibilitĂ© de voler comme un oiseau en battant des bras aprĂšs s'ĂȘtre enduit de plumes ; il mourut quelques jours aprĂšs.
    • Façade de l'Ă©glise Saint-Pierre.
      Façade de l'église Saint-Pierre.
    • Tour de l'Ă©glise.
      Tour de l'Ă©glise.
    • Hauts fourneaux des forges.
      Hauts fourneaux des forges.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

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    Archives

    • Éric Joret, RĂ©pertoire des archives communales de PlĂ©lan-le-Grand, 1987. Quelques Ă©lĂ©ments...
      • Actes de baptĂȘme depuis aoĂ»t 1608, mariages et sĂ©pultures depuis 1661.
      • 4F 1 - Translation du marchĂ© du GuĂ© au bourg de PlĂ©lan : circulaires, pĂ©titions des habitants, etc. 1812-1830.
      • 4H 2 - Chouans : rapport sur leur intrusion aux forges de Paimpont, 13 germinal an IV.
    • 1J 15 - Cochons errants : arrĂȘtĂ© du maire, 1828 !
    • 2M 2 - Installation de l'horloge : mĂ©moire, correspondance, 1837-1838.

    Bibliographie

    • Jean-RenĂ© Durand, Les objets de la vie quotidienne et des activitĂ©s rurales dans deux cantons d'Ille-et-Vilaine au XIXe siĂšcle Ă  partir des inventaires aprĂšs dĂ©cĂšs (cantons d'Antrain et de PlĂ©lan 1810-1880), Rennes, 1984, 331 p., (Archives d'I&V - MĂ©moire 2 J 404).
    • Jean-François Duval, Occupation et mise en valeur du sol dans la rĂ©gion de PlĂ©lan-le-Grand au Moyen Âge (Ve – XIIIe siĂšcle), Rennes, 1998, (Archives d'I&V - MĂ©moire 2 J 727).
    • Tristan Turlan, PlĂ©lan-le-Grand d'hier et d'aujourd'hui, Ă©d. Aux Pages d'antan, 2007, 64 p.

    Liens externes

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