Plélan-le-Grand
Plélan-le-Grand (Pllelan en Gallo / Plelann-Veur en breton) est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne.
Plélan-le-Grand | |||||
Chevet de lâĂ©glise Saint-Pierre. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Bretagne | ||||
DĂ©partement | Ille-et-Vilaine | ||||
Arrondissement | Rennes | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Brocéliande (siÚge) |
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Maire Mandat |
Murielle Douté-Bouton 2020-2026 |
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Code postal | 35380 | ||||
Code commune | 35223 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Plélanais, Plélanaise | ||||
Population municipale |
4 030 hab. (2020 en augmentation de 6,84 % par rapport Ă 2014) | ||||
Densité | 81 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 00âČ 09âł nord, 2° 05âČ 52âł ouest | ||||
Altitude | 143 m Min. 42 m Max. 154 m |
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Superficie | 49,74 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Plélan-le-Grand (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Rennes (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Montfort-sur-Meu | ||||
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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GĂ©olocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
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Liens | |||||
Site web | Le site officiel de la Mairie de Plélan-le-Grand | ||||
La commune fait partie du réseau national Village étape depuis 2014.
GĂ©ographie
PlĂ©lan se situe en bordure est de la forĂȘt de Paimpont, dite de BrocĂ©liande, sur la quatre-voies de Rennes Ă Lorient. Elle est Ă Ă©quidistance de l'Atlantique et de la Manche, soit environ 65 km.
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[1]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Guer », sur la commune de Guer, mise en service en 1992[7] et qui se trouve Ă 11 km Ă vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 843,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et Ă 29 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă 12,1 °C pour 1981-2010[12], puis Ă 12,4 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Plélan-le-Grand est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Plélan-le-Grand, une unité urbaine monocommunale[17] de 3 949 habitants en 2017, constituant une ville isolée[18] - [19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20] - [21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (83,9 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (83,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (38,9 %), terres arables (35,9 %), forĂȘts (10,8 %), prairies (9,1 %), zones urbanisĂ©es (4,4 %), eaux continentales[Note 7] (0,5 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (0,4 %)[22].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[23].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Vicaria Pluilan en 843[24], Plebs Lan en 863, Ploilan en 1122 [25], Plelan en 1187.
Du breton ple-, (paroisse) et de -lan, (ermitage). « La paroisse du l'ermitage »[26].
Est appelée Plélan-le-Grand pour la distinguer de Plélan-le-Petit.
Histoire
Au moment de la pĂ©nĂ©tration du christianisme en Bretagne intĂ©rieure, JudicaĂ«l (roi en 610), lâun des disciples du grand Ă©vangĂ©lisateur saint MĂ©en, aurait choisi comme rĂ©sidence favorite le chĂąteau du GuĂ© de PlĂ©lan. Plus tard, au IXe siĂšcle, le roi Salomon aurait Ă©tabli le chef-lieu de son domaine royal dans ce mĂȘme chĂąteau. NĂ©anmoins, les fouilles archĂ©ologiques tendent Ă infirmer cette interprĂ©tation[28]. Salomon donna aux moines de lâAbbaye de Saint Melaine de Rennes lâoratoire bĂąti dans le parc du chĂąteau du GuĂ© ; ces religieux construisirent prĂšs de lĂ un monastĂšre et une Ă©glise qui furent Ă lâorigine de la paroisse de PlĂ©lan, citĂ©e dĂšs 823 dans le « cartulaire de Redon ».
PlĂ©lan, Ă©tymologiquement « Plou-lan » signifie la « paroisse du domaine », lan Ă©tant l'Ă©quivalent du latin villa, dĂ©signant dans l'onomastique breton sol, terre ou domaine. Le nom du lieux viendrait plutĂŽt du fait que ces terres constituaient une rĂ©serve de chasse et de pĂȘche bĂ©nĂ©ficiant du statut particulier garanti par le droit de la forĂȘt et qui dĂ©pendait directement du pouvoir public, en l'occurrence du roi Salomon qui y occupait une rĂ©sidence avec son Ă©pouse. En 866, il donnait cet endroit aux moines de Redon qui s'y rĂ©fugiaient pendant les incursions normandes[29].
Le chĂąteau du GuĂ© existait encore au XIIe siĂšcle. LâagglomĂ©ration qui sâĂ©tait construite autour, conserva pendant des siĂšcles un caractĂšre tout particulier. La haute justice de PlĂ©lan y fut exercĂ©e jusquâĂ la RĂ©volution ; les foires et marchĂ©s du samedi, fondĂ©s par le roi Salomon sây tinrent trĂšs longtemps.
Au XIe siÚcle, Plélan appartient à la famille de Lohéac puis au XIVe siÚcle à la puissante famille de Laval et en 1784, avait pour seigneur Louis-François de Montigny.
Il y avait plusieurs fiefs dans la seigneurie dont celui des Brieux, berceau dâune noble famille. Lâun des membres de cette famille, Guillaume des Brieux, figurait parmi les cavaliers de la Compagnie du ConnĂ©table Du Guesclin (un « connĂ©table est un grand officier de la Couronne et commandant suprĂȘme des armĂ©es royales).
Il y avait aussi le grand fief du ThĂ©lin, la tradition rapporte quâun seigneur de PlĂ©lan qui vers lâan 1520, se rendit en pĂšlerinage en Terre Sainte, alors quâil traversait lâItalie, fait prisonnier par des brigands, et mis Ă rançon. Les vassaux du ThĂ©lin sâunirent pour rĂ©aliser la somme nĂ©cessaire au rachat de leur seigneur. Ă son retour, en reconnaissance, il leur fit don du territoire et du fief du ThĂ©lin qui devin une localitĂ© indĂ©pendante avec son Ă©glise et son cimetiĂšre ; sorte de petite rĂ©publique administrĂ©e par deux Ă©diles (un Ă©dile est le magistrat municipal dâune grande ville) Ă©lus chaque annĂ©e le soir de NoĂ«l pour un an, au cours dâune rĂ©union des ThĂ©landais. Cette institution continua jusquâĂ la RĂ©volution.
Deux prĂȘtres insermentĂ©s se cachĂšrent pendant la Terreur Ă la ferme de la Touche ; ils sont probablement Ă l'origine des registres de catholicitĂ© clandestins tenus pendant ces annĂ©es.
La population de la commune est favorable aux changements apportĂ©s par la RĂ©volution française, surtout aprĂšs la fin de la Terreur. La principale fĂȘte rĂ©volutionnaire est celle cĂ©lĂ©brant lâanniversaire de lâexĂ©cution de Louis XVI, accompagnĂ©e dâun serment de haine Ă la royautĂ© et Ă lâanarchie, fĂȘtĂ©e Ă partir de 1795[30].
Le bourg actuel ne s'est constituĂ© qu'assez tardivement en supplantant progressivement le village du GuĂ© implantĂ© de longue date dans le vallon situĂ© en contrebas et plus proche de la forĂȘt et des forges.
Deux foires se tenaient à Plélan : à la Saint Yves le 19 mai et le Jour des morts le 2 novembre. La construction de la nouvelle église devenue vers 1850 trop petite marque le début du déclin de la commune pour ce qui est du nombre d'habitants et partiellement dû à la perte de rentabilité des fers produits par les forges.
Plélan se nomme Plélan-le-Grand depuis le décret présidentiel de 1920.
En , le village accueille des contingents polonais de la Brigade de chasseurs de montagne qui participera Ă la bataille de Narvik[31].
Le début des années 1990 est marqué par la mise à quatre voies de la RN 24, son tracé passant à quelques centaines de mÚtres au sud sud-est du bourg ainsi que par l'opération de remembrement de l'ensemble de la commune suscitant indignation (« Plus jamais Plélan !») et protestations. En dépit des diverses mesures prises par le conseil général d'Ille-et-Vilaine pour des remembrements moins dévastateurs, le bocage avait à peu prÚs disparu : « Du cÎté de Plélan-le-Grand, le bocage continue chaque jour de progresser » et « Dans la région de Plélan, des centaines de kilomÚtres de haies ont été coupées » sont les légendes de photos du journal Ouest-France [32]
Le gué
Le village du GuĂ© est le lieu de la paroisse primitive constituĂ©e autour de la Motte-Salomon oĂč s'Ă©levait au Moyen Ăge le chĂąteau de JudicaĂ«l, occupĂ© aussi par le roi Salomon. On peut toujours dĂ©couvrir les vestiges de la motte fĂ©odale, plateforme circulaire de 2,2 m de hauteur, de 58 m de diamĂštre Ă sa base, entourĂ©e d'une douve d'une dizaine de mĂštres de largeur et partiellement comblĂ©e. La douve se confondait probablement plus ou moins selon la saison avec le terrain marĂ©cageux voisin ; elle pouvait ĂȘtre inondĂ©e par un ruisseau provenant de l'Ă©tang des Glyorels et de l'Ă©tang du Pas-du-Houx, rejoignant le bief du moulin. Le nom du village de Plaisance situĂ© Ă environ 300 m proviendrait du repos qu'y aurait pris le roi dans les moments de calme, avec l'hypothĂšse d'un souterrain reliant les deux sites et se prolongeant vers le bourg actuel (une excavation se serait ouverte dans une Ă©table Ă la Ruisselais au XIXe siĂšcle) [33].
Avant son dĂ©placement dans le bourg de PlĂ©lan au milieu du XIXe siĂšcle, le marchĂ© , "un des plus considĂ©rables", se tenait en ce village le samedi matin. Comme les rencontres Ă©taient l'occasion de libations, on a pu dire : « Cet endroit est tout en cabarets ; il n'y a pas une maison honnĂȘte » [34] Profitant de l'affluence, les juridictions de BrĂ©cilien (ordinaire et eaux-et-forĂȘts) et de PlĂ©lan avaient pris l'habitude d'y tenir leurs audiences au mĂȘme moment. Pour 1767, Guillotin de Corson affirme mĂȘme que huit juridictions fonctionnaient en ce lieu. L'auditoire et la prison Ă©taient sur le territoire de Paimpont, alors que le pilori ou poteau de justice Ă©tait dressĂ© de l'autre cĂŽtĂ© du ruisseau en PlĂ©lan, le spectacle des suppliciĂ©s devant instruire le public. CĂŽtĂ© BrĂ©cilien, existaient Ă©galement une auberge (Ă l'enseigne de la Croix Rouge) et une fabrique de chapeaux. Une chapelle Ă©tait Ă©galement Ă la disposition des marchands et chalands pour recueillir les offrandes et autres expressions de piĂ©tĂ©.
Le possesseur de la seigneurie de PlĂ©lan, Jean-François de Montigny, obtint le des lettres patentes l'autorisant Ă dĂ©placer les marchĂ©s et foires sur la lande de TrĂ©gu, au nord-est du bourg, sur un terrain assurĂ©ment plus sain en particulier l'hiver oĂč les eaux avaient tendance Ă s'accumuler et Ă rendre les chemins impraticables. Mais, un procĂšs s'ouvrit au parlement de Bretagne Ă la suite de la protestation des propriĂ©taires de la forĂȘt et de la juridiction de BrĂ©cilien (requĂȘte du ), protestation soutenue par les habitants du village ; les uns et les autres contredisant les arguments du marquis de Montigny avec le souci d'empĂȘcher la ruine du village ou la diminution de leur influence et droits associĂ©s. Ă la rigueur, convenaient-ils pouvait-on dĂ©placer le marchĂ© Ă quelques pas de lĂ sur « la place du ChĂąteau oĂč se tiennent les anciennes foires, soit sur la place des Mottes en haut de laquelle est le chemin royal »[34].
Parmi les arguments des opposants qui finalement eurent gain de cause, on relÚve que « la route serait double pour la multitude de personnes attachées à l'exploitation des forges ».
Politique et administration
Liste des maires
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[43].
En 2020, la commune comptait 4 030 habitants[Note 8], en augmentation de 6,84 % par rapport Ă 2014 (Ille-et-Vilaine : +5,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Plus de 80 commerçants ou artisans exercent sur la commune. Un marché se tient tous les dimanches matin.
Plélan dispose de deux équipements rares dans des communes de cette dimension : un vélodrome et un cinéma (Art et essais). Une médiathÚque a été créée vers 2000. On trouve également un centre socio-culturel (35 associations), une maison de retraite, une école de musique intercommunale et une piscine municipale.
Une zone d'activités communautaire de 9 ha est en cours de commercialisation.
12 habitants sont les fondateurs de BrocĂ©liande Ănergies Locales, coopĂ©rative qui possĂšde un parc de six Ă©oliennes sur le territoire de la commune. Fonctionnant depuis 2008, elles couvrent tous les besoins en Ă©lectricitĂ© de la commune et constituent pour les quelque 80 investisseurs un placement rentable et Ă©thique[46] - [47] - [48].
Lieux et monuments
- Ăglise Saint-Pierre construite Ă partir de 1850 Ă la place d'une Ă©glise du XIIIe siĂšcle dont ne subsiste que la chapelle Sainte-Anne. CĂŽtĂ© nord, une tour datant de 1620 joue le rĂŽle de clocher.
- Mairie aménagée dans les anciennes halles.
- HĂŽtellerie de la Fleur de Lys.
- Fontaine de saint Fiacre, patron des agriculteurs, au début de la route du Thélin, à cÎté d'une vieille croix portant "1506 Thoumas Dannet".
- Ătang communal de TrĂ©gu Ă proximitĂ© de la Quatre voies ; Ă©tang de la ChĂšze un peu plus loin.
- ChĂąteau du Pont-Mussard.
- Ătang de TrĂ©couĂ«t ; Ă©tang des Glyorels.
- Ătang du Perray se dĂ©versant dans l'Ă©tang des Forges ; Ă©tang de 13 hectares mais de faible profondeur, sa rive Est a encore l'allure d'une plage (il s'y tenait une kermesse jusque vers 1965 (base d'un manĂšge encore visible prĂšs du dĂ©versoir))
- Les Forges de Paimpont dont une partie se trouve sur le territoire de PlĂ©lan (ancienne cantine des ouvriers devenu restaurant gastronomique, maison de l'ĂvĂȘchĂ©)⊠chĂȘne d'Anatole Le BrazâŠ
- Le , l'ouest de la commune fut le théùtre d'un épisode de la Guerre de Vendée : l'armée royaliste commandée par Puisey attaqua à l'improviste l'armée républicaine qui franchissait sans précaution particuliÚre le vallon séparant Plélan de Beignon ("Pont du Secret") ; la vigueur de l'attaque força les 3 000 fantassins et les 90 cavaliers à se replier sur les hauteurs (village de la Vieille-Ville).
- Des manĆuvres militaires furent commandĂ©es par le duc de Nemours en septembre 1843 dans les landes du ThĂ©lin. Le commandant du camp Ă©tabli en cet endroit, le comte de Rumigny, se serait tuĂ© en jetant son cheval dans le vide ; si les lieux rendent cet Ă©vĂ©nement plausible, cela n'a jamais Ă©tĂ© attestĂ© autrement que par la date de 1843 qu'on trouve gravĂ©e dans le schiste des rochers dits de Ruminy (!).
- Dans ce site escarpĂ©, un ancien directeur des forges se blessa trĂšs griĂšvement en voulant prouver la possibilitĂ© de voler comme un oiseau en battant des bras aprĂšs s'ĂȘtre enduit de plumes ; il mourut quelques jours aprĂšs.
- Façade de l'église Saint-Pierre.
- Tour de l'Ă©glise.
- Hauts fourneaux des forges.
Personnalités liées à la commune
- Saint ConwoĂŻon
- Georges-Théodore Nachbaur, architecte français, y est né en 1842.
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
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- AmĂ©dĂ©e Guillotin de Corson - PouillĂ© historique de l'archevĂȘchĂ© de Rennes - Volume 1 - Page 718
- Cartulaire de l'abbaye de Saint-Melaine.
- Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, Paris, Editions Jean-paul Gisserot, , 126 p. (ISBN 978-2-87747-482-5 et 2-87747-482-8, lire en ligne), p. 90.
- Erwan Vallerie, DiazezoĂč studi istorel an anvioĂč-parrez = TraitĂ© de toponymie historique de la Bretagne, An Here, (ISBN 2-86843-153-4 et 978-2-86843-153-0, OCLC 63764620, lire en ligne), p. 137
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- André Chédeville et Hubert Guillotel, La Bretagne des Saints et des rois. Ve - Xe siÚcle., Rennes, Ouest France Université, , 409 p., p. 219, 313
- Louis Dubreuil, « FĂȘtes rĂ©volutionnaires en Ille-et-Vilaine », Annales de Bretagne, vol. 21, t. 4,â , p. 398-399.
- Polish Troops in Norway published for the Polish Ministry of Information by M.I. Kolin (publishers) Ltd, London July 1943
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- E. AubrĂ©e, « La Motte du roi Salomon au GuĂ© de PlĂ©lan », Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique d'Ille-et-Vilaine,â , p. 177-180.
- Dossier concernant le projet de déplacement du marché en 1778. Source 1 J 576
- Fiche Geneanet de François Louis DE GRIMAUDET DE ROCHEBOUĂT
- « Murielle Douté-Bouton élue maire pour quatre ans », Ouest-France, 25 avril 2016.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Pascale Le Guillou, « à Plélan-le-Grand, l'éolien citoyen, c'est rentable », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
- Arnaud Gonzague, « Eolien : Plélan-le-Grand, ville dans le vent », sur nouvelobs.com, (consulté le ).
- Benjamin Keltz, « Transition écologique : en Bretagne, les éoliennes citoyennes de Plélan-le-Grand », sur lemonde.fr, (consulté le ).
Archives
- Ăric Joret, RĂ©pertoire des archives communales de PlĂ©lan-le-Grand, 1987. Quelques Ă©lĂ©ments...
- 1J 15 - Cochons errants : arrĂȘtĂ© du maire, 1828 !
- 2M 2 - Installation de l'horloge : mémoire, correspondance, 1837-1838.
Bibliographie
- Jean-René Durand, Les objets de la vie quotidienne et des activités rurales dans deux cantons d'Ille-et-Vilaine au XIXe siÚcle à partir des inventaires aprÚs décÚs (cantons d'Antrain et de Plélan 1810-1880), Rennes, 1984, 331 p., (Archives d'I&V - Mémoire 2 J 404).
- Jean-François Duval, Occupation et mise en valeur du sol dans la rĂ©gion de PlĂ©lan-le-Grand au Moyen Ăge (VeâââXIIIe siĂšcle), Rennes, 1998, (Archives d'I&V - MĂ©moire 2 J 727).
- Tristan Turlan, Plélan-le-Grand d'hier et d'aujourd'hui, éd. Aux Pages d'antan, 2007, 64 p.
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- La commune de Plélan-le-Grand vue du ciel
- Plélan-le-Grand sur le site de l'Institut géographique national
- Inventaire préliminaire du Conseil Régional