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Saint-Arailles

Saint-Arailles (Senta Aralha en gascon) est une commune française située dans le centre du département du Gers (région Occitanie). Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays d'Auch, un territoire céréalier et viticole qui s'est également constitué en pays au sens aménagement du territoire en 2003.

Saint-Arailles
Saint-Arailles
Porte Ouest de Saint-Arailles
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gers
Arrondissement Auch
Intercommunalité Communauté de communes d'Artagnan en Fézensac
Maire
Mandat
Bernard Lasportes
2020-2026
Code postal 32350
Code commune 32360
Démographie
Gentilé Saint-Araillais
Population
municipale
141 hab. (2020 en diminution de 0,7 % par rapport à 2014)
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 37′ 38″ nord, 0° 21′ 30″ est
Altitude Min. 136 m
Max. 236 m
Superficie 13,2 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Auch
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Fezensac
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Arailles
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Saint-Arailles
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Saint-Arailles
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Saint-Arailles

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Osse, le Lizet et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « coteaux de Lizet et de l'Osse vers Montesquiou ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Saint-Arailles est une commune rurale qui compte 141 habitants en 2020, après avoir connu un pic de population de 466 habitants en 1831. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Auch. Ses habitants sont appelés les Saint-Araillais ou Saint-Araillaises.

    C'est l'un des castelnaux les mieux conservés de la vallée de l'Osse.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : la chapelle Notre-Dame-de-Brétous, inscrite en 1943.

    Géographie

    Localisation

    Saint-Arailles se situe juste à l'écart de la route qui mène de Miélan à Vic-Fezensac (à l'intersection de la D 34 et de la D 189). Les villages les plus proches sont Riguepeu2,6 km.), Mirannes2,8 km.) et Montesquiou (km.). Saint-Arailles fait partie du canton de Vic-Fezensac, ville dont elle est éloignée de 16 km. Saint-Arailles se trouve à 25 km. d'Auch, chef-lieu du département du Gers. Saint-Arailles occupe une superficie de 1320 hectares.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Castelnau-d'Anglès, Mirannes, Montesquiou et Riguepeu.

    Communes limitrophes de Saint-Arailles[1]
    Riguepeu
    Castelnau-d'Anglès Saint-Arailles Mirannes
    Montesquiou

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 1 320 ha et son altitude varie de 136 m à 236 m[2].

    Le village se situe à une altitude moyenne de 186 m. Ses points culminants affichent 236 mètres (château d'eau au-dessus de la chapelle de Brétous) à l'est, et 230 mètres (bois de Montpellier) à l'ouest. Le point le moins élevé de la commune est à une altitude de 136 m. Le village lui-même est à 173 m. d'altitude.

    Les coteaux accidentés sont typiques de ceux de l'Astarac. Les reliefs dissymétriques creusés par des cours d'eau s'écoulant des Pyrénées en direction du nord offrent une géologie contrastée. Le terrain, composite, comprend du sable, des galets granitiques, des molasses.. caractéristiques du Burdigalien.

    Les versants calcaires abrupts, côté est, recouverts de bois et de landes, font face, à l'ouest, à des versants limoneux aux pentes plus douces sur lesquelles sont installées des cultures.

    Saint-Arailles se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[3].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Saint-Arailles.

    La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainée par l'Osse, le Lizet, le ruisseau de la Doussine, le ruisseau d'en Martin et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 15 km de longueur totale[5] - [Carte 1].

    L'Osse, d'une longueur totale de 120,3 km, prend sa source dans la commune de Bernadets-Debat et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Gélise à Andiran, après avoir traversé 36 communes[6].

    Le Lizet, d'une longueur totale de 13,6 km, prend sa source dans la commune de Saint-Martin et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Osse sur le territoire communal, après avoir traversé 6 communes[7].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[9].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[8]

    • Moyenne annuelle de température : 13,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 869 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mirande », sur la commune de Mirande, mise en service en 1971[13] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[14] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,2 °C et la hauteur de précipitations de 791,1 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, mise en service en 1985 et à 18 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour 1981-2010[17] à 13,5 °C pour 1991-2020[18].

    Réseau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : les « coteaux de Lizet et de l'Osse vers Montesquiou »[20], d'une superficie de 1 865 ha, composés de coteaux découpés par deux cours d'eau issus du plateau de Lannemezan, comportant localement des bancs calcaires perforés de grottes. De nombreux vallons sont parsemés de prairies, landes et pelouses trés riches en orchidées[21].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[22] : les « coteaux du Lizet et de l'Osse* » (1 884 ha), couvrant 4 communes du département[23], et la « forêt de Montpellier » (270 ha), couvrant 3 communes du département[24].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Arailles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [25] - [I 1] - [26].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auch, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,7 %), zones agricoles hétérogènes (41,7 %), forêts (6,3 %), prairies (6,2 %)[27].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Arailles est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible)[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Arailles.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 96 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 96 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[31].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2016 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[28].

    Toponymie

    Le nom de Saint-Arailles (Senta Aralha en occitan), proche de celui de plusieurs autres communes, est une déformation de celui de Sainte Eulalie (Sancta Eulalia[Note 8]). En 1750, la carte de Cassini indique le village sous le nom de Saint Traille d'Anglés. Plusieurs lieux-dits ou fermes qui existent encore de nos jours s'y trouvent déjà.

    Durant la Révolution française, la commune est renommée Lamothe-sur-l'Osse[2].

    Histoire

    Si la présence d'une pile gallo-romaine, dite de la Turraque[Note 9], sur son territoire témoigne d'une occupation antérieure, Saint-Arailles est un castelnau (village fortifié) fondé au XIIIe siècle. Il possède encore une grande partie des remparts et deux portes, celle de l'ouest qu'on ne peut emprunter qu'à pied ou à cheval, et celle de l'est, couronnée jusqu'au début du XXe siècle par un pigeonnier[Note 10].

    Le village est situé sur un éperon rocheux et a probablement été précédé, à l'époque féodale, par une motte castrale. La toponymie de la commune comprend d'ailleurs un lieu-dit La Motte, en dehors des remparts, juste au-dessus du village actuel[Note 11].

    Il y a également eu une salle, la salle de Bernardon, bâtiment fortifié dont une partie est intégrée à l'actuelle ferme de Lassale, juste au-delà du village. Une ancienne salle, fortement modifiée, est à l'origine de l'actuel château de Saint-Jean d'Anglès.

    Les vestiges d'une ancienne église, Saint-Aubin, auraient été localisés au nord du village et des sarcophages paléochrétiens découverts[32].

    D'après des recherches récentes, effectuées entre autres par Jean-Claude Dubocs, ancien conseiller municipal, un acte notarié du [33] révèle l'existence du village et de l'église qui appartiennent alors au pays d'Anglès et à la baronnie de Montesquiou, ce que confirment d'autres documents de 1301 et de 1307. L'année d'après (1308), Longue de Montaut, veuve de Raymond Aymeri de Montesquiou, donne à son fils, Genses, ses droits sur les châteaux de Saint-Arailles (Castrum de Sancta Raylha) et de Saint-Jean d'Anglès (Sancto Johanne).

    En 1901, un trésor de 381 pièces d'or du XIVe siècle, enfermées dans un pot de grès, a été découvert par Honoré Dupouy dans son champ au pied du village. Son origine est inconnue mais les pièces, pour l'essentiel étrangères, semblent avoir été enterrées par un hôte de passage plutôt que par un habitant du village[34].

    Le Parlement de Toulouse attribue, en 1479, le fief à la fille d'Arsieu de Montesquiou. Il passera ensuite de mains en mains, par mariage ou à la suite de ventes[35]. Les derniers seigneurs de Saint-Arailles, issus de la famille Saint-Lary, portent le titre de comtes de Comminges (un puits de l'ancien château porte d'ailleurs l'inscription comte de Comminges), à la suite d'une alliance, en 1730, avec Jeanne-Françoise de Gaillon, seigneuresse de Saint-Arailles et Bianne[36]. J.-F. de Caillon épouse de Messire Bernard de Commenge seigneur de St-Lary, capitaine au régiment de Veyne-dragon fit son testament le , son mari étant à l'armée d'Italie. Il fut ouvert le . Elle nomme héritier son fils unique Joseph-Marie. Son fils, Marie-Joseph de Comminges, n'a pas été inquiété au moment de la Révolution. Il meurt sans postérité en 1807. Son demi-frère, le baron de Comminges, hérite alors des propriétés de Saint-Arailles. Il y meurt, « en son château », le [37]. En 1847, les terres sont vendues, ainsi que le château qui avait subi, au cours du XVIIIe siècle, de nombreuses transformations.

    La commune de Saint-Arailles comprend aussi un ancien hameau, celui de Saint-Jean d'Angles, situé à km en contrebas du castelnau, dans la vallée de l'Osse. Ancienne propriété des Montesquiou, Saint-Jean d'Angles est devenu une commune à la Révolution. En 1821, la commune de Saint-Jean-d'Angles est rattachée à Saint-Arailles[2].

    Politique et administration

    Administration municipale

    Saint-Arailles est un village de la communauté de communes d'Artagnan en Fézensac.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[38]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1792 1794 Dominique Castay
    1795 1800 Bernard Laberguère
    1800 1801 Baptiste Péres
    mai 1858 1860 M. Pellaroque
    août 1860 1871 Jules de Barry
    mai 1871 1876 Lucien Bonnet
    mai 1876 1881 Louis Lasportes
    janvier 1881 1900 Frix Berges
    mai 1900 1914 Jules-Marie-Marius Bergès
    novembre 1914 1929 Léon Agut [Note 12]
    juin 1929 1935 Jean-Marie Lasportes
    mai 1935 1945 Armand Gassiolle
    avril 1945 1953 André Massartic
    avril 1953 1959 Norbert Lasportes
    mars 1959 1971 Pierre Massartic
    mars 1971 2001 Jean-Louis Lasportes
    mars 2001 En cours
    (au 28 août 2021)
    Bernard Lasportes[39] DVG Agriculteur

    Élections

    Traditionnellement une liste unique est présentée pour les élections municipales.

    La tendance politique actuelle, pour les élections présidentielles, est favorable à la gauche[40].

    Au second tour de la présidentielle de 2007, Ségolène Royal (PS) obtenait 66,28 % des voix, contre 33,62 % pour Nicolas Sarkozy (UMP). Au premier tour, les chiffres étaient les suivants : Ségolène Royal : 35,63 % ; Nicolas Sarkozy : 19,54 % ; François Bayrou : 16,09 % ; Jean-Marie Le Pen : 11,49 % ; José Bové : 5,75 % ; Olivier Besancenot : 3,45 % ; Dominique Voynet : 2,30 % ; Philippe de Villiers : 2,30 % ; Marie-George Buffet : 1,15 % ; Gérard Schivardi : 1,15 % ; Frédéric Nihous : 1,15 % ; Arlette Laguillier : 0.

    Aux élections européennes de 2009, les Verts arrivent en tête (29,27 %), devant la Liste de la majorité (21,95 %), le PS (17,07), le Modem (14,63 %), le FN (4,88 %), le PCF (4,88 %), l'extrême Gauche (4,88 %) et les divers Droite (2,44 %).

    Au second tour de la présidentielle de 2012, François Hollande (PS) obtenait ainsi 47 voix contre 27 à Nicolas Sarkozy (UMP). Au premier tour, les chiffres étaient les suivants : François Hollande : 32,94 % ; François Bayrou : 20,00 % ; Nicolas Sarkozy : 15,29 % ; Jean-Luc Mélenchon : 10,25 % ; Eva Joly : 9,41 % ; Marine Le Pen : 9,41 % ; Nicolas Dupont-Aignan : 2,35 %. .

    Aux élections européennes de 2014, la liste UMP arrive en tête avec 19,12% des voix.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[42]. En 2020, la commune comptait 141 habitants[Note 13], en diminution de 0,7 % par rapport à 2014 (Gers : +0,63 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    319313293332466454439424408
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    407396373371406364369333310
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    325312234249230235208193150
    1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
    154139136133116123125144139
    2020 - - - - - - - -
    141--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puis Insee à partir de 2006[43].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Saint-Arailles comptait 313 habitants en 1800, la commune voisine de Saint-Jean d'Anglès en avait alors 78. Le chiffre le plus important connu (après l'intégration de Saint-Jean à Saint-Arailles) est celui de 1831: 466 habitants. Depuis, le dépeuplement rural s'est accéléré jusqu'à la fin du XXe siècle. L'arrivée de nouveaux habitants, souvent en provenance d'autres pays européens (Grande-Bretagne, Belgique, Pays-Bas) a fait légèrement remonter les chiffres qui s'établissaient à 133 en 2008 et à 150 en 2011. La densité est inférieure à 10 habitants au km²[44].

    Enseignement

    La salle de classe restaurée logée dans la mairie témoigne du temps où les Saint-Araillais étaient scolarisés dans leur commune. À l'heure actuelle, ils fréquentent la maternelle de L'Isle-de-Noé, l'école de Riguepeu, les collèges de Vic-Fezensac et de Mirande ainsi que plusieurs lycées du département selon le type d'études qu'ils poursuivent.

    Manifestations culturelles et festivités

    La fête du village a lieu tous les ans le weekend qui précède le .

    Tous les printemps, les fromagers aux remparts permettent aux nombreux fromagers de la commune ainsi qu'à des invités de présenter leurs produits.

    Le 1er mai, une promenade de découverte des orchidées sauvages est organisée.

    En juillet, un spectacle bilingue, Shakespeare au château, est présenté dans le parc du château de Saint-Jean d'Anglès.

    Le , une messe mariale est célébrée à la chapelle Notre-Dame de Brétous. Le lundi de Pentecôte un pèlerinage y a traditionnellement lieu.

    Sports

    La Pétanque saint-araillaise a formé plusieurs équipes qui se sont distinguées lors des championnats du Gers. Elle organise chaque année des repas festifs, des formations pour les jeunes et des tournois amicaux. Elle dispose depuis peu d'un terrain en contrebas du village. Monsieur Thenet en est le responsable et l'âme.

    Cultes

    Saint-Arailles dépend de l'ensemble des paroisses Saint-Jean-Baptiste-du-Mirandais, Saint-Fris-d'Anglès et Saint-Roch-d'Arros-Baïse. Les principaux rendez-vous de l'année dans la commune sont le pèlerinage de la Pentecôte et la messe de l'Asssomption le à la chapelle Notre-Dame-de-Brétous.

    Économie

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 4]7,7 %12,4 %6,4 %
    Département[I 5]6,1 %7,5 %8,2 %
    France entière[I 6]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 76 personnes, parmi lesquelles on compte 70,5 % d'actifs (64,1 % ayant un emploi et 6,4 % de chômeurs) et 29,5 % d'inactifs[Note 14] - [I 4]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département et inférieur à celui de la France.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Auch, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4] - [I 7]. Elle compte 15 emplois en 2018, contre 23 en 2013 et 26 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 51, soit un indicateur de concentration d'emploi de 29,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 43,5 %[I 8].

    Sur ces 51 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 11 travaillent dans la commune, soit 21 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 82,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 15,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

    Secteurs d'activités

    14 établissements[Note 15] sont implantés à Saint-Arailles au [I 11]. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 35,7 % du nombre total d'établissements de la commune (5 sur les 14 entreprises implantées à Saint-Arailles), contre 14,6 % au niveau départemental[I 12].

    Entreprises et commerces

    L'époque lors de laquelle Saint-Arailles comptait des cafés, une épicierie etc. est révolue. L'essentiel de l'activité économique actuelle tourne autour de l'agriculture (élevage de bovins, d'ovins, de chèvres, de poulets et de canards, et culture de blé, maïs, orge, tabac, tournesols et pois, mais guère de vignes...). Plusieurs fromagers sont présents sur la commune, ainsi que des producteurs de foie gras. Il y a des bois d'exploitation, notamment une peupleraie.

    Agriculture

    La commune est dans le Ténarèze, une petite région agricole occupant le centre du département du Gers, faisant transition entre lʼAstarac “pyrénéen”, dont elle est originaire et dont elle prolonge et atténue le modelé, et la Gascogne garonnaise dont elle annonce le paysage[45]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].

    1988200020102020
    Exploitations21181512
    SAU[Note 17] (ha)817884738973

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 21 lors du recensement agricole de 1988[Note 18] à 18 en 2000 puis à 15 en 2010[47] et enfin à 12 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 43 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[48] - [Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 817 ha en 1988 à 973 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 39 à 81 ha[47].

    Culture locale et patrimoine

    Chapelle Notre-Dame-de-Brétous de Saint-Arailles

    Chapelle de Brétous
    L'église de Saint-Arailles

    En 1080, l'église Notre-Dame de Brétous, actuelle chapelle du cimetière, est confiée au chapitre d'Auch. Vers 1170 le pape Célestin III confirme cette donation dans une bulle. Les Templiers, installés à la Grange d'en Martin à la limite de Castelnau-d'Anglès et de Saint-Arailles semblent avoir détenu les terres qui l'environnaient. Notre-Dame de Brétous est cité comme lieu de pèlerinage dès le XIIIe siècle.

    L'édifice actuel a été construit au XVe siècle auprès d'une source dont les vertus médicales étaient vantées autrefois pour ceux qui souffraient des yeux ou de rhumatismes. Le porche sur poteaux de bois comporte encore sur l'un des poteaux des moulures du XVe siècle. La chapelle ouvre sur le cimetière par une porte avec linteau en accolade orné d'une fleur de lys. Sa nef est rectangulaire et le chœur polygonal est voûté sur des nervures convergeant vers une clef ornée de l'écusson des Montesquiou.

    Les nervures sont soutenues par des culs-de-lampe décorés de divers animaux (loup, têtes de biches) et d'une tête couronnée sur un corps de poisson[49]. La chapelle de Brétous[50] unit différents styles architecturaux, les éléments les plus anciens (la partie inférieure, côté est) sont certainement des restes du sanctuaire préroman primitif, avec son petit appareil. Au-dessus, le moellon est plus tardif.

    Le chevet gothique remonterait au XIVe ou XVe siècle, avant la cession de la seigneurie de Saint-Arailles par les barons de Montesquiou dont les armes figurent sur la clef de voûte. Des modifications qui ont eu lieu au cours des siècles ont laissé des traces, comme la porte murée de style gothique tardif ou encore la surélévation des murs et le percement de la porte du côté du cimetière. Par endroits, on décèle encore des traces de polychromie dans le chœur. La chapelle est coiffée par un clocher-mur contemporain de celui de l'église du village.

    La tradition des célébrations mariales se poursuit avec des messes les et les lundis de Pentecôte, lors desquelles est entonné un chant en patois qui honore la Vierge et demande sa bénédiction pour saint Arailles.

    La chapelle Notre-Dame de Brétous a été inscrite à l'inventaire des monuments historiques le .

    Le cimetière du village jouxte la chapelle. On y trouve nombre de tombes de Saint-Araillais qui ont été résistants pendant la Seconde Guerre mondiale.

    Un petit chemin, au-dessus de la chapelle, à gauche, mène à une croix de pierre qui porte la date de 1743.

    Sur le parking de Lamotte, une croix en fer forgé, installée au XXe siècle, remplace celles qui ont disparu - dont l'une ou moins fut frappée par la foudre. La croix est montée sur un socle en pierre dont l'inscription commémorant la mission de est complètement effacée.

    Église Saint-Barthélemy de Saint-Arailles

    L'église Saint-Barthélemy, à l'ouest du village, est visible de la route principale qui mène de Montesquiou à Vic-Fezensac. Construite en calcaire local, avec son clocher-mur, en queue d'aronde, en tuf, elle a deux cloches. La plus ancienne fut fondue en 1847 par Perret et fils, fondeurs à Auch[Note 19]. Elle a un diamètre de 810 mm. et pèse 310 kg. Elle eut pour parrains des membres de la famille de Barry, anciens seigneurs de Saint-Jean d'Anglès et encore propriétaires, à l'époque, du château et de terres avoisinantes. La plus récente des cloches fut mise en place en 1957. Elle remplace celle de 1768, dont les parrains étaient membres de la famille de Comminges (ou Commenge). Baptisée "Marie-Thérèse", la nouvelle cloche fut bénie par l'archevêque d'Auch, Mgr Audrain. Elle eut pour parrains les enfants de la paroisse[51].

    À l'intérieur de l'église, on note deux toiles, une Sainte Famille de qualité, ainsi que le tableau représentant une Crucifixion avec la Vierge et saint Barthélemy réalisé au XVIIIe siècle (ISMH 2003). Des bannières de confréries sont également conservées.

    La statue de Jeanne d'Arc date du temps où elle n'était pas encore canonisée, mais seulement « bienheureuse ». Son installation donna lieu à d'importantes cérémonies les 10, 11 et .

    L'essentiel du décor de l'église, les murs peints au pochoir et les trois autels alignés contre le chevet, remontent au XIXe siècle. Les carreaux de terre cuite au sol sont plus anciens. Des ossements furent retrouvés lors de travaux de réfection et l'on suppose que l'ancienne crypte des seigneurs du village se trouve sous l'autel. Un ancien autel en bois dédié à saint Nicolas, présent encore au XIXe siècle selon des témoignages, a disparu mais la statue en bois du saint (XIVe – XVe siècle) a été retrouvée.

    Parmi les curiosités, on peut signaler la présence de ce qui est peut-être un bénitier de cagot[52].

    La cuve baptismale en pierre, en forme de calice, est d'une facture élégante.

    Les vitraux modernes datent de 1961. Ils furent réalisés par Létienne, un verrier de Tarbes, dans les Hautes-Pyrénées.

    Chapelle Saint-Jean-d'Anglès de Condesse

    Dans les environs, la chapelle de Saint-Jean d'Angles, ancienne église vicariale au centre du cimetière, dédiée à saint Jean-Baptiste, est en cours de restauration.

    L'association des Amis de la chapelle Saint-Jean d'Angles a été formée pour lever les fonds nécessaires à la restauration de l'édifice et pour en surveiller les travaux. Elle comprend les Baladins de Saint-Jean qui organisent tous les étés au château de Saint-Jean d'Angles un spectacle bilingue (anglais-français), Shakespeare au château.

    Patrimoine civil

    Le plus ancien monument de la commune est sans nul doute la "Tourraque de Merlieu", à 500 m au sud du village. C'est une pile gallo-romaine qui a pu mesurer entre 10 et 12 m de haut lors de sa splendeur, si l'on se réfère aux tourraques du Gers qui ont mieux résisté au temps. Sa destruction a commencé dès 1856 et on l'a amputée de sa partie supérieure. Aujourd'hui, elle se présente sous la forme d'un massif de maçonnerie compact dont les faces sont habillées de parement en petit appareil. Sa hauteur est de 5 m de haut, sa base est de 3,80 m sur 2,70 m environ.

    La mairie se trouve au centre du village. La bibliothèque y est logée, ainsi qu'une ancienne salle de classe.

    Le village est presque entièrement entouré de ses remparts typiques du castelnau gascon. Deux portes permettent l'accès au village, l'une à l'est, l'autre à l'ouest. La porte principale, située à l'est, à l'issue des routes venant de Mirannes et de l'Isle-de-Noé, a perdu sa pièce haute, un pigeonnier, visible sur d'anciennes photos, détruite, selon les témoignages oraux des Saint-Araillais, vers 1920. L'accès par la porte ouest, en contrebas, n'est pas carrossable. La construction comporte encore un étage percé de deux archères.

    Le chemin communal au sud, passe devant l'ancien lavoir qui a servi jusqu'aux années 1960: l'arrivée de l'eau courante au village l'a rendu caduc.

    Le château de Saint-Arailles (le castet), actuellement propriété privée, est à l'origine une maison-forte flanquée d'échauguettes, dont une subsiste encore. Les parties les plus anciennes remontent au XIIIe siècle. Le château a été modifié dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle pour lui donner l'aspect d'une chartreuse en créant une vaste terrasse qui domine les alentours. Vendu par lots vers 1845, le bâtiment n'a retrouvé que récemment son unité.

    Porte entrée est

    Le monument aux morts, à l'entrée sud du village, représente un poilu. Il date de 1922. Il porte les noms de Jules-Marie Bergès, Denis Capdecomme, Bernard Dupeyron, Gaston Liesta, Léon Montagnan et Armand-Jean Saint-Martin pour la guerre de 14-18. Manque l'indication de Jean-Joseph Lasportes, tué à l'ennemi dans la Marne le . Tous figurent sur la base de données Mémoire des Hommes du Ministère de la Défense. Comme inscrit sur le monument, Marcel Dedieu est tombé pendant la guerre de 39-45.

    Près de la chapelle de Brétous, on trouve encore des grottes qui ne paraissent pas avoir été habitées.

    À km. en contrebas du castelnau, dans la vallée de l'Osse, se trouve l'ancien hameau de Saint-Jean-d'Angles[53], devenu commune à la Révolution, puis rattaché à Saint-Arailles en 1821.

    Son château, fortement restauré, a appartenu à la famille de Barry jusqu'à la fin du XXe siècle. Le pigeonnier du XIXe siècle à six arceaux est remarquable. Le château est une propriété privée.

    Personnalités liées à la commune

    • Parmi les seigneurs de Saint-Arailles, Bernard de Comminges, chevalier, baron de Saint-Lary, né le , cornette au régiment d’Épinal, capitaine en 1721, chevalier de Saint-Louis en 1735, major du régiment de Vibrai en 1740, lieutenant-colonel en 1747, épouse en premières noces le Jeanne-Françoise de Gaillon (parfois orthographié Caillon), fille de Jean-Baptiste de Gaillon et de Jeanne de Rouillan. Grâce à elle il acquiert la seigneurie de Saint-Arailles. Ils eurent pour fils unique Marie-Joseph, né à Auch le . Capitaine des dragons au régiment de Caraman par commission du , Marie-Joseph, comte de Comminges, dernier seigneur de Saint-Arailles, n'a pas été inquiété pendant la Révolution : il devient même commandant en second de la garde nationale à Auch. Il est mort tranquillement dans son château en 1806. Marie-Joseph de Comminges a été représenté par Carmontelle en 1759 alors qu'il était capitaine de dragons. Le portrait est conservé au musée Condé à Chantilly[54].
    • Né à Saint-Arailles en 1770, 1774 ou 1775, Jean-François (parfois Jean-Joseph ou Jean-Jacques) Dauxion-Lavaysse, employé commercial à Saint-Domingue, négociant, voyageur, colon à Sainte-Lucie, militaire, traducteur[55] et envoyé gouvernemental[56] a connu une carrière riche en rebondissements. Il a publié un important Voyage aux îles de Trinité-et-Tobago, de la Marguerite, et dans diverses parties de Venezuela dans l'Amérique méridionale[57], ainsi que des Observations d'un François sur la traite des noirs, et sur l'état actuel de Saint-Domingue. Il a également collaboré à la biographie Michaud. Il fut condamné comme bigame à vingt ans de travaux forcés en 1817 après la dénonciation d'une demoiselle Lafitte, épousée en Jamaïque en 1797[58]. Sa peine fut commuée en bannissement et il se réfugia auprès du prince Eugène de Beauharnais en Bavière, où il devait mourir en 1826.
    • Pierre Massartic, dit Pey Massartic, est né à Saint-Arailles en 1918. Il est l'auteur de nombreux poèmes en langue d'oc, dont certains furent rédigés lors de sa captivité en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale. Il fait paraître en 1962 son recueil Escapados (Evasions)[59]. Les vers de Massartic ont été récompensés par plusieurs prix dont le Jasmin d'argent. Il a été maire de Saint-Arailles de 1959 à 1971. Il est décédé le . Son nom a été donné à la salle de classe ancienne de la mairie de Saint-Arailles[60].

    Faune et flore

    La variété géologique entraîne la présence de plusieurs écosystèmes, riches en faune et en flore.

    Sur les terrains calcaires poussent de nombreuses orchidées sauvages. Un travail de recensement et de préservation a été entrepris avec Natura 2000. Une promenade annuelle est organisée chaque 1er mai, pour observer les fleurs. On remarque également des lavandes, des cardoncelles et des globulaires. Des papillons, des criquets, des sauterelle ou encore des mantes religieuses, insectes des milieux secs, aiment à y vivre.

    Les zones bocagères sont colonisées entre autres par différentes variétés de chauve-souris comme le rhinolophe ou le vespertilion de Bechstein.

    Rivières, mares et prairies humides sont peuplées par des espèces diverses, comme la sofie, un poisson d'eau douce, ou la cistude, une tortue aquatique. crapauds, grenouilles, tritons et libellules y ont également élu domicile.

    Beaucoup d'oiseaux passent par Saint-Arailles et s'y attardent parfois comme l'engoulevent, la bergeronnette, la huppe fasciée ou le rossignol.

    Parmi la faune sauvage, on remarque entre autres des sangliers, des chevreuils, des bécasses, des renards ou encore des lièvres. Le passage des palombes et des canards sauvages attire les amateurs de chasse.

    Randonnées

    Un parcours de petite randonnée d'une heure balisé (PR 1) part de la place du village. Le GR 653 traverse la commune. Une randonnée pédestre de 13,5 km en quatre heures au départ de Saint-Arailles permet de voir entre autres le pont-digue de Mazère[61].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. I : Arrondissement d'Auch, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 460 p. (ISBN 2-9505900-7-1, BNF 39151085)
    • C. Cézerac, Le trésor de Saint-Arailles, 1902.
    • Pey Massartic/Pierre Massartic, Poesio/Poésie, Vic-Fezensac, Imprimerie Les Presses de Gascogne, 2003.
    • J. de Mastron,
      • "La pile gallo-romaine de Saint-Arailles", dans le Bulletin de la Société archéologique du Gers, 1902, p. 125-129.
      • "Documents relatifs à Saint-Jean d'Angles", dans le Bulletin de la Société archéologique du Gers, 1902
      • Seigneurie de Saint-Jean d'Anglés, Bordeaux, Imprimerie commerciale et industrielle, 1907.
    • J. de Mastron et A. Branet, "Le trésor de Saint-Arailles", dans le Bulletin de la Société archéologique du Gers, 1901.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[10].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. La sainte fut martyrisée en 304. Ses reliques se trouvent à Barcelone.
    9. Appelée aussi pile de la Turraque de Merlieu (ou Turraquo deou Merliou en gascon), elle est bâtie sur un plan rectangulaire de 3,80 m sur 2,70 m. Elle avait encore une hauteur de 4,70 m en 1968, mais au fil du temps elle s'est érodée à cause des intempéries. Elle aurait inclus une niche du côté est, visible jusque vers le milieu du XIXe siècle et ornée par des fermiers locaux d'une statue de la vierge, mais la partie supérieure de la pile aurait été détruite durant le second Empire. Voir Raoul Deloffre et Jean Bonnefous, Eglises, châteaux et fortifications. Gers occidental. Du Moyen Âge à la Renaissance, Anglet, Atlantica, 2003, p. 191 ainsi que Jacques Couzinet, "Saint-Arailles", Communes du département du Gers sous la direction de Georges Courtes, Auch, Société archéologique et historique du Gers, 2003, t. I, p. 451. On peut voir une photo de la pile en 1902 incluse dans l'article de J. de Mastron, "La pile gallo-romaine de Saint-Arailles", Bulletin de la Société archéologique du Gers, 1902, p. 125-129. Les dimensions indiquées par Mastron diffèrent de celles données par des sources plus récentes.
    10. Il s'agit selon toute vraisemblance d'un pigeonnier seigneurial en bois construit au XVIIIe siècle et démoli vers 1920, selon les témoignages du charpentier de l'époque.
    11. Site de l'actuel parking public.
    12. Jules-Marie-Marius Bergès, mobilisé en 1914, a disparu en Alsace: il a été tué le 19 février 1915 à Reichackerkopf. Léon Agut, premier adjoint, a exercé les fonctions de maire jusqu'à son élection en 1919.
    13. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    14. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    15. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    16. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    17. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    18. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[46].
    19. Elle remplace la cloche de 1682 décrite dans un document conservé aux Archives diocésaines à Auch, et qui pesait 131 kg. (VP 22.09.1841).
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Saint-Arailles » sur Géoportail (consulté le 11 décembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    3. Plan séisme
    4. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
    5. « Fiche communale de Saint-Arailles », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
    6. Sandre, « l'Osse »
    7. Sandre, « le Lizet »
    8. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    9. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    10. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    11. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    12. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    13. « Station Météo-France Mirande - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    14. « Orthodromie entre Saint-Arailles et Mirande », sur fr.distance.to (consulté le ).
    15. « Station Météo-France Mirande - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    16. « Orthodromie entre Saint-Arailles et Auch », sur fr.distance.to (consulté le ).
    17. « Station météorologique d'Auch - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    18. « Station météorologique d'Auch - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    19. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
    20. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Saint-Arailles », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    21. « site Natura 2000 FR7300893 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    22. « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Arailles », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    23. « ZNIEFF les « coteaux du Lizet et de l'Osse* » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    24. « ZNIEFF la « forêt de Montpellier » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    25. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    26. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    27. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    28. « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Arailles », sur Géorisques (consulté le )
    29. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    30. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    31. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Arailles », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    32. Voir Raoul Deloffre et Jean Bonnefous, Eglises, châteaux et fortifications. Gers occidental. Du Moyen Âge à la Renaissance, Anglet, Atlantica, 2003, p. 191.
    33. L'acte notarié, rédigé le 12 avril 1283 concerne une donation du seigneur de Saint-Jean d'Angles aux moines de Saint-Fris à Bassoues en compensation d'anciennes maltraitances.
    34. C. Cézerac, Le trésor de Saint-Arailles, 1902 et J. de Mastron et A. Branet, "Le trésor de Saint-Arailles", Bulletin de la Société archéologique du Gers, 1901.
    35. La Bibliothèque nationale conserve un Factum pour Jean de Durfort.. baron de Gimat et Esparsac.. demandeur.. contre l'arrêt de la chambre de l'édit, du 22 août 1665, contre messire Charles de Montpezat, comte de Laugnac.. et Jean-Jacques Montesquieu, baron de Saint-Arailles, et dame Marie de Monpezat, son épouse... signé Couart.
    36. Voir J. de Mastron, Seigneurie de Saint-Arailles. Familles de Caillon, de Comminges, Auch, Cocharaux, 1916 (extrait du Bulletin de la Société archéologique du Gers).
    37. Son acte de décès est conservé dans les archives de la mairie de Saint-Arailles.
    38. « Les maires de Sainte-Arraille », sur Site francegenweb, (consulté le ).
    39. Site de la préfecture - Fiche de Saint-Arailles
    40. Source: http://www.annuaire-mairie.fr.
    41. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    42. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    43. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    44. Voir le détail des chiffres sur le site des mairies de France: http://www.annuaire-mairie.fr/statistiques-village-saint-arailles.html
    45. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    46. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
    47. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Saint-Arailles - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    48. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département du Gers » (consulté le ).
    49. Base Mérimée.
    50. Voir à propos de la chapelle l'article de l'abbé Jean-Marie Cazauran, "Saint-Arailles et Notre-Dame de Brétous, Revue de Gascogne, 1894 (publication séparée la même année à Auch chez F. Soulé), ainsi que la plaquette de l'abbé Louis Deberly, Notre-Dame de Brétous, Auch, Cocharaux, 1909.
    51. Voir la Semaine religieuse, 14 décembre 1957.
    52. Voir A. Soulès, "Le mystère des cagots", Gazette du Gers, 2 mai 1992, avec un croquis par Gisèle Castex du "Bénitier dit des cagots de Saint-Arailles, porte nord".
    53. Voir J. de Mastron, "Documents relatifs à Saint-Jean d'Angles, Bulletin de la Société archéologique du Gers, 1902 et Seigneurie de Saint-Jean d'Anglés, Bordeaux, Imprimerie commerciale et industrielle, 1907.
    54. Pour voir le portrait sur la base Joconde: http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/joconde_fr'ACTION=CHERCHER&FIELD_98=REPR&VALUE_98=Comminges%20Marie%20Joseph%20comte%20de&DOM=All&REL_SPECIFIC=1
    55. Les princes rivaux, ou Mémoires de mistriss Marie-Anne Clarke, favorite du duc d'York, écrits par elle-même, Paris, 1813.
    56. Dauxion-Lavaysse avait été envoyé en mission à Haïti avec Franco de Medina et Herman d'Avreman mais au lieu de négocier la reconnaissance de la souveraineté française sur l'île, ils réussirent à s'aliéner leurs hôtes et à être désavoués par les Français comme en témoigne une information parue dans le Moniteur du 18 janvier 1815.
    57. Paris, F. Schoëll, 1813.
    58. Voir l'article, signé de Claude Ignace François Michaud jeune, qui lui est consacré dans la Biographie universelle ancienne et moderne en 1852.
    59. Escapados (Evasions), Pau, Ençà de Yan Marrimpouey, 1962
    60. Informations tirées des pages de présentation de Poesio/Poésie per/par Pey Massartic/Pierre Massartic, Vic-Fezensac, Imprimerie Les Presses de Gascogne, 2003.
    61. Voir "Saint-Arailles", Balades en Gascogne et en Basse Guyenne par Jeannic et Sylvie Lefranc, avec Thierry Lelong, Paris, Les créations du Pélican, 1998, p. 26-27.
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