Liste des cours d'eau de la Charente-Maritime
La liste des cours d'eau de la Charente-Maritime présente les principaux cours d'eau traversant pour tout ou partie le territoire du département français de la Charente-Maritime dans la région Nouvelle-Aquitaine. En 2014, plus de 1 500 cours d'eau sont recensés dans le référentiel national BD Carthage sur le territoire départemental, dont 59 cours d'eau naturels de longueur supérieure à 10 km et 10 canaux, l'ensemble correspondant à un linéaire de plus de 3 000 km.
Les cours d'eau sont ordonnés selon leur origine naturelle (fleuve, rivières ou ruisseaux) ou artificielle (canaux). Pour chacun d'entre eux sont précisés : sa classe, sa longueur totale, le cours d'eau dans lequel il se jette (confluence), le bassin collecteur auquel il appartient, le nombre de départements et de communes traversés et le nom des communes qu'il irrigue dans le département de la Charente-Maritime.
Cours d'eau naturels
DĂ©finition
Jusqu'en 2016, aucun texte législatif ne définissait la notion de cours d'eau[1]. Ce n'est qu'avec la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages que cette lacune est comblée. L'article 118 de cette loi insère un nouvel article L. 215-7-1 dans le code de l'environnement précisant que « constitue un cours d'eau un écoulement d'eaux courantes dans un lit naturel à l'origine, alimenté par une source et présentant un débit suffisant la majeure partie de l'année. L'écoulement peut ne pas être permanent compte tenu des conditions hydrologiques et géologiques locales. »[2]. Ainsi les trois critères cumulatifs caractérisant un cours d'eau sont :
- la présence et la permanence d’un lit naturel à l’origine, ce qui distingue les cours d’eau (artificialisés ou non) des fossés et canaux creusés par la main de l’homme ;
- l’alimentation par une source ;
- la permanence d’un débit suffisant une majeure partie de l’année, critère qui doit être évalué en fonction des conditions climatiques et hydrologiques locales.
Cours d'eau permanents de longueur supérieure ou égale à 10 km
La base de données Carthage est le référentiel du réseau hydrographique français. Cette base est réalisée à partir de la couche hydrographie de la base de données Carto enrichie par le ministère chargé de l'environnement et les agences de l'eau avec le découpage du territoire en zones hydrographiques d'une part et la codification de ces zones et du réseau hydrographique d'autre part[3]. De cette base, il ressort que le réseau hydrographique de la Charente-Maritime comprend 59 cours d'eau permanents de longueur égale ou supérieure à 10 km et dont le cours est en partie ou en totalité dans le département de la Charente-Maritime[4].
Le référentiel national hiérarchise le réseau en 7 classes selon l'importance décroissante des cours d'eau[5]. Le tableau ci-après regroupe tous les cours d'eau irriguant pour tout ou partie du département et appartenant à l'une des classes 1 à 4. Pour chacune de ces classes les caractéristiques des cours d'eau sont les suivantes :
- 1 : longueur supérieure à 100 km ou tout cours d’eau se jetant dans une embouchure logique[Note 1] et d'une longueur supérieure à 25 km ;
- 2 : longueur comprise entre 50 et 100 km ou tout cours d’eau se jetant dans une embouchure logique et d’une longueur supérieure à 10 km ;
- 3 : longueur comprise entre 25 et 50 km ;
- 4 : longueur comprise entre 10 et 25 km.
Autres cours d'eau
Plus de 1 500 cours d'eau sont recensés en 2014 dans le référentiel national BD Carthage sur le territoire départemental de la Charente-Maritime, y compris les 58 cours d'eau naturels de longueur égale ou supérieure à 10 km déjà listés ci-dessus, correspondant à un linéaire de cours d'eau de plus de 3 000 km[6].
En lien avec la loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, publiée au Journal officiel du , définissant la notion de cours d’eau, une instruction du gouvernement du [7] demande aux services d’État de mettre en place une cartographie du réseau hydrographique dans chaque département, afin de permettre aux riverains concernés de distinguer facilement les cours d’eau des fossés, non soumis aux mêmes règles : une intervention sur un cours d’eau allant au-delà de l’entretien courant ne peut en effet se faire que dans le cadre d’une déclaration ou autorisation « loi sur l’eau »[8]. Concernant la Charente-Maritime, cette cartographie évolutive établie par les services de l'État est disponible partiellement depuis 2017[9]. Une autre cartographie interactive est disponible sur le SIGORE, le portail cartographique de l'environnement en région Nouvelle-Aquitaine[10].
Canaux
Nom du cours d'eau | Classe | Longueur totale en km | Confluence[Note 2] | Bassin collecteur | Départements irrigués | Communes irriguées | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nb total | Nb ds le dép. | Communes du département | ||||||
Canal de la Brune[A 60] | 4 | 13,07 | Sèvre Niortaise | la Sèvre Niortaise | 2 (17, 85) | 3 | 2 | Charron, Marans. |
Canal de la Charente à la Seudre (tronçon principal[A 61]) | 4 | 16,04 | Chenal de Marennes | la Charente | 1 (17) | 5 | 5 | Beaugeay, Hiers-Brouage, Marennes, Saint-Agnant, Saint-Jean-d'Angle. |
Canal de la Charente à la Seudre (autre tronçon[A 62]) | 2 | 8,02 | Charente | la Charente | 1 (17) | 4 | 4 | Échillais, Saint-Agnant, Saint-Hippolyte, Trizay. |
Canal de la Daurade[A 63] | 4 | 13,04 | Charente | la Charente | 1 (17) | 7 | 7 | Ardillières, Ciré-d'Aunis, Loire-les-Marais, Muron, Rochefort, Saint-Hippolyte, Tonnay-Charente. |
Canal de Dercie à la Pallud[A 64] | 4 | 13,06 | Seudre | la Seudre | 1 (17) | 5 | 5 | L'Éguille, Le Gua, Sablonceaux, Saint-Romain-de-Benet, Saujon. |
Canal de Genouillé[A 65] | 4 | 14,76 | Canal de la Daurade | la Charente | 1 (17) | 6 | 6 | Genouillé, Moragne, Muron, Rochefort, Saint-Crépin, Tonnay-Charente. |
Canal de Rochefort[A 66] | 4 | 11,89 | Charente | la Charente | 1 (17) | 3 | 3 | Breuil-Magné, Ciré-d'Aunis, Vergeroux. |
Canal de la Seudre[A 67] | 4 | 10,05 | Seudre | la Seudre | 1 (17) | 5 | 5 | Le Chay, Corme-Écluse, Meursac, Saint-Romain-de-Benet, Saujon. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- « Les cours d'eau français », SANDRE
- « Base de données Hydro », Ministère de l'écologie et du développement durable
- « Portail cartographique de l'environnement en région Nouvelle-Aquitaine », Agence Régionale de la Biodiversité Nouvelle-Aquitaine, avec en particulier la « cartographie des cours d'eau »
Notes et références
Notes
- On entend par « embouchure logique » une interruption du réseau formé par les cours d’eau naturels : mer, puits, etc.
- Le point de confluence est le point où un cours d'eau, appelé affluent, se jette dans un autre.
- Le découpage communal est celui en vigueur au .
Références
- « Définition juridique des cours d’eau : de jurisprudence en dérapages, enfin, le statut se précise », sur le site de l'observatoire de la continuité écologique, (consulté le )
- « Loi n°2016-1087 du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages », sur https://www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
- « Définition BD Carthage », sur http://professionnels.ign.fr, Institut national de l'information géographique et forestière (consulté le )
- « Croisement entre les cours d'eau 2010 et les départements 2008 - France entière », sur http://www.sandre.eaufrance.fr (consulté le )
- « BD Carthage - descriptif de contenu », sur http://www.sandre.eaufrance.fr (consulté le ), p. 31
- « Cartographie des cours d'eau - Police de l'eau », sur http://www.charente-maritime.chambagri.fr (consulté le )
- « Instruction du Gouvernement du 3 juin 2015 relative à la cartographie et l’identification des cours d’eau et à leur entretien », sur http://circulaire.legifrance.gouv.fr (consulté le )
- « Cartographie des cours d'eau en Poitou-Charente », sur http://www.eau-poitou-charentes.org (consulté le )
- « Cartographie des cours d'eau en Poitou-Charente », Observatoire régional de la biodiversité (consulté le )
- « Cartographie interactive des cours d'eau en région Nouvelle-Aquitaine », sur http://cartographie.observatoire-environnement.org (consulté le )
- Les cours d'eau sur le site du Service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) de l'Office international de l'eau :
- Sandre, « l'Antenne »
- Sandre, « l'Arnoult »
- Sandre, « La Boutonne »
- Sandre, « Le Bramerit »
- Sandre, « La Brédoire »
- Sandre, « Le Briou »
- Sandre, « Le Canal »
- Sandre, « La Ceinture »
- Sandre, « Ceinture des Treize Prises »
- Sandre, « La Charente »
- Sandre, « Chenal de Brouage »
- Sandre, « Chenal de Recoulaine »
- Sandre, « Le Coran »
- Sandre, « La Coudrelle »
- Sandre, « la Courance »
- Sandre, « le Curé »
- Sandre, « La Devise »
- Sandre, « La Dronne »
- Sandre, « Étier de Maubert »
- Sandre, « Ruisseau de Ferchaud »
- Sandre, « Le Ferrat »
- Sandre, « Rigole de la Garette »
- Sandre, « La Gères »
- Sandre, « Ruisseau du Gouffre des Loges »
- Sandre, « Le Goulor »
- Sandre, « Ruisseau de Graviange »
- Sandre, « Le Gua »
- Sandre, « Ruisseau des Hauts Ponts »
- Sandre, « Ruisseau le Lariat »
- Sandre, « Le Lary »
- Sandre, « La Laurençanne »
- Sandre, « Levée de la Daurade »
- Sandre, « La Livenne »
- Sandre, « La Mame »
- Sandre, « Le Meudon »
- Sandre, « Le Mignon »
- Sandre, « Le Mouzon »
- Sandre, « Le Né »
- Sandre, « La Nie »
- Sandre, « Le Nobla »
- Sandre, « Le Palais »
- Sandre, « Ruisseau du Petit Moulin »
- Sandre, « Le Pharaon »
- Sandre, « La Pimparade »
- Sandre, « Le Pouzat »
- Sandre, « La Rochette »
- Sandre, « La Saudrenne »
- Sandre, « Ruisseau de la Saye »
- Sandre, « La Saye de Melon »
- Sandre, « La Seudre »
- Sandre, « La Seugne »
- Sandre, « La Soloire »
- Sandre, « La Soute »
- Sandre, « Ruisseau le Tarnac »
- Sandre, « Le Tâtre »
- Sandre, « Le Tourtrat »
- Sandre, « Le Trèfle »
- Sandre, « La Trézence »
- Sandre, « Le Vau »
- Sandre, « Canal de la Brune »
- Sandre, « Canal de la Seudre à la Charente »
- Sandre, « Canal de la Seudre à la Charente »
- Sandre, « Canal de la Daurade »
- Sandre, « Canal de Dercie à la Pallud »
- Sandre, « Canal de Genouillé »
- Sandre, « Canal de Rochefort »
- Sandre, « Canal de la Seudre »