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Saint-Georges-de-Longuepierre

Saint-Georges-de-Longuepierre est une commune du sud-ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Saint-Georgeais et Saint-Georgeaises[1].

Saint-Georges-de-Longuepierre
Saint-Georges-de-Longuepierre
Saint-Georges-de-Longuepierre, vu du sud.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Charente-Maritime
Arrondissement Saint-Jean-d'Angély
Intercommunalité Vals de Saintonge Communauté
Maire
Mandat
Maurice Pineau
2020-2026
Code postal 17470
Code commune 17334
DĂ©mographie
Gentilé Saint-Georgeais
Population
municipale
227 hab. (2020 en diminution de 9,2 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 21 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 02′ 31″ nord, 0° 23′ 54″ ouest
Altitude Min. 25 m
Max. 82 m
Superficie 10,69 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Jean-d'Angély
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Matha
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Georges-de-Longuepierre
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Saint-Georges-de-Longuepierre
Liens
Site web www.saint-georges-de-longuepierre.fr

    GĂ©ographie

    Saint-Georges est situĂ© Ă  430 km de Paris, 17 km de Saint-Jean-d'AngĂ©ly, km d'Aulnay-de-Saintonge, 35 km de Niort, 44 km de Saintes et 65 km de La Rochelle.

    Des carrières de pierre calcaire y ont été exploitées et des recherches ont été effectuées dans les années 1970 afin d'évaluer le potentiel de gisements de ciment au nord du village, dans les bois de chêne. Le projet fut abandonné, officiellement à cause d'un potentiel exploitable, qualitatif et quantitatif inadéquat par rapport aux attentes.

    Les principaux hameaux et écarts sont les Hautes Roches et les Basses Roches, Chauvin, la Grande Grigaude et la Petite Grigaude, Bataillé, Coudiou, Massé, Passavent, le Grand Parmeneau et le petit Parmeneau (situés dans les bois).

    Le bourg de Saint-Georges mesure 700 m de long entre l'entrĂ©e du cĂ´tĂ© d'Aulnay, jusqu'Ă  la mairie, route de Dampierre. Entre l'entrĂ©e du cĂ´tĂ© du cimetière et la sortie sur la route de BataillĂ©, le village mesure 410 m.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Georges-de-Longuepierre est une commune rurale[Note 1] - [3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4] - [5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Jean-d'AngĂ©ly, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[6] - [7].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64 %), forêts (21,4 %), zones agricoles hétérogènes (12,1 %), prairies (2,6 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Georges-de-Longuepierre est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[9]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[10].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Boutonne et le Vau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[11] - [9].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Georges-de-Longuepierre.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[12].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 24 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (54,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 152 bâtiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 20 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 13 %, Ă  comparer aux 57 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[13] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[14].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[9].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[15].

    Toponymie

    Le nom de la commune provient de saint Georges, auquel la paroisse avait été dédiée. Le toponyme de Longuepierre provient de l'époque gallo-romaine. Le village se nommait alors Petra Longua (la pierre longue) car la commune abritait des sortes de grands bancs de pierre[16].

    Saint-Georges-de-Longuepierre fut rebaptisée l'Indivisibilité, ainsi que Longuepierre à la Révolution Française.

    Histoire

    Le territoire de Saint-Georges fut déjà occupé au néolithique et l'âge du bronze y a laissé des traces.

    De l'important logis du XVIe siècle, ne subsistent que quelques vestiges, ainsi que de l'église romane.

    Selon certains auteurs, des traces d'un important site de villas gallo-romaines subsistent, sur la base d'anciennes vues aériennes, en certaines périodes sèches au sud du village, au nord du ruisseau, et à l'est du lieu-dit Bataillé.

    De grands bancs de pierre s'étendent sur le territoire de la commune et lui auraient donné son nom. Plusieurs carrières y ont été dénombrées aux XIXe et XXe siècles.

    La guerre de 39/45 a fait peu de dĂ©gâts dans la commune de Saint-Georges, Ă  l'exception d'un char qui lors de la LibĂ©ration, victime d'une maladresse ou du blocage accidentel d'une chenille, a mis Ă  terre la façade de l'ancien cafĂ©.

    Lieux et monuments

    • Église de style nĂ©o-roman : L'Ă©glise actuelle du 19 e exceptionnellement orientĂ©e avec la nef au sud (porte principale du cĂ´tĂ© nord) et construite sur un plan fortement inclinĂ© est dĂ©diĂ©e Ă  saint Georges. La statue polychrome de "St Georges terrassant le dragon" est une des pièces les plus remarquables de cette Ă©glise oĂą le culte est toujours rĂ©gulièrement cĂ©lĂ©brĂ©.
    • Boule Lyonnaise : un terrain de boule lyonnaise a Ă©tĂ© Ă©difiĂ© dans les annĂ©es 60 sous l'impulsion de l'instituteur d'alors ainsi que sous la conduite dynamique du conseil municipal. Il demeure depuis près de 50 ans, toujours le lieu de pratiques quotidiennes dès les premiers rayons de soleil, ainsi que de concours annuels.
    • Entre les Roches et le bourg, vallĂ©e de la Fontaine Saint-Martin et un charmant petit ruisseau.
    • Lavoirs : L'un dĂ©truit, tout comme sa source et les autres, entretenus tant pour la valeur patrimoniale des petits Ă©difices ruraux que pour la valorisation du cadre de vie.
    • L'Ă©glise Saint Georges.
      L'Ă©glise Saint Georges.
    • Le lavoir de BataillĂ©.
      Le lavoir de Bataillé.
    • Le lavoir du pont.
      Le lavoir du pont.

    Administration

    La mairie.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001 2008 Philippe Pommeraud
    2008 2012 Muriel Thepaut
    2014 en cours Maurice Pineau SE
    puis ReconquĂŞte !
    Ancien militaire
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].

    En 2020, la commune comptait 227 habitants[Note 3], en diminution de 9,2 % par rapport Ă  2014 (Charente-Maritime : +2,92 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    430406409464451475509533502
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    541503510501466458423381357
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    390378356320284292278276276
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    288259232230205217223238233
    2020 - - - - - - - -
    227--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee Ă  partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. Carte IGN sous GĂ©oportail
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Georges-de-Longuepierre », sur Géorisques (consulté le )
    10. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    11. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    12. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    13. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    14. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Georges-de-Longuepierre », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    15. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
    16. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne)
    17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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