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Échillais

Échillais [eʃilɛ][1] est une commune du Sud-Ouest de la France, situĂ©e dans le dĂ©partement de la Charente-Maritime (rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine).

Échillais
Échillais
Une rue du centre-ville d'Échillais.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Charente-Maritime
Arrondissement Rochefort
Intercommunalité Communauté d'agglomération Rochefort Océan
Maire
Mandat
Claude Maugan
2020-2026
Code postal 17620
Code commune 17146
DĂ©mographie
GentilĂ© Échillaisiens
Population
municipale
3 548 hab. (2020 en augmentation de 2,9 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 241 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 53â€Č 54″ nord, 0° 57â€Č 06″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 18 m
Superficie 14,72 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Rochefort
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Tonnay-Charente
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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Échillais
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Échillais
Liens
Site web ville-echillais.fr

    Ses habitants sont appelĂ©s les Échillaisiens[2].

    Petit centre résidentiel de la banlieue sud de Rochefort dont elle est séparée par le fleuve Charente, elle est la troisiÚme ville de l'unité urbaine de Rochefort.

    GĂ©ographie

    La ville d’Échillais est situĂ©e dans la partie sud-ouest de la France[Note 1], au centre de la cĂŽte atlantique dont elle est distante d'une dizaine de kilomĂštres Ă  vol d'oiseau, faisant partie du « Midi atlantique »[3].

    Ville fluviale et estuarienne, elle est longĂ©e uniquement sur sa rive gauche par la Charente. Échillais est reliĂ© Ă  Rochefort par un viaduc qui est le dernier pont franchissant le fleuve avant son embouchure.

    La commune, qui appartient à la couronne urbaine de l'agglomération de Rochefort, formant de fait sa banlieue sud, est située juste au sud-est d'un méandre de la Charente, pour partie dans le lit majeur du cours d'eau.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes d’Échillais[4]
    Rochefort Saint-Hippolyte
    Soubise Échillais Trizay
    Saint-Agnant

    Environnement

    La commune bénéficie de la proximité du fleuve (corridor de migration pour les oiseaux et pour divers poissons migrateurs). Elle bénéficie aussi d'une ceinture verte constituée d'un réseau de bois en forme de fer à cheval situé au sud-ouest de la commune, au nord d'un vaste complexe de zones humides, trÚs artificialisés, mais à fort potentiel de biodiversité dans le cadre de la Trame verte promue par le Grenelle de l'environnement.

    Urbanisme

    Typologie

    Échillais est une commune rurale[Note 2] - [5]. Elle fait en effet partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[6] - [7]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Rochefort, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 5 communes[8] et 38 599 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[9] - [10].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rochefort, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 33 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[11] - [12].

    La commune, bordĂ©e par l'estuaire de la Charente, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[13]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[14] - [15].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (69,9 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (76,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (55,7 %), zones urbanisĂ©es (14,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (9,7 %), forĂȘts (7,7 %), prairies (4,5 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (2,7 %), eaux continentales[Note 4] (2,4 %), mines, dĂ©charges et chantiers (2,1 %), zones humides intĂ©rieures (1,2 %)[16].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Échillais est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[17]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[18].

    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) du littoral charentais-maritime, regroupant 40 communes concernĂ©es par un risque de submersion marine de la zone cĂŽtiĂšre, un des 21 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne et confirmĂ© en 2018 lors du second cycle de la Directive inondation, mais annulĂ© en 2020[19]. Les submersions marines les plus marquantes des XXe et XXIe siĂšcles antĂ©rieures Ă  2019 sont celles liĂ©es Ă  la tempĂȘte du , Ă  la tempĂȘte du , aux tempĂȘtes Lothar et Martin des 26 et et Ă  la tempĂȘte Xynthia des 27 et . D’une violence exceptionnelle, la tempĂȘte Xynthia a fortement endommagĂ© le littoral de la Charente Maritime : douze personnes ont perdu la vie (essentiellement par noyade), des centaines de familles ont dĂ» ĂȘtre relogĂ©es, et, sur un linĂ©aire de l’ordre de 400 km de cĂŽte et de 225 km de dĂ©fenses contre la mer, environ la moitiĂ© de ces ouvrages a subi des dommages plus ou moins importants. C’est environ 5 000 Ă  6 000 bĂątiments qui ont Ă©tĂ© submergĂ©s et 40 000 ha de terres agricoles[20]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[21] - [17].

    Carte des zones d'alĂ©a retrait-gonflement des sols argileux d'Échillais.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des tassements diffĂ©rentiels[22]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[23].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 71 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (54,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 597 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 784 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 49 %, Ă  comparer aux 57 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[23].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003, 2005, 2011, 2017 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[17].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une ou des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[25].

    Politique et administration

    Liste des maires

    La mairie d'Échillais.
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1789 1790 François-Dominique Aymer de la Chevalerie Président du Comité d'Echillais
    1790 1791 Pierre Tremblé
    1791 1792 Antoine Lagarosse
    1792 1794 Jean Guérineau
    1794 1798 Jean Barraud
    1798 1806 Jean Guérineau
    1806 1807 Pierre-Etienne de Condemine
    1807 1810 Antoine Lagarosse
    1810 1819 Jean-Pierre Legardeur de Tilly
    1819 1822 Pierre-Etienne de Condemine
    1822 1843 Antoine Drablier
    1843 1847 Ferdinand Goulard
    1847 1848 Jacques Guilbon
    1848 1871 Pierre Emon
    1871 1871 François Garlopeau
    1871 1876 Henri Duplaix
    1876 1879 Etienne Boulzat
    1879 1881 Victorin Catrou
    1881 1890 Robert Paul
    1890 1896 Louis Coudin
    1896 1919 Henri de Montalembert
    1919 1925 Louis Duplais
    1925 1940 EugĂšne Lagarde
    1940 1960 René Turque
    1960 1965 Henri Michaud
    1965 1977 Henri Nadeau
    1977 1989 Claude Favre[26]
    1989 2001 Robert HĂ©ronneau[26]
    2001 2014 Henri Sanna PS Conseiller prud'homal
    2014 2020 Michel Gaillot DVG Retraité de l'enseignement
    2020 En cours Claude Maugan DVG Professeur de technologie, ancien Ă©lectronicien
    9e vice-prĂ©sident de la CA Rochefort OcĂ©an (2020 → )

    RĂ©gion

    À la suite de la rĂ©forme administrative de 2014 ramenant le nombre de rĂ©gions de France mĂ©tropolitaine de 22 Ă  13, la commune appartient depuis le Ă  la rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu Ă  la rĂ©gion Poitou-Charentes, dont le chef-lieu Ă©tait Poitiers.

    Canton

    La commune d'Echillais fait partie du canton de Saint-Agnant, elle en est la commune la plus peuplée. Elle appartient à l'arrondissement de Rochefort.

    Intercommunalité

    Echillais fait partie de la communauté d'agglomération du Pays Rochefortais dont le siÚge administratif est fixé à Rochefort. Elle en est la quatriÚme ville par sa population aprÚs Rochefort, Tonnay-Charente et Fouras.

    DĂ©mographie


    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[28].

    En 2020, la commune comptait 3 548 habitants[Note 5], en augmentation de 2,9 % par rapport Ă  2014 (Charente-Maritime : +2,92 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    996312368492523581647742769
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    7658258608921 0191 0971 1991 3781 339
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 4631 4531 3781 1731 1291 1011 1591 1271 279
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 2971 4761 8472 5752 6722 8212 8752 8943 314
    2015 2020 - - - - - - -
    3 5023 548-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee Ă  partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Église d'Échillais

    L'église Notre-Dame, bùtie au XIIe siÚcle, est une des plus belles créations romanes de la Saintonge. Elle a été classée aux Monuments Historiques en 1840[31].

    Pont transbordeur

    Ce pont, dont le systÚme fut proposé par l'ingénieur Ferdinand Arnodin (1845 - 1924), a été inauguré le , aprÚs 27 mois de construction.

    Ce pont repose sur deux pylÎnes métalliques hauts de 66 mÚtres et situés de part et d'autre de la Charente. Un tablier de 175 mÚtres de long, culminant à 50 mÚtres au-dessus des plus hautes eaux, relie ces deux pylÎnes entre eux. Une nacelle suspendue à ce tablier permet alors aux passagers de passer d'une rive à l'autre.

    Lors de son ouverture, ce pont qui avait coĂ»tĂ© 586 500 francs de l'Ă©poque, pouvait contenir Ă  chaque traversĂ©e, 9 voitures Ă  2 attelages et 50 personnes ou 200 personnes. Sa capacitĂ© Ă©tait de 26 tonnes. La traversĂ©e durait, temps d'embarquement et dĂ©barquement compris, 3 minutes.

    Mais l'augmentation continue du trafic eut raison du transbordeur, et en 1967, il fut remplacé par un pont à travée levante et en 1975, un budget de 1,4 million de francs fut alloué à sa démolition. Le pont sera finalement classé aux monuments historiques et 1993, 7 millions de francs seront utilisés à la rénovation globale. Aujourd'hui, le pont est de nouveau en activité de maniÚre touristique. Il est ouvert aux piétons et aux vélos.

    Le transbordeur est apparu dans le film de Jacques Demy, Les Demoiselles de Rochefort.

    • Le pont transbordeur Ă  Échillais.
      Le pont transbordeur à Échillais.
    • Vue depuis la rive droite de la Charente, avec la nacelle.
      Vue depuis la rive droite de la Charente, avec la nacelle.
    • Vue du tablier Ă  la verticale de la nacelle.
      Vue du tablier Ă  la verticale de la nacelle.
    • Vue gĂ©nĂ©rale du pont transbordeur.
      Vue générale du pont transbordeur.

    Viaduc de Martrou

    Le viaduc de Martrou derriĂšre le pont transbordeur.

    Ce pont construit en 1991 est situé en aval du pont transbordeur. Il y eut donc un temps trois ponts alignés sur la Charente à ce niveau, mais le pont central levant de 1967 a finalement été démoli. AprÚs avoir été payant pour les véhicules non immatriculés en Charente-Maritime, le viaduc est gratuit pour tous les véhicules depuis le . Ainsi, le trafic routier a plus que doublé en deux ans et les ralentissements entre le viaduc et la sortie de l'autoroute venant de La Rochelle sont presque quotidiens.

    Le viaduc permet le franchissement de la Charente en deux minutes pour se rendre vers Royan ou l'ßle d'Oléron dans un sens et vers Rochefort et La Rochelle de l'autre.

    Un projet de contournement de Rochefort, par l'est, est à l'étude. Il pourrait permettre un désengorgement du trafic automobile du viaduc de Martrou ainsi qu'une liaison directe entre La Rochelle et le futur aéroport départemental de Saint-Agnant d'une part et Royan de l'autre. Le projet est contesté par une association de riverains et des élus écologistes locaux qui lui préféreraient un prolongement de la liaison ferrée cadencée existant déjà entre Rochefort et La Rochelle[32].

    Personnalités liées à la commune

    Pierre Gautier, dit Saguingoira (1629-1703) est natif d'Échillais (voir aussi Jean Gaultier dit Larouche, 1655-1690). Il quitte le pays pour la Nouvelle-France en 1667 ou 1668. Il y Ă©pouse Charlotte Roussel, originaire d'Évreux, en Normandie, puis s'Ă©tablit Ă  Lachine, sur l'Ăźle de MontrĂ©al. Il aura huit enfants. Lui et ses enfants portent depuis 1671 le surnom de Saguingoira, dont l'origine et la signication sont inconnues. Ce surnom disparaĂźt avec la gĂ©nĂ©ration de ses petits-enfants[33]. Lors du recensement de 1681, il dĂ©clare possĂ©der « deux fusils, cinq bĂȘtes Ă  cornes et vingt-six arpents de terre en valeur », ce qui en fait un colon relativement prospĂšre.

    Pierre Gautier Saguingoira et Charlotte Roussel comptent parmi les victimes du massacre de Lachine de 1689. Enlevés par les Iroquois, lors de ce raid à grande échelle, ils sont longtemps donnés pour morts. Un document de décrit Pierre Gauthier comme « captif chez les Iroquois nos ennemis ». Nous ignorons la date exacte de sa libération, mais il signe comme témoin au mariage de son fils Joseph en . Charlotte Roussel meurt en captivité le [34]. Pierre Gautier Saguinoira meurt à Montréal le [35] - [36].

    Le patronyme Gauthier est actuellement le 6e plus frĂ©quent au QuĂ©bec ; environ 39 500 QuĂ©bĂ©cois portent ce nom[37]. Pierre Gautier Saguingoira n'est pas le seul fondateur de la famille - plusieurs autres colons appelĂ©s Gautier ont aussi eu une descendance - mais c'est certainement le plus pittoresque et l'un des plus prolifiques. Ses descendants actuels se comptent par milliers au Canada et aux États-Unis. Une rue de Lachine rappelle aujourd'hui sa mĂ©moire.

    Maison du Transbordeur

    La maison du transbordeur.

    Ce petit musée, géré directement par la communauté d'agglomération du Pays Rochefortais, s'inscrit dans un ensemble muséographique original autour du pont transbordeur du Martrou.

    Au pied du pont transbordeur, un ancien hangar de bac a été recyclé en lieu d'interprétation dédié aux ponts du Monde.

    La Maison du transbordeur est situĂ©e sur la rive gauche de la Charente, Ă  Échillais, et sur un sentier de dĂ©couverte[38].

    Musée du jouet ancien

    Échillais dispose Ă©galement d'un musĂ©e ludique renfermant des collections privĂ©es d'environ 15 000 jouets anciens. Ce musĂ©e se situe dans le site agrĂ©able d'un petit logis dans le quartier de la Limoise oĂč avait demeurĂ© le cĂ©lĂšbre romancier Pierre Loti[39].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Certains y voient une appartenance gĂ©ographique au Midi de la France — en rĂ©fĂ©rence au « Midi atlantique » cher au gĂ©ographe Louis Papy - ainsi Échillais comme l'ensemble de la Charente-Maritime peuvent ĂȘtre rattachĂ©s Ă  deux grands ensembles gĂ©ographiques, le Grand Sud-Ouest français et parfois le Grand Ouest français.
    2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. « Echillais, une commune en développement qui franchit le cap des 3500 habitants », sur France 3 Nouvelle-Aquitaine (consulté le )
    2. Les gentilés de Charente-Maritime
    3. Louis Papy, Le Midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984, p.21
    4. Carte IGN sous GĂ©oportail
    5. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune urbaine-dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Unité urbaine 2020 de Rochefort », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    9. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    10. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    13. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    14. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Loi relative Ă  l’amĂ©nagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consultĂ© le ).
    16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    17. « Les risques prĂšs de chez moi - commune d'Échillais », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    18. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    19. « Un approfondissement des connaissances sur ces priorités : la cartographie des risques sur les TRI », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    20. « cartographie des risques d'inondations du TRI du littoral charentais-maritime », sur webissimo.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    21. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    22. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    23. « Liste des cavitĂ©s souterraines localisĂ©es sur la commune d'Échillais », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consultĂ© le )
    24. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    25. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matiÚres dangereuses.
    26. Les maires d’Échillais, sur ville-echillais.fr
    27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    31. Échillais,d'aprĂšs Charles ConnouĂ«
    32. in journal Sud-Ouest du 10 février 2009
    33. « Pierre Saguingoira Gauthier et de Charlotte Roussel » (sur Internet Archive)
    34. Fiche généalogique de Pierre Gauthier et Marie-Charlotte Roussel http://www.nosorigines.org/GenealogieQuebec.aspx?genealogie=Pierre_Gauthier&pid=22230&lng=fr&partID=22231
    35. « Pierre Gautier dit Saguingoira - Un tout premier pionnier de Lachine » (sur Internet Archive)
    36. Voir aussi Abbé Cyprien Tanguay, Dictionnaire Généalogique des Familles Canadiennes, 1975.
    37. Selon les donnĂ©es de l'État civil du QuĂ©bec, 2006. http://www.stat.gouv.qc.ca/donstat/societe/demographie/noms_famille/stock_1000.htm
    38. Sentier de découverte du Martrou
    39. / La Limoise, demeure de Pierre Loti à Échillais
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