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Cercoux

Cercoux est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Cercoux
Cercoux
Le bourg vu du sud.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Charente-Maritime
Arrondissement Jonzac
Intercommunalité Communauté de communes de la Haute Saintonge
Maire
Mandat
Jeanne Blanc
2020-2026
Code postal 17270
Code commune 17077
DĂ©mographie
Gentilé Cercouziens
Population
municipale
1 267 hab. (2020 en augmentation de 6,2 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 30 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 07′ 48″ nord, 0° 12′ 19″ ouest
Altitude Min. 18 m
Max. 111 m
Superficie 41,88 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton des Trois Monts
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Cercoux
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Cercoux

    Ses habitants sont appelés les Cercouziens et les Cercouziennes[1].

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Cercoux est une commune rurale[Note 1] - [2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3] - [4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (61,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (61,4 %), zones agricoles hétérogènes (28,4 %), prairies (7,2 %), cultures permanentes (1,6 %), zones urbanisées (0,7 %), mines, décharges et chantiers (0,7 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Cercoux est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[8]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[9].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Lary, le Palais et le ruisseau de Graviange. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1993, 1999 et 2010[10] - [8].

    Cercoux est exposĂ©e au risque de feu de forĂŞt du fait de la prĂ©sence sur son territoire du massif de la Double saintongeaise, un massif classĂ© Ă  risque dans le plan dĂ©partemental de protection des forĂŞts contre les incendies (PDPFCI), Ă©laborĂ© pour la pĂ©riode 2017-2026 et qui fait suite Ă  un plan 2007-2016[11]. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par divers arrĂŞtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂŞt et Ă  moins de 200 mètres de celles-ci. L’article L.131-1 du code forestier et l’arrĂŞtĂ© du règlementent l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions[12]. Un autre arrĂŞtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 2] - [11] - [13] - [14].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Cercoux.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[15].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 88,4 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (54,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 681 bâtiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 620 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 91 %, Ă  comparer aux 57 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[16] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[17].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1996, 2003, 2005, 2009 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[8].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[18].

    Toponymie

    Une forme ancienne est Sercous en 1171.

    Du latin sarcofagus qui a donnĂ© sarqueu en ancien français (« cercueil »), par extension « cimetière Â»[19].

    Histoire

    En novembre 2016, un animateur radio belge,DJ O-Lit, a réalisé son record du monde de l'émission la plus longue de près de 202 heures au micro Radio Cadence Musique, une radio FM basée à Cercoux. Record validé par le Guinness Book[20].

    En 2017, un habitant de Cercoux, Guy Belmon, fait l'objet d'une attention mĂ©diatique car il dĂ©cide de vivre seul chez lui, dans sa cabane, au milieu de ses bois. MalgrĂ© ça, Jeanne Blanc, maire de Cercoux, rappelle qu'il est dans l'illĂ©galitĂ© la plus totale : « La construction a Ă©tĂ© faite en toute illĂ©galitĂ© et n'a donc pas lieu d'exister Â». Guy Belmon risque l'expulsion[21].

    Des parcelles ont Ă©tĂ© vendues et une maison a Ă©tĂ© construite malgrĂ© la non-conformitĂ© attestĂ©e par un expert judiciaire. Le lotissement dont l’autorisation prĂ©fectorale de la crĂ©ation remonte Ă  2009 nommĂ© « Domaine de Levrault Â» devait accueillir 25 lots viabilisĂ©s en accession Ă  la propriĂ©tĂ©[22].

    Politique et administration

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    juin 1995 2014 Alain Amarot
    avril 2014 En cours Jeanne Blanc DVG Infirmière libérale, conseillère départementale depuis 2021

    DĂ©mographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[24].

    En 2020, la commune comptait 1 267 habitants[Note 3], en augmentation de 6,2 % par rapport Ă  2014 (Charente-Maritime : +2,92 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5001 4251 3401 6341 8241 7721 7011 7231 828
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 8081 8541 9021 8521 9021 9291 9311 8291 832
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 8831 8101 6221 6101 6031 6011 5221 3781 431
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 3631 2261 1031 2041 1011 0651 0971 1011 191
    2015 2020 - - - - - - -
    1 1781 267-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee Ă  partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (29 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 32,1 % la même année, alors qu'il est de 34,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 594 hommes pour 609 femmes, soit un taux de 50,62 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,15 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[27]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,0
    90 ou +
    2,8
    9,4
    75-89 ans
    10,9
    18,5
    60-74 ans
    21,4
    20,6
    45-59 ans
    16,5
    18,4
    30-44 ans
    20,0
    12,0
    15-29 ans
    10,0
    20,1
    0-14 ans
    18,4
    Pyramide des âges du département de la Charente-Maritime en 2018 en pourcentage[28]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1
    90 ou +
    2,5
    9,5
    75-89 ans
    12,3
    21,6
    60-74 ans
    22,6
    20,2
    45-59 ans
    19,8
    16,5
    30-44 ans
    15,9
    15,2
    15-29 ans
    12,8
    15,9
    0-14 ans
    14,1

    Équipements, services et vie locale

    Le bourg accueille une Ă©picerie multi-services, une Ă©cole, une salle des fĂŞtes et un bureau de poste.

    • Place de l'Église.
      Place de l'Église.
    • L'Ă©cole.
      L'Ă©cole.
    • Salle des fĂŞtes.
      Salle des fĂŞtes.
    • Bureau de poste.
      Bureau de poste.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise Saint-Saturnin de style roman dans le bourg.

    L'autel retable de la chapelle de la Vierge datant du XVIIIe siècle est classé depuis le 15 avril 1980 monument historique au titre objet. Il représente une Vierge à l'Enfant, en pied[29]. L'autel retable principal datant de la même époque est aussi classé[30].

    • Église Saint-Saturnin
    • Le chevet et le clocher.
      Le chevet et le clocher.
    • Autel de la Vierge.
      Autel de la Vierge.
    • Autel principal.
      Autel principal.

    Festival 666

    Depuis 2018, le bourg accueille le Festival 666, un festival de Heavy Metal qui a lieu chaque année (exception faite de l'édition 2020 qui fût reportée à cause de la pandémie de Covid-19)

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 7 mètres minimum de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accès.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. « Les risques près de chez moi - commune de Cercoux », sur Géorisques (consulté le )
    9. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    10. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    11. « Plan départemental de protection des forêts contre l’incendie 2017 – 2026 », sur draaf.nouvelle-aquitaine.agriculture.gouv.fr (consulté le )
    12. « Réglementation des feux en extérieur. », sur www.charente-maritime.gouv.fr, (consulté le )
    13. « Les Obligations Légales de Débroussaillement (OLD). », sur www.charente-maritime.gouv.fr, (consulté le )
    14. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
    15. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    16. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    17. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Cercoux », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    18. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
    19. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 161.
    20. sudouest.fr/2016/11/05/plus-de-deux-cents-heures-au-micro-de-la-radio-
    21. france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitain/il-vit-lui-cabane-ses-terres-c-est-illegal
    22. Immobilier : un lotissement fantĂ´me au sud de la Charente-Maritime
    23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    27. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Cercoux (17077) », (consulté le ).
    28. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Charente-Maritime (17) », (consulté le ).
    29. « Autel retable de la Vierge », notice no PM17000662, base Palissy, ministère français de la Culture
    30. « Autel principal », notice no PM17000056, base Palissy, ministère français de la Culture

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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