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Chepniers

Chepniers est une commune de Saintonge en France (Sud-Ouest) située dans le département de la Charente-Maritime en Nouvelle-Aquitaine.

Chepniers
Chepniers
L'église Saint-Étienne, ancienne commanderie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Charente-Maritime
Arrondissement Jonzac
Intercommunalité Communauté de communes de la Haute Saintonge
Maire
Mandat
Thierry Clemenceau
2020-2026
Code postal 17210
Code commune 17099
DĂ©mographie
Gentilé Chepniacais
Population
municipale
655 hab. (2020 en diminution de 2,24 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 23 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 15′ 29″ nord, 0° 18′ 32″ ouest
Altitude Min. 71 m
Max. 124 m
Superficie 28,21 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton des Trois Monts
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Chepniers
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Chepniers
Liens
Site web www.chepniers.fr

    Ses habitants sont appelés les Chepniacais[1].

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    La Livenne traversant le bourg.

    La Livenne, affluent de la Gironde, traverse la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Chepniers est une commune rurale[Note 1] - [2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3] - [4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (59,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (61,1 %), terres arables (19,5 %), zones agricoles hétérogènes (13,3 %), zones urbanisées (2,5 %), prairies (2,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Chepniers est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[8]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[9].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Ruisseau de la Saye, la Seugne et la Livenne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[10] - [8].

    Chepniers est exposĂ©e au risque de feu de forĂŞt du fait de la prĂ©sence sur son territoire du massif de la Double saintongeaise, un massif classĂ© Ă  risque dans le plan dĂ©partemental de protection des forĂŞts contre les incendies (PDPFCI), Ă©laborĂ© pour la pĂ©riode 2017-2026 et qui fait suite Ă  un plan 2007-2016[11]. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par divers arrĂŞtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂŞt et Ă  moins de 200 mètres de celles-ci. L’article L.131-1 du code forestier et l’arrĂŞtĂ© du règlementent l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions[12]. Un autre arrĂŞtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 2] - [11] - [13] - [14].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Chepniers.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[15].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 90,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (54,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 387 bâtiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 377 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 97 %, Ă  comparer aux 57 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[16] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[17].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[8].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[18].

    Toponymie

    Le toponyme Chepniers est issu du gaulois cassanos, signifiant chêne[19]. Chepniers s'est paraît-il appelé Chaunier au XVe siècle, Chempniers au XVIIIe siècle, sur les actes notariés on trouve aussi Chenier.

    Les Hospitaliers

    L'église paroissiale Saint-Étienne date des XIIe et XIIIe siècles. C'était une ancienne commanderie des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[20]. L'arrière du bâtiment en est caractéristique. Elle est inscrite monument historique depuis 1935[21].

    • Le portail de l'Ă©glise.
      Le portail de l'Ă©glise.
    • Le chevet.
      Le chevet.
    • DĂ©tail du chevet.
      DĂ©tail du chevet.

    Administration

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1793 1800 Pierre de Flambard
    1800 1807 M. Gombaud
    1807 1814 M. Morineau
    1814 1822 Pierre Chauve
    1822 1831 Jacques Riquet
    1832 1848 Jean-Sylvain de Flambard
    1848 1849 Jean Chauve
    1849 1852 Jean Boutry
    1853 1855 Louis-Pierre Perrier
    1855 1874 Firmin Coustolle
    1875 1912 Marcel Elie
    1912 1925 Pierre DĂ©montis
    1925 1928 Henri Richard
    1928 1929 Alphonse Chauve
    1929 1935 Saint-Jean Cellier
    1935 1945 Médéric Clémenceau
    1945 1946 André Juillon
    1946 1947 Marcel Latouche
    1947 1961 Gaston Heulet
    1961 1977 Olivier Gaignerot
    1977 1991 Philippe Jullien
    1991 2001 Yvon Lhermite
    2001 2014 René Ménard
    2014 2020 Michel Louassier Retraité Fonction publique
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1685. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[23].

    En 2020, la commune comptait 655 habitants[Note 3], en diminution de 2,24 % par rapport Ă  2014 (Charente-Maritime : +2,92 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1685 1709 1713 1720 1738 1763 1768 1774 1776
    485456421417460619440479532
    1789 1793 1795 1799 1806 1815 1820 1831 1836
    287774808825875843846992993
    1841 1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881
    1 018996955950896821912887936
    1886 1891 1896 1901 1906 1911 2006 2011 2016
    882838860869857804641664653
    2020 - - - - - - - -
    655--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee Ă  partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (29 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 38,9 % la même année, alors qu'il est de 34,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 304 hommes pour 336 femmes, soit un taux de 52,5 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,15 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[26]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,3
    90 ou +
    0,9
    9,4
    75-89 ans
    13,3
    27,2
    60-74 ans
    25,6
    20,7
    45-59 ans
    21,4
    14,7
    30-44 ans
    13,2
    10,9
    15-29 ans
    13,0
    15,8
    0-14 ans
    12,6
    Pyramide des âges du département de la Charente-Maritime en 2018 en pourcentage[27]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1
    90 ou +
    2,5
    9,5
    75-89 ans
    12,3
    21,6
    60-74 ans
    22,6
    20,2
    45-59 ans
    19,8
    16,5
    30-44 ans
    15,9
    15,2
    15-29 ans
    12,8
    15,9
    0-14 ans
    14,1

    Équipements, services et vie locale

    Le foyer, près de l'église.

    Lieux et monuments

    Patrimoine religieux

    Une croix monumentale datant de 1682 se trouve dans le cimetière derrière l'église Saint-Étienne.

    • La croix monumentale.
      La croix monumentale.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 7 mètres minimum de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accès.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. « Les risques près de chez moi - commune de Chepniers », sur Géorisques (consulté le )
    9. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    10. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    11. « Plan départemental de protection des forêts contre l’incendie 2017 – 2026 », sur draaf.nouvelle-aquitaine.agriculture.gouv.fr (consulté le )
    12. « Réglementation des feux en extérieur. », sur www.charente-maritime.gouv.fr, (consulté le )
    13. « Les Obligations Légales de Débroussaillement (OLD). », sur www.charente-maritime.gouv.fr, (consulté le )
    14. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
    15. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    16. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    17. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Chepniers », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    18. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
    19. Henriette Walter, L'aventure des mots français venus d'ailleurs, Robert Laffont, p. 44.
    20. « Église Saint-Étienne (notice) », notice no IA00042859, base Mérimée, ministère français de la Culture
    21. « Église Saint-Étienne », notice no PA00104648, base Mérimée, ministère français de la Culture
    22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    26. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Chepniers (17099) », (consulté le ).
    27. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Charente-Maritime (17) », (consulté le ).
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